Mes étudiants sont formidables!

 

 

Les étudiants sont formidables! Et les “miens” sont exceptionnels, jugez plutôt:
Ce matin, après avoir corrigé les mémoires que m’envoient les étudiants du Master 2 Pro “Conduite de projets culturels, connaissance des publics”, je me dis « Très bien, ces étudiants, quel plaisir de les lire…Je peux mourir demain ! »
Pourquoi ?
– Parce que mon cours est horriblement difficile, avec une partie sur la sociologie de la culture, un Observatoire des publics, des décryptages des us et coutumes des directeurs des lieux culturels, du droit administratif, des priorités des élus, des descriptions du  métier de consultant, et des évolutions ou de l’avenir de tout cela. Mais, cerise sur ces tracas,  je leur demande d’aller réaliser, sans moi et en groupe, une évaluation des parcours de visiteurs dans un site culturel. De préférence au musée d’Orsay, car j’y ai travaillé longtemps et le connais comme ma poche mais tout autre lieu conviendrait, pourvu qu’ils fassent in situ les exercices de suivi et d’observation des visiteurs et proposent de améliorations. Et le résultat, ce matin, était magnifique : avec seulement une courte présentation théorique, un court historique de l’évaluation formative (Ch.Screven, USA, années 70), avec aussi la difficulté de parler d’espace dans leur salle toute petite, je les trouve formidablement adaptés à toute difficulté, et leur ai donc mis de très bonnes notes, car le travail rendu est intelligent, soigné, inventif et complet.
– Parce que les étudiants de Nanterre adorent travailler! Au lieu de faire semblant, de ruser avec les profs, comme nous le faisions tout jeunes, de râler avec insolence et en permanence , ils sont toujours d’accord pour travailler et réfléchir ! Cette génération curieuse de tout m’épate, leur ardeur à la tâche et leur humilité me plaisent.
– Parce que Gabriel Segré, qui coordonne ce Master,(1)  est toujours très curieux, comme le furent avant lui Robert Abirached et Martine Segalen, de ce qui change dans le monde de la culture. Les étudiants de ce Master sont donc au fait de tout ce qui bouge, du « Comment l’appréhender  ou  y apporter des réponses professionnelles ? ». L’ « employabilité » de ces étudiants frôle sans aucun doute les cent pour cent!
J’imagine donc que, avec les vrais profs- je n’y donne que quelques heures -, ce doit être pareil qu’avec moi : cette Université sait professionnaliser et  les  bibliographies vont jusqu’a aujourd’hui !
Un exemple : si je dis « Cette année je vois une nouveauté :  il faut former les étudiants à l’ingéniérie culturelle et touristique, au travail conjoint ! S’ils font un projet culturel sec, ils n’arriveront pas à le monter/financer/développer…Les élus sont un peu fatigués par le profil du public culture, qui ne varie pas… ». D’accord, répond Gabriel. Robert Abirached, , Martine Ségalen (1) avaient été aussi d’accord pour expliquer le « comment »  de la décentralisation en 2002 ou la nécessité de désenclaver les arts plastiques  en 2000 ; les nouveaux usages des TIC, la démocratisation et la médiation culturelle : tout doit et peut  faire lien et chaque nouveau thème n’est pas une “strate de plus pour la connaissance des publics de la culture”. Les étudiants de ce master sont sans doute, grâce aux autres profs, d’excellents professionnels par la suite.
– Au moment des choix d’une université et d’un diplôme, nous vous conseillons donc vivement celui-là : ce Master apporte  réellement une ouverture sur les professions culturelles de demain! Cette formation insiste sur la connaissance des publics, au service desquels elle mobilise l’ensemble des connaissances et techniques d’une sociologie de terrain. A travers des enseignements méthodologiques, une enquête collective et un stage individuel, elle combine les analyses quantitatives et qualitatives de l’audience des manifestations artistiques ou de la fréquentation des établissements culturels, pour en tirer des conclusions pratiques en termes de médiation et de communication.
Chaque année, l’apprentissage de ces techniques s’effectue sur un cas réel, en situation professionnelle (A la BNF cette année, au quai Branly, à la Cité de la Musique, au Centre Pompidou, etc…).

Voir les formations sur : http://hypothemuse.org/category/la-formation/presentation-fr/

– POUR EN SAVOIR PLUS  : Master 2 Pro “Conduite de projets culturels, connaissance des publics”, Université Paris Ouest – Nanterre La  Défense, formation de niveau Bac +5 qui comporte 2 semestres :hypothemuse.org


 Une Association pour les étudiants :Le bureau 2010/2011 Présidente : Noémie Billet -Trésorière : Ophélie Tison Secrétaire : Hy-tam Nguyen (promotion 2010/2011)-Bibliothécaire : Kimiya Mery . Association Hypothemuse : Contact : asso-presidence@hypothemuse.net
(1) Gabriel Segré :
Titulaire d’un doctorat de sociologie et chercheur associé au CERMA (Centre d’Etude et de Recherche sur le Monde Américain), Gabriel Segré enseigne au Master en tant que maître de conférences. Cet enseignement a pour but de familiariser les étudiants à la recherche dans le champ de la culture et aux notions de « culture de masse », « culture populaire » et de sociologie de l’art.
Interview de Martine Segalen, ancienne directrice du Master(1996-2008) Professeur, ethnologue:
En quoi notre master est-il spécifique ? En quoi se distingue-t-il des autres formations dédiées aux métiers de la culture

“Parce qu’on s’est refusé dès le départ à faire de vous des managers de la culture. Ce sont les enquêtes de publics qui assurent la spécificité du master[…] Cela permet de poser les problèmes de manière différente : ne pas isoler l’institution culturelle de son environnement social, identifier son impact local, appréhender les caractéristiques de ses visiteurs ou spectateurs, leurs logiques d’actions, leurs représentations“.….Interview réalisé le 22 février 2007par Anaïse Bottois et Estelle Guichard.

DES NEWS!
 1 – JEAN FRANCOIS CHOUGNET , nommé cette semaine Directeur de Marseille 2013, a également été enseignant dans le master de Nanterre, et voilà comment il se présente sur le s ite de l’association Hypothémuse : Je suis un historien qui a mal tourné, en passant le concours de l’ENA ; un énarque qui a mal tourné en m’intéressant à la culture ; un “cultureux” qui a mal tourné en cherchant à y voir des aspects économiques (Interview Mené le 25 mars 2005 Jean-François Chougnet n’enseigne plus au master depuis janvier 2007, date à laquelle il a dirigé le nouveau musée d’art moderne de Lisbonne. http://hypothemuse.org/2011/03/jean-francois-chougnet-parc-de-la-vilette-directeur-general-2/
 
2 – PROMOTION DES TERRITOIRES pour rechercher de nouveaux visiteurs: communiquer et joindre de nouveaux visiteurs/Clients n’est pas si simple, encore faut-il bien les connaître: les clientèles européennes font l’objet de tous les soins pour le tourisme, en témoigne cet appel d’offre pour du  Conseil et la  création d’un univers de communication sur le marché néerlandais pour la promotion touristique de la région Nord – Pas-de-Calais( Sur le site du CRT).
3 – VOYAGE D AFFAIRES , cela n’a pas l’air d’aller très fort en France…. des déplacements plus nombreux mais plus courts, annonce l’Echo touristique, mais d’ordinaire au moindre frémissement, le Tourisme annonce « Formidables perspectives pour le voyage d’affaire ! ».
– Ce qui se passe : pendant la crise, les patrons ont pris l’habitude de faire des économies ; ils ont découvert de nouvelles façons de voyager et de faire voyager leurs collaborateurs : à la journée, d’abord, et sur des « low coast », par exemple. Ces habitudes ayant des avantages pour le pro que l’on envoie ici ou là, elles ne vont pas disparaître avec la fin de la crise, d’autant que ces économies plaisent aussi au patron.
Le voyage à la journée pénalise le Tourisme et ses retombées indirectes : l’hébergement, mais aussi le shopping, le petit café ou la location d’une voiture, tout cela n’a tout simplement pas lieu si le voyageur de commerce (ou le pdg !) font un simple aller/retour plutôt que de dormir une nuit sur les lieux de leurs affaires..
Selon le baromètre Mondial Assistance/Déplacements Pros, le mois de mars marque la reprise annoncée par les professionnels. Une tendance qui profite surtout aux low cost.
Réalisé à partir de 297 questionnaires soumis à des voyageurs d’affaires issus d’entreprises de toute taille […] : Les voyageurs d’affaires constatent néanmoins que la place importante des voyages de très courte durée se développe en Europe. 70% d’entre eux constatent une très forte augmentation des voyages d’une journée. Une tendance lourde confortée par la montée en puissance des low cost, y compris Ryanair, qui se retrouvent aujourd’hui au programme aérien des PME/PMI, principalement en province. 21% des répondants ont voyagé sur une compagnie low cost le mois dernier. Une quête d’économie qui devrait encore se renforcer avec le développement des surcharges carburant.
4 – Par contre, à l’est tout va bien !PAYS EMERGENTS  : Dubaï a réussi son année 2010 (Publié le 14/04/2011 14:20:00 )| Selon le Dubaï tourism & commerce department (DCTM), 147 678 touristes français se sont rendus à Dubaï l’année dernière, soit 4% de plus qu’en 2009.Le nombre total de touristes qui ont visité Dubaï en 2010 est en hausse de 9% par rapport à 2009, avec 8,8 millions de personnes.Le DCTM note tout particulièrement la bonne santé du marché des croisières, puisque 390 255 croisiéristes sont passés par Dubaï en 2010, soit 48,5% de plus qu’en 2009.La campagne de communication à destination des familles sera relancée cette année en France avec 12 partenaires tour-opérateurs : les enfants voyagent gratuitement entre le 14 mai et le 30 septembre à Dubaï.
Lire aussi sur Pros du Tourisme : http://www.pros-du-tourisme.com  Un nouveau Ritz-Carlon a ouvert à Dubaï (8 février 2011) ;Abu Dhabi veut concurrencer Dubaï sur les croisières (26 octobre 2010) ;Burj Dubaï : la dernière folie de Dubaï ? (4 janvier 2010).
5 – REFORME TERRITORIALE :
a)Lien pour décrypter la Réforme, avec toutes es analyses, els textes juridiques de la Gazette des Communes.: http://www.lagazettedescommunes.com/50020/reforme-territoriale-decryptage-des-points-cles-du-texte-definitif/
b)Le dossier du Jurisculture,de la revue La Scène analyse l’impact de al Réforme sur la culture et fait
un tour d’horizon des dispositifs existants entre le ministère de la Culture et les collectivités http://www.lascene.com/territoriales.
c) Et pour vous tenir au courant en permanence, la veille de Territorial, abonnez-vous à la Lettre de la Culture ou à celle du Tourisme !
Professionnels du secteur culturel des collectivités territoriales (directions, services ou offices culturels, bibliothèques, musées, écoles de musique, salles de spectacle ou d’exposition, festivals…), recevez un concentré d’informations sur votre métier en vous abonnant à la lettre d’information électronique du réseau Culture (fréquence hebdomadaire).
>> Vous abonner gratuitement à La Lettre Tourisme, sur le lien :
http://www.territorial.fr/TPL_CODE/TPL_LETTRE_INFO/PAR_TPL_IDENTIFIANT/72/130-lettres-d-information-de-la-collectivite-territoriale.htm
Lettre Culture :
http://www.territorial.fr/TPL_CODE/TPL_LETTRE_INFO/PAR_TPL_IDENTIFIANT/42/863-la-lettre-des-professionnels-du-secteur-culturel-des-collectivites-territoriales.htm

2 Commentaires

    • Sisyphe sur 23 avril 2011 à 13 h 20 min

    J’imagine pour qu’un élève soit bon, son/sa professeur(e) ne doit pas l’être moins …
    Hommage donc soit rendu aux enseignant(e)s de cette si belle promotion …
    Bravo !

    Sisyphe

    • vanessa sur 23 avril 2011 à 22 h 06 min

    Etudes sur le tourisme à l’adresse suivante: sensesmakers.com

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