Formation du 22 mai à Nice, Hôtel Windsor!

QUELLE AMBIANCE! Je crois que, comme espéré, cette Formation fut fructueuse à plusieurs titres : échelons du Territoire bien représentés, filière publique et secteurs privés, centres d’intérêts très différents et complémentaires, richesse des compétences des professionnels présents : cette diversité des participants a permis de “changer de point de vue” et de mieux comprendre les problèmes des uns et des autres pour travailler ensemble sur des opérations de Tourisme Culturel.

– Art contemporain le plus actuel ou Patrimoine et Itinéraires, Histoire et développement local ou international, Hôtellerie et vie artistique, Musées nationaux et Communication multicanal : nous disposions aussi d’un vaste champ d’expériences et de contributions grâce aux participants! Pour résumer, en voici les grandes lignes, car, hélas, il ne nous est pas possible, dans ce blog,  de retracer, à, partir de présentations keynotes, l’intégralité des connaissances transmises lors de  cette journée de formation par Cédric Dupont ou moi-même. Ne soyez pas tristes :la prochaine formation aura lieu en octobre prochain, réservez votre place ! Car, en plus, nous étions tous ravis, il y avait, comme dit le titre,  une très belle ambiance!

I – REGION ou DEPARTEMENT,  VILLE ou MUSEE NATIONAL, HOTEL OU ITINERAIRE entre  CHATEAUX ET VIGNOBLES : MEMES PROBLEMES ? Evidemment non, si l’on considère le champ du territoire concerné et son administration. Le Tourisme et la Culture sont des compétences « partagées » par les différents échelons du territoire, mais l’actualité dificile – Suppression possible du CRT Côte d’Azur par la région PACA- a provoqué des réactions très intéressantes . A « pouvoir » égal, en effet, le constat que seules les villes qui se dotaient de stratégies avançaient rapidement fut facile à partager. Pour la France les Départements et Régions qui font politiquement le choix d’actions innovantes, reconnaissent  les compétences locales , soutiennent les opérateurs ou évaluent les programmes  peuvent apporter  des solutions spécifiques.

Quelques exemples évoqués par les participants: le Département de la Gironde, adhérent de Film France, construit une politique de ressources  pour les tournages de cinéma ; le CRT Côte d’Azur utilise la Démarche-Qualité comme une pédagogie de ce qu’il convient de faire pour que l’offre soit mieux adaptée ; l’Hôtel Windsor, à Nice, développe des partenariats avec l’art actuel : des artistes, des Galeries d’art contemporain,  des opérateurs locaux (Musées nationaux ; Association BOTOX…) . Et tout ces partenariats prennent place plutôt qu’ils ne s’ajoutent au travail incontournable de tout bon hôtelier aujourd’hui (la gestion de l’Hôtel, la commercialisation de l’offre, la communication multicanal, la veille des réseaux comparatifs…). La Communication des musées nationaux peut passer par des partenariats avec les librairies, et des cycles de visites du  patrimoine peuvent aussi concerner les agents d’une collectivité, accompagnés par des voyages d’étude ! Notons qu’un lien évident existe entre les régions, villes  et structures performantes en Tourisme Culturel et leur capacité et intérêt pour l’innovation, le numérique et la création artistique. Vous avez dit Bonheur d’y vivre ?

II- PRENDRE DES MODELES PERTINENTS

Pour ne pas nous focaliser  sur la comparaison des structures nationales ou l’absence de décentralisation de la décision, de très nombreux exemples internationaux ont été présentés et débattus : L’OT de New-York et sa réactivité, car il a été capable de changer son fusil d’épaule, sa stratégie en quatrième vitesse ! Le Canada construit ses projets de musées en mode collaboratif, avec les canadiens et les internautes du monde entier ; les anglais font de même,  avec leurs expositions temporaires, depuis 2000 (Exposition du V§A, Victoria and Albert Muséum, musée national des art décoratifs )sur le Mariage puis les pratiques de décoration corporelles en 2002 (Tatouage). L’intérêt des  internautes, qui ne sont pas qu’un public « virtuel » mais modifient leurs comportements de visiteurs, tel est l’enjeu, aujourd’hui, de nos « progrès ». L’Espagne, les pays du Nord de l’Europe décloisonnent leurs sites Internet, créent des plates-formes collaboratives et font d’avantage confiance aux jeunes professionnels. La visite culturelle elle-même change d’organisation, avec de nouvelles propositions comme celles des habitants, via les Greeters.Mais à budgets constants, voir en diminution, ces modèles pertinents imposent sans doute de mieux évaluer les anciennes procédures, pour faire son deuil de ce qui marche moins bien que prévu…Après, tout est affaire d’imagination et de stratégie !

III – NOS CONCURRENTS !

Bien entendu  la concurrence est forte « entre sites culturels «  d’un même territoire, mais aussi entre la France et le autres pays européens. Cependant, pour prévoir l’avenir, mieux vaut s’y mettre tout d suite si on ne veut pas, en France, se faire voler la vedette par des offres moins chères,  plus spectaculaires et tout aussi légitimes des pays du Moyen Orient  (Le Louvre d’ Abu Dhabi) ou des Places to be comme Shanghai ou la Chine en général, qui vient de voler la première place aux autres pays historiques pour le Marché de l’Art. Ces dernières années, la fréquentation  des monuments et des musées est globalement en baisse en France, hormis une dizaine block-busters sur les 10 000 monuments et musées ouverts à la visite ! Nos concurrents ont, entre autres particularité, celle de jouer sur un terrain tout neuf, de ne pas avoir le boulet de veilles procédures et des a-priori, comme ce : cent pour cent des directives, crédits et personnels réservés par la Culture, en France, aux seuls « Publics de proximité ». Nos concurrents ont, a contrario, une masse de crédits et d’experts pour gagner des parts du marché touristique mondial, bien supérieure à la nôtre. Question de priorité, sans doute, et de volonté politique, certainement.

IV- Quelques CHIFFRES-CLEFS?

Nous disposons de quelques chiffres certains, cent fois vérifiés, et qui ne varient pas : 80% des motivations des visiteurs étrangers de la France sont dues à son attrait culturel, au sens large (Histoire, Monuments, Musées, Gastronomie, art de vivre…). Pourtant “seulement” 10 à 15% d’entre eux visitent effectivement les sites et évènements culturels lorsqu’ils sont arrivés sur notre territoire. Il y a donc une marge, un potentiel, que nous devrions combler (Valorisation,Promotion, Commercialisation de l’offre);

Les retombées économiques de la Culture sont réellement importantes : le patrimoine à lui-seul rapporte 15 milliards par an (Vous avez bien lu!); les évènements (Festivals, Concerts, Journées de…ou Ville Européenne de la Culture) sont capables de “créer de nouvelles destinations”, au grand bénéfice de l’emploi et du développement territorial local (de Cannes à…Marciac!);

– La France a perdu plus de 3 milliards de recettes touristiques en 2010 La France “première destination mondiale de tourisme”, connait une vraie baisse de régime depuis quelques années. Selon le bilan de l’OMT pour l’année 2010,  ses recettes touristiques ont très fortement chuté entre 2009 et 2010. Avec le même volume de demande, le tourisme français a perdu plus de 3 milliards de dollars de recettes touristiques, autant de rentrées d’importation en moins.– 1,3 % pour la France, soit le plus fort taux de recul de tous (hormis la Turquie), alors que d’autres pays sont en amélioration, dont les Etats-Unis (+ 10 %), l’Espagne (+ 4 %) ou l’Allemagne ( + 5 %). Du côté des arrivées touristiques, c’est la même chose. Toutes les autres premières destinations touristiques sont en hausse, sauf la France et le Royaume-Uni. En termes de dépenses moyennes par touriste, elle passe en lanterne rouge derrière tous les autres.

Sans conclure que le Tourisme Culturel pourrait redresser cette situation, revaloriser l’une des premières offres culturelles du monde grâce à des visiteurs de qualité  semble tout de même une bonne idée! A suivre…

Partenaires de la Formation : Nouveau Tourisme Culturel  et Senses Makers ont pour partenaires pour les Formations : la  Ville de Nice, l’ Office du Tourisme et des Congrès et l’  Hôtel Windsor.

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT Repartir du bon pied….Ken ne plaisantait plus avec les Français. D’une part il avait une petite entreprise, à Paris, qui lui servait essentiellement à faire du lobbying politique. Il lui suffisait d’afficher  quelques économies sur son fonctionnement (1M€ en 2011, tout de même !Et un emploi de moins :345 au lieu de 346,yes !) pour gagner la confiance des organismes de contrôle et bénéficier d’une minuscule allocation (un peu plus de 33M€, une misère…).Le plus dur, pourtant,  était à venir, car même s’il avait repris toutes ses antisèches du précédent Gouvernement de Gauche pour plaire à la nouvelle ministre du tourisme, il aurait un peu de mal à placer les nouveaux mots-clés :  Intérêt Général ; Tourisme= Vacances pour les plus démunis ;  Nantes ; Lyon ; Lille…Ou  encore « Marx, Lénine ou Mao” , mais prononcés avec un sourire complice et un air entendu…Mais le pire de sa journée étaient ces bêtises sur son iPhone, ces français qui ignoraient sa nouvelle carrière de Touriste Parfait : en France, on le prenait encore pour le boyfriend de son ex, Barbie ! C’était d’un sordide! Il devait en parler à la jeune Filipetti, tant pis pour les mots-clefs de gauche, il parlerait de lui-même, Ken, et seulement de lui : en France, l’ignorance gagnait, la culture défaillait, sa bio avait 5 ans de retard sur le web français.

PHOTO DU HAUT : Ken  dans  l’Hyper Versailles de Jean-François Rauzier, un ouvrage de choix! Conception Ville de Versailles, Direction artistique Stéphane Bouelle-Editions Terra mare, Ville de Versailles et Musée Lambinet. 2011 – Voir le site du Photographe, “hyper bien”, évidemment…

Tourisme et Cinéma

 

Ken et Marilyn

I – CINÉMA : LE RÔLE DES COLLECTIVITES LOCALES en France s’amplifie pour le Cinéma, et elles étaient au Festival de Cannes pour le démontrer, avant sa clôture ce week-end. A ce 65e Festival de Cannes, les collectivités (Régions, Départements,  communes..)  ont présenté 26 films -23 longs métrages, 3 courts métrages-  cette année, dont 5 étaient en compétition officielle.  C’est moins que l’an dernier (32 films), mais c’est bien! Enfin, 90 % des films  soutenus par ces collectivités sont des  films français.

1- QUELQUES CHIFFRES POUR L’ACCUEIL DES TOURNAGES en France

Nous ne reviendrons pas sur la notoriété acquise grâce à ces images, qui peuvent circuler dans le monde entier, et font ainsi la promotion d’un village, d’une région ou d’un pays;  ni sur les retombées économiques, ayant déjà écrit plusieurs fois sur le sujet, mais nous souhaitions faire un petit point, profitant  de la parution d’une jolie synthèse artistique du Journal des Arts  et de la conférence de presse organisée la semaine dernière à Cannes  par  Film France, petit organisme qui travaille très bien et vient chaque année à Cannes avec de très bons dossiers :

43 collectivités accueillent en France des tournages et y apportent des contributions financières : 22 régions métropolitaines, deux en Outre-mer, 17 départements, la Ville de Paris et la communauté urbaine de Strasbourg. En 2011, les collectivités ont investi 55,8 millions d’euros (+ 4 %), répartis en 1 493 aides : production, écriture-développement, postproduction. 38 % des crédits (57 % des aides) vont à l’audiovisuel. 62 % des crédits (43 % des aides) au cinéma (longs et courts métrages). Et ça rapporte ? Le CMN, centre des monuments nationaux,  a récolté 80 000€ en 2011 avec son catalogue de 200 monuments et sites de tournages ; Coût du Mont-Saint Michel pour la journée: 4300 €. Vous voulez tourner au Louvre ou à Versailles? Vous dépenserez  10 000€/journée, qui ont rapporté au Louvre 330 000€ et 200 000€ à Versailles. Des retombées directes faibles, faut-il le remarquer, en comparaison des retombées en notoriété et en « soft power », soit l’influence que peut avoir la France  à travers le monde…Par exemple le Da Vinci Code, tourné à Paris, a été vu par plus de 2 millions de spectateurs en un mois.

2- LES RECETTES RESTENT DANS LES COLLECTIVITES, et ne filent pas directo dans les caisses de l’Etat, par exemple. Ca, c’est une bonne mesure, vous dit la décentralisatrice-née qui écrit ce petit blog ! L’APIE, agence du patrimoine immatériel de l’Etat en France, a imaginé le décret du 10 février 2009, qui permet de conserver les recettes liées aux tournages. Voir aussi ce mode d’emploi gratuit, produit par l’APIE, pour vous aider à  ouvrir tous vos espaces publics aux tournages de films.« Comme elles reposent sur les contribuables locaux, les collectivités ont ajouté à ces aides des critères liés aux retombées économiques des tournages sur le territoire concerné, pour pouvoir les justifier », explique  Patrick Lamassoure (Film France), avant de faire une remarque  inquiétante : « La Commission européenne s’inquiète de la violence de la concurrence entre régions et envisage de leur appliquer des règles qui risqueraient de bloquer leur fonctionnement » Encore du lobbying sur la planche…

3- TOURNER EN FRANCE : Film France conseille gratuitement les professionnels français et étrangers à la recherche de lieux de tournages, de soutiens logistiques locaux, de coproducteurs, désireux de constituer ou compléter une équipe technique et artistique en France, et propose, sur son site Internet, une information claire et à jour sur les questions juridiques et fiscales, et quatre thèmes:

• Réseau des 41 commissions du film

•Rechercher un décor :

3• Proposer un décor

4• Guide Pratique des Tournages

5• Principaux tournages étrangers

L’Etat, les Régions ont également des antennes régionales ) qui sont spécialisées, et le Département de l’a Gironde aussi ! Peut-être, en conclusion, faudrait-il un regroupement de ces différentes forces, car là, après avoir visité les responsables, j’ai un peu le, tournis : Film France, APIE, Régions, Départements, Communes, Etat avec les directions régionales…Je vais où, j’appelle qui si je suis une productrice taïwanaise et cherche, pour ma super production avec des stars,  un moulin à eau qui fonctionne encore?

4- Une nouvelle subvention pour les scénaristes! Aide à l’emploi? Aide aux Intermittents du spectacle dont la situation n’a pas du tout évolué, malgré un ministre-cinéaste (F.Mitterrand)?  On ne sait, mais une nouvelle aide de 400 000 €, réservée  à l’écriture de scénarios, vient d’être votée en Ile-de-France par la Région. La filière du  Cinéma   fait vivre  130.500 personnes (~20.000 emplois permanents et 110.500 intermittents)dans cette région. Un montant de 2.000 euros mensuel, d’une durée maximum de dix mois, sera versé directement aux 30 auteurs qui seront retenus pour en bénéficier. Soit des « scénaristes débutants, auxquels nous demanderons d’être parrainés, et aux professionnels qui ont besoin de temps pour écrire », a précisé  Julien Dray, Vice Président Culture du conseil régional d’Ile-de-France. L’aide concernera les films, séries et productions audiovisuelles. Rappelons que d’autres subventions complètent le dispositif: une “aide après réalisation », qui permet de terminer des oeuvres qui ne pourraient être achevées ou distribuées sans cela; un soutien aux manifestations et réseaux cinématographiques; un soutien aux salles, pour le passage à la projection numérique;  la création de ciné-clubs, la participation de la région au dispositif national d’éducation à l’image réservé aux lycéens et apprentis sont également concernés par les aides régionales.Rappelons que la Région Ile-deFrance, dans se calculs, estime que 1 euro de subvention rapporte  16 euros à l’économie locale.  (Journal en ligne LES ECHOS 25 mai 2012-Dominique Malecot).

II- ART ET CINEMA : L’art fait son cinéma : un beau dossier pour compléter ce petit bilan des tournages en 2011, dans le Journal des Arts °369-  11 au 24 mai :  les cinéastes qui se sont inspirés de la peinture sont innombrables. Mais qui sait que le réalisateur de Gladiator, Ridley Scott,  a emprunté le dessin des armes et accessoires des romains du film  aux  peintures de Jean-Léon Gérome? Ou que les westerns s’inspiraient largement des toiles hyperréalistes américaines , celles de l’Hudson River School puis de la School of Remington (années 1850) pour créer leurs fonds de décors? Que Wim Wenders, David Lynch sont des auteurs imprégnés de la peinture d’Edward Hopper ? Le JDA vous emmène ensuite dans les musées du cinéma et cinémathèques du monde entier, puis dans le cinéma d’artistes (Douglas Gordon, Pierre Huyghe, Mattew Barney…).Enfin  sont cités  les réalisateurs du cinéma qui travaillent aussi hors industrie, en artistes indépendants, car tout se croise, évidemment. Le dossier se termine par  un article sur les lieux de tournages prestigieux, comme le Louvre et les monuments nationaux, et les leiux dédiés à l’expositon du cinéma (musées mais surtout cinémathèques).

III – LES NEWS ! Trois jolies nouvelles, très culturelles,  pour le secteur du  Transport!

1- LES STATIONS DE BUS DU FUTUR EN FRANCE : il y a évidemment de l’interactif, du numérique, de la wifi, mais aussi des livres et de quoi patienter en s’amusant ! Vivement demain !C’est ici

Prendre un RER et Rêver

2- VERSAILLES DANS LE TRAIN, So Chic! Un train SNCF Transilien de la ligne C du RER a été entièrement décoré  avec des vues des intérieurs du château ou des jardins de Versailles. Grâce à un partenariat  inédit entre la SNCF et le Château de Versailles, et pour le plaisir  des voyageurs  franciliens et des touristes. Quatre autres rames sont prévues d’ici fin 2012. Voir toutes nos photos en fin de billet: La première rame,   la Galerie des Glaces,  la galerie des Cotelle, la bibliothèque de Louis XVI, la verrière d’une serre, les artisans en train de finir un décor intérieur, etc.. . (Photos C. Recoura). Et lire le dossier de presse. – Contacts presse  SNCF Transilien : Antoine Debièvre (01 53 25 33 66 et antoine.debievre@sncf.fr) . Avec un grand merci à Antoine qui m’a transmis les photos par retour de mail, et avec qui nous allons produire un joli billet sur l’innovation culturelle de la SNCF!

3- EVA Air, compagnie aérienne Taiwanaise a entièrement “Hello Kittysé” deux de ses airbus ! Carlingue, appuie-tête, menus, hôtesses, tout y est passé ! Pour nos enfants, ou la part d’enfant qui est restée en nous ? (Voir nos photos ci-dessous).

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken avait longuement réfléchi. Certes il était un Touriste Parfait (Et je voyage Luxe, et je fais des Affaires, et je dépense sans compter pour mon ex, Barbie, pour créer des retombées là où je séjourne…). Mais là, il voulait faire une surprise à Barbie et arriver avec l’avion Hello Kitty pour l’épater. Son problème : Quelle langue parler pour acheter le Boeing ? Il allait donc prié, ce lundi de Pentecôte, pour que toutes les langues soient enregistrées d’un seul coup dans sa tête, mais, avec Dieu,  rien n’était jamais certain. Il interrogea Wikipédia et  découvrit avec stupeur que le Taïwainais n’existait même pas. Non , cette petite île était purement un conservatoire de langues : mandarin, certes, mais aussi holo (ou hoklo), parlé environ par 70 % de la population, le Hakka (environ 14 % de la population), + les langues austronésiennes des 14 communautés aborigènes (500 000 taiwanais, 2 % de la population, ce chiffre étant  sous-estimé, précisait Wikipédia, comme pour en remettre une couche sur la complexité du sujet…).Sans compter les fameuses langues formosanes, réparties en trois sous-groupes : l’ atayalique, le tsouique, le païwanique ou le malayo-polynésiennen parlé par l’ ethnie, des Da’o (Yami) de l’île des Orchidées, cette ethnie étant arrivée plus tardivement des Philippines il y a 1 000 ans…Bof, son américain parfait  ferait l’affaire, pensa-t-il en prenant son iPhone pour appeler Eva Air…

1) – LES PHOTOS DE L’AVION, DES HÔTESSES, des guichets d’ENREGISTREMENT,  DE L’INTERIEUR DE L’AVION D’EVA AIR


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2) – LES PHOTOS DU TRAIN qui vous conduit  A  VERSAILLES! Je crois que l’on va changer de style 🙂

Carosse de Charles X (Crédits C.Recoura)

Décor Galerie des Cotelles (Crédit C.Recoura)

Décor Serre des Jardins

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment travailler avec la Chine ?

Cela faisait bien longtemps que rien n’était sorti sur le sujet, et aujourd’hui, voici une nouvelle bible!

Les pays émergents où qu’ils soient, portent bien leur nom, au moins  parce qu’ils bouleversent l’économie et les habitudes du des « vieux » pays d’Europe. Et ils ont sauté nos multiples cases de développement, pour passer directement à la case Innovation. Par  exemple, pour le Tourisme et la Culture, le numérique  est entré par la grande porte, sans que ces pays ne soient  obligés de repenser l’ampleur d’un ancien système,  (Hôtellerie, musées ou Tour Opérateurs, Offices de Tourisme…).  Il s’agit donc, comme nous l’avons souvent évoqué dans ce petit blog,  de saisir la balle au bond si l’on veut profiter de toute cette énergie ! Notre problème, en France, est que nous connaissons mal les circuits, et que nous avons aussi d’immenses réticences.  La  « question des droits de l’Homme », en particulier, ou le non respect des normes environnementales  du Développement durable, là où nous attendons leurs progrès, freinent les professionnels français . L’échange, le voyage, la culture sont pourtant autant de moyens d’aider à ces progrès. Claude Bénard, que nous avons interviewé, en témoigne ci-dessous.
Réfléchir à l’arrivée de ces visiteurs est prioritaire, car ils peuvent prendre le relais des clientèles européennes vieillissantes, par exemple, et cette réflexion une question éminemment culturelle : quels sont leurs comportements ? Comment les accueillir ? Comment commercer avec eux? Quelles offres leur proposer, tant pour le Tourisme (Hébergement, Transport, Restauration, Activités…) que pour la Culture : comment voient-ils nos musées, monuments, de quelles aides à la visite ont-ils besoin ?Comment s’adresser à eux pour la promotion des évènements et des sites culturels?

II – ESSENTIAL CHINA TRAVEL TRENDS, UN OUVRAGE INCONTOURNABLE (“Guide  Year of the Dragon Edition) vient donc de paraître en ligne, et présente le marché chinois  ainsi que les modes de relations à établir, les comportements et tendances des voyageurs. Le document regroupe les points de vue et conseils d’une quinzaine d’experts et pour différentes parties du marché du tourisme.

III- INTERVIEW DE CLAUDE BENARD/Fondateur et directeur des   Comptoirs du etourisme (Marseille) , Claude Bénard  est expert en stratégies numériques pour l’industrie hôtelière, gestion de voyages et, ce qui est plus rare, en Tourisme culturel ! Tout récemment il a donc participé à cet ouvrage, à cette démarche vers la Chine. Nous l’avons interviewé pour vous.

-1 Quel est votre rôle dans ces nouvelles relations avec la Chine?Au-delà du cœur de métier de Dragon Trail qui est la définition et la mise en œuvre de stratégies digitales en Chine, nous sommes très impliqués dans des actions sur le développement durable en partenariat avec la PATA (Pacific Asia Travel Association) et d’autres acteurs du tourisme en Chine et en Asie.Jens Thraenhart, co-fondeur et Président de Dragon Trail, est un intervenant régulier dans divers évènements sur ces sujets.Par exemple lors des forums organisés par Mekong Tourism ,  lors du premier China Responsible Tourism Forum (CRTF) à Beijing le 16 Décembre 2011 et autres actions dans le cadre du PATA
– 2 Comment se passe votre collaboration à un tel projet, avec ces partenaires de choix? Comme dit la chanson, it’s a Small World !La première version de Essential China Travel Trends a été lancée et distribuée lors du World Travel Tourism Concil auBeijing’s 2010 Global Travel & Tourism Summit et depuis le début le concept est de fédérer les décideurs des organisations mondiales du tourisme sur les aspects du développement du tourisme en Chine.Les fondateurs de Dragon Trail sont des séniors de l’industrie de l’hôtellerie et du eTourisme. Ils ont un parcours international et ont occupé diverses fonctions dans des organisations professionnelles, qui ont  servi de noyaux de départ pour fédérer les partenaires leaders.Jens Thraenhart est devenu le Président du PATA Chine et le Président du PATA Technology Innovation Council et Dragon Trail est aussi un Preferred Partner du PATA. Tout ceci aide au networking de très haut niveau qui  est nécessaire pour mettre en œuvre un tel projet.POUR VOS LECTEURS, L’EBOOK « ESSENTIAL CHINA TRAVELS TRENDS » EST GRATUIT ET EN TELECHARGEMENT ICI

– 3 Je suis Madame la Fée et je vous accorde trois vœux pour l’année 2012, quels sont-ils ?- Mon 1er  vœu : Il peut paraître primaire, mais il est essentiel.Que tous nos chers décideurs et élus du tourisme parlent et lisent l’anglais.Dans un monde globalisé & interdépendant, ne pas suivre l’actualité du monde en anglais, ne pas échanger, partager en anglais, langue internationale, est un handicap, voir une faute professionnelle.

– Mon 2ème vœu : Je nous souhaite à tous une sortie de crise par le haut !!! Mais comme disait l’autre, il faut donner du temps au temps, et une des clefs sera sans doute des Partenariats Publics Privés plus souples, plus agiles, plus intelligents et au service d’actions concrètes de développement économique du tourisme avec des critères concrets d’analyse de résultats.

– Mon 3ème vœu :Bon, je me souhaite de développer mon activité selon 3 axes : Consulting & formation en  eTourisme Développement de Dragon Trail en Europe Développement de stratégies de vidéo marketing en partenariat avec TripTelevision.

IV – LES NEWS de la CHINE, côté Culture

– La Chine est devenue le premier marché de l’art international. En 2004, sa part était de 1,6%. En 2011, elle passait à 41% et devrait atteindre entre 55 et 57% l’an prochain. Thierry Erhmann, patron d’Artprice, le leader mondial des données du marché de l’art, prédit que « l’Asie absorbera 70% du marché d’ici à 2018 ».Non seulement les Chinois rapatrient les objets achetés au cours des siècle par les européens et les américains, mais un groupe d’entreprises chinoises ( China Guardian, 901,8 millions de dollars de produit de ventes et 7,79% du marché mondial, et  Poly Internatioanl…) commencent à ouvrir des succursales dans les capitales occidentales. Voir le Bilan ArtPrice ici.En 2005, La Chine comptait 300.000 millionnaires en dollars, ils sont un million aujourd’hui, la plupart âgés de moins de 50 ans. Un des signes marquants de réussite financière mais aussi sociale pour ces nouveaux fortunés passe par l’art, avec une prédilection pour l’expression locale.(Voir l’article du Huffington Post).

– Sur les dix artistes nés après 1945 les plus chers, cinq sont chinois, dont les poeuvres œuvres valent celles de J.M. Basquiat, Jeff Koons, Damien Hirst ou Richard Prince. Chaque œuvre de Qi Baishi, Zhang Daqian ou Xu Beihong dépassent désormais 10 millions de dollars.

– Autre nouvelle : le French May , plus grand évènement culturel français en Asie (Hong Kong) est désormais financé par les Chinois. Du coup, le budget de la manifestation a pu être multiplié par quatre depuis l’an dernier, passant à 4,8 millions pour l’édition 2012..(Le Monde 16 mai 2012 P.26- Florence de Changy).

RAPPEL BIBLIOGRAPHIE sur la Chine : les premiers Guides pour travailler en Chine ( Tourisme)  : Les touristes chinois, comment bien les accueillir, Maison de la France, 2006 – Revue Espaces « Le marché émetteur chinois (en 2 deux parties), N° 237 mai 2006 – Le Siècle Chinois, Hors série Le Monde, Nov. 2011.

EVOLUTION DE LA DEMOGRAPHIE et TOURISME: pour l’instant les entreprises françaises qui communiquent le plus sur la Chine sont les grands groupes du Luxe, car la Chine est le deuxième marché du secteur, et sera le premier en 2015. Aujourd’hui, 500 000  chinois ont un revenu supérieur à 750 000 €/an et plus de 330 villes ont un niveau de vie égal à celui de celle de Shanghai. Mais une classe moyenne est aussi en train de croître, estimée à 130 millions de personnes d’ici 2020. Le nombre de touristes chinois qui se déplacent à l’étranger, estimé à 75 millions, pourrait doubler d’ici 5 ans. Le tourisme intérieur est, quant à lui, en pleine effervescence, et un premier grand Congrès du Tourisme culturel a eu lieu à Shanghai en 2011, où la France était très bien représentée, avec une équipe fan du  Nouveau Tourisme Culturel!
IV- LES NEWS !

1- NUIT DES MUSEES, SAMEDI 19 MAI pour  3000 musées en Europe !Lampes de poches et contes, concerts de musiques classiques, chasse aux trésors et conférences ou visites commentées : la Nuit des musées va encore cette année ravir les habitués des musées et récompenser leur fidélité. Pour que les autres visiteurs,  se rendent à ces soirées ( rares sont les musées qui vont au-delà de minuit) , ce sera sans doute plus difficile ; nous avons lu le programme en détail, et nous n’avons trouvé pas trouvé d’offre pour les visiteurs étrangers, ou d’offre pour les jeunes 15-24 ans, sauf, et il faut le saluer, dans les musées suivants pour ces jeunes (ou jeunes d’esprit…) : Saint–Etienne, Millau, Montauban (MHN),Dijon, Château-Chinon, Chalon-sur-Saône, Dreux, Savigny en Véron, Orléans, Tours, Colombier, Delécourt, Issy-les-Moulineaux, Saint-Cloud,  Guéret et Sélestat. Pour Paris et environs :  le Quai Branly (« webjay sets » – réalisés via le logiciel WJ-S conçu par Anne Roquigny), les Puces d’artistes de la Monnaie de Paris, la visite Astres de Versailles, les performances au MACVAL de Vitry/s/Seine. Les propositions de ces musées sont ludiques, bien adaptées aux comportements des adolescents et jeunes, il est vrai plus difficiles que les enfants. Bref, pour ceux qui ne veulent pas forcément apprendre, ce soir-là, mais simplement passer un très bon moment, convivial, où ils pourront échanger, donner leur avis, rencontrer d’autres gens et se faire de nouveaux amis.

Conclusion : si presque la moitié des régions sont absentes du programme officiel, cette année, pour une raison que nous ignorons, cette vingtaine de musées publics (sur les 1200 labélisés « Musées de France),  montre qu’il existe de très bons exemples de musées à jour pour leur rôle de démocratisation et d’élargissement des publics, le plus large possible, comme disait Malraux.

En Savoir Plus : La Nuit européenne des musées est aussi à suivre sur Internet, via les réseaux sociaux : Facebook, Twitter(hashtag #NDM12), Flickr et Dailymotion. Toute la programmation.

2- L’ENQUÊTE 2012 SUR LE MECENAT
La livraison 2012 de l’enquête de l’Admical montre une reprise du mécénat culturel. Le nombre d’entreprises mécènes a revanche augmenté, puisqu’il passe de 35.000 à environ 40.000 sur la même période. par secteurs, la culture représente désormais 494 millions d’euros – soit 26% du total – contre 380 millions d’euros en 2010 , alors qu’il était de  975 millions d’euros en 2008 .Seules 24% des entreprises mécènes choisissent le secteur culturel, contre 37% en 2010. En résumé, les mécènes culturels sont moins nombreux, mais investissent dans des actions plus importantes.le secteur des actions sociales représente 43% du financement total, soit 817 millions d’euros. Le budget consacré au Sport passe de 19% des dépenses en 2010 à 6% cette année. Viennent ensuite différents domaines comme la santé (10% du budget), l’éducation (10%), l’environnement (4%), la recherche (3%) et la solidarité internationaleL’enquête de l’Admical montre le poids croissant des PME en termes de nombre d’actions de mécénat. Les petites et moyennes entreprises représentent en effet 93% des mécènes, contre 85% en 2010. Et le mécénat de proximité continue de se renforcer. Désormais, 83% des entreprises concernées mènent des actions au niveau local, contre 79% en 2010. Enfin, 68% des entreprises interrogées estiment que leurs actions de mécénat vont rester stables dans les deux prochaines années et 16% qu’elles vont augmenter, contre seulement 10% qui prévoient une diminution.Voir l’enquête, ici: ;Voir l’analyse et le résumé par l’ADMICAL , ; et le Le site de l’Admical.
3- NOUVELLES TENDANCES DE LA CONSOMMATION TOURISTIQUE ET TOURISME EN LIGNE

Inscrivez-vous au séminaire de Guy Raffour, toujours très prisé et très intéressant: Bilan & perspectives des nouvelles tendances de consommation touristique et du tourisme en ligne. 19 personnalités représentant les différents métiers du secteur touristique interviendront le 26 juin. Des temps de networking entre participants ponctueront les interventions. Guy Raffour présentera le 10ème Baromètre annuel mené auprès des Français enrichi des  évolutions 2012. Son analyse portera sur : les taux de départ en courts et longs séjours, en France et à l’étranger, les 18 critères de choix des destinations, les modes de réservation, le type d’hébergement, la fidélité au lieu de séjour, l’évolution des budgets, les 21 nouveaux comportements de consommation touristique; le potentiel du tourisme en ligne auprès des Français, lesquels préparent, réservent en ligne et convertissent le plus; lesquels consultent les avis, en déposent et sont influencés; le M-tourisme : le taux d’équipement en smartphones, combien les utilisent pour préparer les séjours et dans quels domaines. Réseaux sociaux : combien d’e-touristes en consultent, et de qui émanent les informations; souhaitent-ils plus d’activité sociale des privés & institutionnels ?
Le Programme est ici. Et voici la fiche d’inscription.

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken était definitively chinois! Enfin, pas tout à fait…Voyageant, comme vous le savez, à la façon d’ un  touriste extrêmement riche – ceux qui plaisent tant à l’industrie touristique –  il prenait d’innombrables  jets toute l’année, dormait dans les meilleurs hôtels du monde, faisait des Affaires, et dépensait sans compter pour son ex, Barbie Chérie. Et là, il devait l’appeler. Pour tout lui avouer :  il était tombé en amour, comme disent les canadiens, d’un oeil! Celui de la jeune chinoise du hors série du Monde. Vous vous moquez ? Ce n’est pas vrai? Regardez plutôt son air fiérot sur sa photo et rappelez vous : n’êtes-vous jamais tombé en amour d’une photo, sur un magazine?

+ une PHOTO-CADEAU de Ken! Les dernières statistiques de l’OMT, organisation mondiale du Tourisme:

N'oubliez pas, Ils arrivent!