L’Avenir selon Google

Espace Public : Google a les moyens de tout gâcher! titre de l’ article de Vraiment Vraiment, l’agence de Design.

Qui peut résister à l’omniscience de Google ? Les villes devront-elles racheter leurs propres données à Google, un jour? Pourrons-nous encore flâner dans les rues ? Mon musée disparaitra-t-il des cartes touristiques ? Telles sont les questions posées par le magnifique texte de « Vraiment Vraiment », un long article de 50 pages que je vous résume ici, à lire de toute urgence, pour préparer vos parades à ces réalités.
– Ce billet, comme tous ceux que je vous propose de temps en temps sur l’incidence des Big Data sur le tourisme culturel, est un résumé des 50 pages de ce texte, auquel j’ai ajouté quelques avis sur des impacts « Culture et Tourisme ». Enfin, et contrairement à ce que l’on vous dit souvent, cette situation n’est pas « pour demain » puisque c’est déjà celle de la majorité des pays du monde. Et attention, ça va piquer!(Photo : flâner, comme ce « Jour de pluie à Paris de Gustave Caillebotte, tableau de 1877).

I- GOOGLE EN VILLE, C’EST QUOI ? Je vous résume !Google a un objectif clair : être le premier et le plus fort pour ramasser/trier/utiliser toutes les données d’une ville…et de ses habitants. Puis, les vendre ! Peut-on dire que les communes, métropoles et Intercos, mais aussi les Régions et les Départementaux rachèteront à Google les données des habitants de leur territoire ? Oui, car le travail de Google est exactement celui dont ont besoin les acteurs des collectivités publiques pour s’informer avant de choisir et de décider. Mais ces acteurs ont une difficulté : récolter toutes les infos des usagers et leurs évolutions ; récolter aussi les données de leurs différents Services (Urbanisme mais aussi Transport, Travail, Loisirs, Logement Tourisme, Culture…). Sans compter que le tri des données et son interprétation demandent des compétences qui coûtent très cher (Data-scientists).
Or, Google est déjà très bien équipé pour cette récolte des « expériences des usagers » et pour le tri des données : ne garder que ce qui est le plus pertinent ( important pour les usagers…) ou décisif pour l’avenir et ses objectifs, et les stratégies qui les président, sont simples, dit le texte :
1. offrir des outils gratuits aux usagers, basés notamment sur des données publiques
2. installer un monopole
3. revendre aux collectivités ces données/outils

II- LES OUTILS DE GOOGLE En bref,dit le texte, Google a ce qu’il lui faut (Maps, Sidewalk Lab, Google Ads, Waze), et il a depuis longtemps le dispositif nécessaire d’intelligence et d’intuition pour choisir et orienter se recherches (Intelligence artificielle mais aussi meilleurs experts du monde en chair et en os!).
– L’article propose d’ailleurs, pour nous convaincre, une analyse des cartes qui montrent que Google sait « choisir, et montrer ce qui mérite flânerie et les centres d’intérêts » de Bruxelles, Saint Etienne, La Charité-sur-Loire ou Alès, ou tout ce qui fait une destination “digne d’intérêt”.
– Pourtant, et là le texte devient passionnant, plusieurs surprises nous attendent : les algorithmes ne produisent pas toujours ce que nous imaginons, car Google choisit les lieux, sites ou monuments avec des critères très différents des nôtres. Par exemple celui d’ « irriguer de vitalité les quartiers qui les entourent ». Le Louvre-Lens et le Mucem échouent ainsi, sur les schémas, à irriguer et redonner vie autour d’eux. Un code couleur les montre tous deux en « ilôts de jaune au milieu de quartier gris »…Suit une passionnante explication sur ces couleurs, le jaune –orangé étant la couleur de rez-de-chaussée actifs (Flux de visiteurs, apport de valeur, activité commerciale, etc…) mais….les algorithmes restent secrets.
Les Centralités d’intérêt ne sont pas non plus ce qu’il y a de plus important, pour une visite de ville comme pour y vivre ou y travailler. Les « must have culturels » ou les lieux « émouvants ou romantiques » que nous croyons importants n’y figurent pas. Google dit choisir les « espaces où se balader, les rues populaires ou les cœurs des villes » retravaillés par ses soins, mais au fond, cartes à l’appui, ces choix lui ressemblent : c’est son algorithme qui choisit “les centralités d’intérêts” au sein des zones urbaines », dit le texte. Donc, à mon avis mais vous le partagez sans doute : Google ne connait ni les profondeurs de l’Histoire d’un lieu, ni l’émotion que dégagent certains sites, en grande aprtie car sa culture est américaine (cf en IV). Pas de jardi sculpté par Juan Miro à la Fondation Maeght,  pour vous aider à réfléchir (Notre photo) et centraliser votre intérêt.

III- – DES DONNÉES, MAIS SUR QUOI ? A défaut de savoir précisément comment Google traite les données, on peut deviner, à partir de l’analyse des zones concernées, que les jeux de données agrégés par Google son sont interopérables. Ces données comportent les « profils des usagers, adresses, cadastres et formes urbaines, mais aussi la typologie de la voiries et des espace publics ; les horaires d’ouverture et d’affluence, les notes et commentaires des usagers qui ont un compte Google ainsi que tous les évènements et produits vendus, avec le temps moyen passé sur place, les public type (locaux, touristes, familles…?),le mode de transport des usagers qui s’y rendent », etc.
Je rajouterais volontiers : quand, avec Malika Boudellal, nous supplions les instances françaises du tourisme et de la culture de nous fournir quelques statistiques, allez, deux ou trois par ans, sur les profils des visiteurs des sites culturels, nous sombrons donc dans la dépression, au vu de ces données collectées et activées de Google.
Car ce sont toutes ces données, concluent les auteurs du texte, qui créent cette « omniscience exclusive de Google sur la Ville » et rendent possible, à plus ou moins court terme, de privatiser et monétiser l’information sur l’espace public (et rendent donc possible , la remise en cause de fait de sa nature fondamentalement “publique”) ». L’article rappelle que Google Maps est devenue aujourd’hui payante, après nous avoir donné l’eau à la bouche, et être devenue, en dix ans, indispensable (Un milliard d’usagers). Nous y voilà !Google va faire payer aux collectivités la connaissance de leur propre ville.

IV- UNE LECTURE AMÉRICAINE DE L’ESPACE PUBLIC 
• La centralité urbaine américaine s’articule principalement autour de deux figures majeures : la rue commerçante américaine (une voie carrossable bordée de foncier privé) et le centre commercial — le “mall” — pastiche contemporain de l’espace public avec ses fontaines intérieures, ses bancs, son éclairage artificiel “naturel” voire, demain, sa nature artificielle.
• Les dynamiques actuelles de piétonnisation, éloignées de ce qui se joue outre-Atlantique, sont aussi maltraitées (non inclues dans ses cartopgraphies prédictives) « Les quais de Seine piétonnisés de Paris, pourtant très fréquenté, ne seront jamais mis en avant comme “Zone of interest” parce qu’ils ne sont pas bordés par du foncier privé (seulement par des péniches et des structures temporaires qui n’apparaissent pas dans le cadastre) ».
• Le taux d’affinité joue aussi sur les mots, à mon avis, d’après le texte : Etes vous Musée ancien, centre de culture scientifique et technique, un muséum ou un musée contemporain de la création arty ? Google dispose depuis quelques mois de votre “taux d’affinité” avec vos lieux préférés. Ce taux est calculé sur la base de vos requêtes précédentes ou toute autre donnée personnelle liée à vos usages des différentes applications de Google. Vous verrez ainsi en priorité les lieux et activités “qui vous ressemblent » et où vous préfèrerez aller et retourner ; alors l’expérience urbaine sera seulement la vôtre, loin de l’échange promis par la notion de « ville ».

V – TOURISME ET CULTURE : « la promesse d’attirer X milliers de touristes par an, de générer X millions d’euros de chiffre d’affaire commerçant (et les recettes correspondantes pour la ville) et de créer quelques dizaines d’emplois, sera difficile à repousser ».

1- Les Offices de tourisme pourront –ils rivaliser avec ces « offres extrêmement personnalisées, au plus près du profil et donc des souhaits des visiteurs, oppouvont nous nous demander, en lisant le texte ? Ou bien deviendront-ils inutiles, tous comme la recherche de publics potentiels, la médiation dans les sites culturels »ouvert aux données de Google ? » ? detoutes les phases du voyage seront impactées de « conseils » inclus dans les communications du tourisme culturel : avant, pendant et après le voyage.

2- Le programme “Action Coeur de Ville” pourrait paraître bien timoré et compliqué, à côté. Pour les établissements ou événements culturels, le « pouvoir de voir à travers les murs » et de leur apprendre « comment se montrer, s’offrir à la ville et à leurs passants », sera aussi redoutable.
2- Accompagner le visiteur :  « Vieille promesse technologique, la réalité augmentée entrainera entraîner un changement radical ; elle aidera la navigation en ville “pas à pas” , deviendra l’assistant continu de nos déambulations, et de leurs recherches. Elle va également permettre aux systèmes de navigation de se rendre accessibles y compris à l’intérieur des bâtiments (où il n’y plus de signal GPS) ».
3- Décider des centres d’intérêt :  Google a donc le pouvoir de faire disparaitre un lieu site culturel d’une carte de voyage ? Si cela est possible pour un commerce, ce sera possible si le site culturel n’est pas un bon élève de l’ami Google : s’il n’a pas payé Google pour figurer sur ses cartes, mais aussi s’il n’a pas un bon taux d’affinité. D’autres critères seront possibles pour ne plus vous voir proposer un monument, un itinéraire culturel ou un musée (Leurs Situation, affluence, alentours dynamiques) Peut-être qu’en payant « davantage ??? Nous y voilà. )

EN CONCLUSION  : bien d’autres sujets et thèmes figurent dans cet article et il est difficile de résumer cinquante pages en trois, mais je suis certaine que vous les lirez avec attention, selon votre situation ou vos goûts, votre environnement.
– L’ article veut prévenir les élus et tous les acteurs publics, avec lesquels il est assez sévère : « Les acteurs publics semblent totalement dépourvus d’ambition et d’outils pour analyser de façon critique les stratégies Ux (user experience) des acteurs numériques et leurs conséquences économiques, sociales, culturelles et politiques. Cet angle mort les prive d’une capacité à détecter des signaux faibles pour penser la fabrique de la ville de demain, voire conduise tout droit à la confiscation par les nouveaux acteurs de ce qui fait l’essence même de la ville.(Ma photo : Marseille vue dans le miroir de l’ombrière sur le Vieux port de Marseille, design de  Norman Foster et Agence phocéenne Tangram,2013).

Mais, heureusement, il y a aussi, dans l’article, des solutions.

VI – LES SOLUTIONS proposées par l’article 
« On pourrait au contraire rêver de collectivités locales qui conçoivent une politique publique de la flânerie qui croiserait les enjeux de mobilité douce, d’espace public (notamment de trottoir), de commerces, de rez-de-chaussée, d’équipement public, de sécurité et de tranquillité (en particulier vis-à-vis des véhicules motorisés), de mixité sociale, de culture et de services publics. A défaut de quoi, la ville de demain, smart ou pas, pourrait bien ressembler à celle de Damasio dans Les Furtifs : une ville dans laquelle les bulles d’entre-soi du numérique se sont pleinement et radicalement projetées dans le monde physique, et où les flux comme les lieux sont accaparés par les intérêts marchands ».
3 IDEES POUR REPRENDRE LE POUVOIR SUR LA VILLE : chaque exemple a une « to do list et des outils spécifiques, applications,etc…) Bravo aux auteurs!
1- L’Open Data et les Communs
La Ville comme bien commun ! Acter que le sol de la ville (qu’il relève d’un foncier public ou privé), du fait de son accessibilité et de sa visibilité est une forme de bien commun dont les usages participent de l’intérêt général et qui mérite donc d’être pensé politiquement plutôt que laissés à des enseignes et des foncières qui achètent le droit de faire à peu près n’importe quoi en échange de promesses (jamais tenues) d’emplois créés.(L’exemple du parti-pris de Giambattista Nolli, architecte italien qui édita en 1748, le plan le plus précis jamais réalisé de Rome, est excellentà à lre en détail dans le texte , ici )
2. Algorithmes et signaux faibles pour prendre soin des “centres”(-ville)
, « Espace public : Google a les moyens de tout gâcher — et pas qu’à Toronto », dit un excellent article, 50 pages qui passionneront autant les acteurs du tourisme, du numérique et de la culture. Très différent des articles habituels anti-Google ou anti GAFAM, l’article nous propose des solutions comme : Imaginer un indicateur de flânerie pour nourrir les projets urbains et les stratégies publiques, et les outils qui vont avec Je rêve d’un grand forum ou nous pourrions tous apporter des réponses aux constats et interrogations et, en attendant, je vous résume cet article avec ses grandes lignes et en prenant le parti d’indiquer les conséquences immédiates pour le tourisme culturel! Et merci au Medium et à Vraiment Vraiment, car cet article est vraiment, vraiment bien !
3. Imaginer un indicateur de flânerie pour nourrir les projets urbains et les stratégies publiques avec ce 
« Flâner » ! Flâner en ville c’est accepter sa diversité, accepter de se mélanger, de découvrir, de se tromper, aussi : « Flâner requiert un subtil équilibre entre familiarité et étrangeté, entre sentiment de sécurité et frisson de l’inconnu ».On ne peut pas décréter qu’une rue sera propice à la flânerie, Ni l’architecte, le Maire, l’urbaniste, le commerçant ou le promoteur ne le peuvent.
Bref, « tout ne se vaut pas en ville et des choix (ou non-choix) d’acteurs publics comme privés, peuvent avoir des conséquences massives sur la “flânabilité” d’une rue et d’un quartier. Or, nous avons pris ici pour hypothèse que la flânerie avait des vertus politiques au-delà du seul plaisir des flâneurs : mixité sociale, ouverture à l’altérité, sécurité, habitabilité, lutte contre la pollution et le dérèglement climatique… Les avantages de villes flânables sont nombreux — les inconvénients de leurs antithèses, les centres commerciaux de banlieue dont Europacity est le dernier avatar, sont des insultes faites à l’avenir. On pourrait presque ériger ce caractère flânable des villes au rang de commun — à penser et à protéger comme tel. »

CONCLUSION Cet article est surtout , à mon avis, un texte magnifique et important sur l’avenir de nos villes et de nos flâneries! Espaces privatisés, espaces sélectionnés par Google et la grande question : qu’est-ce qui pourrait encore  » faire commun », dans cet univers? Tournons-nous donc vers les acteurs du Mouvement des communs (Michel Briand!) pour préparer des parades à la privatisation des espaces et actions publiques, pour le tourisme et la culture : si vous avez des idées, mes amis, c’est le moment de vous et de nous rassembler! Enfin, qui sont les auteurs de cet article fabuleux ? peut-être Alexandre Mussche & Romain Beaucher, associés de Vraiment Vraiment ? On cherche, André-Yves Portnoff et moi, et on vous tient au courant
#villes, #tourisme, #smartcity, #urbanisme, #Googlemap, #coeurdeville, #data,#Communs #flânerie, #
https://medium.com/@vvraiment/https-medium-com-vvraiment-espace-public-google-a-les-moyens-de-tout-gacher-2ab92ac11df4

PHOTO : Affiche de BREST en Communs, qui a eu lieu la semaine dernière, du 5 au 12 octobre à Brest, si vous n’habitez pas loin. C’est un mouvement important pour la Culture et le Tourisme, puisque c’est un double jeu : redonner la parole aux acteurs, d’une part, et tenter de décider, ensemble, ce que l’on pourrait mettre et partager en « Communs » : des faits et choses tangibles ou de la connaissance, des biens immatériels. Intéressant, non
L’agence qui a diffusé le texte : Vraiment Vraiment : https://medium.com/@vvraiment, Agence de Design, qi diffuse toutjours d’excellents articles!

LE LIEN DU TEXTE de  l’article « Espace Public : Google a les moyens de tout gâcher » publié par Vraiment Vraiment,   ICI 

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KEN LE TOURISTE PARFAIT   avait eu une idée!  Après avoir lu le billet par dessus l’épaule d’Evelyne, pendant qu’elle l’écrivait, il avait tenté lui aussi d’apporter sa petite pierre aux problèmes du monde. Voilà : son idée c’était de s’appeller « Ken-Ken », comme les Vraiment Vraiment, qui avaient eu l’idée géniale de doubler le même mot, par souci d’écommie pour le développement durable! »Barbie-Barbie! » appela-t-il pour le lui annoncer!

Au Japon, une île pour l’art!

Nous sommes au Japon, sur l’île Naoshima et  Le Maire de Naoshima prend le thé avec un ami entrepreneur et lui demande : « Que ferais-tu si tu étais maire, comme moi, d’une île toute polluée par des décharges illégales, une île moche, déserte? » .Tetsuhiko  Fukatake, qui dirigeait l’entreprise d’édition Benesse, répondit à son ami le maire, Chikatsugu Miyake : « Je ferais de ton île un paradis, avec des artistes! »Ainsi naquit le Benesse Art Site de Naoshima, petite île du Japon située dans la Mer Intérieure de Seto. Notre entrepreneur mit sa fabuleuse collection d’art à la disposition des organisateurs et du maire, et proposa à son ami Tadao Ando, architecte, de participer à l’élaboration du projet de création artistique sur le territoire. Puis  les îles voisines furent aussi, peu à peu, contaminées par l’art : ci-dessus, la belle architecture du musée d’art de l’île de Teshima, conçu par l’artiste Rei Nato et l’architecte Ryue Nishizawa, au dessus des îles de Seto (Lire, à propos de  cette oeuvre inouie,   l’article du Temps et voir la vidéo de la construction  ( 120 bétonnières pendant 22 heures!) sur le site Ogijima.fr,ICI!)  Voir aussi, et merci pour son  nouvel éclairage, l’article conseillé par un « inconnu » en commentaire de ce site, Inconnu qui veut aider et que je remercie du fond du coeur. (  Madame Figaro).

  • Très vite, des projets artistiques conduits par le Maire et le très grand architecte Tadao Ando virent le jour, avec la construction de trois musées à Naoshima mais aussi sur les îles toutes proches de Teshima et d’Inujima. Les touristes culturels, amateurs et architectes ou artistes, étudiants, collectionneurs et curieux du monde entier, furent au rendez-vous. L’île développa les moyens de transport et des hébergements pour accueillir les visiteurs japonais et étrangers. La population augmenta, les habitants étaient satisfaits de la restauration et création d’espaces naturels et du bâti ancien. Un grand Festival d’art fut aussi créé, présent aujourd’hui présent dans douze îles : partons pour analyser tout cela!
    •I-  NAOSHIMA, OÙ EST-CE ? Située dans  la mer de Seto , proche de la grande île de Shikoku, l’île est accessible en ferry depuis Okayama ou Shikoku.
  • Désertée avant tous ces projets culturels, l’île de Naoshima accueille aujourd’hui 500.000 visiteurs par an et est devenue un haut lieu mondial de l’art contemporain, avec des artistes et de très beaux musées, des maisons villageoises investies par des créateurs contemporains, des installations en plein air dans la nature. (Voir son site de tourisme , devenu un site de tourisme culturel parfait, Naoshima Travel Information  )
    L’ile a une superficie de 7,82 km2 et  27,8 km de côtes ; son point culminant, le Montt Jizo, est à 123 m et l’île compte un peu plus de 3000 habitants. On peut donc visiter à pied Naoshima et ses trois principaux sites de visite (Miyanoura, Honmura et le Benesse Art Site au sud) même si les  vélos électriques sont, paraît-il, le top pour circuler! Une petite vidéo, pour voir l’ambiance et les paysages ?

Durée : 3 :19 minutes

II- DES LIEUX DE VISITE en pleine nature
– Trois musées et des œuvres en plein air avec quelques habitations ou anciens batiments restaurés forment l’essentiel de l’offre culturelle.  Le complexe Benesse House comprend un musée d’art, des expositions d’art en plein air, des restaurants, des boutiques et des hébergements. C’est ici que l’on peut voir des œuvres en liberté, comme la citrouille jaune de Yayoi Kusama ou le musée enfoui sous terre dans la colline ( notre photo ci-dessous), dessiné par le fameux architecte Tadao Ando. Tadao,  qui  a rénové  pour le mécène François Pinault l’ancienne Bourse du Commerce (1885) ; elle ouvrira au public en fin d’année à Paris , près des Halles.

  • Le jardin du Benesse museum expose des œuvres monumentales de Niki de Saint-Phalle – son Chat, ci-contre- , et dans ses murs une collection très riche est exposée (voir en  annexe) avec Yves Klein, Alberto Giacometti, Richard Long ou Nam June Paik .

Le musée Chichu Art Museum, lové dans la colline

– Le deuxième musée, le Chichu Art Museum, dessiné aussi par Tadeo Ando,  a ouvert en 2004; il abrite cinq toiles de la série des « Nymphéas » de Claude Monet et des œuvres de Walter De Maria et James Turrell. Un troisième musée est consacré en 2010 à l’œuvre du Sud-Coréen Lee Ufan.
– Hors des musées, les œuvres d’art  sont réparties un peu partout, au bord de l’eau ou dans la nature.
– Les deux îles d’ Inujima et de Teshima accueillent  aussi des oeuvres, aujourd’hui, avec, pour Teshima, une coque en béton conçue par Ryue Nishizawa,  l’un des fondateurs de SANAA (Coucou, les architectes du Louvre-Lens !) pour devenir l’écrin-musée d’une seule œuvre d’art, celle  de Rei Naito, Matrix (2010) sorte d’OVNI, entre sculpture, monument et musée, tout en béton incurvé qui s’ouvre vers le ciel (Photo au début de de l’article) .

 

Benesse House Park et Musée

3- UN ÉVÉNEMENT, LA TRIENNALE DE SETOUCHI  est un Festival international de l’art qui associe les habitants et a lieu tous les trois ans depuis 2010 sur des îles de la Mer Intérieure de Seto. L’édition de 2019 a ouvert ses portes le 26 avril dernier.Les douze îles qui participent collaborent sur des objectifs communs, définis par de nombreux habitants associés à  la Triennale : 1-Célébrer l’identité locale qui est enracinée dans son histoire et sa culture : coutumes, arts, artisanat, métiers, folklore, festivals et  patrimoine architectural, transmis de génération en génération   2- Revitalisation des communautés locales à travers des événements impliquant la population locale et se concentrant sur les modes de vie traditionnels et l’histoire locale préservés par les anciens de l’île. 3- Connecter Setouchi au monde et insuffler une nouvelle vie à la région de Setouchi en rassemblant des personnes de tous âges, de divers secteurs professionnels et régions géographiques, pour collaborer avec les populations locales à la création d’œuvres d’art. 4- Incorporer la sagesse du monde, celle des Japonais et de l’étranger dans les domaines de l’art, de l’architecture, des arts de la scène, des sciences, de la culture, de la philosophie et des échanges internationaux pour éclairer les cultures régionales et servir de phare à la revitalisation locale 5- Entrevoir l’avenir avec les enfants et les jeunes, qui façonneront l’avenir de la région, découvrent ce festival d’art contemporain et son fonctionnement en collaborant avec des personnes de toutes les régions et de toutes les générations.

Enfin,  toutes les actions de cette stratégie seront durables. Inspirées par les initiatives locales, les collaborations inter-îles se poursuivent toute l’année et s’étendent à d’autres îles et communautés, encourageant des mouvements soutenus localement pour restaurer la mer et revitaliser la région. (Et Pardon, c’est un peu long, mais j’ai rarement vu de telles définitions d’objectifs!). 

III- NATURE, ART CONTEMPORAIN et PATRIMOINE ANCIEN.
L’architecture contemporaine attire les visiteurs amateurs et si Tadao Ando a construit quatre musées sur cinq à Naoshima, dont le sien, ouvert en mars 2013, de nombreux bâtiments municipaux de l’île, y compris des écoles, ont été conçus par l’architecte Ishii Kazuhiro. Le projet Art House  a transformé des maisons abandonnées, des ateliers, des temples et des sanctuaires en œuvres d’art  et en lieux destinés aux artistes japonais. Donc,  lorsque vous êtes à Naoshima, il vous suffit de regarder autour de vous :  les œuvres d’art sont partout ! Comme le disait Christian Boltanski, qui conserve ses Archives du Coeur et  installa la ‘Forêt des Murmures » (notre photo)  sur l’Ile de Teshima en juillet 2016 : « Peut-être que les gens viendront et reviendront ici, dans le futur,  comme en  pèlerinage, même s’ils auront tous oublié mon nom! » .

CONCLUSION : ART, CULTURE, NATURE :  LE TRIO GAGNANT?

Tadao Ando, l’architecte de l’équipe de Naoshima puis des trois musées

A condition que les choix de qualité inspirent les décideurs-connaisseurs, une certaine alchimie se crée, nous le savons tous, entre ces trois-là et le trio est souvent gagnant : les surprises de l’art répondent souvent à nos interrogations. L’architecture n’est pas toujours « invasive», elle peut aussi se fondre dans son environnement et devenir « paysage ». Quant aux espaces ouverts, ils laissent toute liberté pour, précisément, ne pas enfermer les œuvres ou les visiteurs entre les murs.
– Et la qualité, nous le voyons une fois de plus, ce sont des gens d’expérience, qui n’ont pas d’autre enjeu que de transmettre leur propre passion de la culture et de partager ce qu’ils ont construit grâce à elle.
– Enfin, j’ai pensé, en écrivant ce billet,  à tous les élus habitants ou entrepreneurs qui ont des envies d’inviter l’art, que ce soit dans leurs vignobles ou dans des régions entières, plus rurales. L’énergie que peuvent apporter l’art et la culture ne sont plus des vains mots quand on visite ce paradis qu’est devenu Naoshima : « Ceux qui sont allés à Naoshima en reviennent avec un air comblé et mystérieux », dit le directeur du Centre Pompidou à Paris. Car l’équilibre entre nature, art, architecture, mais aussi entre Passé et monde contemporain semble avoir été trouvé, comme une harmonie, à vivre  et savourer.

POUR EN SAVOIR PLUS

  • LES ARTISTES Quelques artistes célèbres : Alberto Giacometti, César, Robert Rauchenberg, Sam Francis, Cy Twombly,Tom Wesselmann, Jean Michel Basquiat, Richard Long, Yayoi Kusama (Notre photo) , Jannis Kounellis, Bruce Nauman, Karel Appel, Niki de Saint Phalle, Anthony Caro, Michelangelo Pistoletto, Cai Guo-Qiang, Antony Gormley,Hiroshi Sugimoto, etc – Voir quelques oeuvres sur ce guide en ligne, Ogijima.fr, qui m’a bien aidée et que je remercie.
    TADAO ANDO, l’architecte, est né à Osaka en 1941. Création de Tadao Ando Architect & Associates en 1969. Architecte et professeur émérite à l’Université de Tokyo et il eut de nombreux prix japonais et internationaux, dont la médaille d’or de l’UIA (Union internationale des architectes, 2005) et le prix d’architecture Pritzker (1995)
    ART ACTUEL au  JAPON , carte et voir ici les références.
  • POUR NAOSHIMA , un petit article sur 20 minutes, très bien ; un excellent article du Temps, journal suisse : https://www.letemps.ch/culture/japon-escpade-iles-lart
    Lire enfin  l’article du blog Ogijima; voir aussi vernaculaire.com,  et Vivre le Japon, avec ses liens utiles.

PHOTOS . By Kaitlin Chan:  Dessin des musées au Japon sur le lien très intéressant, de l’agence Art Agency Partners– le voir  juste ci-dessus!
– Carte Naoshima au Japon : Google My Map sur le site JRail Pass
– Citrouille jaune : Yayoi Kusama – Pumpkin-auteur : Kimon Berlin – 30 mars 2016- licence Creative Common Wikipedia
Boutique de vente d’un musée, ci-contre.

 

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Ken devant son canapé fait avec des animaux…

KEN LE TOURISTE PARFAIT était en train de lire l’Eloge de l’Ombre et, très franchement, il ne comprenait pas bien. Lui qui voyageait chaque semaine dans le monde entier – prêt à partir, demain, pour Abu Dhabi pour ses affaires-  ne comprenait pas bien qu’un pays puisse tant aimer l’ombre. Ken, évidemment, préférait la lumière, qui était aussi la passion de  Barbie qui faisait « Versailles » dans leur maison de L.A, chaque soir….

(Ken est assis sur un fauteuil de peluches de  Fernando et Umberto Campana, les plus « japonais » de nos créateurs français! Kawai! )

Le Tourisme au futur !

Aujourd’hui, je vous propose un petit focus sur les Offices de Tourisme, car ils viennent de fêter, lors de leur congrès annuel, à Reims (25-27 sept.) le centenaire de leur Fédération nationale créée en 1919! Ce congrès fut aussi dédié à l’avenir des Offices de Tourisme avec ces deux questions qui intéressent de près les acteurs du tourisme et du numérique
– Comment stimuler le partage des idées pour ensemble imaginer de nouveaux services ?
– Quelles sont les nouvelles évolutions pour nos missions et nos métiers?
Partenaires naturels et incontournables des sites culturels pour leurs visiteurs, mais aussi pour les projets à conduire pour un tourisme créatif, les Offices de Tourisme des communes sont le premier échelon de « proximité » du Tourisme. Voici leurs projets !
I- UN NOUVEAU REGROUPEMENT des acteurs institutionnels du tourisme! Lors de ce Congrès fut aussi annoncée  la fusion des fédérations territoriales du tourisme (Offices du Tourisme des villes, Comités départementaux et régionaux) en une Fédération nationale du tourisme institutionnel, qui sera opérationnelle au début de l’année prochaine.
Cette nouvelle fédération réunira ainsi les 97 ADT des départements, 1 100 offices du tourisme et 13 CRT des régions, représentant 12 000 salariés en France. « C’est important dans les négociations sur les rapprochements de branches. Nous serons le seul syndicat représentatif de notre branche », souligne Véronique Brizon, directrice de Tourisme & Territoires. Les questions de formation seront également unifiées.
« D’ores et déjà, les permanents des trois fédérations sont réunis sous le même toit dans des bureaux à Paris. », nous dit la journaliste Stéphanie Jaladis dans sa présentation […] et « C’est un outil de travail que nous mettons en place. Nous étions très complémentaires et nous serons encore meilleurs en additionnant nos compétences car notre territoire fait face à la forte concurrence d’autres pays », estime Marie-Reine Fischer, présidente de Destination Régions , en ajoutant« L’objectif est d’harmoniser les outils, de disposer de données touristiques fiables et exploitables rapidement, de faire de la prospective, d’offrir des services innovants et une expertise de qualité. »(Voir toutes les sources + liens dans notre Pour en savoir plus).

II- LES MISSIONS DES OFFICES DE TOURISME sont évidemment différentes d’une ville à l’autre, selon sa taille, son offre touristique et la diversité des touristes accueillis, mais pour résumer rapidement, voici les principales missions, qui participent à leur stratégie d’accueil des visiteurs et de développement durable local:
accueillir les visiteurs et les habitants et de et gérer l’information ; — promouvoir et valoriser les atouts des territoires et des destinations ;
coordonner les socio-professionnels et tous les acteurs locaux du tourisme
commercialiser la destination (visites guidées ; conception et vente produits touristiques ; boutique des produits locaux)et aller dans les Salons.
piloter des événements sportifs, culturels ou musicaux
organiser des congrès et séminaires professionnels ou du Tourisme d’Affaires.
gérer, parfois, certains équipements collectifs divers.
Enfin ils mettent en œuvre des plans de développement touristique territoriaux (réalisation de diagnostic, d’étude de faisabilité, réalisation et mise en œuvre de plans d’actions de développement….), en lien avec les autres échelons torsitiques de leur territoire (Intercos, Départements, Régions…) Pour les détails, voir ici la déclinaison missions en de multiples tâches.

III- LES OFFICES DE TOURISME OBLIGÉS DE SE RÉINVENTER ! Dans les faits, les Offices du Tourisme ont l’obligation de se réinventer en permanence car tout change  en permanence , des  offres de leurs partenaires (les activités sur leur territoire, les hébergeurs ou les transports…) aux comportemetns des touristes, en passant par les transformations des usages du web et celles de leur environnement.
– Pourtant,  ces dix dernières années, des changements inattendus ont fait douter les Offices de Tourisme de leur utilité : et si les touristes pouveaiant se passer d’eux? S’ils composaient leur voyage tous seuls, en experts? Car de nouveaux acteurs – plateformes digitales de réservation ou informations en ligne sur une destination « selon vos goûts » (Algorithmes) – ont simplifié le voyage et concurrencent fortement le rôle de « conseil » des Offices du tourisme. Et cela durant tout le voyage :  avant (réserver un transport, se loger, préparer son séjour), pendant (choisir ses activités, des balades, du travail; des plateformes avec des avis. de voyageurs ..) ; ou après le voyage (Pouvoir être  recontacté, fidélisé  par une destination…Ou non!).

Bref, pour  résumer : « Les offices du tourisme doivent maintenant s’interroger sur leur devenir pour affirmer leur légitimité » disait Jean-Luc Boulin, responsable de la Commission Prospective d’Offices de Tourisme de France (OTF). dans une interview en février dernier (Ma source : Echo Touristique, Pourquoi (et comment) l’office de tourisme doit se réinventer:  interview de Jean-Luc Boulin, Par Florian De Paola – fevrier , 2019)
(Notre Photo : A Evreux, l’Office de Tourisme s’est rebaptisé Comptoir des loisirs et accueille les visiteurs dans une ambiance cosy. ©Le Comptoir des Loisirs)

IV- L’OFFICE DE TOURISME DU FUTUR
Poursuivons avec quelques exemples que Jean-Luc Boulin donnait sur l’Office du Tourisme du Futur et qui commençait par cette question :
« Comment l’office de tourisme peut-il rester l’acteur liant public et privé tout en en animant l’écosystème touristique local et en répondant aux nouveaux besoins de ses visiteurs ? »Et les réponses d’Office de Tourisme du Futur sur son site Internet, sont dix scénarios différents . Les offices du tourisme doivent questionner le rapport qu’ils ont à leurs visiteurs. […] Si les services traditionnels existeront toujours (Accueil, informations qualifiées, distribution de brochures…) les lieux peuvent changer, avec, par exemple :
L’adieu à la banque d’accueil et à la file d’attente, remplacée par de nouveaux « espaces cosy, avec des sofas, des bibliothèques et une ambiance « comme à la maison » pendant que d’autres Offices s’adaptent à leurs publics en redéfinissant leurs activités.
A Evreux, l’OT a changé de nom et s’appelle maintenant le Comptoir des Loisirs car des habitants de proximité y recherchent aussi des d’activités ! Là aussi un pas est franchi pour le futur : les touristes aiment de plus en plus rencontrer des habitants, vivre leur vie, dormir chez eux (Airbnb) et comme les OT s’occupent de l’animation locale, c’est une affaire qui marche !
L’office du tourisme de Vienne-Condrieu est « un objet de visite touristique à part entière. En plus de l’information qu’on y trouve, il fait office de cave de dégustation de vin, de loueur de vélos, on peut y manger au restaurant, y boire un verre au bar ».
Source : Jean-Luc Boulin est intervenu à IntoDays de Cannes, (27 au 29 janvier dernier) dont le programme en dit long sur les nouvelles missions des Offices de tourisme, à lire ici car y sont listés tous les sujets à renforcer, revoir,faire évoluer.

V- UNE TRES BONNE ÉTUDE : A QUOI SERT UN OFFICE DE TOURISME ? tel était le titre d’une étude en 2017, dont les Offices se sont servis non pas pour se connaitre mais pour savoir ce que les touristes pensaient vraiment d’eux, et surtout ce dont ils avaient besoin . Type de questions posées : comment les touristes choisissent une destination ? (62,39 % des répondants ont dit privilégier les recherches sur internet, avant la visite). Plus de 30% consultent les sites des offices de tourisme pour préparer leur séjour.
Plus de 60% disent vouloir venir chercher de la documentation une fois arrivés sur place, saut f que les 18-25 ans et moins ne sont plus qu’un tiers, etc..etc…etc…visite Les moins de 18 ans et les 18/25 ans hors secteur touristique sont à peine plus d’un tiers à se déplacer dans les offices de tourisme. Il reste donc tout à faire pour convaincre cette potentielle cible
– Bref, si 52.24 % des répondants ne considèrent pas l’office de tourisme comme un lieu agréable, chaleureux, les OT se sont dit qu’ils devaient changer pas mal de choses dans leur accueil, ce qui est en train d’arriver : place à des lieux plus conviviaux, à un accueil plus décontract, plus humain que l’ ‘Internet, mais connecté, avec un coin café, convivial, avec des espaces conviviaux et pour se détendre.)Voir toute l’enquête, passionnante, ICI.
L’OFFICE DE TOURISME DU FUTUR aura donc, au minimum, des services plus experts (Conseils personalisés) , un lieu de possibles rencontres avec les habitants et une nouvelle mission d’échange, de rencontres, et de partage d’expériences
Voir les résultats ici en PDF ou l’Enquête en ligne (diffusion réseaux sociaux) 862 répondants Diffusion du 4 au 23 Mai 2017 (2 phases de relance) .
Lien en clair : http://officedetourismedufutur.fr

POUR EN SAVOIR PLUS :
1- Le centenaire de la Fédération des Offices du tourisme à Reims  : article  de l’ Echo touristique par Emilie Vignon Le Sep 17, 2019

2- La Future Fédération nationale du Tourisme, dans l’ Echo Touristique
3- L’article Même à 100 ans la transformation continue Par Jean-Baptiste Soubaigné -27 septembre 2019 sur etourisme.info, le quotidien du e-tourisme

4- INTO DAYS,l’une des meilleures rencontres pour l’avenir du Tourisme : Cannes International
Tourism & Innovation Days : Trois jours de plongée immersive au cœur du tourisme international avec des les professionnels du tourisme du monde entier  toutes filières confondues, pour relever ensemble les défis de la transformation d’un secteur qui ne cesse de croître et de prendre une place prépondérante dans le développement économique et social des territoires.
Le rendez-vous de ceux qui inventent le tourisme de demain. Voir le programme de 2019.

PHOTOS
– Office central du Tourisme français. Pour vos voyages, villégiatures, consultez les cartes-tourisme de l’Indicateur du Tourisme renseignements, 13 rue Drouot, Paris,: Affiche d’Henri Aurrens (1873-1934). Publication: 1912- : lithographie, couleur. 160 x 120cm
– Syndicat d’initiative du Perche. Publicité pour guide illustré du Perche , publication Union Générale des Arts Graphiques, 194 avenue du Maine (Paris)Publication date : 1890-1920 ; Droits :domaine public
– Bonjour ! Etes-vous allé à Boulogne ? C’est charmant !!! 1900 Imprimeur E. Pichot, 72, Quai Jemmapes (Paris) – Figures — 1870-1913 – lithographie, en coul. ; 160 x 120 cm – Droits : domaine public

KEN LE TOURISTE PARFAIT abordait joyeusement sa  550éme apparition sur ce petit blog  et vraiment, aujourd’hui, il se sentait (enfin!) à sa place. Pas de mots culturels chichiteux; pas de longues phrases alambiquées, juste son vocalulaire préféré, celui de l’action : sujet/verbe et complément. La vraie vie, en quelque sorte, avec ses voyages, ses palaces, ses avions et ses réus de travail où, richissime, il allait bien finir par acheter toute la planète! Son ex, Barbie Chérie, avait pris leurs billets pour la FIAC à Paris, et Ken n’osait imaginer ce qui l’ attendait….