Musée et restaurant se marient à Amsterdam!

En évoquant, la semaine dernière, l’accueil du Musée de Californie pour les réunions des habitants sur des sujets autres que « culturels », je crois que l’on peut ajouter aujourd’hui ce chapitre culinaire, que j’ai trouvé sur le site du Musée national d’Amsterdam (Pays-Bas), où Restaurant et Musées font bon ménage !
AMSTERDAM ! Juste à côté du musée national,- (Photo ci-dessus  le Rijksmuseum, Musée national). j’ai donc trouvé, sur ce site,  cet appel d’un petit crépier local :

« Entrez dans notre intérieur chaleureux et accueillant, où les murs sont peints aux mêmes couleurs que le Rijksmuseum et ornés de magnifiques reproductions de chefs-d’œuvre de Rembrandt, Frans Hals, Vermeer et Van Gogh. Venez découvrir la riche culture artistique et culinaire des Pays-Bas chez Dutch Pancake Masters ! »Visites culinaires secrètes d’Amsterdam.

– ET VOICI CE PETIT RESTAURANT!

 

 

On voit e effet que les murs exposent des tableaux de maîtres, comme le musée ! 🙂

II- DES GUIDES de VISITES CULINAIRES SECRÈTES! (Secret food tours ») Durée : TROIS HEURES !
« Votre guide vous présentera des entreprises familiales et des petits restaurants locaux. Vous découvrirez l’histoire des aliments que vous apprendrez la façon dont ils sont préparés. Rejoignez cette visite pour découvrir le « mode de vie hollandais » à travers sa cuisine. » Sur leur  site Internet , ICI 

♦ Et j’ai aussi remarqué, en analysant quelques villes, que leurs sites de Tourisme font connaître les petits restaurants locaux, ils ne parlent que très peu de « visites chez les habitants », de cuisine traditionnelle à goûter et déguster chez eux, et surtout COMMENT APPRENDRE à les réaliser.

Voilà pourquoi je voulais vous parler de cette annonce de la Ville d’Amsterdam qui est intéressante : seules des entreprises familiales et des petits restaurants locaux peuvent expliquer les recettes, les instruments nécessaires, où trouver les produits, bref, tout ce qui   construit leur histoire culinaire et révèle de leur identité, et pas seulement d’habitudes culinaires. Pour cela, un guide est nécessaire  (origine des produits, marchés, équipe culinaire, origine du plat, etc…) (Lien de la photo)

♦Je trouve l’idée très bonne car, POUR VRAIMENT rencontrer UN PAYS , il est toujours plus facile d’avoir ce type d’invitation qui rend moins timide : on peut parler aux gens sans les gêner car ils sont là pour cela! Table ouverte avec des guides qui accompagnent!

III-PARTAGER LA PRÉPARATION D’UN REPAS  doit AUSSI  » débloquer » les timides !
LES « AVIS » DES CONVIVES sont d’ailleurs assez réjouissants, sur leur site : https://www.getyourguide.com/amsterdam-l36/secret-food-tours-amsterdam-t171273/
« Wendy – Royaume-Uni – 8 février 2024 , par exemple : « C’était super. De la nourriture délicieuse et une visite merveilleuse avec des explications amusantes tout au long du parcours. J’ai beaucoup appris et bien mangé. »

IV- POUR EN SAVOIR PLUS / COMBIEN CA COÛTE ? Est-ce tansposable en France ?
Le prix est conséquent (102,74€),car il comprend la dégustation et le cours d’apprentissage pour le savoir-faire culinaire, avec une discussion , pendant trois heures.
Le seul problème, en France, serait l’Hygiène et la réglementation officielle pour devenir « restaurateur », mais peut-être est-ce possible d’avoir des invités ? Je ne sais ! Ou de faire la formation dans un musée qui a déjà un lieu de restauration ?
Enfin voici leur règlementation et conditions pour leurs repas partagés qui permettent d’apprendre à cuisiner et de rencontrer les habitants dans des conditions conviviales :
Annulation gratuite
– Annulez jusqu’à 24 heures à l’avance pour un remboursement complet
– Réservez maintenant et payez plus tard
– Gardez vos projets de voyage flexibles : réservez votre place et ne payez rien aujourd’hui.
– Durée 3 heures
– Vérifiez la disponibilité pour voir les heures de début.
– Guide touristique en direct
– Groupes privés ou petits groupes disponibles. Photo : La Jeune fille à la Perle de Vermeer, 1665 -(44,5cm x 39cm) Mauritshuis La Haye,Pas Bas)

En conclusion,
Voilà, mes amis, une expérience intéressante  peu développée en France et qui mériterait davantage de réclame !
Au petit musée californien, Nina Simon s’était rendue compte que le musées avait des espaces assez grands, dehors et dedans, pour devenir un lieu de réunion et d’échanges pour les habitants. Quand les rix des loyers, suite à l’arrivée de la Tech, ont commencé à flamber, Nina Simon, directrice du Musée, a voulu apporte sa part et a donc organisé des rendez- vous collectifs dans le musée pour que le débat sur cette augmentation des loyers, et surtout des solutions soient trouvées en commun. Le rôle social du musée n’est donc pas de rassembler des non- visiteurs, mais aussi de répondre à leur demandes. Ici l’espace pour travailler, ou échanger sur un sujet difficile en invitant des experts !le lien à nouveau 

PHOTOS

Rijksmuseum d’Amsterdam vue extérieure -réf.:Door User:Voytikof – Eigen werk, CC BY-SA 2.5, //commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=351140

Citrons : vanitesamsterdam.wordpress.com/tag/rijksmuseum/

LÉGENDE / ASPERGES Still Life with Asparagus, Adriaen Coorte, 1697 Source: en.wikipedia.org/wiki/Adriaen_Coorte
Ci- contre, une photo d’un artiste,  Stilleven, attributed to Osias Beert, 1600 – 1624 Source : www.rijksmuseum.nl/en/my/collections/16145–jeroen-vegter/stillevens-met-eten-17e-eeuw/objecten#/SK-A-2549,0
Citrons Adriaen van Utrecht, Still life, 1644, 185 × 242.5 cm, RijksmuseumSource : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Adriaen_van_Utrecht_001.jpgWillem Claesz Heda, Dutch, 1593/1594–1680,
Photo – Vermeer la jeune fillet à la perle, 1658 – Lien Wikipedia wikipedia.org/wiki/La_Jeune_Fille_%C3%A0_la_perle#/media/Fichier:1665_Girl_with_a_Pearl_Earring.jpg


KEN LE TOURISTE PARFAIT partait aux Pays-Bas! Encore une tocade de Barbie Chérie qui voulait voir si elle ressemblait à la Jeune Fille à la Perle… »Mais qu’importe! », lui disait Ken depuis une semaine! « Ben, Ken…. on a tous parié, alors maintenant il faut vérifier ». Un voyage en groupe, en plus, … Lui qui aimait la solitude….

Un Président impose ses goûts culturels ?

Un Président impose ses goûts culturels 
Dans les nombreux décrets qu’il a signés le 20 janvier dernier, Donald Trump a inauguré son mandat « culturel » avec une obligation d’imposer à tout bâtiment public en projet  de construction le style néo- classique. Le président a été très clair, en interdisant  toute architecture de style contemporain, comme la photo ci-dessus (architecte Frank Gehry)  par un décret, comme il l’avait déjà fait en 2010. Il a même ajouté : «…Si le projet d’un nouveau bâtiment public fédéral s’écartant de cette politique est proposé , il devra en être notifié à temps pour pouvoir le rejeter. », nous rapporte Beaux-arts magazine, toujours très bien informé ! On croit rêver !

I- LE NÉO-CLASSICISME, aujourd’hui ?
Car le néo-classicisme, pour résumer, c’est un style d’architecture qui ressemble à des temples ou monuments antiques, classiques (en pierre, avec des colonnes, du marbre, ou des coupoles et tous ornements et des escaliers classiques)!Ci -Contre , le Mémorial de Lincoln, l’image très connue du retour à l’antiquité.
♦Très souvent les nouveaux dirigeants veulent imposer, voire « créer leur style », que ce soir l’architecture ou la peinture, les arts décoratifs ou la mode. Mais imposer le néo-classicisme c’est interdire l’architecture contemporaine, très appréciée en France ou à l’étranger , avec des architectes –stars et intéressants (Frank Gehry, avec ci-dessus sa philharmonie de Los Angeles) Zaha Hadid ou Jean Nouvel n’auront donc pas le droit de participer aux appels d’offre des futurs chantiers d’importance prévue par Donald Trump . Heureusement, ce décret ne concerne que les bâtiments fédéraux publics.
♦La première fois de D.Trump avait déclaré cette guerre à l’architecture contemporaine (2010),  Joe Biden avait fait annuler le projet (« L’administration Biden a rendu aux communautés la liberté de choix en matière de design, essentielle dans l’élaboration de bâtiments qui servent au mieux le public », s’était alors réjoui le président de l’American Institute of Architects, Peter Exley », nous dit Beaux-Arts Magazine
INQUIÉTUDE DES PROFESSIONNELS…
» Aujourd’hui c’est, dans le monde entier, tous les professionnels de l’architecture et leurs Ecoles et jeunes architectes qui s’inquiètent. J’ai lu une dizaine de revues spécialisées et toutes avaient rédigé des  critiques un peu affolées (Europe, Canada, Etats-Unis et Australie…) en espérant que ce ne deviendra pas la coutume dans d’autres pays amis, ou des pays émergents « pour faire plaisir » aux USA.

Avignon Place de l’Horloge

II- LE NÉO- CLASSIQUE, UN CHOIX POLITIQUE ?
Oui, car c’est la plupart du temps sous des régimes autocratiques que nous le voyons apparaître : Mussolini, Staline ou Hitler – qui ne put raser Paris comme il le souhaitait- La droite appuie souvent ces projets pour, dit-elle, célébrer un passé glorieux, gouverné par la seule droite ou l’extrême droite , et justifie  ce choix par le retour à «une l’identité nationale à conserver » , avec des repères visibles (architecture) au niveau national ou local. Pour eux, les nouveaux architectes qui s’éloignent de l’architecture locale s’éloignent « en même temps » des valeurs traditionnelles et de l’histoire locale et, de plus,  ne les célèbrent pas.
♦Incarné par des bâtiments comme la Maison-Blanche et le Capitole, Donald Trump a donc des centaines de milliers afficionados !
Les Tyrans célèbres du retour à l’antique ont souvent  été anti –démocrates, en « limitant les droits citoyens, la diversité culturelle, la conscience sociale et l’expression artistique » On pense évidemment à l’architecture totalitaire stalinienne ou mussolinienne, et à la croisade d’Adolf Hitler contre l’art moderne, rebaptisé « art dégénéré », souligne l’article de Beaux-Arts Magazine, , à juste raison.

III- LE RETOUR A L’ANTIQUE ? Voilà pourquoi je voulais vous prévenir de ce changement, et, si vous le pouvez, vous prier de  vous associer à des pétitions qui défendraient l’architecture contemporaine, comme au temps le la tour Eiffel qu’il fallut défendre, car elle était tellement attaquée par la bourgeoisie et certains hommes politiques conservateurs qu’elle faillit ne jamais être construite. Le 14 février 1887 une « Protestation des artistes contre la Tour de M. Eiffel ». Parmi la quarantaine de signataires figuraient les artistes les plus en vue de l’époque, tels le compositeur Charles Gounod, les écrivains Guy de Maupassant ou Alexandre Dumas fils, les poètes François Coppée, Leconte de Lisle ou Sully Prudhomme, les peintres William Bouguereau ou Ernest Meissonier, et même Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra !

IV- LE STREET ART A POMPÉI ?
Terminons positivement, avec un peu d’humour :
Ne jamais oublier qu’en leur temps, le Parthénon et les théâtres géants des grecs étaient ultra-contemporains, lorsqu’ils furent construits, à grande échelle,  et vite copiés par les pays voisins. Pour les artistes, n’oublions pas non plus que l’artiste et sculpteur  Phidias  (environ 400 avant JC) était un vrai « Giacometti » par rapport aux sculpteurs de son époque qui n’avaient pas pour ambition un tel réalisme e sculptaient encore des personnages sans détails ni mouvements.
♦ Enfin personne ne s’offusque de visiter les murs peints de Pompéi ou d’Herculanum alors que le street-art, aujourd’hui, est très attaqué, même quand il est beaucoup plus « autorisé », depuis 5 ou 6 ans

De plus, à Pompéi, ou à Herculanum, deux villes conservées par la lave de l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ, rares étaient les murs sans une peinture vive et scènes de la vie quotidienne ! Ces peintures étaient contemporaines! « Le sol non balayé » en mosaïques, de Pompéi nous montre aussi que l’humour était présent….

N’oublions pas, il y a peu de temps, et encore aujourd’hui, les résistances au Mouvement cubiste, à l’abstraction, mais aussi à l’Impressionnisme, au Street Art ; ces résistances furent fortes et persistent encore aujourd’hui, avec cette même excuse « Je préfère la peinture traditionnelle, qui représente quelque chose que je comprends ».Pourquoi pas? Mais supporter l’art contemporain est tout de même possible.

Conclusion : le monde change, et l’art, expression de notre société, évolue aussi. Admettons cet art nouveau, qui prend tant de formes qu’il y en a pour tous les goûts, et peut-être arrêtons le « néo-classicisme », qui correspond si peu aux évolutions de la société car elle répète les époques précédentes, et, en souhaitant que les démocraties se multiplient, cessons aussi ce fait du Pouvoir du prince et de quelques –uns de décider, parfois (USA), pour et à la place des centaines de millions d’habitants.
Vous en pensez, mes amis ?

MA SOURCE pour cet article :

♥merci à BEAUX -Art Magazine :pour son article  » Aux Etats Unis Donald Trump impose par décret une architecture traditionnelle et classique ( www.beauxarts.com/grand-format/aux-etats-unis-donald-trump-impose-par-decret-une-architecture-traditionnelle-et-classique)
Aux États-Unis, Donald Trump impose par décret une architecture « traditionnelle et classique », un article de  Joséphine Bindé – Publié le 22 janvier 2025 à 16h26, mis à jour le 22 janvier 2025 à 16h34

MES PHOTOS Bandeau ♥fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Disney_Concert_Hall#/media/Fichier:LAtrip.jpg
♥Couverture de Beaux Arts Magazine N°488 Février 2025
Usage on af.wikipedia.org 13 November 2004 –

♥Bandeau du haut du billet  : Auteur de la photo : Lando47 — Travail personnel CC BY-SA 4.0Fichier:LAtrip.jp 6 novembre 2016-Frank Gehry This file is licensed under the Creative Commons Attribution 1.0 Generic license.

♥ »SOL NON BALAYÉ « Restes du banquet, ou la Salle non balayée, mosaïque. Inspirée de Sôsos de Pergame, Musée Gregoriano Profano, Vatican. 4,05 x 0,41 m. Début du 2éme siècle ap.JC
Source / photographe from Le Musée absolu, Phaidon, 10-2012
Photographer Yann Forget
— ♥Domaine public Wikimedia commons File:Aerial view of Lincoln Memorial – east side EDIT.jpegDate de création : 16 mai 2010 Auteur Carol M. Highsmith derivative work: upstateNYer
♥Avignon – Place de l’Horloge – View WSW on the Town Hall 1856 by Joseph-Auguste Joffroy & Léon Feuchère – Neoclassical architecture – Txllxt TxllxT – Own work Txllxt TxllxT – Own work- CC BY-SA 4.0 – File:Avignon – Place de l’Horloge – View WSW on the Town Hall 1856 by Joseph-Auguste Joffroy & Léon Feuchère – Neoclassical architecture.jpg – Created: 6 May 2011 – Uploaded: 21 February 2023

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Alerte!

KEN LE TOURISTE PARFAIT  avait sa chérie, dans les bras, et il lui demanda s’il était vraiment, vraiment, vraiment  parfait avec elle, si tout allait bien? Notre Barbie fit la moue en disant que s’il faisait un effort pour être néo-parfait ce serait encore mieux. Il allait y penser….Il fallait qu’il lise ce billet…

Pourquoi la question artistique et culturelle a-t-elle disparu du débat public ?

En lisant ce titre, sur une revue de Toulouse, j’ai pensé à vous, mes chers amis lecteurs. Car il est vrai que si les français ont la réputation de tout mettre en débat, de « politiser » les questions prioritaires, ce silence est inquiétant.
Le Théâtre du Grand Rond de Toulouse- menacé de fermeture- et le SYNAVI Occitanie ont donc invité des professionnels et différents publics, comme des grands amateurs de culture ou des spectateurs « occasionnels », à une réunion pour « réfléchir et débattre afin de reconstruire de la pensée, de l’envie et contribuer à la redéfinition de ce que pourrait être une politique publique en faveur des arts et de la culture. »
I- UN CONSTAT de Toulouse mais qui doit être celui de nombreuses villes ou territoires ruraux :

« Lors des dernières échéances électorales, la question des arts et des cultures a totalement disparu des enjeux politiques.
Elle ne s’y réinvite qu’à l’occasion de baisses ou de coupes franches dans les « subventions » qui sont accordées à ce secteur.
Ainsi, non seulement la question politique de la culture a disparu du débat public, mais elle a été remplacée par la seule problématique des « subventions », dont la baisse semble être la seule cause à même de réveiller ce/notre secteur.
S’ancre doucement dans l’inconscient collectif que la question artistique et culturelle est un sujet non-essentiel à traiter strictement comptablement à l’aune de la situation budgétaire nationale. Autrement dit, la baisse des subventions au secteur culturel paraît normale, voir légitime. »

II- UNE PREMIÈRE RENCONTRE aura lieu avec une intervention de Fabrice RAFFIN!
Fabrice Raffin a écrit une tribune dans Le Monde le 24 juillet 2024 où l’on retrouvait effectivement une absence de choix des préférences culturelles des différentes populations d’une ville, à presque tous les niveaux et domaines de la culture, que ce soit la musique ou les artistes invités, les expositions, les pièces ou improvisations proposés par les  théâtres , » Les politiques culturelles correspondent toujours peu aux attentes de la majorité des Français. » disait Fabrice Raffin, pour résumer

La Journée comprendra donc deux étapes :
1) 1ère partie : intervention de Fabrice RAFFIN
Cultures à vif : la culture en acte, en valeurs et en finalités
Réflexions autour des enjeux politiques et citoyens de l’expérience esthétique
À partir d’une définition de la culture fondée sur l’accès à une expérience hors du commun, il s’agira d’appréhender les sens possibles de l’action culturelle publique pour l’avenir.
Si la culture institutionnelle est fondée sur des intentions louables, il conviendra d’abord de mettre à jour ses fondements et ses effets réels sur les populations. Parvenir à décoder la multitude de finalités et de fonctions que la culture peut jouer sera la base pour engager une réflexion à même de (re)nouer les liens avec les publics et plus largement les populations.

2) 2ème partie : un débat avec la salle, où chacun pourra s’exprimer, donner ses idées,en parler  etc…

III- ET POURQUOI PAS VOUS ? 
Imaginons : si plusieurs villes mais aussi des Départements, des Régions, faisaient ce beau travail de réflexion pour trouver des solutions? Dans la langueur actuelle, ce serait intéressant de partager tout cela! M^me s’il n’y a pas assez d’évaluation dasn le monde culturel – mais les objectifs précis sont impossibles à prévoir! Et il faut laisser une part <

Pour construire votre journée voici des articles sur le sujet qui pourraient vous aider, car une fois que l’on a dit que les jeunes aimaient une « autre culture », c’est un peu court….Laquelle ? Lesquelles ?

IV- LES ARTICLES DE FABRICE RAFFIN (liens)
Voir sur Actualités  au cas où un lien ne s’ouvrirait pas!

– Des tiers-lieux pour une nouvelle politique culturelle? dans Libération – février 2022
– Trois idées (fausses) à l’origine des politiques culturelles françaises  – The Conversation Fév. 2020

– Interview Télérama : La folle histoire des friches culturelles, Déc. 2019.

– Un selfie avec la #Joconde : pas si superficiel ! The Conversation, Nov. 2019.

– Berlin, ou le destin d’une capitale de la culture alternative,  The Conversation, sept. 2019
– Tribune Le Monde –  « Les politiques culturelles correspondent toujours peu aux attentes de la majorité des Français » – juillet 2024

– Article Le Monde Diplomatique : « Les beaux esprits contre la France Moche » – juillet 2024

-« En termes budgétaires, les communes sont les acteurs majeurs des politiques culturelles » in Le Monde, 15 juin 2020

– Politiques culturelles : comment les maires reprennent la mainThe Conversation Juin 2020

CONCLUSION  UN GRAND MERCI merci aux journalistes  et à tous ceux et celles qui ont inspiré ces bons articles de Télérama, du Monde, du Monde Diplomatique, de Libération, de The Conversation  et de l’Université d’Aix-Marseille, où j’ai fait mes études d’histoire et d’histoire de l’art. MERCI d’avoir si bien travaillé!

Vos articles traitent tous de sujets à débattre, à enrichir, pour que l’on ait envie de modifier ou de conserver une politique culturelle. Ou de la supprimer, mais pour d’autres raisons que « Ça coûte cher », puisque, il faut en convenir, notre civilisation a commencé   construire des temples et des théâtres, des lieux de vie (architecture des villes, récits) depuis des milliers d’années et toujours réinventé les supports (tablettes d’argile, livre, puis audiovisuel, graffiti des cavernes préhistoriques!…) au cours des siècles. Continuons!

DERNIÈRE INFO,  annoncée par le Le Théâtre du Grand Rond : il est menacé de fermeture »Le Théâtre du Grand Rond est en danger et nous avons besoin de vous ! Nous vous expliquons cette situation et les manières dont vous pouvez nous soutenir: www.grand-rond.org/danger-fermeture »

GARDONS L’ESPOIR! Pourtant, des pays et des villes conservent et entretiennent leurs anciens théâtres….


Le Parthénon, 447-432 avt JC , sur l’Acropole d’Athènes, construit par Périclès
Date de construction 447 à 442 av. J.-C.
Artistes:  Phidias et son atelier(ictinos, Callicrates et Phidias pour les sculptures)

Même en ruine, des milliers de visiteurs! Aucun maire, d’aucune génération, n’a voulu démolir cette ruine! Vive la Grèce, les Grecs…et merci aux touristes et au tourisme de leur avoir laissé une chance! Le théâtre du grand Rond pouvait devenir différent, comme les tiers-lieux?

KEN LE TOURISTE PARFAIT hésitait : iraient-ils en vacances en Europe, cette année?  Barbie chérie arriva en courant « Mais Ken, tu sais quoi? J’ai trouvé où on va aller à Pâques!  »                                                                                                                                                          – Ah bon, et où donc? »                                                                                                                                                -En Grêce! Voir un théâtre ! Tu te souviens comme tu avais aimé les îles grecques? « Oui, dit Ken,  qui confondait un peu tout tant leurs vacances étaient « culturelles », mais Barbie était tellement géniale qu’elle trouvait toujours des monuments totalement ignorés, des coins inconnus , comme ce théâtre!

 

PHOTOS:Affiche du théatre du Grand Rond, Toulouse – je veux bien le nom des graphistes! Merci!

Le Parthénon, wikipedia : lien ://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9non