DE L’INFORMATION A LA CO-CREATION !

  

La Pie -Claude Monet 1868-1869 -Un tableau adulé par les jeunes peintres Manet et Whisler .Huile sur Toile. 89x130 cm.

Les sites culturels proposent de l’Histoire, des thèmes scientifiques ou encore des oeuvres des artistes, bref, de l’information ! Mais à partir de quoi créer une exposition, un centre culturel, un musée ? Une bonne idée ? Un groupe d’amis, de professionnels, d’associations ?L’Université, des experts ? Certes, mais comment croiser leurs réponses, donner du sens à chaque éclairage particulier ? 

– Comment renouveler la valorisation du patrimoine, éveiller les intérêts et les passions ? En associant, et pourquoi pas , tous ceux que le suejt intéresse ?
– Comment connaître à l’avance et inclure, dans les contenus, les questions que se poseront les visiteurs?
– Peut-on, et comment,  profiter de la création d’un nouveau site culturel ou d’une manifestation temporaire pour y associer, dès le départ d’un projet à vocation culturelle, les forces vives de la cité ou de la région ? Et profiter de cette notoriété pour développer un débat et le faire avancer ?
– En conclusion, peut-on se satisfaire des stratégies d’offres, fussent-elle rationnelles, si les forces de la demande sociale sont plus puissantes, variées, complexes et parfois plus mobiles ?(Comme l’écrivait hier un  Pape de la pensée culturelle, François Deschamps , dans la son Edito de la   Lettre d’information du Réseau Culture du 10/03/10 )
Nous vous proposons ici une forme de solutions à toutes ces questions. Car si notre pays n’est pas encore coutumier du travail collaboratif, quel que soit le domaine, et peine à utiliser les nouvelles opportunités qui se présentent pour ce faire,  pour le Canada, c’est fait! 

Une nouvelle opportunité
Nous prendrons, pour vous présenter cette solution,  l’un des plus beaux exemples que nous ayons trouvé,  sur le thème de la participation, bien organisée, de tous les acteurs qui le souhaiteraient, pour décider des contenus d’un futur lieu culturel. Il s’agit d’un futur musée, celui des Droits de la Personne, situé à Winnipeg, dans la Province du Manitoba au Canada ( Plus de 635 OO habitants, dont 10% parlent le français). Pourquoi est-ce encore d’un musée que part l’innovation ? Mystère…Constatons simplement qu’ils ont souvent une petite longueur d’avance. Toutefois, notre exemple portant sur les méthodes, celles-ci peuvent s’appliquer indifféremment à tout autre  équipement culturel ou toute organisation d’expositions temporaires.( Cf .VI) Enfin nous analyserons comment les technologies nouvelles bouleversent en fait la donne traditionnelle, et que, loin de ne pouvoir servir qu’à la numérisation des œuvres ou aux TIC pour la visite culturelle, elles offrent, pour la première fois depuis les années 70,  l’opportunité de mieux redéfinir les missions des établissements à vocation patrimoniale ( conservation/diffusion) grâce à un nouvel éclairage de leur rôle dans la société.
Présentation du projet du Canada

L’ouverture du tout dernier musée national du Canada , le Musée canadien des droits de la personne (MCDP) est prévue pour 2012 ; il a été créé le 10 août 2008 par le Parlement (Loi sur les musées).
Objectifs de la co-création des contenus :
– “Faire en sorte que le contenu et la programmation du Musée soient développés en consultation continue et avec l’implication des Canadiens et des Canadiennes, notamment…”[.]
– “Le MCDP est conçu  à partir de  l’interprétation d’idées sur des  sujets sensibles et complexes.  Au cours de ses premières années d’existence, le Musée consacrera beaucoup d’énergie à définir une programmation unique et innovatrice pour le Musée.”
– Une architecture solide pour les futurs programmes : tel  qu’exigé pour n’importe quel organisme fédéral, le Musée a développé une architecture d’activité de programmes (AAP), qui décrit ses principales activités, avec  ses priorités à court et à moyen terme pour chacune de ses activités. (Objectifs, stratégies et mesures du rendement).
I- COMMENT LE FUTUR EQUIPEMENT FAIT-IL, DES AUJOURD’HUI, PARTICIPER LES HABITANTS ET LES INTERNAUTES ?
En analysant  les programmes et l’offre du site Internet, on voit  comment ce projet est radicalement différent des projets traditionnels. Pour arriver à ses fins à choisir des contenus, le musée a engagé toute une stratégies de rencontres, mais aussi un dialogue interactif avec des millions de participants potentiels, les internautes.
L’ensemble du site Internet est entièrement dédié à cette collaboration avec les habitants, mais aussi avec les visiteurs du web,winipégois, canadiens et habitants de la planète. En parallèle, des réunions, des rencontres, des séances de travail, des tables rondes publiques  que l’équipe organise  au musée font l’objet de compte-rendus et  le point de l’état d’avancement,  consultables sur le site Internet, pour qui n’était pas présent à ces réunions.
  1- Participez ! Dès  la page d’accueil, une demande de participation vous sollicite,  très claire :
 Faites part de votre expérience : lignes directrices
 Tables rondes publiques
 Faites part de votre expérience en ligne
 Consulter les témoignages déjà soumis
 Comité consultatif sur le contenu
http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca .
2 – Comment voulez –vous participer a la creation des contenus ?
Des rencontres organisées dans tout le Canada pour en décider  : l’objectif de ces rencontres consiste à identifier des témoignages et des points de vue qui pourront être incorporés au Musée ainsi qu’à recevoir des commentaires sur la façon dont le Musée peut établir un dialogue continu avec les Canadiens et les Canadiennes au sujet d’importants enjeux de droits de la personne.(Avril 2009).[…]La connaissance de l’évolution des droits de la personne au Canada est essentielle afin de mieux comprendre à la fois nos succès et nos échecs, déclare M. Yude Henteleff, président du Comité consultatif sur le contenu (CCC). En retour, nous espérons que cela nous permettra de surmonter les forces de la discrimination, de l’oppression et des inégalités. Les commentaires que nous recevrons au cours des rencontres du CCC dans l’ensemble du Canada pendant les 12 prochains mois permettront au Musée de savoir comment et quoi partager afin d’atteindre ces objectifs. » 

3 – Racontez! On peut donc contribuer en racontant son histoire, sa propre discrimination, un fait historique…  et en proposant ses propres retours d’expériences sur les Droits de l’Homme : “Vos expériences nous aideront à monter les expositions permanentes et les programmes destinés au public du Musée canadien des droits de la personne. Votre histoire pourrait faire partie de nos archives d’histoires orales et permettre à tous d’apprendre de vos expériences”.
Vous pouvez partager votre histoire de deux façons :
1. En participant en personne à l’une de nos tables rondes publiques
2. En envoyant votre témoignage par Internet
Faites part de votre expérience et   contribuez à écrire l’histoire du Musée canadien des droits de la personne en partageant votre propre histoire.
Votre histoire personnelle comporte-t-elle des événements liés aux droits de la personne? Des membres de votre famille, vos ancêtres ou des personnes de votre communauté ont-ils connu la discrimination, la liberté ou une occasion favorable d’une manière telle que ces expériences valent la peine d’être rapportées?
http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca/faites-part-de-votre-exp-rience/Lisez-des-temoignages-deja-recus
4 –  Un musée national inséré dans son environnement social, qui répond  présent aux grands et aux petits rendez-vous locaux ! Par exemple l’équipe de la préfiguration était présente aux JO de Vancouver, et au pavillon Centre Place Manitoba, et  a mené une enquête en invitant les visiteurs à compléter la phrase  ” Tout le monde a le droit de…”
« Les Canadiens et les Canadiennes, par la sensibilisation et la protestation pacifique, ont fait progresser la cause des droits de la personne ici et ailleurs dans le monde. Le Musée canadien des droits de la personne célèbrera cet exploit tout en explorant les enjeux qui continuent d’exister, de capturer les témoignages saisissants de défis et de triomphes et d’inspirer le changement pour l’avenir, ici et partout dans le monde”.
5 – Suivez le chantier du musée ! Suivre la construction du musée pas à pas , grâce à une webcam installée au dessus du chantier : “Cliquer pour accéder à nos vidéos hebdomadaires et à notre caméra Web en direct
6 – Commentez la Déclaration des Droits de l’Homme: mise en ligne , la Déclaration  peut  être annotée par des lecteurs, qui prennent connaissance des notes  d’historiens qui ont commenté le contexte de chacun de ses articles , pourquoi tel ou tel article a été rédigé et retenu, par qui, etc…
http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca/expositions/dudp/
7 –Utilisez la Galerie de Ressources, qui est donc alimentée par les internautes-citoyens de la ville,  ou touristes du web :
« Vous cherchez une image, un clip vidéo ou audio de l’une   de nos expositions? Vous pouvez trouver tout cela dans notre section « Médias ». » On imagine que les expositions virtuelles sont aussi le média privilégié, dans l’attente de l’ouverture du musée et pour préparer les futurs visiteurs au thème..
   . 
8–Des créations : interprétation par des graphistes contemporains à partir de la déclaration des Droits de l’Homme, très convaincante.  Cette animation a été conçue pour célébrer le 60e anniversaire  de la Déclaration. (Animation créée par Seth Brau et produite par Amy Poncher). :http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca/une-d-claration-anim-e
 
9 – Le Comité consultatif sur le contenu a été constitué dans le but d’orienter le Musée dans sa collecte de témoignages relatifs aux droits de la personne.Transparence : les documents de travail, le   budget et l’état des financements du projet de musée  , la Programmation et les données financières, sont en ligne. http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca/propos-du-mus-e/programmes-et-activit-s
10 – Des fêtes ! Le musée en organise pour célébrer collectivement les moments-clefs du programme. Par exemple, tout le monde a été invité  à la fête de l’Inauguration: « Des milliers de personnes ont célébré le début des travaux de construction du Musée canadien des droits de la personne en laissant leur empreinte de main ou de pied lors de l’événement « Un pas d’accompli » , qui a eu lieu à la Fourche à Winnipeg du 18 au 21 juin 2009. Des gens de tous les âges et de toutes les provenances (incluant des gens de l’Angleterre, du Nunavut, de la Suède et même des membres du groupe rock canadien Marianas Trench) y ont participé en personne ou en ligne. Leurs empreintes de main et de pied feront maintenant partie de l’histoire du Musée, car elles seront enterrées dans une capsule mémorial sous la promenade du Musée. 
 
II – POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE MUSEE  :
DATES REPÈRES
• La construction commence : printemps 2009
• Durée prévue de construction : 3 ans
• Fin des travaux : printemps 2012
DONNÉES SUR LE BÂTIMENT
• Superficie totale du site : 24 166 m2 (260 123 pi2)
• Superficie totale du bâtiment : 24 154 m2 (260 000 pi2)
• Nombre d’étages : 12
EMPLOI
Le musée propose  des recrutements en ligne. Pour le projet, les besoins en matière d’emploi en années-personnes (c.-à-d. l’équivalent d’une personne employée pour une période d’un an) sont les suivants :
• Emplois directs pour le projet : 2 040 (250 personnes de métier)
• Autres emplois directs : 450
• Emplois indirects et induits : 1 050
• Emplois totaux : 3 540
L’organigramme  compte pour l’instant trois départements, et l’énoncé de leurs titres est éloquent pour la suite des opérations. On pourrait  ainsi, vu de France,  s’étonner qu’une structure de musée national ait un PDG et que la présentation des différents Services   commence par  celle de son Chef d’exploitation, par exemple.
Stuart Murray, Président et Directeur général (DG), en novembre 2009.
Chef d’exploitation, Patrick O’Reill ; Chef des opérations financières, Susanne Robertson, C.A.- Chef du savoir, Dr Victoria Dickenson, FAMC
( Le Dr Victoria Dickenson arrive au Musée canadien des droits de la personne en provenance du Musée McCord d’histoire canadienne de Montréal, où elle était directrice générale jusqu’en août 2009. Elle détient une maîtrise en muséologie de l’Université de Toronto et a obtenu son doctorat en histoire canadienne de l’Université Carleton en 1995.) Organigramme complet sur : http://www.museedesdroitsdelapersonne.ca/propos-du-mus-e/le
III- La co-création des contenus est un projet démocratique, car le musée  est réellement, ici, l’affaire de tous,  et ses dirigeants sont au service des participants pour organiser le débat, faire des synthèses, les confronter aux premières hypothèses et cadrages de leur programmation et pour les restituer. Il y a donc co-création des contenus entre les organisateurs et les participants. Chacun peut, si cela l’intéresse, participer à la définition, aux  objectifs et aux  contenus du futur musée. Un musée plus démocratique, où les contre-pouvoirs, si l’on peut dire, sont ceux des internautes participants. Une nécessaire transversalité des tâches, une coordination qui ne bride pas ces transversalités mais les encourage.
IV  – LES INCIDENCES DE CE NOUVEAU SCHEMA  SUR LA GOUVERNANCE DES SITES CULTURELS: 
Fin de l’Organigramme en pyramide, et de l’autorité verticale qui l’accompagne, de haut en bas, pour la prise de décision, qui ne peut exister que via une transversalité des compétences, de partenariats à différents niveaux, de  délégations fortes de décisions, à commencer par celles des formats, au sens large,  proposés par les équipes pour associer des collaborateurs et créer de nouveaux partenariats.
Plutôt que la méfiance, comme principe de gouvernance, la confiance, sous la forme d’un “A priori, quelqu’un peut aussi faire un contenu, voyons un peu…”. Inventer, poser des questions, jouer, simuler, évaluer est accrue. 
La transparence : les budgets du musée sont en ligne, les CV des dirigeants aussi; les inaugurations ne se font plus sur la sélection d’invités mais regroupent tous les amateurs d’un thème, d’une action, d’une manifestation….
Les métiers actuels sont amplement refdéfinis : les décideurs ( directeurs, conservateurs, chercheurs..) ne sont donc plus les seuls  à décider de l’offre, à choisir les thèmes de l’exposition permanente, ou ses contenus, et à  les mettre en œuvre avec des partenaires habituels ( Chercheurs, autres sites culturels…) .
Les conservateurs ont enfin le temps d’accomplir  leur travail règlementaire ( recherche/conservation préventive/inventaire/récolement/sécurité des œuvres et du public/réserves/numérisation des fonds,  etc…) Les médiateurs : aujourd’hui souvent victimes de contenus de visites très experts, ils doivent souvent “traduire ” et les contenus à  qui le demande. Leur rôle, dans le nouveau shéma, consiste davantage à coordonner, en ligne ou en présentiel, différentes plates-formes autour de  l’interface Musée/suggestions des visiteurs,  et à décider et créer  des outils complémentaires pour développer le dialogue.          

V – QUELS SERAIENT, EN FRANCE, LES SITES CULTURELS CONCERNES PAR UNE TELLE DEMARCHE ?
A notre avis, et en reprenant la classification habituelle, seraient concernés :
Tous les musées  et le patrimoine de l’histoire locale ou  nationale, ou proches de cette thématique ( Ethnologie, lieux de mémoire, archéologie, arts et traditions populaires…)
Les musées scientifiques, car la Recherche fait déjà usage des méthodes d’intelligence collective et des usages des TIC pour collaborer. La nouvelle entité  Villette/ Palais de la Découverte viennent de lancer , en France, la première opération de co-création des contenus, avec Universciences :   http://www.planete-plus-intelligente.lemonde.fr/ 

Les sites culturels « pluridisciplinaires », les plus nombreux, associant plusieurs thématiques, mettant en œuvre des compétences variées et nombreuses ;
Les expositions temporaires visant à expliquer, actualiser et valoriser  un monument historique, un château, un évènement
Les grands sites, les parcs naturels, qui eux aussi abordent des questions  croisées entre Histoire/Paysage/Durable/Sciences et préservation de la nature…
Tous les musées d’idées, comme celui que nous donnons en exemple, ou les musées de Civilisation, les musées abordant les thèmes de cultures étrangères
Seuls les musées d’art, comme lors de la grande aventure des Centres d’Interprétation des années 70 (peu ou mal et surtout trop tard copiés en France), semblent résister au schéma de co-création des contenus. Peut-être parce que l’offre, précisément, y est intangible et  davantage présentée à la seule contemplation ?
  

NEWS ! Arrivée hier de CurioCités !  Un nouveau concept, tout à fait étonnant et en plus parfaitement réalisé, pour visiter une ville ! Là encore la grande innovation n’est pas celle d’une visite avec de nouvelles technologies, il n’y en a pas, ce sont des guides qui vous font visiter. La qualité de cette nouvelle offre vient de la   simplicité du web : on choisit sa visite, on peut enfin  l’adapter, et hop ! On réserve ! D’autres excellentes d’idées pour CurioCités,  comme celle de mieux cibler une clientèle, car personne, à ma connaissance, ne veut une visite standard…Sauf des Premiers-visiteurs-pressés-par-le-temps ? Mais là aussi il y a de quoi faire en magasin ! Nous développerons l’analyse de cette nouvelle offre plus en détail dans un prochain billet. En attendant, allez vite visiter cette nouvelle expérience,  formidable, et faites-là connaître, car son équipe est aussi magnifique, et face aux grands groupes commerciaux, seul le buzz  peut  convaincre de l’excellence de CurioCités :  http: //www.curiocites.com
VI – KEN ET LE MUSEE DES DROITS DE LA PERSONNE
L'Esprit d'Escalier( Légende ci-dessous)  Ken se sent tout chose… Au Canada,  on ne dit pas Droits de l’Homme, mais Droits de la Personne ! Ca lui est égal, car il est américain ?  Oui, mais il aime bien cette expression qui fait hurler Barbie, son ex, les  « Droits de l’Homme ». Pourvu que ça dure, en France, ça aussi, pense-t-il en  accompagnant le  Petit au seul endroit qui vaille pour son éducation, la très sélecte école-pensionnat des Roches, à Verneuil-sur-Avre, dans l’Eure. Voilà pourquoi il est là,pour voir Le Petit et régler les frais de sa scolarité ( 20 000 euros/an).  Il l’emmènera ensuite au Yellowstone Club, qui a bien failli disparaître avec la crise. Ils disposeront comme tous les ans du petit jet qui les conduira au Montana pour skier trois jours. Et cette année il tentera d’en profiter davantage, du Club, car l’adhésion est un peu  chère,  5 millions $ annuels..Mais, que voulez-vous Le Petit c’est Le petit, et il a tous les Droits !
Légende  de la Photo:  L’ESPRIT D’ESCALIER !Le Louvre suite du programme des commandes d’œuvres d’artistes contemporains du Louvre après Anselm Kiefer,  dans l’escalier nord de l’aile Sully, voici les nouveaux  vitraux de François Morellet depuis le 28 janvier dernier dans l’escalier Lefuel. Le 25 mars sera inauguré le plafond de la salle des bronzes grecs  peint par l’américain Cy Twombly

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