Le Tourisme Créatif, quoi de neuf?

12744001_1278023222214601_6053287345770795910_nUn Tourisme plus créatif, oui! Mais pour quoi faire?
Certes la France est toujours la première destination touristique du monde, et le tourisme culturel y contribue fortement avec l’arrivée des  touristes étrangers (Rappelons que l »image  « Culture et art de vivre« de la France vaut pour 80% de la motivation des touristes étrangers à visiter notre pays!). . Cependant, de nouvelles « destinations  » touristiques voient le jour chaque mois, et en particulier celles de pays émergents. Si le tourisme croît chaque année de +4 ou 5%, ces nouveaux visiteurs peuvent prendre le relais des clientèles européennes, vieillissantes. Rien En Chine, par exemple,  une nouvelle classe moyenne d’environ 250 millions d’habitants souhaite voyager et visiter le monde depuis quelques années. Mais n’oublions pas que si ces pays apportent de nouveaux visiteurs à la Vieille Europe, ils créent aussi leur propre tourisme intérieur et, forcément, celui-ci est souvent plus actuel, plus spectaculaire, plus adapté au visiteurs d’aujourd’hui que notre tourisme traditionnel. Et si les chinois restaient chez eux et attiraient nos touristes, à l’avenir?Cf. Dubai 🙂
d89d83_8533b9d358f3404ea9b66e7db4b0dd17Ce qui est certain, c’est qu’avec l’arrivée des jeunes Millenium hyperconnectés, l’ensemble de ces nouveaux touristes nous obligent aussi à réviser nos classiques! Pour résumer : avec l’arrivée  de nouveaux concurrents et celle de jeunes  touristes aux comportements différents, la tâche n’est pas si simple pour « garder son rang ».
Voilà pourquoi des alternatives au  tourisme culturel  traditionnel sont toujours les bienvenues, apportant leur différence au sein de l’offre européenne qui a tendance à se banaliser. Le marketing a toujours besoin de nouveaux produits, pour mieux répondre aux jeunes classes,en particulier, car elles ont soif d’approches différentes qui les réjouiront ou les mettront au défi d’inventer de nouvelles propositions. (Photo : JR au Panthéon, tous  les participants! Et une photo détournée de ClicMuse, l’entreprise culturelle qui connait bien les jeunes!). 

Voici notre cueillette, cette semaine, avec différentes stratégies pour ce Tourisme Créatif : la Seine-Saint-Denis-Tourisme et son offre culturelle revivifiée par l’Euro 2016; Lyon où une blogueuse nous emmène visiter ses endroits préférés; l’Abbaye de Fontevraud, qui poursuit sa coopération avec des artistes pour la partager avec ses visiteurs; et enfin la petite cité de Lombez, en pleine ruralité, qui  fait aussi ce pari de la créativité, pour ses habitants et, pourquoi pas, pour des touristes de passage cet été? Et avec du Street-Art, s’il vous plait!
Un point commun entre ces quatre expériences? Elles proposent une alternative aux visites culturelles classiques, (des « choses à voir, comprendre et admirer), en proposant des  « choses à faire et à partager » . Toutes, aussi, favorisent des rencontres entre habitants, pros du tourisme, artistes, pour la production; puis entre les habitants et les touristes, pendant le séjour.

le-paris-noir-baladez-vous-de-pigalle-a-chateau-rougeI- LE « 9.3 » POURSUIT SES VISITES-RENCONTRES!
1- la Seine-Saint Denis élargit sans cesse ses propositions touristiques et culturelles.Bien sûr la cathédrale de Saint Denis  est toujours au programme, pour le tourisme traditionnel et les visiteurs fans de patrimoine, mais convenons qu’ils peuvent  trouver cette visite sans faire appel aux pros du Tourisme,par exemple sur le web en préparant leur voyage. L‘organisme touristique du Département s‘est donc focalisé sur la question « Que pouvons-nous apporter aux visiteurs touristiques que le web ne peut apporter? » Et cette semaine le CDT nous propose de Voyager en Inde, de Piloter un train miniature, de Fabriquer de la bière ou d’Archiver un traité du 15e siècle en pariant sur la diversité de nos origines et de nos goûts. L’important est de rencontrer les artisans qui fabrique la bière « à la main » dans la micro-brasserie La Baleine, ou de faire une balade (gratuite) avec un habitant de souche ou de coeur, comme un  Greeter! Ou encore de découvrir Le Paris Noir, de Pigalle à Château Rouge!(Notre photo).

la-baleine-une-micro-brasserie-artisanale-aux-bieres-faconnees-a-la-main2 – « DEVENEZ AMBASSADEURS ET LOGEZ LES TOURISTES DE L’ EURO 2016! « Le championnat de football est déjà source de communication : « Que vous soyez fan de foot ou pas, les pays d’Europe se donnent rendez-vous en France. Vous voulez rencontrer, héberger des touristes qui viennent lors de l’Euro 2016 ? Les associations « Parisien d’un jour » et « Accueil Banlieue » présentent des formules pour faire découvrir votre ville ou votre quartier : hébergez des touristes venus à l’occasion de l’Euro 2016 de football ou bien devenez « greeter« , un ambassadeur de votre ville en proposant des balades dans votre quartier. »Comme en Californie, plutôt que de combattre à tout prix l’économie collaborative type Aibnb, la Seine-Saint-Denis préfère organiser des contre-feux, de façon positive et cohérente.
3- Mais comment font-ils? Plus de 500 visites possibles, tout de même! Et chaque mois de nouveaux partenariats, comme celui avec « Paris Face Cachée », depuis janvier dernier, dont la nouvelle maxime est :  » Osez l’interdit et Risquez l’inconnu! ». Tout un programme!

Petite et bonne nouvelle! Le Département de la Seine-Saint-Denis et Tourisme 93 ont créé un nouveau lien,http://uk.tourisme93.com, pour leurs activités, en anglais!
Marie Lopez EnjoyII- QUE VISITER A LYON? Mes souvenirs d’enfance, nous dit la vidéo de Marie Gomez, vingt ans, qui vous prend par la main et par les sentiments pour vous recommander, avec émotion, ses 5 balades préférées! Marie nous confie les raisons de son choix et à quel moment de la journée la visite est la plus belle. Ce n’est pas une « pro du tourisme’, mais la blogueuse célèbre d’ « Enjoy Phoenix :Lifestyle, Beauté,Mode, etc..; », alors on y croit, en ayant l’impression d’une confidence plutôt que d’une « vente » de jolis coins de la ville.Durée de la Vidéo : 7mn 37s.

 

Fontevraud Vincent MaugerIII- FONTEVRAUD, dont nous suivons aussi, dans ce petit blog les innovations permanentes ( l’Abbaye mais aussi l’ Hôtel, le Restaurant, la Résidence d’artistes, leur Label Ecologie , etc…), vous invite cette semaine à voir les « Les choses en grand » dès le 27 février pour « Découper, déchirer, assembler, coller, créer…. « .Avec des visites de chantier et des ateliers en famille où vous rencontrerez  les oeuvres d’ un nouvel artiste Vincent Mauger, invité en résidence à la Maison Ackerman. « Tour à tour architecte, menuisier, maçon, Vincent Mauger sculpte des volumes qui modifient profondément notre compréhension du lieu qu’il investit. S’agit-il de fragments d’une maquette immense ? De structures microscopiques grossies 1 000 fois ? De modélisations informatiques transposées dans le réel ? Poétiques et insaisissables, ses œuvres laissent libre cours à l’imagination de chacun« , dit la présentation de ces nouvelles activités en compagnie de l’artiste.Les retombées économiques de l’Abbaye ont fait l’objet d’une diffusion récemment : « L’Abbaye Royale de Fontevraud a créé 147 emplois directs (75% de recrutements locaux). En un an, l’activité de Fontevraud a créé 705 nuitées à l’extérieur. Pour 5 nuits passées à Fontevraud, 1 nuitée est générée sur le territoire. Pour 100 € de chiffre d’affaires, 62 € sont créés sur le territoire. (Source: Saumur-Kiosque

©isasouri-_MG_0338IV – DU STREET ART… A LA CAMPAGNE!
Le Pays des Portes de Gascogne (70 000 habitants), dans le Gers, avec la petite ville de Lombez (2000 habitants- Notre photo ci-dessous) à 40 minutes de Toulouse, voulaient faire un nouveau projet « à la croisée de l’action culturelle et du tourisme culturel ». Ainsi est né un un parcours street-art à l’échelle du territoire, avec 6 collectivités, dont Lombez comme point de départ. Profiter de la « recomposition sociale », des compétences locales et s’adresser aux plus jeunes les a inspirés! L’appel à projet est paru ces jours-ci sur les réseaux sociaux ( le voir ici) et il est très bien fait! Les artistes seront payés, on les aidera à se loger, les lieux sont trouvés. (Mur de la piscine, maison..).
– Le budget total de l’opération est de 13 500 euros, et est réparti comme suit : 9 200 euros : dédié à l’artistique pour le parcours graphique comprenant des lieux choisis, les frais de déplacements et de repas; 800 euros sont dédiés au volet sonore du parcours, création des capsules sonores et éventuellement habillages sonores ;1 000 euros pour la médiation; 1 500 euros pour la communication et 1 000 euros frais d’impression et divers, géré par la commune de Lombez. La réalisation est prévue à partir de mai 2016.

Lombez600– C’est vrai que le Le Pays Portes de Gascogne a pris l’habitude d’inventer en permanence, et pas seulement dans ses projets culturels. Nous avons aimé, dans l’ensemble des projets, le décloisonnement de la Culture, l’attention portée aux artistes et aux plus jeunes habitants avec le développement de leurs usages  numérique. Ainsi sont nés les Paysages sonores du Pays Portes de Gascogne, réalisés par Amélie Agut, à partir d’images de la photothèque du Pays (photographies d’Isabelle Souriment et de Matthew Weinreb). Et nous avons remarqué la place importante d’une  « Réflexion participative sur l’espace public dans le cadre des rencontres Tou’s Mélange à Saint-Clar », ‘ appel à projet s’adressant aux artistes, designer, architectes, urbanistes, plasticiens… « Art et environnement » en 2015, « commande artistique dans le contexte de l’aménagement d’une zone écologique sur la commune de spipFleurance ». Le Chemin du Yané au Kazé (16 km) Land Art, – photo ci-dessus – permet de partir, à pied ou à VTT, à la découverte de ces œuvres, de se laisser surprendre au détour d’un sentier. Le Festival YAPLUKA complète ce sympathique programme d’aventures culturelles depuis 5 ans . Enfin , pour l’agriculture et l’agro alimentaire,  les producteurs locaux sont aussi en ligne, cartographiés!  Et la mise en ligne des « circuits alimentaires de proximité ». Et merci à Laurent Kilani pour cette information! La Cellule, sa Fabrique, avait d’ailleurs ravi les visiteurs de son « Jardin des Délices » en 2008 à Lombez, avec ses invités-surprises dans le Parc de Pétrarque : quatre sculpteurs, deux plasticiennes, trois compagnies, un paysagiste et une pianiste à cocktails, attirant près de 600 visiteurs en deux jours!(Notre photo).

 

– V- ET POUR LES VISITEURS QUI NE VIENDRONT JAMAIS VOUS VOIR? Soyez présents et créatifs, aussi! Pensez à eux, qui sont les plus nombreux – plusieurs milliards d’internautes – et ont envie de jouer en ligne, de voir des photos exceptionnelles de monuments ou d’oeuvres d’art ou tout simplement d’apprendre! Après le RijksMuseumStudio, voici des cours en ligne, cette semaine :

1- Cours de photographie du Museum of Modern Art de New-York, qui durent 6 semaines :
. Au programme  de Coursera, le partenaire du MOMA :  voir à travers les photos ; un sujet, plusieurs perspectives; la photographie documentaire; portraits ; construire des histoires; la Photo et la culture contemporaine.:

2- Cours gratuit en ligne pour savoir faire des dessins animés (Pixar & Khan Academy)
3- Cours gratuit en ligne pour faire des bandes dessinées (California College of the Arts ; durée : 2 minutes et trois secondes)

CONCLUSION : le Tourisme Créatif a un bel avenir car il se nourrit des compétences locales, d’invités qui aiment les rencontres avec les habitants et il provoque la surprise, l’intérêt, le goût de faire, d’expérimenter. Il a  aussi l’avantage de pouvoir se glisser ou de compléter  différentes stratégies touristiques (Urbanisme; développement local; tourisme d’affaires; tourisme rural, urbain; visite en famille…). L’important est sans doute de ne pas le limiter, comme souvent, aux seuls apprentissages de l’artisanat, de l’art ou de la cuisine. C’est très bien que le label  » Creative Tourism Network » ait pris ce créneau, mais il y a encore de la place pour d’autres expériences, comme nous venons de le voir sur des territoires très différents, qui fédèrent des professionnels du tourisme, les habitants et les acteurs des sites culturels.

POUR EN SAVOIR PLUS ET CONTACTS
-1- Seine-Saint-Denis Tourisme- 140 avenue Jean Lolive – 93695 Pantin CEDEX
– 2- Appel d’Offrede la Mairie de Lombez : maire@mairiedelombez.fr et du Pays des Portes de Gascogne : culture.portesdegascogne@wanadoo.fr ; Maison des Ecritures : maya@maison-ecritures.fr
La proposition doit être composée d’une note d’intention sur la proposition de projet :
contenu et parti pris artistique,
– préciser un ordre de grandeur du temps de présence envisagé,
– proposition en terme de médiation, et serait bienvenue pour la communication
– références sur des projets antérieurs réalisés, éventuellement revue de presse
– proposition financière.
A renvoyer par mail pour le jeudi 25 février à midi.

P1050991KEN LE TOURISTE PARFAIT hésitait …Le Louvre ou la Seine-Saint-Denis? Il appela son coach en ligne, Virtuoso, qui sécha grave sur cette question, peu habitué aux grands écarts de sens. Barbie Chérie déciderait, se dit Ken  dans son avion, ravi d’avoir (presque) terminé son périple de trois missions,  6 hôtels et une douzaine de réunions d’affaires et autant de  moyens de transports . « Mais à Saint-Denis, bien sûûûr!  » répondit Barbie sans hésitation,  « C’est à la sortie de l’avion!« . Sans liaison directe Roissy CDG/Paris, voilà qui était un argument de poids, en effet….  

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UNE PETITE DERNIERE POUR LA ROUTE? Voici Airbnb qui, à Chicago, a créé la Chambre de Van Gogh en grandeur nature! Le  so chic Art Institute of Chicago, qui a une expositon Van Gogh jusqu’au 20 mai prochain, n’en dit mot….Mais je trouve qu’à 10 euros la nuit, ce doit être amusant de dormir dans la plus célèbre des chambres!

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Tourisme, Culture, de nouvelles stratégies?

Paris We Love YouChaque début d’année nous avons l’habitude, en France, de voir fleurir des bonnes idées ou de bonnes résolutions pour refaire le monde. Des Rapports ou des ouvrages tracent un « état des lieux »,toujours intéressant pour bien comprendre le « back office » quand on travaille entre partenaires, car ils soulignent les freins et proposent des solutions pour améliorer cet état des lieux. Cette semaine, nous avons choisi le tout récent Livre Blanc du Tourisme (27 janvier dernier) et, pour la Culture, un petit livre plein d’énergie, magistral, étonnant, celui de Jean-Michel Tobelem, « La Culture pour tous », ouvrage auquel nous avons eu la joie, d’ailleurs, de participer. Avec un appel révolutionnaire, celui fait aux Directeurs généraux des Services, dans la So Hype « Gazette des Communes », la semaine dernière, par Jean-Michel Tobelem qui, hélas, ne sera pas ministre de la Culture aujourd’hui, à ce que nous entendons…Pour la prochaine fois?🙂
logoA- LE LIVRE BLANC DU TOURISME EN FRANCE
Ce Livre Blanc, rédigé par des professionnels du secteur, Alliance 46.2  fait le point sur les chiffres-clés qui devraient nous alerter et propose les réformes à engager pour que le Tourisme français, qui ne va pas bien, retrouve des couleurs. Notre Tourisme souffre par rapport à ses concurrents directs (Espagne ou Allemagne) d’une part, mais mais aussi face à la création de nouvelles régions touristiques le monde entier.
I- Résumé et plan de l’ouvrage : l’ absence de stratégie nationale et d’une promotion efficace au niveau national arrivent, à juste titre, selon nous, en toute priorité du Livre Blanc. Puis diffférents chapitres traitent des « serpents de mer », si j’ose dire, que sont la complexité des règles d’urbanisme;les freins à l’accueil des Congrès et grands événements ou encore l’encadrement des pratiques collaboratives qui concurrencent l’Hébergement ou les transports traditionnels (Hôtellerie et Taxis). Un chapitre est aussi consacré à l’amélioration de l’Accueil et, après les événements de Novembre, à celui de la Sécurité. http://parisweloveyou.fr/
Pour l’Emploi,on retrouve les dispositions récentes des zones de tourisme international et de l’ouverture du dimanche et leur impact sur les employés, ainsi qu’une solution pour le recrutement des saisonniers grâce à une plate-forme digitale où s’inscrirait leur parcours.
II- Quelques chiffres-clés et tendances de fond à connaître et qui pourraient vous être utiles :
Croissance du Tourisme mondial : le volume du tourisme international a été multiplié par 45 en 65 ans, et qu’il a plus que doublé ces 20 dernières années.En 1950, seulement 25 millions de touristes
avaient déjà franchi une frontière. Ils étaient 507 millions en 1994 et… 1,135 milliard en 2014!
Contribution du tourisme à l’économie mondiale : 9 %, soit un emploi sur onze, 5 % de
l’investissement mondial et 6 % du commerce international et 30 % des exportations de services.En France, l’emploi est relativement « émietté », avec 200 000 entreprises en France, dont 92 %
comptent moins de 10 salariés.
Les grandes tendances de fond qui se pousuivent :
– 1- Croissance et diversification des destinations touristiques dans le monde : en 1950, les dix premières destinations mondiales captaient 88 % des touristes internationaux ; elles n’en attiraient plus que 60 % en 1980, et ce chiffre est de 44 % de nos jours.
– 2- Nouvelles clientèles, nouveaux visiteurs : Les Européens de l’Ouest ont longtemps été, avec
les Américains et les Japonais, les grands voyageurs du monde. Sous la triple poussée de la croissance d’économies émergentes, de la baisse du prix relatif des transports aériens et de l’ouverture au tourisme de la Chine et des pays de l’ex-URSS, des clientèles nouvelles se sont formées.Ainsi, en 1990, la Chine constituait le 7e marché émetteur mondial et, avec 10,3 milliards de dollars, représentait moins de 4 % de la dépense mondiale des touristes. Une vingtaine d’années plus tard, les touristes chinois sont devenus les premiers touristes internationaux et, avec 165 milliards de dollars dépensés en 2014, comptent pour 13 % de la dépense mondiale.
– 3- La troisième grande tendance à l’oeuvre s’inscrit dans la diversification des activités pratiquées par les touristes :
• tourisme culturel ;
• tourisme d’activités physiques et sportives ;
• tourisme de découverte et de nature ;
• tourisme de shopping ;
• tourisme religieux ;
• tourisme de plage et de croisières ;
• tourisme de bien-être et de santé ;
• tourisme de jeux et de divertissement ;
• enfin, tourisme d’affaires.
Ces larges catégories abritent aujourd’hui plus de 300 types d’activités offertes aux touristes, avec en toile de fond un accélération des investissements, dont le niveau a été évalué à 760 milliards de dollars en 2012.
4- Autre grande évolution: la numérisation massive du tourisme, devenu le premier pourvoyeur de ventes en ligne.
III- Et voici le Rapport! , en conclusion, avec le portrait d’ d’Alliance 46,  composé des entreprises suivantes : Accor • Aéroports de Paris • APST • BNP Paribas • Caisse des Dépôts et Consignations • Cityvision • Club Méditerranée • Compagnie des Alpes • Elior • Euro Disney Galeries Lafayette • GL Events • Groupe Flo • Kering • Lagardère Services • Groupe Lucien Barrière • Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs • SNCF • Viparis • Homair Vacances • Yelloh ! Village. Stratégie à paraître sur les quatre thèmes Accueil ; Emploi / formation ; Promotion et Investissement

Jean-Michel-TobelemB- LA CULTURE POUR TOUS, le petit essai magistral de Jean-Michel Tobelem, fait lui aussi un état des lieux revigorant : oui, la Culture institutionnelle est bien élististe et la démocratisation des pratiques culturelles n’a pas eu lieu. Alors, faut-il poursuivre les politiques actuelles? De la même façon? L’Etat, par exemple, dépense preque 100 millions pour la « démocratisation culturelle »,   est-ce bien raisonnable au vu des résultats? Ne faut-il pas, après l’évaluation qu’en font Jean-Michel et la vingtaine d’invités associés à sa réflexion, revoir et corriger nos directives, nos façons de penser, de faire? Quelles pistes proposer, après avoir tourné la page?
I- Le Constat :
1) -Médiateurs, guides conférenciers, personnels de l’accueil : l’auteru souligne le dévouement et l’enthousiasme des personnels « chargés des publics dans les institutions culturelles, tous des « acteurs motivés, dévoués et enthousiastes, qui déploient des efforts importants pour
partir à la conquête de nouveaux publics », mais ilconstate que leur place et leur rôles sont secondaires dans la gouvernance et la hiérarchie des institutions « où ces acteurs, les plus proches des publics, pourtant, ne disposent que d’un pouvoir réduit dans la prise de décision, d’une reconnaissance limitée de leur action de la part des responsables d’institutions et des tutelles. Alors qu’ils auraient de très bonnes idées, vu leur proximité avec les visiteurs, ils ne prennent pas part au choix des offres culturelles.L’absence de capitalisation des bonnes pratiques ajoute un peu plus d’impuissance à leur capacité de valoriser et faire évoluer leur métier.
2)- Inégalités de l’accès à la culture en France : une élite socioculturelle vénère de grands artistes au motif légitime qu’ils expriment le meilleur de la production humaine, tout en s’accommodant du constat qu’une partie notable de la population n’y a pas accès.[…] l’ensemble des citoyens contribuent par leurs impôts au financement des institutions culturelles dont cette élite profite au premier chef (mais pas
elle seule, bien évidemment).
– « La priorité des musées consiste essentiellement à équilibrer leur budget. La recherche de revenus autonomes les pousse à se concentrer plutôt sur les publics acquis qui sont prêts à payer pour fréquenter les musées, délaissant ainsi certaines catégories sociales. » Yves Bergeron, professeur de muséologie et patrimoine, université du Québec
3) Quelques chiffres :
Equipements culturels (musées, théâtres …): les titulaires d’un diplôme de deuxième ou troisième cycle sont deux fois plus nombreux que ceux qui ont le Bac, et cinq ou six fois plus nombreux que ceux qui n’ont pas de diplôme.
Visites des ouvriers dans les musées : entre 1 et 3 % des visiteurs, selon l’Observatoire des Publics, alors qu’ls représentent 20,6% de la population active. Le Louvre-Lens : moins de 3% des visiteurs appartiennent à cette CSP. Pour le MAC VAL de Vitry s Seine : 1% seulement.
– La Cité des sciences et de l’industrie de La Villette, Explora : 10% des visiteurs n’ont pas de diplôme supérieur ou égal au bac (70 % des Français sont dans ce cas).
– Le Centre Georges-Pompidou : la part des ouvriers représente entre 1 et 2 % (hors Bibliothèque publique d’information)

Culture pour Tous JMTII- Des Solutions!
– Profiter des changements actuels : reconnaissons toutefois que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les techniques de l’information et de la communication d’aujourd’hui permettent à la plupart des individus vivant dans les pays développés d’accéder légalement à un réservoir inépuisable de contenus culturels via leur ordinateur, leur tablette ou leur téléphone portable.
Revoir les partenariats actuels, l’ancrage territorial ou encore les pratiques sur le terrain au niveau de chaque établissement ou projet :
-Mieux connaître les visiteurs
Revoir les offres culturelles ( Thèmes, présentation..), mais aussi les espaces d’accueil, de
l’information ou des services; mais aussi certains tarifs. « Entre 2000 et 2010, les tarifs de base du Louvre et de Versailles ont connu une hausse de 35,5 % au Louvre et de 113 % à Versailles. Alors que l’indice des prix n’avait crû que de 19 % et l’indice des prix des services récréatifs et culturels de 25 % ».
Avec une excellente conclusion, l’ouvrage comprend aussi une bibliographie et ces « regards de professionnels sur les inégalités culturelles qui périment d’u coup toutes les incantations de type « Continuons, nous allons bien y arriver! » . Ceux qui profitent très largement de notre système culturel ttrès inégalitaire vont faire sun grand silence sur ce livre, à mon avis. Car ils entendent conserver le système tel qu’il est! Les références permanenetes de l’establishment à André Marlraux, qui, en 1959, créa le premier ministère de la culture sont consternantes : jamais cet homme n’aurait créé un ministère en se référant à des orientations datant de plus de 50 ans!
Le Texte complet est ICI! Merci à la Fondation Jean-Jaurès! 
C- LETTRE OUVERTE AUX DIRECTEURS GÉNÉRAUX DES SERVICES
Comme le texte précédent, cet appel aux dirigeants des collectivités territoriales est très réussi, très bien argumenté, et son objectif de à porter remède ce nouvel isolement de la culture par rapport aux autres politiques territoriales est à mon avis prioritaire.

Jean-Michel Tobelem apporte des réponses aux DGS sur les questions importantes :
-Comment optimiser la dépense culturelle au sein de votre stratégie de développement territorial ?
– Comment élargir les publics de la culture ?
– Comment mieux déployer ses potentialités au profit des habitants du territoire ?
– Comment créer de nouvelles ressources dans le respect du service public ?
– Quels modèles alternatifs de financement (mécénat, crowdfunding, valorisation des actifs immatériels…) ?
– Comment s’assurer que les équipements phares sont réellement structurants pour le territoire ?
– Comment renforcer les liens du secteur culturel avec celui des industries créatives ?
– Comment mieux garantir les missions quotidiennes de vos équipements culturels dans un environnement financier difficile ?

Après avoir rappelé les difficultés actuelles, l’auteur fait en conclusion des préconisations souveraines. Vous savez, celles que vous lisez en vous disant « Mais c’est tout à fait cela que les DGS pourraient faire! ».
Les voici, in extenso:

– Premier point, il convient d’intégrer pleinement la politique culturelle dans l’ensemble des axes de la politique publique territoriale, en termes éducatifs, urbanistiques, sociaux, touristiques, économiques et d’image. Il s’agit ici de « décloisonner » la culture, de mobiliser ses ressources humaines et techniques au profit des projets pédagogiques, de la cohésion sociale ou encore de l’attractivité du territoire.

– Deuxième point, il paraît utile de formaliser le projet stratégique de chacun des établissements culturels publics du territoire en s’assurant d’une part de sa pertinence ; et, d’autre part, de sa parfaite intégration dans le projet de la collectivité, en lien avec les initiatives privées (citoyennes, associatives ou entrepreneuriales).

– Troisième point, il pourra être nécessaire d’accompagner les directrices et directeurs d’équipement en termes d’assistance, de méthode et de formation pour les aider à construire leur projet stratégique, à préciser leurs choix de développement et à restructurer leurs actions, le cas échéant.

Si ces trois points sont acquis, vous pourrez alors disposer d’une vision globale du rôle des arts et de la culture dans votre territoire et de sa contribution potentielle à la mise en œuvre du projet de votre collectivité.
Et cela d’autant plus que chacun saura précisément le rôle qu’il pourra jouer dans la réalisation des objectifs de la politique publique et aura utilement la possibilité de se référer aux critères qui permettront d’évaluer régulièrement le fruit de ses efforts ; qu’il s’agisse du rayonnement artistique, de la démocratisation de l’accès à la culture, de la progression du tourisme culturel ou encore de l’amélioration de l’image de votre territoire.
Si cela est effectivement le cas, vous savez que la place de la culture sera assurément reconnue et respectée de tous.

Lire aussi, ou relire notre petit article sur ce blog pour  « La démocratie participative en Espagne » , afin de  vous donner l’envie de changements!

Ken à VeniseKEN LE TOURISTE PARFAIT « Vous avez encore jusqu’au 24 février 2016 à 17 h (HNE) pour soumettre votre proposition dans le cadre du programme Histoires de chez nous », annonçait le texto que Ken avait reçu, bien assis dans sa gondole vénitienne à Venise .Il fallait qu’il raconte une histoire, d’après l’annonce « Le programme s’adresse aux musées communautaires et organismes patrimoniaux. Divers établissements sont admissibles, tels que musées, galeries d’art, maisons et sites historiques, bibliothèques et archives ». Alors il hésitait : raconter son périple de « Touriste Parfait », celui qui voyage sans cesse, répand des retombées économiques par milliers, visite mille hôtels par an et jongle entre Jet Privés et Cruisers de Luxe? Yes!

Portrait dans le texte : Jean-Michel Tobelem,Professeur à l’Université Paris 1, directeur d’Option Culture. Photo © Jean-Michel Tobelem.

Les Data, tendances 2016!

 

SKIFTX LOGOSMART CITIES ET DATA, ou Comment l’émergence des Smart Cities impacte-t-elle le Tourisme et le Voyage ? Voici un article  important, cette semaine,de la revue en ligne SKIFT, Revue qui nous aide à mieux comprendre où prend place le Tourisme Culturel et comment penser vos  nouvelles offres!
Bien sûr c’est un sujet un peu ingrat pour certains d’entre vous, qui auraient préféré un sujet plus joyeux. Mais l’urgence est bien là, à mon avis, et il faut en comprendre l’environnement : en 2016, les Data de nos territoires  numériques  seront sans doute un passage obligé, comme nous le soulignons depuis longtemps, et 2016 représente aussi une date après laquelle se poser la question du « Comment utiliser les data? », ces immenses viviers de données qui, souvent, dorment dans nos propres ordinateurs ou dans ceux de la Ville ou de la Région, sera sans toute trop tardive. Récupérer, trier, analyser vos data et celles de vos partenaires devient impératif, avec des stratégies de partage. Voici donc, pour vous inspirer,  deux exemples de bonnes et nouvelles pratiques : l’une en milieu urbain (les Smartcities et le Tourisme aux Etats-Unis), et l’autre plus culturelle, celle d’un musée, la National Gallery of Victoria, à Melbourne, en Australie.
GoLauderdaleI- L’EXEMPLE DES DONNÉES PUBLIQUES PARTAGÉES
« C’est la première fois que nous avons pu d’établir un lien de causalité direct entre l’infrastructure de la ville intelligente et une application touristique pour les visiteurs, tirant parti de l’Internet des objets. Voici l’avenir du Voyage!« , dit Greg Oates, Rédacteur à Skift, qui nous parle toujours au futur. Voyons sa découverte !
– On connait la croissance exponentielle de l’internet des objets (IdO), des plate-formes ouvertes de données fournies par des gouvernements, régions ou villes. , autrefois inaccessibles. Aujourd’hui nous vous présenterons un nouveau modèle de l’utilisation de ces données : une fois triées, elles peuvent aussi être croisées, stockées dans un nuage (CivicConnect) puis servir de « guide » à la fois aux habitants et aux touristes, qui sont des habitants de passage. La difficulté est que ces données sont difficiles à partager, et encore plus difficile à être actualisées et commentées par les habitants.
Civic-ft-lauderdale-721134_01- En Décembre dernier, la ville de Palm Springs (Californie) et l’Office de Tourisme de Fort Lauderdale (Floride) ont lancé chacun leur application touristiques globale, avec la réalité augmentée (Civic ressource) et les villes de Luxembourg et de Dublin vont faire de même  . Pour capter l’info, les habitants et les touristes ne font plus appels à des recherches, des dizaines de sites Internet ou d’applications différentes, mais, au cours de leur itinéraire, ils pointent e9f-YF_R_400x400leurs appareils vers des petites balises iBeacons qui leur transmettent directement l’information qui n’est plus fragmentée et leur pêrmet une approche globale.
2) Voici un résumé de l’INTERVIEW DE GREG CURTIN. Greg Curtin (notre photo), est le fondateur et Resource Group Civic, qu’il dirige, avec un aperçu de la façon dont le développement global de la ville intelligente commence à avoir un impact de l’expérience de Voyage.(Interview complet dans la Revue en ligne SKIFT, à voir ici). Son but est de faire disparaitre les freins du séjour pour permettre une seule « expérience immersive locale », capable de répondre à différentes demandes (Transports ; Culture ; Shopping, Histoire ; Evénements…).
a-  UN POINT DE VUE « SERVICE PUBLIC » . Le Resource Group Civic ne travaille que dans le secteur public au sens large, en lien avec le « tissu d’une ville, d’une communauté, d’une société ». Greg X explique très bien que si les dix dernières années ont été celles de la « mise au point des « entrailles » des villes intelligentes », la question qui se pose aujourd’hui est celle des modes de gouvernements et de partage pour convaincre les citoyens d’aller plus loin en exploitant leur propres ressources, face aux défis qu’apportent les Google, TripAdisor ou Yelp qui ont pris toute la place libre et sont les actuels « guides « des visiteurs comme des citoyens ?
« il faut permettre aux villes et à tous les territoires d’avoir un impact beaucoup plus grand sur l’expérience de Voyage » », car ils ont aussi leur mot à) dire à côté des géants du web.
Les lieux de visite sont majoritairement des biens publics, comme les quartiers historiques, les monuments, musées, centres d’art… et ils représentent des « actifs physiques », avec d’excellentes et innombrables données à maitriser ( SIG, système d’information géographique, inventaires des oeuvres, monuments, musées ; photos, vidéos, commentaires sur les forums ou réseaux, etc..).
Monet Vetheuilb-  NE PAS MULTIPLIER LES APPLICATIONS !
Il appartient aux services publics, selon Greg de connecter tous ces « musées de données » pour créer une expérience mobile et connectée. Tous les Services publics d’un territoire – transport en commun, les parcs et jardins, travaux publics… ont chacun des informations précieuses pour les habitants et les touristes en mobilité, mais le cloisonnement de ces services et de leur données ont fait que sont apparues, depuis dix ans, des applications « séparées », qui se multiplient ! Une pour les loisirs et l’art, une autre pour les transports en commun, pour les parkings ou les « activités de la Jeunesse », etc…etc…Il devient alors impossible de répondre à la demande de « vivre une expérience » d’un touriste ou d’un résident et de leur proposer des menus qu’ils ne pourraient pas planifier tous seuls.
Fd100985c- ET LES HABITANTS ? Il n’y a aucune raison de les exclure, et ils ont aussi le désir de profiter à plein de leur propre territoire et de ses différents « biens publics »
« Nous avons fait en sorte que la plate-forme de données, « CivicConnect », soit ouverte et permette de de relier tous les ensembles différents de données publiques et privées (celles contrôlées par Yelp, Waze ou Google). Nous ajoutons aussi les données que les utilisateurs génèrent lors de leur déplacement à travers la ville ou ailleurs, vers l’extérieur et le monde.
Les utilisateurs peuvent les récupérer via différents canaux, que ce soit les (les sites Web, les appareils mobiles)car elle sont conçues pour eux. ces utilisateurs. Nous générons l’API (interface de programme d’application), et plus important encore, l’intelligence autour de ces nouveaux ensembles de données ouvertes.
L’objectif semble atteint, « Créer quelque chose de digeste, utilisable et accessible pour l’utilisateur final, et non pas « 100 applications différentes, avec une application de stationnement, une de transit, une pour le tourisme et une autre pour les musées. Et mettre fin, ainsi, à une expérience incroyablement fragmentée. »
II- LA NATIONAL GALLERY OF VICTORIA, à Melbourne, en Australie, a décidé de travailler pendant trois ans sur ses propres data : celles des collections, bien sûr, mais toutes les autres, aussi, celles de l’accueil des visiteurs, l’accompagnement de la visite, les expositions temporaires, les réserves et la documentation, la bibliothèque et la boutique !
La NGV /est la plus ancienne et la plus grande collection publique australienne (70 000 œuvres) et un grand nombre de chefs d’oeuvres y sont exposés , comme ceux de Rembrandt, Modigliani, Monet and PicassoJoan MITCHELL.
RODIN 1884 LE PENSEUR NGV– L’OBJECTIF : construire un Guide multimédia de la Gallery qui soit « personnalisé » pour chaque visiteur, grâce à cette profusion de connaissances des datas récoltées ! ! Le visiteur y a donc un accès direct, plutôt que de passer par des données réaménagées , comme habituellement, c’est-à-dire conçues pour ce « grand public » qui n’existe pas. On peut même dire que le Guide fait visiter la Gallery , mais aussi ses coulisses, ses savoir-faire, ses métiers!
Evidemment les incontournables des guides actuels sont respectés : pouvoir échanger des photos des œuvres, les télécharger dans ses propres « favoris » ou donner son avis. Mais ces dispositifs existent aussi un peu partout aujourd’hui, donc la vraie nouveauté est tout de même ces trois années de travail, entre équipes de la Gallery et spécialistes des Datas et des télécommunications, la Telstra Telecommunications Company Pour les repérer, les trier, les qualifier et leur donner un sens, afin d’établir des réponses aux questions des visiteurs. Leurs comportements sont aussi pris en compte : visite rapide ou visite des chefs d’oeuvre ; visite thématique ou visite en famille : ce guide a préparé des solutions pour ces différentes attentes, comme le font les musées anglais depuis les années 80.
Au niveau du résultat, nous avons donc une bonne part de réalité augmentée par divers discours, une variété d’images fixes ou animées, bref, tout pour mieux comprendre la vie des œuvres présentées, celle de leurs auteurs, des mouvements artistiques et de leur contexte.
VOIR L’ARTICLE COMPLET , c’est ICI !
-Voir aussi,  sur le site de la NGV : tous les formats proposés en ligne : pas moins de 3 formats pour l’exposition temporaire « Warhol et Ai Wei Wei » pour le Multimedia Guide de la National Gallery of Victoria de Melbourne: :
Listen to the Multimedia Guide
Listen to the Multimedia Guide online with text captions
Watch the Auslan Multimedia Guide online

Weiwei-Eyemask-WEB_1024x1024CONCLUSION  : cet environnement avec son « Open et Big data »du Tourisme Culturel est aujourd’hui constitutif de sa réussite, comme le furent en leur temps le chemin de fer ou les premières voitures individuelles ! J’ai la certitude aujourd’hui que s’ engager sur cette voie des Data peut fait déjà la différence entre un « tourisme traditionnel », et un « tourisme d’aujourd’hui ». A rater ce contexte, je vois trop souvent, au cours de mes voyages, que certaines régions, villes monuments ou musées prennent un retard considérable, alors que d’autres, celles que nous évoquons souvent ici, savent construire des offres beaucoup plus fortes car elles sont innovantes. Elles ne ne se contentent pas de ronronner sur l’amélioration d’offres classiques, mais elles inventent le tourisme de demain, ces fameuses « expériences personnalisées » où les contraintes du voyage et du séjour disparaissent au profit du plaisir. Plaisir de la visite, des rencontres, ou plaisir de comprendre d’apprendre ou, encore, plaisir…de contempler et de ne rien faire!

– A LIRE AUSSI SUR CE PETIT BLOG!

-«  La datafication du monde  » et « Data, Création et Personnalisation« .


– PHOTOS : Œuvres de la National Gallery of Victoria, Melbourne
– Monet Vétheuil, huile sur toile, 187960.0 × 81.0 cm- Photo © Pubic Domain- Auguste Rodin, le Penseur, bronze, 1884- 71.4 × 59.9 × 42.2 cm
– Amedeo Modigliani , Portrait du peintr’e Manuel Imbert,huile sur toile, 1916, 100.2 × 65.5 cm
–  Le masque : This eye mask has been produced exclusively for the NGV design store in conjunction with the Andy Warhol | Ai Weiwei exhibition (Shop de la Gallery, 9,95$, à acheter ici si le cœur vous en dit !)!

Ken abudhabiKEN LE TOURISTE PARFAIT  se sentait un peu mal à l’aise…En fait il était dans un joli bateau qui fonçait vers Abu Dhabi quand ses jeunes voisins, des petits français, lui demandèrent « Que pensez-vous de la déchéance nationale? ». Histoire de faire la conversation, sans doute, pensa Ken. Il appela Barbie Chérie, beaucoup plus « francophone » que lui, pour lui demander conseil.Et là, Barbie l’épata, comme d’habitude : « Tu leur réponds  « Liberté Chérie »! Si tu ne comprend pas, ce n’est pas grave, eux comprendront »…

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Photo extraite du bloghttp://sicavouschante.over-blog.com/page/4