Les Data, la création et la personnalisation

banniere-je-garde-la-main-sur-mes-donnees-300x120Ah les Data! Open et Big Data, à collecter, trier, croiser,  analyser et…à  utiliser! Ces masses de données sont vraiment l’avenir du Tourisme mais aussi de la Culture, tant ces deux secteurs en ont à disposition et peuvent en profiter. Nous avions présenté les enjeux de la « datafication du monde  » en février dernier, et aujourd’hui nous résumerons un récent rapport paru en octobre car le monde de la culture s’y met!  Rappelons simplement que les data, toutes ces traces que vous laissez en navigant sur Internet, ou sur vos smartphones ou en utilisant votre carte de paiement, par exemple, et qui permettent de vous connaître : vos goûts ( ce que vous préférez, achetez; qui vous fréquentez, etc...). Et  ces données ont aussi un rôle prédictif, car elles ont permis de créeer des modèles ; elles peuvent enfini servir à personnaliser les offres et à une  «hyperfidelisation » des visiteurs culturels et touristiques.Bref, comment « personnaliser » avec la  la multitude -des mmilliards d’internautes et de données! – voilà s notre question aujourd’hui, et voici quelques réponses!

RAPPORT : LES DONNÉES, MUSES ET FRONTIÈRES DE LA CRÉATION : Lire, Ecouter, regarder et jouer à l’heure de la personnalisation- Rapport de la CNIL, octobre 2015

« Les sondages nous rappellent régulièrement la place importante qu’occupent les pratiques culturelles dans la vie quotidienne des Français. Ces enquêtes ratent pourtant quelque chose d’essentiel. Elles sont impuissantes à nous révéler le rôle capital que joue la création culturelle dans notre existence aussi bien individuelle que collective. » Isabelle FALQUE-PIERROTIN,Présidente de la CNIL
INTRODUCTION
« Les évolutions sur ce front sont en effet spectaculaires et nos nouvelles pratiques et consommations deviennent, ici comme ailleurs, productrices de données personnelles. Les données alimentent des algorithmes de personnalisation et de recommandations. »
Ces industries culturelles et créatives ont connu la transformation numérique très tôt, et les usages comme les modèles économiques ont une certaine maturité, ce qui en fait un « laboratoire de la mise en données » de l’économie et des usages.

120542-viollet-le-duc-a-la-cite-de-l-architecturePartie 1-  INDUSTRIES CRÉATIVES, CONTENUS NUMÉRIQUES ET DONNÉES
– Le Rapport se concentre sur seulement 4 secteurs (le livre : les vidéo; la musique,le jeu vidéo, dont les jeux sur smartphones et tablettes ou encore le jeu sur les réseaux sociaux.) il est passionnant car, au delà de ces « secteurs », ce sont bien la place et le rôle du numérique qui y sont analysés, avec tout ce qu’il faut prévoir pour demain. Libres à vous de chausser des lunettes « tourisitques » ou des lunettes culturelles  » pour le lire, les exemples d’anticipation sont clairs, et si vous voulez être les premiers à adopter les bonnes pratiques, tout est là!

– Ces données culturelles proposent aussi, écrit Isabelle Falque Pierrotin, une « opportunité de sortir de l’impasse réductrice opposant protection des droits et innovation :  « Plutôt que de noyer la protection des données personnelles dans des conditions générales d’utilisation trop souvent imprécises et difficiles à comprendre, il faut la placer au fondement de la relation de confiance avec les utilisateurs ».
Ce Rapport, enfin, « entend aussi constituer un appel à l’innovation des acteurs économiques, de ce secteur et de tous les autres, pour montrer que les entreprises, qui disent tout miser sur l’expérience utilisateur, sont aussi prêtes à relever le défi de l’éthique et de la confiance. Il veut surtout que les avant-gardes culturelles, marchandes et non marchandes, se saisissent du sujet et inventent le monde numérique de demain ».
– DÉMATÉRIALISATION DES CONTENUS ET NOUVELLES PRATIQUES CULTURELLES:Désormais en grande partie dématérialisée, l’offre de contenus a explosé, tout comme les moyens d’y accéder. Fini alors le modèle de la vente d’un produit physique et unique ? Les modèles d’affaires du secteur des contenus culturels et créatifs sont de plus en plus enrichis en données personnelles. À terme, irons-nous jusqu’à la détermination dynamique des prix pour chaque utilisateur ?
Attali– FACE À LA NUMÉRISATION DES CONTENUS,DE NOUVEAUX MODÈLES ÉCONOMIQUES POUR LES INDUSTRIES CULTURELLES : DES MODÈLES VARIÉS ET HYBRIDES : CONTENU GRATUIT FINANCÉ PAR LA PUBLICITÉ, ABONNEMENT ILLIMITÉ, PAIEMENT À L’UNITÉ…
Depuis la fin des années 90,de nouveaux modèles économiques ont créé un marché publicitaire où les données constituent une monnaied’échange permettant de proposer des services toujours plus personnalisés.[…] Deux tendances majeures se dégagent avec d’une part, la volonté de proposer une expérience et des services qui vont au-delà du simple contenu (qui peut souvent être accessible gratuitement), et d’autre part la personnalisation de cette expérience. […] Les individus ne sont plus prêts à payer pour posséder des contenus, désormais seul l’accès compte.

– LES DONNÉES PERSONNELLES, AU CŒUR DES INDUSTRIES CRÉATIVES ET CULTURELLES? 
Les services se trouvent dans une position privilégiée pour cibler les individus et leur proposer des recommandations pertinentes en cumulant plusieurs types d’informations. À travers ces possibilités, la collecte de données devient un enjeu majeur de différenciation concurrentielle et la recommandation personnalisée sera peut-être le juge de paix qui distinguera les acteurs qui prennent le contrôle de la chaîne de valeur et ceux dont le rôle sera moins important. […]. Autrement dit, certaines données utilisées sont nécessaires pour rendre le service quand d’autres vont permettre de construire une connaissance qui pourra bénéficier au fournisseur de services, à des tiers ou à l’utilisateur final. Ces formes de participation des utilisateurs à la création de richesse des acteur séconomiques s’apparentent à ce que certains chercheurs appellent le digital labor.

Partie 2-  LES CONTENUS CULTURELS VUS AU TRAVERS DU PRISME DES DONNÉES
Les données personnelles collectées et traitées dans le contexte des contenus culturels et créatifs ont des particularités liées au caractère très intime de la relation entre une personne et les œuvres : les pratiques culturelles contribuent à la construction de la personnalité et de l’identité.
Dans ce domaine, les data-scientists sont en mesure d’utiliser des données d’apparence très anodine, mais très particulières : profils, descriptions des contenus, popularité, enrichissement, goûts et contexte.
Ces données sont « au cœur de toutes les attentions des acteurs du big data » (EY, 2013)EY a même cherché à promouvoir la notion de «données personnelles culturelles », dans son étude «Comportements culturels et données personnelles au cœur du Big data» . Les gisements de valeur pour les data sciences diffèrent d’un secteur à l’autre. Aujourd’hui, les casques d’analyse des ondes cérébrales (casque dit EEG, pour électroencéphalographie) commencent à sortir des hôpitaux et laboratoires pour se diriger vers le grand public (Voir l’analyse pour les Jeux vidéos dans le Rapport, pages 43-46)
Korea now– SPÉCIFICITÉS DES DONNÉES PERSONNELLES CULTURELLES : UN ESSAI DE TYPOLOGIE
1- Des données personnelles au sens le plus classique : données d’identité, decontact et de PROFIL sociodémographique, qui sontfinalement les données d’unfichier client et de gestion dela relation client traditionnel.
2- Des données DESCRIPTIVES DES CONTENUS : données de catalogage (artiste, auteur, interprète), de caractérisation (durée, genre, sous-genre) mais aussi données techniques (format, compression, échantillonnage) et données juridiques .
3- Des informations générales de consommation, c’est- à-dire renseignant sur les goûts collectifs comme la POPULARITÉ des oeuvres, les commentaires et citations sur les services de réseaux sociaux, etc
4- Des données d’ENRICHISSEMENT :photos ou biographie des artistes, critiques, notes et évaluations, liens de téléchargement,etc… Ces données peuvent être fournies par des professionnels (par exemple les critiques) ou générées par les utilisateurs.
5- Des données concernant l’usage, les comportements et les GOÛTS de chaque utilisateur : ces données peuvent être très générales (type, quantité, durée, rythme d’achat/de consultation…) mais aussi très fines (les passages surlignés d’un livre, la vitesse de lecture…).
6- Des données de CONTEXTE, comme l’horodatage, la localisation ou toutes les données issues de capteurs (les mouvements, les émotions, l’état physiologique, l’humeur, etc).

– DU LIVRE NUMÉRISÉ AUX ÉCRITURES NUMÉRIQUES ET NOUVELLES EXPÉRIENCES DE LECTURE( P.28)
– DE LA PLAYLIST À LA CONTEXTUALISATION ET À LA MUSICALISATION DU QUOTIDIEN (P.32)
– DE LA VOD AUX CONTENUS ADAPTÉS ET ADDICTIFS (P.36)
168811-sonic-art-ways-3 (1)DES JEUX EN LIGNE AUX INTERACTIONS HOMME-MACHINE AUGMENTÉES DANS DES ENVIRONNEMENTS IMMERSIFS
Aujourd’hui, le jeu vidéo est intégré au sein du foyer .En France, ou 80% de la population joue,  nous avons 31 millions de joueurs : 61% jouent régulièrement; 40% sont des parents et 65% d’entre-eux jouent avec leurs enfants.et concerne dorénavant  toutes les tranches d’âges puisqu’en 10 ans, le nombre de joueurs de plus de 50 ans a doublé. Le jeu correspond ainsi à 49% du temps passé par les utilisateurs sur des équipements mobiles (6 millions de français ont un smartphone – soit +65% depouis 5 ans).
Modèles économiques des jeux : « Désormais, deux modèles d’affaires coexistent : d’un côté, les grands studios développent des projets coûteux, nécessitant un investissement considérable en termes de marketing et les jeux sont de ce fait proposés à un prix élevé ; d’un autre côté, une multitude de studios (Gameloft, Zynga, King…) proposent des jeux freemium ou entièrement gratuits, avec des prétentions plus modestes, un potentiel viral plus élevé et une logique de monétisation très différente. Les enjeux émergents semblent quant à eux concerner principalement le cloud gaming, tandis que des possibilités encore mal définies de la réalité augmentée et des terminaux immersifs (comme le casque de réalité virtuelle Oculus Rift, acquis par Facebook pour près de 2 milliards de dollars en 201421) font leur apparition.
– La vidéo, en général, est bien   devenue un type de contenu incontournable sur internet. Les médias et journalistes s’en servent de plus en plus et le marketing ne jure que par son pouvoir d’engagement, certaines études montrannt que les contenus promotionnels sur Facebook ont un taux d’engagement 10 fois plus fort s’ils sont accompagnés d’une vidéo.
Partie 3-  LE GRAAL DE LA RECOMMANDATION ET DE LA PERSONNALISATION
« J’étais chez eBay la semaine dernière, et ils m’ont dit que 90% de ce que les gens achètent chez eux vient des recherches. Nous sommes le modèle opposé. La recommandation est énorme, et notre option de recherche est ce que les gens utilisent quand nous ne sommes pas capables de leur montrer quoi regarder ». Xavier AmatriainNetflix, TechRadar, 2014

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– POURQUOI RECOMMANDER EST-IL SI IMPORTANT ? P.50
Recommander sert à attirer de nouveaux clients, à les fidéliser et à optimiser les revenus. La recommandation prend en compte l’incertidude et la difficulté de choisir; les comportements de mimétisme et de contagion; et allonge le cycle de vie desbiens culturels
– COMMENT RECOMMANDE-T-ON ? P.51
Techniquement, la recommandation peut combiner des outils et approches très différentes, ce qui la rend d’autant moins transparente et compréhensible pour l’utilisateur.On peu recommander ce qui nous arrange en tant que vendeurs, ou ce qui est programmé pour marcher (best-sellers, blockbusters,etc.). Risque : « «LES ALGOS RISQUENT D’APPAUVRIR LE CHAMP DE LA CRÉATION».( Avec une interview dOlivier Ertzscheid, Maître de conférences en sciences de l’inforamtion. Université de Nantes et Paris-Ouest.).
DE LA RECOMMANDATION À LA PERSONNALISATION : QUELLE EXPÉRIENCE POUR L’UTILISATEUR ? P.56
Etre explicite sur l’usage fait des données concernant la personne peut paraître en contradiction avec l’objectif d’invisibilité de la technologie dans l’expérience. En réalité, ces « imperfections » sont sources de confiance et sont des opportunités d’innover et de se différencier de la concurrence.

Partie 4 – DEMAIN, QUELLES  CRÉATIONS ET QUELS USAGES DATA-DRIVEN ? , dernière partie que je vous laisse lire comme des grands: QUELS SCÉNARIOS D’USAGE ET QUELS MODÈLES ÉCONOMIQUES À 5 ANS ?P.64 – HYPERMOVIE GENERATOR P.66 – LIFE TRACKS P.68 -TRAUMDATA P.70 -THE COLLECTIVE MOOD MASTER P.72 – DE QUOI CES SERVICES SONT-ILS LE NOM ? P.74

ET LE TEMPS PASSÉ POUR LES ACTIVITÉS CULTURELLES? Voici le Tableau pour les français: 

 

1 temps hebdomadaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION : Ce Rapport est intéressant car la CNIL a une approche prospective et analyse, comme cela est son rôle, les enjeux liés aux données personnelles et à la vie privée. La Culture, à vocation « universelle » lorsqu’elle est publique et institutionnelle, ne se presse pas, en France,  pour collecter, trier, analyser  ces datas, à commencer par l’affichage de ses propres collections (monuments; oeuvres; objets…). Les photos en HD des collections n’atteignent pas les millions de données comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays. Car nos stratégies et nos objectifs, en France, sont très majopritairement  réservés aux visiteurs « pendant la visite ».  Cibler les profils des visiteurs potentiels ou les comportements des publics en ligne est encore exceptionnel, contrairement à ce que font d’autres pays comme els USA ou le R.U.
Ce nouveau Rapport est donc intéressant car nos gouvernants sont très, mais alors très très en retard pour les politiques numériques : «  »La société française s’est enfermée dans une résistance active et désastreuse à la transition numérique. […] Les corporations professionnelles – des filières culturelles à l’insductrie hôtelière ou des Taxis se mobilisent pour empêcher l’émergence des « innovations de rupture » (V. Giret dans son article  « Numérique : vite! Une muise à jour de notre logiciel, Le Monde 27 nov.2015 p.6). Cette mise en perspective des  politiques d’open data en lien avec la « personnalisation  » de l’offre culturelle pour le domaine des industries créatives « avant, pendant et après » la visite est donc la bienvenue!

Leonardo da VinciPOUR EN SAVOIR PLUS  : CAHIERS IP – INNOVATION & PROSPECTIVE – N°03, 84 pages. Le Rapport complet à lire en ligne en cliquant ici. 

-D’autres articles : Comprendre l’open data, passage obligé !En ligne sur le site de Cap’Com, le réseau de la communication publique et territoriale
– Évolution, expériences, cadre légal, processus, moyens : défrichons ce sujet complexe avec des acteurs de l’open data pour mieux en cerner les enjeux de communication : Forum de Deauville, Tourisme Numérique
Des hackathons pour dynamiser l‘open data sur Cap’Com.

Panorama des Industries créatives et Culturelles. Un excellent Rapport de EY, 2013 et le nouveau Rapport 2015 qui vient de sortir ! Ce 2ème Panorama EY-France Créative souligne la croissance et le poids des 10 secteurs culturels et créatifs Les dix secteurs analysés par EY (arts visuels, musique, spectacle vivant, cinéma, télévision,radio, jeu vidéo, livre, presse, publicité et communication) ont représenté, en 2013, 83,6 milliards d’euros de revenus et 1,3 million d’emplois!On espère qu’Emmanuel Macron le lira 🙂 !

– Livre Blanc du Forum de Tokyo : « Numérique : de nouveaux horizons pour la culture ».

– Nicolas Colin, La richesse des nations après la révolution numérique. Terra Nova-Collection « Positions », 94 p.-Téléchargeable sur http://www.Tnova.fr

– La CNIL, Commission nationale informatique et libertés a une équipe dédiée pour l’Innovation & la Prospective qui pilote des projets d’études et d’explorations de sujets émergents touchant aux enjeux liés aux données personnelles et à la vie privée. Ces projets se situent à l’interface entre innovation, technologies, usages, société, régulation et éthique. Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés 8 rue Vivienne – CS 30223- 75083 Paris Cedex 02- Tél. : 01 53 73 22 22 – ip@cnil.fr – www.cnil.fr.

 

 

Ken-chez-les-Google-300x211KEN LE TOURISTE PARFAIT, toujours entre deux avions, trains, taxis, bateaux, hôtels, réunions d’Affaires! Et toujours préoccupé, pour faire plaisir à l’industrie touristique, par son obsession de laisser énormément de retombées économiques sur son passage… Ken  dispersait donc des milliers de traces, tout le temps et partout . Petit Poucet de la donnée, qu’il semait à tous vents à travers le monde, il  était devenu…insaisissable ! Les analystes y perdaient leur latin : « Mais c’est quoi, ça? Des traces de « Robot »? De Touriste? De blog? On n’y comprend plus rien, c’est inexploitable... ». Ken avait gagné la bataille! Devenir l’Homme Invisible!

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NOS PHOTOS (Sortir à Paris) annoncent quelques bonnes expositions à Paris! Notre choix: :

Notre première photo : « Les Données, je garde la main!  » : condamner ou ne pas utiliser les data ne sert à rien! Mieux vaut faire attention et signaler le moindre abus. Ou encore ne jamais laisser de traces. Mais  est-ce possible? :-).
Viollet-le-Duc à La Cité de l’architecture et du Patrimoine, exposition du 20 novembre 2014 au 9 mars 2015.

Une brève histoire de l’avenir au Musée du Louvre. D’après le livre de Jacque Attali, un dialogue entre l’ art ancien et l’ art contemporain. Du 24 septembre 2015 au 4 janvier 2016.

Korea now! Au Musée des Arts Décoratifs Henri Loyrette et la KCDF – Korea Craft & Design Foundation, le musée des Arts décoratifs présente le design, mode et graphisme en Corée, avec 700 pièces de 150 artistes, artisans, designers, créateurs de mode et graphistes-Du 19 septembre 2015 au 3 janvier 2016http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/actualites/expositions-en-cours/design-mode-graphisme/korea-now-craft-design-mode-et-graphisme-en-coree

Sonic Art Ways à la French Paper Gallery propose, du 12 novembre au 3 décembre 2015 – 80 oeuvres sérigraphiées.

Léonard de Vinci à la Pinacothèque,  avec son Codex Atlanticus. Du 29 octobre 2015 au 31 janvier 2016

– Et, important : la réouverture du Musée Rodin , fermé depuis trois ans!

Covoiture-art! Partager les voitures ET les visites culturelles!

LOGOMETTRE EN RELATION DES VOYAGEURS ET LEURS AFFINITÉS CULTURELLES

Voici le premier site en ligne qui crée de façon dynamique un rapprochement Culture/Transport.Depuis l’an dernier Covoiture-art propose de réunir des personnes (dont une possédant une voiture) voulant se rendre sur un même lieu culturel. Covoiture-art a notamment noué un partenariat avec quelques châteaux mal desservis depuis Paris, tels Vaux-le-Vicomte et Pierrefonds, qui font bénéficier aux usagers du système d’une petite réduction sur leur ticket d’entrée.

CVA2COMMENT CA MARCHE? Vous avez une voiture et avez décidé d’aller voir une expo, un château, un événement culturel? Faites votre proposition votre nom et vos jours/ horaires, le site se charge de « remplir » votre voiture d’invités qui vous ressemblent.Si vous rêver, au contraire, de faire une petite visite culturelle mais n’avez pas de voiture, vous pouvez proposer votre demande, et, comme tous les sites de partage,le site tentera de vous satisfaire.
Le prix fixé par le conducteur et la commission de 1,90 euros versés à l’entreprise font partie du marché.

PARTAGER VOS GOÛTS ET VOS VOITURES! Tout projet qui s’intéresse de près à clients/visiteurs, qui pense à ce qu’ils ont envie de visiter mais aussi aux difficultés d’accès de la culture est sans doute un bon projet, à notre avis, car il va dans le sens de ce que demandent les visiteurs  depuis longtemps : être considérés, aidés, accompagnés; ils demandent aussi de la convivialité, des rencontres,comme nous l’avons vu à d’autes occasions dans ce petit blog, avec le succès des Greeters, par exemple.
Qui se ressemble s’assemble? J’ai toujours rêvé d’un site Internet où l’on ne donnerait aucune de ses qualités, aucun de ses désirs, mais seulement une liste de films ou d’artistes que l’on aime: si vous aimez les mêmes choses, en route pour l’amitié!

Nous souhaitons longue vie à cette nouvelle expérience et qu’elle se développe. Car il est souvent difficile d’aller voir certains sites ou événements culturels  avec les transports publics, comme en témoigne la récente enquête du Journal des Art que nous vous présenterons et qui concerne les châteaux autour de Paris.

APRÈS LES MAISONS,  LES REPAS ou les canapés (Couch Surfing) partager les visites culturelles est une très bonne idée! Que le site Internet s’ouvre vite au Tourisme international (et soit traduit en 12 langues…) serait aussi un impératif, car 80% des touristes étrangers aiment l’idée de « partager » et découvrir notre pays avec et grâce à ses habitants.Le voyage de « masse » est de moins en moins l’option choisie, et la « personnalisation » des offres est aujourd’hui une obligation!

LE SITE INTERNET : http://www.covoiture-art.com/

I– UNE CARTE DE FRANCE  INTERACTIVE propose 1390 destinations sur la page d’accueil du site Internet , pour permettre à chacun d’accéder à la culture de la meilleure façon qui soit : convivialité, partage et solidarité sont au programme de ce moment de curiosité et de plaisir.
II- DES PARTENARIATS POUR DIMINUER LES PRIX des entrées sont aussi en cours (une dizaine de partenariats signés en octobre), pour donner accès à des prix réduits.Dont le Centre des monuments nationaux, dont certains châteaux ou monuments sont souvent compliqués à joindre par les transports publics.
Nous espérons aussi que des mécènes aideront cette jeune entreprise. Comme le font les allemands, avec un principe des « Grosses entreprises aident les petites à grandir « , ou comme le prévoit la politique culturelle en italie :  le ministre Dario Franceschini  entend demander aux établissements importants d’aider tous les plus petits, quelque soit leur statut, public ou privé.

III- COMMUNICATION : la très mignonne pettie vidéo de COVOITURE-ART, c’est ici:

Vidéo du 10 juil. 2014 Produced with Explee: http://explee.com.

Pour en voir plus :
Voir toutes les propositions à venir : http://www.covoiture-art.com/evenements-culturels/
Lire tous les témoignages de covoitureurs : http://www.covoiture-art.com/temoignages/

IV- LES CHÂTEAUX autour de  PARIS,parfois un « parcours du combattant » avec les  transports publics!
C’est un peu ce que l’on peut conclure après avoir lu l’article, dqans le journal des arts, de Margot Boutges & Francine Guillo, « Les châteaux de Paris, si près et si loin » (Le Journal des Arts,n° 434-24 avril 2015):
« Excepté Versailles, de nombreux châteaux visitables aux alentours de Paris pâtissent d’un accès difficile par les transports en commun, qui handicape leur développement. En train, en RER, en bus, se rendre dans les châteaux d’Île-de-France et de Picardie n’est pas facile, alors même que certains se trouvent aux portes de la capitale
LES TRANSPORTS EN COMMUN DE 13 CHÂTEAUX AU BANC D ESSAI. Cette  l’enquête du Journal des Arts, détaille les conditions d’accès avec des transports publics de treize sites  : Sceaux, La Malmaison, Versailles, Écouen,Musée national de la Renaissance; Maisons Laffitte; Saint-Germain-en Laye;Champs-sur-Marne; Chantilly;Vaux-le-Vicomte, Rambouillet; Fontainebleau; Compiègne et Pierrefonds. Voir le pdf ICI.
http://www.lejournaldesarts.fr/pdf/jda434/JDA434-chateaux-Paris-2015.pdf
– Les Principales conclusions de l’enquête: 
1- Temps d’attente en gare ou avant la visite : le temps d’attente en gare entre deux trains peut s’allonger jusqu’à deux heures en pleine journée.Quant à Versailles comptez plusieurs heures de file d’attente ou un « revenez deamin » halluciant.
2- Peu de signalétique : les gares parisiennes ne proposent pas de panneau orientant vers les lignes à prendre pour se rendre sur le lieu patrimonial visé. Une fois installé dans le train, le visiteur doit veiller à ne pas rater son arrêt.
3- Arrivé à la sortie de la gare,les problèmes continuent : plus de vingt minutes de marche pour Champs-sur-Marne ou Fontainebleau (trente-cinq minutes), parfois en forêt (à Écouen)et par temps de pluie, on fait comment?. Les navettes entre gare et si monument sont synchronisés sur l’horaire des trains arrivant de Paris(Chantilly et Vaux-le-Vicomte), mais parfois l’arrêt du bus est mal indiqué (Chantilly)et on peut le louper, ou encore ne pas exister! Avec mon amie Aube Lebel nous avons constaté que, hors saison, il n’y avait pas de navette pour aller au Château de Chammbord… Taxi obligatoire.
4-Horaires d’ouverture et Restauration : parfois difficle comme à Fontainebeau (derniers visiteurs à 16h15!) ou à la Malmaison ( pas de restauration, même légère sur place).Certains châteaux sont fermés à l’heure du déjeuner.
5- Coûts élevés! « Sans remise et sans programme de fidélité, un aller-retour à Malmaison revient à environ 7 euros et 18 euros à Fontainebleau. Mais il faut plutôt compter 30 euros pour se rendre à Compiègne, auxquels peuvent s’ajouter le prix d’un ticket de métro à Paris, le droit d’entrée au château ou le déjeuner sur place ».Certaines gratuités ou réductions existent mais son peu connues(Mobilis ou Pass Navigo) », dit l’enquête du JDA.
EN CONCLUSION : quelques expériences existent déjà sur ce principe du « voyage ensemble selon des affinités », mais les usages numériques permettent de démultiplier ces offres classiques (TaxiTram en Ile de France pour l’art contemporain, depuis 2005)taxitram@tram-idf.fr; Bus de l’Art Contemporain (BAC)de Bordeaux ou celui les Bus Culture de Mios (33) et de l’intercommunalité des communes de l’Ourcq..).LLe paiement sécurisé en ligne est aussi bien pratique. Covoiture-art ouvre les cercles fermés d’amateurs « fans de culture » en permettant des rencontres multi-thèmes (Art, histoire, monuments, événements…).Le voyage devient rencontre, et la rencontre devient « expérience » tout au long du trajet A/R: Avant la visite, on peut en parler dans la voiture; pendant la visite, on peut partager ses commentaires, et après, se raconter ses coups de coeurs ou ses déceptions.

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Jasper Johns drapeau 27KEN LE TOURISTE PARFAIT était sans voix, sans idées, sans énergie cette semaine. Anéanti. Pourquoi attaquer la culture? Pourquoi vouloir ruiner des pays en y rendant toute visite impossible? Ou en détruisant tous ses monuments un par un? En assassinant des archéologues, des dessinateurs, des jeunes amateurs de musique? La Culture et le Tourisme étaient les deux cibles des fanatiques qui voulaient terrifier le monde.

Italie, Allemagne, au beau fixe!

Le Cratère GrecIl s’en passe de belles en Europe en ce moment pour le Tourisme Culturel! Nous vous avions récemment parlé de la très belle rencontre londonienne sur le Tourisme Culturel, ou du choix de l’Italie de créer un Ministère des Biens culturels et du tourisme (MIBACT, ministère des Biens Culturels et du Tourisme). Mais aussi du choix de l’ENAT, Office national du Tourisme en Allemagne, de s’emparer de la Culture pour faire la promotion de leur pays. Allemagne créative et, en 2015, patrimoine immatériel avec le thème des « Traditions et Coutumes ».Voilà des nouveklles toutes frâiches du tourisme culturel en Italie et en Allemagne!
– ITALIE – après avoir dynamisé les  postes de direction de tous les grands établissments culturels en recrutant des directeurs étrangers et plus ouverts à l’international que les précédents, le ministre du MIBACT, Dario Franceschini, a pris un coup de sang cet automne :face aux grèves- surprises à répétion des grands établissements emblématiques cet été (Le Colisée de Rome), il a annoncé sur sa page officielle FaceBook le 5 novembre dernier que des biens culturels ( Musées,archives, Bibliothèques…) , faisaient l’objet d’une loi pour devenir des « servizi pubblici essenziali » tout comme les écoles, les hôpitaux et les transports.Les agents de ces équipements de de « première nécessité » ne pourront plus faire de grève sans l’annoncer au préalable par un préavis.En parallèle, il a pour stratégie de conformer le « Patrimoine diffus » qui caractérise l’Italie et vient par exemple de décréter sur Twitter que Cerveteri garderait le Cratère d’Ephronio (Notre photo)  qui, après de longues années aux USA, au MET de New-York (1971-2006) avait rejont la Villa Giulia dà Rome. Donner leur chance aux petits territoires en renforçant le tourisme culturel, en ne les spoliant pas de leurs richesses, voilà l’objectif du « Patrimoine diffus ».

DZT_Logo_Institution_025W_fr– EN ALLEMAGNE, c’est « traditions et temps nouveaux »! Avec un conseil donné par  Tourisme Allemand : découvrez l’Allemagne autrement!
– Quatres entrées à votre menu : Gastronomie, Art et artisanat, Inventions et Traditions vivantes : avec la Cuisine d’autrefois ou actuelle, les anciens métiers d’artisanat ou le Design,les  inventions (automobile, tramway ou vélo) ou les  fêtes et amrchés d’aujourd’hui. Dans le cadre de cette campagne, l’Office national allemand du tourisme (Onat) est devenu aussi le  partenaire de la première « Oktoberfest », fête de la Bière, organisée à Paris www.oktoberfestparis.fr.en octobre dernier.Exporter ses coutumes, disent-ils!
– PROMOTION DE L’ALLEMAGNE EN FRANCE
Dans le cadre de sa campagne « Traditions et Coutumes », l’Office national allemand du tourisme (Onat) a lancé cet automne un nouveau spot de publicité sur la chaîne Arte, notre chaîne culturelle.
NOTRE VIDÉO : en faisant bien attention aux images diffusées sur cette petite vidéo de 45 secondes, nous voyons sur la vidéo que chaque élément de son passé est suivi apr une image de l’Alleamgne aujourd’hui! Le message subliminal nous plait bien: l’Allemagne, ce sont ses traditions mais aussi son actualité, ses savoir-faire aujourd’hui, des rencontres possibles, du partage ! L’Allemagne prend donc, dans ce clip, le parti pris de présenter aussi le présent, ce qui fait son sens , aujourd’hui, dans les traditions.En allant plus loin, elle crée les  traditions de demain? peut-être! Attendons les suites de l’Oktober Fest!
– Des exemples:
– La Sarre : Usine de sidérurgie / aujourd’hui on vendange et les jeuens font du biking
– Chateaux près de Stuttgart /aujourd’hui : allez voir le dernier-né des musées techniques (Musée Mercedes, très beau, d’ailleurs…)
– Hambourg : les canaux, les bâtiments indistriles / aujourd’hui des petits cafés,une galerie commerciale ultra moderne
– Munich : les Bavarois en tenue, mais aussi aujourd’hui des espaces vers pour se reposer ou un TER dans le paysage...

Voici la vidéo (45 secondes)  qui vous invite à découvrir la richesse des traditions et coutumes en Allemagne, avec pour l’instant  six destinations phares, celles qui sont  facilement accessibles en train.

La joie de vivre et le plaisir du partage sont DONC au cœur de tous les films de la campagne de promotion ( Voyage en Bavière réalisé avec le Collectif des bloggeurs du Voyage.
– Sur son site Internet, un appel est d’ailleurs fait à tous les bloggers : « Living Traditions
Share our bloggers´experiences with your friends, or show us your own amazing pictures and let the world know about it – via Facebook, Twitter and Instagram using the hashtag #joingermantradition ».

–   » UNE BREVE HISTOIRE DE LA BIERE  » en complément pour vous amuser, cette vidéo qui voulait parler de l’histoire de la bière et non exalter les fiertés nationales. « Oui la France est évoquée alors que d’autres pays – comme la Belgique ou l’Allemagne – ne le sont pas: cela n’a rien à voir avec la qualité ou la médiocrité de la production française. Il s’agit simplement de permettre à mes compatriotes de contextualiser un certain nombre de réalités industrielles, sociales et économiques. Donc détendez-vous, appréciez l’épisode pour ce qu’il est et… vive TOUTES les bonnes bières ! »

Vidéo Ajoutée le 21 août 2015 sur You Tube,  Script complet + sources : http://www.boite-aux-curiosites.com/u…
Quiz : http://www.boite-aux-curiosites.com/l…Crédits : http://goo.gl/Gs1rR2

billet deutschy– DES RÉSULTATS!
Au premier trimestre, l’Allemagne avait connu une hausse des touristes étrangers de 5%, signalait Petra Hedorfer, présidente de l’Office national allemand du tourisme (Onat), conforme aux estimations de l’OMT (Organisation mondiale du Tourisme), l’IPK International a pronostiqué pour l’année 2015 une augmentation mondiale des voyages à l’étranger de 4 à 5%. le marché français est toujours en plein essor pour la destination puisque de janvier à juillet 2015, l’Allemagne a enregistré une hausse de 2,3% des nuitées réservées par des Français et elle table sur une augmentation de 3% pour l’ensemble de l’année 2015. Au total, l’Office fédéral allemand de la statistique a enregistré 44,7 millions de nuitées internationales entre janvier et juillet 2015 dans des établissements d’hébergement de dix lits et plus. Ce résultat représente 2,4 millions de nuitées de plus qu’à la même période l’année dernière, soit une augmentation totale de 5,6%.

Allemagne CréativeEN CONCLUSION , nous avons beaucoup d’admiration sur les stratégies déployées par l’Allemagne et l’Italie en ce moment, afin de faire connaître leur Pays grâce à leur Culture. Bien sûr, cette « entrée » ne suffit pas, mais le choix est convaincant, a des résultats et sans doute un bel avenir. « Patrimoine diffus » ou « Art de viv re  » en Allemagne, ces deux choix présentent le même désir de ne pas oublier les territoires et les habitants d’aujourd’hui. On ne célèbre pas que des vieilles pierres ou des événements historiques, on amène les touristes et les habitants à se rencontrer et à mieux se connaître.La promotion peut aussi profiter aux jeunes touristes bloggers, qui apporteront leur regard et diffuseront leurs photos et impressions d’Italie et d’Allemagne sur les réseaux sociaux. Ce clin d’oeil permanent à de jeunes touristes nous plait bien, alors que, en France, nous n’en finissons jamais de « Commémorer le Passé »et en partiuculier les deux guerres atroces de 14/18 et de 39/45; à part les élèves captifs des écoles qui sont systématiquement emmenés par leurs maitres à ces commémorations – C’est au programme! – peu de jeunes les fréquenteront spontanément car le « plaisir et le fun » en sont bien évidemment absents. La tristesse et le respect sont sans doute les sentiments dominants pendant les visites où ils approfondiront leurs connaissances sur ces terribles événements historiques.
Rajeunir nos stratégies et nos visiteurs par la Culture élargie et la culture actuelle pouraient aussi devenir une priorité en France, ce qui n’est pas le cas, au vu des campagnes et des moyens financiers très conséquents apportés aux Commémorations pour renforcer notre patriotisme.
POUR EN SAVOIR PLUS : voir les autres vidéos sur le site de Germany Travel pour vous inspirer! et le site de Germany Travel! Extra!

appart parisien ken mignon en gpKEN LE TOURISTE PARFAIT qui nous vient de l’Ouest est insatiable : nouveaux hôtels, nouveaux transports, nouvelles Affaires en vue! Son nouveau job est difficile, mais il ne regrette rien, car le rôle très limité et un peu falot de « faire-valoir » de Barbie ne lui convenait guère…Il n’avait qu’un seul regret, au fond. Devenir un Touriste Culturel était de plus en plus difficile dans certains pays, avec les guerres actuelles ( ou la commémoration incessante des guerres du Passé…).Il appela son ex, Barbie Chérie, à L.A : « Dis-moi, Barbie, tu n’aurais pas un petit plan-culture, sous la main? Je pars demain! »