Des nouvelles du Tourisme !

 

Ken Le Touriste et son livre-miroir...Un polar, chic! Ken Le Touriste et son livre-miroir…Un polar, chic!

Le CAC 40 se porte mieux que prévu, les PME souffrent! Bien que l’on ait pris l’habitude de l’optimisme quasi permanente de nos gouvernants, en France, les professionnels du Tourisme font grise mine : les clignotants sont plutôt au rouge, ces temps-ci !
Jugeons sur pièces, en prenant connaissance des news du Quotidien du Tourisme :
1 –  Du 1er mai 2009 au 31 juillet 2009, les TO membres du Ceto (Association de 70 Tour-Operateurs ) ont enregistré une baisse de 6,7% en nombre de clients et une baisse de 11,4% en terme de volume d’affaires. Concrètement, les tour-opérateurs ont fait voyager un peu moins de 1,47 million de clients en voyages à forfait, ce qui correspond à une baisse de leur activité (-6,7%) par rapport à la même période de l’exercice précédent (à périmètre comparable). Mais, plus décevant encore, le volume d’affaires de 1,194 milliard d’euros qui est en baisse de 11,4%. La recette unitaire moyenne a fortement diminué au cours de la période (-5,0%) pour s’établir à 814 euros contre 857 euros pour la même période de l’exercice précédent. Ces résultats de l’activité des voyages à forfait se répartissent sur trois grandes zones. La France avec 258.491 clients (+0,9%) a réalisé un volume d’affaires de 112 millions d’euros en baisse de 2,5%.[…] « le sursaut des réservations observé au mois de juillet ne permettra pas de compenser les retards de trafic enregistrés préalablement ». Enfin, « le décalage existant entre les trafics et les volumes d’affaires risque de se poursuivre et les résultats du mois d’août risquent d’être en retrait au niveau du volume d’affaires ». Toutefois, en ce qui concerne le bilan global de la saison été 2009, « l’absence totale de visibilité sur les mois d’arrière saison ne permet pas le moindre pronostic ».

2 – L’éclaircie constatée dans les chaînes hôtelières en France en juillet aura été de courte durée : en août, le secteur a renoué avec de fortes baisses des recettes, dans un contexte qui « reste déprimé », selon une étude du cabinet spécialisé MKG publiée lundi. Selon MKG, les hôtels haut de gamme, notamment les palaces à Paris et sur la Côte d’Azur qui avaient fait le plein en juillet, ont subi des chutes de près de 20% de leurs revenus par chambre disponible (RevPar) en août. En raison du début du ramadan le 22 août, la clientèle moyen-orientale est arrivée plus tôt, assurant une forte activité des palaces en juillet, mais est repartie dès la mi-août. Toutes catégories confondues, la chute des revenus atteint 9,1% en août. En juillet. Cet indicateur était en repli de 7,3%. Sur la période juillet-août, les taux d’occupation sont en retrait de plus de 5 points pour se situer à 67,1%. Face à une demande en berne, les prix moyens ont reculé de 1,2% et le revenu par chambre de 8,1%.

 3 – Ne pas se démoraliser, et filer au Salon TOP RESA devient, dans ces conditions, incontournable !
Présentation du salon : Le salon IFTM Top Resa est l’unique salon généraliste  et international qui mette la France à l’honneur en tant que marché émetteur comme réceptif avec un espace dédié à la destination France. Il a lieu cette année à La Porte de Versailles, à Paris, du 22 au 25 septembre .
Quelques chiffres :
■ 277 exposants
■ 26 000 participants
■ 900 journalistes accrédités
En bref, tous les acteurs du tourisme professionnel s’y retrouvent pour échanger et s’informer sur l’impressionnant panel de destinations présentes, sur les nouveaux produits des exposants et sur les dernières solutions technologiques du secteur.
Les agences de voyages
Les acheteurs, chefs de produits et chefs de marché Français et étrangers
Les chargés de voyages en entreprise
Les agences événementielles
Les détenteurs de budget voyages/incentive/événements en entreprise
Les meetings planners Les autocaristes
Enfin IFTM a lieu fin septembre, période propice à la construction des programmes à venir : tourisme et culture, tourisme et développement durable, tourisme et randonnée, d’Affaires, etc…Toutes les activités touristiques sont concernées par ces délais.  ;

Les sujets du moment aux conférences de TOP RESA :
– Lobbying des vins de France, avec un nouveau village sur l’Œnologie !
– Quels sont les nouveaux comportements de la clientèle « Loisirs » observés par les Agents de voyages ? Quelles adaptations engendrent-ils ?
– Les tendances du marché de la communication événementielle ( 23 sept).
– Tourisme-Loisirs : Comment orienter les nouveaux comportements des consommateurs pour qu’ils ne perdurent pas après la crise ?
– Technologie : Quelles évolutions et quels bénéfices pour les consommateurs?
– Régionalisation du Tourisme : Quels nouveaux espoirs porter sur les marchés voisins, émetteurs vers la France ?(24 sept.)
– Tourisme d’affaires : Quels choix les entreprises privilégieront-elles dans l’avenir ? Comment bien les conseiller ?
– Programme de TOP resa : http://www.iftm.fr/index.php?Lang=FR&argRedirect=FR|Evenements
Si aucune de ces actions ne vous concerne, soit, il n’est pas obligatoire que vous vous rendiez à TOP RESA

Rencontrer sur un même lieu l’ensemble des fournisseurs nécessaires pour composer une offre ;
Proposer des circuits innovants pour répondre à une demande des visiteurs toujours plus personnalisée ;
Faire son choix de lieux et rencontrer  des partenaires professionnels  pour organiser un événement/ incentive original,
Créer ou  retrouver ses contacts, créer ou  renforcer son réseau.
– Reste une bonne raison d’y aller, tout de même  : étoffer son expertise sur  le Tourisme grâce aux acteurs du marché touristique.

4 – Analyse des professionnels participants :  pas de  représentants pour l’action culturelle de la France  
Enfin, pas dout à fait, j’ai trouvé quatre châteaux! Et trois sites entre culture et loisirs, Le Puy du Fou, Micropolis et Vulcania. On remarquera tout particulièrement l’absence du Ministère des Affaires étrangères, et de son Agence Cultures France, chargée de la promotion de la France à l’Etranger, dommage…On remarquera aussi qu’aucun grand réseau institutionnel n’est présent, que ce soient les musées nationaux ou le Centre des monuments nationaux, ou encore la  Réunion des Musées nationaux ( sauf erreur de notre part ou inscription de dernière minute de ces opérateurs…).
Bien sur les comités régionaux, départementaux a ou Offices du tourisme « représentent » la culture, par leur offre toujours bien garnie en la matière.
Mais rien ne vaut la présence d’un lieu, de ses opérateurs, pour attirer les clients, forger des forfaits, des relations professionnelles directes, sur un Salon.
Conclusion : si tout allait bien, si la croissance de la France était à deux chiffres, je crois que je n’aurais  eput-être pas fait ce billet de promotion d’un salon touristique.
Mais voilà, la culture peine à trouver des financements pour ses projets, de la restauration du Patrimoine à la création des Festivals. Le seul maintien des monuments dans leur état actuel devient problématique, pour plus de la moitié d’entre-eux, selon les derniers rapports officiels du ministère ou des associations du patrimoine ancien ( DH, VMF, etc…).
Alors, pourquoi ne pas faire « projet commun », pour redynamiser l’économie locale, et quelle bonne raison pour ne pas travailler avec les pros du Tourisme ?
On reparlera des purs réseaux culturels, car ils sont tellement nombreux qu’ils se font de l’ombre ! Labels, Routes, Itinéraires, Villes et Pyas d’Art et d’Histoire,  patrimoine mondial, architecture militaire, Association des musées, de Festivals, des Maisons d’ecrivains…Iols se comptent par centaines, car, pour la culture, on réseaute surtout et en prioroité  « entre lieux de la culture ».
Nous proposerions volontiers un nouveau modèle : créer des réseaux Culture et autre chose, par exemple culture et entreprises innovantes de la région/ ou Culture et Opérateurs du tourisme. Plus difficile, certes, que de se regrouper entre soi, ou bien avec les partenaires habitués, Education nationale ou spécialistes du Handicap.Certes, il faut continuer à travailler ces terrains-là, avec leurs relais,encore et encore. Mais n’est-il pas aussi intéressant, plutôt que de se réchauffer dans un entre-soi rassurant et relativement coupé de l’économie locale,  d’apprendre de nouvelles stratégies, méthodes, en travaillant avec d’autres professionnels ? 

L’AMI  KEN

Ken et la Belle AngèleKen ne fréquente pas que des jolies filles…Il a eu le coup de foudre pour  la Belle Angèle, de Gauguin (1889-0,92X0,73m), et pourtant elle n’est pas si arty…Mais, que voulez-vous, il aime  l’innovation, Ken Le Touriste…Lorsque la peinture change ses règles, découvre d’autres mondes, comme la perspective, l’humanisme; ou d’autres continents, comme l’Orient,  ou d’autres façons de peindre.Par exemple il aime aussi les peintres abstraits, qui ont dû se dire « Allez, si on arrétait de tout représenter bien comme il faut, maintenant que la photographie existe, elle fait mieux que nous… ».C’est dommage que, pour changer, il faille toujours abandonner ce que l’on aimait, pense-t-il.

Le Tourisme culturel au top cet été !

1 – La fréquentation  touristique, cet été, est  contrastée selon les régions, ou par  l’absence de clientèles étrangères ou bien  à cause du  temps qu’il y a fait. Le Sud-Est a connu
Ken part se changer pour aller avec Laurence et Marie sur son yacht!

Ken part se changer pour aller avec Laurence et Marie sur son yacht!

connu une forte affluence de touristes français qui ont renoncé à partir loin de chez eux.Mais  la fréquentation est partout forte « là où les villes françaises ont développé «une offre culturelle originale,  dont le rayonnement est national. Il faut saluer leur imagination et leur énergie« , assure Philippe Gauguier, associé au sein du cabinet Deloitte, qui  commente le sondage  IFOP-JDD (Edition du 22 août, Vacances: Les villes préférées des Français).On peut aussi ajouter que les séjours auront été plus courts, les décisions prises au dernier moment, les pourboires plus minces…
« Le recul de la clientèle étrangère, notamment britannique, allemande et espagnole, a été  compensé par la présence des Français. Et les cités les plus innovantes sont récompensées de leurs efforts « , poursuit Philippe Gauguier. Saluons, donc, avec une analyse, les villes citées:

Nantes: la ville-qui-fait-tout-bien ( voir notre billet sur Nantes) a accueilli 890 000 vacanciers à la Biennale d’art contemporain ! Les machines de l’île Beaulieu, avec l’éléphant géant, ont aussi fait le plein de surprises et …de visiteurs.
En juillet, la fréquentation de l’office de tourisme a bondi de 12 % (+16 % pour la clientèle française et +40 % pour les Espagnols). Pour Jean-Marc Devanne, directeur de l’office du tourisme, Nantes était l’endroit où il fallait passer cet été. La biennale d’art contemporain Estuaire 2009 de Nantes à Saint-Nazaire, qui s’est achevée dimanche dernier, a attiré près de 890.000 vacanciers en deux mois, 15 % de plus que lors de son édition 2007. Les machines de l’île Beaulieu dynamisent aussi  le tourisme urbain avec l’éléphant géant qui transporte des touristes dans son ventre.
Aix en Provence : l’exposition des Maîtres.
Le musée Granet, à  Aix-en-Provence présentait plus de 100 œuvres de Picasso et de Cézanne. (jusqu’au 27 septembre), garantissant une fréquentation record.  L’exposition a pu fêter, avant le 15 août, son 200 000e visiteur (le 12 août 2009), et l’exposition est prolongée jusqu’au 27 septembre. La ville a donc réussi l’ouverture du château de Vauvenargues, situé au pied de la montagne Sainte-Victoire, où résidait le maître espagnol. Selon le cabinet Deloitte, la fréquentation des établissements hôteliers a bondi de 5 % en juillet, alors qu’elle a baissé, en France, de 8%.
Bordeaux: l’effet  du classement du patrimoine à Unesco
« Depuis 2007, année où l’Unesco a inscrit la moitié de la capitale girondine au patrimoine mondial. nous accueillons 3 millions de visiteurs par an contre 2,5 millions en 2007. Cela correspond à un bond de 30%, explique Philippe Prévot, directeur adjoint de l’office du tourisme. En juillet dernier, nous avons enregistré une hausse du nombre de touristes de 10%. »
Avignon: festival en forme !
Le Festival a connu le même taux de fréquentation très élevé que l’édition 2008, soit 94% sur un total de 133 000 places: « Nous n’avons pas ressenti la crise », explique Sylvie Joly, de l’office du tourisme. Comme partout en France, la ville a accueilli cette année plus de Français que l’année dernière. Christian Etienne, adjoint au tourisme, constate également un nombre croissant de Brésiliens, qui « aiment la culture et la gastronomie ». Le cabinet Deloitte confirme une augmentation de 4% de l’activité hôtelière.
Lyon: arrivée des Les Espagnols !
L’office du tourisme a accueilli 12% de touristes en plus. La capitale des Gaules profite de la nouvelle ligne low cost EasyJet avec l’Espagne. Et du City Pass ! Conséquence: malgré la crise qui sévit dans leur pays, les Espagnols sont les premiers clients. Pendant tout l’été et jusqu’au 19 septembre, 250 animations gratuites (danse, théâtre, musique, cinéma…) sont organisées dans toute la ville, qui a de plus un City Pass.

2 – Les City Pass bien conçus sont efficaces

La culture et le Tourisme urbain cet été – Nice et la Riviera : le FRENCH Riviera PASS.

Conçu comme un véritable sésame, le Pass réalisé  par l’Office du Tourisme de Nice Côte d’Azur, que nous avons présenté dans notre billet sur les PASS,  facilite tout séjour sur la Côte d’Azur : Nice,   Antibes-Juan-Les-Pins, Biot, Cagnes-sur-mer, Eze et Monaco sont les villes concernées.
Avec une seule carte, que l’on peut acheter en ligne et donc obtenir à l’avance pour improviser ou préparer un voyage, le parcours des villes et leurs activités deviennent simples. Sites majeurs, ,shopping, musées, visites guidées, dégustation des crus régionaux , best off familiaux, comme  les parcs aquatiques Aquasplash et Marineland, marchés aux fleurs, et plages ! A Nice, la fréquentation devrait croître de 3% cet été. La saison est sauvée malgré la baisse des clientèles anglaise et des américaine.

Angers et les bords de Loire
Angers, la fréquentation des hôtels a augmenté de 6% en juillet, selon l’étude du cabinet Deloitte. Le CityPass qui donne accès à une quinzaine de sites et un tour de train de 45 minutes pour 12 euros a connu un vrai succès. Même succès pour le parcours Loire à vélo, comme la ville vient d’ouvrir un nouveau tronçon qui traverse les ardoiseries de Trélazé.
Strasbourg
le centre historique à la découverte de la cathédrale, du musée d’Art contemporain et du palais des Rohan et les visites –guidées de la ville via les bateaux-mouches(Batorama a transporté 102.000 touristes au mois de juillet). « L’attraction a battu des records: plus 10 % depuis le début de l’année. Le mois de juillet est historique », se réjouit Jean-Jacques Gsell, le président de l’office du tourisme. En 2008, 740.000 touristes avaient emprunté les vedettes de l’Ill, un chiffre qui devrait être dépassé cette année. Le TGV Est a apporté une nouvelle clientèle parisienne.

3 – La bonne tenue d’un tourisme culturel innovant dans un contexte de crise
Selon Philippe Gauguier, associé chez Deloitte, « la fréquentation hôtelière des agglomérations françaises a chuté de 8 % en juillet 2009 par rapport à la même période, l’année dernière ». Dans un contexte difficile, puisque de nombreux étrangers ne sont pas venus en France cet été ( Chute des fréquentation des américains, des anglais, des allemands…) et que les français on moins dépensé  particulier pour les français (une famille de quatre personnes a dépensé environ 1900 euros, soit 150 euros de moins que l’été dernier. ). Il est vrai que les amis, la famille ont été sollicités pour les nuitées, et que l’échange des logements ou la nuit sous la tente deviennet t une quasi tendance pour l’hébergement.
« Certains citadins sont même restés sur place. Cette nouvelle tendance se nomme staycation, néologisme né des mots anglais stay (rester) et vacation (vacances). Le farniente maison est le plus sûr moyen de dépenser moins et d’être écolo. Pratiquer le staycation évite de rejeter du CO2. Un bon geste pour la planète », souligne le JDD du 22 août, auquel nous nous référons pour les données de ce billet.
4 – Le JDD du 22 août note aussi des « flops » dans son palmarès, à cause du temps ou de l’absence de clientèles étrangères . Marseille, qui se positionne pour la culture mais en 2013 : selon  Philippe Gauguier, associé au sein du cabinet Deloitte, « la fréquentation hôtelière abaissé de 8% en juillet par rapport au même mois de l’année dernière ». Marseille mise sur une évolution de son image culturelle grâce au titre de capitale européenne de la culture en 2013.Ou Rennes, où le temps fut vraiment mauvais cet été, malgré des  entrées libres aux musées de Bretagne et des Beaux-Arts, malgré le  CityPass, et  une seconde nuit d’hôtel offerte dans le cadre du Coup de cœur à Rennes. L’activité des hôtels a baissé de 15% en juillet. Rennes a sans doute souffert de la chute du tourisme d’affaires au début de l’été. Lille, dont l’année 2008 avait été exceptionnelle,  grâce à l’effet Ch’tis, a connu  cet été, une baisse de sa fréquentation hôtelière de 16% en juillet. Il a manqué les Britanniques, pénalisés par la faiblesse de leur monnaie. Lille pourrait se rattraper avec sa célèbre braderie le week-end du 5 au 6 septembre. Paris, où l’activité hôtelière a décliné de 16% par rapport à l’été 2008, selon l’office de Tourisme car les  Américains, les Britanniques et les Japonais ont été particulièrement rares. Seuls les touristes des pays peu touchés par la crise (Brésil, Chine, Inde…) ont fait un détour par la Ville lumière. Même la tour Eiffel ne joue plus les stars. Au premier semestre, la fréquentation a chuté de 10% par rapport à l’année dernière. Plus conjoncturelle, la baisse de la fréquentation de Lourdes est liée au succès de l’année 2008, historique pour Lourdes avec la célébration du 150e anniversaire des apparitions de la Vierge et la visite d’Ingrid Betancourt. Forcément, cet été est plus calme avec tout de même la visite de 432 000 pèlerins dans les sanctuaires. En juillet, il manquait notamment des fidèles irlandais (– 14%) et anglais (– 13%).

En conclusion, le Tourisme culturel a pris une grande part dans la bonne tenue de la fréquentation! Les premiers bilans de la saison estivale arrivent ces jours-ci. Crucial, pour une industrie touristique fragilisée par la crise.Les villes les plus innovantes sont récompensées de leurs efforts !
Le recul de la clientèle étrangère, notamment britannique, allemande et espagnole, a été  est compensé par la présence des Français.

Rappelons, pour nos amis de la Culture, car les acteurs du Tourisme connaissent l’information,  que le tourisme est l’un des premiers secteurs créateurs d’emplois depuis 2004, donc un secteur économique de  première importance pour la France.les entreprises touristiques (plus de 230 000), emploient plus de 900 000 personnes. Le poids du tourisme dans le produit intérieur brut (PIB) est estimé à 6,2 % en 2007. Il s’agit d’un chiffre basé sur l’estimation de la consommation touristique en France. Un tiers de cette consommation est effectué par les touristes étrangers. Le tourisme est le premier secteur contributeur dans les échanges extérieurs de la France, avec un excédent de 12,8 milliards d’euros en 2007.

5KEN A  INVITE  LAURENCE  ET MARIE  SUR  SON  YACHT!

Ken attend Laurence et Marie devant son Wally
Ken attend Laurence et Marie devant son Wally

 

Les bateaux Wally sont , depuis de 15 ans, le top du design et ont révolutionné le monde du yachting. Merci à Luca Bassani, bel italien champion, autodidacte et industriel inspiré. Evidemment, Ken, notre Touriste Parfait, a piloté son  118 Wally Power la semaine dernière sur la riviera italienne. Il y a deux ans, Barbie avait fait un gros caprice : elle ne voulait pas des sièges Hermès orange, parce que « Ca n’allait pas avec ses robes roses et pas non plus avec  son rouge à lèvre rose. « Mais cette année, Ken est ravi ! Ses nouvelles amies, Laurence et Marie, des petites frenchies adorables, lui ont fait promettre que l’an prochain il aurait un Wally Island, un mega-yacht de 99 mètres de long, avec terrain de tennis, cinéma, discothèque, piscine et vraie forêt sur le pont. Parce que « déjeuner avec Nadal, Di Caprio et David Guetta ce n’était plus possible, parait-il…Sans ces nouveaux trucs, ont-elle dit, on fera quoi, avec eux, après le déjeuner ???Du shopping?La sieste? On ne fait que ça toute l’année…Please, Ken !! » Ken a dit oui.
Voir,
très vite,  le prochain yacht de Ken sur le site : http://www.wally.com
Et merci à Gilles Raget et à la revue IDEAT pour leur photo !

Créer un centre d’art contemporain

Ken emballé par Christo433 lieux  d’art contemporain en France
Le dernier essai de recensement des lieux de l’art contemporain en France, Belgique, Suisse et Luxembourg  en compte 655 ! Dont 433 pour la France. Et encore ne s’agit-il que des seuls  lieux permanents, lieux relativement officiels et installés,  qui ont une programmation régulière. Centres d’art, galeries, mais aussi salles d’expositions d’écoles d’art ou de théâtres, rien n’échappe  au sérieux du choix de l’ouvrage (Marc Sautereau, Ed. Archibooks, 2009, 14,90€).  Ce guide  est d’ailleurs très bien fait, car on y présente les lieux (Historique, architecture…)  mais aussi leurs objectifs ( Missions/programmation/collections), les modalités de l’accueil des publics( Services éducatifs, accueil des personnes handicapées…) leurs activités ( conférences, publications, visites guidées, ateliers pour les enfants…)ainsi que d’autres « Services », comme une librairie, une cafétéria ou un centre de documentation.

Ken rêve de préserver  

le monde, comme

Christo!

Premier constat : l’offre est tout à fait abondante, en France, pour diffuser l’art contemporain. Et elle concerne, en grande majorité, les arts plastiques, et très peu les autres formes d’art vivant. Seul le groupe  des arts visuels, Peinture/sculpture/photos/videos/installations/dessin/graphisme/architecture/ est concerné….Et les centres d’art se « spécialisent » depuis 10 ans : certains sur le dessin (FRAC Picardie) ou d’autres sur l’architecture (FRAC Centre). Les musées, quant à eux,  profitent de l’art contemporain pour « aller jusqu’à aujourd’hui » et dépasser la chronologie de  leurs collections habituelles (collections d’art moderne et  l’archéologie en passant par les musées de sciences naturelles).
Deuxième constat : l’accueil des publics est surtout orienté vers les publics des enfants et des scolaires, en particulier. Et cela grâce  aux professionnels qui accompagnent le public (médiateurs). Pour les adultes, l’offre  concerne surtout ceux qui connaissent déjà bien l’art contemporain (conférences, rencontres d’artistes, vidéos…), même si la « diffusion pour tous » est toujours affirmée dans les objectifs.
Troisième constat : l’offre de services est très réduite, et n’a guère évolué depuis 20 ans : cafétéria ou bar, au mieux, et un centre de documentation sur rendez-vous, a minima. Un site Internet, la plupart du temps, mais pas de réservation en ligne possible et pas d’approche Web2.0, signalée (collaboration avec des artistes, réflexion de critiques, accès de tous, participation, invitations, etc…). Très peu de boutiques, alors qu’elles fonctionnent bien là où elles existent, du Palais de Tokyo au MACVAL de Vitry/s/Seine.
Remarquons aussi l’absence de  normes pour les politiques tarifaires et horaires, sans doute calquées sur les autres établissements culturels locaux, qui, après tout, font ce que bon leur semble, diversité des situations locales obligent ! Le petit guide, décidément excellent,  donne donc tous les renseignements sur les horaires et tarifs.
Quatrième constat : si l’on s’en doutait un peu, une chose devient certaine, grâce au guide :  en lisant attentivement  l’ouvrage, on y « lit » que  le grand écart entre « Maisons de la culture » et « Centres d’arts vivants »  a aujourd’hui abouti à la rupture. Le divorce « Education populaire » et « Culture » a bien eu lieu. Par exemple, les objectifs sont bien de présenter des artistes, le mieux possible, mais les relations avec les habitants, les adultes, en particulier, les relations avec les amateurs, les artistes locaux, les élus, ainsi que les  projets territoriaux à venir, tout cela  ne transparait dans aucun projet.  D’où une étrange impression : le « meilleur » sera très certainement choisi, présenté, et pour le reste une sorte de routine s’est installée : on fait des expositions; on fait de l’accueil de scolaires de façon systématique, parce que cela, on sait bien le faire, depuis de nombreuses années. Bien sur il faut continuer, mais, comme on ne peut pas tout faire, évaluer les actions, les moyens, devrait sans doute être une obligation lorsque les financements sont publics. Evaluer pour évoluer. 
Quelles sont les causes de cette relative stagnation des habitudes?  Nous pensons, comme de nombreux sociologues, que  les intangibles des centres d’art ne sont pas remis en question par les 1000 personnes qui constituent, en France, le « milieu professionnel » de l’art contemporain. Le milieu ( Presse, instutions publiques, inspecteurs, critiques, directeurs de lieux, commissaires d’expositions, enseignants d’écoles d’art, etc…)  a une part importante de responsabilité du « format » des centres d’art.  Il y a beaucoup de non-dits, dans leurs décisions, d’ailleurs : qui choisit les artistes ? Sur quelles bases ? Après quelles négociations ?  Qui décide de ce qui sera présenté, des expositions, des publics visés…Sur ce sujet, ces interrogations, lire l’excellent essai de Nathalie Heinich « Faire voir ,l’art à l’épreuves de ses médiations », Ed. Les impressions nouvelles, 2009.
AUJOURD’HUI on aimerait que, pour les centres d’art à venir, soient  posées des questions simples, qui nous paraissent évidentes, en tous cas, pour sortir de ce « On sait faire,  alors on répète ce que l’on sait faire »! Des questions comme :
– Quel projet pour quels habitants ? Pour une implication réelle du lieu dans le tissu local ?
– Comment le projet s’inscrit-il dans les stratégies locales, les priorités, les projets à venir, (tous les grands proejts, et pas seulement  les projets artistiques et culturels) et comment y participera-t-il?
– Quels nouveaux services pour mieux correspondre à la réalité (Notamment à la diversité des groupes formés par le public le plus large possible, qui, tout le monde le sait, n’existe pas, sauf qu’il fait plus d’1,80m…)
– Quelles relations, bien organisées,  avec les entreprises locales,  les collectionneurs ou les différents acteurs locaux ? Leur a-t-on demandé leurs avis?
– Faut-il une  créer une collection  ? Parmi les objectifs, quel type d’aide aux artistes ? (Artistes en Résidences, choix/durée/ types et rythme des expositions, publications) et avec qui ?  
– Quelle ouverture aux autres formes d’art, d’activités ou de diffusion  (Spectacle vivant, ou musiques actuelles, télévision…) ?
– Quel format pour les activités sur le Net, quelles complémentarités entre visite et e-visite, e-connaissance, toutes deux virtuelles ?( Voir, sur ce blog, la présentation de  Maxwell Anderson lors de la journée des musées et du Web , en 2009, Indiana, USA).
– Quel accueil pour le visiteur occasionnel, venu en touriste, souvent étranger, et qui peut être un bon ambassadeur de la qualité du lieu, ou un futur partenaire du lieu ?
– Quel statut juridique, quel  nouveau modèle économique ?
Car dans ces questions,  sont tout de même contenus les réels enjeux de la création de tout centre d’art, lorsque le service public de la culture en est à l’origine, que l’on peut résumer comme une nouvelle forme de correspondance et d’évaluation entre demande et offre.
La création d’un nouveau centre, avec ces questions nouvelles, peut éviter le côté « hors sol » assez dominant dans les institutions actuelles, et créer de nouvelles relations entre acteurs de la culture  et  élus, administrations,  différents pouvoirs locaux. Des relations plus claires, dans la mesure ou les élus et les administrations souhaitent aussi produire de nouveaux lieux, pour que la population locale et leurs projets prioritaires puissent en profiter pleinement, et que ces lieux soient productifs , porteurs de sens pour la ville, le département et/ou la région. 
Conclusion
Un nouveau centre d’art, assez gigantesque, a posé ces questions avant d’exister, pour prendre de nouvelles directions que les chemins des centres d’art traditionnels. Et il a réussi! Il s’agit de Tabakalera, une ancienne fabrique de tabac, en Espagne (Pays, basque, San Sebastian), qui va bientôt passer à la phase « travaux ».Leurs équipes, leur directeur, leur programme, le lieu, la ville : tout est magnifique !
Nous reparlerons de Tabakalera dans un autre billet, mais vous pouvez vous « rendre »sur son site , analyser ses choix, sa démarche sous-jacente, dès maintenant  : http://www.tabakalera.eu, soit sur Facebook.
Tous les liens de la Tabakalera sur Facebook, des interviews, des savoirs- faire  : 
http://www.facebook.com/tabakalera#/tabakalera?ref=mf– Interviews with the artists that take part in « Sounds to Tabakalera ».
– Tabakalera résonne » Un regard dans le noir.
– Regardez le processus de montage de l’exposition
– Tabakalera Centro Cultura-Contemporánea Tabakalera Tabakaleraren eraikina 3 dimentsiotan ikus daiteke Google Earth-en. Gozatu! / El edificio actual de Tabakalera modelado ya está colocado en Google Earth. ¡Pasen y disfruten!

http://earth.google.es/download-earth.html
– Tabakalera Centro Cultura-Contemporánea Tabakalera Guztiok zaudete gonbidatuta / Estáis tod@s invitad@s/ Everyone is invited / Vous êtes invités

Ken au Club Med  KEN AU CLUB MED!!

Ken a récupéré le « petit »- dont il doit aussi assurer la rentrée scolaire-au Club Med!

 Ken est donc venu chercher le Petit à la garderie du Club, avant de prendre son avion retour vers Paris. Ken s’amuse toujours dans ces moments-là. Il constate que les décors pour les enfants font toujours allusion – ici les mille et une nuit – à des représentations d’adultes! Les enfants n’ont aucune « représentation » a priori. Les lieux décorés pour les enfants, avec trop de standards, voir de niaiseries,  sont, en fait, très et trop souvent, des lieux-pour-les-parents!