Tourisme et lieux culturels émergents

Quelles solutions proposer pour répondre à la difficile question : comment rajeunir les offres du tourisme culturel traditionnel? Car le tourisme culturel a établi depuis plusieurs décennies des  routes historiques toutes tracées, où l’on chemine les yeux fermés : un parcours avec église romane/château fort/ musée ou centre-ville historique. Ces lieux de visite classiqeus sont bien fréquentés et es professionnels du tourisme ont donc un peu peur de «perdre» ces fidèles marcheurs, fans de patrimoine et de GPS, pour investir du temps et des moyens financiers et humains dans de nouvelles expériences! Toute nouveauté présente un danger – faire fuir les visiteurs traditionnels- et représente un « risque », celui de ne pas répondre à l’expérience-visiteur au sens large : Avant, pendant et après la visite. Enfin, derière petite angoisse de ces pros : une offre nouvelle, c’est bien, mais dans quel environnement ? Y aura-t-il des hébergements, des transports, de la restauration à proximité de ces nouveaux lieux, et des services qui conviendront à de  nouveaux visiteurs, pour qu’ils reviennent et qu’une  nouvelle destination touristique et culturelle  voit le jour ?(Ci- dessus, la Custard Factory, Birmingham, UK).
-Enfin, hésiter à diversifier le tourisme culturel classique était normal quand, il y a plus de deux siècles, l’Europe était LE seul continent à découvrir, pour son passé monumental, en particulier.
Aujourd’hui, d’autres expériences sont plus attrayantes, en particulier pour les jeunes ou les touristes déçus par des offres trop formatées ou trop semblables du tourisme culturel européen. Par exemple, les Expériences d’Airbnb proposent de partager un Safari Photo « Monuments » avec un professionnel, de participer à un atelier-cuisine avec une Chef ou de tourner une vidéo avec un réalisateur, à partir d’un scénario et avec un drone. Autres temps, autres mœurs…
I- POURQUOI DE NOUVELLES EXPÉRIENCES CULTURELLES ?
Comme certains grands parcours de l’art contemporain (Estuaire, Nantes, depuis 2007 ou l’ île de Naoshima au Japon ), ces nouveaux lieux artistiques lieux peuvent devenir une destination grâce à leur diversité (Architecture industrielle réhabilitée ; activités théâtrales, musicales ou Images ; rencontres avec des artistes en résidence…) ou un très bon complément « culturel » à une visite touristique classique (Tourisme de Loisirs, ou Sportif, Court –séjour et même « moment de découverte » d’une classique visite du Tourisme d’Affaire).
– Pour le Tourisme, ces lieux apportent à la culture ce « lien avec les habitants et leur environnement,  tant recherché par les touristes culturels internationaux. Or ces nouveaux lieux culturels émergents sont très accueillants, vous y êtes bien (Ah ! le 104 à Paris !), vous pouvez vous y reposer, y manger (Notre photo du Magasin Général du Darwin Ecosystème, Bordeaux)) . Le tourisme urbain s’est déjà emparé de ces offres, conçues vraiment pour les habitants,  e presque tous nscrits dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Ces nouveaux lieux culturels n’ont certes pas été prévus pour accueillir des touristes, mais, encore une fois, ils sont souvent mille fois plus accueillants que les lieux traditionnels de la culture (Musées,monuments ou salles de concerts). A Bordeaux, ville qui a su créer un « nouveau tourisme culturel », avec la Cité du Vin, le Darwin Ecosystème, parfait exemple de « nouveau lieu émergent, est en excellente position dans l’offre touristique. A voir ICI ! (Et notre photo ci-dessus).

I- LES LIEUX CULTURELS ÉMERGENTS, Kesaco ?
Cassandre Jolivet vient d’ écrire une passionnante étude sur ces nouveaux lieux de l’art, étude intitulée « LIEUX CULTURELS INTERMÉDIAIRES : ESPOIRS ET LIMITES D’UN ENGOUEMENT COLLECTIF » et
publiée par Cassandre Jolivet le  7 Mai 2018 avec les articleslistés ci-dessous. Auteure d’une thèse professionnelle, à la Burgundy School of Business de Dijon, sur les espaces culturels émergents, autrement appelés « espaces culturels intermédiaires », Cassandre Jolivet  souligne l’intérêt de tels lieux pour les territoires et combat certains préjugés, comme par exemple le fait qu’ils n’y en aurait pas en milieu rural. Pour Lire les six volets de l’étude en ligne :
1/6 – Comment appréhender les espaces culturels émergents ?publié le 26 mars 2018.
2/6 – Lieux intermédiaires et lieux traditionnels, quelles différences ?publié le 3 avril 2018.
3/6 – L’économie sociale et solidaire au cœur du projet des lieux culturels émergents
4/6 – Lieux culturels émergents et pouvoirs publics : une relation à plusieurs facettes,  publié le 16 avril 2018 :
5/6 – Lieux culturels émergents : arts des villes et arts des champs , article publié le 23 avril 2018
6/6 – Les tiers-lieux culturels, outils de la gentrification malgré eux ?, publié le 30 Avr, 2018 
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II- UN PETIT RESUMÉ, pour vous donner envie de découvrir ce lieux culturels émergents ?
1- Comment appréhender les espaces émergents ? Dans cette étude, ces espaces sont nommés « lieux culturels intermédiaires », mais on parle aussi de « tiers lieux », « fabriques », « friches », « laboratoires » culturels, ou encore « espaces culturels émergents ». L’absence d’un terme unique pour les identifier montre leur diversité.
Ils évoluent au sein des modèles économiques où « lien social », « échange » et « partage » sont les maîtres mots, et s’inscrivent tous dans l’économie sociale et solidaire. Leur taille, leurs missions sont souvent différentes, come leurs statuts : EPIC, EPCC, association loi 1901, SARL,etc… certains ont été créés par les pouvoirs publics qui les soutiennent, d’autres non.(Notre photo, TransEuropeHalle) 
2- Ce qui les unit, est :
a) une « volonté de rompre avec les institutions traditionnelles, parfois qualifiées d’« élitistes », ressort d’ailleurs dans leurs noms, qui font souvent référence à l’héritage historique du bâtiment – fabrique, friche, abattoirs, gare… – ou à des numéros, en référence aux rues ou usines, une connotation brute et industrielle pour des lieux se voulant accessibles à tous, ouverts, où artistes et visiteurs sont appelés à co-construire. Ce sont des lieux d’ébullition, de laboratoire, où il y a toujours un travail en cours, à l’image du 104 à Paris.
b) Le recyclage d’un ancien bâtiment, mise à disposition d’un lieu unique pour des résidences de création, temps de représentation et initiation des publics aux pratiques artistiques, autour de projets solidement ancrés dans un territoire et son réseau. Avec quelques variantes, certains mettant l’accent sur la création avec un dispositif fort d’accompagnement des artistes, d’autres sur l’entrepreneuriat avec espace de cotravail ou incubateur, d’autres encore sur l’éducation.
c) des objectifs communs : repenser le territoire autour d’une économie locale et d’actions sociales
d) Une diversification des activités, une pluridisciplinarité qui permet un échange entre pratiques. Une nouveauté pour les publics, qui ne vont pas à l’opéra, ni au théâtre, ni au musée, mais qui peuvent assister à une répétition publique, à côté du lieu d’exposition, avant d’écouter un concert, le tout dans un même espace. De même du côté des artistes, toutes les formes d’art sont accueillies, ce qui élargit les possibilités de résidences notamment pour les artistes de cirque et des arts de la rue, plus rarement accueillis par les pôles traditionnels.
e) Devenir très vite des lieux de vie : l’absence de hiérarchie de ces lieux et l’originalité des projets en font des lieux plus attractifs, car ils paraissent plus accessibles. Cet atout est renforcé par la constante ouverture et l’animation de festivals aux thèmes variés : danse, cuisine, arts de rue… Ou encore par la transformation au rythme des événements, comme à la Taverne Gutenberg où les espaces sont repeints à chaque exposition.
f) Ce sont des lieux que les artistes en résidence, logés sur place, font vivre au quotidien. Il s’agit d’un mode de fonctionnement nouveau pour des lieux culturels, en réponse à une demande grandissante.
g) Des lieux ouverts à tous ! Des lieux où il fait bon aller entre amis, en famille, passer l‘après-midi, participer aux animations du jour : cours de sport, marché, spectacles… Cela donne à ces lieux une dimension de divertissement. Ce ne sont pas simplement des lieux artistiques, mais aussi où s’expriment la « culture food », l’« art de vivre », autrement appelé « lifestyle ».
h) Des lieux dans l’air du temps ! Souvent très présents sur les réseaux sociaux, ce sont des lieux « dans l’air du temps », qui suivent également de près le développement du numérique et l’intègrent à leur modèle.

CONCLUSION : inventer le monde de demain, tel est l’objectif de ces nouveaux lieux. Sur le site de l’UFA Fabrik, à Berlin, c’est clair : ce sera au niveau international ! « Fidèle au slogan « connect global-act local », le centre culturel travaille en collaboration avec des partenaires et institutions du monde entier ». Ainsi, le centre culturel s’engage activement depuis sa création, dans des réseaux culturels internationaux: ResArtis,  site de l’organisation de résidences d’artistes ;
–  L’IETM – réseau international des arts du spectacle contemporains -(Notre photo)  est un réseau de plus de 500 organisations et membres individuels du monde entier qui travaillent dans le secteur des arts du spectacle contemporain : le théâtre, la danse, le cirque, les formes artistiques vivantes interdisciplinaires, les nouveaux médias. Le réseau est composé de festivals, compagnies, producteurs, théâtres, centres de recherche et de ressources, universités, et corps institutionnels. – IETM Square Sainctelette 19 – 1000 Bruxelles – Belgique-Tél : +32 2 201 09 15 ietm@ietm.org.
– TransEuropeHalles. Trans Europe Halles (TEH) est un réseau européen de centres culturels initié par des citoyens et des artistes. TEH a été à la pointe de la réorganisation des bâtiments industriels européens pour les arts, la culture et l’activisme depuis 1983. En 2017, TEH a rassemblé près de 90 centres culturels multidisciplinaires et d’autres organisations culturelles de toute l’Europe.

III- POUR EN SAVOIR PLUS
1- UNE ÉTUDE-CLEF ! Understanding the value of arts & culture The AHRC Cultural Value Project Geoffrey Crossick & Patrycja Kaszynska 6 Published by Arts and Humanities Research Council Polaris House, North Star Avenue, Swindon, Wiltshire, SN2 1FL www.ahrc.ac.uk ©Arts and Humanities Research Council 2016 Published March 2016 ET EN LIGNE ICI !

 

 

2- NOS NOMBREUX BILLETS, SUR CE BLOG, sur les Villes  créatives :Vienne, (Autriche) : VIENNE,ville créative!en 2011 ; Le blog de Charles Landry, sur les villes créatives et le travail d’Elsa Vivant notre excellente théoricienne de Creative Cities  7- ELSA VIVANT et la cité créative  (notre photo) et « Les événements off : de la résistance à la mise en scène de la ville créative », Géocarrefour, vol. 82, n°3, 2007, p. 131-140. Enfin, rappelons notre  billet sur l’Écosystème créatif en Ile-de-France. Rappelons que c’est Richard Florida qui théorisa sur les bienfits d’une classe créative mais qui produit aussi une  « gentrification » des lieux sous influence culturelle (Nantes , Lyon ou Paris, Barcecone ou Berlin, et surtout leurs « modèles pionniers», toutes les villes américaines ou anglaises construites sur le modèle des Creative Cities: « En effet, ces nouveaux lieux attirent effectivement une classe créative qui contribue à la création d’un nouveau dynamisme, mais au détriment des habitants d’origine. En apparence le territoire se régénère, mais en réalité la richesse est celle de la classe créative. Les personnes présentes initialement vont alors vers les banlieues ; le problème est plus déplacé qu’effacé, ce qui va à l’encontre des valeurs sociales et solidaires défendues par ces lieux », dit Cassandre Jolivet (Cf. Florida, R., “Cities and the creative class” City and Community, vol.2, 2003, p. 3-19)

3- ET LES TIERS –LIEUX, dans tout cela ? Officiellement, les Tiers Lieux ce sont surtout des lieux numériques : «Le Tiers Lieux » est une « configuration sociale » qui se matérialise le plus souvent par un « lieu physique et/ou numérique » qui va permettre à des « personnes venues d’univers différents » de se rencontrer, se parler et créer ainsi un « 3ème langage » leur permettant de construire des projets (en) « communs ». Par exemple les espaces de coworking, les FabLab, les HackerSpace, les Repair’Café, les jardins partagés et autres habitats partagés ou entreprises ouvertes.
Mais une thèse bien de sortir qui définit des Tiers lieux plus « culturels », lieux de fabriques et de partage, lieux culturels pluridisciplinaires d’émergence de projets collectifs permettant de co-créer et conserver de la valeur sur les territoires. Voir les Tiers lieux ICI,/et leur cartographie mondiale, là.

4- L’ÉTUDE DE CASSANDRE JOLIVET, annoncée par Profession Spectacle, sur son site, ICI.
Adresse : 1, rue du Prieuré – 78100 Saint-Germain-en-Laye
Avec, en ligne, de nombreux articles autour du triptyque : « Arts, droits culturels et ESS »

5- DES FORMATIONS POUR CRÉER UN TIERS-LIEU  Lu,  sur MAKERY, ( » Le media de tous les Labs » un site vraiment intéressant):  Tiers-lieu: enquête sur un objet encore bien flou,

  • POUR DES IDÉES DE FORMATEURS, si vous voulez créeer un tiers -lieu ou apprendre à le diriger,  lire l’article sur Makery: Le tiers-lieu peut-il faire école? (2/2),d’Arnaud Idelon24 octobre 2017 : Sinny & Ooko (le Pavillon des Canaux, la Machine du Moulin Rouge, la Recyclerie à Paris, ); l’incubateur Numa et Yes We Camp –  La Halle Papin vue par Yoann Till-Dimet, cofondateur de Soukmachines ; L’architecte Etienne Delprat du collectif YA+K  et le DY, do it yourself!  ou Yoann Duriaux, figure du mouvement à Saint-Etienne.
  • A LIRE AUSSI : 
    Un zeste d’artistes, une pincée de start-ups: l’écosystème créatif des tiers-lieux
    – Antoine Burret, auteur de Tiers-lieux. Et plus si affinités (FYP, 2015),l’ouvrage le plus complet et le plus vendu sur les tiers lieux, fablab et hackerspaces, dit la Com, ici.(15,20€, c’est donné!)-(Photo au dessus de « Squats)- Lire aussi « Les Squats de Cécile Péchu ( Les Squats) .Et enfin, à l’origine de l’expression « Tiers Lieux », voici  l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Places : Cafes, Coffee Shops, Community Centers, General Stores, Bars, Hangouts, and How They Get You through the Day. Paragon House, 1989.

IV- NOS PHOTOS et quelques liens de nouveaux lieux culturels émergents. 
La Gare à Coulisses est une fabrique artistique de la Drôme dédiée aux arts de la rue, située dans une ancienne friche SNCF et intégrée à l’éco-site du Val de Drôme. L’objectif est de faire se rencontrer différents publics, en proposant des spectacles pour tous et des ateliers.
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– Certains lieux intermédiaires sont d’ailleurs partis d’initiatives temporaires, comme – La Taverne Gutenberg à Lyon
Darwin Ecosystème à Bordeaux. 
l’UFA Fabrik à Berlin, décrite comme une « oasis culturelle et écologique de 18.566 mètres carrés…» dont le programme résume bien en quelques lignes la diversité des objectifs, des activités et des publics accueillis:
pour se divertir et se détendre
… pour des activités et des loisirs destinées aux enfants, aux adolescents et aux adultes
… pour l’engagement social et citoyen
… pour des rencontres internationales et des laboratoires artistiques
… pour des festivals, des congrès, et des évènements culturels
… pour le développement de projets écologiques et la préparation de l’avenir.
… pour des pâtisseries artisanales, des spécialités culinaires dans une ambiance chaleureuse.

  • La Custard Factory de Birmingham au Royaume-Uni ( Notre première photo, tout en haut du billet) est la plus puissante collection d’entreprises créatives et numériques, de détaillants indépendants et de lieux d’événements à l’extérieur de Londres. Avec son projet frère, Fazeley Studios, il constitue le cœur du quartier créatif et numérique de Birmingham. À plus de cinq minutes à pied des arènes, il abrite plus de 500 entreprises et accueille un calendrier régulier de foires, de festivals et de concerts, ainsi que des événements corporatifs et privés et des mariages.
    – Abattoirs à Riom 
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    KEN LE TOURISTE PARFAIT avait bien compris que le Grand Paris allait multiplier les innovations en vitesse, pour se préparer aux J.O et rivaliser avec Londres! Le problème, c’est qu’il était à Zurich, en bon touriste « parfait », mobile et toujours très attentif à l’arrivée de Google dans cette ville… « A Paris la Culture, à Zurich le Numérique!« , lui dit sagement son ex, Barbie Chérie, en prenant l’apéro au Clouds où ils s’étaient donné rendez-vous, pour contempler la ville depuis le 35 éme étage les collines environnantes et le lac avec, au loin, les montagnes encore enneigées

Références du Partage et des Communs

Quelles grandes révolutions changent la façon dont nous prenons des décisions? Comment le Tourisme et la Culture pourraient, en France,rivaliser avec Airbnb qui proposent des « Expériences », c’est à dire des rencontres pour découvrir un pays, entre touristes et habitants de tous les pays du monde? Comment, de façon plus générale, le Tourisme et la Culture s’emparent-ils de ces changements? De toute évidence, si les data sont au coeur des pratiques du marketing, deux grands mouvements sont à l’œuvre pour remettre l’humain à sa juste place :
– Celui de la mise en commun, du partage, d’une plus grande démocratie, c’est-à-dire de la participation des gens à la prise de décisions.
– Celui de la redéfinition des politiques publiques lorsqu’elles intègrent ce partage.
Même si notre pays n’est pas encore tout à fait prêt à ces changements, d’autres pays que le nôtre ont plusieurs années de ces pratiques et usages, et nos débuts sont prometteurs!
– Voici donc un billet avec les principales références (Auteurs, articles, liens , ouvrages…) pour entrer dans ces deux sujets si vous ne les connaissez pas bien ou si vous voulez les développer.
Et vos suggestions, points de vue, ajouts, modifications et sont toujours les bienvenus dans les commentaires du blog, merci mes amis!

I – RÉFÉRENCES de la DÉMOCRATIE PERMANENTE On ne peut plus vivre sans partage ? Les plate-forme se multiplient qui proposent des alternatives aux traditionnels modèles économiques (Tourisme de l’industrie touristique et de ses filières) ou aux propositions venues généralement d’en haut (Culture). Voici le dernier exemple que je viens de trouver ce matin, avec cette annonce de la région Centre-Val de Loire qui a décidé le 19 avril dernier de prendre des mesures concrètes, votées en Assemblée plénière, pour une Démocratie permanente (Annonce à voir ici en entier) .

– La Région s’est donc associée à Démocratie ouverte, un collectif qui regroupe les acteurs de l’innovation démocratique (entrepreneurs, associations, élus, chercheurs…), avec son laboratoire “Territoires Hautement Citoyens”, pour tester toute une série d’expérimentations citoyennes très innovantes. Plus de 500 propositions ont été émises par les citoyens, les élus, les agents publics et les organisations engagées dans la démarche (collectifs, entreprises, associations, collectivités et instances participatives), pour améliorer concrètement la démocratie dans les territoires. Les 25 mesures et 7 chantiers ont ensuite été co-construits par toutes les parties-prenantes. Vous pouvez en savoir plus sur la plateforme Démocratie Permanente.

IIDes initiatives citoyennes à l’expérience des communs
Chacun peut constater dans son environnement, en ville, à la campagne, sur Internet, la multiplication d’initiatives citoyennes qui illustrent la mise en œuvre de « communs Toutes sortes de ressources ou de services sont co-produits et auto-gérés par des personnes qui se regroupent, s’organisent pour ce faire. ». On peut partager son véhicule pour les transports, une chambre en logement, des livres et de culture au sein de l’espace public urbain ou dans des jardins collectifs ou partagés. Dans certains cas, il s’agit de palier l’absence ou la disparition de lieux, de services, de ressources ; dans d’autre cas, de rendre abordables ces lieux, ces activités, ces possibilités, ces ressources, ou d’en assurer une présence pérenne et durable. Ces pratiques se développent ainsi par nécessité ou par choix, et permettent aux individus de répondre à des besoins ou à des envies.
« un commun » n’est pas un bien, mais plutôt l’association d’une ressource, d’une communauté, et des modalités de gouvernement collectif de la ressource développées par la communauté. C’est avant tout une pratique de partage, de mise en commun, ce que traduit le passage de l’expression « biens communs » à celle de « communs » dans la bouche des personnes investies dans ce type d’action
Pour la plupart, ces collectifs et ces initiatives n’excluent pas de s’articuler, selon les cas, avec l’État ou le marché.
Enfin ces pratiques collectives interrogent aussi l’avenir d’ « une véritable action politique d’engagement des individus sur ce qui devient un terrain d’émancipation, et non plus seulement le lieu de production d’améliorations du quotidien. » Cet article , la politique comme commun, de Gaëlle Krikorian & Fred Sultan,peut être lu in extenso ICI  

 

III- RÉFÉRENCES  sur « PARTAGER LES VILLES » Sharing cities, est un mouvement qui existe dans de très nombreux pays. Voir ici les dernières expériences au Canada, en Allemagne, aux Etats Unis, Australie, Espagne, Argentine Australie, Maroc, Nigéria, etc…
«Sharing Cities: Activating the Urban Commons» : ce livre présente plus d’une centaine d’études de cas et de modèles de politiques de partage dans plus de 80 villes de 35 pays. Il est témoin d’un mouvement mondial croissant et sert de guide de référence pratique pour des solutions communautaires aux défis urgents auxquels sont confrontées les villes partout dans le monde. Ce livre est un appel à l’action destiné à inspirer les lecteurs, à sensibiliser et à renforcer le mouvement de partage dans le monde entier. « Sharing Cities » montre que non seulement un autre monde est possible, mais qu’une grande partie est déjà là.
Un exemple concret, à voir sur Twitter : Y a-t-il de nouvelles bibliothèques d’outils, des espaces de coworking, des coopératives de travail, des laboratoires scientifiques ouverts, des collectifs d’art ou d’autres groupes axés sur le partage de pop-ups dans votre quartier? Aidez-nous à raconter les histoires qui vous intéressent. A voir sur Tweeter :
– Et RÉFÉRENCES CULTURE ET DÉMOCRATIE
La Plateforme belge  Culture et Démocratie/a été fondée en 1993 (Association)  et est devenue une plateforme de réflexion, d’observation, d’échange et de sensibilisation à ce qui lie la culture et la démocratie. Cette articulation nourrit l’association depuis son origine.
• Culture & Démocratie inscrit son travail de recherche et de réflexion dans plusieurs axes thématiques – prison, enseignement, santé, travail social, droit de participer à la vie culturelle, numérique, territoires, communs, migration(s) – dont elle explore à chaque fois l’articulation au champ culturel. Ces travaux donnent lieu à des échanges et des publications.
© 2018 Culture & Démocratie – Rue Emile Féron, 70 – 1060 Bruxelles
Tél: 02/502 12 15 – info@cultureetdemocratie.be

IV- RÉFÉRENCES sur LES COMMUNS
1- Pour introduire le sujet, voir la plateforme de Metropolitiques.Pour faire lien avec  les « Sharing cities », ci-dessus,  voici le lien du site Métropolitiques où nous avons trouvé un très bon article par Claire Brossaud & Christian Laval ; « Aux racines des communs », qui raconte rapidement l’histoire de ces « communs ».
pour la ville, au sens de la polis grecque –, c’est-à-dire d’une communauté de citoyens indépendante et souveraine.

2-  LA LISTE DES RÉFÉRENCES SUR LES COMMUNS
Voici enfin une superbe liste pour entrer dans le sujet des « Communs », que nous avons volée à ArtFactories qui, suite à un atelier organisé le 15 novembre 2017, a fait une très bonne synthèse de ce qui est disponible. La voici, et merci !
> Dardot Pierre, Laval Christian, Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle, Éditions La Découverte, 2014.
Cet ouvrage a fait l’objet de plusieurs recensions. En voici 2 :
> Sauvêtre Pierre, « Le commun contre l’État néolibéral », La Vie des idées, 21 novembre 2014.
> Sereni Paul, « Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle »
> Latour Bruno, « Il n’y a pas de monde commun : il faut le composer »,Multitudes 2011/2 (n° 45), p. 38–41. et plus globalement le numéro 45 de la revue Multitudes intitulé “Du commun au comme-un, nouvelles politiques de l’agir à plusieurs
> Nicolas-Le Strat Pascal, Le travail du commun, Éditions du commun, février 2016.
– Communs et biens communs
> Cornu Marie, Orsi Fabienne, Rochfeld Judith, “Dictionnaire des biens communs”, Quadrige, PUF, 2017.
> Ostrom Elinor, Governing the commons, The Evolution of Institutions for Collective Action, Political Economy of Institu¬tions and Decisions. Texte pdf en anglais.  ( publié en 1990 et 2003)
– Communs et transformation sociale
> Fontaine Geneviève, Les conditions d’émergence de com¬muns porteurs de transformation sociale. Des émergences à la reconnaissance, trajectoires d’innovation, Montréal, Canada. 2017. Doc pdf.
> Ruby Christian, recension du livre de Martucelli Danilo, “La théorie sociale au défi du XXIe siècle” article publié sur le site nonfiction.fr le 21/10/2017.
> Krikorian Gaëlle et Fred Sultan, « La politique comme commun » article publié dans la revue Vacarme, n°81, octobre 2017( Voir aussi ci-dessus en II)
– Biens communs en Italie
> Mattei Ugo, « La lutte pour les « biens communs » en Italie. Bilan et perspectives », article publié le 29/04/2016 sur Rai¬son-publique.fr
> Lisarelli Diane, « En Italie, la résistance par la culture », article publié dans Les Inrocks du 7/04/2014. /
> Pepe Raphaël, “Eau : comment les Italiens ont dit non à sa marchandisation”, article publié sur Bastamag le 20/06/2011.
– Culture et biens communs
> Festa Daniela, « Les communs urbains. L’invention du commun », article publié dans Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], #16 | 2016, mis en ligne le 1/01/2017.
Plusieurs billets de Lionel Maurel, publiés sur son blog — S.I.Lex — Carnet de veille et de réflexion d’un juriste et bibliothécaire :  et la rubrique Les Communs d’abord 
> La Culture est-elle « structurellement » un bien commun ?, publié le 15/10/2017.

– Le blog « Les Communs d’Abord) :Les Communs d’abord est un média web indépendant ayant pour but de donner une visibilité aux multiples initiatives, publications et débats liés au mouvement des Communs (avec sa sa Newsletter :):

  • A VENIR A NANTES  : L’EUROPE DES COMMUNS « L’Europe des communs » Vendredi 18 mai 2018 de 17h à 19h Avec Gaël Giraud et Jean-Marc Ferry,  Amphi Simone Weil – Maison des Sciences de l’Homme Nantes.

V- RÉFÉRENCES sur LES NOUVELLES GOUVERNANCES pour les politiques publiques
QU’EST-CE QUE LE DESIGN des POLITIQUES PUBLIQUES ? Publié le 09/10/2017 Stéphane VINCENT Délégué général de La 27e Région, artyicle à voir ICI.
– Le design des politiques publiques, une mode appelée à durer The Conversation, 30 mai 2016, – Elvire Bornand, Université de Nantes et Olivier Ryckewaert. Ancien concepteur de la démarche Pays de la Loire 2040 et responsable du « laboratoire des mutations », il est actuellement directeur de la Plate-forme Régionale d’Innovation PRI Design Pays de la Loire.
Le design au service des politiques publiques 02/05/2016 | par Jean-Christophe Poirot
Objectif : améliorer la performance des services publics rendus à l’usager 6 Dans cet article , les explications d’un pionnier de la démarche en France, Stéphane Vincent, délégué général de la 27e Région.
Design des politiques publiques : https://graphism.fr/10-ides-pour-le-design-des-politiques-publiques/ Construire des espaces communs et du tangible ;Penser le cycle de vie des politiques publiques, etc…
Design des politiques publiques : revisiter les usages des Bibliothèques par la l’innovation (co-construction) .

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KEN LE TOURISTE PARFAIT n’avait pas attendu les Communs ou le Design des politiques publiques pour faire sa petite révolution « perso » à Los Angeles. Prince de ce petit blog, son job de touriste Parfait l’obligeait à partager avec vous, sur ce petit blog, toutes ses aventures, ses voyages incessants autour du globe, et, ses chambres d’hôtels, loisirs ou réunions d’Affaires lorsque vous en aviez envie. Sauf que son ex, Barbie Chérie, n’était pas tout à fait d’accord, elle, pour partager son Ken…

Carcassonne, art contemporain et concertation

Une œuvre d’art exposée dans l’espace public était vandalisée ce mardi. Une fois de plus des habitants ont protesté contre l’art contemporain, et sans doute contre le fait d’avoir été mis devant fait accompli, n’ayant pas été informés d’un projet d’une telle ampleur par le maire de la ville ou par l’Etat, à l’origine du projet. A mon avis, loin d’être un simple accident ou l’expression d’une mauvaise humeur des habitants, cette contestation montre qu’aujourd’hui, l’art dans l’espace public ne peut se décider de façon autoritaire, par en haut.
Les faits : des morceaux de l’œuvre de Felice Varini sur les Remparts et monuments de Carcassonne, 15 cercles de couleur jaune, ont été détruits, avec « arrachage de bandes jaunes dans les parties inférieures de l’œuvre », disent les journaux, et le Centre des Monuments nationaux, opérateur et gestionnaire des remparts de Carcassonne, a porté plainte hier, contre x. L’œuvre devrait être restaurée dans les prochains jours avant son inauguration prévue le 4 mai prochain..(Voir le reportage de France TV Info après notre conclusion )

I- L’HOSTILITÉ A L’ART ACTUEL dans les espaces publics pose, à mon avis,  trois questions :
− Est-il acceptable, aujourd’hui, d’imposer des œuvres d’art à un ensemble d’habitants et de leurs proches voisins de la proximité, soit des milliers de personnes, sans les associer un minimum aux décisions?
− Est-il possible, aussi, que les visiteurs de passage, les touristes français ou étrangers, soient considérés comme de simples publics « captifs », au même titre, d’ailleurs que les enfants des écoles, publics à qui l’on « propose » mais auxquels on ne demande jamais : «Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?».
− Pourquoi faire si peu de cas des destinataires des œuvres de l’espace public, en ne leur accordant aucun crédit et, pire, en ne publiant jamais le coût de réalisation d’installations artistiques :« Le CMN  ne communique pas sur le budget des œuvres, c’est un principe » , a déclaré le Directeur du développement culturel et des publics du Centre des Monuments nationaux, .Edward de Lumley au journal l’Indépendant
Le Design des services publics : Il existe des solutions concrètes, avec des démarches participatives et collaboratives comme « Le design de services publics. » Ces méthodes connaissent un intérêt croissant, car « la complexité et l’interdépendance des problématiques publiques nécessitent des approches croisées pour y apporter des réponses. Or, le design est à la fois un ensemble de méthodes créatives et une façon différente d’aborder les projets. Il permet, en outre, de mobiliser l’intelligence et l’expertise des agents, tout comme celle des usagers. » (Voir la référence en 1) de notre « Pour en savoir plus », ci-dessous).

II- QUE S’EST –IL PASSÉ à CARCASSONNE ?
1) L’ artiste, l’oeuvre et son financement public 
L’œuvre d’art, pourtant éphémère, fait polémique depuis son installation en avril. Elle a été choisie pour fêter les 20 ans du classement du site de Carcassonne au patrimoine mondial de de l’Unesco et ne sera visible que 5 mois, de mai à septembre 2018.
L’oeuvre,  intitulée « Cercles concentriques excentriques »,  est financée par l’Etat (par le Centre des monuments nationaux) . pas de coût diffusé, puisque l’Etat s’y refuse, comme vu ci-dessus, mais évaluations plusieurs centaines de milliers d’euros. . En plus du financement de l’Etat il faut ajouter ceux de la Région Occitanie du Département de l’Aude, du syndicat mixte Opération Grand Site (État, Région, Agglo, Ville etc…) et des fonds privés du groupe Cité Hôtels,de la société de cordistes Stam et de la fondation suisse Pro Helvetia.
L’artiste, Felice Varini, qui est intervenu dans des dizaines de villes, paysages, bâtiments en France et à l’étranger, avec toujours un projet d’anamorphose : pour voir son œuvre, vous devez être à un certain « point de vue ». En dehors de ce point unique, vous n’en verrez qu’une partie.
– Que dit l’artiste ? Sur le site Internet de Felice Varini:
« L’espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d’action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J’interviens in situ dans un lieu à chaque fois différent et mon travail évolue en relation avec les espaces que je suis amené à rencontrer.
En général je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. A partir de ses différentes données spatiales et en référence à la dernière pièce que j’ai réalisée, je définis un point de vue autour duquel mon intervention prend forme. »

Salon de Provence/Felice Varini/Marseille Provence 2013
Photo: André Morin

2) QUE PENSENT CEUX QUI SONT CONTRE ?: Sur la page Facebook de l’Indépendant, plus de mille commentaires reprennent à peu près les mêmes avis que ceux de la pétition lancée sur le site « mesopinions.com ».   – Notons aussi, qu’aucun  commentaire n’a de réponse sur  le site officiel des remparts (Remparts-Carcassonne :Explorer/ Réseaux Sociaux, ce qui est un peu dommage aussi. Car certaines critiques pourraient trouver réponse sur les réseaux sociaux.
Nous en avons lu plus de deux-cents, que l’on peut regrouper quatre ou cinq groupes :
a) Tous les noms d’oiseaux : « affreux, honteux, moche, » etc… sans arguments
b) « On ne touche pas à un monument historique », « ça enlève la noblesse de la Cité »,mieux argumenté, avec l’idée que le patrimoine est déjà une œuvre à part entière, qu’il faut lui laisser cette authenticité, n’a donc pas besoin d’art contemporain ajouté. Les rempart et monuments de Carcassonne sont un paysage à respecter, etc..
« Ces remparts ont des siècles de vie. Ils ont vu passer des générations qui ont réussi à la restaurer, à l’aider pour rester telle qu’elle est depuis toujours. Ce joyau d’architecture médiévale ne mérite pas d’être dénaturé. Si la cité a été autorisée au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est pour sa protection.. »
c) Difficulté à comprendre l’art contemporain : « Je travaille dans l’hôtellerie et mes clients ne comprennent pas .. Je ne sais pas leur expliquer que cette œuvre est artistique. Je n’ai pas de mot. »
d) Hors-la-loi-pour les habitants « Je dois demander une autorisation à la mairie pour repeindre mes volets(-500m de l’église) et on badigeonne les murs de carcassonne de cercles jaunes qui ne ressemblent à rien! » Daniele – Montpellier – Le 15/04/2018 à 14:53:10 OU « les lois internationales, y compris celles de la guerre de porter atteinte à la façade d’un édifice classé. ». Ou enfin : « Il est Inadmissible que des individus s’approprient un lieu qui appartient à tous »
e)L’argent public mal utilisé « devrait servir aux plus démunis en cette période difficile pour certains citoyens ».Ou « Pour cette soi-disant œuvre d’art , on a trouvé l’argent. Mais pour l’entretien de la CITE , il n’y a pas d’argent.’ Et « Cet argent ne serait-il pas mieux utilisé pour préserver certains monuments ? »

III- CONCLUSION ET SOLUTIONS
Il existe une vraie diversité de commandes d’oeuvres d’art dans l’espace public : celles de l’Etat mais aussi celles des communes ou autres collectivités territoriales peuvent en effet varier, ne serait-ce que par le « collège » qui proposera des noms d’artistes, le mode de financement de ces artistes ou les actes de propriété des oeuvres à établir. Dans le cas de Carcassonne, la commande a été faite a dans le cadre d’un festival, IN SITU Patrimoine et art contemporain, manifestation estivale portée pour la sixième année par l’association Le Passe Muraille. Cette association a pour mission, dit-elle sur son site, d’ « établir un dialogue entre l’architecture patrimoniale et l’art contemporain ». Les installations, souvent spectaculaires, sont éphémères et « adaptées à l’esprit des lieux » et  » Le commissariat artistique est confié à Marie-Caroline Allaire-Matte ». Rien n’est dit, cependant, sur l’associaltion des habitants au projets, bien avant le choix d’un artiste ou l’installation de son-ses  œuvre-s. Alors qu’à notre avis la  médiation culturelle pourrait  commencer dès la conception des projets, et pas seulement pendant et après leur réalisation. Voilà popurquoi nous avons mis plusierus références sur les modes d’élaboration de politiques plus démocratiques, mises en « communs », celles du Design des politiques publiques, dans notre « Pour en savoir plus ». .

Et vous, mes amis lecteurs, que pensez-vous de ces « crises et destructions » de l’art contemporain par les habitants non préparés ? Pensez-vous, comme moi, qu’il serait urgent de revoir nos « processus », d’y associer les habitants, et qu’un peu de pédagogie, bien en amont, pourrait être le début d’un dialogue, d’une participation active, d’engagement, toutes qualités du Design de nouvelles politiques culturelles publiques? Les bibliothèques sont sur cette voie, pourquoi pas l’art contemporain ?  (Notre photo : une association de défenseurs de l’oeuvre de Varini, « Art Majeur »,  propose de s’inspirer des créations de l’artiste. Amusant!).

POUR EN SAVOIR PLUS
1) Le site des Remparts de Carcassonne (Histoire, histoire de l’art…) , Centre des monuments nationaux. http://www.remparts-carcassonne.fr/
2) QU’EST-CE QUE LE DESIGN DE POLITIQUES PUBLIQUES ? Publié le 09/10/2017 Stéphane VINCENT Délégué général de La 27e Région
Le design des politiques publiques, une mode appelée à durer The Conversation, 30 mai 2016, – Elvire Bornand, Université de Nantes et Olivier Ryckewaert. Ancien concepteur de la démarche Pays de la Loire 2040 et responsable du « laboratoire des mutations », il est actuellement directeur de la Plate-forme Régionale d’Innovation PRI Design Pays de la Loire.
Le design au service des politiques publiques 02/05/2016 | par Jean-Christophe Poirot
/ Objectif : améliorer la performance des services publics rendus à l’usager 6 Dans cet article , les explications d’un pionnier de la démarche en France, Stéphane Vincent, délégué général de la 27e Région.
– Design des politiques publiques : / Construire des espaces communs et du tangible ;Penser le cycle de vie des politiques publiques, etc…
– Design des politiques publiques : revisiter les usages des Bibliothèques par  l’innovation (co-construction) 
VOIR LE REPORTAGEavec les acteurs du projet de Velice Varini, sur  France3, ci dessous, et si son lien disparaissait : ici
Avec : Nicolas Patrix, cordiste dans l’équipe de Felice Varini ; Juliette Trouis, étudiante en classe préparatoire aux Beaux-Arts ; Amancio Requena, responsable du service culturel de la Cité de Carcassonne ; Felice Varini, artiste – France 3 Occitanie – Reportage : Alexandre Grellier et Frédéric Guibal
Par Fabrice Dubault- Publié le 24/04/2018 à 18:29 – Mis à jour le 25/04/2018 à 12:39

 


Ken événementiel

KEN LE TOURISTE PARFAIT  avait adoré Barack Obama et, comment dire, il avait un peu de mal avec Donald et ses amis. La forte compétition USA/Europe n’était pas non plus trop sa tasse de thé. Mais à quoi passait-il tout son temps, allez-vous me demander? A revoir Barack quand il avait cinq minutes entre ses Voyages, avec douze avions par semaine, mais aussi sept Palaces et une bonne douzaine de réunions d’Affaires, et une priorité : l’Asie! Mais, avant B, il y avait une autre B, sa B- – – – – e Chérie! La première ou le premier qui remplit les pointillés a gagné un baiser de Ken!