Italie, bilan du tourisme culturel

En Italie une page politique s’est tournée, depuis dimanche dernier et c’est donc l’heure des bilans, dont celui du Tourisme Culturel car l’Italie a couplé le Tourisme et la Culture dans une même Gouvernance depuis dix ans et les résultats sont bien là! Sur la période quinquennale 2011-2016, les arrivées de touristes étrangers ont augmenté de 13,4% et les dynamiques des flux sont également positives pour 2017. Avec 122 millions d’arrivées en plus (+5 millions par rapport à 2016,) et un record popur les touristes étrangers : 60 millions. La fréquentation dans des villes d’intérêt historique et artistique a  beaucoup augmenté (+ 7% par rapport à 2016), avec un retour des italiens pour visiter leur pays. ( Fréquentation 2017 -Source:  données de l’ISTAT, 1 mars 2018 – 17:08) –Notre photo : Galleria Borghese,Rome-  site Intenet du MIBACT et AGcult.).
Et ce n’est pas fini ! En 2018, 64% des Italiens ont déjà prévu des voyages culturels (musées, monuments, sites historiques / archéologiques): et si  33% d’entre-eux se déplaceront en Italie , 7% se rendront à l’étranger et 24% voyageront à la fois en Italie et à l’étranger (Etude sur les pratiques culturelles, réf. dans notre  Pour en Savoir plus ci-dessous). .
I- LA RÉORGANISATION DU TOURISME CULTUREL EN ITALIE Depuis 2006, ( Gouvernement Romano Prodi) la Culture fait donc ministère commun avec le tourisme au MIBACT, Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo. Des ministres, des chercheurs et des chefs d’entreprises souhaitent que le secteur soit en bonne place dans leurs gouvernements, avec quelques chiffres-clés pour convaincre : Un touriste culturel dépense plus qu’un autre touriste ! , nous disent les pros du Tourisme culturel en Italie (Un touriste culturel dépense entre 30 et 40 € de plus par jour qu’un vacancier). Le secteur représente 56% des nuitées et 67% des dépenses du tourisme étranger dans notre pays, ajoutèrent les pros à la conférence de  TourismA,  le 18 février dernier à Florence, et le Tourisme culturel est une mine d’or pour l’Italie !
Tourisme et Culture dialoguent en Italie et  croisent depuis lontemps leurs compétences, très complémentaires, ce que vous pouvez lire plus en détail dans le Plan Stratégique du Tourisme 2017-22, sur notre article de juillet dernier, ICI. .
II- LE CHOIX D’UN TOURISME DURABLE ET RESPONSABLE
– L’exemple de 2017, L’Année des Villages (Anno deil Borghi) Pour l’aménagement et le développement durable du Territoire et dans les régions les plus rurales de l’Italie, on relira aussi ce qui s’est passé pour «2017 , Années des Villages (Anno dei Borghi), qui a donné un coup de projecteur sur ces villages historiques, avec un partenariat Airbnb qui permettait un démarrage du tourisme dans certaines zones peu fréquentées, celles qu’aiment certains touristes pour y trouver un tourisme culturel de qualité et durable. Ces anti-tourisme classique préfèrent les séjours de découverte des paysages, de l’agritourisme, des produits des marchés et de  de l’artisanat. On y voyage avec  lenteur (slow tourisme) pour mieux apprécier différents univers : dégustation des paysages, de vins, de savoir-faire locaux, ou de la gastronomie responsable.
Eviter et supprimer à terme l’OverTourisme, qui frappe Venise au risque de sa disparition, ou, en moins grave, les foules et files d’attente aux Uffici, le Grand musée de Florence. L’attirance de ces lieux magnifiques  pour les nouveaux voyageurs des pays émergents pose un gros problème car ils sont des milliards (Inde, Chine, Moyen Orient, Amérique du Sud…).Ces nouveaux visiteurs, lors de leur premier voyage, veulent à tout prix visiter Venise ou Florence. Pour Venise, dissuader l’approche des Méga-Croisières et moduler les arrivées touristiques devraient être une priorité des élus et du peu d’habitants de Venise qui vivent, pour bon nombre, de cet overtourisme (Ventes d’objets ou opcations de bateaux ; Locations ou ventes de leurs biens pour l’hébergement restauration, etc…). Tout a été dit sur cette vision à court terme, qui risque d’emporter Venise dans  la spirale mortelle que serait la fin de toute visite ou séjour de qualité.

Un Plan stratégique du Tourisme 2017-2022 avec tous les partenaires

III- UNE RÉVOLUTION CULTURELLE en Italie Je ne reprendrai pas cette petite synthèse où j’expliquais il y a quatre ans comme l’Italie avait choisi ses projets et l’ordre de ses priorités. Reprenons simplement quelques sujets choisis comme urgents car ils fonctionnaient mal :
les musées nationaux, sans autonomie réelle car ils étaient sous tutelle des Sopprintendenza. Le MIBACT a évalué qu’ils avaient surtout besoin de rejoindre les musées les plus vaillants du monde à tous les niveaux (Solution : Choix de nouveaux directeurs ayant obligatoirement séjourné à l’étranger )
les grèves à répétition du Colisée ou autres monuments qui fermaient sas prévenir (Solution : Déclaration de la Culture comme « Service fondamental pour les citoyens (en France on aurait dit d’intérêt général) comme la Santé ou la Sécurité. Et cela  non pour briser les grèves mais pour que les personnels fassent des préavis avant qu’elles ne commencent et négocient avec le ministère.
écroulement régulier de maisons de Pompei, malgré des aides de l’Europe qui allaient donc cesser si rien n’était fait (Solution :négociation avec l’Europe et multiples décisions pour améliorer les process, la gouvernance, le planning de restauration des maisons, les circulations, etc..).

IV- DES PROJETS
Aujourd’hui, constat est fait par les experts de l’économie italienne et du Tourisme, à tous les échelons de décision, que »le Tourisme Culturel est une mine d’Or pour l’Italie », et qu’il faut donc soigner les habitants de la proximité et les touristes étrangers, bien évidemment avec des projets différents. Voici quelques actions jugées urgentes, charge aux professionnels de les organiser en 2018 dans le budget voté.

1 – Se doter d’outils d’observation : rien ne se transforme sans outils de mesure, d’évaluations, de réajustements, etc… L’Italie dispose déjà d’énormément de données organisées et hiérarchisées sur son Tourisme Culturel, tout comme les allemands, les suisses, les néerlandais  ou les espagnols,américians, , et bien sûr les anglais, qui sont les plus forts en Europe. (Notre Photo : l’ouvrage récent Per un osservatorio sul turismo culturale de Mara Manente et Maria Carla Furlan-CISET Centro Internazionale di Studi sull’Economia Turistica )
2- Budget 2018 :
La loi de finances 2018 devra conforter l’offre culturelle pour les habitants et les touristes ;
– Renouveler et prolonger le Pass Culture (290 millions d’euros pour 2018/19). et confirmer la réduction de 10% de pour tous les concerts ;
– Recruter pour le patrimoine culturel plus de 200 professionnels du patrimoine et 500 ingénieurs ainsi Conforter la réforme des musées (8 millions d’euro)s pour augmenter les ressources en faveur du système national des musées introduit avec la réforme de 2014.

CONCLUSION : comparer la France et l’Italie ?
Nous souffrons surtout, mais seulement au niveau national, d’absence de lieux de ressources pour le Tourisme culturel, d’études des comportements et surtout d’’outils d’observation des évolutions. Absence qui oblige à penser comme au bon vieux temps, ce que ne font pas du tout nos concurrents qui se sont dotés d’indicateurs et disposent de statistiques et d’études à jour: je l’ ai vu en travaillant avec à Bilbao ou Londres, Amsterdam ou la Belgique(Wallonie),en Suisse (HES Valais), etc..) et nous le voyons ensemble en Italie aujourd’hui.
TOUTE L’ÉNERGIE EST DANS NOS RÉGIONS! Nous sommes excellents dans de très nombreuses villes, régions, villages, zones très rurales, pour le tourisme culturel, dont Paris et l’Ile-de-France, ; et cette excellence vient combler le vide du niveau « national ». Les chiffres sont là : plus de 200 exemples peuvent rivaliser avec les meilleurs projets étrangers ! Nous manquons d’un observatoire et de chiffres au niveau national, mais disposons de bons indicateurs (Accueil de l’Innovation ; Fréquentations ; retombées économiques ; comportements ; demandes des clientèles émergentes …) pour le travail sur le terrain. Pas une semaine sans nouvelle surprise, nouvelle invention, nouvelles propositions ou bons résultats, dont ce petit blog témoigne en permanence depuis bientôt 10 ans! De Nantes à la Seine-Saint-Denis, du Finistère au Grand Lyon, de la Région Ile-de-France à celle d’Angers avec Esthua, de la Cité du Vin de Bordeaux au petit Musée d’art Classique de Mougins : tout est là pour réussir : les talents et les compétences, l’envie et le plaisir des professionnels, des habitants et de leurs élus. !

POUR EN SAVOIR PLUS
1- Comment tout a commencé : Relire sur notre blog deux articles de 2015 : :l’Italie et la Culture en mouvement  et « En Italie, la Révolution continue!« .Et ceux de 2017 : le Plan stratégique du Tourisme et Les politiques pour les zones rurales et les villages historiques (Borghi et Airbnb).
2- le Bilan du Tourisme et de la culture par le ministre Dario Franceschini (Sur notre photo ci-contre).
3- Le MIBACT, ministère des Biens et des Activités culturelles et du Tourisme (nom officiel en italien : Ministero dei Beni e delle Attività Culturali e del Turismo) est le ministère de la Culture du gouvernement de la République italienne institué en 1974. Il est chargé de la conservation du patrimoine, du paysage et du tourisme.
4- DES ÉTUDES ! La revue de presse en ligne Agcult.it rend compte des actions du Tourisme et de la Culture et propose énormément d’études et résultats statistiques de l’ISTAT, l’équivalent de notre INSEE , ainsi que des orientations politiques : les italiens revisitent leur pays à nouveau , ou bien Où lit-on le plus en Italie, au nord ou au Sud ? 
Étude sur les pratiques culturelles. cette étude réalisée par Findomestic, sorte de CREDOC italien, apporte un cadre pour réfléchir et montre que italiens participent fortement à des activités culturelles mais de façon trè_s différente selon leur âge . C’est tout à fait le type d’étude qui pourra aussi aider à mieux accueillir les jeunes italiens car leurs préférences sont mentionnées.
– L’enquête présente aussi les différents freins aux pratiques culturelles et les dépenses culturelles des italiens en 2017 de un Italien sur trois a dépensé moins de 50 euros dans l’année pour la culture ; 26% entre 50 et 100 euros et 21% entre 100 et 200 euros. Enfin 10% des italiens ont dépensé entre 200 et 500 euros et 3 % ont dépassé les 500 euros. euros ou plus, soit des fans de culture et qui ont les moyens.

5- LES JEUNES ITALIENS APPRENNENT L’HISTOIRE DE L’ART A LÉCOLE depuis…1923 ! (Voir le bel article de la conférence de Pierre Rosenbeg en 2009, relayé par la TRIBUNE de l’Art ).
L’Ecole apprend a lire et a écrire, elle n’apprend pas a voir, disait  Pierre Rosenberg, le 15 septembre2009, dans un un colloque sur « L’enseignement de l’histoire de l’art à l’école ».
– En Italie, depuis longtemps déjà, depuis 1923, l’histoire de l’art est obligatoirement enseignée dans les lycées et dans les collèges. Nul n’y échappe, en mode chronologique, de la Préhistoire au Gothique ; puis de Giotto à l’Âge baroque et enfin de l’âge des Lumières à aujourd’hui. Cet enseignement est d’ailleurs rarement contesté en Italie.

6- TourismA Le salon du Tourisme et de l’archéologie a lieu à Florence, capitale de la culture et de l’art. Cet événement annuel de trois jours est organisé dans le prestigieux et central emplacement du « Palazzo dei Congressi ». L’événement s’adresse à tous les secteurs culturels et économiques actifs dans les domaines archéologiques, artistiques et monumentaux: instituts de recherche privés et publics, parcs et musées archéologiques, offices de tourisme, tour-opérateurs et associations culturelles
– CISET italien : Email: ciset@unive.it
PEC: ciset@pec.unive.it Tel: +39 041 234 6531  – Fax: +39 041 563 0620

(Notre photo : tourismA http://www.tourisma.it/workshop-turismo-culturale/ (CISET etTravelmark)


Ken et Barbie, à l’expo TEENAGERS ARE ALWAYS RIGHT, Rueil Malmaison, 15 fév.18 avril 2010

KEN LE TOURISTE PARFAIT   était  au Canada mais chut! Il ne fallait pas  le dire car il venait de négocier avec Donald qu’aucune barrière douanière ne les frapperait. Son ex, Barbie Chérie, était, elle, en Australie mais chut, il était inutile aussi de l’ébruiter car elle avait réussi à convaincre un ami de Mélania qu’il était aussi dommage de brimer les australiens…La seule chose à retenir de ces  hauts faits historiques était que le tourisme  était devenu, soudain,  un tourisme d’intervention, et que les ambassades ayant mieux à faire, disaient-elles, avaient laissé une énorme place vide et s’étaient faites dépasser par deux icônes influentes : Ken et Barbie! 
 

 

 

L’architecture, futur du tourisme culturel ?

I- LE TOURISME DU FUTUR
Aujourd’hui, ce sera un double salto, avec un petit saut dans le Futur du tourisme culturel, et avec  l’Architecture! De quoi sera fait ce nouveau Tourisme Culturel et numérique demain, mettons dans 10 ou 20 ans? Accrochez-vous, ça va tanguer…
Pour le Tourisme, industrie qui ne peut se permettre de rater aucun virage technologique, la révolution des transports est déjà à l’œuvre, avec par exemple la voiture sans chauffeur ou l’Hyper Loop. L’e-tourisme est aussi devenu la norme pour préparer son voyage, réserver ou payer, toutes activités et projets réalisés en ligne, oralement et avec un conseiller virtuel, sans contact. En back office, les big data et l’Intelligence artificielle complètent la révolution des destinations, aussi difficile à avaler que le furent en leur temps, l’apparition de l’écriture et de l’imprimerie, comme l’explique très bien Michel Serres. (Photo:photo du Musée Guggenheim de Bilbao vu de mon hôtel.)
– Déjà, les deux piliers du Tourisme que sont les Transports et l’Hébergement sont bouleversés par les nouveaux usages que vous conaissez depuis quelques années, dont ce partage  de tout, ou presque (voiture,logements,taxis et « bons plans ») très collaboratif qui rend un retour à l’ancienne économie  improbable.
Pour la Culture, le paysage est beaucoup plus dégagé, car si l’obsession des pays développés pour « démocratiser » leur offre de « culture classique » a relativement échoué, la Culture pour tous existe déjà au bout des smartphones, remplis d’images, de connaissances et de conseils et de pédagogie (les tutos) qui améliorent l’accès, non pas à « la  » culture, mais à toutes les expériences culturelles. Ce sont elles, à notre avis, qui résument bien les changements à venir.
De nouvelles expériences culturelles? Reprenons l’exemple d’Airbnb et de ses expériences culturelles (détaillées dans ce billet de 2016 sur un tourisme plus créatif, ici.). Ces expériences confirment que l’activité culturelle est un moteur décisif pour une destination touristique, mais, fait nouveau, elles engagent les « locaux » à transmettre leurs passions, pratiques et  bons plans en matière culturelle. Le guide des « choses à voir » disparait au profit de « choses à vivre » ou choses à faire avec les habitants ou sur leurs conseils.
Bilan : lorsque vous voyagez, vous n’êtes plus ce touriste que vous détestez tous, mais l’ami d’un habitant, et cela change tout : votre statut, ce que vous allez voir et faire, vos souvenirs, etc… Tous ces avantages du voyage et du séjour permettront de multiplier les rencontres pour découvrir un pays ou une ville à partir des savoir-faire et pour développer les échanges sur des thèmes plus créatifs, du tricot à la gastronomie ou à une meilleure connaissance de l’histoire locale.

II- LE TOURISME CULTUREL DANS 20 ANS
Face à ce goût de l’expérience et d’un événement à vivre, que deviendront les anciens équipements comme les musées, bibliothèques, théâtres, si les visiteurs se raréfient et nous assurent qu’ils ont mieux à faire, ailleurs, pour réfléchir ou se distraire ? Quelles formes artistiques nouvelles risquent de détrôner les habituelles peintures,  sculptures ou happening d’aujourd’hui ? Les arts numériques auront peut-être envahi nos espaces quotidiens, plus mobiles et moins fragiles que les huiles sur toile ou les arts urbains et donc bien plus faciles à dupliquer/diffuser/acquérir que l’art d’aujourd’hui ?Ou  bien les artistes deviendront peut-être des créateurs ou de simples utilisateurs d’algorithmes d’art, comme on l’annonce régulièrement et encore cette semaine (CultureVeille d’Aurélien Guillois) car les projets sont nombreux, y compris pour la musique?

– N’y aura-il, dans 10 ou 20 ans, que des expositions en ligne et virtuelles, Google étant parvenu à aspirer toutes les œuvres d’art du monde et à nous les restituer parfaitement, en version virtuelle? Sans doute que non, car quelques vieux fans des œuvres « en vrai » visiteront encore les musées. Mais, n’oublions jamais que pour cette aspiration/restitution d’images, comme à Lyon récemment, Google aura récupéré et utilisé toutes les données disponibles sur les visiteurs, comme il est dit dans la présentation de sa nouvelle application Google Art §Culture :

Avis relatif aux autorisations données à Google: 
– Position : nécessaire pour recommander des sites et des événements culturels sur la base de votre position
– Appareil photo : nécessaire pour reconnaître les œuvres d’art et fournir des informations les concernant
– Contacts (Obtenir des comptes) : nécessaire pour autoriser la connexion à l’aide d’un compte Google en vue d’enregistrer les œuvres favorites et les préférences des utilisateurs
– Stockage : nécessaire pour permettre la reconnaissance des œuvres d’art et l’accès aux informations les concernant, le tout hors connexion

En conclusion, sur  toutes ces questions d’avenir, nous n’avons que peu de certitudes, mais ce que l’on sait c’est que, parmi toutes les offres cutlurelles, celle de l’Architecture, elle, demeurera.

III- L’ARCHITECTURE
L’Architecture est le patrimoine de demain!
1- S’il est un art que Google ne pourra absorber, un art majeur et fonctionnel, c’est bien l’architecture. Et, lorsqu’ elle est monumentale, elle « plait à tout le monde », comme disait Frédéric Martel dans son ouvrage prémonitoire : « Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde« (références en V,  ci-dessous ).                                     – L’un des rôles de l’architecture fut, tout au long des siècles, de représenter la puissance d’un régime politique ou religieux dont elle devient l’étendard. Presque tous nos châteaux, cathédrales et toutes églises que nous admirons comme notre patrimoine aujourd’hui, devaient symboliquement témoigner, en leur temps, de cette « grandeur » à tout prix. Sans doute pour cette raison, les « Versailles » d’aujourd’hui se construisent dans les pays émergents et « en construction » , comme la Chine avec ses 300 bâtiments par an devant abriter des collections de musées,ou, plus proches de nous, le Louvre d’Abu Dhabi construit par Jean Nouvel  (Revoir notre billet, ici! ).
2- L’architecture comme spectacle collectif et prouesse technique? Bien davantage que d’autres arts, l’architecture symbolise le pouvoir et devient une évidence à admirer (ou détester…) « collectivement », par tous, habitants et les visiteurs touristiques .Car, au-delà des formes ou de la monumentalité, il y a toujours des « prouesses techniques » dans l’architecture de qualité, depuis les pyramides d’Egypte, et ce sont ces prouesses qui sont les plus faciles à comprendre et admirer.
Cette émotion collective convient au Tourisme, qui doit faire vivre une expérience à ses touristes, quels que soit leur nationalité, leur âge, leur origine sociale ou leur éducation.
3- L’architecture comme prouesse technique…
Cette « prouesse » est bien ce qui fait le succès du Musée Guggenheim de Bilbao dessiné apr l’architecte Frank Gehry. Le musée nous épate car ses formes architecturales en titane se déploient en volumes ondulés qui s’épanouissent dans toutes les directions ; ces formes ont été produites par un logiciel 3D développé par l’entreprises Gehry Technologies à partir du logiciel Catia de Dassault Systèmes et beaucoup d’architectes célèbres. Même surprise visuelle à la Fondation Louis Vuitton, née de la collaboration de 120 architectes, ingénieurs et informaticiens (réalisation des plans et la conception des monumentales poutres de bois et d’acier qui soutiennent les voiles). Pour réaliser la Fondation, il a fallût créer un four exceptionnel pour « courber au millimètre près chacun des 3 600 panneaux de verre (tous différents) composant les voiles. », disait un article de Louise Couvelaire du journal M le magazine du Monde, Frank Gehry, l’angoisse de la ligne droite, du 12.09.2014

4- Étonner : une vieille histoire ! Étonner avec l’architecture dépasse donc son rôle purement fonctionnel et commence dès l’antiquité avec le fameux et intrigant nombre d’or pour régler les proportions des temples grecs, (de l’Antiquité grecque à Le Corbusier). Au XIXéme siècle la révolution industrielle et technique permit aussi d’étonner par la hauteur des bâtiments(New York et Chicago) ou avec un bâtiment-symbole d’innovation et de « jamais vu !» , comme ce fut le cas pour La Tour Eiffel de l’Exposition Universelle de 1889, véritable prouesse technique avec l’acier brut, que l’on ne cache plus pour remplacer la pierre de taille, sur 300 mètres de haut et des ascenseurs : du « jamais vu ».

IV- UNE NOUVELLE DESTINATION pour l’émotion : les pays émergents.
Aujourd’hui, alors que notre pays vient de renoncer à l’exposition universelle de 2025, les USA annoncent un nouvel investissement de deux milliards pour développer Disneyland à  Eurodisney-Paris. L’innovation architecturale de projets « pharaoniques » est donc située ailleurs qu’en Europe, elle est surtout dans les pays émergents. D’abord parce que ces pays construisent énormément, ensuite parce que chaque pays veut montrer sa puissance par rapport à celle de son voisin, et fait appel aux projets les plus spectaculaires, seuls à même d’être respectés par les habitants et d’attirer les visiteurs du monde.
Ces projets sont aussi des prouesses, aussi étonnantes que celles de l’ingénieur Eiffel ou de Frank Gehry dans ses premières fleurs de bétons. Nous avons vu combien le Louvre d’Abu Dhabi de Jean Nouvel était aussi une prouesse technique, par rapport à la lumière, et voici, aujourd’hui, notre nouvelle et future « tour Eiffel » à …Dubai!

CONCLUSION
En regardant cette vidéo, ci-dessous,  je me disais que si je donnais le choix à des jeunes d’aller voir cette nouvelle Tour à Dubai ou bien le Pont du Gard, je crois savoir ce qu’ils me répondraient… Ils choisiraient Dubai, plus proche de nos espérances, plus spectaculaire que des milliers de tours existantes, plus étonnante.
– Donc les pays émergents inventent et construisent,  et le vrai défi est le suivant : le tourisme européen (70 à 80% des touristes étrangers en France aujourd’hui) est en perte de vitesse, à cause, notamment, du vieillissement des européens. Donc, nous comptons sur les pays émergents, leurs milliards de nouveaux visiteurs potentiels (Chine, Inde, Asie du Sud-est, Pays du Golf avec les Emirates, Russie Amérique latine…).
N’oublions jamais, cependant, que ces pays émergents construisent une nouvelle offre culturelle, avec des musées, des opéras, des Centres culturels, bref, des architectures magnifiques, qui attireront les touristes de leur propres pays, mais aussi ceux du monde entier, dont les touristes français. D’un côté nous gagnerons des visiteurs si nous savons mieux les accueillir que d’autres pays, d’un autre côté leurs offres, plus spectaculaires, plus récentes, plus séduisantes que les nôtres, attireront nos jeunes.

 

VIDEO sur la Future tour de Dubai qui sera inaugurée en 2020. La tout fera presque un kilomètre de haut (928,116m),  battant ainsi de 100 mètres (99,9744m) le record de la tour Burj, la plus haute tour actuellement. le budget est de un milliard de dollars.  (Le lien de la vidéo YouTube si la vidéo, comme parfois, disparaissait : https://youtu.be/6vmiTB2PeT4 ).

 

ET VOUS MES AMIS, COMMENT VOYEZ VOUS L’AVENIR DES OFFRES DU TOURISME CULTUREL ? Quels bouleversements sont à venir ? Comment réagir ? Réfléchissons tous ensemble pour comprendre et anticiper, prévoir des alternatives! Rejoignons-nous sur Facebook, Twitter ou LinkedIn ou laissez un commentaire sur le blog! 

POUR EN SAVOIR PLUS ET SUIVRE L’ARCHITECTURE et ses évolutions dans le monde, vous pouvez vous abonner à la Newsletter de Deezen, c’est gratuit, rempli de photos de nouvelles constructions dans le monde entier et lu en deux minutes ! Un espace dédié, pour les plus « fans d’architecture », vous permettra aussi de découvrir de nouveaux exemples et des solutions architecturelles très innovantes, espace MiniLiving  à voir ici.
Pour les amoureux de l’architecture qui se demandent comment la transformer en visite touristique voir toutes les visites touristiques organisées par le Tourisme en Seine-Saint-Denis, avec des propositions aussi déffférentes que  le Palais de la Porte Dorée, des aéroports ou autres curiosités monumentales ou, lieux-phares comme le Stade de France.
La Seine- Saint-Denis propose aussi de nouvelles visites, « Chantiers et Infrastructures », qui sont certes celles d’un tourisme de niche, mais ces niches sont très importantes : publics choisis, activités créatives, connaissance, intelligence, tout pour plaire, que quelque sorte ! Et cela depuis presque dix ans.
Hyperloop, projet contesté mais qui communique beaucoup sur son avenir (Voir les futurs fauteuils ci -dessus, photo écran de Dezeen).                                                                                                                                                       – Art et Intelligence artificielle, sur Culture Veille, ICI
Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Paris, Flammarion, 2010 – Ouvrage rééd. en poche, Champs-Flammarion, et traduit en une dizaine de langues dans une vingtaine de pays, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, la Corée du Sud, la Chine, le Japon et le Brésil. Ce livre présente une géopolitique de la culture mondialisée à partir des 1250 entretiens réalisés par Fréderic Martel, lors de son voyage au long cours, de Tokyo à Rio en passant par Beyrouth, Bruxelles, Jakarta et Los Angeles
Oeuvres de Frank Gehry: le musée Guggenheim de Bilbao, qui l’a rendu célèbre en 1997, la Fondation Vuitton, le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles, la tour de Spruce Street à New York, la Maison dansante du centre de Prague, le Vitra Design Museum près de Bâle, l’Experience Music Project de Seattle.- le nouveau campus de Facebook à Menlo Park, en Californie, le Puente de Vida Museo à Panama City, le bâtiment du Dr Chau Chak Wing de l’université de technologie de Sydney,
-Le projet de Gerhy en France : la Fondation Luma (une tour en aluminium de 56 mètres de haut), à Arles, le Guggenheim Abou Dhabi, le Musée d’art de Philadelphie…En savoir plus sur les très nombreux sites qui parlent de F.Gehry et sur Le Monde  

  • AIRBNB et le Tourisme Créatif : voir mon billet sur ce petit blog , sur ce lien.
  • NOS PHOTOS  :-  Ci-contre:  visite de friches industrielles : De la cité ouvrière Menier à l’ancienne chocolaterie Menier par l’extérieur. Une visite de Tourisme en Seine-Saint-Denis, à voir ici .
    – Tour Eiffel  /Carte postale Expo universelle 1889 Photographe : Alphonse Liébert (1827–1913) —Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=351905;                                                                          – Bilbao : mes photos.  Siège Hyperloop, Dezeen (Nom du Photographe non trouvé, suis désolée).

 

 


KEN LE TOURISTE PARFAIT avait bien compris qu’il ne fallait pas trop parler « architecture » à son ex, Barbie Chérie. Parler chiffons, voyages, déco de la maison, c’était impeccable. Mais investissement, finances, sport, architecture ou Numérique qui le passionnaient, non. Justement, Barbie venait de quitter la piscine et entrait dans leur salon : « Oh, Ken, si on allait à Shengen, pour changer de Changi? Barbie raffolait d’un petit  aller/retour en avion pour dévaliser les boutiques de luxe des aéroports, toujours très bien remplies. « Non…Ce n’est pas pour faire du shopping, Ken, c’est pour voir l’architecture! Tu sais quoi?  C’est le Studio Fuksas qui l’a construit, il ressemble à une  raie-manta..On y va?« . Barbie était juste étonnante,une prouesse, elle aussi, pensa Ken qui venait de lire le billet du jour. Oui, avant vous, mes amis!                                                                                                                                                              NB : Si vous voulez voir cet aéroport, rendez-vous sur cette vidéo de YouTube qui présente les plus beaux aéroports du monde. La séquence sur l’aéroport de Shenzen est à  14’24 et dure 2 minutes, jusqu’à 16’36.

NO LOGO FESTIVAL interroge ses spect’acteurs 

I – QU’EST-CE QUI VOUS FERAIT PLAISIR ?
Hier j’ai reçu un petit mail du No Logo Festival des  musiques Reggae,qui aura lieu cet été les 10,11 et 12 août à Fraisans (Jura, entre Dijon et Besançon). On me demandait ce qui me ferait plaisir, pour leur prochaine édition, avec deux questions : « Quel usage faites-vous de votre téléphone quand vous venez au Festival? » Et : « Seriez-vous intéressée par une nouvelle application et aimeriez-vous disposer d’une recharge pour votre smartphone ? »
– Vous savez, dans ce petit blog, pourquoi nous aimons avec passion la participation des visiteurs/spectateurs, et le fait qu’ils puissent exprimer leurs avis, l’importance qu’ils peuvent jouer dans l’organisation et les projets d’une structure culturelle ou touristique. Pour faire vite, partager les décisions, ne pas les imposer par en haut et mettre en place ce qui ressemblerait à cette  Gouvernance contributive et démocratie ouverte que nous évoquions encore récemment dans ce petit blog. Pourtant, rares sont encore les démarches qui pensent à faire appel aux visiteurs culturels.

– Combien de directeurs de sites et de lieux culturels lisent tout ce qui les concerne sur les réseaux sociaux, prennent la peine d’y répondre puis de le transmettre à l’équipe avant d’en tenir compte? Combien, dans le doute, vont faire appel aux publics pour prendre une décision ? Voici la réponse de No Logo : « Plutôt que de prendre une décision au hasard, nous avons décidé simplement de poser la question à nos publics. […] Nous avons la chance d’avoir une communauté très réceptive et engagée, à l’heure où je vous parle, alors que le questionnaire est en ligne depuis seulement 15H, nous avons récolté plus de 900 réponses. Une fois que les réponses auront ralenti, nous analyserons la tendance et déterminerons si oui ou non, nous investissons cette année dans ces deux nouveaux services, une application et des recharges de téléphone pour le prochain festival ».

II- UN QUESTIONNAIRE DE DEUX MINUTES !
J’ai testé le questionnaire tellement il était sympa.En gros, les habituelles questions pour cadrer mon profil  (Mon âge, si j’ai fréquenté le No Logo Festival et en quelle année ; la durée de mon séjour ; où j’ai dormi et quel type de téléphone j’utilise) puis un ton alerte (voir en III).
Une petite introduction  me disait ce que No Logo allait faire de mes réponses :
« Chers festivaliers, vous le savez surement, au No Logo Festival, la parole du public est très importante. Chaque année, c’est grâce à vos retours, vos critiques, vos avis, vos demandes, que nous pouvons améliorer le festival. Aujourd’hui, nous vous proposons un focus sur l’utilisation de votre téléphone au No Logo. Nous nous interrogeons sur des améliorations futures comme la mise en place d’une application, l’amélioration du service de rechargement de votre téléphone … Nous voulons donc votre avis sur le sujet. »

III- NO LOGO : L’ENQUÊTE SUR VOTRE USAGE DU TÉLÉPHONE PENDANT LE FESTIVAL
Votre téléphone c’est un peu comme … 
O L’extension de ma main, je ne peux pas m’en séparer
O.Un objet utile mais je peux le laisser dans mon sac sans m’en soucier
O.Je t’ai dit que j’avais pas de téléphone ! T’es sourd ?
Pour avoir les informations indispensables pendant le festival, serais-tu favorable à une application mobile disponible hors connexion ? 
O.Carrément cool ! Je la télécharge direct !
O.Non, le traditionnel programme papier, ça me suffit !
O.Pourquoi pas …
O.Ok, mais je veux quand même mon programme papier !
O.Sans avis.
Côté batterie … 
O.C’est la galère ton festival ! Je suis toujours en rade de batterie …
O.Ça va, j’utilise les consignes / recharges du camping
O.C’est cool, j’ai ma super batterie nomade
O.Mon tel c’est un warrior, la batterie tient une semaine !
O.J’ai toujours pas de téléphone tu sais …
Si tu as la possibilité de prendre une batterie portable consignée sur le festival et de l’échanger à chaque fois qu’elle est à plat contre une pleine tu dirais… 
O.Tu me vends du rêve ! Depuis le temps que j’attends ça !
O.Pourquoi pas
O.Non merci c’est bon.
O.Sans avis.
Pour toi, le festival parfait c’est …
O.Keep calm & lâche ton tel !
O.Partageons l’amour sur les réseaux sociaux !
O. »No phone zone » sur tout le festoch !

  • IV- POURQUOI INTERROGER LES PUBLICS ?
    J’ai aussi eu la chance de pouvoir discuter avec    Charlotte, Chargée de la Communication et des Relations Presse de No Logo, à gauche, sur la photo, à côté de laurent, le Directeur de No Logo et de Charley, Chargé de production. Je passe donc la plume à Charlotte pour que vous compreniez mieux la démarche qui a conduit à cette petite enquête en ligne:
    Charlotte, pourquoi ce sondage? « Depuis le début, notre « slogan » si on peut appeler cela comme ça, est « c’est vous qui décidez ». Nous souhaitons que le festival No Logo appartienne uniquement à ses festivaliers et qu’ils ne soient plus simplement « consommateurs » de l’événement, mais bien des « consomm’acteurs ». Nous les invitons à s’exprimer régulièrement, à prendre part pleinement à l’événement et à se l’approprier…[…]
    Où en est votre sondage ? Nous avons la chance d’avoir une communauté très réceptive et engagée,, et, alors que le questionnaire vis depuis seulement 15H, nous avons déjà récolté plus de 900 réponses. Nous analyserons la tendance et déterminerons si oui ou non, nous investissons cette année dans ces deux nouveaux services.
  • Faites –vous ce type d’enquête  souvent ? Nous Invitons les publics à s’exprimer régulièrement, à prendre part pleinement à l’événement et à se l’approprier ! Au No Logo, on aime entendre l’avis de nos festivaliers. Chacun d’entre vous a des choses à nous dire, des critiques à nous faire, des envies …Nous avons aussi lancé une enquête qualitative pour recueillir la satisfaction de nos festivaliers sur l’édition précédente, grâce à un panel de répondants de plus de 1600 personnes, soit quasiment 10% de notre public)
  • Quels sont vos autres points de contacts avec les festivaliers, en ligne ? Nous lisons ce que l’on pense de nous et de nos programmations ! Même si nous sommes une toute petite équipe à taille humaine, nous portons grand intérêts aux mails, messages privés sur les réseaux sociaux, ainsi qu’aux commentaires. Nous les lisons tous, sans exception, et faisons en sorte de toujours apporter une réponse lorsque celle-ci est demandée. Nous jaugeons l’avis des festivaliers grâce à leurs messages et nous adaptons nos axes de travail pour l’édition à venir en fonction de leurs souhaits (et de nos moyens). Et voici , pour terminer, l’équipe de production du No Logo Festival,  pas tout à fait complète mais cette photo est magnifique! 

 

 

 

CONTACT si vous voulez en savoir plus : Charlotte Guillot, Chargée de communication & relations presse www.nologofestival.fr – Tel : 03.81.81.70.51

NOTRE RESSOURCE CETTE SEMAINE ! puisque nous sommes au Spectacle Vivant, avec No Logo, voici trois petits guides très simples pour mieux connaître le secteur et ses filières !
L’Observatoire des métiers du spectacle vivant a mis en ligne le 13 février 2018 un Guide des métiers en trois volets : administratif, technique et artistique.

Comment s’y retrouver dans les innombrables métiers artistiques, techniques et administratifs du spectacle vivant ? Nombre de collectivités et leurs établissements publics culturels sont amenés à se poser la question : en effet, 37% des quelque 20 700 employeurs du spectacle vivant relève du secteur public (1). ( Article de la Gazette des Communes d’Hélène Girard 16/02/2018).
 Le guide des métiers administratifs du spectacle vivant : Métiers et fonctions (Directeur, Administrateur· Responsable administratif· et financier, Secrétaire général·et Production , Diffusion et de Communication / Relations avec le public / Commercialisation / Billetterie / Accueil)
.Le guide des métiers techniques du spectacle vivant Direction technique, Régisseur Technicien et Lumière/ Plateau / vidéo-image
• Le guide des métiers artistiques du spectacle vivant Référentiel et guide des Compétences “Etre capable de…”. Capacités mises en œuvre en situation professionnelle.

POUR EN SAVOIR PLUS
LE NO LOGO, UN FESTIVAL INDÉPENDANT, CONSCIENT ET CONVIVIAL
– 42 000 festivaliers en 2017 sur le site des Forges de Fraisans, village de 1237 habitants en 2015, nous dit W ikipedia.. Ces forges Les Forges de Fraisans  dateraient de 1365, rebâties en 1670 et réaménagées en 1809 et 1847. Les forges procurèrent les structures métalliques du premier étage de la tour Eiffel, du Pont Alexandre III ou des gares de Lyon et de Perrache
-Programmation, ici!
– Et Charte de No Logo, ici 
– HISTORIQUE et INVENTION D’UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE Depuis sa création en 2013, No Logo Festival agit différemment en créant son propre schéma économique en accord avec ses valeurs. Indépendant de tout financement public ou privé, sans subventions ni sponsors, la pérennité du No Logo est basée sur l’adhésion du public au concept du festival : la liberté de penser et d’agir, ainsi que la prise de conscience collective tout en n’oubliant pas de faire la fête […]- L’IMPLICATION DES ACTEURS LOCAUX DANS LE FESTIVAL Créer un cercle économique local vertueux avec les acteurs du territoire fait partie des priorités du No Logo Festival. Dans le choix des protagonistes et des exposants pré-sents sur le festival, le critère local et le choix de valoriser l’économie de proximité sont fondamentaux pour pérenniser le modèle économique du No Logo et établir une relation durable et profitable pour tous. • Travail en amont du festival avec les acteurs du village de Fraisans pour incorporer le festival à la vie du territoire. • Création d’une bière spéciale pour le festival avec un brasseur jurassien • Mise en place d’éléments de signalétique valorisant les commerces autour du festival.
L’avis des commerçants et les retombées économiques, à voir ICI, sur Le Progrès :
Voir la présentation, par ses organisateurs, du No Logo Festival sur le pdf , ICI !

NOS 5 PHOTOS : SABA_DA_MAS 6089 ;  SABA_DA_MAS 7963 ; SABA DA MAS 4739; SABA DA MAS 4693; et  SABA_DA_MAS 6848

ET,  AU FAIT,  OÙ A LIEU LE FESTIVAL? 

A Fraisans, village de 1237 habitants (en 2015, d’après wikipedia), entre Dijon et Besançon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


KEN LE TOURISTE PARFAIT  sentait déjà venir l’été! Barbie Chérie, son ex, achetait tous les billets des festivités de Los Angeles, sans lui demander ses disponibilités « Tu comprends, Ken, si ton métier est de ne jamais être à la villa de L.A, de prendre tes jets privés chaque jour pour faire des Affaires dans le monde entier, je ne PEUX pas te prendre de places à  l’avance« . Ken, estomaqué, lui annonça qu’il venait de réserver leurs places au No Logo Festival, en France, qui avait lieu dans le Jura! Barbie sauta sur son iPhone et mit un petit Reggae… Et elle est où, ta ville, Lejura? Ken faillit s’énerver, mais « en même temp  » c’était Barbie, quoi…