Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques?

 

Que vois-je ce matin sur mes mails ? Avec bonheur, celui d’André-Yves Portnoff, mon ami, qui me prévenait de la parution d’un petit document officiel qui donnait des réponses à une question importante, Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques? posée par la Caisse des Dépôts et Consignations et Futuribles International  à des intercommunalités en France. André-Yves, Prospectiviste,est aussi Conseiller scientifique de Futuribles international, Paris.Cette année, Edgar Morin l’a même recruté pour des interventions à l’ESSEC!
Voici donc, grâce à André, la présentation du document et une petite vidéo d’André-Yves en cadeau, pour vous donner un moral d’acier!

Ce petit document (24 pages) a été rédigé à partir des réponses à un questionnaire en ligne,  adressé à plus de 500 Intercommunalités. Ont été interrogés des présidents d’intercommunalités, Directeurs Généraux des Services et Présidents d’offices de tourisme. Ce document a été enrichi par l’analyse de sites Web de collectivités et du décryptage de stratégies touristiques locales (Entretiens auprès de responsables locaux, d’experts ou leaders de réseaux nationaux. sur le site de Territoires Conseils (ex-Mairie-conseils). Le document est en accès libre et en ligne, ICI

I- Un très bon document pour les professionnels de la Culture qui voudraient mieux connaître le Tourisme dans ses coulisses professionnelles! Il s’agit, en effet, d’un état des lieux des stratégies digitales du Tourisme  Tourisme ; nous  savons que le tourisme est  devenu une industrie experte du Digital , depuis une dizaine d’années,  par nécessité : les usages et comportements des clients ont changé et connaître ces changempents permet aux différents secteurs de l’industreie toursitque -transport, hébergements, activités-  de satisfaire leurs clients. Bien évidemment, au niveau des connaissances et des pratiques numériques, degrandes inégalités existent entre les acteurs du Tourisme. Certaines régions, mais aussi de nombreux professionnels, sont devenus en 10 ans très experts, alors que d’autres n’ont pas encore rejoint les pratiques numériques de base. Par exemple, de petites gîtes ou chambres d’hôtes n’ont pas la force de frappe d’une grosse Compagnie aérienne, pour s’adapter vite et former  leurs professionnels. Mais, malgré tout, des progrès sont bien là depuis dix ans.
Comment les collectivités locales répondent-elles aux enjeux du Numérique pour le secteur du Tourisme ? Quels sont les impacts du numérique sur l’élaboration des stratégies publiques ? De quelle façon accompagner les besoins ou demandes des collectivités territoriales ? Tels étaient les objectifs d’un questionnaire administré en avril 2016  pour lesquels le document donne des résultats.

I- RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ENQUÊTE
– Premier constat : la révolution numérique est avant tout perçue comme une opportunité pour 67% des répondants. La majorité des répondants (62 %) déclare aussi avoir déjà élaboré une stratégie touristique, et 84 % des collectivités représentées disposaient d’un office de tourisme.Pourtant des inquiétudes portent sur l’inadaptation des offres des acteurs institutionnels du tourisme, comme le montre le schéma ci-dessous. Une adaptation difficile, car liée à des à des menaces ou freins déjà bien réels : concurrence, ubérisation,moyens financiers pas toujours disponibles…


Notons que les répondants citent positivement les apports du Numérique pour différents secteurs : leur communication (24%), leur visibilité (22%), des possibilités d’offres élargies (21%), une professionnalisation des acteurs(22%) et, enfin, la promotion de leur territoire (18%).
Les collectivités citent pourtant le développement d’outils en ligne comme réponse à l’arrivée du Numérique (69% des réponses) ; les questions de compétences et de moyens, mais aussi l’organisation des offres touristiques sont moins évoquées (moins de 40% des réponses) alors que cela pourrait (devrait ?) être l’inverse.

Les besoins des Intercos en accompagnement 
65% des répondants ne se sentent pas assez outillés pour répondre aux nouveaux enjeux du tourisme à l’heure du numérique. Leurs demandes portent donc sur : des formations, la maîtrise des outils numériques et celle des méthodes pour élaborer une réflexion stratégique intégrant les enjeux du numérique et les échanges d’expériences pour aider à la décision.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II- LE PLAN DE L’OUVRAGE
LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE, UN DEFI POUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ..………… 4 RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ENQUÊTE .……………………………………………………………………………….6
AVEC LE NUMÉRIQUE, RELEVER LE DÉFI DE LA VISIBILITÉ ET DE L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE. 9  Avant le séjour ……………………………………………………………………………………………………………………..9            Pendant le séjour…………………………………………………………………………………………………………………10
Après le séjour……………………………………………………………………………………………………………………. 11                     La collectivité davantage en coordinatrice qu’en émettrice de messages …………………………………. 11                      Le devenir des offices de tourisme en question ……………………………………………………………………… 12                   DES OUTILS DEMATÉRIALISÉS AU SERVICE DE STRATÉGIES TERRITORIALISÉES ET ANCRÉES LOCALEMENT
Une stratégie marketing de différenciation de la destination touristique 13
Mieux connecter et hybrider l’offre touristique avec le numérique……………………………………………..14                  Mobiliser les habitants, «ambassadeurs» de leur territoire……………………………………………………….15                           DES STRATÉGIES NUMÉRIQUES POUR ACCROÎTRE LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES SUR LE TERRITOIRE…………………………………………………………………………………….                                     16
Le développement de l’e-itinérance ……………………………………………………………………………………….16                   L’accès à un ensemble de prestations sur le territoire, à un tarif forfaitisé……………………………..      16                           Le tourisme et les potentiels de l’économie collaborative …………………………………………..               17                              L’ancrage et la territorialisation des revenus touristiques ……………………………………………           17
Faire circuler les populations touristiques et les revenus au sein des territoires………………………….18            Coopérer avec les start-up du numérique plutôt que développer ses propres outils ………………….. 18          TOURISME, TERRITOIRE ET BIG DATA: ENCLENCHER LE CERCLE VERTUEUX…………………19
Une exploitation des informations pour faire évoluer les offres …………………………………………………20              Gestion intelligente et harmonisation des données………………………………………………………………….20                       La mutualisation des coûts de développement ………………………………………………………………………21                        ENTRE COMPÉTITION ET COOPÉRATION, ACCÉLERER LES RECOMPOSITIONS TERRITORIALES AVEC LE NUMÉRIQUE ....                                                                                                                                .22
Coopérations interterritoriales et recompositions des stratégies autour des destinations touristiques 22
Public, privé et citoyen: un nouvel écosystème d’acteurs à faire vivre……………………………………….23

IV- QUELQUES REMARQUES sur ce document
1-Beaucoup d’exemples!  Le texte présente, pour chaque question posée, de très nombreux exemples de « solutions », qui couvrent à peu près toute la France. L’idée est sans doute de bien montrer que les collectivités sont libres de s’emparer de leurs propres stratégies, évidemment adaptée et très différentes selon les territoires ;.
2- La Survalorisation des outils au dépend des usages, comme c’est aussi le cas dans le secteur culturel, d’ailleurs : « un grand nombre de collectivités précurseurs dans le champ du tourisme se sont lancées dans la révolution numérique en concentrant leurs efforts sur le développement d’outils et d’applications, mais sans pour autant définir une stratégie touristique globale. C’est un des constats réalisé par Manche Numérique qui, à côté des actions engagées pour développer les infrastructures numériques, aide les collectivités à définir leur stratégie dans les différents domaines impactés dont celui du tourisme ». (page 13)
3- Rôle de la collectivité : pilote, conseil ou simple régulation ?
Tout dépend de la « maturité » des régions par rapport à ce qu’elles attendent ou à ce qu’elles connaissent des différents champs du Numérique. L’exemple de la Communication est parlant : Val Thorens peut se lancer dans la communication touristique globale autour d’une marque unique. Les Deux-Sèvres s’appuient largement sur la participation des habitants ; «Viens en Bretagne») encourageait la mutualisation entre structures.
La collectivité est donc davantage « coordinatrice » qu’émettrice de messages, bien qu’une veille ou de fortes initiatives soient indispensables pour plusieurs raisons.
4- Le Numérique, un double piège pour les collectivités locales ? D’une part les outils dématérialisés sont au service de stratégies territorialisées et ancrées localement. D’autre part le digital ne peut que renforcer la concurrence entre territoires : « Avec le numérique, la visibilité potentielle du territoire augmente, et avec elle la concurrence entre les différentes destinations touristiques ».
– De très nombreux exemples de « bonnes pratiques » sont donc cités, pour valoriser le développement touristique : créer des Ambassadeurs ; jouer sur la différenciation ; apporter plus à des touristes de plus en plus exigeants ; rapprocher Touristes et Habitants, façon Airbnb; créer des passeports électroniques pour d’accroître l’attractivité globale (Cf. Le PASS-Musée alsacien, qui avait plus de 45000 abonnés en 2015..).
5- Tourisme, territoire et Big Data: enclencher le cercle vertueux : le Document se termine sur les définitions et l’avenir des Big Data, de leur utilisation et des mutualisations possibles, vus les coûts… « L’’ exploitation des données numériques générées par l’activité touristique peut être mise à profit pour renforcer l’offre touristique du territoire, et aider ainsi à enclencher une nouvelle boucle vertueuse pour le développement du territoire. »
6- Comment exploiter les informations des data  pour faire évoluer les offres?
« La gestion des données suppose la définition de standards communs (et donc un travail partenarial à engager avec les opérateurs de données), et la capacité à exploiter les données collectées. L’exemple de solution est encore celui d’Orange depuis deux ans (cf. notre bilet du 4 févreir 2016 : « Les data, tendance 2016 »).  Flux Vision a été mis en oeuvre dans le département de la Manche. Rappelons que cette opération entièrement anonyme permet de mesurer des flux de population grâce aux données techniques du réseau mobile Orange-2016). Pour la mutualisation, voir les exemples cités du Comité Régional du Tourisme d’Auvergne, ou de Sitra,  le système d’information touristique en Rhône-Alpes. Aussi cité, le projet de Data Tourisme, mise en réseau des comités départementaux du tourisme de France et création d’un système d’information harmonisé entre tous les acteurs du tourisme.

POUR EN SAVOIR PLUS
– Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques ? Collection Collectivités locales et transition numérique, Caisse des Dépôts et Consignations et Futuribles International – Février 2017. Ce document a été réalisé par rédigé par Sylvain Baudet, chargé de mission Territoires Conseils, et Frédéric Weill, directeur d’études Futuribles. sylvain.baudet@caissedesdepots.fr fweill@futuribles.com – https://www.futuribles.com/                                                 – L’Etude de BPI France, Lab de BpiFrance et laboratoire d’idées a interrogé 1 814 dirigeants de PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermédiaire) en France . Les  constats sont alarmants. Par exemple : » Un dirigeant sur cinq croit que « le temps de la transformation digitale n’est toujours pas venu » pour son entreprise ; 10 % pensent même que l’impact du numérique sera « minime » sur leur activité d’ici cinq ans, 29 % qualifient cet impact de « moyen ». La prise de conscience est plus forte dans les services et le commerce, elle reste minoritaire dans les transports, le BTP (bâtiment-travaux publics) et l’industrie. Seules 27 % des PME et ETI déclarent s’être « fortement ou très fortement » engagées dans des actions pour leur adaptation au numérique,près du tiers n’a toujours rien fait en la matière.
Globalement, l’écrasante majorité des dirigeants français, 87 %, ne voit pas dans le numérique une priorité stratégique ;d’ailleurs 45 % reconnaissent ne pas « s’être forgé une vision de la transformation digitale » de leur entreprise ». VOIR L’ÉTUDE complète  ICI, ou ICI, en ligne et gratuite !  Et, pour vous aider à la décrypter, voir la présentation et  l’analyse  de cette étude sur Futuribles International, par?… Par André-Yves, pardi! :-))) 
– Les Enjeux du Tourisme Culturel Vous pouvez aussi relire le petit article que j’avais écrit en 2012 dans la Revue FUTURIBLE, sur les enjeux du tourisme culturel, ICI . Je suis d’ailleurs contente car ce texte n’a pas du tout vieilli !
– Cette semaine sur l’Echo Touristique : « Tourisme : Les 6 décisions-phares du Gouvernement pour 2018 »

ET POUR TERMINER EN BEAUTÉ, et quitter cet univers impitoyable qu’est le tourisme 🙂 , terminons ce billet par un peu de bonté, de douceur, mais aussi la preuve que ces deux qualités sont aussi très efficaces dans r les entreprises  : André-Yves Portnoff ( Coucou, l’Ami), explique, dans la vidéo ci-dessous, comment  une bonne entreprise est celle qui est plus collaborative, plus humaine que d’autres. Les entreprises qui réussissent sont celles qui accordent une place, un respect  et le droit de parole à chacun de ses travailleurs !
En conclusion, avec ce document de la Caisse des Dépôts et de Futuribles, nous avons un  état des lieux, mais nous restons un peu sur notre faim pour les incidences du Numérique sur l’Avenir, le Futur. Quel avenir pour le tourisme physique, la Culture, avec la réalité virtuelle ou augmentée ?Quelles évolutions liées à tous les changements de cap (usages) et surtout ceux liés à l’Intelligence artificielle ?
Ajoutons surtout ces question fondamentales pour l’avenir , qui ont des réponses dans la vidéo  : Quelle Gouvernance, quels  nouveaux métiers à l’avenir ? Comment réussir? Quels chemins emprunter? La vidéo d’André-Yves apporte l’espoir sur cet espoir de  réussite ! Merci à lui!

  • PRÉSENTATION de la VIDÉO : Les clés de la réussite économique – André Yves PORTNOFF 2014, Prospectiviste : 
    « Les entreprises qui réussissent sont celles dont les dirigeants respectent trois principes simples :
    – ils ont une vision et des ambitions à long terme qui les conduisent à anticiper et investir aujourd’hui pour préparer l’avenir choisi par eux ;
    – ils respectent la dignité des parties prenantes internes (salariés) et externes (fournisseurs, clients…) et ont de l’empathie pour eux ;
    – ils savent que l’on est plus fort à plusieurs que seuls, aussi entretiennent-ils des relations loyales avec leurs partenaires pour bénéficier de la résilience et de la créativité d’un écosystème durable d’alliances ».
    PRÉSENTATION ET CONCTACT  d’ANDRÉ YVES PORTNOFF :
    – Conseiller scientifique de Futuribles international, Paris.
    – Professeur associé MBA HEG Fribourg, Suisse.
    – Tél. : (0)1 45315811-(0)685815415
    – http://fr.slideshare.net/Portnoff
    – Transition numérique, 15 02 2016: https://www.youtube.com/watch?v=cXScF2Asjto
    – Lausanne 2015: les futurs souhaitables :https://vimeo.com/142133966
    – Manifeste Valeur(s):http://chn.ge/1jHeYnH.
    – Chantons avec H Sérieyx : http://www.dailymotion.com/video/xjetbe_aux-actes-citoyens_news
    – Valeurs(s) et Management: BAFS Genève, http://mark-ba.com/ayp-bafs14/
    – Articles Futuribles: https://www.futuribles.com/fr/auteur/portnoff-andr-yves/
    – Conditions du développement créatif :https://youtu.be/MSk1tCrH0TU
    – Cours complet E-MBA HEG Fribourg X 2016: http://fr.slideshare.net/Portnoff/prospective-et-innovation-dans– lconomie-de-limmatriel-cours-emba-heg-fribourg-28-10-2016-ay-portnoff
    – http://fr.slideshare.net/Portnoff/russir-la-transition-numrique-cours-emba-heg-fribourg-29-10-2016-andryves-portnoff
    – Blog :http://ayportnoff.wordpress.com/http://fr-

Bon week-end, mes amis et à la semaine prochaine !

KEN LE TOURISTE PARFAIT avait sa petite liste de courses! Sa mission, une fois de plus, était assez compliquée, mais comme Môssieur était Parfait, il allait y arriver! Voilà, il devait faire une enquête sur ce dont  avaient besoin les territoires français pour réussir leur tourisme local. Comme d’habitude, le niveau « national » venait de s’enrichir, une fois de plus, mais, comme sous Louis XIV,  ces échelons locaux avaient été oubliés. Alors il dicta à son smartphone: « Communes, intercommunalités, métropoles, départements, régions » . Maintenant, il fallait comprendre ce que tous ces mots voulaient dire… Il appela au secours son ami Barack… qui n’en savait rien et lui dit, comme à son habitude « Yes! You can do it! »….

 

Financement participatif en Europe!

Une nouvelle étude vient de paraître :  Repenser l’engagement participatif dans le secteur culturel  
A un moment où les financements publics sont en forte diminution pour la Culture, quoi de mieux, pour le Tourisme Culturel, que de trouver des solutions alternatives, qui feront appel à de vrais amateurs qui ont envie de partager les frais avec vous ? Voilà pourquoi nous vous proposons, aujourd’hui, un petit billet sur le Financement participatif, car une étude, en ligne depuis quelques jours, présente une très bonne  synthèse des avantages et inconvénients de ce type de financement pour les pays européens. Parmi les inconvénients, la difficulté des acteurs culturels à travailler sur des modèles financiers. Et si un travail ensemble, entre professionnels de la Culture et du Tourisme, pouvait améliorer cette petite faiblesse? Ce sera ma propre proposition, l’étude proposant à tous les européens un nouveau site Internet et toute une gamme d’outils, pour progresser !

I- DÉFINITION DU FINANCEMENT PARTICIPATIF Le Financement participatif en ligne, pratique arrivée vers 2006 en France, est une solution destinée à obtenir des financements de tout le monde à partir de plateformes , en ligne, spécialisées dans ces levées de fonds.
– Avec ses objectifs, ses outils, ses méthodes, le financement participatif a connu très vite un grand succès, surtout auprès des financeurs traditionnels :«Nous n’avons plus d’argent, depuis la crise, faites donc appel au crowdfunding ! », peut-on très souvent lire ou entendre, encore aujourd’hui. D’autant que les choix des modalités et formes de transactions du financement participatif se sont élargies et tout le mode peut trouver « sa » solution (Dons, avec ou sans contreparties, prêts aux entreprises ou particuliers, financement participatif en capital, etc…)
Enfin le financement partiocipatif a remplacé les anciennes « souscriptions » par lfinancement collectif et volontaire ; il s’inscrit aujourd’hui dans un mouvement plus global : celui de la consommation collaborative et de la production participative, via Internet et les réseaux sociaux. Et depuis plus de dix ans, un train législatif et réglementaire évolue en fonction des demandes et de situations.. (En voir plus sur wikipedia )

II- QUELQUES DONNÉES DE CADRAGE pour l’Europe
75 000 campagnes de financement participatif des secteurs culturels et créatifs (SCC) ont été lancées depuis 2013 en Europe, avec environ 247 millions d’euros collectés pour financer les activités culturelles. Mais ne nous emballons pas : ces 247 millions d’euros ne représentent que 7 % du montant total promis (environ 3,4 milliards EUR), soit un manque de financement de plus de 3 milliards d’euros. Les montants obtenus s’élèvent, en moyenne, à environ 6 200 EUR
QUELS SECTEURS CULTURELS ? COMBIEN DE PLATEFORMES ? Plus de la moitié des financements vont au Cinéma+Audiovisuel (33 % des campagnes et 29 % du volume de transactions) et à la Musique (22 % des campagnes et 17% du volume de transactions).
– Les secteurs qui pourraient progresser sont actuellement sous financés par le crowdfunding : les jeux (2 %), l’architecture (2 %) ou le patrimoine (moins de 1 %) .
– Si toute l’Europe utilise le financement participatif comme moyen alternatif de financement, deux pays sont à l’origine de 66 % de toutes les campagnes et de 63 % du volume total de transactions de la période 2013-octobre 2016 : le Royaume-Uni (36 % des campagnes et 41 % du volume de transactions) et la France (30 % des campagnes et 22 % du volume de transactions).
– Enfin, malgré les 600 plateformes de financement participatif basées en Europe,47 % des campagnes européennes ont malgré tout été hébergées par des plateformes internationales basées aux États-Unis, en particulier par Kickstarter et Indiegogo qui ont une portée mondiale.

III- LE FINANCEMENT PARTICIPATIF N’EST PAS SEULEMENT UNE QUESTION D’ARGENT
– Monter et gérer une bonne campagne de financement participatif est un processus complexe qui exige de la part des organisations créatives et culturelles de multiples ressources (communication, plan d’activités, exposé narratif, marketing, renforcement des communautés, etc.).
80 % des acteurs culturels interrogés dans le cadre de l’étude soulignent qu’ils ont retiré, outre le financement recherché, au moins un autre avantage de l’organisation d’une campagne de financement participatif. Les acteurs culturels ont recours au financement participatif comme outil pour :
–  (co)financer un projet créatif spécifique, à défaut d’un autre financement disponible,
–  compléter d’autres types de financement,
–  le développement des publics,
–  le renforcement des communautés,
–  la stratégie interne et le développement des compétences,
–  la communication et le marketing,
–  l’étude de marché.

IV- UN PAYSAGE FRAGMENTÉ pas toujours transparent et des financements à court terme…
1- Diversité des solutions : le paysage des plateformes de financement participatif est extrêmement fragmenté car la plupart d’entre elles sont spécialisées dans des marchés de niche et opèrent uniquement dans des régions ou des villes déterminées. Ce large éventail de plateformes de financement participatif se différencie aussi « en termes de modèles de gestion, de structures tarifaires, du degré de participation du secteur public, de couverture géographique et des secteurs couverts et services offerts » ;
2- Transparence : si à peu près tous les pros de la culture connaissent le mécénat participatif, les décideurs politiques sont moins renseignés: « Du côté des bailleurs, ce manque de confiance est encore aggravé par le défaut de transparence des porteurs de projet quant à leurs compétences et à leurs intentions, ainsi que par les risques potentiels liés au financement participatif. Le manque de transparence concernant les régimes fiscaux en vigueur et les systèmes de paiement augmente aussi la méfiance à l’égard du financement participatif » ;
3- Et pour le financement à long terme ? Pour que le financement participatif devienne partie intégrante de financements croisés, à long terme, il faudrait lier le financement à court terme basé sur le seul projet à « un financement à plus long terme fourni par une organisation financière (par ex. : par des prêts ou le financement de fonds propres) . Toutefois, évoluer d’un financement de projet ponctuel vers un financement à plus long terme via une organisation financière reste un défi pour de nombreux acteurs culturels, et nécessiterait de leur part de meilleures compétences financières et de meilleurs plans d’activités ».

MA CONCLUSION : LES ACTEURS DU TOURISME COMME SOLUTION à ces trois derniers aléas?
Pour ces trois situations difficiles, nous pensons que la complémentarité des compétences entre Tourisme et Culture pourrait aider des projets à trouver des financements plus certains, plus larges, plus durables. Le Tourisme, myriade d’activités et de métiers relevant du secteur privé (Transport, Hébergement, Activités…) , est souvent bien plus à l’aise pour avec ces questions financières que ne le sont les acteurs de la culture (Dons ou prêts).
RECOMMANDATIONS D’ ACTIONS L’étude propose, quant à elle, que « des mesures politiques » soient prises aux niveaux local, régional, national ou européen, dans champs d’intervention suivants : sensibilisation, création de la confiance, amélioration des compétences, cofinancement et création de liens entre les communautés financières (internationales).
Sensibiliser, en soutenant le maintien et l’expansion d’un portail européen d’information sur le financement participatif et en organisant des évènements.
Promouvoir l’acquisition par les décideurs politiques de connaissances sur le financement participatif, en réunissant les décideurs politiques afin de stimuler l’échange d’expériences.
Favoriser la confiance avec des informations transparentes et comparables
Encourager l’amélioration des compétences par des formations
Soutenir le cofinancement et renforcer les liens entre les communautés financières internationales popur développerplateformes de financement participatif en Europe ».
 L’étude est associée à un nouveau site web CROWDFUNDING4CULTURE.EU  – qui a été développé en tant que centre européen d’information sur tout ce qui a trait au financement participatif de la culture. Le site web contient, entre autres :
une carte de toutes les plateformes de financement participatif culturel d’Europe l’Europe (avec des informations comparatives sur les modèles de financement participatif utilisés, les coûts d’utilisation, etc.) ;
un recueil des études de cas réalisées dans le cadre de la présente étude ;
un inventaire des événements, nouvelles, outils et études intéressants et liés au financement participatif de la culture

POUR EN SAVOIR PLUS : 
1- L’ETUDE Le financement participatif Repenser l’engagement participatif dans le secteur culturel . Une vingtaine de Consultants et directions européennes y ont contribué : IDEA Consult, ECN, Ecorys, Values of Culture. Directorate-General for Education and Culture Directorate D – Culture and Creativity Unit D.1 – Cultural Policy Contact: DG EAC Unit D.1 E-mail: EAC-UNITE-D1@ec.europa.eu European Commission B-1049 Brussels
– ISBN 978-92-79-67974-2 doi: 10.2766/851844 © European Union, 2017
2• LIEN Synthèse de l’étude : ICI
3• LIEN ETUDE COMPLÈTE : 204 pages, ICI, ou
4 – AUTRES ETUDES de l’EUROPE sur le Crowdfunding ; 2014 Crowdfunding and the role of managers in ensuring the sustainability of crowdfunding platforms -2017 Assessing the potential for crowdfunding and other forms of alternative finance to support research and innovation, janvier 2017
NOS PHOTOS :

  • Cathédrale de Reims : CC BY-SA 3.0 – 25 juillet 2012-Photographe : Christophe Camart
    Le château de La Mothe-Chandeniers (Vienne) : photo ci contre et photo  juste au dessus! 25 décembre dernier : un château aux 25000 sauveteurs ! « Le sauvetage d’une romantique ruine du Poitou par rachat participatif a dépassé toutes les attentes. Le château de La Mothe-Chandeniers (Vienne) comptera près de 25 000 fiers et anonymes copropriétaires de 115 pays, qui ont réuni plus de 1,6 million d’euros. « C’est un record en France et sans doute en Europe en termes de fonds levés et de contributeurs» a affirmé ce mardi Romain Delaume, PDG de l’agence de financement participatif (Photo Le Dauphiné et article du Dauphiné ICI.
    (Photos Dartagnans.fr 15:08 – 25 déc. 2017)
    – La nouvelle campagne du Château de Chambord après les Jardins, en 2017, intégralement restitués, sur 6,5 hectares aux pieds du château (photo ci-contre) , une nouvelle  campagne va vous demander d’aider à meubler l’intérieur du château :  » Apportez votre pierre à l’édifice en nous aidant à remeubler le château. Bien plus qu’un don, votre participation contribuera à montrer Chambord sous son plus beau jour, tel que François Ier l’a imaginé en son temps, Il y a 499 ans !Chiffres clés 2017 : 90,4% d’autofinancement et 916 888 visiteurs dans le château (+ 26% par rapport à 2016).
    Adopte un Château, Réseau de châteaux en danger. Association loi 1901 qui aide les porteurs de projets à trouver les moyens pour sauver leurs monuments. Un article de La Tribune : « le crowdfunding au au secours des châteaux en péril 2013.
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KEN LE TOURISTE PARFAIT, hébergé par un petit blog français, avait du mal à cerner l’actualité de ce pays. Par exemple, en ce moment, des jeunes, des agriculteurs et des « marginaux », disaient les infos, habitaient sur une Zone Aéroportuaire Décidée (ZAD) et devaient, avant le printemps, en libérer les accès. Autre surprise, un château ancien avait, depuis Noël, 25 000 propriétaires! Bah, pensa Ken, mieux vaut me concentrer sur mes voyages, mes Palaces et mes Affaires, tout cela n’est peut-être qu’une série de fake news, au fond?

Choisir une exposition en 2018!

LES EXPOSITIONS ET AUTRES ÉVÉNEMENTS CULTURELS renouvèlent leurs programmation et 2018 sera une année très riche, en France, pour la visite culturelle!
– Tout d’abord pour les visiteurs français, les plus nombreux, qu’ils soient des habitants de proximité ou des touristes venus d’autres régions. Pour les visiteurs étrangers, ces événements artistiques ont la capacité à faire bouger tout un public friand d’art et de culture, qui viennent en famille ou entre amis pour voir une exposition ou prennent prétexte d’une exposition pour justifier leur envie de voyage. L’exposition temporaire peut-être, à elle seule, une véritable Destination de voyage! Bien connaître à l’avance les programmations est donc intéressant pour les opérateurs du Tourisme.
– On  voit en ce moment le succès de toute exposition de qualité avec l’exposition Christian Dior du MAD, le Musée des Arts Décoratifs à Paris, exposition qui attire chaque jour des centaines de visiteurs, avec en ce moment 4 heures d’attente…
Attente, salles bondées, tarifs élevés, tels sont les freins à la visite: malgré des prix d’entrées en hausse, on y constate encore des files d’attente, liées à l’impossibilité de réserver, et qui ont pour conséquence une très difficulté de circuler dans des expos bondées où l’on souffre des inconvénients de la foule… Dans d’autres pays, on peut réserver et ces inconvénients n’existent plus. »Comment éviter les files d’attente » est tout de m^me la queqtion la plus posée, alros que, réellement, c’est la plus facile à résoudre (Réservations en ligne; billetteries décentralisées; politiques tarifaires et horaires et hop! Elles  disparaîssent !).

I- LA TYPOLOGIE DES EXPOSITIONS varie peu : on y trouve toujours ce déséquilibre désespérant entre Paris et la province, qui tend même à s’accentuer au fur et à mesure de la croissance de l’offre à Paris ; deuxième tendance : les visiteurs vont  plus volontiers dans les grosses et riches institutions, publiques ou privées (Fondation Pinault ou Musée d’Orsay…) car selles seules semblent capables de faire face à la baisse des subventions publiques et à la hausse continue des coûts d’une exposition (Assurances, transports, emballages…) pour présenter des artistes ou des mouvements importants.
– Enfin on le constate aussi, LA CONCURRENCE est de plus en plus forte entre les différents pays du monde, et chaque année les visiteurs ont la possibilité de découvrir de nouveaux sites culturels qui, à peu près tous, organiseront des expositions destinées à renouveler leurs offres et à fidéliser de nouveaux visiteurs.

II- DE NOUVEAUX LIEUX CHAQUE ANNÉE!  Nous avons  toujours un « vieux monde », Europe et Etats-Unis, où sont disponibles la plupart des chefs d’œuvre, et qui multiplient pourtant les nouveaux lieux d’expositions chaque année. Prenons l’an dernier l’ICA de Miami ou , après la Fondation Louis Vuitton (Bernard Arnault) à Paris en 2014, le projet Collection Pinault-Paris de la Bourse du commerce annoncé pour fin 2018 ou début 2019  près du Louvre (architecte Tadao Ando). Rappelons qu’un an après l’échec de son installation sur l’Ile Seguin, en 2005, la Fondation de François Pinault s’était installée à Venise au Palazzo Grassi et à Punta della Dogana.
– Nouveaux lieux, encore, avec, en 2017, le nouveau Louvre d’Abu Dhabi ou les centres d’art et musées d’Australie, d’Afrique du Sud et surtout de Chine qui continuent à se multiplier et témoignent du « succès » du format de l’exposition. Car l’ événement culturel est aussi un « outil » de SoftPower, qui permet aux pays émergents d’affirmer leur identité culturelle, de créer de nouvelles Marques, de communiquer, d’organiser des Rencontres, bref, de « valoriser » leur pays et d’y attirer talents et compétences (artistes mais aussi ingénierie culturelle et public qualifié).

III- COMBIEN D’ EXPOSITIONS EN FRANCE ? Le Journal des Arts, très expert en calendrier et présentations d’expositions , écrit dans son numéro actuel que leur nombre est en diminution : après un pic de 2200 expositions en 2012, le Journal en recensait 1500 en 2015, 1700 en 2016 et 1450 cette année 2017.  Le Journal dit aussi constater, à ce jour une baisse des expositions de 25% en 2018 par rapport à l’an dernier. (JdA N°492-Cahier 2-5-18 janvier 2018).
COMMÉMORER les anniversaires est sans doute le premier critère du choix de nouvelles expositions. Cette année marquera le 220éme anniversaire de la naissance d’Eugène Delacroix et celle de la disparition de l’artiste autrichien Egon Schiele (Exposition à Vienne 19 octobre 2018-17 février 2019) . Et, évidemment, la fin de la première Guerre sera célébrée dans les villes, sites et musées concernés. On attend aussi la commémoration des 50 ans de 1968 ! Avec beaucoup d’expos (Archives, BNF) et peut être en live?
ART CONTEMPORAIN, MODERNE OU ANCIEN? Toujours selon les statistiques et l’analyse du Journal des Arts, L’art contemporain est le plus exposé, avec 65% des manifestations, suivi par l’art moderne- 18% des expositions, puis l’art ancien, qui souffre de la difficulté d’avoir des prêts d’oeuvres à la fois intéressantes et « majeures ». Si le Grimaldi Forum consacrera son exposition à l’or des Pharaons, cet été, c’est que Monaco en connaît d’avance le succès mais peut aussi en assurer les coûts.
Le « clou » cette année sera peut-être, au Grand Palais Michael Jackson « vu par » des artistes contemporains, exposition montée par les anglais de la National Portrait Gallery de Londres (28 juin – 21 octobre 2018) et qui ira ensuite à Paris au Grand Palais puis à Bonn en Allemagne puis à Espoo en Finlande.Pour Londres, vous pouvez déjà réserver et n’attendrez donc pas de longues heures dehors…
« Une cinquantaine d’artistes de tous les domaines artistiques ont apporté leur « jhommage » à l’artiste Pop, dont David LaChapelle Andy Warhol Isa Genzken Paul McCarthy Rita Ackerman, etc… » explique Nicholas Cullinan, le directeur du National Portrait Gallery, et ancien conservateur de l’art moderne et contemporain au Metropolitan Museum of Art de New York et de l’art moderne international à la Tate Modern.

IV- DES EXPOSITIONS MOINS CHÈRES Cette exposition sur Michael Jackson est aussi un bon exemple de l’indispensable « co-production » des grandes expositions, qui partagent certains  frais et en mutualisent d’autres pour réduire les coûts d’organisation des expositions. Les grands noms d’artistes sont devenus trop chers pour une seule structure, mais à plusieurs on peut y arriver. Sinon, d’autres façons de diminuer les côuts existent : diminuer le nombre d’exposition ( souvent une seule « importante » au lieu de deux auparavant). Et faire redécouvrir les collections permanentes ou des artistes dits « mineurs », petits maitres oubliés, ou amateurs d’art brut : le choix est très ouvert!

V – EN REGARDANT LE PROGRAMME …
– PICASSO, Roi des expos ? Pas moins d’une trentaine d’expositions, Picasso sera partout ou presque en France en 2018 ! Solution de facilité » ou vrai travail, on ne sait, mais ce qui est certain c’est que son nom attirera du monde, quelle que soit la qualité des œuvres (A Evian, qui fait toujours de très belles expositions ; à Montpellier, Paris, Aix-en-Provence ( avec Picabia) , à Antibes, , Marseille, Côte d’Azur ; ou en Suisse, à Martigny, Vevey…)
– LE JAPON A PARIS Pour célébrer l’Année du Japon en France, de nombreuses expositions seront organisées sur le fameux mouvement du Japonisme », qui explique l’influence de u Japon du de grands mouvements de peintures ou des artistes ne particulier. Une expo à Giverny et une vingtaine d’expositions à paris dans des lieux majeurs vont créer un « parcours » magnifique, qu’exploiteront, espérons-le, les opérateurs du Tourisme ca ce parcours « Japonisme » est très rare !
– LES EXPOS INCONTOURNABLES du PREMIER SEMESTRE! Enfin, à mon avis! 
Eugène Delacroix, 28 mars -23 juillet (Paris, Musée du Louvre)
Corot, le Peintre et ses modèles (Päris, Musée Marmottant/Manet, 8 févier, 8 juillet)
Capitale Européenne de la Culture au Pays-Bas : Leueuwarden (Toute l’année) Plaisir garanti, arts plastiques, performances, théâtre de rue, surprises, etc…
– Pont Aven : CoBrA (10 mars-10 juin)
– Londres : Trop Humains (Tate Britain ( 28 fév. 27 août)
– Artistes et Robots (5 avril 9 juillet) (Grand Palais)
L’histoire du monde en 100 Objets (Valenciennes, 19 avril 28 juillet)
Mobilités africaines, Ce n’est pas une exposition de camp de réfugiés (26 avril-19 août)
– L’EUROPE aux Etats-Unis ? En ce mois de janvier, Los Angeles présente « Préjudice et persécution dans le monde médiéval »(Getty Fondation) et « Harald Szeemann : le musée des obsessions »jusqu’au 6 mai. A New York les Chefs d’œuvre de Zurbaran (Frick Collection), à Washington « Un peintre estonien à la cour européenne »…. Puis David Bowie sera exposé à New-York ( 2 mars 15 juillet). Mais une grande Expo itinérante d’Andy Warhol est aussi attendue au Whitney Museum (NYC) en novembre 2018 et, puis, en 2019, à San Francisco et à Chicago.

ET VOUS MES AMIS ET CHERS LECTEURS, que pensez-vous de cette « expositionnite aigüe« ? Aimez-vous aller voir des expositions? Pensez-vous qu’elles sont accessibles à tout le monde? Les acteurs du Tourisme ont-ils les dates suffisamment tôt pour communiquer sur les expos temporaires? Ce petit blog est le vôtre, vous pouvez suggérer des idées de billets, donnez vos avis, partager vos idées! Merci par avance de vos contributions!  

NOS PHOTOS : photos du Journal des Arts N° 492 du 5 au 18 janvier 2018 et Couverture du Beaux-Arts Magazine de janvier 2018 « Les 50 plus belles expos de 2018 » Egon Schiele (détail) Homme debout, (autoportrait), 1914.
Michael Jackson : photo CC BY 2.0 File :Michael Jackson (1988).jpg Création : 1 février 1988; Auteur : Alan Light
Delacroix, Autoportrait Musée du Louvre: vers 1837- huile sur toile-Hauteur: 65 cm . Largeur: 54,5 cm. Photo ase de données Atlas : entrée 8243 Base de données Joconde : entrée 000PE000944

KEN LE TOURISTE PARFAIT n’avait aucune idée du pays où il demanderait sa deuxième nationalité. Il avait le choix, et l’idée de proposer un vote sur Facebook à ses amis,  ce qui fit hurler son ex, Barbie Chérie, qui eut peur d’y voir toutes les signatures des petites Chéries de son Ken à travers le monde…Et pourtant il y avait le feu: son ami Jack venait de décider que Trump était un Président de m…, alors il allait peut-être l’appeler pour demander l’asile politique en France…