Création et histoire de l’art sur le Web!

google-art-project-091Une petite visite des chefs d’œuvres de l’art mondial, cela vous dirait, pour vos vacances? Une visite à votre choix, où vous ne serez jamais en échec, où le plaisir de regarder, d’être étonné ou amusé sera votre parenthèse magique, à l’heure de la sieste, au bureau ou sur la plage!
Voici un choix de 30 sites Internet, qui ravira les amoureux de l’art, mais pas seulement. Plusieurs milliards de personnes, et parmi elles celles qui décideront d’une « destination » de vacances sur  Internet avant leur séjour. Quoi de mieux que de leur « donner envie » avec des contenus riches d’histoire ou de création? ont dû penser les concepteurs des meilleurs sites, soit les américains et des anglais, pour qui le Soft Power s’incarne dans de tels projets bien mieux que dans les mondanités d’ambassades internationales.Ces deux pays ont donc commencé très tôt à nourrir le web d’œuvres d’art et d’innovations et ont donc un excellent bilan quantitatif et qualitatif pour leur « présence » sur Internet.
Depuis dix ans nous suivons cette évolution : les sites classiques deviennent de plus en plus riches, avec des millions d’œuvres en ligne, dont on peut voir les détails de très près.Puis se sont ajoutés à ces sites des jeux,
des cours en ligne, des Newsletters sur l’actualité, et aussi ce fameux buzz des réseaux sociaux, où l’on peut aimer l’art ou non, donner son avis ou partager ses préférences. C’est simple, tous les bons sites ont des pages sur les réseaux sociaux, emmagasinent leurs images sur Pinterest,ou encore font la fête sur des applications dédiées à leur actualité. Voici un petit tour de sites que je vous recommande, pour la culture,en attendant que cette liste s’enrichisse de vos propres choix. Nous avons déjà évoqué tous ces sites dans nos billets depuis cinq ans et  les voici classés selon vos désirs, que vous soyez expert, zappeur/butineur ou à la recherche d’insolite et de nouveautés.(Notre photo ci-dessous : extrait de la Newsletter de Lille 3000, excellente!).

lILLEI- VOIR, admirer, mieux comprendre

Le RIKJSMUSEUM et GOOGLE ART PROJECT en vedettes!
Le musée d’Amsterdam et la Collection en ligne des musées organisée par Google, ce sont 125 000 œuvres pour le premier et 57 000 œuvres pour le second, en haute résolution ; des collections en cours de constitution, des expositions, de l’art classique mais aussi du Street Art (Google). Voilà nos deux chouchous, car jamais, à moins d’être professionnels, vous ne pourriez voir ces chefs d’œuvres des musées le nez presque collé aux toiles afin d’en scruter le moindre détail! Le Riksmuseum d’Amsterdam vous permet aussi de profiter des œuvres: vous pouvez découper une oeuvre et la transformer en papier à lettre ou en décor pour votre camion ou votre cerf-volant, bref, vous l’appropriez dans le RijksStudio!Voir la vidéo:

Your paintingsDans le même genre, les anglais ont réussi à réunir toutes les peintures importantes de leurs collections publiques. Un pays, une collection! Your Paintings, ce sont 173 000 tableaux qui sont exposés et à votre disposition en permanence, avec une particularité qui plaira beaucoup : tout le monde peut participer, indexer, commenter, aider à une meilleure connaissance de ces œuvres!Toutes sont des collections publiques, mais de nombreuses œuvres sont tout simplement invisibles dans la réalité, car gardées en réserves, situées dans des lieux difficiles d’accès ou tout simplement en cours de restauration.
Le musée du Louvre sur Pinterest 
Sciences et arts : The Creator Project, site magnifique qui relie technologie, création et art grâce au travail de plus de 500 artistes. Tous les jours aussi sur Facebook! Beaucoup de vidéos, serious games et d’autres
friandises!
Histoire et patrimoine : ces sites sont les plus nombreux, à commencer par les site des musées ou le patrimoine local. Tous ces trésors de nos régions sont bien présents sur les sites Internet des Offices régionaux ou municipaux du Tourisme local. Pour les sites UNESCO, voir la Bibliothèque numérique mondiale .

-II- Je n’aime que les CHEFS D’ŒUVRE!

– Au Rijksmuseum, la peinture flamande 
– Révisez votre « Vang Gogh  » en allant sur le site très agréable du Van Gogh Museum!
– Faites une visite à travers les chefs d’oeuvre du monde entier sur le site du Metropolitan Museum de New-York, qui a sélectionné pour vous 100 chefs d’œuvres, de l’antiquité jusqu’à aujourd’hui.
– Même choix pour l’Aiga National Design Center, qui présente « 100 chefs d’oeuvre du design, son histoire et son évolution dans la société
– Les 15 chefs d’oeuvre du Musée des Beaux Arts de Lyon vous plairont aussi!

logoIII- AU RAYON DES NOUVEAUTÉS
Vous préférez découvrir des œuvres émergentes ? Des visites étonnantes, poétiques et plus intimes que les Google Art ou grands musées du monde vous attendent, aux noms aussi bizarres que leurs contenus:
Art Babble  (Logo ci-contre).
Wonderer, 
Toilet paper 
Souvenirs de la Terre ( art vidéo en flux)
Ecoutez les sons disparus 
– Situer les oeuvres d’art dans le monde avec la Tate Gallery et Google Earth
– Et toujours notre petite application préférée, la Magic Tate Ball,qui vous situera en un clin d’oeil dans votre environnement et vous proposera, sur votre smartphone, une oeuvre d’art « personnalisée »! Géniale idées anti-stress, anti-blues!

IV- APPRENEZ EN LIGNE!
Vive les MOOCS, (massive open onligne courses, ou cours en ligne), et là, le choix est en train de croître chaque jour, enfin! Voici les quatre classiques, dont deux largement inspirés du MoMA (Museum of Modern Art de
New York).:
L’art en question de Canal Educatif ;
– Les cours de la Khan Academy;
– Ceux de Coursera ;
– Les cours du CNAM à Paris pour les Sciences, Techniques et l’Innovation.
art-lab-promo Mais n’oubliez pas de vous amuser ou de faire jouer vos enfants . Joie garantie sur les sites des musées américains, qui ont toujours une rubrique de « jeux » ou des vidéos à visionner . Sur la Tate, sur le Brooklyn Museum,, sur le site du MOMA ou sur tous les sites des musées pour enfants ; voici une liste de 15 musées pour enfants aux USA . Au Royaume Uni, le Museum of London propose plus de 15 jeux classés par âge des enfants ou adultes. . (En France très peu de jeux vraiment libres et très amusants sont mis en ligne, car nous privilégions l’apprentissage des jeunes visiteurs de façon plutôt  scolaire (un maître+un support+dans un temps donné) , et comme ce sont souvent les conservateurs qui réalisent les jeux avec des enseignants, je n’ose vous dire que si vous voulez endormir votre petiot, neuf fois sur dix, allez-y!).Mieux vaut essayer les applications, tellement nombreuses que personne n’ose en faire une liste très qualifiée, où l’on pourrait choisir en fonction de l’âge, des avantages et services proposés.(Notre photo: The MoMA Art Lab iPad app Create artworks using shapes, lines, and colors.)

110390_A5_Pixel_Worktop_SaverIII- FAITES votre SHOPPING!
– Une envie de cadeau? Pour des cadeaux à petit prix ou des bijoux somptueux, des oeuvres d’artistes ou des jouets pour les kids, tout est possible! Nous vous conseillons la diversité et la très grande rapidité de livraison des très grands musées étrangers Victoria and Albert Museum (Londres); MOMA, Museum of Modern Art (Notre photo) : ou le Groupe des Musées du Guggenheim, le Metropôlitan museum of art ; (Notre photo : boite de couleurs du Guggenheim Store, 9,95 dollars). Offrez aussi des fonds d’écrans réalisés par des artistes, Damien Hirst ou Bill
Viola sur S[Edition] .Un peu chers car ce sont des artistes très connus, mais à petit prix pour d’autres, aussi excellents. A vous de choisir. (Notre photo : planche à découper, 22 euros, MoMA de New-York). 
Vous voulez acheter ( ou vendre !) des oeuvres d’art? Alors rejoigner le site ARTVIZER,  ARTSY , INVALUABLE  ou le très luxueux 1STDIBS, Les ventes aux enchères en ligne ont aussi de nombreux adeptes, la maison Christie’s réservant certaines ventes à du « on line » depuis quatre ans.
IV- GARDEZ le CONTACT et SUIVEZ L’ACTUALITÉ!
Pratiquement tous les sites artistiques et culturels vous proposent des newsletters pour vous tenir au courant des activités temporaires et souvent au rythme qui vous convient (hebdomadaire ou mensuel…). Ceux qui vous
annonce la durée de lecture, comme Artips, dont nous avons présenté le travail sur ce blog, sont nos préférés!

Pour en savoir plus : Lire Beaux-Arts magazine ! Merci à Beaux-Arts Magazine qui avait fait l’an dernier un numéro spécial sur les sites d’art sur Internet »Art §Web », en décembre 2014. Vous pouvez aussi vous inspirer des « sites amis » de ces sites que nous vous recommandons. Dans l’idéal, si vous avez envie de nous proposer ce que vous aimez, n’hésitez pas, les Commentaires du blog  vous attendent sur ce blog pour partager vos coups de cœurs!

Pinchuck artKEN LE TOURISTE PARFAIT Ken était en Russie, plus exactement en Ukraine, après ses huit palaces,  treize avions, voitures et taxis de « touriste parfait » pour cette semaine…En Russie car il devait participer, pour le Centre d’Art Pinchukart, à une magnifique soirée de mécénat (Notre photo, volée, comme d’habitude, de Ken au centre d’art russe)! L’art échappait à l’effet « embargo » des USA et de l’Europe et c’était une très bonne chose. Lever des millions de dollars pour financer des artistes était un régal pour Barbie, qui le suppliait d’aller à Venise pour y voir le pavillon de l’Ukraine réalisé par le Pinchukart, dont l’expo italienne se terminait le 2 août prochain, disait-elle,  et s’appelait… »ESPOIR »! . Ken finit par dire « Oui! », pour faire plaisir à Barbie et aller voir de quoi était fait cet « espoir »…

 

Les « Smelfies », des itinéraires olfactifs!

00094701Peut-on cartographier les odeurs d’une ville ou d’une région? Créer de nouveaux itinéraires touristiques à partir de ces cartes? Redonner un sens à une  « destination »? Oui! La nouvelle cartographie olfactive, ou  Smelfie, a commencé!   PRÊTS POUR UN SMELFIE?
– Quel est l’itinéraire le plus parfumé de la grande banlieue de Londres? Comment découvrir Paris le nez en l’air? Quels sont les meilleurs chemins parfumés d’une une jolie campagne? Toutes ces questions, qui peuvent vous paraître étranges, ont pourtant, aujourd’hui, trouvé des solutions très intéressantes puisque ce sont les randonneurs et les marcheurs qui créent des « Smellscapes », ces paysages cartographiés des différentes odeurs de villes ou de campagnes.
– J’entends d’ici les critiques, toujours les mêmes, vis à vis de ce type de projets,avec  ces mots-qui-tuent le renouvellement du tourisme culturel : « Mais pourquoi se donner du mal pour un simple  « tourisme de niche »(1), alors que nous avons des cathédrales, des églises romanes et un fabuleux paysage qui change tous les 100 kilomètres en France? Et que tout cela est bien rôdé et attire « en masse » des visiteurs? » . (1)  Niche= très faible potentiel de visiteurs,  pour les nouveaux lecteurs de ce blog.

DEX15_large– D’accord, mes amis, l’histoire et la nature nous ont bien gâtés. Mais n’oubliez jamais que d’autres pays sont aussi dotés de ces trésors touristiques et patrimoniaux, d’une part, et que toutes les études sérieuses proposent de renouveler l’offre touristique, d’autre part. Renouveler avec d’autres atouts, pour faire front à la concurrence farouche du tourisme mondial et nous  « différencier » en sortant de temps en temps d’une certaine « banalité  » de’ nos offres culturelles. Avec une vraie valeur ajoutée, pour ces itinéraires olfactifs : ils permettent d’associer fortement  les habitants et les touristes à  leur conception et à leur réalisation. Etre associé, participer, proposer, ne plus simplement admirer passivement une offre créée « par en haut » ; ou rencontrer les habitants, leur façon de vivre, voilà des  tendances très fortes du tourisme, aujourd’hui.

Rainy Day Caillebote– Renouveler l’offre culturelle, la première choisie par les touristes étrangers, c’est donc proposer des approches plus originales, plus collaboratives pour mettre en valeur des « identités régionales » qui seraient moins caricaturales qu’actuellement  (Bretagne=Crèpes,Plages et Ports ; ou Corse= Villages perchés,Criques  méditerranéenne et charcuterie, etc…).Bref, diversifier l’offre, la « personnaliser », pour un nouveau tourisme plus expérientiel  ne peut rester à l’état d’ incantation ( « Les touristes veulent vivre une une expérience! ».) Passer de l’incantation à une vraie proposition, passionnante à mettre en oeuvre, telle est notre proposition dans ce nouveau billet, pour les acteurs du Tourisme et de la Culture.Et pour accompagner notre présentation, nous vous proposons des  oeuvres d’art d’où émanent certaines effluves lorsqu’on les regarde!

Enfants à la merI- KATE MAC LEAN ! Tout a commencé avec une artiste, Kate McLean, designer du Royal College of Art de Londres, qui a missionné, il y a trois ans, des étudiants pour sentir les villes et  créer  un dictionnaire d’odeurs, véritable et premier  « Lexique » de ce type, avec  285 mots couramment utilisés pour décrire les odeurs urbaines.
– Puis des universitaires de Cambridge ont décidé de poursuivre cette recherche  artistique , sous la houlette de Daniele Quercia , de l’Université de Cambridge, qui avait  déjà travaillé sur des « cartes émotionnelles » présentées à la Conférence TED. En résumé : Daniele Quercia et ses équipes  ont  aujourd’hui commencé à  réaliser des Cartes d’odeurs (Smelly Maps) auxquelles  chaque habitant, chercheur ou touriste peut apporter sa contribution.Le dictionnaire des arômes de  Kate Mac Lean a  été croisé avec les mots des  tags et des légendes de photos dans les bases de données des réseaux sociaux.Voici le détail avec les objectifs et la méthode.
II- CARTOGRAPHIER LES ODEURS / objectifs !

L’équipe de  Daniele Quercia  a donc voulu  systématiser le travail de l’artiste, le rationaliser pour  pouvoir, partout dans le monde, « tracer plus rapidement des cartes d’arômes à travers villes et des villes entières, de la puanteur des bouches d’égout et de crottin de cheval aux marchés de fruits parfumés, des gazons fraîchement coupés des parcs  à l’odeur d’ail des rues qui sont remplies de  restaurants », dit  le Journal en ligne  New Scientist qui nous a servi de guide pour écrire cet article.(Références des  différents articles dans notre « Pour en savoir plus », ci- dessous).Cet objectif a conduit au choix  d’ une technologie de géolocalisation inhabituelle : des cartes en ligne générées automatiquement, qui  permettent aux universitaires, dans un premier temps, de tracer des routes qui ne sont pas « les plus courtes » mais celles des  odeurs que nous préférons découvrir lors d’une balade, à pied ou en vélo.

pélicans et oiseaux )III- L’APPEL AU TRAVAIL COLLABORATIF/méthode!

La designer Kate McLean avait  déjà fait appel à des bénévoles  des environs de  New York et d’Amsterdam,pour repérer, renseigner et cartographier les odeurs de ces villes.

L’apport des universitaires a considérablement accéléré ce travail manuel et bénévole, assez long à concevoir et à réaliser. Pour raccourcir les délais, D. Quercia et son équipe de  chercheurs ont  décidé d’ajouter à ces bénévoles  tous les producteurs de photos en ligne géolocalisées sur Twitter, Instagram et Flickr. Une simple légende ajoutée par les photographes pouvait suffire, selon eux, à caractériser de nouveaux sites olfactifs et à  les cartographier, comme pour  Londres et à Barcelone. Pour ces deux villes,  (voir les cartes ci-dessous en Annexes), l’équipe universitaire a recueilli les balises géo-référencées d’environ un demi-million de photos Flickr et 35.000 des photos Instagram ainsi que 113 000 tweets. Enfin les données recueillies ont été croisées avec celles du lexique d’odeurs de l’artiste   pour constituer des mots-clés, dit D. Quercia dans le New Scientist. Quels en sont les premiers résultats, en plus de la réalisation des cartes?

IV- UN PREMIER BILAN 

1- LES RÉSEAUX GAGNANTS: Flickr et Instagram sont les deux réseaux qui ont le mieux fonctionné pour la collecte, d’après l’équipe universitaire anglaise, sans doute parce qu’ils ont un sous-titrage par document alors que les tweets mentionnent les odeurs de la ville « en général » plutôt que de façon plus fine, site par site.

2- SAISONNALITÉ DES SENTEURS Les cartes (« smellscape » )d’une ville peuvent être modifiées facilement selon les saisons, pour mentionner les odeurs à différents moments de l’année. Notons pour notre part que cette « saisonnalité » est vraiment très importante. Elle témoigne  des rythmes, de la respiration des villes et des autres espaces, et  elle révèle souvent,  pour chaque saison, des  paysages particuliers : citons l’exemple de l’autoroute Cannes-Marseille en Février, véritable et délicieux concentré du parfum des mimosas, ces arbustes poussant par milliers  sur les bas-côtés de la route. Ou citons aussi les difficultés actuelles de la destination « Lavande » en Provence, attendue par de nombreux touristes, dont les Chinois qui en sont très amateurs. Il y a, pour la « lavande », un trop-plein d’itinéraires, mais dont très peu signalent les différentes  périodes de la floraison. Déception garantie des visiteurs si les champs, à leur arrivée, « ne sentent rien »….

3- « QUALITÉ DE L’ AIR :  les universitaires ont tenté de croiser leurs données, pour Londres, avec celles des indicateurs de qualité de l’air des Services de  la ville. Le constat est que « les parfums agréables des végétaux, par exemple,  sont totalement supprimés lorsque l’air est pollué« , dit Daniele Quercia, en suggérant que ces résultats seront une nouvelle bonne raison, pour les planificateurs urbains, de mieux gérer la qualité de l’air et diminuer les polluants atmosphériques.

HuîtresCONCLUSION : pourquoi ne pas prendre ces nouvelles directions, riches de promesses, avec une nouvelle offre touristique à la fois très culturelle et très « intime », celle du sens olfactif? On sait que les agents immobiliers utilisent la puissance de l’odorat pour séduire leurs futurs acheteurs : l’odeur de la cuisson du pain ou de la préparation du café peuvent faire « la différence » pour louer ou vendre une maison, affirment-ils.
De façon plus poétique, dessiner un nouvel itinéraire  » olfactif » avec les habitants peut établir un dialogue basé sur l’émotion que produisent les odeurs (Souvenirs, images, plaisir…). Ce dialogue aura pour cadre un paysage, urbain ou rural, dessiné par de nouvelles « datas », celles des particularités olfactives. Et les choix seront établis entre  les « habitants  » et  « touristes » collecteurs des parfums »,  tous apportant   leur petite pierre à la construction d’images et d’une offre olfactive intéressante, celle qui signera de façon originale  une destination.
fromages )POUR EN SAVOIR PLUS
1- Le site de l’artiste Kate Mac Lean , très intéressant , évoque la création de son « lexique olfactif » et de ses cartographies et leur méthode de travail collaboratif, c’est ici .
2- L’article général de NewScientist sur cette expérience collaborative les six mois prochains, c’est ICI !

3- Un article sur le rôle de l’odorat et le « Comment  et Pourquoi ? »les odeurs et tous les signes olfactifs règlent  notre vie, façonnent notre humeur, nos comportements et nos décisions. » Pourquoi sont-ils si peu valorisés, par rapport aux deux sens de la vision et de l’ouïe,  seuls jugés comme prioritaires et vitaux? », s’interroge Lilianne Mujica-Parodi,(Chercheuse en neurobiologie du stress humain à l’Université de Stony Brook à New York) en présentant  les différents constats et apports des  études récentes sur la génétique. D’autres chercheurs dont George Dodd, parfumeur et chercheur sur l’Olfaction à l’Université de Warwick, Royaume-Uni; Hendrick Schifferstein de l’Université de technologie de Delft ; William Overman, de l’Université de Caroline du Nord Wilmington et Jess Porter de l’Université de Californie de Berkeley donnent de très bons exemples de l’influence du sens olfactif sur nos comportements. A lire ICI! 

4- Un article intéressant sur les difficultés que nous éprouvons à « nommer » les parfums que pourtant nous identifions mais pour lesquels notre vocabulaire est souvent en échec : ICI! 
4- Enfin un article du NewScientist « Pourquoi nos villes ne devraient pas perdre leurs odeurs distinctives ? »  par un spécialiste des   » smellwalks  » (Grand Bazar d’Istanbul puis des centaines de  visites sensorielles dans 15 villes à travers l’Europe et l’Amérique du Nord).Voir l’article ICI.

Sadyat super belle 8KEN LE TOURISTE PARFAIT : Ken prend le frais à Abu Dhabi, sur l’île de Saadiyat, future pierre angulaire des projets ambitieux de l’émirat d’Abu Dhabi pour en faire une destination touristique de premier plan, avec le tourisme culturel comme moteur
Louvre Abu Dhabi de Jean Nouvel, Musée national Zayed en 2016 et Guggenheim Abu Dhabi en 2017…Voilà qui promettait,pensait-il…Il allait raconter tout cela à son ex, Barbie Chérie, et prévoir un petit séjour…

NOS PHOTOS  : Images olfactives, images-souvenirs! 

1- Les Iris de Vincent van Gogh (1853-1890), Huile sur toile, 1889, J. Paul Getty Museum.

2– Les odeurs des Raboteurs de parquets de Gustave Caillebotte,1875, huile sur toile, Musée d’Orsay, Paris, cadeau des héritiers de Caillebotte par l’intermédiaire d’Auguste Renoir, 1894. © RMN-Grand Palais / Art Resource, National Gallery of Art de Washington, oeuvres en open-data.
3- L’odeur de pluie dans la ville, avec cette  Rue de Paris Un jour de pluie du même artiste, Gustave Caillebotte,    huile sur toile,  1877. Collection ‘Art Institute de Chicago, Charles H. et Mary FS Worcester Collection. Photographie © L’Institut d’art de Chicago
– Venant des photos en open data du Riksjmuseum :
4- Enfants au bord de la mer, Jozef Israëls 1872 huile sur toile, h 48.5cm x 93.5cm
5–  Un pélican et d’autres oiseaux  ‘Le Feather flottant’, de Melchior d ‘Hondecoeter, c. 1680 – huile sur toile, h 159cm x 144cm.

6- Les huîtres  font partie de la  Nature morte avec une Coupe du Gilt, Willem Claesz. Heda, 1635 – huile sur panneau, h 88cm × 113cm.
7–  Nature morte avec fromages, Floris Claesz. van Dijck, c. 1615, huile sur panneau, h 82.2cm x 111.2cm .

ANNEXES

LES DEUX CARTES DES ODEURS DES VILLES  BARCELONE ET LONDRES

 

– Les cartes olfactives  (Smellscapes) produites  par  D.Quercia et son équipe (Université de Cambridge, Royaume-Uni) représentent les odeurs, de Barcelone (en orange et rouge, l’odeur des voitures ; en vert celui des plantes, arbres et  fleurs) et de  Londres (en bleu, les odeurs d’animaux).. (Images: Daniele Quercia). Cartes à retrouver ici. en plus grand format.

Pour construiire des cartes d'odeur

Photo 2 smellfie

Londres : une puissante stratégie du tourisme culturel (2015-2017).

londres-london-metro-undergroud-affiche-poster-33Le Maire et la ville de Londres ont organisé, le 30 juin dernier, un formidable Atelier collectif de Tourisme culturel dans l’ Hôtel de Ville, avec tous les partenaires actuels et futurs d’un projet de développement de cette filière.
Tout a commencé par la décision du Maire, en 2014, de mettre le Tourisme Culturel en premier objectif des stratégies touristiques de Great London Tourism, organisme qui a publié un premier Rapport fin 2014 pour faire un état des lieux et décider de nouveaux objectifs, très ambitieux. Avec une série de Notes pour évaluer le poids économique de la Culture dans le tourisme du Grand Londres, ce Rapport et cet Atelier marquent un tournant dans la politique de la Ville qui, l’an dernier, a accueilli le plus grand nombre de Touristes en Europe, devant Paris. Parmi ces objectifs figurait un indispensable rapprochement des acteurs du Tourisme et de la Culture.
Voici un petit résumé du Rapport, de la Note et des conclusions de l’Atelier!

I- A CULTURAL TOURISM, VISION FOR LONDON 2015 – 2017, titre le Rapport. Il s’agit de définir une stratégie pour le Tourisme culturel, comme dit le maire, Boris Johnson, dans son introduction, car la Culture est selon lui et London & Partners cle secteur  qui a fait la différence et ce qui « différenciera Londres  » par rapport aux grandes capitales du monde. Londres est en tête de la fréquentation mais ne doit pas « s’endormir sur ses lauriers ».
– Le Bilan est éloquent, disent aussi le Maire et Neil MacGregor, Directeur du British Museum, en présentant les chiffres-clés du tourisme culturel à Londres, qui a apporté l’an dernier 7.3 milliards de livres dépensés par les touristes;3,2 milliards de retombées économiques et 80 00 emplois directs. De plus, 80% des visiteurs disent que « la Culture et le Patrimoine sont la raison de leur visite », et les visiteurs étrangers sont satisfaits à 90% de leur visite culturelle (London Visitor Survey, 2011). Signalons aussi l’étude sur le Tourisme Culturel qui a complété ces chiffres et les retombées économiques  en 2015 : Current Issues Note 44 The Value of Cultural Tourism to London de  Brian Smith ( March 201).

Pour la prospective, c’est un Département   de l’Université de Wesminster qui s’associe à VisitBritain pour élaborer de scénarios  d’évolutions (VisitBritain Leverage Culture and Heritage Research 2014 ).
– En fait, 90% des visites touristiques sont situées dans le TOP 20 des visites culturelles, et la plupart des touristes qui prolongent un voyage dans les autres villes anglaises le font à partir de Londres.Comment agir?

Take a closer LookII-LA VISION DU MAIRIE DE LONDRES POUR LE TOURISME CULTUREL
1- Nous voulons davantage de touristes culturels et nous avons la capacité de diversifier les visites, de rajeunir l’offre (« Fresh stories »…);
2- Nous voulons rapprocher davantage les acteurs de la culture et ceux du Tourisme, pour obtenir le « meilleur » et de meilleurs résultats.
3- Nous avons besoin de mieux comprendre les différents comportements des touristes, et comment nous pouvons les inspirer. Par exemple l’an dernier nous avons organisé une campagne où l’on gagnait  un séjour d’ « Invité d’Honneur de Londres » ; nous avons diffusé des multimedia avec la ville « culturelle », qui ont généré plus de 1000 articles de presse à l’étranger et ce jeu a directement concerné 250 millions de touristes potentiels.Puis on a créé le partenariat en 2013, entre « Visit England » (Tourisme) et « Arts Council England » (Culture).Aujourd’hui le tourisme à Londres est très solide et nous accueillons 30 millions de visiteurs par an. Les visieurs étrangers affluent depuis les Jeux Olympiques de 2012 (16.8 millions de touristes étrangers).
4- La question est de savoir comment ‘produire de nouvelles créations artistiques ou des nouveaux sites, lieux de la ville au delà du centre-ville où se concentrent les touristes, alors qu’il y a beaucoup à voir en périphérie.
Comment mettre aussi l’accent sur la création contemporaine, puisque Londres, avec ses galeries, théâtres,événements musicaux, collectionneurs et foires d’art contemporain comme la Frieze, musée d’art moderne… est « clairement la Capitale européenne de l’art » et dépasse les autres villes concurrentes »?
5- Le Maire est le stratège « well placed » , dit encore B.Johnson, pour apporter une vision d’ensemble à ces stratégies en travaillant au plus près des acteurs et dirigeants concernés. Il faut donc identifier les différentes opportunités (Culture, industries créatives et tourisme), développer de nouvelles connaissances et de nouvelles façons de travailler.
Creative tourismIII-LES MOYENS MIS EN OEUVRE EN 2015
1. Créer des liens : avec un nouveau groupe de leaders de deux secteurs « Culture et « Tourisme » pour aider cette vision et ce projet à se développer ; organiser des workshop (Ateliers) pour échanger des idées, des connaissances et faire des projets ensemble; organiser une boite à outils d’études de cas et de solutions concrètes pour aider les deux secteurs à mieux travailler ensemble (Cf. le travail de Claire Eva, Head of Audiences, Tate Gallery); Mieux connaître les faits et développer la connaissance des visiteurs; et le potentiel, puisque l’OMT nous dit que le tourisme culturel est l’un des segments qui connaîtra la plus forte croissance dans les vingt ans qui viennent. « Même si nous avons plusieurs modèles de segmentation des touristes culturels de notre pays ( Morris, Hargreaves & McIntyre and the Audiences Agency’s), nous devons mieux connaître les visiteurs étrangers : que font-ils à Londres?Comment apprécient-ils notre culture? Comment faire avec les touristes d’affaire?Quelle place pour les Londoniens dans ces stratégies?
B.Johnson annonce une vingtaine de mesures bien concrètes pour répondre à ces différentes questions( p.58 du Rapport), comme par exemple la création d’un nouveau service-data d’images en licence libre pour témoigner du « Londres d’aujourd’hui » auprès des partenaires et des médias; ou encore des regroupements et parrainages entre « grosses et toutes petites institutions culturelles »; la création de nouveaux thème/itinéraires packagés dédiés à des touristes culturels, etc…
londres-london-metro-undergroud-affiche-poster-39-430x700IV- ET UN PLAN D’ACTIONS! Suit un magnifique planning de cette stratégie, pour un plan d’action décliné avec tous les partenaires de 2015 à 2017 ! Une cinquantaine de partenaires sont en effet déjà mobilisés aujourd’hui, venant des divers horizons professionnels de la Culture et du Tourisme, avec certains piliers comme London& Partners and VisitBritain, Transport for London, Team London ambassador et  Local Business Improvement District (BID), mais aussi des chaînes d’Hôtels ou des musées, théâtres, Festivals, etc…
( Voir, pour les plus curieux,ce Plan d’action, pages 72-76 sur le document ci- dessous).

REFERENCES DU RAPPORT Rapport Cultural Tourisme 2015-2017 – Report produced by Greater London Authority and Creative Tourist Consultants; « Take A Closer Look Cultural Tourism In London », à lire ICI!

AFFICHE Cultural Tourism WorkshopV- L’ATELIER DE TOURISME CULTUREL DU 30 JUIN DERNIER,
L’objectif de cet atelier était de réunir, pour qu’ils se rencontrent et fassent des projets, tous les acteurs du tourisme et de la culture à Londres. a)Pour forger ensemble  des solutions créatives et des outils pratiques  tirant  le meilleur parti des possibilités de tourisme culturel.  b)Pour créer, avec cet atelier,  de nouveaux partenariats et collaborations d’avenir.

c)Une enquête participative avait aussi préparé l’événement en  demandant à chaque participant ses avis et  et ce qui le motivait pour assister à l’Atelier (« S’il vous plaît, aidez-nous  à mieux connaître vos motivations en remplissant, ou transmettant le questionnaire à un collègue ; cette enquête rapide (promis!) se terminera le 22 Septembre 2014 , pour vous et nous assurer que l’Atelier sera basé sur un aperçu précis du paysage du tourisme culturel de Londres.Merci beaucoup d’avance pour votre temps précieux et leur contribution sur ce lien: https://www.london.gov.uk/priorities/arts-culture/consultations/help-us-to-develop-a-new-cultural-tourism-vision-for-london) »
Le programme de la journée comprenait un aperçu du profil et des motivations des touristes culturels ainsi que les outils éprouvés pour aider à développer un produit culturel et touristique ( le Toolkit). Toutes ces données pour améliorer les compétences, croiser les objectifs des deux secteurs et leur laisser prendre en main la suite de l’Atelier. Voici les intervenants:
Munira Mirza, maire adjoint de la Culture et de l’Education
– Noel Penzer, directeur général de Time Out en Europe
– Tim Reeve, chef de l’exploitation, Victoria & Albert Museum
– James McClure, directeur général, Airbnb UK & Ireland
Les thèmes en séances en petits groupes:
– Maximiser Presse & RP, dirigé par London & Partners et VisitBritain
– Connecting People & Places, dirigés par Transport for London
– La création d’expériences mémorables, dirigée par l’Association des principales attractions des visiteurs.
– Voici un  petit bilan de cet Atelier, bilan qui  figure dans le Guardian Professionnel Culture, journal associé à l’événement:
1. A Londres, 90% des visiteurs se dirigent vers les 20 sites culturels les plus connus comme le British Museum et le London Eye. Ces lieux sont évidemment de qualité mais la ville peut offrir beaucoup plus que cela. Munira Mirza, adjoint au maire pour la culture, a résumé cette question d’avenir : « Nous avons besoin de sortir de l’ancien stéréotype de Beefeaters et la Tour de Londres. »
2. La technologie a tout changé pour les touristes culturels!
Les applications telles que YPlan , Instagram et même Amadou transforment les modes de sortie et l’expérience du touriste urbain.
3. Les touristes ne veulent plus être des touristes; ils veulent devenir habitants, pendant leur séjour!
La croissance phénoménale de l’entreprise Airbnb montre à quel point les vacances – et les visiteurs eux-mêmes sont en train de changer. Grâce aux médias sociaux et a une communication plus facile entre gens de différents pays. Les hôtes d’Airbnb ne sont pas que des pourvoyeurs de logements mais ils donnent des conseils sur les endroits où manger,les sites à visiter, hors des sentiers battus. Les touristes veulent se sentir plus comme les habitants dans une ville que les vacanciers.De plus, les hôtes habitent le plus souvent des quartiers éloignés du centre-ville, et les hôtes font découvrir leurs « bons plans » pour mieux connaitre ces quartiers, là où sont les artistes, car les loyers y sont moins chers qu’au centre de Londres (Voir en 5)

4. Demandez une carte de Londres dans un hôtel : la carte ne comprend que l’hyper-centre!
James McClure ,directeur général de Airbnb pour le Royaume-Uni et l’Irlande , a expliqué pourquoi les touristes ne vont jamais hors du centre-ville : « La prochaine fois que vous passez devant un grand et bel hôtel, allez à la réception et demandez une carte de Londres. Quand je l’ai fait, la carte ne permettrait pas d’aller plus loin que Brick Lane…Oubliés Peckham, Hackney, Walthamstow ou tout autre quartier passionnant de la ville! »

5. Hackney Wick a la plus forte concentration d’artistes par mile carré dans le monde
Anna Maloney, directeur de Hackney , une organisation qui anime une plate-forme pour que les artistes de la région y présentent leur travail, a décrit comment cette concentration d’artistes pourrait se développer avec Olympicopolis dans la proximité du Parc olympique. Le Stratford Waterfront est prêt à se transformer en espace culturel avec le V & A.
6. L’engagement des institutions culturelles auprès de la communauté locale
Ceux qui ont le plus de pratiques culturelles du Royaume Uni vivent dans Kensington et Chelsea … ceux qui en ont le le moins vivre dans Newham. Lorna Lee, responsable de la culture et du patrimoine de l’arrondissement de Waltham Forest, a conduit la transformation de la William Morris Gallery , un musée confidentiel devenu une institution très connue. Elle a expliqué son travail pour engager les gens de Walthamston.Simone Stewart, délégué de la Wallace Collection et Bernard Donoghue, directeur de l’ Association des principales attractions de visiteur, estiment que les institutions ne devraient pas travailler simplement à attirer les touristes mais tendre la main aux personnes culturellement défavorisées qui vivent ici. «Je suis allé à un événement dans le centre de Londres, et il y avait des gens de la communauté bangladaise de Tower Hamlets et Newham, qui n’avaient jamais été à Trafalgar Square » , a-t-il dit. « Nous devrions tendre la main à ces gens aussi. »

3f1a5e01-4818-4847-baa6-6723326e518c-2060x1236Ce résumé du « Bilan de l’Atelier de Tourisme Culturel »  reprend l’article d’Ashitha Nagesh – jeudi 2 Juillet 2015, «  »Huit choses apprises à l’Atelier de Tourisme Culturel  » de Londres, Hôtel de Ville, 30 juin 2015. Article publié dans The Guardian Culture Professionals Network Contact : <professionalnetworks@mail.theguardian.com>. A voir ICI!

Lire aussi : Current Issues Note 44 The Value of Cultural Tourism to London , de Brian Smith ( March 2015)
Photo ci dessus: Bernard Donoghue, directeur de l’Association des principales attractions de visiteurs, prend part à l’une des tables rondes de l’événement. Photo: Tom Simpson / Greater London Authority

 

Ken LondresKEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken au Mara Plain Camp du Kenya, après l’Atelier de Londres. Il avait trouvé dans ce palace le repos nécessaire, avant de partir pour de nouvelles aventures! « Vivre comme un habitant »? Mais que diantre, jamais de la vie! », pensait Ken en souriant. Car Ken assumait : Touriste Parfait il était devenu, Touriste parfait il resterait : riche Homme d’Affaire, abusant des Jet privés et des Palaces, voilà, selon lui, quel était le top!  Il avait TOUT fait pour sortir de la glue de l’Ordinaire, du Quotidien-qui-tue, de la Banalité. Si  ses trois tours du monde hebdomadaires avait eu pour seul but de devenir un « Homme de la Rue » des pays visités, il aurait de suite pris la poudre d’escampette! Il souriait car il voyait là une nouvelle ruse du puissant marketing : après le Vert, le Durable, l’Eco-tout, voilà que vivre la vie des autres était l’expérience ultime….

 

ANNEXES

 

1- Top 20 London visitor attractions, 2013 1. British Museum 2. National Gallery 3. Natural History Museum 4. Tate Modern 5. Epping Forest 6. Science Museum 7. Victoria and Albert Museum 8. Tower of London 9. St Paul’s Cathedral 10. Westminster Abbey 11. National Portrait Gallery 12. Old Royal Naval College 13. British Library 14. National Maritime Museum 15. Tate Britain 16. Kew Gardens 17. ZSL London Zoo 18. Houses of Parliament 19. Royal Academy of Arts 20. Royal Observatory, Greenwich

2- LES CHIFFRES CLÉS DU TOURISME DE LONDRES 

Le tourisme à Londres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 3- AFFICHE DE L’ATELIER DE LONDRES DU 30 JUIN 2015 SUR LE TOURISME CULTUREL :                  

Photo dns le Rapport

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 -QUELQUES EXEMPLES DE LA FORMIDABLE EXPO DE 2012 SUR LE METRO DE LONDRES

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Londres/150e: Le premier métro du monde fête 150 ans d’affiches (On its 150th birthday, the Tube presents its greatest posters)
HISTOIRE du premier métro d’Europe – Trop étroit, trop profond, trop peu régulier, pas assez ventilé, et pourtant… Si vous posez la question aux Londoniens ils défendront becs et ongles leur métro, cet « Underground » qui fête aujourd’hui son cent-cinquantième anniversaire.

Au même titre que la « Beeb » (la BBC), les bus à impériales, les cabines téléphoniques rouges ou la famille royale, le métro londonien fait partie des meubles. Les Anglais aiment bien les surnoms et de même qu’il y a Big Ben, dans la capitale britannique on ne prend pas le « métro » mais bien le « Tube », avec l’accent s’il-vous-plaît.

270 stations, plus de 400 kilomètres de voies, 11 lignes et 3,66 millions de trajets par jour en semaine, en dépit de ce pédigrée le « Tube » n’est peut-être plus aujourd’hui le premier métro du monde, mais il fut, et les britanniques en font leur fierté, le premier métro au monde.

Du témoignage du progrès scientifique et de la puissance de l’Empire, l’Underground s’est imposé comme un symbole de la Grande-Bretagne, une marque universellement reconnue et reconnaissable. Plus qu’un système de transport en commun, pour la ville de Londres, le « Tube », c’est presque un compagnon avec lequel la capitale a traversé l’histoire, main dans la main.VOIR TOUTES LES AFFICHES DE L EXPO ICI !

 

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