Nous sommes tous des VIP!

 

Ken avec sa jeune amie VIP

Qu’est-ce qu’un VIP?
C’est vous, bien évidemment. Une very important personne, n’est pas définie par son compte en banque, ni ses frasques de people, ni même par son pouvoir. C’est juste un humain, précieux, fragile, plein de rêves…Personne ne veut être « touriste », le mot étant d’un superficiel achevé, avec une pointe de niaiserie. Le touriste est bête, car il voit tout en passant rapidement, n’aime que les trucs très connus, ne veut jamais apprendre. En plus il se comporte mal. Souvent en short dans une église, il peut prendre des allures de tsunami, de marée humaine , avec un zeste d’odeur de troupeau…Pour résumer,  le Touriste est un envahisseur, il est bête et a un comportement grégaire.
Par contre tout le monde aimerait être traité en VIP.
Voici donc deux propositions : celle de Chambord, qui vous sort des foules de la Loire et de son Tourisme ordinaire. Finis les  « Suivez le guide !» qui vous exaspèrent. Ca fait trop « touriste », vous avez raison. Et une offre pour vous, celle des aéroports de Paris, qui ont enfin inventé votre rêve : ne plus vous laisser en plan en bas de l’avion, mais vous accompagner de l’aéroport jusqu’à votre rendez-vous à paris ou ailleurs. Finie la misère, la solitude, une conciergerie vous dorlote!
Notre souhait le plus cher : l’arrivée d’un  nouveau marketing, avec que les offres VIP dédiées à Monsieur et Madame Toulemonde ; Riri – Lulu, si vous préférez…. Souhait annexe : que les offres de tourisme et de culture se croisent : aller à Chambord avec l’aide d’une conciergerie vous éviterait bien des malheurs, bien des angoisses, avant et après votre soirée au château!
Ce ne serait pas rentable ? Mais si, au lieu d’avoir peu de clients qui payent  très cher, il y en aurait beaucoup, de cela je suis certaine, qui paieraient moins cher. Et hop !  Etude de marché i-nu-tile! Nouveau label  Excellent modèle économique !

OFFRES VIP A CHAMBORD  : dès la fermeture du monument au public, un conférencier vous révèle les secrets du château et vous fera voyager à travers cinq siècles d’histoire. Quiétude du site assurée pour une visite privilégiée inoubliable.30 personnes maximum pour une visite.
A cette prestation peuvent être associés :
• un atterrissage en hélicoptère aux abords immédiats du château, avec une prise en charge du conférencier sur l’aire d’atterrissage
• un cocktail, un dîner de prestige dans un des espaces de location, un feu d’artifice… pour poursuivre votre séjour privilégié au château
• en été, décollage en montgolfière face au château puis survol du Domaine National de Chambord
http://www.chambord.org/Chambord-fr-idm-99-n-Offres_VIP.html
UNE CONCIERGERIE VIP A VOTRE SORTIE D’AVION !
http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Passagers/Boutiques-Services/Services-Pratiques/la-conciergerie.htmCe service de prestige assure un relais sur l’aéroport dans la prise en charge des passagers :

 accueil dès la sortie de la voiture (passagers au départ)
 accueil à la sortie de l’avion (passagers à l’arrivée)
 portage des bagages
 accompagnement sur l’ensemble du parcours passager avec un accès prioritaire aux postes d’inspection filtrage
La Conciergerie offre également une assistance personnalisée pour répondre à toutes vos demandes « sur mesure ».
Services d’accompagnement personnalisé
La conciergerie vous propose une prestation d’accompagnement et de transfert sur l’ensemble de votre parcours depuis ou jusqu’à la porte de l’avion.

Un Personal shopper peut également vous accueillir dès la sortie du véhicule pour simplifier votre parcours et rendre plus agréable votre passage dans l’aéroport.

Services de conciergerie
Présents à Paris-Orly et à Paris-Charles de Gaulle, les services de conciergerie répondent à tous vos besoins spécifiques et sur mesure :

– Achats particuliers dans les commerces
– Port de bagages
– Prise en charge de votre animal domestique
– Pressing et nettoyage à sec express
– Dépannage express de prêt-à-porter
– Consignes de visa, documents et clés
– Lavage, dépannage et entretien de votre véhicule pendant votre voyage
– Livraison de fleurs et de cadeaux
– Réservations de restaurants ou d’hôtels
– Kits de dépannage pour bébé
– Location de poussettes à l’arrivée
– Recherche de médicaments en dernière minute
– Réservation et tarifs
Pour réserver une prestation, connectez-vous (7j/7 -24h/24) sur www.conciergerie-paris-airport.com
Services d’accompagnement et de transfert. La réservation doit impérativement être effectuée au minimum 3 heures avant votre arrivée à l’aéroport.Vous pouvez réserver à tout moment, à l’avance (option conseillée) ou directement sur place, en last minute, au comptoir dans le terminal.

TROIS PETITES NEWS NEWS ET PUIS S’EN VONT!
1 – LA SNCF MET UN NOUVEAU SERVICE EN LIGNE, juste la beauté du monde, ce à quoi vous rêviez depuis des lustres : Découvrez « Hexago » : tout pour organiser votre voyage : saisissez dans le moteur une ville, une région, un événement. Hexago répond à toutes vos questions pratiques sur comment y allez, où dormir et que faire sur place. Un service innovant par voyages-sncf.com.(Publi-info) ».
Donc je teste pour vous, et voici le récit de ma tragique expérience.
1 – Le moteur de recherche libre ne marchant pas, je me rabats sur la seule entrée proposée, celle des « régions ». Cette entrée « administrative » est à mon avis la plus floue qui soit –Dans quel département est le Mont Saint Michel? Quelle région pour la Drôme provençale ?  – mais bon, les CRT/CDT/OT y tiennent, alors au lieu de Côte d’Azur, connue du monde entier, de tous les français,  je clique sur « PACA » en espérant échapper à Draguignan, ou je ne veux pas aller ( me baigner !:-)).
Je choisis donc d’aller en PACA à Nice, car je connais bien et pourrai évaluer les propales d’Hexago, qui me promet des idées pour dormir et m’amuser.
2 – A ma requête « PACA », une fenêtre s’ouvre, avec une grande carte Mappy de PACA, mais aussi un bout de la Corse (autre région) et l’Italie très détaillée (Gênes). PACA a grandi ? Nous sommes à nouveau italiens ? Pas de bol, Nice est cachée par une grosse annonce d’hébergement qui vient de se s superposer sur la carte. Qu’à cela ne tienne, je clique sur le lit bleu, au pif, qui « recouvre » Nice, ( ?) et, effectivement, une fenêtre s’ouvre….
3 – Mais dans cette fenêtre, je n’ai qu’une seule proposition « Aéroport Nice Côte d’Azur- Acheter un billet » !
Je pense à toutes celles et ceux qui, comme moi, se feront avoir, mais qui, au lieu de faire ce constat, penseront, pour les plus anciens « J’ai dû me tromper quelque part… ».
Alors que c’est, de toute évidence pour une fan du web comme vous et moi, le dispositif qui est tout foireux, ce matin.
Bon, pour positiver, je garde le « Routard » en pole position de mon Panthéon du Renseignement, et lui rajoute un « Ken », une étoile de satisfaction après mon comparatif avec ce nouveau produit, « Hexago ». Basta les crash test pour aujourd’hui, et vive le Routard !
La morale de cette histoire : la SNCF a donc payé ( sûrement bien cher…) ce nouveau service, la promo qui va avec, et moi j’ai juste perdu 5 minutes de ma vie. Inestimables !
2 – MECENAT : POURQUOI NE PAS TENTER D’AUTRES FORMES DE MECENAT, LE DON VOLONTAIRE , PAR EXEMPLE ?
Info parue aujourd’hui : La taxe sur les billets d’avion a rapporté 2 milliards de dollars .Cette taxe de solidarité aussi appelée taxe Chirac, permet de financer des opérations de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose. Mise en place dans 16 pays, la taxe sera déployée plus largement très prochainement, mais sur la base du volontariat, sous le nom de Massive Good. Les citoyens des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Autriche, d’Allemagne, d’Espagne et de Suisse pourront, « par un simple clic de souris » lors de l’achat de leur billet d’avion, effectuer un don de 2 dollars. Le déploiement de la technologie permettant les dons, longtemps retardés, devrait être effectif avant le mois de juillet prochain. (ECHO touristique Le 27 avril 2011)
Ca ne vous donne pas des idées, pour faire un appel à du micro-mécénat pour vos sites et évènements culturels? La boite de dons en plastique transparent placé dans le hall d’accueil marche aussi très bien au R.U et aux USA. Pourquoi ne pas  tentez l’expérience, avec toute la légalité nécessaire, des dons volontaires ? Vous n’avez pas besoin de 2 milliards de dollars, on se calme. Mais mettons un millième de cette somme, cela pourrait vous aider, non? Comme disait la publicité du Loto, « Tous ceux qui ont gagné avaient tenté leur chance !», des paroles en or,  très sages, au fond…
Conclusion : pour relier mes deux news entre elles, j’ajouterais bien que la SNCF, qui est riche à millions, devrait faire un énorme don à Flowers Way, joli site de recherche de destinations par « humeur », et « format » de votre accompagnement( famille, amis…) . Flower Ways a un site  collaboratif et malin. J’ai rencontré l’un de ses directeurs, et sa petite banda de pros Montmartrois est réellement super! http://www.flowersway.com/
3 – POUR UN WEEK-END VIP : L’INTERNAUTE « VOYAGE » :
Allez vous régaler d’images sur l’Internaute, qui fait très bien ce que je ne peux hélas jamais faire, car ce n’est pas mon objectif : des propositions de pays à visiter, d’hôtels de rêves. Cette semaine : Les plus beaux hôtels de charme dans le monde à Angkor,  Québec et Essaouira. Mais toute la planète est concernée. Voir le lien :
http://www.linternaute.com/voyage/magazine/hotels-de-charme/en-savoir-plus.shtml

Ken à l’Opéra, avec l’étoile du ballet!

KEN LE TOURISTE PARFAIT A L’OPERA !

Ken, hier soir à Los Angeles,  avait décidé sur un coup de tête de voir un ballet à l’Opéra de Paris, parce qu’il en aimait le décorum, et son ex, Barbie, faisait sa frimeuse toute la soirée auprès de jeunes banquiers abonnés à vie. Une seule soirée à l’Opéra de Paris ou à la Scala de Milan le changeait de ses incessants voyages de Touriste Parfait, avec ses Affaires qui se démultipliaient chaque jour -des milliards de flux financiers, depuis Noël !!!- ses palaces d’un soir, ses jets privés et ses bateaux de course. Fatigant, tout de même, tout cela, pensait –il..Mais tellement réjouissant ! Il aimait aussi cette façon qu’avait l’Opéra de faire le nécessaire pour les enfants qui ne pouvaient s’offrir , comme lui, une soirée à 6000 $…Bon, il savait que c’était un peu pipoté, cette offre pour enfants défavorisés, car au fond seulement 0 ,02% des jeunes français en profitaient. Mais cette opération faisait merveille, genre “Tout le monde a droit à l’Opéra, en France!”. Ce qui, dans les faits, était parfaitement faux.

Mes étudiants sont formidables!

 

 

Les étudiants sont formidables! Et les “miens” sont exceptionnels, jugez plutôt:
Ce matin, après avoir corrigé les mémoires que m’envoient les étudiants du Master 2 Pro “Conduite de projets culturels, connaissance des publics”, je me dis « Très bien, ces étudiants, quel plaisir de les lire…Je peux mourir demain ! »
Pourquoi ?
– Parce que mon cours est horriblement difficile, avec une partie sur la sociologie de la culture, un Observatoire des publics, des décryptages des us et coutumes des directeurs des lieux culturels, du droit administratif, des priorités des élus, des descriptions du  métier de consultant, et des évolutions ou de l’avenir de tout cela. Mais, cerise sur ces tracas,  je leur demande d’aller réaliser, sans moi et en groupe, une évaluation des parcours de visiteurs dans un site culturel. De préférence au musée d’Orsay, car j’y ai travaillé longtemps et le connais comme ma poche mais tout autre lieu conviendrait, pourvu qu’ils fassent in situ les exercices de suivi et d’observation des visiteurs et proposent de améliorations. Et le résultat, ce matin, était magnifique : avec seulement une courte présentation théorique, un court historique de l’évaluation formative (Ch.Screven, USA, années 70), avec aussi la difficulté de parler d’espace dans leur salle toute petite, je les trouve formidablement adaptés à toute difficulté, et leur ai donc mis de très bonnes notes, car le travail rendu est intelligent, soigné, inventif et complet.
– Parce que les étudiants de Nanterre adorent travailler! Au lieu de faire semblant, de ruser avec les profs, comme nous le faisions tout jeunes, de râler avec insolence et en permanence , ils sont toujours d’accord pour travailler et réfléchir ! Cette génération curieuse de tout m’épate, leur ardeur à la tâche et leur humilité me plaisent.
– Parce que Gabriel Segré, qui coordonne ce Master,(1)  est toujours très curieux, comme le furent avant lui Robert Abirached et Martine Segalen, de ce qui change dans le monde de la culture. Les étudiants de ce Master sont donc au fait de tout ce qui bouge, du « Comment l’appréhender  ou  y apporter des réponses professionnelles ? ». L’ « employabilité » de ces étudiants frôle sans aucun doute les cent pour cent!
J’imagine donc que, avec les vrais profs- je n’y donne que quelques heures -, ce doit être pareil qu’avec moi : cette Université sait professionnaliser et  les  bibliographies vont jusqu’a aujourd’hui !
Un exemple : si je dis « Cette année je vois une nouveauté :  il faut former les étudiants à l’ingéniérie culturelle et touristique, au travail conjoint ! S’ils font un projet culturel sec, ils n’arriveront pas à le monter/financer/développer…Les élus sont un peu fatigués par le profil du public culture, qui ne varie pas… ». D’accord, répond Gabriel. Robert Abirached, , Martine Ségalen (1) avaient été aussi d’accord pour expliquer le « comment »  de la décentralisation en 2002 ou la nécessité de désenclaver les arts plastiques  en 2000 ; les nouveaux usages des TIC, la démocratisation et la médiation culturelle : tout doit et peut  faire lien et chaque nouveau thème n’est pas une “strate de plus pour la connaissance des publics de la culture”. Les étudiants de ce master sont sans doute, grâce aux autres profs, d’excellents professionnels par la suite.
– Au moment des choix d’une université et d’un diplôme, nous vous conseillons donc vivement celui-là : ce Master apporte  réellement une ouverture sur les professions culturelles de demain! Cette formation insiste sur la connaissance des publics, au service desquels elle mobilise l’ensemble des connaissances et techniques d’une sociologie de terrain. A travers des enseignements méthodologiques, une enquête collective et un stage individuel, elle combine les analyses quantitatives et qualitatives de l’audience des manifestations artistiques ou de la fréquentation des établissements culturels, pour en tirer des conclusions pratiques en termes de médiation et de communication.
Chaque année, l’apprentissage de ces techniques s’effectue sur un cas réel, en situation professionnelle (A la BNF cette année, au quai Branly, à la Cité de la Musique, au Centre Pompidou, etc…).

Voir les formations sur : http://hypothemuse.org/category/la-formation/presentation-fr/

– POUR EN SAVOIR PLUS  : Master 2 Pro “Conduite de projets culturels, connaissance des publics”, Université Paris Ouest – Nanterre La  Défense, formation de niveau Bac +5 qui comporte 2 semestres :hypothemuse.org


 Une Association pour les étudiants :Le bureau 2010/2011 Présidente : Noémie Billet -Trésorière : Ophélie Tison Secrétaire : Hy-tam Nguyen (promotion 2010/2011)-Bibliothécaire : Kimiya Mery . Association Hypothemuse : Contact : asso-presidence@hypothemuse.net
(1) Gabriel Segré :
Titulaire d’un doctorat de sociologie et chercheur associé au CERMA (Centre d’Etude et de Recherche sur le Monde Américain), Gabriel Segré enseigne au Master en tant que maître de conférences. Cet enseignement a pour but de familiariser les étudiants à la recherche dans le champ de la culture et aux notions de « culture de masse », « culture populaire » et de sociologie de l’art.
Interview de Martine Segalen, ancienne directrice du Master(1996-2008) Professeur, ethnologue:
En quoi notre master est-il spécifique ? En quoi se distingue-t-il des autres formations dédiées aux métiers de la culture

“Parce qu’on s’est refusé dès le départ à faire de vous des managers de la culture. Ce sont les enquêtes de publics qui assurent la spécificité du master[…] Cela permet de poser les problèmes de manière différente : ne pas isoler l’institution culturelle de son environnement social, identifier son impact local, appréhender les caractéristiques de ses visiteurs ou spectateurs, leurs logiques d’actions, leurs représentations“.….Interview réalisé le 22 février 2007par Anaïse Bottois et Estelle Guichard.

DES NEWS!
 1 – JEAN FRANCOIS CHOUGNET , nommé cette semaine Directeur de Marseille 2013, a également été enseignant dans le master de Nanterre, et voilà comment il se présente sur le s ite de l’association Hypothémuse : Je suis un historien qui a mal tourné, en passant le concours de l’ENA ; un énarque qui a mal tourné en m’intéressant à la culture ; un “cultureux” qui a mal tourné en cherchant à y voir des aspects économiques (Interview Mené le 25 mars 2005 Jean-François Chougnet n’enseigne plus au master depuis janvier 2007, date à laquelle il a dirigé le nouveau musée d’art moderne de Lisbonne. http://hypothemuse.org/2011/03/jean-francois-chougnet-parc-de-la-vilette-directeur-general-2/
 
2 – PROMOTION DES TERRITOIRES pour rechercher de nouveaux visiteurs: communiquer et joindre de nouveaux visiteurs/Clients n’est pas si simple, encore faut-il bien les connaître: les clientèles européennes font l’objet de tous les soins pour le tourisme, en témoigne cet appel d’offre pour du  Conseil et la  création d’un univers de communication sur le marché néerlandais pour la promotion touristique de la région Nord – Pas-de-Calais( Sur le site du CRT).
3 – VOYAGE D AFFAIRES , cela n’a pas l’air d’aller très fort en France…. des déplacements plus nombreux mais plus courts, annonce l’Echo touristique, mais d’ordinaire au moindre frémissement, le Tourisme annonce « Formidables perspectives pour le voyage d’affaire ! ».
– Ce qui se passe : pendant la crise, les patrons ont pris l’habitude de faire des économies ; ils ont découvert de nouvelles façons de voyager et de faire voyager leurs collaborateurs : à la journée, d’abord, et sur des « low coast », par exemple. Ces habitudes ayant des avantages pour le pro que l’on envoie ici ou là, elles ne vont pas disparaître avec la fin de la crise, d’autant que ces économies plaisent aussi au patron.
Le voyage à la journée pénalise le Tourisme et ses retombées indirectes : l’hébergement, mais aussi le shopping, le petit café ou la location d’une voiture, tout cela n’a tout simplement pas lieu si le voyageur de commerce (ou le pdg !) font un simple aller/retour plutôt que de dormir une nuit sur les lieux de leurs affaires..
Selon le baromètre Mondial Assistance/Déplacements Pros, le mois de mars marque la reprise annoncée par les professionnels. Une tendance qui profite surtout aux low cost.
Réalisé à partir de 297 questionnaires soumis à des voyageurs d’affaires issus d’entreprises de toute taille […] : Les voyageurs d’affaires constatent néanmoins que la place importante des voyages de très courte durée se développe en Europe. 70% d’entre eux constatent une très forte augmentation des voyages d’une journée. Une tendance lourde confortée par la montée en puissance des low cost, y compris Ryanair, qui se retrouvent aujourd’hui au programme aérien des PME/PMI, principalement en province. 21% des répondants ont voyagé sur une compagnie low cost le mois dernier. Une quête d’économie qui devrait encore se renforcer avec le développement des surcharges carburant.
4 – Par contre, à l’est tout va bien !PAYS EMERGENTS  : Dubaï a réussi son année 2010 (Publié le 14/04/2011 14:20:00 )| Selon le Dubaï tourism & commerce department (DCTM), 147 678 touristes français se sont rendus à Dubaï l’année dernière, soit 4% de plus qu’en 2009.Le nombre total de touristes qui ont visité Dubaï en 2010 est en hausse de 9% par rapport à 2009, avec 8,8 millions de personnes.Le DCTM note tout particulièrement la bonne santé du marché des croisières, puisque 390 255 croisiéristes sont passés par Dubaï en 2010, soit 48,5% de plus qu’en 2009.La campagne de communication à destination des familles sera relancée cette année en France avec 12 partenaires tour-opérateurs : les enfants voyagent gratuitement entre le 14 mai et le 30 septembre à Dubaï.
Lire aussi sur Pros du Tourisme : http://www.pros-du-tourisme.com  Un nouveau Ritz-Carlon a ouvert à Dubaï (8 février 2011) ;Abu Dhabi veut concurrencer Dubaï sur les croisières (26 octobre 2010) ;Burj Dubaï : la dernière folie de Dubaï ? (4 janvier 2010).
5 – REFORME TERRITORIALE :
a)Lien pour décrypter la Réforme, avec toutes es analyses, els textes juridiques de la Gazette des Communes.: http://www.lagazettedescommunes.com/50020/reforme-territoriale-decryptage-des-points-cles-du-texte-definitif/
b)Le dossier du Jurisculture,de la revue La Scène analyse l’impact de al Réforme sur la culture et fait
un tour d’horizon des dispositifs existants entre le ministère de la Culture et les collectivités http://www.lascene.com/territoriales.
c) Et pour vous tenir au courant en permanence, la veille de Territorial, abonnez-vous à la Lettre de la Culture ou à celle du Tourisme !
Professionnels du secteur culturel des collectivités territoriales (directions, services ou offices culturels, bibliothèques, musées, écoles de musique, salles de spectacle ou d’exposition, festivals…), recevez un concentré d’informations sur votre métier en vous abonnant à la lettre d’information électronique du réseau Culture (fréquence hebdomadaire).
>> Vous abonner gratuitement à La Lettre Tourisme, sur le lien :
http://www.territorial.fr/TPL_CODE/TPL_LETTRE_INFO/PAR_TPL_IDENTIFIANT/72/130-lettres-d-information-de-la-collectivite-territoriale.htm
Lettre Culture :
http://www.territorial.fr/TPL_CODE/TPL_LETTRE_INFO/PAR_TPL_IDENTIFIANT/42/863-la-lettre-des-professionnels-du-secteur-culturel-des-collectivites-territoriales.htm

Photographier dans les musées et les monuments

 

Ken Le Touriste Parfait avec deux amies à la Fashion Week cet hiver, à Paris!

Peut-on interdire de photographier dans un musée?

Non !  Anne-Laure Stérin, Docteur en droit, en a fait la démonstration imparable le 3 février dernier, en  apportant  les preuves juridiques lors de sa conférence au CNAM, à Paris . L’interdiction de photographier est abusive, car  vous avez parfaitement le droit de TOUT photographier dans un musée, du moment que vous faites un usage personnel de votre photo-souvenir. Vous ne devez pas non plus régler de taxes, sauf si le musée vous aide ( prêt d’appareil, mise en place d’un décor, etc..). Le ministère de la Culture, très attaqué par ailleurs en ce moment parce qu’il vire et nomme les directeurs sans tenir compte de leurs qualités, n’a pas donné suite à cette démonstration,– mais que font ses juristes ? – Peu importe, l’essentiel est que vous connaissiez vos droits, et diffusiez cette bonne nouvelle !
Voici un petit résumé des objections balayées par la juriste, et l’adresse pour trouver le texte complet
1 – Le droit d’auteur? Certes, il existe, mais le Code de la propriété intellectuelle (CPI) autorise expressément les particuliers à faire une copie privée d’une œuvre divulguée ;  La Joconde au Louvre, les Monet et Gauguin exposés au musée d’Orsay sont dans le domaine public : on peut les photographier librement.
2 – Le droit de propriété? Le musée ne peut pas invoquer son droit de propriété sur les collections pour empêcher des prises de vues.
3 – La domanialité publique?
Les collections des musées font partie de la domanialité publique et le musée est tenu de garantir la sécurité de ces biens publics. C’est apparemment à ce titre que le musée d’Orsay interdit toute prise de vue, invoquant la nécessité « de préserver le confort de visite et la sécurité des œuvres comme des personnes ».
Il entre effectivement dans les missions du musée de conserver ses collections . C’est pour éviter la dégradation des œuvres que de nombreux musées, tel celui du Louvre, interdisent le flash aux visiteurs. Mais pourquoi interdire les photos sans flash, qui n’endommagent pas les œuvres exposées ? Quant à la sécurité des visiteurs, on voit mal en quoi des photos prises dans le musée pourraient y porter atteinte. Dès lors que les conditions de conservation et de sécurité sont garanties, le musée ne dispose d’aucun motif pour interdire les photographies de biens publics. Le maire de Tours a refusé qu’un photographe professionnel photographie des œuvres au musée des Beaux-arts : les tribunaux administratifs ont annulé sa décision, qui méconnaît le principe de la liberté du commerce et de l’industrie
4 – Faut-il payer une taxe, une redevance? Seulement si le musée vous aide (matériel à disposition, déplacement de ce que vous voulez…) pour prendre vos photos.
Le musée peut éventuellement demander une redevance pour la prise de vue : une loi de 1921 (15), propre aux musées et monuments publics, prévoit en effet que « le droit de peindre, dessiner, photographier et cinématographier dans les musées, collections et monuments […] donnera lieu à la perception d’une taxe spéciale ».
Ce tarif ne doit pas être prohibitif (ce serait constitutif d’un abus de position dominante) et le musée ne peut exiger cette redevance pour « service rendu » que s’il fournit effectivement un service (en mettant du matériel à disposition, en déplaçant les tableaux destinés à être photographiés, en affectant du personnel à la prise de vue). Les visiteurs (qui ont déjà payé leur billet pour entrer) n’ayant pas besoin des services du musée pour prendre des photos, celui-ci n’a pas à leur demander de redevance.
5-  La réutilisation des données publiques ?
Un musée, comme tout établissement, organisme et service culturels, est libre d’organiser la réutilisation des données publiques qu’il détient. À lui de décider ces conditions de réutilisation et de la redevance éventuellement due en contrepartie. Cela concerne, par exemple, les images numérisées qu’il propose dans sa boutique ou sur son site. Mais les œuvres exposées au musée ne constituent pas des « données publiques » : elles ne peuvent pas faire l’objet d’une réservation par le musée.
On notera que le musée d’Orsay autorise le téléchargement gratuit d’images à des fins privées, depuis son site. C’est fort bien. Mais l’interdiction qu’il a édictée empêche en principe toute personne de prendre une photo en souvenir de sa visite au musée. Cela est-il compatible avec une autre mission des musées, celle de « rendre leurs collections accessibles au public le plus large »?
Rien ne tient, selon Anne-Lure Stérin.
6 – Comment braver l’interdiction?
Comme toujours, par la transmission des connaissances, en diffusant le texte d’Anne-Laure à tous vos amis et connaissances. Les musées comptent sur notre difficulté à faire un petit scandale en public, ils comptent sur la bonne éducation des visiteurs qui n’oseront pas enfreindre le moindre règlement. Surtout lors d’une visite en famille «  Mais papa, tu nous mets la honte, tout le monde nous regardait, je ne viendrai plus avec toi, t’es pas possible !». Ils comptent aussi sur notre lassitude, ce «A h quoi bon…”,  un jour de vacances, où l’on a mieux à faire – ne rien faire – que de remettre le droit sur ses pieds ! Supporter les abus avec philosophie est d’ailleurs devenu un sport national, à mon avis.
USEZ ET ABUSEZ DES ANTI SECHES DU BLOG NTC !
S’il vous reste  tout de même un zeste de révolte bien placée, voici des conseils pratico-pratiques qui feront votre bonheur et assureront votre victoire :
1 – Apprenez par cœur l’argumentaire d’ Anne-Laure, ou gardez toujours sous la main son petit article, ci-joint (Avec votre CNI, par exemple, ou avec votre permis de conduire).
2- Organisez-vous, indignez-vous, comme dit S. Hessel, collectivement : sur le web, avec vos réseaux sociaux. Ou « En vrai » (Comme si les réseaux sociaux, ce n’était  pas des réseaux  « vrais gens » :-)), pourquoi pas une distribution de tracts aux heures d’affluence devant un musée, ou une affiche, une flashmob? Vous vous y ferez des amis, car vous avez déjà plein de points communs et d’histoires à vous raconter : vos voyages avec toutes les interdictions qui vous sont arrivées ; du courage et de la témérité  +l’amour des musées !
3 – le conservateur demande à vous voir dans son bureau !
Aie ! La tuile ! Mais non, vous allez voir, grâce à notre notre anti-sèche, ce sera un pur moment de bonheur, enfin pour vous: demandez-lui tout d’abord d’un ton badin s’il connait l’origine de l’interdiction ? Vous avez une chance sur un milliard que ce soit oui, alors pour tous les autres cas, vous lui racontez la chose suivante, et vous verrez, à la fin, il va fondre en larmes et c’est vous qui devrez le consoler, le pôvre…
Un peu d’histoire…Les premières études scientifiques sur la dégradation des peintures anciennes  leurs toiles, leurs couleurs, par la lumière datent des années 60, quand les chercheurs démontreront aux conservateurs que toute lumière, naturelle ou articficielle est néfaste pour bon nombre d’oeuvres d’art. Tous les objets contenant des matières organiques sont en danger de “mort”, comme les dessins, aquarelles, pastels, photographies, lettres, archives, ouvrages manuscrits et imprimés, cuirs, peaux, textiles, certaines peintures, bois, ivoires, plumes, résines, etc… Les exposer à la lumière devenait un vrai crime ! Bon, vous pensez bien que les scientifiques  n’ont pas abouti à faire fermer les musées, mais ils ont réclamé, en public, dans les Comités dédiés à la conservation  et à la restauration de l’International Council of Museums, « le moins de lumière possible, et le moins longtemps possible (effet cumulatif de l’exposition )   dans les salles des musées » pour préserver les œuvres de la nocivité de la lumière.
– Le « moins de lumière possible », naturelle ou artificielle, mais comment déterminer ce « moins »?On décida, sur proposition de Paolo Cadorin, alors Directeur de la Restauration  du musée de Bâle, que ce serait 50 lux ! Pourquoi 50 lux ? Parce que c’est la lumière minimum pour que vous puissiez marcher et vous diriger dans le musée, en toute sécurité .Et les œuvres seront aussi en sécurité si vous ne vous cognez pas dedans, faute de lumière. De plus, 50 lux vous permettent de voir encore un tout petit peu dans le noir.
Une fois encore, le public a gagné, ce public pour lequel ont été créés les musées. Car les œuvres, quant à elles, seraient beaucoup mieux conservées sans aucune lumière, une température et humidité parfaites, (Sous nos climats T à 20°C (+ ou – 2°C), et humidité relative de 50%(+ ou – 5%) ); dans des « réserves » visitées par les seuls professionnels !.
POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET rédigé par Anne-Laure STERIN, RENDEZ-VOUS SUR LE SITE  de l’’association des professionnels de l’information
et de la documentation (mise à jour le 18 mars 2011) :
http://www.adbs.fr/un-musee-peut-il-interdire-de-photographier–100130.htm
 

DES NEWS !!!
1 – TOURISME INTERIEUR CHINOIS, C’EST PARTI !
Pour l’instant, donc, les chinois viennent très nombreux en Europe et ailleurs  mais quand leur pays sera »mis en tourisme » parfaitement, hum…Peut-être voudront –t’ils à tout prix que nous y allions, ne pensez-vous pas ?
Un excellent ouvrage vient t de paraître sur le Tourisme intérieur chinois, de Benjamin Tauney (Préface de Philippe Violier), édité par les PUR, Presses Universitaires de Rennes 255 pages, février 2011
PHOTOGRAPHIER EN CHINE Un paragraphe est consacré à la photographie, encore plus compulsive pour les touristes chinois que pour ceux d’autres pays. L’auteur avance deux hypothèses pour cette folie et cette façon spéciale de photographier : la première part du constat que  le coût d’un séjour touristique est encore élevé, à peu près un demi-salaire mensuel, et le séjour touristique, est  donc un « évènement », un « must ». De plus, la Chine est une société du Statut, ou »gagner la face » est fondamental. Les photos ne représentent d’ailleurs que rarement le paysage ou le monument d’exception, mais surtout les gens sur la photo. Au retour du voyage, ces photos sont donc encadrées et présentées aux relations pour gagner en prestige auprès d’eux .L’important est d’être, d’avoir été dans ce lieu, non pas de l’admirer. (P.188).
La seconde hypothèse : cette photomania serait  liée à une forme d’endoctrinement par l’Etat. Les photos sont toute standardisées et  les produits touristiques sont tous à peu près les mêmes et ne cherchent pas la différenciation, bien au contraire. Pendant votre séjour, une sorte de logique conformiste, avec des chemins balisés, vous indique les choses à voir et sites à photographier. Telle montagne plutôt que telle autre…L’auteur parle alors de l’importance de l’Etat, d’une chine « une et indivisible » que l’on glorifie dans les guides touristiques, mais qui n’en est donc pas encore à produire de la différence, bien au contraire. Une forme d’endoctrinement accompagne le visiteur, avec des panneaux « Le meilleur endroit pour une photo », ou des chaises  dédiées et décorées « pour prendre la photo ». L’Etat est très impliqué dans la formation des guides, dans le choix de telle ou telle région, paysage, sites et monument ou ville à visiter, tous payants. L’auteur précise, heureusement, que cette « construction d’identité et de fierté nationale » a bien eut lieu aussi en Europe et en France. Ajoutons pour compléter que « chez nous « les régionalismes refont surface, au-delà du récit officiel, et aussi en Italie, malgré la célébration de l’Unité construite avec patience.  Et partout ou presque, en Europe,  la question de l’identité nationale est encore sulfureuse, politiquement.
2 – FREQUENTATION TOURISTIQUE : LA CHINE PREND LA PLACE DE L’ ESPAGNE ET ARRIVE SECONDE DU CLASSEMENT MONDIAL :  Man Hongwei, directeur du département de coordination internationale au sein de l’Administration nationale du tourisme de Chine, a annoncé lors d’une conférence de presse que le nombre d’arrivées internationales avec une nuit au minimum passée en Chine avait atteint 55,66 millions, en hausse de 9,4 % par rapport à 2009. Elle se place derrière la France, avec 78,95 millions d’arrivées et les États-Unis, avec 60,88 millions, selon les données communiquées par l’Organisation mondiale du tourisme. Les dépenses effectuées par les touristes chinois à l’étranger les ont placés à la quatrième place l’année dernière. Le nombre de touristes chinois ayant voyagé à l’étranger a atteint 57,39 millions en 2010, ce qui représente une hausse de 20,4 % en année glissante. Rappelons qu’il y a quelque temps, l’Organisation mondiale du tourisme a prédit que la Chine ravirait la première place à la France d’ici 2015.
lundi 11 avril 2011 (15h13) Le Quotidien du Tourisme

3 – DROME PROVENCALE, toujours l’excellence !
Nous avons reçu cette semaine les Carnets de voyage » de la Drôme provençale, très jolies petite éditions scellées par un raphia et, comme leur site Internet, toutes les propositions y sont  parfaites : des circuits à télécharger (http://www.scapado.fr), des manifestations et des découvertes locales,   ( www.secretsdeterroir.dromeprovencale.fr) ou encore des balades hors des sentiers battus. Pour un touriste haut de gamme, qui cherche la paix, mais pas seulement : les amoureux de nature, de vélo ou de jardins seront aussi servis !  http://www.dromeprovencale.fr
4 – GASTRONOMIE
A u rayon des nouveautés, la politique nationale du tourisme met en avant la gastronomie, systématiquement, bien  avant les sites culturels, comme première source d’attractivité de la France. Sans entrer dans les violentes critiques que notre gastronomie essuie depuis quelques années, ni dans les faits, aussi terrifiants, car nous avons perdu notre première place mondiale, et la vraie gastronomie est hors de prix, disons que nous avons encore de beaux restes. Et que la gastronomie est une affaire culturelle ! L’Espérance à Vézelay, le restaurent de Marc Meneau, vient d réaliser un très beau catalogue, où le grand cuisinier explique sa passion, sa rencontre avec les saveurs et celle des livres de cuisine qu’il continue à lire passionnément. Chercheur, écrivain, vigneron, Marc Meneau nous confie aussi des recettes secrètes, à la fin de son ouvrage : le filet de veau au caramel amer a l’air épatant, nous allons tenter pour les fêtes, avec sa tatin d’endives, c’est la saison!
5 – TOURISME ET CULTURE : la Ville de Besançon a fait paraître une annonce : elle cherche un DGA chargé de la Culture et du Tourisme. Après Nantes, Besançon croise les compétences ? Bravo ! (Annonce 5 avril CT JLM)

Ken rêve déjà de sa visite à Thoiry!

KEN PREPARE PAQUES ! Ken était tout guilleret. Barbie, son ex, voulait lui envoyer le Petit à Pâques, et Ken avait décidé de lui faire vivre une expérience fabuleuse. Disneyland? Mais non, le petit y allait régulièrement dans son pays, les USA. Ils iraient à Thoiry, à l’ouest de Paris, pour le château, la Réserve Africaine, les jardins  et une chasse à l’œuf de Pâques, très française . Il savait que le Petit était gourmand, et saluait les sites culturels qui débordaient d’œufs et de “menus enfants”, comme le fameux menu Ouistiti à Thoiry : quand on a les enfants, on a les parents ? Les français commençaient à comprendre le marketing, chic ! se dit-il, il pourrait enfin faire de affaires avec eux! Mieux ! Entre deux palaces et trois  jets privés  pour son job de Touriste Parfait, il tenterait même des vacances françaises, cet été, why not ? Son plus gros problème était, vous le savez,  de dépenser ses milliards, et en France, se dit-il, il finirait bien par y arriver plus facilement qu’ailleurs!