Créer un centre d’art contemporain

Ken emballé par Christo433 lieux  d’art contemporain en France
Le dernier essai de recensement des lieux de l’art contemporain en France, Belgique, Suisse et Luxembourg  en compte 655 ! Dont 433 pour la France. Et encore ne s’agit-il que des seuls  lieux permanents, lieux relativement officiels et installés,  qui ont une programmation régulière. Centres d’art, galeries, mais aussi salles d’expositions d’écoles d’art ou de théâtres, rien n’échappe  au sérieux du choix de l’ouvrage (Marc Sautereau, Ed. Archibooks, 2009, 14,90€).  Ce guide  est d’ailleurs très bien fait, car on y présente les lieux (Historique, architecture…)  mais aussi leurs objectifs ( Missions/programmation/collections), les modalités de l’accueil des publics( Services éducatifs, accueil des personnes handicapées…) leurs activités ( conférences, publications, visites guidées, ateliers pour les enfants…)ainsi que d’autres « Services », comme une librairie, une cafétéria ou un centre de documentation.

Ken rêve de préserver  

le monde, comme

Christo!

Premier constat : l’offre est tout à fait abondante, en France, pour diffuser l’art contemporain. Et elle concerne, en grande majorité, les arts plastiques, et très peu les autres formes d’art vivant. Seul le groupe  des arts visuels, Peinture/sculpture/photos/videos/installations/dessin/graphisme/architecture/ est concerné….Et les centres d’art se « spécialisent » depuis 10 ans : certains sur le dessin (FRAC Picardie) ou d’autres sur l’architecture (FRAC Centre). Les musées, quant à eux,  profitent de l’art contemporain pour « aller jusqu’à aujourd’hui » et dépasser la chronologie de  leurs collections habituelles (collections d’art moderne et  l’archéologie en passant par les musées de sciences naturelles).
Deuxième constat : l’accueil des publics est surtout orienté vers les publics des enfants et des scolaires, en particulier. Et cela grâce  aux professionnels qui accompagnent le public (médiateurs). Pour les adultes, l’offre  concerne surtout ceux qui connaissent déjà bien l’art contemporain (conférences, rencontres d’artistes, vidéos…), même si la « diffusion pour tous » est toujours affirmée dans les objectifs.
Troisième constat : l’offre de services est très réduite, et n’a guère évolué depuis 20 ans : cafétéria ou bar, au mieux, et un centre de documentation sur rendez-vous, a minima. Un site Internet, la plupart du temps, mais pas de réservation en ligne possible et pas d’approche Web2.0, signalée (collaboration avec des artistes, réflexion de critiques, accès de tous, participation, invitations, etc…). Très peu de boutiques, alors qu’elles fonctionnent bien là où elles existent, du Palais de Tokyo au MACVAL de Vitry/s/Seine.
Remarquons aussi l’absence de  normes pour les politiques tarifaires et horaires, sans doute calquées sur les autres établissements culturels locaux, qui, après tout, font ce que bon leur semble, diversité des situations locales obligent ! Le petit guide, décidément excellent,  donne donc tous les renseignements sur les horaires et tarifs.
Quatrième constat : si l’on s’en doutait un peu, une chose devient certaine, grâce au guide :  en lisant attentivement  l’ouvrage, on y « lit » que  le grand écart entre « Maisons de la culture » et « Centres d’arts vivants »  a aujourd’hui abouti à la rupture. Le divorce « Education populaire » et « Culture » a bien eu lieu. Par exemple, les objectifs sont bien de présenter des artistes, le mieux possible, mais les relations avec les habitants, les adultes, en particulier, les relations avec les amateurs, les artistes locaux, les élus, ainsi que les  projets territoriaux à venir, tout cela  ne transparait dans aucun projet.  D’où une étrange impression : le « meilleur » sera très certainement choisi, présenté, et pour le reste une sorte de routine s’est installée : on fait des expositions; on fait de l’accueil de scolaires de façon systématique, parce que cela, on sait bien le faire, depuis de nombreuses années. Bien sur il faut continuer, mais, comme on ne peut pas tout faire, évaluer les actions, les moyens, devrait sans doute être une obligation lorsque les financements sont publics. Evaluer pour évoluer. 
Quelles sont les causes de cette relative stagnation des habitudes?  Nous pensons, comme de nombreux sociologues, que  les intangibles des centres d’art ne sont pas remis en question par les 1000 personnes qui constituent, en France, le « milieu professionnel » de l’art contemporain. Le milieu ( Presse, instutions publiques, inspecteurs, critiques, directeurs de lieux, commissaires d’expositions, enseignants d’écoles d’art, etc…)  a une part importante de responsabilité du « format » des centres d’art.  Il y a beaucoup de non-dits, dans leurs décisions, d’ailleurs : qui choisit les artistes ? Sur quelles bases ? Après quelles négociations ?  Qui décide de ce qui sera présenté, des expositions, des publics visés…Sur ce sujet, ces interrogations, lire l’excellent essai de Nathalie Heinich « Faire voir ,l’art à l’épreuves de ses médiations », Ed. Les impressions nouvelles, 2009.
AUJOURD’HUI on aimerait que, pour les centres d’art à venir, soient  posées des questions simples, qui nous paraissent évidentes, en tous cas, pour sortir de ce « On sait faire,  alors on répète ce que l’on sait faire »! Des questions comme :
– Quel projet pour quels habitants ? Pour une implication réelle du lieu dans le tissu local ?
– Comment le projet s’inscrit-il dans les stratégies locales, les priorités, les projets à venir, (tous les grands proejts, et pas seulement  les projets artistiques et culturels) et comment y participera-t-il?
– Quels nouveaux services pour mieux correspondre à la réalité (Notamment à la diversité des groupes formés par le public le plus large possible, qui, tout le monde le sait, n’existe pas, sauf qu’il fait plus d’1,80m…)
– Quelles relations, bien organisées,  avec les entreprises locales,  les collectionneurs ou les différents acteurs locaux ? Leur a-t-on demandé leurs avis?
– Faut-il une  créer une collection  ? Parmi les objectifs, quel type d’aide aux artistes ? (Artistes en Résidences, choix/durée/ types et rythme des expositions, publications) et avec qui ?  
– Quelle ouverture aux autres formes d’art, d’activités ou de diffusion  (Spectacle vivant, ou musiques actuelles, télévision…) ?
– Quel format pour les activités sur le Net, quelles complémentarités entre visite et e-visite, e-connaissance, toutes deux virtuelles ?( Voir, sur ce blog, la présentation de  Maxwell Anderson lors de la journée des musées et du Web , en 2009, Indiana, USA).
– Quel accueil pour le visiteur occasionnel, venu en touriste, souvent étranger, et qui peut être un bon ambassadeur de la qualité du lieu, ou un futur partenaire du lieu ?
– Quel statut juridique, quel  nouveau modèle économique ?
Car dans ces questions,  sont tout de même contenus les réels enjeux de la création de tout centre d’art, lorsque le service public de la culture en est à l’origine, que l’on peut résumer comme une nouvelle forme de correspondance et d’évaluation entre demande et offre.
La création d’un nouveau centre, avec ces questions nouvelles, peut éviter le côté « hors sol » assez dominant dans les institutions actuelles, et créer de nouvelles relations entre acteurs de la culture  et  élus, administrations,  différents pouvoirs locaux. Des relations plus claires, dans la mesure ou les élus et les administrations souhaitent aussi produire de nouveaux lieux, pour que la population locale et leurs projets prioritaires puissent en profiter pleinement, et que ces lieux soient productifs , porteurs de sens pour la ville, le département et/ou la région. 
Conclusion
Un nouveau centre d’art, assez gigantesque, a posé ces questions avant d’exister, pour prendre de nouvelles directions que les chemins des centres d’art traditionnels. Et il a réussi! Il s’agit de Tabakalera, une ancienne fabrique de tabac, en Espagne (Pays, basque, San Sebastian), qui va bientôt passer à la phase « travaux ».Leurs équipes, leur directeur, leur programme, le lieu, la ville : tout est magnifique !
Nous reparlerons de Tabakalera dans un autre billet, mais vous pouvez vous « rendre »sur son site , analyser ses choix, sa démarche sous-jacente, dès maintenant  : http://www.tabakalera.eu, soit sur Facebook.
Tous les liens de la Tabakalera sur Facebook, des interviews, des savoirs- faire  : 
http://www.facebook.com/tabakalera#/tabakalera?ref=mf– Interviews with the artists that take part in « Sounds to Tabakalera ».
– Tabakalera résonne » Un regard dans le noir.
– Regardez le processus de montage de l’exposition
– Tabakalera Centro Cultura-Contemporánea Tabakalera Tabakaleraren eraikina 3 dimentsiotan ikus daiteke Google Earth-en. Gozatu! / El edificio actual de Tabakalera modelado ya está colocado en Google Earth. ¡Pasen y disfruten!

http://earth.google.es/download-earth.html
– Tabakalera Centro Cultura-Contemporánea Tabakalera Guztiok zaudete gonbidatuta / Estáis tod@s invitad@s/ Everyone is invited / Vous êtes invités

Ken au Club Med  KEN AU CLUB MED!!

Ken a récupéré le « petit »- dont il doit aussi assurer la rentrée scolaire-au Club Med!

 Ken est donc venu chercher le Petit à la garderie du Club, avant de prendre son avion retour vers Paris. Ken s’amuse toujours dans ces moments-là. Il constate que les décors pour les enfants font toujours allusion – ici les mille et une nuit – à des représentations d’adultes! Les enfants n’ont aucune « représentation » a priori. Les lieux décorés pour les enfants, avec trop de standards, voir de niaiseries,  sont, en fait, très et trop souvent, des lieux-pour-les-parents!

Les Greeters

 
 
 
 
 
 

 

ken-cet-ete-a-la-garde-du-petit4

 – La saison d’été sera-t-elle bonne,  malgré la crise? Quelle incidence aura la baisse de la TVA sur le CA des restaurateurs en 2009 ? Combien auront « joué le jeu », baissé leurs prix et/ou  embauché ? Les nouveaux hôtels 5 étoiles auront-ils bien été bien remplis cet été ? Le panier moyen des visiteurs et  leurs façons de dépenser  auront-t-ils varié? Qui va acheter le Crillon ?, etc…etc…
–  Faut-il un aéroport international à Nantes ? Et tous les autres aéroports, très nombreux et souvent de petite ou moyenne capacité, en France, vont-ils aussi disparaître dans certaines régions , au profit de plus gros, plus « hub »?
La  future  loi sur une nouvelle organisation territoriale et  la décentralisation va-t-elle mieux définir et répartir, pour le tourisme, les compétences entre OT, CDT, CRT ?  Et les métropoles, que vont-elle mutualiser, pour le tourisme ? Les compétences des départements et celles des communes ? Mais quelles compétences, de façon précise, et  comment? A quand la liste des zones touristiques et  la règlementation, pour les territoires concernés, du  travail du dimanche?
Voilà les questions de l’automne, les vraies, les sérieuses, de l’économie touristique.
Mais comme nous avons pris le parti, dans ce blog, d’encourager toutes les nouvelles pratiques du tourisme culturel, parce que la culture agit à 80% sur les motivations des touristes, nous allons nous occuper aujourd’hui d’un « must » : comment faire visiter une ville aux touristes ?
1 – Les nouvelles tendances du tourisme culturel urbain
D’après les toutes dernières études sérieuses, dont celle d’ODIT France en 2008  sur le Tourisme urbain, l’offre culturelle de tourisme urbain est un peu….conventionnelle, dirons-nous. Beaucoup de patrimoine religieux, de monuments, de rues principales avec shopping. Le tourisme urbain est conçu pour les primo- visiteurs, en France, et l’offre classique est abondante. Peu de « contemporain », que ce soit l’architecture ou les arts plastiques, ou une fabrique de théâtre ou de cinéma, de musique. Peu d’entrées thématiques, innovantes…Pratiquement pas d’entrée sur la vie des habitants, leurs ce qu’ils jugent importants, eux, dans leur ville…Pas d’entrées ludiques, surtout des entrées « On va apprendre la Culture en écoutant un guide, au moins on ne se perdra pas ».
2 – Les NTIC, nouvelles technologies de l’information et de la communication, vont, pour de simples raisons économiques, coller le mieux possible aux nouvelles pratiques des visiteurs : Wi Fi, visites sur MP3 ou sur téléphones portable, GPS pour ne pas se  perdre, informations  qui vous suivent avant et pendant la visite! Pour la culture,  on peut attendre le meilleur des TIC, et en particulier de pouvoir choisir, avant la visite, une destination .  En plus, l’ouvrage, qui va vite devenir un best seller et un incontournable, sur la e-visite culturelle et touristique, paraîtra très bientôt ! ( Etude réalisée par Xavier Dalloz Consultants).Nous vous informerons dès que possible de la parution de cette Bible!
De tout cela nous reparlerons, mais le sujet du jour, ce sont les Greeters, ces habitants qui sont d’accord pour faire visiter leur ville, gratuitement et avec passion !
3 – LES  HABITANTS  GUIDENT LES TOURISTES!
La meilleure façon de visiter un lieu, un site culturel !
Inventé en 1992 par Chicago (Illinois), le principe « les habitants font visiter aux touristes «  a de très grands atouts, et a produit les meilleurs effets.
Sur la base du volontariat, et du bénévolat, des habitants de tous âges peuvent donc s’inscrire pour faire visiter, expliquer, présenter un sujet qui les passionne.
Les avantages :
Pour la ville, ou le territoire concerné :
 Une évaluation, quasiment en temps réel, de son offre ! En effet les habitants sont des relais efficaces entre l’offre et sa réception, entre l’offre et la demande. Ils peuvent faire du reporting et la Commune ou le département seront prévenus de ce qui est bien (en bon état, facile d’accès) ou de ce qu’il faut améliorer ;
– Une étude des clientèles gratuite pour mieux investir et créer de nouvelles offres;
– La notoriété, un positionnement : la communication par les habitants, qui deviennent ses ambassadeurs,  est souveraine pour communiquer les atouts d’un territoire : retours de blogs, bouche-à-oreille, inofrmation et passion : les  guides-habitants  produisent tout cela. De retour chez eux, les touristes raconteront leur visite comme « une expérience » particulière, objectif permanent du  Tourisme. Le Tourisme sait informer, certes, mais  souvent par voie de dépliants, sites Internet ou Salons, et il y a de la concurrence sur les destinations culturelles ; ce nouveau principe positionne donc la ville qui met en place ce type de visite comme exceptionnelle.
– Une vraie synergie entre la visite culturelle et son environnement économique, les hôtels, la restauration, les autres activités ! Ne pas isoler la visite culturelle est, vous l’aurez compris, l’une de nos obsession. C’est à cette condition qu’elle sera moins élitiste, plus riche, plus ouverte sur les enjeux du monde actuel.  Grâce à la visite par les habitants, dont les directeurs des lieux de séjour, il sera plus facile à un « Touriste d’affaire », toujours pressé,   de faire une petite visite  après son séminaire, ou à un randonneur de découvrir les sites insolites avec un  fan de rando  local !
– Une fidélisation de la clientèle touristique, française ou étrangère, hors du commun, car les groupes d’intérêt se forment, et les visites entre tribus, qui partagent les mêmes intérêts, sont la meilleur façon de créer des groupes d’amis !
Certes, les visiteurs sont des visiteurs « de niche », moins nombreux que le tout-venant, qui vient avec des TO qui ont leurs  propres visites, guides, etc.… mais ce sont des visiteurs choyés, qui reviendront, en parleront, car rencontrer les habitants n’est, jusqu’à maintenant, que l’apanage des VIP ! 300  volontaires accueillent les touristes à  New-York, emmenant les visiteurs dans les environs proches, et 30 volontaires ont été recrutés dans un Bureau spécial du tourisme de la Ville! Certains se consacrent à l’évènementiel, comme ceux de Nantes, par exemple, qui font visiter la fabuleuse exposition d’art contemporain entre Nantes et Saint Nazaire cette année. 88000 touristes ont été ainsi pris en charge et accompagnés à New York, depuis la création des greeters, représentants de 50 Etats , 124 pays, en  22 langues

Nous nous réjouissons donc, personnellement,  que ce mode de visite existe déjà en France, et du principe  de ces visites « participatives », d’échange, de découvertes.
4 – Pourquoi les visites du type Greeters ne sont-ils pas plus nombreuses en France ?
Si ces visites tardent à se généraliser en France, c’est aussi parce que nous avons choisi d’autres systèmes, dont ces guides officiels, qui ont des diplômes et une connaissance « scientifique » validée par un ministère, mais rien ne garantit qu’ils vont communiquer au mieux, et il n’entre pas dans leurs missions de passionner les touristes par le biais de la connaissance e ou de la rencontre des habitants de la ville, du pays ou de la région. Comme ces systèmes (Ville et Pays d’art et d’Histoire, par exemple) sont en plus très coûteux et contraignants pour leurs territoires-adhérents, nous suggérons aux élus de passer directement à la case « Greeters »,  qui correspond,  sans aucun doute, à la visite culturelle et touristique d’aujourd’hui
5 – 10 ADRESSES POUR EN SAVOIR PLUS :
Tous les sites Internet que nous présentons expliquent leurs offres, leur méthode, comment devenir Greeter, etc…Que ce soit en France (Nord, Nantes, Paris…) ou à l’étranger, la méthode est toujours un peu la même, simple, évidente, et l’attractivité des visites proposées très forte ! Seuls les modèles économiques semblent différents, les anglo-saxons faisant appel, grâce un onglet, à des contributeurs qui feraient un don à l’organisme support, les français ne le faisant pas. A tort ?a qualité de la visite s’en ressentirait ? Nous somme  persuadés du contraire.
Alaska  http://www.explorefairbanks.com/
Argentine http://www.cicerones.org.ar/index_spa.php
Australie  Adelaïde, www.cityofadelaide.com.au et Melbourne www.melbourne.vic.gov.au
Canada : Toronto www.toronto.ca/tapto
Chine ( Lien souvent infructueux, hélas). Shen Zhen : www.shenzhengreeter.org
FRANCE
Nantes www.greeters-nantes.com ; Pas-de-Calais :  http://www.greeters62.com/, Paris http://www.parisgreeter.org/home/ et www.parisiendunjour.fr
Lyon www.lyoncitygreeter.com/EN/index.php, et  http://www.lyon-france.com/
Royaume Uni
www.visitthanet.co.uk/greeters/
Kent, England : www.visitkent.co.uk/greeters/
Pays Bas: www.denhaaggreeters.nl  The Hague GreetersCity of The Hague, www.denhaaggreeters.nl
USA : Chicago, www.chicagogreeter.com,  Houston www.houstongreeter.org, New York : www.bigapplegreeter.org

KEN, Greeter, accueille une touriste!

KEN, Greeter, accueille une touriste!

KEN A VOTRE SERVICE !

Cette semaine du 15 aôut Ken vous fait un petit cadeau! Car vous n’avez pas le moral. Comment  le sait-il ? Parce que lire ce Blog la semaine du 15 août, celle où, exception française, tout le monde, même les patrons, sont  en vacances :  soit vous êtes au bureau et vous vous ennuyez ferme, soit vous êtes en vacances et n’avez pas de Love Affair cet été …Triste. Je vous plains. Mais voici, avec toutes ces jolies adresses des Greeters du monde entier, de quoi vous régaler  et trouver une amoureuse, quelqu’un qui a les mêmes goûts que vous, par desssus le marché!  Partez vite à New York, rencontre la « Greeter » de vos rêves, ou en Alaska!

Culture, tourisme et développement

KEN EN VACANCES

KEN EN VACANCES

Voici, tout chaud, le point sur la question du tourisme culturel et du développement des territoires. Par le meilleur du meilleur : Rémy Knafou, Président de l’ADREST, et notre très chère Claude , Claude Origet du Cluzeau, la plus savante d’entre nous, la plus militante pour que le tourisme culturel se développe, la plus respectueuse, aussi, des acteurs des deux domaines, qu’elle connait très bien. Jean-Michel Tobelem s’est associé à la réalisation de cet ouvrage, autre Grand Prêtre, Jean-Michel, celui de la gestion et de l’avenir des musées , sur lesquels il a beaucoup réfléchi et publié.
1 – Trois parties, donc, dans l’ouvrage :
 Les fondements (Où j’ai signé, d’ailleurs, l’article sur la  Stratégie du Tourisme culturel en France)
 Les applications, avec un article exceptionnel de Jean-Luc Pouts, avec la collaboration de Fabrice Thuriau, qui abordent LA question importante, soit celle du développement d’un festival ( ici, de jazz) sur un territoire( ici, les Pyrénées).Avec une entrée réellement originale ( les retombées économiques, mais surtout comment les artistes, les organisateurs, le projet apporte une énergie à la ville organisatrice, à touts ses acteurs. Une très bonne analyse, aussi, du rôle du politique, des élus, avec, une fois n’est pas coutume, la présentation de l’ensemble de ce que peut – et ne peut pas- faire un élu. Le contexte, « la montagne aujourd’hui », est aussi très bien analysé. Car il y a un petit côté « polar », dans ce texte ! Comment le jeune du pays n’a d’autre choix que de devenir acteur du tourisme, une fois grandi ? Comment Marciac a gagné ? Quels sont les problèmes de l’organisation d’un festival ? Tout y est, je vous le dis !
– Les perspectives
Claude Origet signe, selon moi, le meilleur texte, « Retombées économiques : les villes en pointe ». Attention, petit chef d’œuvre ! En tous cas, ne vous lancez jamais dans le tourisme culturel sans avoir lu ce petit texte, qui contient aussi une leçon magistrale, mais très concrète, de la « mise en tourisme » de ce que vous voulez, un monument, un Mon conseil : vite, achetez ce livre !
Je sais, je vous en conseille peut-être un peu trop pour vos moyens financiers…Alors mettez-vous à plusieurs, demandez à votre bibliothèque de l’acheter, épousez l’un des auteurs, que sais-je ? Inventez ce qui vous plaira, mais lisez-le. Et même en vacances, vous ajouterez du plaisir à celui de vos vacances !
– Editions de l’Harmattan, Culture, tourisme et développement. les voies d’un rapprochement. Préface de Rémy Knafou. Coll. Gestion de la culture, 2009. ISBN : 978-2-296-09981-4 . 24,50€

Les Barbies sont folles ce matin : elles se sont ruées à la FNAC pour acheter des places ( deux concerts de 500 places, le 13 août) pour voir leurs Princes. Le vrai, Prince, pour lequel elles se damneraient !
Le leur, Ken, grand pote de Prince, comme vous le savez.
Je vois d’ici la tête des garçons qui lisent ce blog…Super crise existentielle, à la façon « garçon » : Et moi, elles ne m’aiment pas les Barbies, et pourquoi ?
Voilà, c’est vrrrrai que Ken est hyper sexy, hyper gentil et hyper pratique, puisqu’il est très riche. C’est vrai aussi que Prince est hyper doué, sait jouer de tout ( hé …hé…), est une bête de scène, vient d’un milieu populaire ( sniff…larme d’amour des Barbies pour son triste passé). Mais les deux ensemble, vous imaginez !?!?Ken et Prince :  inutile de vous aligner sur ce coup-là, perdu d’avance, mes chéris 🙂
TOUT SAVOIR SUR PRINCE
1) Prince se moque pas mal d’HADOPI, il diffuse depuis des années hors-Hadopi! 

Son histoire de musique gratuite: Prince se prépara également à la distribution directe de ses œuvres auprès de son public. Dans un premier temps, il ouvrit des magasins (les NPG Stores, en 1993), puis il proposa un système de vente par catalogue (1993), puis par téléphone (1994), pendant ses concerts (1995), puis par internet (1999), jusqu’à actuellement diffuser ses nouveaux morceaux en avant première sur le Musicology Download Store, un site de téléchargement ouvert depuis 2003.
D’une façon incontestable, Prince a profondément modifié les rapports entre artistes et maisons de disques, créant un nombre important de précédents notamment dans le domaine de l’auto-production.
Informations extraites du site :
http://www.cduson.com/prince/ où vous pourrez, après avoir mis votre CD de Prince dans votre ordi  en fond sonore, vous mettre sa vie en tête.

PRINCE ET KEN A MONACO!

PRINCE ET KEN A MONACO!

KEN VOIT son ami PRINCE A MONACO

2) Actualité récente
Prince est descendu à l’Hôtel à  Monaco, hôtel
 que je connais, mais je ne vous dirai pas où, of course. Vient ce soir prendre l’apéro avec moi, des news dans Twitter demain, promis/juré. 
Le 4 février 2007 il exécute le spectacle du « halftime show » du Super Bowl 2007 devant environ 130 millions de téléspectateurs américains.

3) Le concert du 13 août annoncé dans  Nice Matin ( il n’y a que Nice Matin pour écrire « Un deuxième Prince à Monaco »…)
Un deuxième Prince à Monaco : tout un (love) symbole, en quelque sorte, pour une programmation carrément royale, puisque l’éternel kid de Minneapolis se produira dans les fastes de la salle Garnier, par deux fois… le même soir. Jeudi 13 août, à 20 h et à 23 h, Prince devrait ainsi embra(s)ser la scène de ces « Kiss », « Purple Rain », et autres « Girls and boys », des titres ayant depuis bien longtemps dépassé le stade du simple tube pour s’inscrire dans la grande histoire de la musique.
A la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo, jeudi 13 août à 20 h puis à 23 h.
Capacité : 1000 places (deux fois 500).
Tarif unique : 200 euros. Mise en vente dans les billetteries FNAC, uniquement à Monaco, Nice et Cannes, ce matin,  jeudi 6 août à partir de 10 h, et sur le site
www.fnac.com à 11 h.
Ouverture des portes : 1er concert 19 h 15 2e concert 22 h 15