AQUITAINE CULTURES CONNECTÉES

GoalAujourd’hui nous parlerons d’un sujet grave : la réforme territoriale en cours. Le Tourisme, la Culture et le Numérique, comme de nombreuses activités, devraient  changer de périmètre décisionnel d’ici la fin de l’année en France, avec une nouvelle carte des régions (Voir la carte des nouvelles régions en fin de billet).  Pour illustrer notre propos, nous avons pris un exemple bien concret, pour vous éviter le côté rébarbatif de ce sujet, en espérant que vous prendrez part à cette réforme et serez consultés individuellement ou collectivement. Donc, voici des pistes et des arguments pour mieux choisir ce dont vous avez envie dans cette révision de nos pratiques administratives et politiques dans les régions, les départements , les communes et leurs groupements en France.
I- LA RÉFORME TERRITORIALE EN COURS
L’exemple « Cultures Connectées » d’Aquitaine pose très bien la question de l’avenir de la culture, du numérique et du tourisme. C’est un excellent exemple du travail d’une région avec les autres collectivités, mais aussi avec les entreprises, sur ces trois thèmes. Si des régions fusionnent à l’horizon 206, si les départements français disparaissent autour de  2020, comment seront clarifiées puis réparties les compétences actuelles des territoires? En l’absence de cette clarification et avec la suppression de la clause générale de compétence, comment regrouper plusieurs FRAC ou FRAM, ces Fonds d’art contemporain ou de musées aujourd’hui gérés par les Régions? Comment réunir et activer, avec toutes les data à disposition, des modèles prédictifs, comme le fait déjà l’Espagne (CF. Notre billet sur l’utilisation des big data pour La Mercè de Barcelone) ?
lancement_aquitaine-cultures-connecteesPour le Tourisme et la Culture, ce que l’on sait déjà est que, dans la future réforme des territoires,  chaque échelon territorial aura le droit de conserver sa compétence ; et que  la Région veillerait, de plus, à réguler et mieux organiser ces deux secteurs. L’Etat, qui s’est abstenu de décentraliser des compétences  à ce jour,   place pourtant tous les échelons du territoire  à la même table à partir de lundi prochain en leur demandant de prévoir cet exercice, lors de Conférences régionales . Peut-être pour garder la main en arbitrant les « bagarres » entre territoires, qui ne manqueront pas ?
Enfin, rappelons que  Tourisme, Culture et Numérique souffrent actuellement de trois dysfonctionnements :
1- Les doublons : ne sont toujours pas listés officiellement, depuis le début de cette réforme territoriale en 2012. Doublons de compétences entre l’Etat, les régions, les départements et les communes et leurs groupements, doublons que l’on sait coûteux et contre-productifs . Pour le Tourisme, par exemple, les professionnels ont amplement développé ce thème lors des Assises (Oct.2012- Mars2014)  :  les communes, leurs groupements, les départements et les Régions mais aussi l’Etat ont tous légitimité à faire de la promotion touristique ! Chacun y va de son nouveau site Internet, de ses catalogues d’offre, de ses voyages d’affaire  à l’étranger pour « vendre » notre destination. A ces institutionnels on  ajoutera les initiatives privées (Associations, opérateurs des différents secteurs, Agences diverses et variées…) qui font aussi de la promotion des destinations.
2- Faut-il promouvoir toutes les offres à « égalité » ? Même si la Région sera chargée de réguler les relations entre collectivités territoriales( Communes, Intercos, Départements...) , elle n’aura pas, au nom de la libre administration des territoires, le pouvoir d’imposer que les offres culturelles, touristiques  et numériques soient réellement qualifiées. Car, au nom de l’impartialité, les services publics présentent, en fait,  toutes les offres de leur périmètre, sans vous indiquer « les meilleures » ( Meilleur accueil, meilleur contenus; meilleurs rapport qualité/prix, etc…), ou sans supprimer, par exemple, les mauvaises offres, car il y en a. Donc non seulement on a l’embarras du choix, mais cette posture de neutralité nuit à la nouvelle exigence des visiteurs touristiques, qui veulent justement « le meilleur »!  Il y a bien des Labels, mais là encore, ils sont si nombreux que l’illisibilité guette…..
3- Choisir l’offre française via les sites américains? C’est possible, car pour choisir, il vous faut comparer les offres ! Alors, plutôt que de vous perdre sur une vingtaine de sites officiels d’une région,  vous préfèrerez peut – être aller directement sur Trip Advisor ou sur un autre site « comparatif » pour y voir l’avis des visiteurs réels, ceux qui ont déjà fait la visite, ou bien vous demanderez à votre famille et à vos amis, via Facebook,  LinkedIn, Gmail ou Twitter : « Je vais à Bordeaux demain. Le mieux à faire, dimanche,c’est quoi, à ton avis? « . Et ces réseaux vous remercient d’avance, car ils sont capables de noter la réponse à votre question , et d’en faire des sites comparatifs! (CF.le futur site de voyage de Google).
logo-aquitaine-cultures-connecteesII- « AQUITAINE CULTURES CONNECTÉES »
La Région Aquitaine a mis en ligne ce 1er juillet 2014 le nouveau site web « Aquitaine Cultures Connectées », site dédié à l’innovation numérique dans le secteur culturel. Ce site témoigne de la puissance d’une région à fédérer l’offre et les compétences locales. Il s’agit d’une plateforme-ressource régionale destinée à valoriser des productions numériques, des acteurs locaux les plus innovants et des collections numérisées culturelles de son territoire. C’est un très bon « premier pas » pour fédérer tous les acteurs des deux domaines, celui de la Culture et le Numérique. Mais attention à la marche, si j’ose dire, car l’offre de Culture et d’innovation n’est pas celui de la zone géographique « Aquitaine », mais celui de la Culture et du Numérique aidés par le Conseil régional. Le Tourisme est étrangement peu présent, ce qui nous étonne car ce projet a été lancé avec des bases de données du Tourisme dans les années 2000!  Et grâce à  la BNSA, Banque numérique des savoirs en Aquitaine, premier projet en France de Big Data culturelles  conduite par l’excellent Jean-François Sibers en Aquitaine et Jean Pierre Dalbera au ministère de la culture. La BNSA avait deux cibles prioritaires sur l’ensemble de la région: l’éducation et le tourisme culturel. Le Tourisme a donc disparu de Cultures Connectées, nouveau site  pourtant annoncé comme la « suite de la BNSA » par ses Capture-itiaquiproducteurs.  Les collections des musées ne sont pas trop présentes,et les webdoc  touristiques  et culturels absents, pour l’instant (Voir ces webdocs, par exemples :  Chemins de Compostelle, Session Surf en Aquitaine, ou De vignes en Châteaux ;   et voir le projet ItiAQUI,  qui visait  de 800 itinéraires , dans le cadre des missions de la Région en matière de tourisme et de numérique,  et grâce à sa base de la base de données touristiques Sirtaqui Système d’Information Régional Touristique de l’AQUItaine.(Notre photo,  à gauche,  de la proposition des itinéraires pour votre smartphone).

III- LE NOUVEAU SITE EN DÉTAILS! 
le nouveau site aquitain est donc surtout un outil pour fédérer les acteurs de différents secteurs. Il leur permet de mieux se connaître entre eux, de faire le point de l’existant et des projets. Des boites à outil sont à leur disposition, ainsi que des opérateurs de Conseil et d’Expertise pour améliorer leur visibilité (Buzz my Music, rubrique  Créative Box  et  des ressources pratiques autour de la culture et du numérique).
Initiatives innovantes (des lieux, des créations et des acteurs de l’innovation culturelle aquitaine) : cette rubrique est  parfaite  pour professionnaliser les acteurs régionaux. D’autant qu’une veille et animation sur les réseaux sociaux permet de relayer ces contenus et d’informer et fédérer la communauté du numérique culturel aquitain. Très bien aussi !
Par contre deux rubriques en sont à leurs prémices et mériteraient d’être rapidement renflouées par des données de la BNSA (Banque des savoirs en Aquitaine) : a) Collections numérisées : les fonds patrimoniaux des établissements culturels aquitains. Car  sur les milliers établissements culturels publics et privés officiels* du territoire de l’Aquitaine, peu sont encore sollicités. * En Aquitaine son recensés 2800 édifices et sites protégés ; 1772 entreprises de spectacle vivant, selon le Cabinet Ithaque ; 336 lieux de diffusion de l’art, plus de 120 musées, etc.. ) –b) Exploration numérique : les productions numériques créatives sur les cultures d’Aquitaine souffrent aussi d’un déficit pour le nombre d’expériences citées, car sont surtout cités les dispositifs soutenus par le Conseil Régional. Peut-être que le site devrait être plus collaboratif, en permettant à tout acteur qui n’a pas été retenu dans la liste actuelle  de se présenter?

avatars-000036821621-98zcot-t200x200IV- -TROIS JOLIES DÉCOUVERTES , sur Aquitaine Culture Connectées !
1- Replay Music Landes, le site web  et sa base de données recensent les œuvres musicales landaises à partir des archives collectées par le réseau d’associations et d’acteurs landais parties prenantes du projet (archives sonores, photos, vidéos, affiches, publications, témoignages artistes, des œuvres et des opérateurs musicaux des Landes des années 80 à nos jours, via le numérique.
2- Prenez votre musique en main avec BuzzMyMusic, la première plateforme d’accompagnement aux pratiques digitales pour les musiciens :


3-Des liens incontournables pour votre projet numérique et culturel et un Kit Boite à Outils extrêmement précieux, qui comprend une Méthodologie de projet innovant, un Guide « Entreprendre dans les industries culturelles »  2014 ; un topo sur le financement participatif; des Textes officiels pour le Juridique AECN;un Guide de déploiement des services mobiles sans contact, etc.. ;

CONCLUSION : la structuration des futures régions sera portée par des questions évidentes , pour le Tourisme, la Culture et le Numérique :  « A quel échelon du territoire  cette nouvelle action serait-elle la mieux placée, gérée et financée le plus rapidement possible? Qui en sera le chef de file? Avec quel mode de gouvernance à inventer ?«  . Une identification et une mutualisation des compétences locales (Communes, Intercommunalités ; Départements et Régions) conduira-t-elle aussi à regrouper des services qui ne travaillent pas trop ensemble, aujourd’hui, comme ceux du Numérique+Culture+Tourisme ? Il faut le souhaiter, puisque tous les exemples comme celui de l’Aquitaine Cultures Connectées, mais aussi celui de Nantes (Smart City qui a, de plus,  regroupé Tourisme et Culture dans une même SEM en 2011!), Lille, Le Grand Lyon, Arles ou de la Seine –Saint-Denis, très présents dans ce petit blog, montrent que de nouveaux métiers font aujourd’hui leur apparition, comme celui des Animateurs numériques du territoire, qui ont des compétences croisées sur de vastes régions!Car, n’oublions jamais : en Europe et dans le monde entier, des pays, des régions  et villes créatives, très avancés dans ces mutualisations, sont aussi nos futurs concurrents…Alors, faisons vite !

NOS GOODIES !

Ecouter et voir Jean-François Sibers, premier Chef du projet BNSA (Banque Numérique des Savoirs en Aquitaine) dès 1998, date à laquelle la Région Aquitaine fait part de son souhait d’engager une opération innovante dans le domaine du développement de la société de l’information et de la diffusion du savoir au plus grand nombre. La Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine (DRAC Aquitaine) s’est rapidement associée à la démarche.Le programme fut inscrit pour la première fois dans le Contrat de plan État-Région 2000-2006 et renouvelé dans le Contrat de projets État-Région 2007-2013.
Sur cette vidéo, JF.Sibers décrit son projet de valorisation du patrimoine aquitain et développe une TYPOLOGIE DE DISPOSITIFS et d’ USAGES
– à 2 :50 : 1– Ceux qui sont accessible à tous et fonctionnent tous seuls (Expos virtuelles ; réalité augmentée ; interfaces tous publics…) 2- Les « bouquets « qui fonctionnent avec un accompagnement, par exemple un enseignant. 3- Les projets collaboratifs qui partent des ressources et visent  une re-création de contenus à partir des bouquets, par exemple, de la BNSA.
à 6 :30 : la réflexion de J.F Sibers sur « LA MÉDIATION CULTURELLE ET SA SURFACE SOCIALE » est aussi très intéressante ; JFSibers distingue deux niveaux. 1)Celui, » tous publics », à vocation touristique ; 2) celui de l’éducation nationale, plus marginal , car l’enseignement n’a pas encore pris en compte le numérique, loin de là : « Un élève a aujourd’hui une chance sur 20, de rencontrer une fois, dans toute sa scolarité, une éducation patrimoniale via le numérique », dit Jean-François sur la vidéo de 2013:

A la découverte du patrimoine de l’éducation… par IUFMAQUITAINE

POUR RIRE !

Fusion des régions

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La carte des nouvelles 14 régions proposées le 14 juin 2014 par François Hollande, carte qui devrait être réalisée en 2016.  ©Elysée

POUR SUIVRE LE DOSSIER DE LA RÉFORME TERRITORIALE, lisez la Gazette des Communes!  Consulter le Dossier  » La Réforme pas à pas« 

Don t crackKEN LE TOURISTE PARFAIT ! Barbie Chérie appela Ken « Mais il ne reste que quelques matchs, avant dimanche, et notre pays a été éliminé, alors que fais-tu encore avec ces footballeurs? ». Ken qui, en fait adorait tous ces grands événements, lui répondit avec une photo : « Don’Crack! J’arriiiive ! » . La Coupe du Monde de football, en particulier,  lui permettaient d’exercer à merveille son job de Touriste parfait (Plusieurs avions par semaine, des jets privés sans compter, des Affaires en veux-tu, en voilà!,  des palaces chaque soir ou presque…). Mais surtout, il n’était pas obligé de se changer. Son traditionnel smoking faisait merveille au bord des pelouses. En fait, il avait remarqué que tous les sélectionneurs et entraîneurs du monde entier, au lieu de venir habillés en sportifs, casual, étaient sapés, sur un terrain de foot,  façon « Soirée du siècle » en Armani, Dior, Hermes ou Gucci… Eux aussi, sans doute, tenaient comme Ken  à laisser des retombées économiques partout où il passaient. A moins que ce ne soient simplement  des frimeurs, pensa-t-il….

 La Photo de Ken avec son ami Cristiano Ronaldo, Ballon d’Or 2014, sur le terrain de foot,  a été volée, comme d’ab, :-), sur une publicité des montres  Tag Heuer (Suisse).

Adolescents et tourisme culturel

slide-9-638Comment accueillir et accompagner les visiteurs touristiques adolescents ? Il y a peu de débat,  sur ce thème, et pourtant les adolescents, qu’ils soient en mode individuel ou en groupe, avec leurs familles ou leur clan, posent un défi passionnant aux opérateurs culturels et touristiques. Hyper connectés, ils veulent « participer à l’offre », pour résumer. Le Tourisme, aujourd’hui,  réduit leur demande au sport sous toutes ses formes, à la randonnée ou aux concerts en live,  surtout à la belle saison d’été. Les adolescents ne sont pas non plus une cible privilégiée par les institutions du tourisme et ses politiques, jugés sans doute trop peu nombreux, peu dociles et surtout pas assez lucratifs ! Donc Le Tourisme leur préférera toujours les choses plus sérieuses, ne serait-ce que financièrement : les aéroports ou les grosses destinations, l’œnologie, la gastronomie comme marqueurs de notre pays  ou les hommes d’affaire comme clientèle « chouchoute ».  (Cf. Le « fade Plan de relance du tourisme », cette semaine,  comme l’appelle le journal Le Monde). Notre culture en France,se veut quant à elle « universelle » et rechigne à « cibler » tel ou tel groupe ou communauté. Des programmes culturels « spécifiques »existent bel et bien, destinés à « insérer », via la culture, nos jeunes citoyens adolescents; mais l’unité de cette tranche d’âge dans sa globalité y est rompue car ils doivent être français et habiter plutôt une zone défavorisée. Exit donc les ados en situation de tourisme, qu’ils soient français ou étrangers. Étrange, quand l’on sait que plus de la moitié des visiteurs culturels sont des touristes…
Seul le Centre Pompidou a intégré, en 2010 , des équipes, des espaces et des programmes dédiés aux adolescents, d’où qu’ils viennent, dans son Studio 13/16.
Au Studio 13-16, les jeunes peuvent rencontrer les artistes, participer à des activités de création, accéder gratuitement à un espace dédié, utiliser les nouvelles technologies, jeux, vidéos, etc…Le Studio met aussi ses locaux à disposition des ados pour des fêtes ( Voir la photo ci-dessous, de la fête de la musique du 21 juin dernier), des ateliers, des débats.
Pour aller plus loin, suivons les conseils des experts en adolescence ; visitons les sites dédiés aux adolescents, à l’étranger, comme celui de Chicago , et résumons les conseils avec les slides de notre chouchoute, Mar Dixon!(Photo extraite de la Présentation SlideShare de Mar Dixon, voir ci-après en III : ajouter la  WIFI aux besoins vitaux!).

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Studio 13/16, Centre Georges Pompidou 
Photo de Pablo Cots ,  juin 2014, sur la page Facebook du Studio 13/16.MINOR LEAGUE :  Sweat, veste en jean, tote-bag ou skate board ? Faites votre choix dimanche à partir de 14h et customisez votre objet !Skates en cours… prochain workshop : dimanche 22 juin à 14h au Centre Pompidou ! »

I – QUE FONT LES ADOS SUR LE NET ? Repérons leurs nouvelles pratiques : quels que soient leurs milieux sociaux, les adolescents veulent accéder quant ils veulent et où ils veulent aux images et au sons. Ils fréquentent les réseaux sociaux, écoutent de la musique, (80% des 13-19 ans fréquentent un site de partage vidéo) en se créant des activités sur mesure. Leurs pratiques sont largement interactives : Jouer, bien sur, mais aussi regarder jouer, re-mixer les informations, les partager, voilà leurs passions . Les contenus ? Le cinéma, la musique et « regarder des vidéos » (10 millions d’abonnés à Smosh, vidéos d’autodérision), ou des tutoriels d’apprentissage,de la télé-réalité, etc… Ces pratiques et leurs contenus peuvent se superposer, être transformés (pastiches) et sont commentés/échangés de façon très rapide et généralement ludique. You Tube, grand favori des ados, est devenu le deuxième moteur de recherche aux Etats-Unis. Laissons conclure Eric Scherrer, qui dirige la prospective à France télévision : « Aucun media n’a survécu à la désaffection des moins de 25 ans ». Nous voilà prévenus, car toutes les activités culturelles sont très largement concernées par les nouvelles pratiques.
teenexpo2013.jpg.w300h388II- CONSEILS DE SAGES…
Noëlle Timbart* :« Les professionnels hésitent à développer « des approches culturelles de type remédiation, visites libres assorties de questions que les adolescents pourraient poser aux professionnels. Olivier Toche, directeur de l’Injep, juge urgent de « décloisonner les champs éducatifs formel et informel, réels ou virtuels ». Regarder ET Produire : Annie Chevrefils-Desbiolles «Direction générale de la création artistique « les jeunes et les adolescents en particulier, sont aux avant-postes du web 2.0. Les films issus des technologies numériques tels que les machinimas (réalisés à partir de moteur de jeux vidéo 3D) ou les nash-ups (construits à partir d’images extraites du web) participent d’un mouvement d’appropriation qui va impacter durablement le devenir de l’action culturelle, créant un continuum entre la création et la réception ». Chantal Dahan, chargée d’études de l’Injep chargée des questions culturelles : «[…] Vers 12/13 ans les jeunes disparaissent des radars institutionnels, alors qu’il s’agit de la population au sein de laquelle les pratiques culturelles sont les plus fortes ». Paradoxe ? Pas si sûr. L’adolescence est un temps de la vie qui se manifeste par une prise de distance avec les institutions, la famille, le monde des adultes. ». Pour Gilles Brougère, professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris XIII,  le tort de nombreuses actions de médiation culturelle viendrait du fait qu’elles « s’entêtent à maintenir, coûte que coûte, des objectifs d’apprentissage « . Et Gilles Brougère ajoute, très  justement : « Ce qui différencie l’enfant de l’ « adulte c’est que l’enfant n’a pas le droit de mobiliser son temps de loisirs en dehors d’objectifs éducatifs, alors que l’adulte, oui ».
*Noëlle Timbart, conservatrice du patrimoine, chargée des antiquités égyptiennes et orientales, (département restauration, filière archéologique et ethnographique au Centre de recherche et de restauration des musées de France.
profile-photo-mardixon-48x48III- LE RÉSUMÉ DE MAR DIXON  
Mar Dixon est anglaise et Consultante pour le Numérique et les réseaux sociaux. Elle prend le relais des pionniers sur « Adolescents et culture » que sont  Maxwell Anderson (2000,  Musée Indianapolis et Art Babble , lExploratorium de San Francisco, l’Art Institut of Chicago  ou la Tate Gallery  de Londres. Elle prend aussi le relais de l’exceptionnelle Nina Simon, qui, avec son « Participatory Museum« , créait en 2010 un « avant » et un « après » dans la muséologie et les comportements des visiteurs : pas de musée sans participation effective des visiteurs!
Et  le résumé de Mar Dixon des « questions/réponses pour les adolescents , extrait d’une présentation disponible sur Slideshare, est réjouissant ! VOIR LES EXTRAITS DES SLIDES EN BAS DU BILLET !!!
CTM_logoPOUR EN SAVOIR PLUS
– Article « Les ados et la télévision : « Non merci, je vais sur l’ordi »-  de Pascale Kremer sur Le Monde, 25-26 août 2013, page 9).
Adolescents, loisirs et dispositifs de médiation culturelle, par l’Observatoire de la Jeunesse de l’INJEP – Conférence-débat du 10 avril 2014 (Lyon) http://www.injep.fr/Adolescents-loisirs-et-dispositifs%2C9231

– Compte-rendu de la conférence de l’INJEP -débat du jeudi 28 mars 2013 sur les rapports qu’entretiennent les institutions culturelles, avec les adolescents. Compte-rendu à lire ICI  iù l’on trouvera aussi les Cahiers de l’action n°38, mars 2013 « Les adolescents et la culture, un défi pour les institutions muséales », dirigé par Chantal Dahan, chargée d’études et de recherche à l’Injep.

profile-photo-experienceology-96x96Nina Simon, directrice du MAH, Santa Cruz (USA)  : Le Musée participatif, c’est ici, avec une belle expérience, en ce moment, de l’évaluation des comportements des visiteurs, que nous vous présenterons la semaine prochaine !(Notre photo: Nina Simon

– La Revue Sciences Humaines : Le monde des ados – N° 226 – Mai 2011 -Cette excellente revue mensuelle fait souvent un dossier sur  « les enfants » ; elle  aborde les questions des comportements par des experts de la psychologie, plutôt que de la « sociologie ». Le dossier est en vente en ligne, et pour 6€50 seulement, tous les « parents à ados » devraient l’acheter!

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KEN LE TOURISTE PARFAIT
Ken avait fait un nouveau saut à Paris pour y rencontrer son ami François. Il devait le conseiller sur les pratiques des touristes américains, dont les français étaient très friands car ils étaient supposés riches et généreux. « Que faire, après les commémorations des deux guerres? » lui demanda François. Faire venir les enfants des petits enfants des soldats US, répondit tout de go notre Ken! Et comment?, osa son ami qui ne brillait jamais par un excès d’imagination. Demande à Mar Dixon! répondit Ken, avant de repartir vers ses 5 voyages hebdomadaires, ses 3 palaces et une bonne dizaine de jet privés qui l’attendaient pour produire ses retombées partout où le Touriste Parfait se déplaçait. François, tout content, installa illico un Haut Conseil de Mar, avec 73 experts qui devaient rendre leurs conclusions d’ici 2022. Le  Haut Conseil devra installer, avant 2017,  28 Commissions régionales, pour prendre l’avis du bon peuple, avec 28 Sous-Comités qui s’appuieront sur une dizaine de Groupes de Travail par région.Première mission  : « Chercher Mar! »

Nous allons aider Ken et François!! ! Mar Dixon , c’est :   @AskaCurator @MuseomixUK @MuseumCamp @CultureThemes @TeensInMuseums @kidsinmuseums #savelibraries. Troublemaker/Advocate
. If you would like to discuss any projects, feel free toEmail: Mar@MarDixon.com – Phone: 07800 539065 – Voir aussi  les excellents articles de Mar Dixon sur le blog TEENS IN MUSEUMS!

POUR RÉSUMER, VOICI QUELQUES SLIDES DE MAR DIXON §(Voir la présentation complète ICI

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slide-11-638Un site vraiment bien, ci dessus, pour les 15/25 ans : https://somewhereto.com  : dites vos projets, on vous trouve un lieu!

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Une dernière petite slide pour la route? 

Les anglais trouvent que leurs ados n’ont pas beaucoup de choix pour leurs activités…Etes-vous du même avis?

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Source : The World of  Young People Today- Victoria Guyatt, Deptuty Head of Ethnography, IPSOS MORI, à voir ICI!

ET UN PETIT RAPPEL  : pour celles et ceux qui commenceraient une initiation sur le sujet, voici le grand classique à lire (gratuit sur le web!)  car il est incontournable! 

10_0122_tpm_cover-200x300 Incontournable,  tout comme la Revue sciences humaines! 

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A la semaine prochaine, mes amis! 

Le Tourisme Culturel, quoi de neuf?

 

Ken et son ami Pharell Williams en exposition (cf "en savoir plus!"

Ken et son ami Pharell Williams en exposition (cf « en savoir plus! »

Le Tourisme Culturel, quoi de neuf? Tel était le titre de mon intervention, la semaine dernière, au MuCEM de Marseille, pour les membres du Cluster Tourisme et Culture de l’Agence nationale du Tourisme, ATOUT France. Comme les participants étaient tous très experts, il m’avait été demandé de présenter plus particulièrement des points de vue sur l’avenir du tourisme culturel, en m’appuyant sur des exemples à l’étranger. J’avais donc choisi des projets étonnants et «très en avance » sur nos pratiques hexagonales, mais des projets que l’on pourrait, de façon réaliste, réaliser en France à l‘avenir.
Merci donc à la direction et aux membres du Cluster d’avoir choisi cette voie étrangère, à mon avis la seule pour mieux « apprécier » nos propres pratiques en les comparant à celles des autres ; pour comprendre, en particulier, pourquoi  certains pays, villes ou sites culturels et touristiques  ont si vite fait évoluer le Tourisme culturel. Enfin, étudier pourquoi et comment nos « concurrents » directs agissent peut aussi nous aider à faire notre deuil de pratiques peu évaluées mais que l’on continue, avec une forme de paresse, à reproduire. Passer à la vitesse supérieure, ce serait tout de même assez grisant, non?
I- LE PLAN DES PRÉSENTATIONS
1- Fréquentation et comportements, comment s’adapter? Quelques chiffres-clés de cadrage
2-L’Evénementiel, changement d’échelle et concurrence locale : Normandie Impressionniste, Lille 3000 et Le Voyage à Nantes font faire des « pas de géant » à la France, Cocorico!
3- Le numérique : là où les français ne vont pas… Mais il est encore temps! Le Numérique est une nouvelle façon de vivre et de penser, pas une « application » !
4- Financements et gouvernance : création de produits et de Services ; Externalisation (Médiation, surveillance…) ; Crowdfunding.
1) FRÉQUENTATION: malgré notre offre pléthorique de culture et notre première place mondiale des pays touristiques, rappeler que 60% de la fréquentation du tourisme culturel est concentrée sur 30 sites culturels en région parisienne, et que les 40% de la fréquentation concerne plus de 3000 sites culturels en France.
Rappeler aussi que seuls 15% des touristes sont « prêts à tout » pour la visite culturelle ! Ce sont les vrais fans, que l’étiquette « INV.3098 » n’intimide pas au bas d’un tableau…L’offre est généralement faite pour eux. Mais l’important est que la grande majorité des visiteurs est pourtant prête à faire une petite visite culturelle à l’occasion, et que seulement 10% des touristes disent que, décidément, ils n’aiment pas la Culture et feront autre chose pendant leur séjour.
Enfin j’ai évoqué les principaux freins au tourisme culturel : la concurrence (locale, nationale, étrangère) ; les autres activités possibles, surtout pour les jeunes classes ; le vieillissement de nos fidèles visiteurs européens ou encore cette forme d’intangibilité de l’offre, au nom de la liberté des acteurs culturels qui sont souvent « hors sol » pour participer, comme le font toutes les autres activités, au développement économique. Exemple : la médiation culturelle, a, dans tous les autres pays une double stratégie : faire comprendre et faire participer réellement avec le plaisir comme moteur (Co-créer la médiation avec les visiteurs, par ex.). Nous préférons encore en France « faire apprendre » et proposer « des explications du haut vers le bas » et ne demandons jamais aux habitants ou aux touristes « Quelle expo vous ferait plaisir ? » comme le font de nombreux pays. Le plaisir et la réelle participation aux choix artistiques et culturels ne font pas partie de nos objectifs.On incante , on veut tourjours « à terme, créer un lieu de vie », mais je ne vois pas trop comment, sans ces deux incontournables de la vie que sont le plaisir et l’intelligence collective, créer des lieux e vie. .
– LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS tiennent aussi en quatre points, avec des préconisations ultra simples. Pour résumer :
a) Nouvelles clientèles, plus expertes, exigeantes. Où visiteurs arrivant de très de loin, avec une autre culture (Préparer, par exemple, l’arrivée des visiteurs des Pays émergents).
b) Nouvelles habitudes du voyageur : l’accueil commence plusieurs mois avant l’arrivée des visiteurs au pied du monument ou au seuil du Festival. Intéresser des cibles potentielles est le sport national des anglais, des espagnols, des canadiens des Coréens, des Australiens, etc… (Ne plus demander au Tourisme « la promo » 3 mois avant un festival, les associer 12 mois avant l’offre à son format, contenus, horaires, etc…, comme le font les autres pays ).
c)Personne ne veut être un touriste! Enfin au sens ancien du Tourisme de masse « Voir vite et Partir aussitôt». La demande de partage, de convivialité ou de personnalisation est très forte! (Les messages : Merci de traduire dans notre langue, de nous expliquer le sens de la visite, ou l’actualité de votre thème « aujourd’hui » ; merci d’évaluer les textes explicatifs des applications numériques ; de ne pas « décalquer » les versions papier en versions numériques, etc…)
d)Mieux tenir compte des trois temps du voyage, avant/pendant,après, car l’avant est devenu LE moment important (Celui où se prend la décision de venir chez nous…ou pas!). assurer leur fluidité et de respecter leur continuité. Désenclaver la « Culture » : l’activité culturelle fait « partie » du voyage, n’est pas un moment isolé. (Renseigner sur les autres activités ; prévoir une cafétéria ; des pauses-repos ; des modulations horaires et tarifaires, etc…)
– L’avenir ? Passer du « Je sais ce qu’il vous faut » à des propositions plus ouvertes, plus participatives. Faire une veille pour mieux connaître les visiteurs potentiels et leurs comportements, plutôt que des observatoires constatant la sociologie des visiteurs ou spectateurs qui viennent, d’autant que nous avons déjà cent mille données sur les visiteurs réels, données qui évoluent peu depuis 1989 (Date de création du premier Observatoire permanent des publics des musées). Créer de nouveaux services et produits culturels.

II- LE NUMÉRIQUE, meilleur ami du tourisme Culturel ? Certainement! Profiter de l’avance considérable du Tourisme numérique : par nécessité les filières touristiques sont le « nid », par excellence, des pratiques innovantes (Pour être bien visible ; Vendre ; accueillir le maximum acceptable de visiteurs, se différencier des concurrents, etc…, rentabilité oblige). Mais la Culture n’est pas mauvaise non plus, avec une vraie antériorité dans certains domaines (Numérisation des œuvres ou objets ; édition ; commercialisation, muséographie…).Elle préfère seulement, plutôt que de repenser ses process avec un « esprit numérique », s’en servir comme d’un outil..
Il existe donc  une forme de repli des professionnels de la culture français qui préfèrent développer ce qu’ils sont certains de « maîtriser » (des centaines de dispositifs de visites avec des applications ou des muséographies interactives) plutôt que de faire vraiment confiance aux visiteurs et plutôt que de partir vers les nouvelles aventures des professionnels étrangers :
L’utilisation des big data (Le Festival de La Mercè à Barcelone (2015) ou la « smart City de Santander (2012)) ;
La mise en ligne d’activités très nombreuses pour un public qui ne viendra jamais, certes, mais ces contenus participent à la notoriété ( et donc à la venue de visiteurs ou au mécénat !).Deux exemples : les Cours d’histoire de l’art en ligne des musées américains, avec des formations certifiantes au MOMA, Museum of Modern Art) ; ou le Studio du Rijjksmuseum d’Amsterdam qui permet à tout internaute de placer les fleurs d’une oeuvre d’art sur son propre scooter.
La co-création de contenus bat son plein depuis les années 2000, avec Maxwell Anderson ; Nina Simon aux USA et Le musée national des Droits de la Personne au Canada (Winnipeg) . « Nous ne ferons pas ce musée sans vous ! », avaient dit les premiers concepteurs du Musée des Droits de la Personne aux internautes sur sa page d’accueil en 2008. Non pas qu’ils ne sachent pas faiure un musée, mais, sans le témoignage des gens devenu possible, ils ne pouvaient se passer de leur participation.  Avec aussi, dès 2000,  les expositions « Le Mariage et Le Tatouage du Victoria § Albert Museum, basées sur les « dons de photos » des internautes, que le musée de Londres  mit dans son  inventaire officiel! Ces mises en lignes donnèrent lieu, par la suite, à  des expositions et à de drôles de fêtes et apéros « en présentiel », entre flash mob de mariées et strip-tease des tatoués pour monter leurs chefs d’œuvre corporels, dans le musée lui-même. Plus facile de se faire des amis au  musée si l’on partage les mêmes goûts!
Passer de la Conservation à la Conversation, comme le fait depuis longtemps notre vrai pionnier, le Museum de Toulouse grâce à Samuel Bausson et aux équipes de ce musée
AUBE LEBEL , qui devait nous rejoindre mais, grève oblige, était restée à Paris, nous avait cependant envoyé  « Médiation Culturelle et Numérique »; le PPT qu’elle avait préparé et qui résume les différentes directions prises par les professionnels. Le dialogue jeunes internautes / publics/pros de la culture est lancé!(Voir le PPT dans notre « Pour en savoir plus).
III- CONCLUSION
On peut citer de très nombreuses expériences en France comme les premiers Greeters de la très talentueuse Sylvie Huron, les Expériences Touristiques de La Rochelle (Véronique Seel) , le travail prémonitoire de Yannick Vernet, hélas parti du MuCEM de Marseille pour rejoindre Arles, ou encore  le travail de Museomix. Les réseaux sociaux n’ont plus de secrets pour ces pionniers, et ils rejoignent donc les pratiques des sites culturels étrangers avec seulement 7 ou 8 ans de retard sur leurs champions.
Dernier constat : tous les pays que nous avons visités pendant des deux heures de la présentation ont ceci en commun, que l’on voit sur nos slides (Ci-dessous) : encourager les talents, ce qui bouge, ce qui est innovant, et en toute logique les jeunes pousses ! En France, rien de cela, d’une part, mais exactement le contraire, d’autre part: pas d’envie réelle ou de moyens importants pour encourager les jeunes et focaliser nos forces sur l’innovation. Trop de « risques »! On ne leur garde que des miettes, type « Appels à projets ». Par contre, le plan de relance du tourisme en France  qui sera annoncé aujourd’hui confortera sans doute les pratiques ancestrales (Tourisme+ Œnologie), les destinations classiques (Paris, la French Riviera ou la Vallée de la Loire) en confortant une image assoupie de notre offre. Une marque France sera aussi créée ainsi qu’une une re-centralisation de l’offre, avec nouvelle plate-forme Internet. Soit des sommes astronomiques en vue pour ceux qui en seront opérateurs, grand bien leur fasse ! Mais, plus sérieusement, rien de nouveau, on le verra, pour «actualiser » notre image.
Peu importe, au fond, puisque grâce à Internet une offre peut être connue par les milliards d’internautes, sans passer par la case « centrale », et qu’une bonne centaine de villes, régions ou départements et plusieurs centaines de sites culturels ou de Festivals très innovants peuvent déjà, aujourd’hui se passer du train-train institutionnel. Travailler « en direct » avec les futurs touristes est devenu non seulement possible mais facile, comme Lille 3000, Le Grand Lyon ou Le Voyage à Nantes le démontrent chaque jour !

En savoir plus : voir les quatre présentations power-point sur Slide Share : I- Cadrage, fréquentations, comportements, exemples étrangers, c’est ICI!  – II- Numérique, MOOCs, enseignement en ligne dans les musées américains,  Big Data à Barcelone : voir  ICI !  Et III- Aube Lebel pour des exemples étrangers sur « Médiation culturelle et numérique », c’est ICI !  – Pour une synthèse, redéfinir les contenus culturels, cibler les différents publics de la culture, travailler ensemble, créer de nouveaux partenariats, c’est

 

Les photos de Ken Le Touriste Parfait : « Girl », exposition dont le commissaire est Pharell Williams, soit le bon spot du 27 mai au 27 juin à la Salle de Bal, 60 rue de Turenne, 75003-Paris. Le très Hype Galeriste E.Perrotin nous a concocté mille surprises! En bas , Ken poe devant « Everithing I have,  » de Simon Evans, né aux USA en 1972 et qui vit à New-York.L’artiste couvre ses feuilles de listes, schémas et diagrammes tel un poète désenchanté, nous dit Beaux -Arts Magazine (N°113).  
P1090466KEN LE TOURISTE PARFAIT était assis dans son Boing tranquilou et  tout content : son voisin venait de lui prêter le journal « Le Temps » et il se précipita sur la rubrique Finances pour y lire des nouvelles du front. …Yes! Les USA étaient encore les premiers du classement World Wealth Report!!! Par contre l’Asie -Pacifique talonnait l’Amérique du Nord, (4, 33 millions de millionnaires contre 4,32 millions, aïe!) .Moralité? Il devrait redoubler d’efforts dans son job de « Touriste Parfait » d’ici la fin de l’année, acheter sans compter des rivières de diamant à son, ex, Barbie Chérie,  prendre ses jets privés plutôt que de voyager avec ses amis sur American Air Lines, dormir dans des palaces plutôt que dans les lits des hôtels de charme ou faire sa cour aux grands de ce monde pour obtenir des Affaires… »C’était triste, mais c’était comme ça », pensa-t-il, tout  songeur…. 

 

 

Quelques exemples des slides de la présentation à Marseille(13 juillet 2014)

(Voir les ppt sur slideshare)

Image5La convivialité des espagnols (Site Officiel du Tourisme espagnol)

Image1Culture et art de Vivre (85%  de bonnes opinions des touristes étrangers pour la  France)

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Les dépliants dans l’entrée du musée anglais (Années 2000)  : des visites thématiques sensibles. Visites   « Il pleut « , « J’ai un chagrin d’amour », « Je suis pressé! »

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Image11Cours en ligne sur l’art moderne au MOMA de New -York

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Allemagne Creative : une entrée spéciale pour les jeunes et une très forte communication au niveau national, type « Il n’y a pas que Berlin chez nous!« 

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Image8Communication des anglais en Allemagne : La Culture c’est la Grande Bretagne (et Berlin à 49 € …)

Image1Le numérique commence avec les flux, en ville, par exemple

Image9Amsterdam , Rijksmuseum : les couleurs du tableau choisies (en bas)  pour devenir lune  palette de  maquillages ( aujourd’hui en vente- Concours d’idées à partir des oeuvres)

Image7Tout un cinéma! (Campagne nationale de communication des anglais, « Culture is Great Britain »,  à partir du Cinéma, de la musique, de la Culture; affichage et plus d’une cinquantaine de vidéos , dont « Les bruits de la grande Bretagne », que je vous conseille,  super!)

EN GUISE DE SYNTHÈSE… 

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Nouveaux Partenariats

Elargir les publics potentiels

Un peu de travail ensemble