Métiers/Formations/Emplois du tourisme culturel

P1090394Et si nous parlions Métiers, Formation et Emploi,  aujourd’hui? Enfin surtout de la Formation, car les métiers du Tourisme Culturel sont si nombreux, les compétences si variées que cela n’aurait aucun sens de tout présenter « pour information ». Ce qui nous intéresse ce sont les mutations actuelles des compétences et des métiers, (CF. en III, Les nouveaux métiers), avec le numérique mais pas seulement. L’ouverture au monde, qui est devenu un vaste marché de l’emploi, nous oblige à nous poser la question : quel pays gagnera a bataille de l’emploi ? Celui qui peut former ses citoyens mais aussi ceux des autres habitants du monde ? Celui qui forme tout au long de la vie ou celui qui se concentre sur la formation initiale? !
On me demande régulièrement des prestations de Formation au « Tourisme Culturel », auxquelles je réponds volontiers,  mais j’avoue que je suis parfois surprise par l’absence de formation de certains professionnels  sur les mutations actuelles. Même déception lorsque je dois « remettre à niveau » des diplômés, par exemple ceux de la Sorbonne. Leur références sur le tourisme culturel datent souvent des années 85-90,quand il suffisait qu’un monument ou tout site culturel soit bien « valorisé » pour leur assurer une bonne  fréquentation.L’allergie de nombreux professionnels de la Culture   à la « commercialisation de produits » ou au « marketing » est réelle. Bref, pour les travaux pratiques de tourisme culturel,il semble que le meilleur  exercice  soit  d’imaginer puis de tracer un parcours « culturel » sur un territoire, qui deviendrait quasi « automatiquement » un parcours touristique. L’exemple vient de haut, comme ces Routes de l’Europe,qui, après 14 symposium, 122 colloques et 34 missions sur place, oublient la plupart du temps de satisfaire les incontournables du voyage : se loger, boire un coca-cola au pied des ruines ou dormir décemment, au plus près de l’itinéraire ; connaître tous les moyens de transport ou ne « pas se perdre » devraient faire l’objet d’un réel travail, tout comme la « commercialisation » de ce nouvel itinéraire.
Alors, pour trouver une formation « actualisée », qui corresponde à l’état des connaissances,  des comportements des visiteurs et du marché, voici, selon moi, les pistes à suivre !
Solaris ChroniclesI-LA NOUVELLE FORMATION AU E-TOURISME
– Tourisme et Culture et leur « mue » en e-tourisme et e-culture: voilà les premières solutions pour « acutaliser » le tourisme culturel. Les connaissances du Numérique sont réellement indispensables à chacun des métiers pour satisfaire des e-visiteurs, presque tous mobiles et interconnectés en permanence et dont les big data, par ailleurs,  favoriseront le séjour. N’oublions pas, aussi, que les usages du numérique ont créé « ex-nihilo » un nouveau groupe de visiteurs, composé de milliards d’individus, qui viendront butiner et comparer vos infos en ligne, jouer en ligne, mais aussi apprendre grâce vous et aux données en ligne que vous voudrez bien leur proposer! Sans  venir sur place, mais en fréquentant cet » autre chez vous » que sont votre site Internet, vos adresses sur des sites comparatifs ou des réseaux sociaux et toutes les  productions en ligne qui vous concernent.
La bonne nouvelle, c’est que le Numérique commence à faire partie des formations touristiques et Mathieu Bruc vient de faire l‘éloge, sur son blog, de la toute dernière des formations au e-tourisme. Mathieu, qui rappelle que la révolution numérique entraîne inexorablement de nouveaux métiers, de nouveaux outils, l’apparition de nouveaux acteurs et une nouvelle réflexion sur les stratégies des entreprises , présente donc le nouveau Master e-tourisme de l’Université d’Angers, où il reste encore quelques places pour la rentrée prochaine. Ce Master est donc parfaitement « adapté à l’évolution numérique des activités touristiques. « Les débouchés visent « des fonctions d’exploitation ou opérationnelles avec une compétence numérique, dans des organisations publiques et privées, en France comme à l’étranger », poursuit Mathieu, qui présente quelques intervenants, tous des professionnels reconnus du secteur:
– Le dandy connecté Matthieu Dixte sur l’animation des réseaux sociaux ;
– Le mélomane averti François Houste sur les techniques de visibilité et trafic ;
– L’hôtelier repenti Thomas Yung sur l’é-réputation et la création de site web ;
Et la responsable du Master, Marie-Jeanne Trousset sur les stratégies marketing.
– Mathieu Bruc rejoint aussi l’équipe pédagogique sur les technologies mobiles du tourisme (m-tourisme), dont il est l’un des brillants spécialistes ( Co-auteur, avec Sébastien Gonzalez, de “M-tourisme et géolocalisation au service du développement touristique”).
Une formation de rêve, donc, que nous vous recommandons tout particulièrement car l’institution, les enseignants et formateurs sont tous excellents !  Et un grand merci à Mathieu pour cette recommandation!
II- ÊTES-VOUS TOURISME OU CULTURE ?
Maintenant que vous êtes tous « numériques », car le Numérique est réellement indispensable aux deux secteurs, la question se pose de savoir, si vous êtes pro de la culture ou un pro du Tourisme, et de quelle formation complémentaire vous avez besoin.
Voici un petit tableau où j’ai écrit pour vous un remède à vos maux, disons une potion magique qui vous évitera de chercher des formations complexes qui, la plupart du temps, n’existent pas!Toursme et Culture

Commentaire du tableau : les formations complémentaires sont ici citées « a minima », mais je pars du principe que l’on a toute la vie devant soi pour se former, et je n’ai donc mis que les « incontournables ». Vous avez d’autres idées? N’hésitez pas à laisser un commentaire, mes amis! 
Bx artsNOUVEAUX MÉTIERS, NOUVEAUX ORGANIGRAMMES !
Si le numérique, les nouveaux comportements des visiteurs et les 2 milliards de touristes de l’horizon 2030 changent considérablement les contenus et les savoir-faire des métiers actuels, de nouveaux métiers sont également nécessaires à très court terme. Par exemple, que serait la médiation culturelle, aujourd’hui, si elle ne tenait pas compte des usages des réseaux sociaux ? La médiation commence donc avec le dialogue avec les futurs visiteurs potentiels «bien avant l’exposition », et peut avoir lieu hors de l’exposition et du monument, et non plus seulement « pendant la visite ».

Les métiers se déclinent aussi, et de plus en plus rapidement, en spécialités : un « marketing » généraliste ne suffit plus : les marketings de destinations précises (« marketing vers les clientèles chinoises ») ou de certaines classes d’âge (Familles ; Seniors, enfants, adolescents…) pour correspondre à la « personnalisation de l’offre » qui ne peux plus être cette « offre pour tout le monde »à laquelle nous nous étions habitués, avec ses quelques contre-propositions de tourisme alternatif.
– Les nouveaux métiers en gestation : on sait qu’il y a déjà une pénurie de « data-scientists », ces spécialistes des données, qui savent les récupérer/classer/organiser/activer . Donc l’organisation même des secteurs va changer : des questions essentielles comme la sécurité, les flux, les circulations seront réglées en continu par des données qui bénéficieront aux deux secteurs et à d’autres, mais qui nécessiteront de revoir l’organigramme actuel où l’on insèrera des référents pour l’utilisation des données…Il faudrait sans doute une veille pour recenser ces nouveaux métiers, car pour l’instant il n’y a que peu de communication sur ce sujet que je troue essentiel et porteur d’autres questions à résoudre en vitesse : moins de verticalité dans les organigrammes, plus d’intelligence collaborative, où tout le monde met sa petite pierre à l’édifice. Anticiper les formations serait donc, à mon avis, utile pour ne pas se trouver en situation de « pénurie »  alors que d’autres ne le seront pas.
Qui aura le pouvoir ? Avec quel modes de gouvernance ? Par exemple : Qui élabore la stratégie numérique, culturelle et touristique? Les directeurs ? Ou des profil d’« experts du numérique » déjà bien rôdés aux métiers du tourisme et/ou à ceux de la culture ? Attendons-nous, pour ces questions, à de vraies résistances des deirections et élus des deux derniers domaines  pour « garder la main ». Par exemple : les éco-musées, dont le seul objectif, dans les années 70-90, f était d’insérer la population dans la gestion courante et les projets, ont-ils su profiter des nouveaux usages numériques ? Sont-ils en train de co-créer et de co-gérer des programmes avec les habitants ? Pas vraiment, depuis dis ans. La médiation ou les guides, de la même façon,  se sont-ils emparés des stratégies numériques pour renouveler leurs propositions ? Pas vraiment non plus, car elles sont souvent présentées comme « complémentaires », et donc pas « au cœur » de la gouvernance des sites ou de la visite.On « ajoute » des applications plutôt que se donner comme objectif les pratiques collaboratives ou le partage avec les visiteurs et entre les visiteurs.
– La vraie nouveauté  passera sans doute par les territoires, comme le montre la création des « Animateurs numériques du Territoire », qui doivent former et fédérer les énergies.Ou encore les vastes stratégies « Bilbao, Londres, Hambourg, Brooklyn ou  Lyon…) des Creative cities ou des régions créatives. (Voir les toutes  études du Forum d’Avignon, en ligne depuis 2007, sur ces Creative Cities!). On comprend, dans cette trentaine d’étude du Forum, comment  LE monument, LE musée ou LE Festival ne peuvent plus être, aujourd’hui,   des objets uniques et relativement autonomes,  mais qu’ils sont en étroite relation et en réseau avec tout ce qui évolue sur leur territoire.
– La pire faiblesse, enfin, serait de penser que la transformation des métiers viendra « peu à peu » et que l’on a tout notre temps. Pourquoi ? Parce que d’autres pays nous voleront des emplois, ayant anticipé des formations qui correspondent aux nouvelles organisations et aux nouveaux souhaits des touristes culturels, par exemple. Mieux satisfaits « ailleurs », ces touristes (50% au minimum des visiteurs de la Culture)  iront visiter ces « ailleurs !

Si ces questions vous intéressent – conséquences, sur les métiers, et donc sur la formation et l’emploi, des mutations dans le numérique, le tourisme et la culture –  merci, par avance,  de nous laisser des avis, suggestions,des  pistes pour avancer! Ces sujets sont peu travaillés, et  les « commentaires » du blog sont à votre disposition!  

P1090391KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken avait des chantiers beaucoup plus simples que de s’interroger sur l’avenir du monde. Son job était tout tracé dès qu’il avait le pied levé : faire des Affaires pour gagner plein de sous, voyager et habiter un maximum de palaces dans son année 2014, ou encore dévaliser les magasins de Luxe, avec deux objectifs : gâter son ex, Barbie Chérie, et laisser derrière lui ces magnifiques « retombées économiques » qu’adoraient les ministres du monde entier. Tou- lou- lou! glouglouta son portable « Oui Barbie, ! J’ai inscrit le Petit en France, pour octobre, dans une petite école géniale, à Paris, l’EAC ! Pour devenir Courtier sur le Marché de l’Art ! Ca te plait, non ? » . « Oh, mais noooon, Ken, le Petit doit devenir un Touriste Parfait, plus tard, comme son papa ! », gémit Barbie au téléphone. Et voilà, pensa-t-il, une pesanteur inattendue, « Tel père, tel fils ! », avec un soupçon de piston familial. Zut !

NOS PHOTOS : cet été nous vous présenterons 25  « bonnes expositions » de l’été! Avec trois critères, que ce soit de minuscules expos ou de très grandes manifestations : 1- De très bons sujets, par exemple des thèmes peu ou pas exploités depuis des années; 2-  Ensuite une scénographie digne de ce nom, et pour les expos d’art un grand talent de celle ou celui qui a réalisé l’accrochage des oeuvres et objets.3-  Enfin que l’on puisse comprendre,  plutôt que d’apprendre , pourquoi on est là, pourquoi il est intéressant de voir cette expo. Qu’est-ce qui est si important, pour ceux qui l’ont préparée et souhaitent  que nous venions la voir ?  Votre  plaisir est sans doute à ce prix! 

Expositions  d’Arles  : une nouvelle Fondation Van Gogh et une expo, Solaris Chronicles,  sur Franck Gehry , l’architecte, avec des amis artistes ( Fondation Luma).

Le Guide des expositions de l’été : celui de Beaux-Arts magazine est le plus complet! Par contre mes 3 critères ne sont pas toujours au rendez-vous des choix. Mais voyez surtout ce dont vous avez envie, cet été! 

En haut,Ken est aux îles Raja Ampat (Indonésie) , dont la mer est remplie de coraux;En bas avec son ami Brett Gorvy, patron international de l’art contemporain chez Christie’s, qui n’en revient pas de l’engouement sans précédent des acheteurs pour la création actuelle ! 

AQUITAINE CULTURES CONNECTÉES

GoalAujourd’hui nous parlerons d’un sujet grave : la réforme territoriale en cours. Le Tourisme, la Culture et le Numérique, comme de nombreuses activités, devraient  changer de périmètre décisionnel d’ici la fin de l’année en France, avec une nouvelle carte des régions (Voir la carte des nouvelles régions en fin de billet).  Pour illustrer notre propos, nous avons pris un exemple bien concret, pour vous éviter le côté rébarbatif de ce sujet, en espérant que vous prendrez part à cette réforme et serez consultés individuellement ou collectivement. Donc, voici des pistes et des arguments pour mieux choisir ce dont vous avez envie dans cette révision de nos pratiques administratives et politiques dans les régions, les départements , les communes et leurs groupements en France.
I- LA RÉFORME TERRITORIALE EN COURS
L’exemple « Cultures Connectées » d’Aquitaine pose très bien la question de l’avenir de la culture, du numérique et du tourisme. C’est un excellent exemple du travail d’une région avec les autres collectivités, mais aussi avec les entreprises, sur ces trois thèmes. Si des régions fusionnent à l’horizon 206, si les départements français disparaissent autour de  2020, comment seront clarifiées puis réparties les compétences actuelles des territoires? En l’absence de cette clarification et avec la suppression de la clause générale de compétence, comment regrouper plusieurs FRAC ou FRAM, ces Fonds d’art contemporain ou de musées aujourd’hui gérés par les Régions? Comment réunir et activer, avec toutes les data à disposition, des modèles prédictifs, comme le fait déjà l’Espagne (CF. Notre billet sur l’utilisation des big data pour La Mercè de Barcelone) ?
lancement_aquitaine-cultures-connecteesPour le Tourisme et la Culture, ce que l’on sait déjà est que, dans la future réforme des territoires,  chaque échelon territorial aura le droit de conserver sa compétence ; et que  la Région veillerait, de plus, à réguler et mieux organiser ces deux secteurs. L’Etat, qui s’est abstenu de décentraliser des compétences  à ce jour,   place pourtant tous les échelons du territoire  à la même table à partir de lundi prochain en leur demandant de prévoir cet exercice, lors de Conférences régionales . Peut-être pour garder la main en arbitrant les « bagarres » entre territoires, qui ne manqueront pas ?
Enfin, rappelons que  Tourisme, Culture et Numérique souffrent actuellement de trois dysfonctionnements :
1- Les doublons : ne sont toujours pas listés officiellement, depuis le début de cette réforme territoriale en 2012. Doublons de compétences entre l’Etat, les régions, les départements et les communes et leurs groupements, doublons que l’on sait coûteux et contre-productifs . Pour le Tourisme, par exemple, les professionnels ont amplement développé ce thème lors des Assises (Oct.2012- Mars2014)  :  les communes, leurs groupements, les départements et les Régions mais aussi l’Etat ont tous légitimité à faire de la promotion touristique ! Chacun y va de son nouveau site Internet, de ses catalogues d’offre, de ses voyages d’affaire  à l’étranger pour « vendre » notre destination. A ces institutionnels on  ajoutera les initiatives privées (Associations, opérateurs des différents secteurs, Agences diverses et variées…) qui font aussi de la promotion des destinations.
2- Faut-il promouvoir toutes les offres à « égalité » ? Même si la Région sera chargée de réguler les relations entre collectivités territoriales( Communes, Intercos, Départements...) , elle n’aura pas, au nom de la libre administration des territoires, le pouvoir d’imposer que les offres culturelles, touristiques  et numériques soient réellement qualifiées. Car, au nom de l’impartialité, les services publics présentent, en fait,  toutes les offres de leur périmètre, sans vous indiquer « les meilleures » ( Meilleur accueil, meilleur contenus; meilleurs rapport qualité/prix, etc…), ou sans supprimer, par exemple, les mauvaises offres, car il y en a. Donc non seulement on a l’embarras du choix, mais cette posture de neutralité nuit à la nouvelle exigence des visiteurs touristiques, qui veulent justement « le meilleur »!  Il y a bien des Labels, mais là encore, ils sont si nombreux que l’illisibilité guette…..
3- Choisir l’offre française via les sites américains? C’est possible, car pour choisir, il vous faut comparer les offres ! Alors, plutôt que de vous perdre sur une vingtaine de sites officiels d’une région,  vous préfèrerez peut – être aller directement sur Trip Advisor ou sur un autre site « comparatif » pour y voir l’avis des visiteurs réels, ceux qui ont déjà fait la visite, ou bien vous demanderez à votre famille et à vos amis, via Facebook,  LinkedIn, Gmail ou Twitter : « Je vais à Bordeaux demain. Le mieux à faire, dimanche,c’est quoi, à ton avis? « . Et ces réseaux vous remercient d’avance, car ils sont capables de noter la réponse à votre question , et d’en faire des sites comparatifs! (CF.le futur site de voyage de Google).
logo-aquitaine-cultures-connecteesII- « AQUITAINE CULTURES CONNECTÉES »
La Région Aquitaine a mis en ligne ce 1er juillet 2014 le nouveau site web « Aquitaine Cultures Connectées », site dédié à l’innovation numérique dans le secteur culturel. Ce site témoigne de la puissance d’une région à fédérer l’offre et les compétences locales. Il s’agit d’une plateforme-ressource régionale destinée à valoriser des productions numériques, des acteurs locaux les plus innovants et des collections numérisées culturelles de son territoire. C’est un très bon « premier pas » pour fédérer tous les acteurs des deux domaines, celui de la Culture et le Numérique. Mais attention à la marche, si j’ose dire, car l’offre de Culture et d’innovation n’est pas celui de la zone géographique « Aquitaine », mais celui de la Culture et du Numérique aidés par le Conseil régional. Le Tourisme est étrangement peu présent, ce qui nous étonne car ce projet a été lancé avec des bases de données du Tourisme dans les années 2000!  Et grâce à  la BNSA, Banque numérique des savoirs en Aquitaine, premier projet en France de Big Data culturelles  conduite par l’excellent Jean-François Sibers en Aquitaine et Jean Pierre Dalbera au ministère de la culture. La BNSA avait deux cibles prioritaires sur l’ensemble de la région: l’éducation et le tourisme culturel. Le Tourisme a donc disparu de Cultures Connectées, nouveau site  pourtant annoncé comme la « suite de la BNSA » par ses Capture-itiaquiproducteurs.  Les collections des musées ne sont pas trop présentes,et les webdoc  touristiques  et culturels absents, pour l’instant (Voir ces webdocs, par exemples :  Chemins de Compostelle, Session Surf en Aquitaine, ou De vignes en Châteaux ;   et voir le projet ItiAQUI,  qui visait  de 800 itinéraires , dans le cadre des missions de la Région en matière de tourisme et de numérique,  et grâce à sa base de la base de données touristiques Sirtaqui Système d’Information Régional Touristique de l’AQUItaine.(Notre photo,  à gauche,  de la proposition des itinéraires pour votre smartphone).

III- LE NOUVEAU SITE EN DÉTAILS! 
le nouveau site aquitain est donc surtout un outil pour fédérer les acteurs de différents secteurs. Il leur permet de mieux se connaître entre eux, de faire le point de l’existant et des projets. Des boites à outil sont à leur disposition, ainsi que des opérateurs de Conseil et d’Expertise pour améliorer leur visibilité (Buzz my Music, rubrique  Créative Box  et  des ressources pratiques autour de la culture et du numérique).
Initiatives innovantes (des lieux, des créations et des acteurs de l’innovation culturelle aquitaine) : cette rubrique est  parfaite  pour professionnaliser les acteurs régionaux. D’autant qu’une veille et animation sur les réseaux sociaux permet de relayer ces contenus et d’informer et fédérer la communauté du numérique culturel aquitain. Très bien aussi !
Par contre deux rubriques en sont à leurs prémices et mériteraient d’être rapidement renflouées par des données de la BNSA (Banque des savoirs en Aquitaine) : a) Collections numérisées : les fonds patrimoniaux des établissements culturels aquitains. Car  sur les milliers établissements culturels publics et privés officiels* du territoire de l’Aquitaine, peu sont encore sollicités. * En Aquitaine son recensés 2800 édifices et sites protégés ; 1772 entreprises de spectacle vivant, selon le Cabinet Ithaque ; 336 lieux de diffusion de l’art, plus de 120 musées, etc.. ) –b) Exploration numérique : les productions numériques créatives sur les cultures d’Aquitaine souffrent aussi d’un déficit pour le nombre d’expériences citées, car sont surtout cités les dispositifs soutenus par le Conseil Régional. Peut-être que le site devrait être plus collaboratif, en permettant à tout acteur qui n’a pas été retenu dans la liste actuelle  de se présenter?

avatars-000036821621-98zcot-t200x200IV- -TROIS JOLIES DÉCOUVERTES , sur Aquitaine Culture Connectées !
1- Replay Music Landes, le site web  et sa base de données recensent les œuvres musicales landaises à partir des archives collectées par le réseau d’associations et d’acteurs landais parties prenantes du projet (archives sonores, photos, vidéos, affiches, publications, témoignages artistes, des œuvres et des opérateurs musicaux des Landes des années 80 à nos jours, via le numérique.
2- Prenez votre musique en main avec BuzzMyMusic, la première plateforme d’accompagnement aux pratiques digitales pour les musiciens :


3-Des liens incontournables pour votre projet numérique et culturel et un Kit Boite à Outils extrêmement précieux, qui comprend une Méthodologie de projet innovant, un Guide « Entreprendre dans les industries culturelles »  2014 ; un topo sur le financement participatif; des Textes officiels pour le Juridique AECN;un Guide de déploiement des services mobiles sans contact, etc.. ;

CONCLUSION : la structuration des futures régions sera portée par des questions évidentes , pour le Tourisme, la Culture et le Numérique :  « A quel échelon du territoire  cette nouvelle action serait-elle la mieux placée, gérée et financée le plus rapidement possible? Qui en sera le chef de file? Avec quel mode de gouvernance à inventer ?«  . Une identification et une mutualisation des compétences locales (Communes, Intercommunalités ; Départements et Régions) conduira-t-elle aussi à regrouper des services qui ne travaillent pas trop ensemble, aujourd’hui, comme ceux du Numérique+Culture+Tourisme ? Il faut le souhaiter, puisque tous les exemples comme celui de l’Aquitaine Cultures Connectées, mais aussi celui de Nantes (Smart City qui a, de plus,  regroupé Tourisme et Culture dans une même SEM en 2011!), Lille, Le Grand Lyon, Arles ou de la Seine –Saint-Denis, très présents dans ce petit blog, montrent que de nouveaux métiers font aujourd’hui leur apparition, comme celui des Animateurs numériques du territoire, qui ont des compétences croisées sur de vastes régions!Car, n’oublions jamais : en Europe et dans le monde entier, des pays, des régions  et villes créatives, très avancés dans ces mutualisations, sont aussi nos futurs concurrents…Alors, faisons vite !

NOS GOODIES !

Ecouter et voir Jean-François Sibers, premier Chef du projet BNSA (Banque Numérique des Savoirs en Aquitaine) dès 1998, date à laquelle la Région Aquitaine fait part de son souhait d’engager une opération innovante dans le domaine du développement de la société de l’information et de la diffusion du savoir au plus grand nombre. La Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine (DRAC Aquitaine) s’est rapidement associée à la démarche.Le programme fut inscrit pour la première fois dans le Contrat de plan État-Région 2000-2006 et renouvelé dans le Contrat de projets État-Région 2007-2013.
Sur cette vidéo, JF.Sibers décrit son projet de valorisation du patrimoine aquitain et développe une TYPOLOGIE DE DISPOSITIFS et d’ USAGES
– à 2 :50 : 1– Ceux qui sont accessible à tous et fonctionnent tous seuls (Expos virtuelles ; réalité augmentée ; interfaces tous publics…) 2- Les « bouquets « qui fonctionnent avec un accompagnement, par exemple un enseignant. 3- Les projets collaboratifs qui partent des ressources et visent  une re-création de contenus à partir des bouquets, par exemple, de la BNSA.
à 6 :30 : la réflexion de J.F Sibers sur « LA MÉDIATION CULTURELLE ET SA SURFACE SOCIALE » est aussi très intéressante ; JFSibers distingue deux niveaux. 1)Celui, » tous publics », à vocation touristique ; 2) celui de l’éducation nationale, plus marginal , car l’enseignement n’a pas encore pris en compte le numérique, loin de là : « Un élève a aujourd’hui une chance sur 20, de rencontrer une fois, dans toute sa scolarité, une éducation patrimoniale via le numérique », dit Jean-François sur la vidéo de 2013:

A la découverte du patrimoine de l’éducation… par IUFMAQUITAINE

POUR RIRE !

Fusion des régions

Carte-Regions-infog-une

La carte des nouvelles 14 régions proposées le 14 juin 2014 par François Hollande, carte qui devrait être réalisée en 2016.  ©Elysée

POUR SUIVRE LE DOSSIER DE LA RÉFORME TERRITORIALE, lisez la Gazette des Communes!  Consulter le Dossier  » La Réforme pas à pas« 

Don t crackKEN LE TOURISTE PARFAIT ! Barbie Chérie appela Ken « Mais il ne reste que quelques matchs, avant dimanche, et notre pays a été éliminé, alors que fais-tu encore avec ces footballeurs? ». Ken qui, en fait adorait tous ces grands événements, lui répondit avec une photo : « Don’Crack! J’arriiiive ! » . La Coupe du Monde de football, en particulier,  lui permettaient d’exercer à merveille son job de Touriste parfait (Plusieurs avions par semaine, des jets privés sans compter, des Affaires en veux-tu, en voilà!,  des palaces chaque soir ou presque…). Mais surtout, il n’était pas obligé de se changer. Son traditionnel smoking faisait merveille au bord des pelouses. En fait, il avait remarqué que tous les sélectionneurs et entraîneurs du monde entier, au lieu de venir habillés en sportifs, casual, étaient sapés, sur un terrain de foot,  façon « Soirée du siècle » en Armani, Dior, Hermes ou Gucci… Eux aussi, sans doute, tenaient comme Ken  à laisser des retombées économiques partout où il passaient. A moins que ce ne soient simplement  des frimeurs, pensa-t-il….

 La Photo de Ken avec son ami Cristiano Ronaldo, Ballon d’Or 2014, sur le terrain de foot,  a été volée, comme d’ab, :-), sur une publicité des montres  Tag Heuer (Suisse).

Adolescents et tourisme culturel

slide-9-638Comment accueillir et accompagner les visiteurs touristiques adolescents ? Il y a peu de débat,  sur ce thème, et pourtant les adolescents, qu’ils soient en mode individuel ou en groupe, avec leurs familles ou leur clan, posent un défi passionnant aux opérateurs culturels et touristiques. Hyper connectés, ils veulent « participer à l’offre », pour résumer. Le Tourisme, aujourd’hui,  réduit leur demande au sport sous toutes ses formes, à la randonnée ou aux concerts en live,  surtout à la belle saison d’été. Les adolescents ne sont pas non plus une cible privilégiée par les institutions du tourisme et ses politiques, jugés sans doute trop peu nombreux, peu dociles et surtout pas assez lucratifs ! Donc Le Tourisme leur préférera toujours les choses plus sérieuses, ne serait-ce que financièrement : les aéroports ou les grosses destinations, l’œnologie, la gastronomie comme marqueurs de notre pays  ou les hommes d’affaire comme clientèle « chouchoute ».  (Cf. Le « fade Plan de relance du tourisme », cette semaine,  comme l’appelle le journal Le Monde). Notre culture en France,se veut quant à elle « universelle » et rechigne à « cibler » tel ou tel groupe ou communauté. Des programmes culturels « spécifiques »existent bel et bien, destinés à « insérer », via la culture, nos jeunes citoyens adolescents; mais l’unité de cette tranche d’âge dans sa globalité y est rompue car ils doivent être français et habiter plutôt une zone défavorisée. Exit donc les ados en situation de tourisme, qu’ils soient français ou étrangers. Étrange, quand l’on sait que plus de la moitié des visiteurs culturels sont des touristes…
Seul le Centre Pompidou a intégré, en 2010 , des équipes, des espaces et des programmes dédiés aux adolescents, d’où qu’ils viennent, dans son Studio 13/16.
Au Studio 13-16, les jeunes peuvent rencontrer les artistes, participer à des activités de création, accéder gratuitement à un espace dédié, utiliser les nouvelles technologies, jeux, vidéos, etc…Le Studio met aussi ses locaux à disposition des ados pour des fêtes ( Voir la photo ci-dessous, de la fête de la musique du 21 juin dernier), des ateliers, des débats.
Pour aller plus loin, suivons les conseils des experts en adolescence ; visitons les sites dédiés aux adolescents, à l’étranger, comme celui de Chicago , et résumons les conseils avec les slides de notre chouchoute, Mar Dixon!(Photo extraite de la Présentation SlideShare de Mar Dixon, voir ci-après en III : ajouter la  WIFI aux besoins vitaux!).

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Studio 13/16, Centre Georges Pompidou 
Photo de Pablo Cots ,  juin 2014, sur la page Facebook du Studio 13/16.MINOR LEAGUE :  Sweat, veste en jean, tote-bag ou skate board ? Faites votre choix dimanche à partir de 14h et customisez votre objet !Skates en cours… prochain workshop : dimanche 22 juin à 14h au Centre Pompidou ! »

I – QUE FONT LES ADOS SUR LE NET ? Repérons leurs nouvelles pratiques : quels que soient leurs milieux sociaux, les adolescents veulent accéder quant ils veulent et où ils veulent aux images et au sons. Ils fréquentent les réseaux sociaux, écoutent de la musique, (80% des 13-19 ans fréquentent un site de partage vidéo) en se créant des activités sur mesure. Leurs pratiques sont largement interactives : Jouer, bien sur, mais aussi regarder jouer, re-mixer les informations, les partager, voilà leurs passions . Les contenus ? Le cinéma, la musique et « regarder des vidéos » (10 millions d’abonnés à Smosh, vidéos d’autodérision), ou des tutoriels d’apprentissage,de la télé-réalité, etc… Ces pratiques et leurs contenus peuvent se superposer, être transformés (pastiches) et sont commentés/échangés de façon très rapide et généralement ludique. You Tube, grand favori des ados, est devenu le deuxième moteur de recherche aux Etats-Unis. Laissons conclure Eric Scherrer, qui dirige la prospective à France télévision : « Aucun media n’a survécu à la désaffection des moins de 25 ans ». Nous voilà prévenus, car toutes les activités culturelles sont très largement concernées par les nouvelles pratiques.
teenexpo2013.jpg.w300h388II- CONSEILS DE SAGES…
Noëlle Timbart* :« Les professionnels hésitent à développer « des approches culturelles de type remédiation, visites libres assorties de questions que les adolescents pourraient poser aux professionnels. Olivier Toche, directeur de l’Injep, juge urgent de « décloisonner les champs éducatifs formel et informel, réels ou virtuels ». Regarder ET Produire : Annie Chevrefils-Desbiolles «Direction générale de la création artistique « les jeunes et les adolescents en particulier, sont aux avant-postes du web 2.0. Les films issus des technologies numériques tels que les machinimas (réalisés à partir de moteur de jeux vidéo 3D) ou les nash-ups (construits à partir d’images extraites du web) participent d’un mouvement d’appropriation qui va impacter durablement le devenir de l’action culturelle, créant un continuum entre la création et la réception ». Chantal Dahan, chargée d’études de l’Injep chargée des questions culturelles : «[…] Vers 12/13 ans les jeunes disparaissent des radars institutionnels, alors qu’il s’agit de la population au sein de laquelle les pratiques culturelles sont les plus fortes ». Paradoxe ? Pas si sûr. L’adolescence est un temps de la vie qui se manifeste par une prise de distance avec les institutions, la famille, le monde des adultes. ». Pour Gilles Brougère, professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris XIII,  le tort de nombreuses actions de médiation culturelle viendrait du fait qu’elles « s’entêtent à maintenir, coûte que coûte, des objectifs d’apprentissage « . Et Gilles Brougère ajoute, très  justement : « Ce qui différencie l’enfant de l’ « adulte c’est que l’enfant n’a pas le droit de mobiliser son temps de loisirs en dehors d’objectifs éducatifs, alors que l’adulte, oui ».
*Noëlle Timbart, conservatrice du patrimoine, chargée des antiquités égyptiennes et orientales, (département restauration, filière archéologique et ethnographique au Centre de recherche et de restauration des musées de France.
profile-photo-mardixon-48x48III- LE RÉSUMÉ DE MAR DIXON  
Mar Dixon est anglaise et Consultante pour le Numérique et les réseaux sociaux. Elle prend le relais des pionniers sur « Adolescents et culture » que sont  Maxwell Anderson (2000,  Musée Indianapolis et Art Babble , lExploratorium de San Francisco, l’Art Institut of Chicago  ou la Tate Gallery  de Londres. Elle prend aussi le relais de l’exceptionnelle Nina Simon, qui, avec son « Participatory Museum« , créait en 2010 un « avant » et un « après » dans la muséologie et les comportements des visiteurs : pas de musée sans participation effective des visiteurs!
Et  le résumé de Mar Dixon des « questions/réponses pour les adolescents , extrait d’une présentation disponible sur Slideshare, est réjouissant ! VOIR LES EXTRAITS DES SLIDES EN BAS DU BILLET !!!
CTM_logoPOUR EN SAVOIR PLUS
– Article « Les ados et la télévision : « Non merci, je vais sur l’ordi »-  de Pascale Kremer sur Le Monde, 25-26 août 2013, page 9).
Adolescents, loisirs et dispositifs de médiation culturelle, par l’Observatoire de la Jeunesse de l’INJEP – Conférence-débat du 10 avril 2014 (Lyon) http://www.injep.fr/Adolescents-loisirs-et-dispositifs%2C9231

– Compte-rendu de la conférence de l’INJEP -débat du jeudi 28 mars 2013 sur les rapports qu’entretiennent les institutions culturelles, avec les adolescents. Compte-rendu à lire ICI  iù l’on trouvera aussi les Cahiers de l’action n°38, mars 2013 « Les adolescents et la culture, un défi pour les institutions muséales », dirigé par Chantal Dahan, chargée d’études et de recherche à l’Injep.

profile-photo-experienceology-96x96Nina Simon, directrice du MAH, Santa Cruz (USA)  : Le Musée participatif, c’est ici, avec une belle expérience, en ce moment, de l’évaluation des comportements des visiteurs, que nous vous présenterons la semaine prochaine !(Notre photo: Nina Simon

– La Revue Sciences Humaines : Le monde des ados – N° 226 – Mai 2011 -Cette excellente revue mensuelle fait souvent un dossier sur  « les enfants » ; elle  aborde les questions des comportements par des experts de la psychologie, plutôt que de la « sociologie ». Le dossier est en vente en ligne, et pour 6€50 seulement, tous les « parents à ados » devraient l’acheter!

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KEN LE TOURISTE PARFAIT
Ken avait fait un nouveau saut à Paris pour y rencontrer son ami François. Il devait le conseiller sur les pratiques des touristes américains, dont les français étaient très friands car ils étaient supposés riches et généreux. « Que faire, après les commémorations des deux guerres? » lui demanda François. Faire venir les enfants des petits enfants des soldats US, répondit tout de go notre Ken! Et comment?, osa son ami qui ne brillait jamais par un excès d’imagination. Demande à Mar Dixon! répondit Ken, avant de repartir vers ses 5 voyages hebdomadaires, ses 3 palaces et une bonne dizaine de jet privés qui l’attendaient pour produire ses retombées partout où le Touriste Parfait se déplaçait. François, tout content, installa illico un Haut Conseil de Mar, avec 73 experts qui devaient rendre leurs conclusions d’ici 2022. Le  Haut Conseil devra installer, avant 2017,  28 Commissions régionales, pour prendre l’avis du bon peuple, avec 28 Sous-Comités qui s’appuieront sur une dizaine de Groupes de Travail par région.Première mission  : « Chercher Mar! »

Nous allons aider Ken et François!! ! Mar Dixon , c’est :   @AskaCurator @MuseomixUK @MuseumCamp @CultureThemes @TeensInMuseums @kidsinmuseums #savelibraries. Troublemaker/Advocate
. If you would like to discuss any projects, feel free toEmail: Mar@MarDixon.com – Phone: 07800 539065 – Voir aussi  les excellents articles de Mar Dixon sur le blog TEENS IN MUSEUMS!

POUR RÉSUMER, VOICI QUELQUES SLIDES DE MAR DIXON §(Voir la présentation complète ICI

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slide-11-638Un site vraiment bien, ci dessus, pour les 15/25 ans : https://somewhereto.com  : dites vos projets, on vous trouve un lieu!

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Une dernière petite slide pour la route? 

Les anglais trouvent que leurs ados n’ont pas beaucoup de choix pour leurs activités…Etes-vous du même avis?

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Source : The World of  Young People Today- Victoria Guyatt, Deptuty Head of Ethnography, IPSOS MORI, à voir ICI!

ET UN PETIT RAPPEL  : pour celles et ceux qui commenceraient une initiation sur le sujet, voici le grand classique à lire (gratuit sur le web!)  car il est incontournable! 

10_0122_tpm_cover-200x300 Incontournable,  tout comme la Revue sciences humaines! 

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A la semaine prochaine, mes amis!