Le Tourisme Culturel, quoi de neuf?

 

Ken et son ami Pharell Williams en exposition (cf "en savoir plus!"

Ken et son ami Pharell Williams en exposition (cf « en savoir plus! »

Le Tourisme Culturel, quoi de neuf? Tel était le titre de mon intervention, la semaine dernière, au MuCEM de Marseille, pour les membres du Cluster Tourisme et Culture de l’Agence nationale du Tourisme, ATOUT France. Comme les participants étaient tous très experts, il m’avait été demandé de présenter plus particulièrement des points de vue sur l’avenir du tourisme culturel, en m’appuyant sur des exemples à l’étranger. J’avais donc choisi des projets étonnants et «très en avance » sur nos pratiques hexagonales, mais des projets que l’on pourrait, de façon réaliste, réaliser en France à l‘avenir.
Merci donc à la direction et aux membres du Cluster d’avoir choisi cette voie étrangère, à mon avis la seule pour mieux « apprécier » nos propres pratiques en les comparant à celles des autres ; pour comprendre, en particulier, pourquoi  certains pays, villes ou sites culturels et touristiques  ont si vite fait évoluer le Tourisme culturel. Enfin, étudier pourquoi et comment nos « concurrents » directs agissent peut aussi nous aider à faire notre deuil de pratiques peu évaluées mais que l’on continue, avec une forme de paresse, à reproduire. Passer à la vitesse supérieure, ce serait tout de même assez grisant, non?
I- LE PLAN DES PRÉSENTATIONS
1- Fréquentation et comportements, comment s’adapter? Quelques chiffres-clés de cadrage
2-L’Evénementiel, changement d’échelle et concurrence locale : Normandie Impressionniste, Lille 3000 et Le Voyage à Nantes font faire des « pas de géant » à la France, Cocorico!
3- Le numérique : là où les français ne vont pas… Mais il est encore temps! Le Numérique est une nouvelle façon de vivre et de penser, pas une « application » !
4- Financements et gouvernance : création de produits et de Services ; Externalisation (Médiation, surveillance…) ; Crowdfunding.
1) FRÉQUENTATION: malgré notre offre pléthorique de culture et notre première place mondiale des pays touristiques, rappeler que 60% de la fréquentation du tourisme culturel est concentrée sur 30 sites culturels en région parisienne, et que les 40% de la fréquentation concerne plus de 3000 sites culturels en France.
Rappeler aussi que seuls 15% des touristes sont « prêts à tout » pour la visite culturelle ! Ce sont les vrais fans, que l’étiquette « INV.3098 » n’intimide pas au bas d’un tableau…L’offre est généralement faite pour eux. Mais l’important est que la grande majorité des visiteurs est pourtant prête à faire une petite visite culturelle à l’occasion, et que seulement 10% des touristes disent que, décidément, ils n’aiment pas la Culture et feront autre chose pendant leur séjour.
Enfin j’ai évoqué les principaux freins au tourisme culturel : la concurrence (locale, nationale, étrangère) ; les autres activités possibles, surtout pour les jeunes classes ; le vieillissement de nos fidèles visiteurs européens ou encore cette forme d’intangibilité de l’offre, au nom de la liberté des acteurs culturels qui sont souvent « hors sol » pour participer, comme le font toutes les autres activités, au développement économique. Exemple : la médiation culturelle, a, dans tous les autres pays une double stratégie : faire comprendre et faire participer réellement avec le plaisir comme moteur (Co-créer la médiation avec les visiteurs, par ex.). Nous préférons encore en France « faire apprendre » et proposer « des explications du haut vers le bas » et ne demandons jamais aux habitants ou aux touristes « Quelle expo vous ferait plaisir ? » comme le font de nombreux pays. Le plaisir et la réelle participation aux choix artistiques et culturels ne font pas partie de nos objectifs.On incante , on veut tourjours « à terme, créer un lieu de vie », mais je ne vois pas trop comment, sans ces deux incontournables de la vie que sont le plaisir et l’intelligence collective, créer des lieux e vie. .
– LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS tiennent aussi en quatre points, avec des préconisations ultra simples. Pour résumer :
a) Nouvelles clientèles, plus expertes, exigeantes. Où visiteurs arrivant de très de loin, avec une autre culture (Préparer, par exemple, l’arrivée des visiteurs des Pays émergents).
b) Nouvelles habitudes du voyageur : l’accueil commence plusieurs mois avant l’arrivée des visiteurs au pied du monument ou au seuil du Festival. Intéresser des cibles potentielles est le sport national des anglais, des espagnols, des canadiens des Coréens, des Australiens, etc… (Ne plus demander au Tourisme « la promo » 3 mois avant un festival, les associer 12 mois avant l’offre à son format, contenus, horaires, etc…, comme le font les autres pays ).
c)Personne ne veut être un touriste! Enfin au sens ancien du Tourisme de masse « Voir vite et Partir aussitôt». La demande de partage, de convivialité ou de personnalisation est très forte! (Les messages : Merci de traduire dans notre langue, de nous expliquer le sens de la visite, ou l’actualité de votre thème « aujourd’hui » ; merci d’évaluer les textes explicatifs des applications numériques ; de ne pas « décalquer » les versions papier en versions numériques, etc…)
d)Mieux tenir compte des trois temps du voyage, avant/pendant,après, car l’avant est devenu LE moment important (Celui où se prend la décision de venir chez nous…ou pas!). assurer leur fluidité et de respecter leur continuité. Désenclaver la « Culture » : l’activité culturelle fait « partie » du voyage, n’est pas un moment isolé. (Renseigner sur les autres activités ; prévoir une cafétéria ; des pauses-repos ; des modulations horaires et tarifaires, etc…)
– L’avenir ? Passer du « Je sais ce qu’il vous faut » à des propositions plus ouvertes, plus participatives. Faire une veille pour mieux connaître les visiteurs potentiels et leurs comportements, plutôt que des observatoires constatant la sociologie des visiteurs ou spectateurs qui viennent, d’autant que nous avons déjà cent mille données sur les visiteurs réels, données qui évoluent peu depuis 1989 (Date de création du premier Observatoire permanent des publics des musées). Créer de nouveaux services et produits culturels.

II- LE NUMÉRIQUE, meilleur ami du tourisme Culturel ? Certainement! Profiter de l’avance considérable du Tourisme numérique : par nécessité les filières touristiques sont le « nid », par excellence, des pratiques innovantes (Pour être bien visible ; Vendre ; accueillir le maximum acceptable de visiteurs, se différencier des concurrents, etc…, rentabilité oblige). Mais la Culture n’est pas mauvaise non plus, avec une vraie antériorité dans certains domaines (Numérisation des œuvres ou objets ; édition ; commercialisation, muséographie…).Elle préfère seulement, plutôt que de repenser ses process avec un « esprit numérique », s’en servir comme d’un outil..
Il existe donc  une forme de repli des professionnels de la culture français qui préfèrent développer ce qu’ils sont certains de « maîtriser » (des centaines de dispositifs de visites avec des applications ou des muséographies interactives) plutôt que de faire vraiment confiance aux visiteurs et plutôt que de partir vers les nouvelles aventures des professionnels étrangers :
L’utilisation des big data (Le Festival de La Mercè à Barcelone (2015) ou la « smart City de Santander (2012)) ;
La mise en ligne d’activités très nombreuses pour un public qui ne viendra jamais, certes, mais ces contenus participent à la notoriété ( et donc à la venue de visiteurs ou au mécénat !).Deux exemples : les Cours d’histoire de l’art en ligne des musées américains, avec des formations certifiantes au MOMA, Museum of Modern Art) ; ou le Studio du Rijjksmuseum d’Amsterdam qui permet à tout internaute de placer les fleurs d’une oeuvre d’art sur son propre scooter.
La co-création de contenus bat son plein depuis les années 2000, avec Maxwell Anderson ; Nina Simon aux USA et Le musée national des Droits de la Personne au Canada (Winnipeg) . « Nous ne ferons pas ce musée sans vous ! », avaient dit les premiers concepteurs du Musée des Droits de la Personne aux internautes sur sa page d’accueil en 2008. Non pas qu’ils ne sachent pas faiure un musée, mais, sans le témoignage des gens devenu possible, ils ne pouvaient se passer de leur participation.  Avec aussi, dès 2000,  les expositions « Le Mariage et Le Tatouage du Victoria § Albert Museum, basées sur les « dons de photos » des internautes, que le musée de Londres  mit dans son  inventaire officiel! Ces mises en lignes donnèrent lieu, par la suite, à  des expositions et à de drôles de fêtes et apéros « en présentiel », entre flash mob de mariées et strip-tease des tatoués pour monter leurs chefs d’œuvre corporels, dans le musée lui-même. Plus facile de se faire des amis au  musée si l’on partage les mêmes goûts!
Passer de la Conservation à la Conversation, comme le fait depuis longtemps notre vrai pionnier, le Museum de Toulouse grâce à Samuel Bausson et aux équipes de ce musée
AUBE LEBEL , qui devait nous rejoindre mais, grève oblige, était restée à Paris, nous avait cependant envoyé  « Médiation Culturelle et Numérique »; le PPT qu’elle avait préparé et qui résume les différentes directions prises par les professionnels. Le dialogue jeunes internautes / publics/pros de la culture est lancé!(Voir le PPT dans notre « Pour en savoir plus).
III- CONCLUSION
On peut citer de très nombreuses expériences en France comme les premiers Greeters de la très talentueuse Sylvie Huron, les Expériences Touristiques de La Rochelle (Véronique Seel) , le travail prémonitoire de Yannick Vernet, hélas parti du MuCEM de Marseille pour rejoindre Arles, ou encore  le travail de Museomix. Les réseaux sociaux n’ont plus de secrets pour ces pionniers, et ils rejoignent donc les pratiques des sites culturels étrangers avec seulement 7 ou 8 ans de retard sur leurs champions.
Dernier constat : tous les pays que nous avons visités pendant des deux heures de la présentation ont ceci en commun, que l’on voit sur nos slides (Ci-dessous) : encourager les talents, ce qui bouge, ce qui est innovant, et en toute logique les jeunes pousses ! En France, rien de cela, d’une part, mais exactement le contraire, d’autre part: pas d’envie réelle ou de moyens importants pour encourager les jeunes et focaliser nos forces sur l’innovation. Trop de « risques »! On ne leur garde que des miettes, type « Appels à projets ». Par contre, le plan de relance du tourisme en France  qui sera annoncé aujourd’hui confortera sans doute les pratiques ancestrales (Tourisme+ Œnologie), les destinations classiques (Paris, la French Riviera ou la Vallée de la Loire) en confortant une image assoupie de notre offre. Une marque France sera aussi créée ainsi qu’une une re-centralisation de l’offre, avec nouvelle plate-forme Internet. Soit des sommes astronomiques en vue pour ceux qui en seront opérateurs, grand bien leur fasse ! Mais, plus sérieusement, rien de nouveau, on le verra, pour «actualiser » notre image.
Peu importe, au fond, puisque grâce à Internet une offre peut être connue par les milliards d’internautes, sans passer par la case « centrale », et qu’une bonne centaine de villes, régions ou départements et plusieurs centaines de sites culturels ou de Festivals très innovants peuvent déjà, aujourd’hui se passer du train-train institutionnel. Travailler « en direct » avec les futurs touristes est devenu non seulement possible mais facile, comme Lille 3000, Le Grand Lyon ou Le Voyage à Nantes le démontrent chaque jour !

En savoir plus : voir les quatre présentations power-point sur Slide Share : I- Cadrage, fréquentations, comportements, exemples étrangers, c’est ICI!  – II- Numérique, MOOCs, enseignement en ligne dans les musées américains,  Big Data à Barcelone : voir  ICI !  Et III- Aube Lebel pour des exemples étrangers sur « Médiation culturelle et numérique », c’est ICI !  – Pour une synthèse, redéfinir les contenus culturels, cibler les différents publics de la culture, travailler ensemble, créer de nouveaux partenariats, c’est

 

Les photos de Ken Le Touriste Parfait : « Girl », exposition dont le commissaire est Pharell Williams, soit le bon spot du 27 mai au 27 juin à la Salle de Bal, 60 rue de Turenne, 75003-Paris. Le très Hype Galeriste E.Perrotin nous a concocté mille surprises! En bas , Ken poe devant « Everithing I have,  » de Simon Evans, né aux USA en 1972 et qui vit à New-York.L’artiste couvre ses feuilles de listes, schémas et diagrammes tel un poète désenchanté, nous dit Beaux -Arts Magazine (N°113).  
P1090466KEN LE TOURISTE PARFAIT était assis dans son Boing tranquilou et  tout content : son voisin venait de lui prêter le journal « Le Temps » et il se précipita sur la rubrique Finances pour y lire des nouvelles du front. …Yes! Les USA étaient encore les premiers du classement World Wealth Report!!! Par contre l’Asie -Pacifique talonnait l’Amérique du Nord, (4, 33 millions de millionnaires contre 4,32 millions, aïe!) .Moralité? Il devrait redoubler d’efforts dans son job de « Touriste Parfait » d’ici la fin de l’année, acheter sans compter des rivières de diamant à son, ex, Barbie Chérie,  prendre ses jets privés plutôt que de voyager avec ses amis sur American Air Lines, dormir dans des palaces plutôt que dans les lits des hôtels de charme ou faire sa cour aux grands de ce monde pour obtenir des Affaires… »C’était triste, mais c’était comme ça », pensa-t-il, tout  songeur…. 

 

 

Quelques exemples des slides de la présentation à Marseille(13 juillet 2014)

(Voir les ppt sur slideshare)

Image5La convivialité des espagnols (Site Officiel du Tourisme espagnol)

Image1Culture et art de Vivre (85%  de bonnes opinions des touristes étrangers pour la  France)

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Les dépliants dans l’entrée du musée anglais (Années 2000)  : des visites thématiques sensibles. Visites   « Il pleut « , « J’ai un chagrin d’amour », « Je suis pressé! »

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Image11Cours en ligne sur l’art moderne au MOMA de New -York

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Allemagne Creative : une entrée spéciale pour les jeunes et une très forte communication au niveau national, type « Il n’y a pas que Berlin chez nous!« 

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Image8Communication des anglais en Allemagne : La Culture c’est la Grande Bretagne (et Berlin à 49 € …)

Image1Le numérique commence avec les flux, en ville, par exemple

Image9Amsterdam , Rijksmuseum : les couleurs du tableau choisies (en bas)  pour devenir lune  palette de  maquillages ( aujourd’hui en vente- Concours d’idées à partir des oeuvres)

Image7Tout un cinéma! (Campagne nationale de communication des anglais, « Culture is Great Britain »,  à partir du Cinéma, de la musique, de la Culture; affichage et plus d’une cinquantaine de vidéos , dont « Les bruits de la grande Bretagne », que je vous conseille,  super!)

EN GUISE DE SYNTHÈSE… 

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Nouveaux Partenariats

Elargir les publics potentiels

Un peu de travail ensemble

Comment promouvoir l’attractivité de son territoire ?

les_echos_formationComment faire, en effet, et quelles méthodes, démarches, diagnostics mettre au point au préalable? Pourquoi et comment rechercher une visibilité, ou engager une politique de « marque? …Les Echos m’ont fait l’honneur de me proposer d’intervenir pour le Tourisme Culturel, et je les en remercie ici!

Voici une formation très sérieuse, qui aura lieu à Paris les 3 et 4 juillet prochains! Il y a peu de sessions, en France formation professionnelle continue sur le Tourisme Culturel, sur l’expertise à mobiliser – Tourisme, Culture et Numérique, mais aussi  connaissance des nouveaux comportements des visiteurs, des nouvelles clientèles du Tourisme (dont celles de pays émergents)- . Au  vu de l’équipe de pros qui a été mobilisée par Vincent Gollain, je crois que si vous venez  suivre cette formation, vous allez vous régaler!   

STRATEGIE DE MARKETING TERRITORIAL
COMMENT PROMOUVOIR L’ATTRACTIVITE DE SON TERRITOIRE ?

– Le lieu de la Formation :

– Objectifs de la formation
• Disposer d’une méthodologie en 10 étapes pour mettre en œuvre le marketing territorial
• Bénéficier de bonnes pratiques et de techniques de marketing territorial illustrées par des témoignages variés
• Identifier les facteurs clés de succès et les dernières tendances
• Tester la mise en pratique lors d’ateliers et de moments d’échanges
LES EXPERTS
Animateur de la formation : Vincent GOLLAIN, Expert « attractivité des territoires et marketing territorial » , avec à ses côtés 6 intervenants :

Hervé BOLARD,Responsable du développement économique, Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise

Alexandre BOROTRA,Directeur du développement économique, EPAMSA

Evelyne LEHALLE,Directrice, Nouveau Tourisme Culturel

Gérard LOMBARDI,
Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne

Estelle SIMON,Directrice du service Marketing Territorial, Saint Etienne Metropole

Eugénie DURAND, Chef de Cabinet du Maire et Responsable de la promotion territoriale, Ville d’Albi

– PUBLIC CONCERNÉ
• Maires, Adjoints aux maires, Élus
• Fonctionnaires territoriaux :
o Directeurs Communautés d’Agglomération
o Directeurs généraux de service communautés de communes
o Directeurs et Responsables communication dans les collectivités
o Adjoints à la culture
• Agences de tourisme
• Associations locales
• Annonceurs : agences de communication en lien avec les collectivités territoriales
• Pôles de compétitivité

LE PROGRAMME 

08:45-09:00
PETIT-DÉJEUNER D’ACCUEIL
09:00-09:35
INTRODUCTION AU MARKETING TERRITORIAL ET ÉCHANGES AVEC LES PARTICIPANTS
09:35-11:00
VUE D’ENSEMBLE D’UNE DÉMARCHE DE MARKETING TERRITORIAL
• Les 10 étapes clés de la démarche de marketing territorial : de la mobilisation des acteurs à la mise en œuvre
o Préparation de la démarche et mobilisation des acteurs : quels sont les 8 leviers à maitriser ?
o Etablir son diagnostic : quelles sont les 6 étapes à suivre ?
o Comment définir ses choix stratégiques ?
o Comment bâtir son plan d’actions ?

• Politiques de marque : quelle mode actuellement ?
o Comment les caractériser ?
o Quels sont les avantages et inconvénients de telles politiques ?
o Comment s’intègrent-elles à une stratégie marketing ?

11:00-12:30
ALBI : QUEL RETOUR D’EXPÉRIENCE ?
Eugénie DURAND, chef de Cabinet du Maire d’Albi- 31 juillet 2010 : classement de la Cité épiscopale d’Albi
— Quelle visibilité nouvelle pour le territoire albigeois ?
— Quelle opportunité exceptionnelle de marketing territorial ?
— Quelle politique a été mise en œuvre ? Quels sont ses résultats ?

DÉJEUNER
14:00-15:10
CERGY-PONTOISE : « DES IDÉES NOUVELLES POUR L’INDUSTRIE »
Hervé BOLARD, Directeur du Développement économique, CA de Cergy-Pontoise- Quelle phase d’expertise a été nécessaire en amont du projet de positionnement économique ? Avec quels acteurs ? Quelle place pour les élus, les techniciens et les consultants ?
– Analyse du tissu économique de Cergy-Pontoise : quelles conclusions ?
– Quel nouveau positionnement économique et de promotion ?

15:10-16:20
– TOURISME CULTUREL ET MARKETING TERRITORIAL
Evelyne LEHALLE, Consultante et rédactrice du site Internet Nouveau Tourisme Culturel- La culture : quel élément important de l’attractivité des territoires ?
– Quel accueil réserver à la demande touristique et culturelle ?
– Comment répondre aux nouvelles exigences des visiteurs ? Numérique, pays émergents, « vivre une expérience »…
– Comment créer une offre culturelle et la commercialiser ? Segmentation des clientèles et de l’offre, communication
– Comment fidéliser les clientèles française, européenne et celles des pays émergents ?

16:30-17:15
– MARKETING DE LA SEINE AVAL
Alexandre BOROTRA, Directeur du Développement économique, EPAMSA- Le territoire de seine Aval à l’ouest de Paris : quel espace de développement stratégique en Ile-de-France ?
– Quel engagement des acteurs publics ? Quel développement et quelle mise en valeur par une Opération d’intérêt National (OIN) ?
– Quelles politiques menées au sein d’un tel territoire dynamique et contrasté ? Rénovation urbaine, logements, transports, développement économique, emploi
– Quelle stratégie d’attractivité et de marketing mise en place ?
– Quelles sont les retombées ? Quels enseignements ?

17:15-18:00
– COMMENT CONSTRUIRE UNE ARGUMENTATION TERRITORIALE AVEC CERISE REVAIT®
• Méthode Cerise Revait® : de quoi s’agit-il ? Quels sont les critères à prendre en compte ?
• Quel outil pour construire une argumentation territoriale performante et convaincante pour les cibles visées ?
• Analyse de benchmarking
2° JOURNÉE
08:45-09:00
PETIT-DÉJEUNER
09:00-09:30
ANALYSE DE VIDÉOS
• Quels sont les objectifs des messages ? Quelle stratégie marketing identifier ?
09:30-10:30
– ETUDE DE CAS « HUBSTART PARIS REGION® » : DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET TOURISTIQUE DU GRAND ROISSY – LE BOURGET
• Comment impliquer une trentaine de partenaires au sein d’un projet ?
• Comment cette démarche s’est-elle mise en place ?
• Comment s’est-elle organisée ?
• Quelles sont ses principales actions ?
10:30-12:15
– L’AUVERGNE : QUELLE STRATÉGIE MARKETING ?
Gérard Lombardi, Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne- L’Auvergne : quels projets mis en place ces dernières années ?
– Quelles sont les forces de ces projets ? Créativité, dynamisme, vision sur le long terme
– Quel objectif global poursuivi ?
– Quels résultats et de quelle nature ?
12:15-13:45
DÉJEUNER
13:45-15:00
– « SAINT-ETIENNE, ATELIER VISIONNAIRE »
Estelle Simon, directrice du marketing territorial, Saint-Etienne Métropole- Quelle approche de marketing territorial mise en place par Saint-Etienne ?
– Quelle originalité de la démarche ?

15:00-17:30
ATELIERS EN SOUS-GROUPES – COMMENT CONSTRUIRE UNE ARGUMENTATION TERRITORIALE PERFORMANTE ?
• Mise en œuvre des grandes lignes de la méthode Cerise Revait® et d’autres techniques
17:30-18:00
CLÔTURE DE LA FORMATION

Tarif :1 790 € HT

Lieu : Espace La Rochefoucauld – Groupe Formeret – Paris 9éme, à voir ICI!

Responsable clients :
Joséphine LELONG
Tel : 0176734329

›Cette formation est déclinable en intra selon vos besoins!

Responsable du programme :
Bénédicte MASSIET
Tel : 01 76 73 38 44

POUR EN SAVOIR PLUS ET VOUS INSCRIRE, c’est ICI!
http://www.lesechos-formation.fr/catalogue/formations-sectorielles/secteur-public/strategie-marketing-territorial.html
Le lieu de la Formation : http://www.lesechos-formation.fr/detail-lieu.html?prse_id=212616
Le Top 5 des Formations des ECHOS les plus demandées, pour information 
1La communication du dirigeant
2Les holdings patrimoniaux
3Le lobbying
4Les marchés de la distribution 
5Le marché du luxe

 

Le renouveau des musées français est en marche!

Ken et son ami Damien Hirst

Ken et son ami Damien Hirst

Heureusement que la Revue Espaces existe, me disais-je ce matin. Car où trouver, en effet, aujourd’hui,  un portrait des musées avec les grandes tendances et  leurs stratégies actuelles, comme la place qu’ils accordent aux visiteurs et leurs projets? Espaces, Revue du Tourisme et des Loisirs, a réalisé cette enquête!

La construction récente de nouvelles « vedettes » architecturales comme celles du Louvre-Lens ou le Centre Pompidou à Metz, mais aussi la vraie fracture qui sépare les musées « innovants » des autres, tout cela nous a conduit, ces dernières années, soit aux clameurs béates des journalistes pour les musées-phares, soit à des marronniers « Les français adorent leurs musées ! » ou « les musées font le plein cet été ! ». Les vrais chiffres sont évidemment escamotés (seulement 30% des français visitent leurs musées et seule une poignée des 3000 musées « fait le plein » ). Linnovation, quant à elle, disparaît souvent des écrans et  n’est pas assez encouragée par rapport à un train-train médiatique de bon aloi (conservation et expositions, médiation culturelle des années 80 ; jamais  d’analyses de la provenance les visiteurs étrangers – un milliard de voyageurs en 2013 ! – qui ont pourtant des goûts bien affirmés…) .Quant au tourisme culturel, toujours pas un seul spécialiste professionnel du Tourisme au ministère de la culture et dans ses services déconcentrés en France, tout un symbole ! D’autant que ce ministère compte plus de 27 000 fonctionnaires…A qui s’adresser si on a un projet, une idée, une ressource nouvelle à diffuser ou les  difficultés d’une  fréquentation décevante? Au Tourisme bien sûr, puisque la Revue espace propose cet état des lieux des musées mais surtout l’actualité de leurs enjeux et le futur des musées.

Bref, nous avons beaucoup aimé ce numéro de mai de la Revue Espaces, une véritable enquête sur les pratiques des musées, et sur la quinzaine d’articles qui font le point sur l’état actuel, nous en avons retenu sept qui construisent de nouvelles stratégies et nous présentent des projets passionnants. Ces sept articles ont en effet en commun de tenir compte des usages du numérique et des nouveaux comportements des visiteurs, dont le désir de participation est démontré.
Voici pour chacun un petit résumé, pour vous donner envie d’acheter ces articles en ligne (3€ l’article, vous ne vous ruinerez pas !Voir notre Pour en savoir plus  pour commander les articles).

Velice Varini au Mac Val de Vitry/s/Seine

Velice Varini au Mac Val de Vitry/s/Seine

I- LE MUSEUM DE TOULOUSE. UNE STRATÉGIE PARTICIPATIVE SUR LE WEB 2.0
Francis Duranthon, Maud Dahlem – (francis.duranthon@mairie-toulouse.fr et maud.dalhem@mairie-toulouse.fr)
Voilà un article qui nous a beaucoup plu pour trois raisons :
Au lieu des incantations habituelles « Nous voulons devenir un lieu de vie ! », l’équipe est passée à l’action, et de façon très inventive, en collant réellement aux demandes des visiteurs des musés de sciences : vivre des expériences et les partager! Ensuite le directeur du Museum, Francis Duranthon, a co-signé l’article avec Maud Dhalem, Chef de projet multimédia, ce qui est rare. Enfin leurs propositions sont si justes que l’on ne peut qu’admirer et adhérer à leur démarche. Voici quelques exemples, extraits de leur article :
– UN MUSÉE AVEC DES RÉSEAUX SOCIAUX Le muséum de Toulouse n’est pas seulement un lieu de diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle, c’est aussi un lieu de débat sur la science, voire un lieu de co-construction des savoirs scientifiques. Voilà le postulat, qui fonde sa politique. Pour rejoindre, concerner et dialoguer avec ses publics potentiels, le Museum a mis en place une stratégie active sur les réseaux sociaux, qui va du partage de veille scientifique à l’organisation du concours de photos, en passant par une collaboration active avec Wikimedia. Les contributions du Groupe sur FLICKR, par exemple, concernent les actions pédagogiques et naturalistes du Muséum, le commentaire d’images , l’illustration d’un livret pédagogique, l’introduction artistique d’une exposition ou encore une exposition virtuelle thématisée. Sur Twitter, que le Museum a adopté dès ses débuts, c’est une vraie documentaliste qui propose en permanence des contenus, et le musée se classe régulièrement parmi le top 10 des musées et lieux culturels français présents et actifs sur Twitter. En 2013, le Museum a aussi réalisé un projet transmédia sur la thématique de l’Ours, avec la même  constance  de toujours placer le visiteur au centre d’une expérience participative et collaborative.Avec le Museum, nous avons réellement une très bonne analyse des mutations en cours. En résumé : « La relation de l’institution aux visiteurs change et se reconstruit progressivement, avec de nouveaux repères. Ces bouleversements invitent l’institution à être ouverte, créative, et à accepter le mode expérimental. »
– COLLABORATION AVEC WIKIMEDIA « À ce jour, pour Wikimedia monde, nous avons versé 2 457 images et nous occupons de 149 167 pages dans 325 langues. 2085 images sont utilises (84,86%) . Grâce à cette stratégie, 115 millions de connexions ont été utilisées sur les pages à cette stratégie, 115 millions de connexions ont été utilisées sur les pages présentant les objets du Museum, soit bien plus que sur un site web. »
La forte présence du muséum sur les réseaux sociaux témoigne d’une volonté de l’établissement d’aller à la rencontre de tous ses visiteurs, de se trouver là où il faut. P[…]L’internaute n’est plus un simple visiteur, qu’il faut convaincre de venir. Il devient contributeur[…] Développer notre image de marque en essayant de faire du muséum une personnalité aimée de tous.Si vous n’allez pas au musée, il vient à vous. 
II- LE PROJET MUSEOMIX. UNE AUTRE VISION DU MUSÉE
Aube Lebel, co-organisatrice de Museomix en 2013, Directrice de ClicMuse [aube.lebel@wanadoo.fr]
On ne présente plus Museomix, issu du même Museum de Toulouse et que précède sa réputation : Museomix, ce sont les premiers essais d’un musée collaboratif en France et aujourd’hui un appareil théorique et d’évaluation, grâce en particulier à Samuel Bausson qui, malgré son jeune âge, est devenu le véritable Sage du web culturel en France. En bref, Museomix c’est aussi une équipe à dimension variable qui investit les musées pour expérimenter des visites. Des visites réelles, in situ, du site que les équipes  vont évaluer, puis  des visites améliorées ( celles qui seraient plus faciles à comprendre, plus ludiques et moins didactiques) pour lesquelles les Muséomix vont faire des propositions. . L’ événement se déroule dans un musée « volontaire » pendant quatre jours (et quatre nuits) au cours desquels des équipes de passionnés (designers, codeurs, médiateurs…) élaborent et construisent des prototypes numériques de médiation du musée qui les accueille. Les Dessous menteurs (au Musée dauphinois de Grenoble), Blablamix (au musée de Lens) et Archi+ (au musée des Arts décoratifs de Paris) sont quelques-uns de la cinquantaine de dispositifs élaborés au cours des sessions, dans différents musées, organisées par  Museomix. A chaque événement de nouveaux participants sont formés, de nouveaux conservateurs sont conquis. Museomix, c’est aussi bien que ce que font les plus grands musées, au Royaume Uni ou aux USA, mais eux ont des moyens colossaux.
COUVe-ESPACES318III- INSTITUT CULTUREL DE GOOGLE. LA TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE AU SERVICE DE LA CULTURE
Laurent Gaveau, directeur. 
L’Institut culturel de Google poursuit à Paris sa vocation de préserver et de promouvoir la culture en ligne. Sur sa plate-forme, la vingtaine de partenaires de l’institut peut participer à trois grands programmes : Art Project (œuvres d’art numérisées en haute, voire en très haute définition), World Wonders (présentation des sites du patrimoine mondial à l’aide de Street View et de la modélisation 3D), expositions virtuelles d’archives. Un musée largement virtuel, donc, mais aussi un outil de travail, car  Le Lab de l’Institut culturel a été voulu comme un espace de travail et d’échanges entre les mondes de la technologie et de la culture, équipé d’outils technique et animé par une équipe spécialisée Notre avis :  un lieu trop opaque/top secret, à notre goût, qui ne diffuse qu’aux intimes, mais bon, c’est Google à Paris, comme Martine à la Mer, alors on aime!
IV- LA COMMUNICATION DES MUSÉES ET LIEUX CULTURELS S’EMPARE DES RÉSEAUX SOCIAUX
Sébastien d’Anjou Responsable du développement des ventes, direction de la communication et des publics- Établissement public du Parc et de la Grande Halle de la Villette [s.danjou@villette.com]
L’enjeu, pour demain, est de faire de la communication « crossmédia » (transposition d’un même contenu sur différents canaux), voire « transmédia » (adaptation spécifique aux canaux et complémentarité des contenus).Beaucoup de musées ont intégré la gestion des réseaux sociaux dans leurs organigrammes. Comment font-ils de la communication virale ? L’article propose des solutions.
V – LA GESTION DE LA RELATION CLIENT : UN OUTIL PERTINENT POUR LES SITES CULTURELS
Jean-Michel Tobelem, Directeur Option Culture
Un peu de marketing ne nuit plus ! C’est  une vraie bonne nouvelle, avec cet article très pédagogique de Jean-Michel Tobelem, notre excellent Bilingue « Musée classique /Nouveau Musée », qui explique avec une patience infinie comment choyer ses clients, heu…pardon, ses visiteurs. Plus sérieusement, Jean-Michel Tobelem y explique comment les musées et les lieux culturels peuvent utiliser les outils et techniques de gestion de la relation client (GRC) afin d’élargir et de fidéliser leurs publics, mais aussi d’améliorer la qualité de l’expérience de visite, de personnaliser la relation avec les visiteurs… La création et l’exploitation de bases de données permettent, par exemple,  une plus grande réactivité et une réduction des coûts de gestion. Le marketing relationnel, le yield management sont aussi des stratégies qui offrent de nouvelles possibilités. Les relations avec les visiteurs des musées passent aujourd’hui par différents chemins , comme l’interrogation d’internautes pour concevoir un programme d’expositions et de manifestations ; l’aide personnalisée à la visite ; le recrutement de bénévoles ; le lancement d’une souscription sur internet pour l’achat d’une œuvre ; la mise en ligne de vidéos sur les travaux réalisés par le site ou de programmes de collecte de fonds en ligne, aussi !

 

Miro à la Fondation Maeght

Miro à la Fondation Maeght

VI- L’ART CONTEMPORAIN, UN DÉFI MAL MAÎTRISE PAR LES MUSÉES
Claude Origet du Cluzeau . Cet article vient rappeler, après les 5 propositions qui précèdent, que les contenus des musées, lorsqu’ils sont confrontés au présent, et particulièrement aux oeuvres d’artistes vivants, reprennent une énergie nouvelle. Outre qu’il permet de renouveler l’image des sites qui l’accueillent, l’art contemporain y attire de nouveaux publics. Pour faire entrer l’art contemporain en leurs murs, les musées et lieux culturels – ceux dont l’art contemporain n’est pas au cœur du propos – limitent souvent leur action à l’accueil d’expositions temporaires. De nouvelles formes de collaboration restent à inventer. Voir ici, en complément de cette présentation,  la vidéo  du projet de  l’artiste Xavier Veilhan à Versailles (2009)Et pas de panique, l’AFP fait sa petite crise de nerf , genre « c’est moi qui l’ai faite! Alors cliquez sur « Visionner », ça marche!):


VII- LE RENOUVEAU DES MUSÉES FRANÇAIS EST EN MARCHE
Evelyne Lehalle, directrice Nouveau Tourisme Culturel , evelyne.lehalle@gmail.com
La revue Espaces m’avait demandé ce qui, à mon avis, avait vraiment changé ces dernières années pour les musées en France. Comme tous les dix ans, environ, c’est la façon de communiquer ces objets – leur histoire, ou ce qui nous parle aujourd’hui- qui change, pour que soit accomplie la mission la plus vivante des musées : dialoguer et transmettre. APRÈS AVOIR LU tous les articles, mon avis est que les musées en France, avancent avec deux vitesses différentes:

Aux gros musées :  l’efficacité de la communication institutionnelle, avec l’ouverture récente de grands sites prestigieux, construits par des architectes-phares (MUCEM à Marseille, Louvre à Lens, Centre Pompidou-Metz…), ou l’organisation de méga-expositions associant plusieurs musées et lieux culturels d’une même destination (Estuaire Nantes – Saint-Nazaire, festival Normandie impressionniste…). Ces gros musées ne sont pourtant pas si « nouveaux », car ils confortent les codes habituels classiques des musées, qui sont des « boites avec des objets dedans », objets rares ou scientifiques, objets de peu ou chefs d’œuvres d’artistes, choisis pour vous par des spécialistes .

– Aux musées plus petits,  plus agiles :  l’innovation, des organigrammes beaucoup moins verticaux, des expériences plus confidentielles mais capitales car elles ouvrent l’avenir et ses mille possibilités : ils vous demandent votre avis, en quelque sorte, en vous associant à leur programmation. Les barrières entre professionnels et publics s’estompent, la médiation traditionnelle n’est plus si nécessaire, puisque vous avez la parole !
A vous de choisir ! 🙂

– POUR EN SAVOIR PLUS…

– POUR ACHETER le Cahier LE RENOUVEAU DES MUSÉES Editions ESPACES – Mai-Juin  2014, N° 318, en intégralité ou par articles, allez sur le site de la Revue Espaces,c’est  ICI ! En plus du Cahier sur les musées, vous trouverez dans ce numéro une enquête sur les Labels du patrimoine et une présentation-  bilan des classements (Qualité; classements; avis des visiteurs).  

LA PETITE SÉLECTION D’OUVRAGES de la Revue Espaces
Martine Regourd (dir.)Musées en mutation Un espace public à revisiter“Gestion de la culture”, L’Harmattan, 2013-
Marc TERRISSE- Le Musée dans tous ses états– Éditions Complicités, 2013
Denis Chevallier (Dir.) Métamorphoses des musées de société Premières rencontres scientifiques internationales du Mucem “Musées-Mondes”, La Documentation Française, 2013

Centre Pompidou à Metz

Centre Pompidou à Metz

INFOS EN LIGNE
– BLOG Nouveau tourisme culturel, – EVELYNE LEHALLE  (Hé…hé…Vous y êtes! Merci!)

– JEAN-PIERRE DALBERA Le renouveau des musées, la place prise par le numérique, sur  SLIDESHARE

SITES INTERNET
– Louvre DNP – Museum Lab :  http://museumlab.fr/
– Museomix:  http://www.museomix.org/
– Institut culturel Google : http://www.google.fr/intl/fr/culturalinstitute/about/

 

 

Ken et son petit voilierKEN LE TOURISTE PARFAIT Ken était en Indonésie, à Raja Ampat très exactement, l’une des 13000 îles au large de la Papouasie occidentale…Ce qu’il y avait de bien, c’est qu’il avait pris son jet privé pour éviter les escales obligatoires des vols ordinaires (Djakarta ou Singapour). Il était invité par ses amis, propriétaires du bel Alila, 46 mètre s de long et trois ponts (Notre photo volée…). Sept jours de croisière l’attendaient. Un break inhabituel dans sa vie trépidante. Alors, très perturbé, il se posa deux questions : « Allait-il s’amuser? S’ennuyer? ». Bénissez Dieu chaque jour, mes amis, de ne pas connaître de telles angoisses…