Les Journées du Patrimoine ont trente ans!

les EchosLe week-end prochain les Journées européennes du patrimoine fêteront à la fois leur 30ème édition et le centenaire de la loi fondatrice sur les monuments historiques du 31 décembre 1913. Cette loi est elle-même un monument et elle protège, avec un système particulièrement riche de dispositifs, le patrimoine monumental, urbain et paysager en France. Notre cadre juridique et réglementaire a une importance décisive pour la sauvegarde, la conservation et la valorisation d’une grande partie des monuments et sites patrimoniaux. Rappelons enfin que si la moitié de ce patrimoine historique appartient au secteur public (Etat, départements, communes et leurs groupements,etc…), l’autre relève du secteur privé, rassemblé dans un G8 d’associations nationales (La Demeure Historique – Maisons Paysannes de France – Patrimoine Environnement (LUR-FNASSEM) – REMPART – Sauvegarde de l’Art Français – Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France – Vieilles Maisons Françaises). Enfin des milliers d’associations et de bénévoles soutiennent le patrimoine.  Tous ces acteurs partagent  les mêmes idéaux pour le patrimoine: maintenir son  rôle de lien social, culturel et pédagogique d’une part, et maintenir son rôle comme outil de développement économique (des milliers d’entreprises, des dizaines de milliers d’emplois ; 15 Mds de retombées d’après l’étude du ministère de 2009) et son aura auprès des visiteurs touristiques internationaux. Avec 11 millions de visiteurs en France l’an dernier, qui ont découvert environ 15 000 sites et participé à plus de 20 000 animations, ce rendez-vous annuel a toujours du succès, en france et dans tous les pays qui ont adopté les JEP en Europe. La première place de la France dans le tourisme mondial est de plus, comme nous le signalons souvent,  largement liée à son patrimoine culturel et naturel. Trouvez une idée pour votre week-end  !

affiche-jep-2013I- LE PATRIMOINE, COMMENT ÇA VA? Patrimoine matériel, immatériel, Labels, classement, inscriptions, nouveaux circuits, nouvelles formes de médiation : réjouissons-nous car tout est en hausse ! Chaque année de nouveaux édifices sont inscrits ou classés (1) et de nouvelles portes s’ouvrent au public. Par conséquent les demandes d’aides publiques ou privées s’amplifient  un peu plus, hélas dans un climat de pénurie financière depuis quelque années. Enfin le gouvernement va encore tenter de toiletter et de simplifier cette loi  en regroupant  sa trop grande diversité d’entrées. Pendant ce temps-là, Maria Gravari-Barbas (UNESCO/IREST)  conduit une excellente réflexion sur  le sens du Patrimoine, aujourd’hui : comment repenser ses rôles et ses missions? Comment faire évoluer ses pratiques et ses usages? Quel sera son avenir dans l’environnement et les mutations d’aujourd’hui? Des dizaines de conservateurs et autres personnels scientifiques ou experts ont été mobilisés. Le travail est en cours, dont nous attendons les conclusions et propositions avec une grande impatience!

Mais, au delà de  ces généralités, nous présenterons cette semaine deux nouvelles tendances qui, à notre avis, vont connaitre un avenir radieux : l’appel à l’amour des particuliers pour le patrimoine, d’une part, et la facilitation des visites en mode numérique, d’autre part. Photos en haute définition ou photos amateurs ; guides multimédias ou réalité augmentée, géocoaching et GPS systématique ou croisement de tous ces dispositifs : vous pouvez enfin préparer la visite, éviter de vous perdre et vous tout partager ! Seuls les sites comparatifs type Tripadvisor sont encore peu fréquentés pour « évaluer » la visite patrimoniale. Enfin nous avons trouvé un nouveau petit site qui promet : J’aimeattendre.com, ou comment éviter les files d’attentes aux expositions! Si notre patrimoine passionne les publics locaux, parions que sa médiation (diffusion, éducation, visites scolaires) va prendre un petit coup de jeune, grâce à ces nouveaux usages, et que son accès sera moins normé et plus libre pour l’ensemble des visiteurs étrangers. Soit les touristes classiques de l’Europe, (les clientèles matures, comme les appelle le tourisme), mais aussi les visiteurs des pays lointains, et parmi eux ces pays émergents que nous choyons beaucoup dans ce petit blog.

I – L’APPEL À L’AMOUR DES PARTICULIERS POUR FINANCER LE PATRIMOINE

1 Château de Lassay1) Le G8 fait sa quête : depuis deux ou trois ans cet appel à votre générosité passe par Internet, avec d’une part une offre où l’on vous demande de payer quelques dizaine d’euros pour restaurer un château ou permettre son ouverture aux publics. En ces temps de disette budgétaire, mais aussi de baisse du mécénat classique (Entreprises, banques,personnes fortunées…) le moindre sou recueilli sera une aubaine ! Voir tous les exemples de projets que vous pouvez aider ICI. En voici un exemple sur la photo ci-contre.

2) Les sites d’appels au financement participatif comportent de plus en plus une rubrique « Patrimoine », après leur succès dans le cinéma, la chanson amateur ou le spectacle vivant. My Major Company et Kiss Kiss Bank Bank, les deux plateformes les plus célèbres du crowdfunding, viennent cette année de conquérir leurs lettres de noblesse avec , pour le premier, des monuments appartenant à l’Etat (Centre des monuments nationaux) et l’Ecole du Louvre + son ancien directeur présents sur le second : Les élèves de l’Ecole du Louvre ont sillonné toute la France et repéré plus d’une centaine d’oeuvres qui nécessitent une restauration, une mise en valeur ou une protection d’urgence. Ces œuvres, qui n’ont jamais quitté leur lieu d’origine, n’en sont que plus intimement liées à la vie et à l’histoire locale. Pour suivre leurs actions de recherche et de mécénat dans toute la France :un site, Facebook ou Twitter La Cathédrale de Chartres, le Musée Guimet, l’Abbaye aux Dames, Le Cyclop de Jean Tinguely, tous monuments appartenant à l’ Etat mais qui font appel à votre générosité pour renforcer leurs crédits . Voir tous les projets ici. On  verra aussi sur ce lien que le Musée Guimet demandait 5000€ pour l’exposition Angkor, la naissance d’un mythe et qu’il a déjà collecté 21 785 euros à ce jour.

3) Le plus efficace est sans doute d’envoyer directement un chèque à la mairie, comme le demande la Ville de La Rochelle pour aider à la reconstruction de son hôtel de ville ravagé par un incendie le 28 juin dernier: Comme de nombreux amoureux de La Rochelle avaient exprimé leur désir de participer à la reconstruction de l’édifice, cette ville a répondu à leurs attentes en créant un compte sur lequel les dons peuvent être recueillis. (Les chèques, si le coeur vous en dit, doivent être libellés à l’ordre du Régisseur de la Ville de La Rochelle « Dons reconstruction ». Ils peuvent être envoyés par courrier à la mairie, place de l’Hôtel de ville, 17000 La Rochelle, ou portés à l’accueil de la Mairie, Place de l’Arsenal.Les virements peuvent être effectués sur le compte Régie Hôtel de ville de La Rochelle « Dons reconstruction » au numéro IBAN : FR76 1007 1170 0000 0020 0330 291(et non FR76 1007 1170 0000 0330 291). Les dons en espèces seront acceptés dans quelques jours ainsi que les dons en ligne. Pour tout renseignement : 05 46 51 51 51).Il faut sauver le site de Verdun! a aussi annoncé ’Office national des forêts ce 12 septembre. L’année 2014 commémorera le centenaire de la Première Guerre mondiale et l' »ONF lance une   souscription nationale pour la sauvegarde de la mémoire du champ de bataille de Verdun (Meuse). Les dons en ligne seront recueillis par la Fondation du Patrimoine  et permettront de réaliser un  programme d’investissement et  de valorisation du site  : création de parcours pédestres accessibles à tous publics ; mise en valeur des vestiges du conflit (tranchées, ouvrages militaires, etc.) ou mise en place d’un parcours « biodiversité ».

(1)Au cours de l’année 2012, en région Provence –Alpes –Côte d’Azur, 17 édifices ont fait l’objet d’un arrêté de protection au titre des monuments historiques (12 inscriptions par arrêtés préfectoraux et 5 classements par arrêtés ministériels).

paris_sans_attendreII- LA FIN DES FILES D’ ATTENTE ! Malgré les mille et un moyens, largement utilisés à Londres, par exemple, pour éviter que ne se créent des files d’attente, il semble qu’elles perdurent en France avec à la fois une réelle cruauté vis-à-vis des visiteurs et un brin de malice : la file d’attente n’est-elle pas aussi l’expression forte d’un désir, donc la meilleure publicité qui soit, bien visible par tous, pour une exposition ou un monument?

Peu importe, un petit site Internet, « J’aime Attendre », que vous devez  absolument  visiter, ici,   vient de s’atteler au problème et vous  en donne les résultats. Un guide complet vous propose donc, pour chaque grand musée ou exposition,  les meilleurs jours, les horaires peu fréquentés ainsi que toute une série d’astuces qui montrent que la modulation tarifaire et horaire n’a pas de secret pour les concepteurs et  réalisateurs de ce guide. En plus vous ferez des économies car la RMN, (Réunion des musées nationaux), Orsay ou Le Louvre  font payer très cher ce service coupe-file. Tout le monde, pourtant,  ne peut s’acheter une carte coupe-file comme cette carte Sésame  (RMN) vendue en ligne 75€ par personne pour entrer dans les expositions 2013-14 du Grand Palais par une entrée dédiée qui vous évitera toute attente. (Découvrir  en fin de billet l’intérêt de ce guide avec quelques  exemples. Enfin  pour l’instant Paris est en vedette, mais rien n’empêchent que d’autres villes soient un jour la cible des ces professionnels, réellement compétents,  qui ont réalisé cet  excellent  site!).

Le Siècle Chinois_LM_nov2011III- KEN LE TOURISTE PARFAIT commençait à vraiment se plaire en Chine. Barbie chérie lui faisait visiter l’Espace 798 » (district de Chaoyang) dans le quartier branché de Pékin qui regroupait des ateliers d’artistes et les plus grandes galeries internationales. Soit un ancien et très complexe d’usines de production d’armement datant des années 1950 qui avait été réhabilité dans les années 2000 et était devenu depuis The place to be.Soudain Barbie lui fit une remarque : « C’est en Chine qu’il se vend le plus d’art contemporain au monde et que l’offre et la demande se rencontrent le mieux puisque le taux d’invendus avoisinent les 21% quand à Londres ils approchent les 35% ». Brrr, Ken n’aimait pas ce langage…Si Barbie Chérie commençait à comprendre l’économie de marché, où allait le monde ?

NOS QUATRE CADEAUX BONUS sympathiques, pour en voir plus!

chiffres_cles_bulle_1

1- LES CHIFFRES CLÉS DU PATRIMOINE EN FRANCE :  ici

2 Capacite de charge

2-ÉTUDIEZ VOTRE CAPACITÉ DE CHARGE !Document « “DEFINIR, MESURER

ET EVALUER LA CAPACITE DE CHARGE DANS LES DESTINATIONS TOURISTIQUES

EUROPEENNES”

Rapport Final », à consulter ICI!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3- Le GUIDE J’AIME ATTENDRE /   J’aime attendre.com  comprend de très bonnes présentations des expositions et des sites culturels, avec :

a) un agenda avec les jours à fréquenter prioritairement(en vert). Exemple ci-sessous : l’exposition Roy Lichenstein cet automne à Paris:

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b) Pour chaque expo, les meilleurs horaires:  

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Pour mémo : tentez de voir absolument L’Expo Roy Lichenstein,(Paris, automne 2013,) ,

qui nous arrive de Londres où elle a connu un très grand succès.Roy Lichenstein, ou comment les standards

de  la BD s’adaptèrent, avec humour,  au format des toiles, et entrèrent au musée (Années 60, USA)!

Look Mickey

crowdfunding_04- CROWDFUNDIND,  Le financement participatif bouscule l’économie – LE livre sur le financement participatif!

Le crowdfunding « fabrique de l’optimisme et de la confiance en soi »,  dit  Vincent Ricordeau, cofondateur et Président de Kisskissbankbank    « On n’y vient pas soulager sa conscience par un don rapide et presque froid; ici on ne vient pas chercher un bordereau de défiscalisation; ici on ne donne par pitié. Contrairement à ce que j’entends souvent, on ne donne pas non plus (dans la majorité des cas) pour la contrepartie échangée avec le créateur. Et enfin, on ne vient surtout pas chercher d’éventuels bénéfices financiers. »Lire l’interview de Vincent Ricordeau dans le journal Huffington Post  ICI. (nov.2012).

Alors, pour savoir comment faire, ou du moins pour ne pas vous trompez au début de votre démarche,  ACHETEZ LE LIVRE ( Collection Stimulo-  Fyp éditions : 9,41€ ) à la Librairie de Sciences-Po ou ailleurs si vous voulez. Le livre date de juin dernier et vous savez comme il est important de

A LA SEMAINE PROCHAINE MES AMIS!

Le Voyage à Nantes, un régal!

Ken et Velice VariniLE VOYAGE À NANTES  vient de terminer son deuxième épisode qui a débuté le 28 juin et s’est achevé le 1er septembre 2013.Pour l’évaluation qualitative et quantitative de la fréquentation, il nous faudra donc attendre l’automne. Voici en attendant un petit point des évolutions récentes de la ville, dont nous suivons la construction, sur ce petit blog, d’une formidable politique culturelle et touristique, qui n’a peur de rien. Les nouvelles offres de la saison estivale, par leur audace et leur cohérence, prouvent que Tourisme et Culture, lorsqu’ils s’associent réellement – ce qui est le cas à Nantes grâce à la fusion des Services Tourisme et Culture depuis 2011- profitent à la fois aux habitants et aux visiteurs du monde entier. La métropole de Nantes, quant à elle, y a déjà gagné une belle notoriété , en particulier auprès des jeunes visiteurs.

1) LE PROGRAMME de CET ÉTÉ ? Quarante étapes de découvertes artistiques, culturelles, patrimoniales ou environnementales, Le Voyage à Nantes a proposé tout l’été la_cantineun nouveau parcours urbain touristique et culturel de 15 km dans le centre et de nouveaux quartiers nantais. Pour ne pas se perdre, une ligne de couleur verte, tracée au sol, reliait les étapes, s’accordant aux thèmes de « Nantes capitale verte européenne 2013 », puisque la ville a reçu cette formidable distinction. On retrouve certaines œuvres pérennes  de la précédente édition, et de nouvelles ont fait leur apparition. Parmi les artistes : Ange Leccia, Kinya Maruyama, Cécile Bart, Pierrick Sorin, Duane Hanson, Daniel Buren et Patrick Bouchain, Roman Signer, Angela Bulloch, Rolf Julius, François Morellet et Felice Varini, artiste de la collection permanente « Estuaire Nantes Saint-Nazaire » qui a investi cet été la HAB Galerie au Hangar à Banane (avec 25 œuvres, retraçant 35 ans de carrière), la crypte de la cathédrale et les vitrines des Galeries Lafayette. Rappelons que la Collection d’Estuaire, biennale d’art contemporain créée en 2007 entre Nantes et Saint-Nazaire, compte à ce jour 28 oeuvres d’art présentées hors des sentiers battus, en pleine nature, par exemple, que vous regarderez ICI si le coeur vous en dit! Chaque oeuvre a sa petite légende, ne vous inquiétez pas!Si vous aimez Julien Doré, vous regarderez aussi, sur ce lien (Newsletter du 6 sept.2013),  le film de Gaëtan Chataigner . Des parcours  pour piétons, mais aussi pour les vélos ou  ou croisières sur le fleuve ont été conçus tout spécialement par Nantes-Tourisme.
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2) LA CANTINE DU VOYAGE
Le lieu des rendez-vous de l’été était une Cantine pour manger, faire son marché le jeudi en nocturne ou pour acheter des livres, des souvenirs, boire un verre, jouer à la pétanque ou  au babyfoot …La Cantine du Voyage était un restaurant et un bar, certes, mais aussi un Centre culturel culinaire et  une vitrine vivante de la qualité de l’offre agricole de la région.Son architecture démontable a privilégiait les espaces ouverts sur la Loire. Une signalétique pop aux formes géométriques et aux couleurs acidulées indiquaient les différentes activités : découverte et apprentissage culinaire,   épicerie de produit locaux, une librairie « verte »,  terrains de pétanque, etc…Des rendez-vous hebdomadaires ont été aussi organisés tout l’été : ateliers du Goût, cours de cuisine(s), conférences de chefs et de spécialistes…
Pratico-pratique : ce qui nous frappe c’est l’amplitude de son ouverture et…les petits prix! La Cantine,  c’ était 7 jours/7 de 12 h à 0 h , sans réservation (300 couverts) sauf les lundis soirs. Avec une Formule (entrée, plat, 1/4 de vin) : 10 € le midi, 13 € le soir et bar les dimanche, lundi, mardi, mercredi : 10 h – 0 h ; jeudi, vendredi, samedi : 10 h – 2 h.


n55_missionESTUAIRE2- UNE NOUVELLE APPLI pour Le Voyage à Nantes
Pour suivre le parcours, les touristes et les habitants pouvaient télécharger cette application (Apple et Androïd),  et garder à portée de la main toutes les infos pratiques : le parcours, les oeuvres, l’agenda des événements, et bien évidemment des hôtels et des restaurants (Les Tables de Nantes, 97 restaurants géolocalisés) ainsi que d’autres activités possibles. Company Campus a réalisé brillamment sa conception et son fil d’actu était mis à jour en permanence ; les visiteurs pouvait donc partager des informations, des commentaires, des photos sur Facebook, Twitter, Instagram et Foursquar avec leurs amis. « Parmi les originalités du programme, un mécanisme de pondération permet tait de faire remonter les événements en fonction de l’heure de la journée ou de l’endroit où vous vous trouviez. Ainsi, l’information était différente selon que vous étiez à la gare, au château ou sur l’île de Nantes ».(Critique du Journal La Tribune).

3) UN FORFAIT « WEEK-END COMPLÈTEMENT A L’OUEST »
Nantes en 48 H – Hébergement + Pass Nantes , avec un large choix d’hébergement , le Pass Nantes qui peut se décliner en Pass Nantes en famille avec les bus, tram et parkings relais gratuits
A partir de 67 € pour 4 personnes de plus de 4 ans (Réservations possibles sur le site Internet du voyage à Nantes.Les croisières sont aussi hyper bien conçues pour une ville cernée par..les eaux !
Voir pour faire synthèse le site du Voyage à Nantes, avec en particulier ces deux cartes réellement interactives de ce que vous pouviez voir le jour…Ou la nuit !

4) LE QUARTIER DE LA CRÉATION  ce seront 9 hectares dédiés aux industries créatives et culturelles, un bon exemple de la transformation de l’Ile de Nantes ces dernières années, dont l’aménagement et  l’urbanisme se poursuivent.
Mêlant culture, formations, arts, innovation, recherche et entreprises, le Quartier de la Création de Nantes Métropole est situé à la pointe Ouest de l’Île de Nantes, soit l’ancien site industriel où des milliers de travailleurs construisaient des navires de toutes sortes. Lancé le 11 mai 2009, le projet a pour ambition de regrouper en un même lieu des établissements d’enseignement et de recherche et des entreprises liées à l’innovation et à la création.
– Formation, culture et entreprises : l’Université permanente , la nouvelle école d’Architecture, des établissements de formation comme l’école des Beaux Arts, Sciences Com’, l’école de Design, et l’école des Métiers de l’imprimerie accueilleront à terme , fin 2014, plus de 5 000 étudiants et plus de 160 enseignants-chercheurs. Un immeuble des Médias, une maison de l’Architecture et La Fabrique, un lieu dédié aux musiques actuelles,  complètent l’investissement. Edition, création numérique, design, multimédia, architecture, communication, arts de la scène, média, arts visuels et culture scientifique et technique pour tous publics ( Halle 5 Alstom) représenteront plus d’un millier d’emplois et promettent l’éclosion de nouveaux projets nés de la rencontre entre artistes, professionnels de la culture, étudiants, chercheurs et entrepreneurs. Montant total d’investissement pour ce quartier : 180 millions d’euros.

Bref, à côté des manifestations éphémères d’une saison d’été, ces équipements sont dans la continuité des précédents investissements, d’événements ou de structures plus Estuariumpérennes, comme le Lieu unique, les interventions intermittentes de la troupe de théâtre de rue Royal de luxe, les concerts classiques de La Folle Journée, les Rendez-vous de l’Erdre (Jazz et belle plaisance), les Machines de l’île, le Mémorial de l’Abolition de l’esclavage ou le Festival des 3 Continents (cinéma étranger). L’Estuarium,association  installée en 1996 à Cordemais met en oeuvre, à titre expérimental, un programme de recherche action destiné à préfigurer la création d’un outil spécifique d’intervention patrimoniale devant servir au développement durable de l’espace métropolitain.Entre Nantes et Saint-Nazaire Estuarium propose à qui en a envie un outil de recherche, d’études et d’action culturelle et pédagogique . Enfin les Greeters veillent à organiser des visites au plus près des habitants et de l’identité des lieux du passé mais aussi de la ville, celle d’aujourd’hui et du futur.
POUR EN SAVOIR PLUS : VOIR TOUS LES PROJETS EN COURS DU QUARTIER DE LA CRÉATION. La simple lecture de ces projets confirme l’esprit de liberté, la grande intelligence de la gouvernance culturelle. Notre avis est qu’à Nantes on ne fait pas « parce que l’on sait déjà faire » : on préfère réinterroger les procédures et types de projets classiques afin qu’ils correspondent au mieux aux désirs d’expérience, de ludique, de poésie ou de réflexion de ceux à qui ils s’adressent.  


affiche_annecy_2013EN CONCLUSION : NANTES AGIT COMME UNE CREATIVE CITY
Pas de développement sans culture ? Certes, mais comment faire ? De quoi est fait le développement urbain aujourd’hui? De quoi ont besoin les habitants ? Quelles sont leurs priorités ? Quelles compétences activer (et recruter si la ville n’en dispose pas!) ? Comment servir les habitants et, dans le même temps, devenir une vraie capitale de région au niveau international? Quelle part dans les projets de ce qui sera durable et de surprises éphémères ? De quels bons exemples, « modèle » français ou étrangers se rapprocher ? Avec quels partenaires avancer?
Toutes ces questions reçoivent des réponses culturelles diverses, en France. Pour simplifier, nous avons pour notre part repérer trois groupes 1- Certaines villes choisissent la facilité en mettant le paquet sur la « communication ». Elles veulent des résultats très rapides et sont prêtes à payer le prix fort pour épater les touristes et les habitants, comme ces villes qui chaque mois  demandent leur inscription au patrimoine de l’UNESCO ( dossier très coûteux en expertise…) ou parient sur des commémorations grandioses du passé (Mémorial, musées…); neuf fois sur dix,  la création actuelle n’a plus guère sa place dans ces villes et la rencontre  « Habitants/Visiteurs extérieurs » ne peut avoir lieu, faute de concertation . 2- D’autres , déjà très gâtées pour leurs monuments/musées/art de vivre et pour leur notoriété internationale, comme Paris, Strasbourg, Cannes ou Annecy, ont une sorte de hantise de se transformer en ville-musée, alors elles inventent chaque jour un nouvel avenir en innovant (Paris-Plage, ou culture numérique avec Systematic et Cap Digital pour Paris) ; ou peaufinent de nouveaux événements de très grande qualité (Cannes avec les Plages électroniques , Annecy avec le MIFA, Festival et du Marché international du film d’animation ; Strasbourg avec le plus grand marché de Noël sans aucun produit venu d’ailleurs,  grâce à une Charte et à une démarche-qualité). Ce deuxième groupe évalue ses projets touristiques et culturels, s’est doté d’outils d’observation, et planche chaque année pour renouveler et améliorer ses offres.
3- Il est enfin une troisième voie, choisie par Lyon, Lille, Nantes et Saint-Nazaire, une voie royale qui axe tout le développement urbain sur l’avenir de futurs quartiers en intégrant les avis de leurs  habitants et en travaillant énormément sur le développement économique et… sur les choix artistiques ! (Choix des urbanistes, des architectes et autres compétences de production ou programmation culturelles, qui importent moins au deux groupes précédents). Les stratégies, les actions sont visiblement pluri-annuelles, la concertation entre les acteurs et entre les porteurs de projets et les représentants des habitants est effective. Bref, les actions touristiques et culturelles semblent à la fois plus « globales », dans l’espace et le temps, avec beaucoup de collaboration entre les acteurs, et plus « locales », bien adaptées à un contexte. C’est aussi, faut-il le rappeler,  cette voie exigeante qu’emprunta   Bilbao dans les années 1990-95 – ville  dont le musée fut la cerise sur le gâteau– puis en 2011 en repartant sur de nouveaux projets pour construire son horizon régional 2020/30.
A votre avis, quelles sont les villes qui auront le plus bel avenir, à long terme, dans ces trois catégories ?

Ken et le Grand Elephant de NantesKEN LE TOURISTE PARFAIT rêvait devant l’Eléphant Géant sur lequel Barbie Chérie et le Petit avaient grimpé pour découvrir le paysage . « Tu verras, nous allons dans une ville française où les maisons sont plus petites que les éléphants, eh oui… », avait dit Ken au Petit. Car, en bon touriste parfait, il savait transmettre les choses essentielles, celles qui prévenaient la déception, surtout celle d’un enfant. Il rêvait de New-York, d’Abu Dhabi ou de Canberra, de ses affaires qui n’attendaient jamais, de ses multiples hôtels et des avions qu’il prenait sans fin…

Photo de Ken en   haut : Ken à l’exposition de Felice Varini à Nantes, le 15 août dernier.Photo du bas :Ken devant le grand Eléphant de Nantes, le lendemain.

QUELQUES PHOTOS

Strasbourg Strasbourg Le projet de parc des  expositions  de Strasbourg  (50 000 m2 (Shon) en lisière du centre-ville).En sous-face d’une toiture qui réinterprètent la forme des sheds, le bois donne l’ambiance intérieure des halls d’exposition. Dietmar Feichtinger architecte franco-autrichien doit réussir l’intégration urbaine et paysagère (Coût : 180 millions d’euros TTC). L’équipe de maîtrise d’œuvre associe SNC Lavalin, Vogt, Etamine, Projet & Perspectives, ON, Margaret Gray et Peutz & Associés. En savoir plus ici! Photo DR, Le Moniteur.

 

 

 

appli_vanL’APPLI DU VOYAGE A NANTES

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 Un bateau de croisière remonte le fleuve d’oeuvre d’art en oeuvre d’art…

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Le célèbre Eléphant! Plus joli que les petits trains touristiques? Certes….

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En famille sur la tour de Bretagne de Nantes, pour jouer avec ce mobilier conçu par Jean Jullien.

Le Nid, de Jean Jullien est le refuge d’un immense oiseau blanc, à moitié endormi, mi-cigogne, mi-héron, qui veille calmement sur la ville. Sa présence rassurante invite à venir contempler la vue. Son large corps fait office de bar. De part et d’autre, d’énormes coquilles d’oeufs se transforment en sièges et tables. Aux murs, des affiches lumineuses immortalisent des lieux emblématiques de la ville.
Architectes d’opération : Urbanmakers.- maîtrise d’ouvrage par le CCO, établi au pied de la tour bretagne, qui en assure l’exploitation commerciale avec des partenaires professionnels reconnus en partenariat avec le Voyage à Nantes- fabrication du mobilier : Métalobil (Nantes) – Photo de Marc Domage

 

VAN de nuit

Carte interactive (Cf dans le texte en 3))

carrousel_des_mondes_marinsLe Carrousel des Mondes marins, structure pour les visiteurs, inaugurée depuis ce croquis :-))

passage Pommeraye_benoit_davidEt pour terminer, plus classique, le fabuleux Passage Pommeraye, en  rénovation en ce moment .C’est le plus gros chantier du site depuis sa création en 1843. D’une durée de deux ans, la restauration de ce chef-d’œuvre du patrimoine nantais sera aussi l’occasion d’y créer des commerces et de logements à créer, pour ne pas dénaturer le site. «La volonté de la ville et des copropriétaires est claire : il s’agit bien de retrouver sa beauté originelle, cachée derrière les outrages du temps et les ajouts successifs, notamment dans les années 1960 et 70», justifie la mairie, selon  le journal 20minutes. En savoir plus ici.

banane-nantesOPÉRATION NANTES SE DÉVOILE CET ÉTÉ!!! A la découverte des quartiers populaires avec leurs habitants ! Voir la vidéo, ici! Et le site, là 🙂

ForfaitEt un petit forfait de Nantes-Tourisme pour visiter tout cela forfait pour vivre tout cela!

Avec un cadeau-Bonus : Pour mes lecteurs « arty », une vidéo si vous aimez Julien Doré, où l’on suit l’artiste à la recherche des œuvres d’art au bord du fleuve , à voir ici.  Une vidéo de GaëtanChataigner .(Si vous trouvez cela trop long, prenez directement la vidéo à la minute 3, puis dès que vous vous lassez à la minute 12, puis 13 et enfin 15.) 

Un nouveau livre sur le tourisme culturel!

Ken rencontre Edi Rama, Premier Ministre d'Albanie depuis juin dernier. En 2000,  Edi avait fait repeindre les murs de Tirana en couleurs vives.

Ken rencontre Edi Rama, Premier Ministre d’Albanie depuis juin dernier, est aussi un artiste! En 2000, Edi avait fait repeindre les murs de Tirana en couleurs vives.

Voici un nouveau livre, que dis-je, une bible sur le tourisme culturel! Claude Origet du Cluzeau qui rédigeait et actualisait régulièrement, pour les éditions Que Sais-je?,  « Le Tourisme Culturel », n’avait pu, hélas, mettre à jour la dernière version de… 1997. Que Sais-je joua-t-elle à la Belle au Bois Dormant? Peu importe, car grâce à un nouvel éditeur, voilà qui est fait et  ce nouveau livre est donc une réelle somme  incontournable pour tous les professionnels, mais aussi pour les étudiants ou les curieux qui voudraient savoir de quoi est fait le tourisme culturel aujourd’hui.

En voici donc le sommaire, la webographie et la bibliographie, afin que vous puissiez acquérir ce livre au plus vite et en parler autour de vous, ainsi que la présentation de Claude, pour les plus jeunes d’entre-vous qui n’auraient pas le plaisir de  la connaître! Page de couverture

 

TABLES DES MATIÈRES

INTRODUCTION        

 

Chapitre 1  Les marchés du tourisme culturel   
1.1. Les champs du tourisme culturel
1.1.1. Des pratiques et des pratiquants multiples
1.2.  Éclectisme, monomanie, degrés d’implication  des touristes culturels
1.2.1.  Pedigree et mœurs d’un touriste culturel assidu
1.2.2.  Portrait d’un adepte occasionnel du tourisme culturel
1.3.  Profil touristique  et fréquentation culturelle
1.3.1.  La culture, quatrième motivation  des Français en vacances?
1.3.2.  Les étrangers et la destination France
1.4.  Le touriste culturel, ses guides et ses sites Internet
1.4.1.  Le Web n’a pas tué les guides imprimés, loin de là
1.4.2.  Le recours à Internet se généralise

1.5.  Pratiques et formes de tourisme culturel

1.5.1.  En circuit, mais comment et avec qui?

1.5.2.  En ville pour sa densité culturelle

1.5.3.  Les niches innombrables du tourisme culturel

1.5-4. Les séjours furtivement culturels

1.5.5.  Le tourisme associatif

1.6.  Approche quantitative  du tourisme culturel

1.6.1.  Les approches quantitatives de la culture

1.6.2.  Comment les flux de visiteurs ont-ils évolué?

1.6.3.  Les approches quantitatives du tourisme

1.7. Approche qualitative du touriste culturel

1.7.1. L’iceberg des motivations

1.7.2. Accompagnants et touristes entre eux

1.8.  Les «gisements» du tourisme culturel

 

Chapitre 2 – L’offre de tourisme culturel    

2.1.1. Lieux consacrés et sites émergents du patrimoine matériel

2.1.2.  Les reconversions patrimoniales à venir

2.1.3.  Les villes et villages

2.1.4. Patrimoines immatériels et festifs

2.1.5. De la culture à la destination, et l’inverse

2.2. Les composantes de l’offre de tourisme culturel

2.2.1. Les transports

2.2.2. Les hébergements

2.2.3. La restauration

2.3. Les prescripteurs de l’offre de tourisme cu lturel et leurs productions

2.3.1. Les voyagistes

2.3.2. Les autocaristes

2.3.3. Les réceptifs

2.3.4. L’itinéraire et le guide

2.4. La mise en tourisme du patrimoine

2.4.1. De la mise en scène à l’interprétation

2-4.2. «Interpréter» et promouvoir, deux manières de tendre la main aux publics

2.5. Entre authenticité et efficacité commerciale, la difficile collaboration du tourisme et de la culture

2.5.1. Les dépositaires de l’authenticité

2.5.2. Le non-dit de l’économie

2.6. Pôles et réseaux au service du tourisme culturel

2.6.1. Des réseaux pour s’adapter au tourisme

2.6.2. La dynamique des réseaux culturels

2.7. Tourisme culturel et développement local

2.7.1. À la campagne, contre la désertification

2.7.2. En ville, pour amorcer une renaissance souvent spectaculaire

2.7.3. Des retombées économiques et symboliques fortes, mais externalisées

2.7.4. Des retombées économiques et sociales perverses

2.7.5. Pertinence et limites de la « capacité de charge»

2.7.6. L’impact culturel du tourisme culturel

2.7.7. Tourisme culturel et développement durable

2.8. Ouvrir de nouveaux sites ou améliorer l’existant

2.9. Les métiers du tourisme culturel

 

Chapitre 3 – la vie des produits du tourisme culturel

3.1. Les produits du tourisme culturel et leur cycle de vie

3.2. Forces et faiblesses du secteur

3.2.1. Des montages laborieux

3.2.2. Une offre unique, induplicable, mais pas toujours tournée vers le tourisme

3.2.3. Une demande actuelle stable et solide, une demande potentielle mobilisable

3·3· Le tourisme entre culture et nature

3·4· Tourisme culturel et nouvelles technologies

3·5· Spécificités françaises

3.6. L’Europe du tourisme culturel

3·7· Prospective sur le tourisme culturel

3.7.1. Évolutions et innovations

3.7.2. Des évolutions tendancielles déjà amorcées

3·7·3· Les clés de la demande à venir entre les mains des scientifiques

3·7·4· Les produits du tourisme culturel en développement

3·7·5· L’art contemporain fait son entrée dans le tourisme culturel

3.8. Le défi du tourisme culturel à venir

Conclusion : L’exception culturelle du tourisme culturel

 

WEBOGRAPHIE 

– Art Cities in Europe (réseau de très grandes villes européennes) : www.artcities.com

– Art Process, voyagiste spécialisé en art contemporain : www.art-process.com

– Arts et Vie, voyagiste culturel : www.artsetvie.com

– Atout France : www.atout-france.fr

– Atout France, département tourisme culturel : www.tourismeculturel.net

– Chiffres-clés de la culture: www.culturecommunication.gouv.fr

– Chiffres-clés du tourisme: www.dgcis.redressement-productif.gouv.fr/memento-tourisme/2012

– Clio, voyagiste culturel : www.clio.fr

– Évelyne Lehalle, site Web dédié au tourisme culturel: www.nouveautourismeculturel.com/blog

– EICR/Institut européen des itinéraires culturels : www.culture-routes.lu

– FNOTSI, Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d’initiative : www.tourisme.fr

– Ingénierie culturelle (Mastère) : www.icp.fr

OGS/Opérations grands sites : www.developpement-durable.gouv.fr/Les-operations-grands-sites.html

GMT/Organisation mondiale du tourisme: www2.unwto.org

Routes Historiques : www.routes-historiques.com

– SLA/Services Loisirs Accueil: http :/ /agriculture.gouv.fr/fnlaf-federation-loisirs-accueil

Tourisme et nouvelles technologies : www.tourisme-tic.com

– UNESCO, classements Patrimoine Mondial : www.lfnesco.org/fr /list/

– VPAH/Villes et pays d’art et d’histoire : www.vpah.culture.fr

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

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– BAYLE, D. et HUMEAU, M.-S., Valoriser le patrimoine de sa commune par le tourisme culturel, Éd. du Moniteur, 1992.

– BOUSQUET, M., Les musées du patrimoine rural, Cahiers de l’AFIT, 1996.

– Cahiers de la Revue Espaces :

– Hors-série :L’interprétation du patrimoine (1997);

– n° 74 Événements, tourisme et loisirs (2002) ;

– no 87 Musées et tourisme ((2007) ;

– no 95 Tourisme de groupe (2007) ;

– no 96 Sites religieux et tourisme (2007) ;

– no 103 Nuit urbaine et tourisme (2009) ;

– n° 104 Villes, urbanisme et tourisme (2010).

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– CISET/UNESCO, Tourism and Cities of Art, Technical Report n° 20, Venise, 1995.

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– DUTHION, B. et WALKER, L., Les patrimoines tourist~ques, De Boeck, 2013, à paraître.

– FABRY, Ph., Visite culturelle et TIC- Le numérique au service de la visite touristique et culturelle, Atout France, 2009.

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– ORIGET DU CLUZEAU, C., Vendre le tourisme de jardins, Economica, 2011.

– ORIGET DU CLUZEAU, (. et VICÉRIAT, P., Le tourisme des Années 2020, des clés pour agir, La Documentation française, 2009

ORIGET ou CLUZEAU, C. et TOBELEM, J-M. : Culture, tourisme et développement, les voies d’un rapprochement, Éditions L’Harmattan, 2009.

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– SADORGE, ).-L. (sous la direction de), Quand le patrimoine fait vivre les territoires, Éditions du CNFPT (Centre national de la Fonction publique territoriale), 1996.

– TlNARD, Y., Tourisme, économie et management, Édiscience, 1994.

– TOBELEM, J-M. (éd.), Musées. Gérer autrement, La Documentation française, 1996.

CLAUDE ORIGET DU CLUZEAU

ClaudeDocteur en économie, CAPET en tourisme, diplômée de Cambridge en langue anglaise, Claude Origet du Cluzeau est ingénieur-conseil en tourisme et culture depuis 1982. Tour à tour à la Mission interministérielle Corse, puis dans des filiales de la Caisse des Dépôts et Consignations, et enfin dans le Cabinet d’ingénierie qu’elle a créé en 1995, elle a mené plus de 200 missions au service des collectivités régionales, nationales et européennes : en développement touristique et culturel de territoires, en faisabilité de projets, en étude d’impacts économiques et sociaux, en audits, en recherche opérationnelle, toujours au service du tourisme et de la culture. C’est sur cette incomparable expérience de terrain qu’est fondé l’ouvrage Le tourisme culturel, qui fait référence depuis 1998.
Elle est en outre l’auteur de plusieurs autres ouvrages et de nombreux articles parus dans des revues européennes ; elle est souvent demandée en conférences en France, en Belgique et à l’international. Enfin elle est sollicitée régulièrement pour des séminaires en universités et en écoles spécialisées.

TROUVER L ‘OUVRAGE, VITE!

– L’ouvrage, édité par les Editions  de Boeck, est très bon marché : 20€ pour 96 pages parfaites! N°ISBN 2804180328, en vente en ligne ICI!

 

 

Expos de l'étéKEN LE TOURISTE PARFAIT  

Entre deux avions, trois palaces et dix-sept rendez-vous d’affaire, Ken  rencontra Philou, le Touriste Culturel Parfait!  Ce Philou F qui, sur Facebook, proposait  chaque jour une ou plusieurs peintures qu’il photographiait sur les murs de sa ville, Paris. Tous contents, les artistes lui avaient montré leur reconnaissance et peu à peu un flux de visiteurs et d’artistes mêlés avaient fait lien. La collection des œuvres était d’autant plus importante et nécessaire  que ces œuvres étaient éphémères, tout comme le plaisir de ces rencontres par affinité, juste pour l’amour de l’art.   

 

 

Avec cette  cette photo, Ken  vous annonce une prochaine expo, qui elle aussi sera très éphémère : 15 jours! Elle est de grande qualité,  gratuite et en plein Paris (1er arrondissement). 

Art-Urbain-Nicolas-LA LA SEMAINE PROCHAINE!