Voici des nouvelles!

Ken devant sa dernière acquisition, un vase chinois du XVIIIéme siècle(5, 547 000€), un futur cadeau pour son ex, Barbie.

Quelques nouvelles choisies pour vous dans le flot continu d’information que nous recevons, du côté du Tourisme comme de la Culture, nouvelles choisies pour vous avec deux critères :
– Que ces news fassent partie du tourisme culturel, aident à développer les deux domaines lorsque leurs compétences et leurs objectifs se recoupent ;
– Que ces news soient utiles. Connaitre pour connaitre n’a guère d’intérêt. Par contre, disposer d’arguments solides, fiables, récents, pour construire un argumentaire, une stratégie.. Ou pour trouver , grâce à cette stratégie, des financements, des partenariats, voilà qui, en principe, peut vous aider.
1 – Pour ceux qui douteraient encore du m tourisme ou hésiteraient à refaire leur site Internet :
ANNEE INTERNET 2010– Mobilité & réseaux sociaux : Le média Internet bascule dans la connexion permanente
Source : Médiamétrie – Copyright Médiamétrie – Tous droits réservés – Reproduction interdite
L’année 2010 est l’année de l’Internet pour tous, aussi bien grâce à l’Internet fixe, qu’à
l’Internet mobile. C’est l’année des terminaux mobiles – tablettes et nouveaux
smartphones – qui favorisent tous les usages d’Internet. Plus que jamais, les
internautes sont connectés en permanence, réagissent, interagissent, échangent,
partagent sur le Web.
a)Toujours plus d’internautes connectés en fixe et sur mobile
Internet continue de progresser et intègre le quotidien des Français : en décembre 2010,
38,3 millions d’internautes, soit 73% de la population française de 15 ans et plus,  se sont connectés à Internet, soit  10% de plus qu’un an ( Baromètre Opodo/Raffour Interactif)
auparavant. Les Français se connectent à Internet de façon de plus en plus massive : tous les jours, près de 24 millions d’internautes sont connectés, soit 3,2 millions de plus qu’en 2009. 5,4 millions d’internautes  surfent sur la toile en moyenne chaque heure entre 9h et 21h, contre 4,6 millions l’an passé. (Communique de presse de Médiamétrie, Levallois, le 15 mars 2011)

 b) L’essor du tourisme en ligne : l’e-tourisme et le m-tourisme ( Internautes en mobilité, sur son smartphone ou une tablette…) se développent rapidement (Source Dernier baromètre Opodo/G.Raffour Interactif ; Le Quotidien du tourisme du jeudi 10 mars 2011)
Les chiffres du tourisme en ligne pour 2010
– E-tourisme : 53% des voyageurs français (16,7 millions ) ont préparé leurs vacances sur Internet, indique le baromètre Opodo de mars 2011
– 38% des voyageurs (~12 millions ) ont réservé leur séjour sur Internet.
 

– M-tourisme :
• 10 millions de Français disposent déjà d’un téléphone mobile avec accès Internet et  19% l’ont utilisé pour mettre au point leurs vacances. 1,9 million d’entre eux affirment avoir déjà préparé un voyage avec leur mobile, en progression de 0,7 million par rapport à 2009. Enfin, 84% de ces 1.9 millions d’utilisateurs ont trouvé ça « très pratique »

– Les consommateurs européens  utilisent de plus en plus leur téléphone mobile pour faire leur shopping. Les leaders de la vente en ligne prévoient de nouveaux développements en la matière.

c) Vente en ligne : Le commerce en ligne poursuit inexorablement sa croissance.
31 milliards d’euros: voici le chiffre d’affaires du commerce en ligne pour l’année 2010 selon la Fevad, la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance. Les ventes du secteur sont en progression de 24% par rapport à 2009, après une hausse de 25% en 2009 par rapport à 2008. Et il faut se souvenir qu’en 2005, le chiffre d’affaires du commerce en ligne se limitait à 8,5 milliards. Rien que pour Noël et la fin de l’année, les cybermarchands ont réalisé 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. C’est 1 milliard d’euros de plus qu’en 2009. Bref, le secteur monte en flèche. Au total, selon la Fevad, 81.900 sites marchands opèrent sur le territoire français et le tourisme est l’une des premières filières ( Ex. : 1er site : SNCF).se partagent cet appétissant gâteau.(Sources mars 2011 : Echo Touristique, Quotidien du tourisme, étude FEVAD)

2- PROGRESSION DU TOURISME Pour ceux qui croient que, dans la morosité politique et financière actuelle, le Tourisme risque de dépérir : La progression attendue du tourisme en ligne intervient dans un contexte de croissance du tourisme, qui repart à la hausse après «une baisse tendancielle depuis 2003», indique l’étude.
• 31,8 millions de Français sont ainsi partis en court ou long séjour, soit 61%, contre 56% en 2009, 2,8 millions de plus qu’en 2009.
• . Selon le baromètre Opodo réalisé par Raffour Interactif « le tourisme de loisir repart à la hausse en 2010, « la première année depuis 6 ans ».

3) TOURISME URBAIN EN EUROPE
• 59 villes européennes profitent de la reprise en 2010 le nombre de  nuitées a augmenté de 7%, avec une progression des arrivée internationales de 6,8%.
• Le nombre de nuitées enregistrées dans 59 grandes villes est en croissance de 7% sur 2010.
• Le nombre de nuitées enregistrées dans les grandes villes européennes est en croissance de 7% sur 2010. La progression liée aux arrivées internationales est de 6,8%. Londres, avec 35 millions de nuitées issues de visiteurs internationaux, est la ville la plus courue, devant Paris, Rome, Prague et Barcelone. Munich affiche la plus forte progression (18,4%), suivie d’Amsterdam, Berlin et Madrid, toutes autour des 15%. Parmi les marché émetteurs, ce sont les Etats-Unis qui fournissent le plus gros ( L’Echo touristique,  15 mars 2011 )

4- CREER UNE DESTINATION : 
Inventer une destination à partir d’un évènement : les anglais sont trop forts !
Londres, avec soin gouvernement libéral et en fin de crise économique, commence à choisir ses hommes d’affaire (Lire Le Monde du 18 mars, page 13où l’on voit le gouvernement anglais « arranger » l’arrivée de riches, ou de très riches grâce à des avantages financiers.)
Qu’à cela ne tienne, pour tous les anglais, mais aussi pour le monde entier,  un mariage princier va redorer la notoriété du Royaume Uni, en attendant la campagne pour l’Euro 2012 dont les places commencent à êtres mises en vente.
Avec le mariage, le marketing exploite le filon « Dynastie », Glamour et Royauté de l’évènement sont mis en avant. Kate est parfaite, avec son air sage et ses cheveux long et bruns, très différente de Diana, comme le remarque la presse people.
Les jeux commencent aussi, avec des séjours à gagner. Mieux, si vous n’avez pas prévu de vous y rendre, on le sait aussi et on va vous régaler quoi qu’il en soit :
Vous ne pouvez pas être à Londres pour le mariage royal? Gagnez la chance d’organiser votre propre fête pour célébrer les noces de Kate Middleton et du Prince William. L’heureux gagnant recevra un buffet-traiteur anglais classique, ainsi que des décorations, de la vaisselle et des jeux pour 20 personnes – le tout livré à domicile.
http://www.visitlondon.com/competitions/detail/fr-street-party-march-11
La date est fixée, rappelée dans toute la communication : le mariage royal a lieu le vendredi 29 avril, déclaré jour férié au Royaume-Uni.

5) CREER UN GUIDE DES COURTS –SEJOURS –  Proche de la Bretagne (enfin, contigue, historiquement collée à la Bretagne…), la Loire –Atlantique fait du beau travail, comme le démontre ses guides des courts séjours. La centaine de départements français fait souvent aussi ce type de guide, très pratique. Car  l’offre « globale » d’un département touristique est immense. Dans ces guides, des choix sont faits parmi l’offre un peu pléthorique, si l’on doit choisir seul, en matière d’hébergement, d’activités et de restauration.
L’offre culturelle n’y a pas toujours la place qu’elle mérite, à notre avis. Pourquoi, alors que la Culture est un domaine qui peut attirer les clientèles ++, très  prisées pour leurs retombées ?
Convenons que les évènements culturels de l’été ne sont pas toujours prêts pour en communiquer les dates ou les contenus avant le bouclage des publications touristiques !Et cela est réellement regrettable.
Prendre un autre timing pour les expositions, comme le fait la RMN avec les grandes expositions qu’elle organise? (cf.ci-dessous, 9)
La meilleure solution pour y parvenir : regarder comment font les principaux festivals (Avignon, Cannes…) ou grands évènements (Lorient, Festival Interceltique) ainsi que les petits nouveaux délurés (Estuaire Nantes Saint Nazaire, Biennale d’art contemporain ; ou Fête des Lumières à Lyon)
Il faut sans doute progresser, car , cela arrangerait tout le monde, les organisateurs du Tourisme et les futurs visiteurs et spectateurs.
GUIDE DES COURTS –SEJOURS EN LOIRE-ATLANTIQUE
Pour sa 3ème édition, le « guide découverte courts séjours et visites en Pays de la Loire » propose 27 idées de week-ends, 30 offres de réduction pour les principaux sites touristiques de la région ainsi que la mise en avant des principales manifestations touristiques de l’année 2011.(Court-séjour en Loire Atlantique  : moins de 4 jours) :
Que diriez-vous de passer une nuit dans une œuvre d’art s’élevant à 15m du sol, de bivouaquer dans la savane au milieu de la faune sauvage ? Envie d’escapades à deux ou avec votre tribu ! Optez pour une Dolce Vita en amoureux, prenez rendez-vous avec la mer en famille ou tentez la cuisine des toqués entre copines…
Pour connaître nos offres, venez chercher la brochure « Weekend et Courts Séjours » à la Vitrine OH LA L.A. ! Ou téléphonez au 0810 044 001 (prix d’un appel local)
Ou téléchargez la brochure sur:
http://www.ohlaloireatlantique.com/decouvrir-la-loire-atlantique/infos-pratiques/documentation
Autre proposition :
• http://www.enpaysdelaloire.com/upload/fichiers/Guide-courts-sejours.pdf
• www.spr-paysdelaloire.fr

 6- LE CALENDRIER DES PRINCIPALES FOIRES D’ART CONTEMPORAIN
http://artcontemporain.populus.org/rub/32
Les dates, mais aussi pouvoir réserver en direct son hôtel et son séjour pour aller à ces grands évènements….
http://www.artvista.de/

7 –L’ARCHITECTURE EPHEMERE
– Pour sortir des expositions « spécialisées « Beaux-arts ou histoire », nous vous conseillons  d’aller voir aux Archives nationales une exposition sur l’architecture éphémère, celle des Fêtes, des commémorations, qui sont « pluridisciplinaires », comme l’on dit aujourd’hui, depuis la nuit des temps. Construction de « folies » ou d’arcs de triomphe aux entrées de villes chez les Romains, l’esthétique des jardins, de la décoration a connu des grands architectes, des grands peintres, mais aussi de savants jardiniers, fontainiers ou artificiers. Des opéras en plein air, des ballets, de la musique, bref, tous les talents étaient convoqués, et on ne « refaisait pas du Passé » !
– Notre avis :
– Pourquoi ne pas s’inspirer aujourd’hui de ce thème de l’éphémère, pourquoi ne pas tenter de le réactualiser, en croisant les talents des créateurs contemporains ( architectes et designers, musiciens, artisans d’art, jardiniers, décorateurs de théâtre et de cinéma, artistes, spécialistes de l’Evènementiel …) ?
– Cela se fait déjà, me direz-vous, mais remarquons tout de même que la démarche est plutôt confidentielle, réservée aux fêtes privées. Quelques rares institutions s’en sont emparées, comme Chaumont sur Loire, avec le Festival des Jardins, qui connait un immense succès. Quelques villes tout à fait remarquables, ont repensé l’évènement, comme Lille 2004, qui continue, ou la Fête des Lumières de Lyon. Quelques grands évènements internationaux (Expos internationales ou JO, en particulier) font appel à ces schémas transversaux, qui croisent réellement les compétences. Mais peu de propositions en milieu rural, qui cultive une  « authenticité » souvent vieillotte, mais a oublié les leçons du passé, ces fêtes éphémères des siècles précédents où tout le monde était ébloui et amusé.
– Nous pensons que cette démarche, sorte de dialogue collaboratif entre les métiers, les entreprises et les services publics (Jardins, musées, monuments, évènements…) à l’échelle d’un territoire, n’est pas encore proposée et mise en œuvre par les élus. 
– Changer, actualiser le très redoutable défilé de fleurs, les Carnaval très peu  revisités (les anciens »seraient contre »…, parait-il…) ou les feux d’artifices du 14 juillet serait salutaire pour attirer les jeunes du monde entier.  Il faut réinventer la fête ! Et, à notre avis, il ne faut  jamais oublier les jeunes, ceux de la ville, du pays, de la région, du monde. Car un pays qui n’aime plus ses enfants est un pays sans avenir.
Dans l’atelier des Menus Plaisirs du roi : spectacles, fêtes et cérémonies aux XVIIe et XVIIIe siècles, Exposition des Archives nationales, 20 rue des Francs-Bourgeois, jusqu’au 24 avril 2011.
Le Catalogue est magnifique, 255 pages en vente aux Archives nationales : ISBN : 978-285495-439-5.
8– VOS VACANCES 2011 : EN  FRANCE OU A l’ETRANGER?
Préparez vos vacances d’été : quelques comparatifs de prix en France et à l’étranger
A la requête « Recherche pour les deux dernières semaines d’août d’une location au calme avec piscine dans un endroit proche de la mer où il fait chaud », un très bon ami a fait la découverte suivante, qui n’étonnera pas les pros du Tourisme, mais qui, tout de même, agace:
– Canada à 25 mn de Montréal : 150m2 au bord du fleuve avec piscine, voiture, design recherché jusque dans les moindres détails, service de nettoyage et linge de maison inclus = 800€ la semaine
– Floride, Key West : 200m2 à 3mn de l’océan avec piscine =1200€ la semaine
– Singapour : villa conservation en centre ville historique, marbre à tous les étages, jacuzzi sur le toit et personnel de maison = 1400€ la semaine
– Mougins : villa typique avec jardin et piscine, hébergement de niveau petit 3 étoiles : 2650€ la semaine
– Cap ferret : villa avec jardin et piscine à 200m de la plage, tout en bois mais déco « modeste » = 2230€ la semaine
9- PROCHAINES EXPOSITIONS DU GRAND PALAIS !
Les expos des prochaines semaines, avec les animations prévues, font l’objet d’un catalogue en ligne :
http://www.rmn.fr/flash/programme2011grandpalais/#0
Les expos importantes d’ici janvier 2011 sont toutes aussi annoncées aujourd’hui, et diffusées vers les opérateurs du Tourisme :
http://www.rmn.fr/spip.php?page=expo-bientot
Nous vous conseillons plus particulièrement :
– Exposition Monumenta 2011 présentera des œuvres d’ Anish Kapoor – Grand Palais, Nef, du 11.05.11  au 23.06.11

– L’ évènement, cet été en France, aura lieu  sur la côte d’Azur : une grande exposition sur l’art contemporain de la région, qui aura lieu dans une trentaine de sites culturels, dont les 3 musées nationaux gérés par la RMN : La peinture autrement
Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes  du 26.06.11 au 7.11.11
Musée de l’Orangerie, du 26.09.11 au 15.01.12
Cézanne, Matisse, Picasso… L’aventure des Stein  Grand Palais, Galeries nationales  du 5.10.11 –  au 16.01.12

10 –  MARSEILLE 2013, PREMIER SITE COLLABORATIF !
Marseille 2013 est à la peine ? Des difficultés de tous ordres voient le jour, car la gouvernance est vacillante : retards de chantiers, de programmation, et, malgré les efforts de Bernard Latarget, le cri habituel des acteurs de la culture locale : « Mais donnez-nous l’argent, on fera mieux que vous !  » . Tous ces ennuis arrivent chaque fois qu’une ville créée un évènement international.

 La très bonne nouvelle : Jean-François Chougnet, l’un des meilleurs administrateurs et gestionnaires de France, reprend les manettes de la gouvernance du projet Marseille 2013 à partir de cette semaine. Jean-François est aussi un excellent pédagogue, et a réussi tout ce qu’il a entrepris. Son arme secrète, accompagnée par une intelligence parfaite : l’humour.
Son urgence : réconcilier les marseillais avec l’Evènement : après une conférence de presse de l’association Marseille 2013, des intellectuels marseillais insatisfaits  ont manifesté « enchainés », la semaine dernière  à Paris, pour demander que les projets fassent une place plus grande aux ma rseillais.
La création d’un Off ! Quelques jours après  la conférence de presse qui annonce le préprogramme de Marseille 2013,  un site collaboratif a été mis en ligne, qui invite tous les projets non retenus ou les projets à venir qui auraient peur de ne pas l’être à s’inscrire pour trouver un financement alternatif à celui de Marseille 2013 (sous forme de mécénat, de micro-crédits accumulés sur le net, etc.…). Nous espérons que les marseillais s’y rendront et que les mécènes seront généreux. En voici la description et l’adresse :
http://carnouxprogres.wordpress.com/2011/03/13/off-de-marseille-2013-l%E2%80%99appel-est-lance/
KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken devait aller à Turin, pour le 150éme anniversaire de l’Unité italienne…Son ex, Barbie, lui faisait miroiter des expositions fantastiques. Il ne comprenait en général pas grand chose à ces expositions « fantastiques », mais il  y en avait une douzaine, lui disait Barbie, alors 12X2 heures avec son ex, cela lui réjouissait le coeur…En attendant, il lui fallait accomplir son oeuvre, traiter  ses nouveaux flux financiers,  voyager dans des palaces pour garder son rang, et faire des affaires entre deux continents. Il adorait ce job de touriste parfait!

La Valorisation du Patrimoine

Ken Le Touriste Parfait à Hambourg, en 2012! (Voir notre légende en fin de billet!)

Un Rapport sur la restauration et la valorisation du Patrimoine, en France, a été remis, le 1 mars au ministre de la culture

Introduction : rédigé par des  économistes, ce Rapport propose en particulier  que le Tourisme  paye pour le patrimoine,  d’augmenter  les tarifs d’entrées des musées et des monuments pour les touristes étrangers, d’ augmenter les taxes de séjour pour les touristes dans les hôtels.

Nous en décryptons ici  les sept principales propositions qui concernent le Tourisme Culturel. Nous verrons que les propositions  reprennent celles de nombreux autres rapports mais qui ont été  abandonnées car elles tenaient pas la route, pour des raisons bien précises, d’ordre technique, administratif, financier ou éthique.

Plus grave, ces propositions, vu les très grandes difficultés actuelles de certains monuments ou musées, sont loin d’être sont loin d’être prioritaires, à notre avis. A partir de  l’état des lieux du patrimoine en France, il faudrait aujourd’hui réfléchir au système de conservation, au système dans son ensemble et à de nouveaux modèles économiques qui soient pérennes.

– Ce que fait en ce moment, nous le verrons,  la Ville de Lyon, pragmatique et qui a la « passion d’avancer », en transformant  son patrimoine classé en hôtellerie pour lui donner une nouvelle vie. Lyon, une ville de gauche, en plus : croyez-vous que les rues soient pleines de manifestants enbanderolés : « Le patrimoine aux français ! Que l’Etranger paye !!! » ? Que nenni. A Lyon, comme Nantes ou Liverpool, Chicago, Détroit ou Bilbao, on préfère agir en douceur, prendre les sous là où ils sont, où ils peuvent l’être, tranquillement, sagement, de façon pragmatique. Ses habitants font confiance à ces projets, très créatifs : la ville ne cesse de s’améliorer et la culture d’y prospérer.

– Enfin, le patrimoine et les musées manquent de finances, certes, mais  quid pour le Théâtre ou les arts plastiques, l’enseignement musical ou la profession d’architecte, le financement du cinéma ou celui  des arts du Cirque? Tous les domaines de la culture vont vouloir leur « taxe », aussi, pour développer l’Evènementiel, raviver des festivals en péril ou consolider les grandes expositions régionales…On ouvre donc, avec cette proposition, la boite de Pandore des Taxes culturelles.

– Trois « Compléments » de ce Rapport méritent toutefois d’être lus très attentivement, dont surtout le texte de Xavier Greffe :  Artisans et métiers d’art : Les enjeux du patrimoine culturel Immatériel(page 81). Avec deux autres textes,   sur La Gastronomie, mode, design, métiers d’art… : Un patrimoine français à Valoriser et un autre sur les Districts Culturels et Culturel (P.115).Ces « compléments » répondent à  de vraies  questions actuelles, point de départ aujourd’hui de « Comment re-penser les politiques du  patrimoine? ». Mias ils ne sont pas intégrés dans le rapport comme ils devraient l’être, à sa source, dommage!La partie « Culture comme source de profits et pas seulement source de dépenses (Mieux valoriser nos marques) est aussi sacrifiée. Re-Dommage ! La recommandations n°11 : « Sortir d’une logique de valorisation autistique, travailler avec le reste de l’economie, industrie de la mode, design, mais aussi toutes les industries reconnaissant la creativité » reste ainsi lettre morte dans la presse qui évoque la sortie du rapport.Red-re dommage !

A – Un nouveau rapport, un!  Décryptage des principales propositions

I – Faire payer le Tourisme

Le tourisme est « le premier bénéficiaire de notre patrimoine« , soulignent les auteurs du rapport qui proposent « de faire participer davantage » ce secteur à l’entretien et à la valorisation des sites, monuments et musées.

–        Une affirmation bizarre,ce « premier bénéficiaire »  car les habitants et ceux de la proximité sont les premiers bénéficiaires du patrimoine, en France.   Seuls  50 block busters , type « Mont-Saint-Michel » ou Tour Eiffel, et quelques autres  situés dans de grandes villes ont une très forte majorité de touristes, comme le souligne ailleurs le Rapport : «  Cinq monuments nationaux attirent 56% des visites, 50% de la fréquentation muséale se concentre sur 1% des musées de France ». Une cinquantaine, donc, sont concernés,  sur  43 180 monuments ( inscrits ou  classés) et  1212 musées labellisés Musées de France, dont les touristes ne bénéficient pas en priorité, bien évidemment. Et les « retombées » économiques des touristes profitent aux habitants, aussi.

–       Les sites les plus visités. Dans Tous les rapports précédents, que nous avons cités d’ailleurs ici en maintes occasions, les petits sites du patrimoine, les plus nombreux, et les petits et moyens musées ont bien moins de 50% de touristes. Certains départements ou  certaines villes n’ont  tout simplement pas de grand flux touristique. L’immense majorité du patrimoine ouvert au public est donc visitée actuellement et de façon occasionnelle par des habitants de proximité, et ce sont précisément ceux-là qui auraient besoin d’aide financière. Faute de billetterie, et évidemment d’amélioration de leur accueil, ils sont en mauvais état et les petites communes ne peuvent payer leur restauration, leur entretien et, à fortiori, leur développement. Concrètement, un maire ou un président de conseil général ne peuvent compter sur 2000 visiteurs annuels d’un monument ou d’un musée pour les entretenir.

–        Faire une péréquation entre les gros et les petits ? Si Le Louvre augmente  ses tarifs et ses revenus, reversera-t-il une part au petit musée d’archéologie de Saint Raphael? Ou à un petit musée parisien, si vous préférez ? On peut en douter. La péréquation, on le voit pour le CMN, a ses limites. La nouvelle autonomie (années 92-98) des gros musées nationaux, avec leur  statut  d’établissement public, a été décidée, avec l’assurance, au contraire, que leurs propres efforts seraient récompensés et ne serviraient plus obligatoirement à la péréquation.

–        Le Tourisme fait la promotion des sites culturels, et lui seul, de façon exhaustive . Par comparaison  : les directions régionales de la Culture ont-elles un site dédié à la promotion des sites culturels, ou de l’évènementiel ? Un échelon dédié, avec marketing et formations conjointes ?  Non, elles renvoient systématiquement les visiteurs vers le Tourisme. Leur priorité est le public de proximité, et « à commencer par les français », comme disait Malraux en fondant le ministère de la culture…(Voir notre conclusion)

–        En effet,  95% des politiques de la culture sont orientées vers les habitants de la proximité ! Nous pouvons en communiquer les chiffres, les constats : Procédures, Personnels, décrets, Formation et financements :  la culture ne fait qu’epsilon, pour les touristes, depuis les années 60.

II – Augmenter la taxe de séjour des hôtels

Concrètement, les auteurs du Rapport proposent d’augmenter la taxe de séjour, prélevée sur la consommation hôtelière. Elle pourrait passer progressivement de 1% du tarif d’une nuitée à 6% et être affectée au patrimoine. La rentrée fiscale serait de près d’un milliard d’euros par an.

Pourquoi avoir choisi la taxe hôtelière alors que seulement 5,8% des touristes français  séjournent à l’Hôtel?

L’hôtellerie se porte-elle si bien, en France, qu’elle doive, et elle seule, être le seul secteur ciblé pour payer la restauration du patrimoine? Le Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie alerte et conseille  les professionnels, avec des évaluations, des chiffres et des  conseils forts intéressants. La petite hôtellerie française, d’en moyenne moins de 25 chambres, selon notre étude, vit des moments difficiles. Si elle n’est pas obligatoirement déficitaire sur un plan économique, elle n’en demeure pas moins très fragilisée, voire dans une situation très précaire, où l’on constate tout de même que près d’un hôtel sur deux est en bilans négatifs ou en petit équilibre économique. Bref, ce parc hôtelier est quantitativement sinistré ou en passe de l’être, et ses hôtels ferment chaque année, cette année d’après crise étant extrêmement forte, d’après le Quotidien du tourisme ou l’Echo touristique de mars 2011.

– Pourquoi pas une taxe sur les locations saisonnières (15,5% des nuitées en 2009), les campings (8,5% des nuitées en 2009) , qui portent mieux que les hôtels, du point de leur économie, et dont les séjours ne sont pas « réservés aux classes populaires et aux petits budgets  », comme on le croit souvent? Ou sur les chambres d’hôtes de luxe ? Ou encore sur les plus nombreux des touristes, qui séjournent  chez des amis, chez leurs familles, dan des résidences secondaires via des échanges d’appartements ou de villas (67% de l’hébergement touristique était « non marchand » en 2009, toujours pour les seuls touristes français)?

Mais il y a mieux, sans doute : pourquoi pas une taxe sur les secteurs économiques florissants, comme les traders, les  banques, le Luxe ? Ou une taxe sur les restaurants qui n’ont pas joué le jeu, malgré 3 milliards de  « cadeau fiscal », celui de la baisse, en leur faveur de la TVA, en 2010.Cela rapporterait trois fois plus!

III – Doubler le tarif d’entrée pour les  les étrangers

Françoise Benhamou et David Thesmar, professeur à HEC, préconisent également un « tarif différencié entre visiteurs français et visiteurs étrangers (hors UE), comme cela se pratique dans de nombreux pays ». Si on doublait le prix du billet d’entrée de ces visiteurs pour le Louvre (de 9,5 euros à 18 euros), le musée récupèrerait 25 millions d’euros de recettes supplémentaires, soit l’équivalent d’une année de mécénat, soulignent-ils.

Pourquoi pas? Et que dira-t-on aux visiteurs, à l’entrée ? « Attendez, vous, vous êtes étrangers, c’est le double ! ». Bonjour l’accueil ! Vive la discrimination et  xénophobie ! L’argument « d’autres pays, émergents, le font! » n’est pas tenable. Et pour  les « étrangers » pauvres ou très pauvres, que faire ? Comment les repérer ? « Ah bon, vous êtes pauvre, alors pour vous ce sera le tarif français ! ».  Et que faire en cas de double nationalité ? Ou  en cas de multi milliardaire français, en visite ? « Vous êtes venu en limousine avec vos gardes du corps et vos femmes embijoutées, mais, pour vous, ce sera moitié prix, cher visiteur ! Car vous êtes français,  ah mais ! ». La gratuité décrétée pour les seuls pour les français, énorme bourde des services du ministère, avait dû lâché prise pour les européens car elle était illégale. Celle-là serait d’un ridicule achevé, en France, « Pays des droits de l’Homme », qui prône un idéal d’égalité entre ses citoyens aux frontons de toutes ses mairies.Il faut évoluer, mais pas en créant de la ségrégation entre les français et les étrangers.

Plus sérieusement,  si le Louvre devient  trop cher pour les touristes qui ne sont pas «  haut de gamme, et culture à tout prix », n’iront-ils pas ailleurs? La concurrence, disparait  comme par enchantement. Pourtant elle est très forte, y compris pour les fréquenteurs assidus  (Shopping ; tourisme urbain, randonnée, ballades, sports,  tourisme du littoral). Mais si nos économistes minimisent  la concurrence, les T.O veillent au grain et sont passés maitre de l’astuce « gratuit » ou du « pas cher » pour plein les yeux : une balade sur la Seine en bateau fait découvrir le patrimoine de la plus merveilleuse des façons, pour  14€/personne (7 € enfant de moins de 16 ans et gratuité possible pour un enfant  le mercredi ou dimanche) pour toute la journée, avec 8 escales pour découvrir le Musée du Louvre, Saint Germain des Près, le Jardin des Plantes, le Musée du Louvre, l’Hôtel de ville, la Tour Eiffel et les Champs Elysées !Un petit tour dans les collections des musées gratuits de la Ville de Paris est encore une assurance d’un un moment fort, en famille.

IV – Les auteurs ne sont pas favorables à une « gratuité généralisée » dans les musées très fréquentés dans la mesure où elle constitue un « effet d’aubaine » pour ceux qui ont les moyens de payer. Ils sont favorables à une tarification variable en fonction de l’heure d’entrée dans le musée et de la période de l’année, afin d’étaler davantage la fréquentation.

–        Entièrement d’accord pour ces deux propositions, voire le billet de la semaine passée sur la gratuité des musées. Generaliser l’adoption d’une tarification variable en fonction de l’heure d’entrée dans le monument ou musée, et de la période de l’annee, serait une mesure  efficace et juste, qui aiderait aussi à « déssaisonnaliser  » le tourisme et éviterait de doubler le tarif pour les étrangers.

V – « Dans les musées et sites saturés, l’impact négatif de la congestion sur la qualité des visites doit être pris en compte, par exemple en réglementant l’entrée et la circulation dans les centres villes par des péages », relève le rapport. Les cars de touristes sont visés par cette mesure.

Aux maires de quelques villes d’en décider, car ne sont concernées qu’une une douzaine de site dans une douzaine de villes, guère plus sur les 37000 communes françaises.

VI – Les auteurs estiment que les collections « , inaliénables, ne respirent pas assez » et que les musées manquent de moyens pour acheter des œuvres. Ils suggèrent de les autoriser à céder certaines œuvres « selon une procédure très encadrée et limitée ». Seraient concernées par exemple des œuvres qui n’ont « pas été exposées depuis plus de 20 ans ». Ou bien « des œuvres acquises depuis, disons, 1980 ».Le revenu de la vente devrait servir uniquement à acquérir de nouvelles œuvres.

Avec davantage d’œuvres, mais le même accueil incertain, ou la même présentation ennuyeuse ou « datée », des inventaires qui ne sont que rarement à jour, des réserves rarement visitables, quel avantage pour la ville d’acquérir davantage ? Y aura-t-il plus de visiteurs ? Même le Livre blanc  des musées, en 2010, en convenait: des progrès sont à faire, pour une plus grande mobilité des collections exposées, pour accueillir par voie d’échange et d’expositions temporaires de vrais chefs d’oeuvre. Par exemple, par le biais d’ échanges avec d’autres musées. Un meilleur accueil des visiteurs  est aussi, fondamentalement, le levier d’une meilleure fréquentation. Renforcer une offre n’est prioritaire que si celle-ci est déjà bien adaptée à la « demande », non ? mais en créeer aussi de nouvelles : il y a une demande forte d’art  contemporain, d’évènements.

VII – L’étude souligne la logique de « star system » qui prévaut dans l’Hexagone.

Effectivement, là est le cœur du problème. Mais pas seulement en France : la grande muraille de Chine, la statue de la Liberté à NYC,  la Tour de Pise,  l’Opéra de Sydney font partie du star système, qui est mondial (Voir l’afflux de visiteurs grâce au Label UNESCO « Patrimoine mondial de l’humanité ».) A Paris, qui veut voir plutôt une petite fontaine du XVIIIéme siècle plutôt que la Joconde? Des historiens d’art! Des professionnels! 1/1000 de la population et des voyageurs étrangers.

Ce qui est vrai, par contre, c’est que très peu est fait pour aider les petits lieux et évènements culturels à avoir davantage de publics et de retombées touristiques ; a contrario, d’autres pays travaillent  mieux que nous sur le sujet, préférant les solutions d’un marketing culturel aux descriptifs de la sociologie. Le Patrimoine n’y est pas « isolé » de l’évènementiel ou  du spectacle vivant et  de la création contemporaine, administrativement et financièrement. On y « réseaute » aussi entre partenaires de la culture et du tourisme, localement, a lors qu’en France l’obsession est de créer des réseaux « entre soi », des réseaux culturels, au niveau national et  régional. Pour la direction politique et administrative, c’est pire, car là où les pays étrangers ont des modèles de fonctionnement différents du nôtre, ou moins de patrimoine à conserver, l’appareil d’Etat est mois imposant. En France, environ  27 000 fonctionnaires pour le seul ministère de la culture, et pas même un « bureau « , plus petit échelon administratif, du Tourisme culturel pour traiter le thème!  Enfin, dans  la  formation  des conservateurs du Patrimoine,  la mission « conservation » se taille la part du lion. Pas d’ingénierie touristique ou de marketing pour répondre aux  questions « Pourquoi, pour qui conserver? » ,  « Pourquoi ce patrimoine est-il ouvert aux publics ? « .

VIII – Donner plus au patrimoine, sans revoir l’organisation actuelle ?

L’effort public en faveur du patrimoine, qui se monte à 1,5 milliard d’euros en 2010, est « important et légitime sur un plan économique et culturel », déclare à l’AFP Françoise Benhamou, spécialiste de l’économie de la culture. « Mais il faut compléter cet effort en lui trouvant d’autres ressources », ajoute-t-elle.

Comme pour l’Education nationale, la Santé, la Justice  ou le Logement, il s’agit de revoir en France les bases du système, sa santé, ses résultats, où va l’effort public, peut-on faire mieux ? etc.…avant d’y injecter d’autres ressources supplémentaires, à mon avis. Redéfinir les objectifs de la culture n ’a pas eu lieu depuis 10 ans, alors que le monde a radicalement changé, depuis 10 ans, c’est un truisme de l’affirmer (TIC; Comportemetns des visiteurs; paysé émergents…).

Notre avis est que, sauf exceptions que nous décrivons à « longueur de billets »  dans ce petit blog, les bases-mêmes du système ‘Patrimoine et musées » ne sont  plus  bonnes, en France, ou du moins tellement perfectibles, qualitativement et quantitativement,  que donner plus à la médiocrité du système actuel, ne ferait qu’entériner cette  accroitrait cette médiocrité.

CONCLUSION : MAIS QUE FAIT LE TOURISME  POUR LA CULTURE? Enfin nous terminerons par cette expression amusante,  cri du cœur de la Culture!

1 – « Mais que fait le Tourisme pour la Culture ?», me demandait, il y a quelques années,  une administratrice du patrimoine au ministère de la culture.

–  « Oh, trois fois rien », lui répondis-je, » Juste transporter, accueillir, loger, nourrir, divertir plus de 150 millions de touristes et d’excursionnistes chaque année,  dont 76,8  millions de touristes étrangers (2009). Et  227 802 entreprises travaillent pour le Tourisme en France (Transport, Hébergement, Activités…) .Sans compter la promotion des sites culturels, qui coûte une petite fortune aux régions, aux départements et aux communes (CRT,CDT,OT) car elles ont toutes cette compétence. »

Sans industrie touristique, le nombre de visiteurs et les retombées cesseraient, et la fréquentation baisserait, le  patrimoine ne pourrait plus en « bénéficier »!

De plus,  « seulement » une cinquantaine de sites à visiter ont  « trop » de visiteurs pour leur capacité de charge . Pourquoi bâtir des mesures générales pour ce qui ne concerne que pour 0,1% des sites du patrimoine ? 50 seulement,  sur sur 43180 monuments protégés inscrits ou classés + 1212 musées de France . Et encore…Prenons le Louvre : la majorité de ses salles et espaces de visite  ne  sont pas surchargés, hors « circuit de la Joconde » et de  quelques autres phares de sa visite.

2 – Le tourisme va croître les prochaines années

Il y a de la marge : sur les 28 millions de touristes parisiens, notons que « seulement » 8,5 millions fréquentent le Louvre, chaque année, car les activités touristiques sont diverses, et la visite du Louvre ne représentent donc pas la moitié des touristes.  Car avec les nouveaux pays émergents, de plus, le Tourisme peut encore croître démesurément. D’autres pays préparent ces nouvelles arrivées. Un nouveau potentiel de plusieurs centaines de millions, cela n’arrive pas souvent, surtout que l’on peut les contacter directement ( via Internet).

– Mieux préparer leur accueil, mieux leur faire comprendre ce que nous voulons montrer, exposer, et leur proposer de nouveaux services : voilà notre marge de progression.

Voici, à notre avis, les sujets à aborder, plutôt que d’écrire de nouveaux Rapports et d’imaginer des « Solutions- Taxes » :

1 – L’innovation dans le tourisme et la culture : nouvelles bases, nouveaux produits, nouveaux développements ; Technologies et distribution, « experiential marketing », etc…Et élaborer de méthodes de « mise en projet et en tourisme »;

2 – Développement économique et culturel : nouveaux réseaux de travail ; formations conjointes; questions d’éthique ;

3 – Le tourisme culturel en 2020 : projets à retenir, mise en oeuvre ; Qualité. Pour le patrimoine : que conserver? Pour qui? Revoir la Loi de 13, réellement, pas à la marge….

Pour en savoir plus : Rapport du Conseil d’analyse économique (CAE).Le Conseil d’analyse économique est composé principalement d’une trentaine d’économistes. Intitulé « Valoriser le patrimoine culturel français », ce rapport rédigé par les économistes Françoise Benhamou et David Thesmar, a été remis le 1er mars au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. Commandé par le Premier ministre François Fillon, il propose de nombreuses pistes, dont certaines sont susceptibles de faire tiquer une partie du monde culturel mais aussi certains acteurs économiques.

B –  – LYON  : RECONVERSION DE L ‘HOTEL-DIEU EN BUREAUX ET HOTELS / Une promesse de bail à construction de 94 ans portant sur la rénovation de l’Hôtel-Dieu de Lyon, l’un des plus importants édifices du patrimoine historique lyonnais, a été signée le 22 février dernier, entre son propriétaire actuel, les Hospices civils de Lyon et la société Eiffage Construction.  La reconversion de cet édifice à ancienne vocation médicale, classé au titre des monuments historiques, prévoit, sur une surface totalisant 62 000 m2 (hors œuvre nette), un hôtel 5 étoiles, ainsi qu’un ensemble de bureaux et commerces.

Il s’agit d’un contrat complexe représentant quatre années de travaux, suivies de 90 ans d’exploitation du site. Le coût estimatif des travaux s’élève à 160 M€. Eiffage Construction, retenu pour ce projet en octobre dernier, est conseillé par le cabinet Racine Lyon avec Damien Richard et Nicolas Bois, associés, pour l’ensemble des négociations et qui intervient actuellement sur les différentes autorisations administratives nécessaires à la réalisation du projet.

Une nouvelle qui, comme nous le disions en introduction, n’a pas choqué les lyonnais, habitués maintenant à aller de l’avant.

C – LES NEWS : un billet un peu long, aujourd’hui, donc un Spécial NEWS la semaine prochaine sur les prochaines vacances et la prochaine saison! Avec, à notre programme:

Préparez vos vacances d’été : quelques comparatifs de prix en France et à l’étranger

Avez-vous un  un guide des courts – séjours?-

Le calendrier des principales foires d’art contemporain

Une exposition sur l’architecture éphémère à paris

Reprise : Près de 32 millions de Français sont partis en vacances en 2010. Où sont-ils allés ?

L’e-tourisme a le vent en poupe. L’an dernier, 12,1 millions de Français ont réservé leurs séjours sur Internet, soit 38% des vacanciers, indique le dernier baromètre Opodo. Le m-tourisme émerge.

La montée en puissance du commerce en ligne

–        Les prochaines expositions du Grand Palais, et notre choix.

Et tout ce qui est prévu, pour la Culture, à Turin pour fêter l’anniversaire de  l’Unité italienne. Epatant, vous verrez!

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken avait termniné son  rendez-vous avec son entreprise de naissance, comme il l’appelait, Mattel USA. Il voulait leur faire comprendre qu’il avait repris sa liberté, que, en leur en déplaise,  Barbie n’était pas la reine du monde et qu’il préférait- et de loin!-voguer de continent en villes historiques, faire des affaires à tout casser et bien s’amuser avec ses nouvelles girlies ! Il était devenu un Touriste Parfait, dotés de  moyens surnaturels, comme vous le savez si vous suivez ses aventures . Un voyageur du monde, mais aussi de l’Espace-Temps,  téléporté au Moyen-Age ,  à l’anniversaire du King, Elvis, ou dans un palais florentin de la Renaissance. En sortant,  il avait une pêche d’enfer, et, avant son dîner  avec Anne ( Anne Lauvergeon, pas A. Sinclair, mes amis..), il allait se refaire un nœud de cravate éblouissant, pour plaire à sa Belle !Ils iraient en jet privé à Saint-Tropez. Elle était fatiguée…

Ken au Sezz et au Muse, à Saint Tropez  (Notre Photo volée!)

Ancien hôtel du Levant, le Sezz a été rénové par le décorateur Christophe Pillet en 5 étoiles ( ch. De 450 à 750€) et les 15 suites du  Muse bénéficient d’un Eco-Spa : www.muse-hotels.com et SEZZ , rout des Salins, ( la photo !!!) www.hotelsezz-saintropez.com

LEGENDE PHOTO DU HAUT /  KEN A HAMBOURG

Le grand port de l’Elbe, situé à six heures de navigation de son embouchure,  base avancée des exportations allemandes, est peu connu des français. Tous docks ont été rénovés, et sont devenus des habitations, des bureaux, des sièges sociaux de multinationales, des restaurants…Le plus important  musée de la Marine au monde, la célèbre collection Tamm,et surtout la philarmonique de l’Elbe sont es incontournables. Salle de concert de 2150 places qui ouvrira en 2012!  Hambourg veut en faire son symbole, comme le Guggenheim de Bilbao ou l’opéra de Sydney en Australie. Herzog § de Meuron, architectes, ont ajouté  un immense « glaçon » sur un bâtiment industriel des années 1960. H de M sont les architectes de la Tate de Londres et du stade Allianz Arena de Munich, du Young Museum de San Francisco.

Notons aussi que c’est à Hambourg que se sont installés notre plus brillante équipe de muséographes et spécialistes de l’enfance et de la culture, le philosophe et la conceptrice/réalisatrice Orna Cohen. Dieu est né en France, disent les allemands, mais constatons qu’il y abandonne souvent ses enfants les plus doués. Pas grave, d’autres pays peuvent faire leur bonheur !

En savoir plus : www.hamburg-turism.de ; Très bon hôtel au centre ville : www.hamburgsteinberger.de. Tél : +49 40 368060 . On peut déjeuner au Café de Paris : www.cafedeparis.net

La Gratuité des musées

 

Ken à l'hôtel Palm de Dubai

Voici la suite du résumé du dispositif MUSEOSTAT du billet de la semaine dernière concernant les musées du service public. La gratuité, nous le verrons, sert la Communication des villes ou des régions, mais peu la qualité musées et la satisfaction de leurs  publics.
I – BILAN DE L’EXPERIMENTATION DE LA GRATUITE
Les sept musées nationaux du MCC qui avaient expérimenté la gratuité complète des
collections permanentes pendant le 1er semestre 2008 avec de très fortes hausses
enregistrées par rapport à 2007, ont connu des baisses plus ou moins substantielles dès que cette  gratuité a pris fin en 2009 :
– musé Magnin à Dijon (-11 %),
– musée de la Renaissance à Ecouen (-12%)
– musée  du Moyen-Age à Paris(-13%),
– musée du château de Pau (-15%),
– musée de l’Archéologie nationale à Saint Germain en Laye (-17%),
– musée Adrien Dubouché à Limoges  et musée Guimet (-31% chacun).
En revanche, la baisse de fréquentation dans quelques musées parisiens, franciliens et de la Côte d’Azur s’explique d’abord par une moindre présence des touristes étrangers :

– musée Rodin (avec son annexe de Meudon) :  -8%,
– château de Fontainebleau : -10%,
– Malmaison : -8%
– musée des Arts décoratifs : -7%    ou  musée Picasso à Vallauris : -16%.
Cependant, à Nice, la baisse de -8% au musée Chagall s’inscrit dans un contexte où les musées de la Ville sont gratuits.

a)  Musées nationaux : désormais, toute catégorie d’exonération confondue, la part des entrées gratuites représente 50 % de la fréquentation des collections permanentes des musées nationaux du MCC. En 2009, c’est la mesure de gratuité mise en place à destination des jeunes de 18 à 25 ans et des enseignants du Primaire et du Secondaire dans l’ensemble des musées nationaux qui en constitue l’une des raisons. Ainsi, entre le début avril et la fin décembre, le nombre total de visites gratuites imputables aux mesures de gratuité du 4 avril est établie à 1 523 156 visites dans les musées nationaux qui sont sous tutelle du ministère de la culture
b) Musées de France : traduisant l’impact cumulé de ces diverses formules de gratuité offertes par les collectivités publiques, le nombre d’entrées gratuites dans les musées de France en 2009 s’établit à 23 848 668, et représente un peu plus de 42% de la fréquentation totale.
Sur une échelle de cinq ans, le volume des entrées gratuites a ainsi progressé de pratiquement 60%, tandis que celui des entrées payantes ne l’aura fait que de 7%. C’est la part grandissante des entrées gratuites qui explique le mieux l’augmentation globale de la fréquentation sur la même période.
II – LA GRATUITE ATTIRE DE NOUVEAUX VISITEURS, MAIS L’EFFET EST PROVISOIRE
Nous le voyons ci-dessus que « C’est la part grandissante des entrées gratuites qui explique le mieux l’augmentation globale de la fréquentation sur la même période ».
Disposant des objectifs et des résultats de plusieurs tentatives de «musées gratuits »depuis 30 ans, nous sommes convaincue depuis longtemps que la gratuité, qui revient  tout de même cher (subvention publique pour « compenser « le déficit de billetterie), est inefficace pour trois raisons :
1 – Si le musée est gratuit, pourquoi et comment chercher de nouveaux publics ?

La première raison est que la grande majorité des directeurs de musées, dès l’annonce de cette « gratuité », font beaucoup moins effort pour améliorer la fréquentation de leurs musées si celle-ci ne « compte » plus, n’est plus un indicateur de la bonne santé du musée dont ils ont la responsabilité ;
les études des publics ont moins de raison d’exister, d’ailleurs, et la conséquence du suivi de la connaissance des visiteurs est  redoutable: ne connaissant plus les profils de ceux qui viennent, comment attirer ceux qui ne viennent pas ou peu, et que l’on ne peut  repérer que grâce à leur absence dans les études d’observation ?
– Même forme de « laisser-aller » des tutelles, en général, qui décident de la gratuité surtout pour communiquer sur leur politique culturelle, mais ne sont pas pour autant partantes pour investir sur de grands projets s’ils n’ont pas la certitude que de « nouveaux publics » les fréquenteront.
2 – La gratuité appauvrit la qualité et le rayonnement des musées 
Les musées privés (France, étranger) ou les jeunes Etablissements Publics du Louvre, du Musée Picasso de Paris ou d’Orsay, qui ont gagné leur autonomie, ont une sorte d’obligation de résultats. Ils doivent en effet  créer des fonds propres ( Billetterie, notamment) ou chercher du mécénat ou  des partenariats ;  comment  convaincre des partenaires  si l’on n’a pas de bons résultats en terme d’évolution de la fréquentation ? En effet la qualité des expositions, mais aussi des travaux ou extensions du bâtiment,  la restauration des œuvres et des objets, le recrutement de personnels très qualifiés, bref, toute la vie du musée dépend de sommes de plus en plus importantes, chaque année,  qu’il faut donc savoir mobiliser.
Loin de se limiter à un critère quantitatif, la question de la gratuité engage donc, à notre avis, toute la qualité de la conservation et de la production des musées, sur le long terme. Le travail de fond (Collections, recherche, restauration…) sera le premier à en pâtir.
3 –. Place de la gratuité dans le plaisir de la visite
– La seconde raison est que tout un arsenal de programmes spécifiques, de dispositifs ou de projets interministériels existent, très  variés,  pour accueillir l’ensemble des les visiteurs potentiels (Politique de la Ville ; milieu ruraux ; différents handicaps physiques; jeunes…) et que ces programmes font beaucoup mieux, qualitativement, que la seule gratuité de l’entrée, qui ne peut être qu’incitative. La gratuité fait d’ailleurs partie, si nécessaire, de l’accueil de ces visiteurs peu habitués. Et elle fait partie d’un tout, qui est la modulation tarifaire et horaire, très intéressante à mettre en œuvre.  
– Mais un musée gratuit, si l’on est mal accueilli, si aucun service n’existe, et surtout si n’y comprend pas ce que l’on veut nous montrer (Présentation faite par des chercheurs, non évaluée ; ou textes et descriptions en jargons de scientifiques, d’archéologues, de spécialistes d’’art contemporain, etc. ), quel intérêt ?
– Mieux vaut donc renouveler la présentation des œuvres et des objets, pour que le plaisir, première porte de la compréhension, soit au rendez-vous  musées/ comportements de leurs publics.
– Une preuve ? Tous les musées, et heureusement ils sont très nombreux, qui font des efforts, accueillent avec convivialité leurs visiteurs, les font participer aux contenus (Interactivité, co-création…) connaissent une amélioration de leur fréquentation. 

– En conclusion, la gratuité  des musées fait très plaisir à ceux qui les fréquentent déjà, ils en profiteront pour y aller plus souvent. Mais elle ne peut fabriquer pas des « musées pour tous » (démocratisation) , ou seulement à la marge, si l’on considère l’ensemble des habitants d’une ville, d’un département et d’une région.

4 –  La hausse de fréquentation pour les touristes  :  les touristes profiteront de cet effet d’aubaine, grâce à leurs relais d’information ( de l’Hôtel local aux Tour Opérateurs) alors qu’ils sont prêts à payer 5 ou 10€, comme pour le reste de leurs loisirs culturels (Cinéma ou théâtre, spectacle de danse ou musiques actuelles, beaucoup plus chers, d’ailleurs!) ou non culturels, des matchs de foot à Disneyland.
Notons au passage que les touristes étrangers, qui payent presque partout dans les musées du monde, s’attendent donc à payer en France. De plus, la somme à débourser ne représente qu’epsilon par rapport au coût de leur  transport et de leur séjour (hébergement, restauration, autres activités).

CONCLUSION

MUSEOSTAT , enquête statistique  « donne une idée » de la fréquentation « en général », ce qui était sa mission lors de sa création (années 90).C’est un meilleur baromètre pour les musées qui appartiennent à l’Etat, mais ceux-ci sont si différents que des études complémentaires, notamment au niveau local, seront nécessaires pour « comprendre » les chiffres données par le baromètre Museostat.
Pour connaitre les visiteurs, et surtout pour renouveler la fréquentation ou la développer, d’autres outils sont évidemment nécessaires. D’autres études, d’autres process  existent  pour obtenir de bonnes réponses aux questions essentielles que sont : Qu’est-ce qu’une « bonne politique des publics ? »;« Comment évaluer les comportements des visiteurs ? Comment renforcer l’attractivité touristique de notre musée? Comment faire réseau entre établissements culturels ou avec les organismes du Tourisme? Pourquoi seulement 30% des conservateurs s’intéressent-ils  réellement la fréquentation ? Quelle formation pour les 70% restants ?
Nous souhaiterons enfinn  pour notre part,  quelques améliorations pour ce baromètre, comme par exemple :
1 – Pour que les pros et les élus puissent mieux  apprécier leur fréquentation, il vaudrait mieux compter le nombre de  visiteurs et non celui des  visites. Le même visiteur fidèle peut retourner plusieurs fois dans un même musée mais ne devrait être compté qu’une seule fois ; le nombre de visiteurs n’est donc jamais le même que celui des visites;

2 – Rapprocher, dans certains tableaux statistiques, le nombre de visiteurs par rapport au potentiel de la ville ou de  la région  (nombre d’habitants ; nombre de scolaires ou d’enfants ;  flux touristique, ou  nombre et provenance des  arrivées touristiques).
3 – Cette enquête pourrait aussi, à titre de « comparaison incitative », indiquer la fréquentation du site public ou privé le « plus visité » de la région ou de la ville ; pour que les décideurs puissent comparer son attractivité, les moyens qu’il met en œuvre pour « garder son rang », avec le site culturel  dont ils ont  la responsabilité, même tout petit.

POUR EN SAVOIR PLUS
L’enquête au complet de MUSEOSTAT : http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/MUSEOSTAT_2009.pdf
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NEWS
– Qui est le Touriste Culturel ? Quelle peut –être sa contribution à la  reprise économique ? Quel est son profil ? Si les principaux acteurs de  l’économie touristique, en France considère le sujet du tourisme culturel comme mineur, les canadiens et les américains eux, font des études et  se bougent sur le sujet ! American Express a analysé les profils de la clientèle du tourisme culturel avec précision. Madame Beverly Anderson, vice-présidente d’AE, est intervenue de façon très pertinente à Pasadena en Californie du 16 au 18 janvier 2011, lors d’une conférence du ONE Travel Conference.Evènement relaté en ligne par le Réseau de  veille en Tourisme de l’Université de Québec à Montréal(UQUAM)  Voir l’article de la très savante Maithé Levasseur :   http://veilletourisme.ca/2011/02/16/la-reprise-economique-et-le-touriste-culturel-compte-rendu-de-conference/
Comment fabriquer un bon évènement culturel en milieu urbain ?
Un ouvrage à lire absolument : un grand classique sur les évènements urbains et culturels et mleruis relations avec le tissu urbain, économique, organisationnel :  : Eventful Cities, Cultural management and urban revitalisation- 534 pages-  Greg Richards et Robert Palmer – Copyright 2007 Butterworth-Heinemann Title – ISBN: 978-0-7506-6987-0 – Mots –clés Analyses the process of cultural event development, management and marketing and links these processes to their wider cultural, social and economic context Provides a unique blend of practical and academic analysis, with a selection of major festivals and cities where ‘the event’ has had an important element of development strategy- Examines the reasons why different stakeholders should collaborate, as well as the reasons why partnerships succeed or fail

– Les Européens passent plus d’une journée par mois sur le Web : en moyenne, les Européens passent l’équivalent d’une journée par mois sur le Web. Néerlandais et Britanniques sont les plus gros consommateurs, avec respectivement 31 h 39 min et 30 h 38 min en ligne. A l’opposé, Italiens et surtout Autrichiens ne consacrent que 16 et 13 heures de leur temps en moyenne au Web. La France se situe très près de la moyenne européenne, avec un peu plus de 25 heures passées chaque mois en ligne.
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/internet-europe/temps-passe-sur-internet.shtml
 

KEN LE TOURISTE PARFAIT
Ken était dans son jet privé avec  un cadeau pour  son ex, Barbie, dans son sac, et souriait aux anges ( Notre photo)…En fait, il s’amusait beaucoup avec ses amis français, au téléphone ou sur Facebook, et là, on venait de lui prédire un score exceptionnel s’il se présentait aux présidentielles de 2012. C’est simple, d’après leur sondage Twitter,  99% de français à ce jour voteraient pour lui et le voyaient déjà Président, pas trop cool? Il but son jus de tomate tranquillement, Abu-Dhabi était à l’horizon, et il apercevait déjà, sous l’ aile de l’avion, la piscine de son hôtel. En bon touriste parfait, il allait encore faire de belles affaires avec ses amis des Emirats. Mais cette proposition de diriger la France le taraudait…  Irait, irait-pas ?

Légende photo du haut:  

Redémarrage au Moyen-Orient : Le Luxe français réalise déjà 8% de son chiffre d’affaire dans la région. Les marques, fédérées par le Comité Colbert, tablent sur une croissance, en 2011, de 5 à 6%, avec les 2500 points de vente du Moyen Orient. La faïencerie de Gien va  installer une boutique, pour compenser le recul de son CA en France et en Europe.  Le Dubaï mail ; ¼ de la surface commerciale des Emirates et 5 millions de visiteurs/an,  est un lieu de rendez-vous et donc le shopping y a un rôle social..Van Cleef § Arpels, le bijoutier des princes de ce monde, va doubler son réseau. Le Qatar prend aussi la route du luxe, avec ses 78600 $/habitant, l’un des plus riches pays de la planète, avec ses réserves de gaz. (Infos : D.Chapuis les Echos 3 nov.2010, p.20.)