Vous prendrez bien un petit forfait?

 
 
 

Salon Art Paris, Grand Palais, du 18 au 23 mars 2010

Bonne nouvelle, 

la directive européenne de 1990 sur les voyages à forfait sera bientôt révisée, avant fin 2010. Et il y a urgence : la directive de 1990 ne tenait compte ni d’Internet, ni des lows coasts, ni du  développement du paiement en ligne; elle ignorait aussi les nouvelles  flexibilités des réservations, avec  celles  de dernière minute , par exemple. Or, toutes ces  nouvelles possibilités ont modifié les comportements  des visiterus touristiques. Du point de vue juridique, et en particulier pour la défense des droits du consommateur, cette nouvelle de révision est donc une excellente chose. 
 Le e-tourisme  représente 20% du marché européen.  L’assemblage des services (vols, hébergements, restauration, activités, location de voiture…) peut aujourd’hui se faire en ligne, et tout  individu peut en quelque sorte devenir son propre agent de voyage grâce à son téléphone ou son ordinateur… La vente, l’offre par des agences spécialisées et référencées,  à un prix tout compris, dans un seul pack (L211-2 du Code du Tourisme)”, perd   en quelque sorte son « monopole » de compétence pour cette action d’assemblage de prestations, si chacun peut  les commander « séparément » en moins d’une heure… Comme le propose, d’ailleurs le site national de l’Espagne, centré sur l’offre culturelle du pays et où vous pouvez, en ligne et sans changer de page, retenir votre transport, votre hébergement ou votre voiture de location :
www.spain.info . D’où l’intérêt des gouvernenements et des professionnels de refixer de nouvelles règles du jeu, en particulier  celles qui assurent la sécurité des voyageurs du forfait.
Encourager toutes les initiatives
Pour cette révision, formulons un souhait( on peut toujours rêver, non? ) : que la nouvelle législation ne crée pas  de nouveaux freins, en  s’abritant derrière la sécurrité des voyageurs. Un exemple récent :  une jeune femme voulait réaliser un forfait « Circuit œnologique/hébergement/autres activités », à son échelle, localement, mais elle doit s’acquitter,a vant même de l’avoir proposé, de 100 000 euros pour une déclaration en bonne et due forme d’une activité d’ “agent de voyage ” ! Bigre!(A voir sur l’excellent blog de Rezotuur, fev.2010).  Bref, si la loi,  pour une fois, pouvait concerner tous les professionnels et pas seulement les  grands groupes du tourisme  actuels serait un objectif tout à fait divin autant qu’inattendu.
 

DEFINITION DU FORFAIT TOURISTIQUE
En France, la Loi du 13 juillet  1992 définissait le forfait touristique comme une combinaison préalable d’au moins deux opérations portant respectivement sur le transport, le logement ou d’autres services touristiques non accessoires au transport ou au logement et représentant une part significative dans le forfait ,  pour une période dépassant vingt-quatre heures ou incluant une nuitée .
Un forfait de tourisme culturel doit donc comprendre, dans les services proposés, une activité de visite ou de création culturelle. Si, en plus,  l’hébergement propose un cadre ou une activité spécifiquement culturelle, du monument historique au petit festival organisé par le château en passant par des hôtels au design contemporain, un master class de c musique classique ou une rencontre avec des acteurs de théâtre, alors là, nous frôlons la perfection !  

DE NOUVELLES FORMES DE FORFAITS CULTURE TOURISME?
– Pour développer l’idée qu’il faut développer de nouveaux forfaits culture et tourisme, en France, un argument simple : les étrangers viennent pour 80%d’entre eux pour l’image culturelle de la France, et leur fréquentation baisse, concurrence oblige.  Tout ce qui peut améliorer la venue des touristes français et étrangers est donc  bienvenu en ces temps de crise, où il s’agit sans doute de mettre les bouchées doubles. En dehors du « marché » traditionnel du tourisme culturel, soit 15% des touristes  actuels et potentiels  prêts à payer le prix fort pour leur passion culture, il nous semble que toutes les initiatives devraient  être encouragées, car une niche + une niche peuvent constituer , à terme, un  nombre de visiteurs important, toujours d’après notre base, soit ces 80% de l’étude IPSOS-Maison de la France de 2006.    
– Or, à part les classiques du Tourisme culturel, pour les « déjà très amateurs de culture », il faut bien réaliser qu’il n’y a pas beaucoup d’offres bien organisées pour ces 80% qui ne sont pas des afficionados du Tourisme culturel
.
OU EN SOMMES -NOUS ?
 Les gros opérateurs, ceux du transport aérien,  ferroviaire, ou bien les organismes de réservation les plus fréquentés ( d’Opodo à la SNCF…) ou encore les agences de voyage et les organismes du tourisme ( OT, CRT…) proposent des forfaits culturels.   La cultureest le produit d’appele de la plupart d’entre-eux. Mais il ne peuvent passer du temps à affiner l’offre, à l’actualiser – pratiquement rien sur le contemporain – à faire du « cousu-main », comme le recommande un marketing si précis aujourd’hui que l’offre se diversifie pour épouser parfaitement les mille et une composantes des comportements des différentes clientèles. Car ces gros opérateurs ont plusieurs millions de clients captifs, pour des offres standards qui marchent encore très bien, du Mont Saint Michel à Paris La Tour Eiffel, pour les primo-visiteurs  de la France.
A l’autre bout de la chaîne et hors tourisme de masse, les agences du tourisme spécialisées dans le voyage et le séjour culturels s’adressent d’abord à un public de  passionnés de culture plutôt classique : Donatello, réellement excellent, mais pour les fan de culture étrangère. Intermèdes, qui propose des croisières, Terra Nobilis, pour l’art et l’histoire, Clio, qui offre depuis peu des week-ends pour visiter des expositions temporaires, en Europe, Taddart, le tourisme culturel solidaire, Adessentia,ou la méditerrannée, Via Nostra, Artambule, ou encore les Sciences conjuguées avec la Nature , avec , Excursia. Très peu d’offre pour ce que la dernière étude du Tourisme ( ODIT France 2007) sur le tourisme urbain révélait : une demande de contemporain, de rencontres, d’activités artistiques ou culturelles, et pas d’agence spécialisée dans l’Evènementiel culturel en France, pourtant la plus riche du monde en quantité, par la qualité de ses équipements, grâce à sa sa diversité.  Chaque année, on peut ainsi remarquer que, là ou Venise « met le paquet », ou Glasgow sait « vendre » son festival, nous hésitons à faire une promotion nationale des 10 incontournables que nous proposons, des grands festivals de musique actuelle ou classique  ou de cinéma, aux Biennales d’art et grandes rétrospectives artistiques.
Smarbox et autres jolies boites-à-voyager : un peu décevantes , si l’on y regarde de près : les Smartbox proposent des forfaits « Histoire et Patrimoine », mais pas une seule entrée de monument ou de musée n’est comprise dans le forfait.  On vous donne des idées de ballade, de visite, mais ni plus ni moins que l’Office de tourisme local ou une agence de voyage. Vous pouvez commander  en ligne, mais n’avez, in fine, qu’un hôtel  :  ni les coûts de la visite culturelle et son organisation (guide, conférence, programme de visite précis…) ne sont inscrits dans la box. Quand il y a une proposition « romantique », n’imaginez pas  non plus une visite de château au clair de lune ou un coucher de soleil sur  des ruines antiques… Simplement, en plus de la chambre d’hôtel, vous aurez droit à une coupe de champagne. Hips ! So romantic

DE BONS FORFAITS  Voici  des exemples, en France,  que nous avons choisis comme très pédagogiques,  de très bons forfaits.Aucun, pratiquement, ne comporte le trajet AR vers la destination, mais un asemblage hégergement/activités/autres activités, ce qui est déjà très bien! Voici, des plus simples aux plus élaborés:
1 – GRENOBLE, VISITE DE LA VILLE : Jour 1 : Visite audio-guidée du centre historique de la ville –  Musée de Grenoble (Musée des beaux arts de renommée internationale) – Dégustation de produits régionaux dans un salon de thé du centre ville.
Jour 2 : Musée dauphinois (Musée présentant la vie des gens des Alpes) –  Déjeuner ou dîner – Aller / Retour en Téléphérique de la Bastille.
Sur le site :
www.isere-tourisme.com/…/fiche-1104-1-sitraSEJ493503.html
2 – MARSEILLE, L’ECHAPPEE BELLE ! Sur le site Internet  du tourisme de la ville voir la rubrique «  Réservez votre séjour » (qui devrait  d’ailleurs s’appeler « Week-end à Marseille », titre plus prometteur) :  Accès illimité aux transports  en commun et offre culturelle à volonté ( dont une visite commentée et les 24 musées gratuits)ou shopping grâce à un City Pass, le temps d’une journée ; hôtels 2, 3 et 4 étoiles ; 
Système de réservation classique, mais pas très pratique : « Après validation, un mail récapitulant les détails de votre séjour vous sera adressé. Votre pochette de voyages est à retirer dans nos bureaux d’accueil sur présentation d’une pièce d’identité. Il faut donc aller en centre-ville, avec une CNI,  chercher son Kit. 
http://www.marseille-tourisme.com
3 – ROUBAIX : PASS DECOUVERTE  1  JOUR     du : 25-08-2009 au : 28-02-2010  Programme  très peu cher et bien fait pour une première découverte de la ville, cette journée associe culture, patrimoine et shopping. Ce forfait, valable toute la saison du mardi au dimanche, comprend : Visite libre de la Piscine Musée d’art et d’industrie et Visite guidée de la Manufacture des Flandres – Musée atelier du Textile- Un guide « Vill’en Poche » de découverte du patrimoine
avec 4 itinéraires pédestres qui vous présentent l’histoire et le patrimoine de la ville. – Le kit de bienvenue le kit de bienvenue comprend toute la documentation sur la ville + des offres de réduction dans les centres de bonnes affaires.Prix du forfait pour la journée : 12€ / pers au lieu de 14,50 €. (Possibilité d’achat du Pass en ligne).
http://www.roubaixtourisme.com/tourisme-nord-fr-3-128-949_forfait-visites-roubaix.htm 

4 – ALSACE ,http://www.tourisme-alsace.com/fr/offre-sejours,  sur le site du CRT : ce séjour conjugue  des balades en montagne, des découvertes gastronomiques et culturelles. Le tarif comprend 2 nuits en hôtel ou chambre d’hôtes pdj inclus1 dégustatioN1 entrée musée du florivaL1 entrée musée de la vigne 1 repas de produits régionaux.  Le prix ne comprend pas : les boissons non incluses dans le forfait ET les dépenses personnelles. Tarifs. A partir de 95€/personne en chambre double (supplément en chambre single).

5 –  Forfait,  enfin sans le transport AR, hélas, pour l’événement de l’ouverture du Centre Pompidou a Metz en mai 2010 . Le premier forfait  bon marché de cet évènement a été créé en janvier : assister à l’inauguration d’un site culturel. « Avec son architecture exceptionnelle créée par Shigeru Ban et Jean de Gastines, le Centre Pompidou-Metz invite le visiteur à vivre une expérience unique et nouvelle et à découvrir la création artistique sous toutes ses formes. Ne manquez pas la découverte de l’exposition inaugurale “Chefs-d’œuvre ?” :
• 1 nuitée avec petit déjeuner + 1 dîner (hors boisson)
• 1 visite guidée ou audio guidée de la ville
• 1 pochette découverte
• Le + : un présent emblématique de votre séjour »
Visite du Centre Pompidou-Metz à partir de mai 2010
Tarif : à. partir de 83 euros/pers.
http://www.tourisme-metz.fr 

LA FNAC  A TOUT BON, avec de vrais  forfait : court-séjour+ Transport  !
Pour le Tourisme culturel adapté aux courts séjours, la FNAC reste, selon nous, la meilleure source de propositions avec un très bon rapport qualité/pris. 
Week-ends à Thème.
France : LILLE
découverte de la ville, 2 jours/ 1 nuit avec petit déjeûner  : à partir de 30€/personnehttp://www.fnacvoyages.com/fiche-produit.jsp?pid=133455
Etranger : Londres
La FNAC propose toujours d’excellentes expositions temporaires en formule week-end, en Europe, pas trop chères, et avec des formules  et un programme si précis qu’ils forcent l’admiration !Exemple : Londres, Exposition Van Gogh, à Londres, jusqu’au 18/4(65 tableaux et 30 dessins rarement montrés Agréable hôtel situé à quelques pas de Harrods. Londres – Londres – Hôtel Montana . 3 jours / 2 nuits A partir de 202 € Ville(s) de départ : – Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Paris. Autres villes : nous contacter.
http://www.fnacvoyages.com/fiche-produit.jsp?pid=139504 

Des offres claires et un programme de visite précis
La Fnac propose la  vente en ligne, et, pour chaque fiche le résumé et  la description t  la localisation de l’hôtel ; les accès ; les équipements  et services de proximité ( location de vélo…) ; les services pratiques ( parking..). Les animaux tolérés, l’offre pour les enfants et les bébés. Pour l’aspect juridique : un extrait des conditions d’annulation et de modification.
Toutes les modalités de réservation, très claires : A réception de votre demande nous vérifierons sa disponibilité. Votre demande de réservation effectuée, vous recevrez un e-mail récapitulant le détail de votre voyage ; un délai de quelques jours sera parfois nécessaire à la confirmation de votre voyage. La disponibilité de votre voyage validée, votre commande vous sera définitivement confirmée par mail. Si vous l’acceptez, nous établirons votre contrat de vente . Il vous sera adressé par mail et devra nous être retourné signé. Le débit de votre carte de paiement ne sera effectué qu’à confirmation de votre voyage.
Pour en savoir plus : lire les premières propositions de renouvellement juridique du forfait   :
Les premières propositions de modification émanent de l’ECTAA, European Travel Agents and Tour Operators’ Association,  groupement des associations nationales d’agences de voyages et de tour opérateurs dans l’Union européenne. Elle comprend  25 états membres de l’UE, ainsi que la Turquie et  la Suisse, et représente environ  80 000 entreprises européennes
http://www.ectaa.org/Portals/0/Final%20response%20of%20ECTAA%20to%20consultation%20PTD.pdf
Prochain billet :VOUS REPRENDREZ BIEN UN PETIT FORFAIT?
– Construire un forfait de tourisme culturel aujourd’hui
– Les meilleurs exemples étrangers,  pour s’en inspirer !
 

VOTRE AMI KEN ! 

 
 
 
 

Ken au musée de Sarran, à l'exposition (1er février au 15 avril 2010)

Ken est assez dolent, en ce moment. Direction  l’Europe, juste un saut entre deux continents pour  une petite virée aux Mobile Days de Barcelone. Il investit dans les mobiles, et l’iPhone est son chouchou ( il en a six, mais c’est normal) et la guerre de ceux qui ..n’ont pas su l’inventer l’amuse au plus haut point.Il est aller flâner à la Sagrada Famiglia, avant d’écumer les meilleures tables avec ses banquiers d’amis. Il faisait beau. La jolie fille  qui dansait devant son whisky, à l’hôtel, lui fit un signe en riant.Elle insistait, même. Bof, trop fatigué…En se levant, il vit qu’il avait oublié de reboutonner son pantalon. Quelle misère… 

Les blogs et les réseaux sociaux

 
 
 

Ken et la petite de la pub d'Hermès

I – Les blogs, les réseaux sociaux, une mode ? Un luxe ? Un gadget ?  

 Oh que non, car comment voulez-vous avoir des retours de ce que vous montrez, présentez ? Comment connaissez-vous les représentations et demandes des visiteurs, surtout lorsqu’ils viennent des autres  pays du monde ? Comment voulez-vous fidéliser une partie des visiteurs, si vous ne les connaissez-pas ? 
Et, admettons que toutes ces questions vous passent au dessus de la tête, car il y a la gestion courante, les expos s à préparer ou une visite de scolaires qui arrive bruyamment à l’horizon, comment situez-vous votre établissement, votre évènement culturel, par rapport aux nouvelles pratiques numériques des jeunes, quelles complémentarités avez-vous trouvé entre votre site culturel, « en dur », et les relations possibles avec tout cet ailleurs, ce monde virtuel mais qui mobilise  tout  de même réellement  les lecteurs de milliers de sites Internet ou  écrivent  des milliards de messages chaque jour ?
Si cela ne vous intéresse pas, d’accord. Mais peut-être que l’objectif de rajeunir le public, et pas seulement avec les visites scolaires, ce public « captif » par définition, qui vient parce qu’il est obligé de venir, vous tenterait ? Ou encore serez-vous encouragés à agir avec une forme d’action défensive,  pour juste faire face à ce raz de marée du web, si bien décrit par le menu par Olivier Donnat, dans son dernier ouvrage sur les pratiques culturelles des français, à l’automne dernier ?
Peu importe, en tous cas ce n’est pas une question d’argent : nous n’ avons pas trouvé de blogs sur les sites Internet des musées français, même les plus riches ( rien au Le Louvre, à Orsay, au Museum, la Cité des Sciences ou  à Fontainebleau..) ; nous avons fait aussi chou blanc sur les sites des 100 monuments nationaux, le CMN ; et nous avons été tout aussi triste de ne rien trouver sur les sites des musées hyper actifs, comme le MAC de Lyon ou le Palais de Tokyo, le MIAM de Sète ou le Musée Matisse du Cateau Cambresis : toujours aucun blog, rien!
II – MA REVUE DE BLOGS  et de réseaux sociaux, pour comprendre leur apport :
1 –
Avec la Bible, un vrai livre , « Visite culturelle et TIC  »,déjà présenté dans ce billet , comme appui, voici une petite revue de 10 bons sites ou blogs  pour :
– Déterminer les complémentarités entre un lieu culturel traditionnel (musée,  monument ou évènement culturels  réels) et les différentes pratiques virtuelles qui peuvent lui être associées
.
– En analysant « comment sont faits ce sites, blogs, réseaux sociaux, newsletters d’un nouveau genre,  ».
Vous trouverez, avec l’appui théorique de Maxwell Anderson, de quoi vous régaler de nouvelles connaissances, complètement adaptées à cette question insolite  que vous posent parfois les élus timides, ou les CA de votre monument privé : comment augmenter la quantité et la qualité de la fréquentation  avec les visiteurs, les habitants ( société civile)  ou les touristes français et étrangers?
 2 – Tout le travail de Maxwell Anderson, directeur du musée de l’Indiana dans la conférence ci –jointe, (MuseumWeb 2009) http://www.imamuseum.org
http://conference.archimuse.com/forum/maxwell_andersons_mw2009_keynote_moving_virtual_viscer
3 – Excellent , aussi : http://www.ideum.com/blog/, où l’on trouvera une analyse très intéressante de la fabrication d’une exposition tenant compte, dès sa conception, des outils du web :  The Social Dimension: Interactive Exhibits for the Floor and the Web,ainsi qu’ une formation dont on rêverait en France, par  Jim Spadaccini , le créateur et fondateur d’Ideum, ancien directeur des  « Interactive Media at the Exploratorium in San Francisco ».J. Spadaccini  enseigne aussi en Europe, à l’université de Lugano ( Suisse).
4 – Vous faire connaître grâce aux réseaux sociaux : Comment créer une page sur Facebook, http://www.museummarketing.co.uk/, par Jim Ridchardson. Car il est obligatoire et très facile d’aller aujourd’hui déposer son site culturel en vitrine sur Facebook, Twitter…etc..,  mais savoir se servir de ces outils, animer le dialogue se faire repérer est un travail autre que de la simple figuration.
5 – Australie : le blog  Fresh+New,
du Power museum,( Sydney) , une discussion sur les nouveaux medias numériques et leurs usages dans les musées, les expositions en ligne, l’interactivité avec les publics http://www.powerhousemuseum.com/dmsblog/
7 – Le blog museum2.O, généraliste et international,  consacré aux nouvelles technologies/ : http://www.museumtwo.blogspot.com/
8 – Un lien avec tous les musées qui ont des pratiques et collections relatives aux nouvelles technologies et autres musées d’informatique: http://musematic.net/ Un très bon exemple, sur ce blog,  de la réalité augmentée sur un livre ( video)
9 – Le blog des musées de Liverpool :    
http://blog.liverpoolmuseums.org.uk/
                                                                        
10 – Celui du Brooklyn Museum,
qui présente des critiques des grandes expositions internationales : http://culturetvmuseum.blogspot.com/
et, en France, MIXEUM, le blog du webmaster du Museum de Toulouse,http://mixeum.tumblr.com/, un peu complexe pour les débutants, mais lorque vous ne le serez plus…  Signalons aussi  de nouveaux modèles économiques pour les blogs US : sur le blog Keep culturegrrl blogging! , nous trouvons une demande d’ abonnement : Donors of $5 or more receive immediate e-mail notifications of new posts. Et de sponsoring : Donors of $50 or more get advance alerts.  

III  – ASSOCIER LES PUBLICS A LA DEFINITION DES NOUVEAU LIEUX CULTURELS
 Faire participer le public potentiel à la création d’un nouveau site culturel, comme au  Royaume-Uni sur le blog de la future extension de la Tate Modern  : cela commence par les espaces, l’architecture  de l’extension ( Herzog et de Meuron, déjà architectes de la réhabilitation) . On fait appel aux fans de la Tate en leur demandant ce qu’ils aimeraient  trouver dans le nouveau site, et les espaces qu’ils préfèrent  actuellement et ceux dont ils aimeraient profiter dans l’venir, avec la nouvelle extension : http://modblog.tate.org.uk/
Send us your photographs of your favourite spaces and help shape the new development of Tate Modern. We’re planning a spectacular new building and we want to create a photographic ‘Mood Board’ of the kind of interior spaces, ambience and designs that people would like to find there. Favourite spaces might include a café or bar, chill-out space or lounge; it could be a domestic interior or a public space. We’ve been blogging about some of things we think are cool, and you can see all the pictures sent in so far by clicking through to the Mood Board”.
Nous avons vu dans un précédent billet que le Grand Lyon commençait un site de ce genre, qui évite de concevoir et de réaliser un futur lieu culturel sans avoir jamais pris connaissance de ce qui conviendrait aux futurs utilisateurs. Et le bénéfice secondaire est aussi celui du « buzz » créé grâce au blog, car cette première participation est aussi une façon de prendre connaissance d’un projet, en s’y impliquant.
III – FAIRE DU MUSEE OU DU MONUMENT DES LIEUX DE RENCONTRES où l’on peut consulter un ordi, pour ceux qui n’en ont pas sur leur téléphone ou à portée de main : « Grab a seat in the IMA’s new Davis LAB on the first gallery level of the Museum or at any computer. Leave comments on the IMA Blog, find your favorite IMA Flickr photos, rate art videos, Facebook us, learn about major exhibitions or discover our latest technology experiments. Tell us what you think by emailing us at newmedia@imamuseum.org. “Voir aussi : http://www.imamuseum.org/connect/interact
Il s’agit, pour les plus allergiques ou timides des professionnels de la culture pour ces sujets, de  dépasser  les clichés, qui ont la vie dure, du genre  «  Mais si « ils » passent leur temps sur Internet à regarder « mes » collections virtuelles,  “ils” ne viendront pas le visiter, en vrai! ».Nous pensons plutôt que si dans le “vrai” lieu de nouvelles richesses sont inventées, comme le plaisir de la rencontre, devenue  difficile, souvent, en ville ou en milieu rural, de nouveaux publics viendront les découvir et en profiter!
Plutôt que de se lamenter, d’incriminer une forme de concurrence,  il vaudrait  mieux  lister tout ce qui peut être commun et complémentaire, entre vrai site (le muséee, le monument…) et site virtuel ( le site Internet, le blog, les réseaux sociaux extérieurs). En commun, toutes les opérations d’inventaire de collections, de mostration, d’évènements ou de documentation, tous les contenus ! En  complémentaire, la participation des publics ( voir III) et , auparavant, la nécessaire convivialité des lieux du patrimoine, où chacun devrait se sentir attendu, et pouvoir se rencontrer et dialoguer, et pas seulement consommer ( des conférences, des visites, des films  ou des concerts). Notre meilleur exemple : La Newsletter de la Biennale de Lyon : très impressionnante, la Newsletter de la dernière Biennale du MAC de Lyon, prenait ce principe de rendez-vous dans un site culturel au pied de la lettre, avec beaucoup d’humour et d’intelligence. Pendant toute la Biennale, des rendez-vous étaient donnés, des rencontres avec les artistes ou organisateurs proposées, des partages de photos, des simples pots ou apéros festifs, bref, toute une panoplie a été crée, lors de la dernière Biennale, qui correspond mille fois mieux au désir de « participer » des publics jeunes (majoritairement étudiants, dans le cas de Lyon), mais pas seulement,  que ce que le MAC propose habituellement. 
 

IV – ASSOCIER LES VISITEURS AUX CONTENUS DE LA VISITE TOURISTIQUE 

Notre coup de coeur: une nouvelle agence en Ligne, Vacances Corses!
http://www.vacances-corses.com/
 Ce site démarre juste mais est très prometteur:
1 – Accueil différent de sites traditionnels, à tous les niveaux mais surtout par son caractère collaboratif; 
2 – avec des informations qui concernent l’actualité ( une sorte d’AFP pour les actus de Corse, en RSS,  corse, en ligne);
3 – avec des propositions de faire partie du fan club, de mettrre ses propres infos, faire connaitre ses produtis et ses services;
4 – avec une rubrique ” Souvenirs, rencontres ou bons plans, “nous publions vos regards personnels sur notre île : envoyez vos sujets et photoreportages à : redac@vacances-corses.com” , et un relais sur sur Facebook.

5 -Les premières “entrées” sont assez étonnates : comparaison de charcuteries ou petites fêtes locales et conseils pour y aller, ou information sur la dernière campagne, assez rigolote, de communication su la Corse par l’Office de Tourisme de la Costa Verde  : “C’est vrai qu’en Corse?” 

Le buzz met en avant Dumè (il fallait bien ce prénom pour pousser le concept des clichés jusqu’au bout) et une série d’idées préconçues en vidéo, avec un style inimitable qui fera sourire l’insulaire comme le continental ! Les internautes sont invités à partager leur vision de la Corse en proposant leur témoignage vidéo sur Dailymotion, ou en participant au groupe Facebook créé spécialement pour l’opération. Apparemment, ça tourne bien pour le moment, et ça devrait durer jusqu’à fin mars 2010
http://www.vacances-corses.com/2010/02/03/cest-vrai-quen-corse-buzz-corse/ 

En conclusion de l’humour, des entrées de “vrais corses” pour découvrir la région au delà des clichés habituels, bien que le GR soit aussi apprécié.Cette posture de partage, peu courante en France, est d’autant plus étonnante qu’elle  prend place dans une région particulièrement..discrète, disons, pour ne pas faire de peine, sur sa vie quotidienne, sociale, économique  ou politique.
CONCLUSION  
Il existe donc bel et bien,  même si cela se passe,  comme souvent  en France,  en région et en dehors de toute institution officielle nationale, des espaces de liberté et de dynamisme qu’il faut saluer, louer, analyser, copier, rejoindre,  visiter, suivre, encourager, défendre…  et interroger !    

 

Ken et le calendrier perpétuel conçu par Enzo Mari pour Danese en 1966

KEN LE TOURISTE PARFAIT!  Ken a juste le Temps pour lui. Pourquoi pas vous? Parce que lui, il est é-ter-nel! Il est Dieu? Mais  non, seulement il n’existe pas, en vrai, tout comme Lui, et, contrairement à vous,  il n’a  aucune contrainte de temps. Ensuite, parce qu’il est, même virtuel,  en perpétuelle représentation. Il EST le Touriste Parfait, qui vit au présent, voyage et consomme à tire-larigot de l’hôtel, du voyage et du transport, si possible de luxe, et si possible les plus lointains et les plus chers. Et, pour bien démontrer qu’il adopte son costume de TP avec joie et un mimétisme sans limite, il a même pris les postures des décideurs de la filière :  il est riche à millions, se consacre au Tourisme d’Affaire et sa vie privée est un secret…Enfin presque, et pas pour vous, grâce à nos photos volées…    

  

 

La visite culturelle du futur!

 
 

Ken devant les BB de Warhol

La visite culturelle  du futur : informative, interactive et communautaire ? 
Musées, églises, châteaux, patrimoine industriel  ou fouilles archéologiques, êtes-vous prêts pour la saison d’été?
 Nous parlerons donc de la saison de l’été …2011, car il est temps de tout préparer.
Et vous prendrez aussi ce temps pour  changer un peu vos pratiques habituelles, quitte à abandonner celles qui ne portent pas leurs fruits selon vos espérances. Car toutes les études en témoignent, les publics de la culture ne se renouvellent que très peu, depuis trente ans, et le public traditionnel de la culture vieillit. Mais non, mais non, dit un rapport sur les festivals en France, qui pourtant évalue l’âge moyen des festivaliers à 51 ans, musiques actuelles comprises !  Olivier Donnat, notre pape en matière d’études des visiteurs français, a lui aussi publié il y a quelques mois la nouvelle édition de « Pratiques culturelles des français », et son constat est sans appel mais propose des solutions. Voyons un peu…
Les attendus :
1 – Les pratiques des jeunes évoluent si rapidement, avec une très nette préférence pour le web, dans tous ses états, qu’on ne peut pas feindre de ne pas le savoir ;
2 – Les acteurs des sites, lieux et évènements culturels ont une forte culture informatique, la numérisation du patrimoine ayant commencé dans les années Minitel, et le service public ayant assuré, pour 80% d’entre eux,  leur formation Internet, dès qu’il montrât le bout de son nez ;
3 –  Profiter de la bonne situation, en général, des sites culturels dans la ville ( souvent au centre, toujours bien desservis), profiter de leur vocation d’établissements recevant du public, les ERP . 

Voilà trois bonnes raisons de ne pas faire la galine, selon la fameuse expression du midi, qui se dit ailleurs faire l’autruche, trois bonnes  occasions, donc , de s’y mettre plutôt que de croire que  seuls les « gros » peuvent avoir les moyens de développer des solutions, parce que, pour nous, « C’ est différent, on en est pas là… ».
Des solutions :
Ce billet sera consacré à la mobilité, le suivant aux blogs et  réseaux sociaux, le troisième aux forfaits et autres packages du tout compris pour un séjour culturel, ce « all inclusive » dont les visiteurs sont friands, quelque soit leur âge ou leur catégorie socioprofessionnelle
!
I – LA MOBILITE des nouveaux visiteurs :
– Les abribus seront bientôt très conviviaux , pourquoi pas les lieux touristiqueset culturels?
– La Wifi prend maintenant l’autobus, comment en profiter ?
– Les objets communiquent, nous le savions, mais on peut aller encore plus loin !
Ces trois informations émanent justement des deux auteurs de l’étude, André-Yves Portnoff et Xavier Dalloz, qui ne tiennent malheureusement pas de blog de veille sur le sujet TIC/Culture et Tourisme, mais ils nous ont autorisée à diffuser ce que nous avons  la chance de trouver dans notre messagerie, grâce à eux, car épiler tous les sites consacrés aux TIC pour y déceler l’innovation
est tout de même un vrai métier. 
1) L’abribus du futur, informatif et communautaire. Notre réflexion est que si un abribus peut le devenir, un monument ou un musée aussi ! Et s’il n’y a pas de bus dans votre ville, votre campagne ou votre montagne, pourquoi ne pas installer un lieu aussi formidable et rassembleur dans le hall d’accueil de votre monument,  de votre musée ou di lieu de réservation des festivals ?
http://blog.culturemobile.net/index.php/2010/01/12/326-l-abribus-du-futur-informatif-interactif-et-communautaire
Il s’agit en effet d’un lieu d’information, mais qui permet de publier des annonces, de pianoter sur une carte interactive, de prendre connaissance de la ville, de planifier son trajet,  ( ou de toute autre zone, on peut l’imaginer) . « machine d’acculturation locale », comme dit sa publicité, complémentaire des services offerts par les futures villes ubiquitaires,( Voir la video de la ville du futur, USONGDO, sur le sitehttp://blog.culturemobile.net/index.php/2009/12/21/303-u-songdo-ubiquitaire ). Il a été conçu et réalisé par le Sensalab du MIT,  Le Massachusetts Institute ot Technology (MIT).
2) La réalité augmentée : l’expérience précédente pourra être augmentée (ou non..) par des vidéoprojections, qui, sans doute, empliront bientôt toutes les villes ou la Fête des Lumières de Lyon …et les ateliers des artistes !(http://blog.culturemobile.net/index.php/2010/01/13/300-l-experience-augmentee-par-la-videoprojection) . Les lieux de culture pourraient ainsi devenir des lieux de rendez-vous. 

3) Les transports équipés de Wi-FI, c’est fait !  La ligne A14  La Défense Mantes La Jolie, est aussi équipée et tout le monde peut pianoter en toute tranquilité sur son écran, pensez donc à contacter les transports de votre région pour pouvoir leur adresser des messages pendant leur trajet !
http://blog.culturemobile.net/index.php/2009/12/10/314-le-wi-fi-embarque-dans-les-bus-et-autocars
4) Enfin les usages  se diversifient et se démocratisent aussi du côté des  codes-barres2D, (flashcodes, codes QR…),  où l’on peut aussi, ponctuellement, placer de l’information. Le Livre, toujours en avance d’une technologie dans la culture, s’en est emparé pour les faire figurer dans les livres (cf Le sens des choses de Jacques Attali, paru en septembre 2009), premier hyperlivre, ou celui, en ligne – mais la tablette de lecture va augmenter le phénomène – de Frédéric Kaplan, La Métamorphose des objets, auquel on peut faire des annotations. 
http://blog.culturemobile.net/index.php/2010/01/15/325-code-barres-2d-qr-flashcode-usage
Un flashcode sur votre site, lieu culturels pourra faire accéder  tout passant  aux renseignements pratiques ou aux contenus, pour qu’il ait une idée de ce qui va avoir lieu ou du menu de visite que vous lui proposez.  Pour l’instant, ce sont surtout les commerces qui en profitent, via Google Favorites Places. Julie Depardieu, Louise Bourgoin ou le barman du Rits vous font décpouvrir leurs meilleurs visites de Parishttp://www.google.fr/help/maps/favoriteplaces/), mais vous pouvez aussi en profiter pour faire reconnaître  votre site culturel.
5) D’autres folies à prévoir sur :
http://blog.culturemobile.net/index.php/Technofolies
6) Et une petite dernière pour la route, cet exposé assez hallucinant de l’indien Pranav Mistry au MIT
Pour ceux qui n’ont pas un fluent english, vous pouvez sous-titrer en français en choisissant sur view subtitle (A gauche sous la video).Les 5 premières minutes sont un peu longuettes, mais après, vous allez vous régaler !
http://www.20minutes.fr/article/380583/High-Tech-Voici-l-ordinateur-portable-du-futur-ne-ratez-pas-cette-video.php 

Prochain billet : les blogs et les réseaux sociaux pour le tourisme culturel, les meilleurs exemples! 

 II – KEN MILITE! Cette fois-ci c’est décidé, Ken va militer. Mais non, pas aux côtés d’Olivier Besancenot, Ken ne fait pas de politique, bien sur, il ignore même jusqu’à ce mot. N’oubliez jamais:c’est un Touriste Parfait, qui peut  se poser n’importe où, en Libye ou en Corée du Nord, bien qu’il préfère l’acceuil des pays totalement fun comme ceux de l’Europe.  Il va militer pour que les couturiers français ne  fassent plus faillite, comme ce Christian Lacroix, qu’il aimait tant. Enfin dont il aimait les défilés, plein de jolies girlies, qu’il se faisait une joie d’amener au Ritz pour prendre un jus de tomate ou un café gourmand. Après l’avion, après les affaires, c’était une vraie joie…C’est décidé, il ira voir voir sa banque, demain, pour ce Lacroix, et le tour sera joué

Notre photo : Ken au défilé automne -hiver de Christian Lacroix, entouré de ses mannequins, en 1997.