CultureClic!

1 –  La Culture à portée de clic! Vous en rêviez? Un  ministère l’a fait. Avec accès à un blog et aux  réseaux sociaux, mais nous sommes sur une opération d’un  ministère officiel, alors, pas de folies svp!

En résumé : CultureClic propose plusieurs fonctionnalités : un guide pour découvrir l’actualité culturelle et scientifique géolocalisées, une boussole pour trouver facilement les musées et les institutions culturelles sur toute la France, la découverte de centaines d’œuvres et documents historiques accessibles en réalité augmentée et le réseau social CultureClic entièrement conçu pour un usage mobile. Sur le web, http://www.cultureclic.fr/et aussi sur le site du ministère :  http://www.culture.fr/fr/sections/une/articles/cultureclic-culture

2 – Le site du ministère de la culture, Culture.fr, remis à neuf, est aussi à visiter!  Plein d’actus d’expositions ou de spectacles à voir,  par exemple . On y accède enfin à toutes les fameuses  bases de données de la Culture, in-trou-vables jusque là pour le commun des mortels – vous savez, quand on vous demandait d’entrée de jeu “Choisissez un monument!” alors que vous, vous   vouliez les voir tous, car LE monument, eh bien, vous ne le connaissez pas à l’avance puisque vous étiez là pour  découvrir… http://www.culture.fr

3 – En savoir plus : le dossier de presse complet de CultureClic,  remis aux journalistes le 18 février, hier, à La Géode à Paris.Le blog : http://blog.cultureclic.fr

La page facebook : http://www.facebook.com/pages/CultureClic/167664930996

Le compte twitter : http://twitter.com/cclic

La page Flickr : http://www.flickr.com/groups/cultureclic/

DOSSIER DE PRESSE de Culture Clic, nouvelle plateforme mobile dédiée à la culture et à la culture scientifique.

La Géode, Paris – Jeudi 18 février 2010
      

Lauréats de Proxima Mobile, i-Marginal, la Cité des sciences et de l’industrie (un lieu universcience), la Bibliothèque nationale de France, la Réunion des musées nationaux, le Muséum national d’Histoire naturelle, Nemo et le ministère de la Culture, présentent CultureClic : une plateforme mobile dédiée à la culture et à la culture scientifique.

Elle propose plusieurs fonctionnalités : un guide pour découvrir l’actualité culturelle géolocalisée, une boussole pour trouver facilement les musées et les institutions culturelles sur toute la France, la découverte de centaines d’œuvres et documents historiques accessibles en réalité augmentée et le réseau social CultureClic entièrement conçu pour un usage mobile.

L’application CultureClic est gratuite. La première version sera disponible le 18 février 2010. Elle se présente sous la forme d’une application iPhone et d’une application Web, accessible sur 80 % des mobiles connectés à l’internet.

L’application iPhone propose :

• La liste complète des 1 300 musées de France géolocalisés, avec une fiche d’information.

• L’Agenda du Portail de la Culture (culture.fr) : toute l’actualité culturelle en France géolocalisée, avec des centaines d’événements chaque semaine.

• La réalité augmentée de CultureClic sur iPhone, qui propose 500 tableaux et documents : “Paris vu par les peintres”, 327 tableaux géolocalisés (avec une sélection réalisée par la Rmn), environ 180 points d’intérêts historiques de lieux culturels et de monuments avec une sélection de documents Gallica / BnF sur Paris, Bordeaux, Marseille et Lyon. Et enfin, des focus sur la Cité des sciences, le Palais de la découverte, la BnF et la ville de Bordeaux.

• Des fiches détaillées pour la Cité des sciences, la BnF, la Rmn, le MNHN.

• L’essentiel de ces services et les documents seront accessibles via une Web app sur 80 % des mobiles connectés à l’internet.
L’esprit du projet

CultureClic est copiloté par i-Marginal et la Cité des sciences. Ce projet est issu d’une convergence entre les concepteurs, Natacha Quester-Séméon, Sacha Quester-Séméon et Tatiana Faria-Salomon (entrepreneurs et blogueurs / i-Marginal), la vision de Joël de Rosnay et l’attachement de Claudie Haigneré, présidente d’universcience au dialogue entre la science et l’art…

Ce service comprend plusieurs partenaires fondateurs : la Bibliothèque nationale de France, la Réunion des Musées Nationaux, le Muséum national d’Histoire naturelle, Nemo, et des partenaires associés, le ministère de la Culture, et le LUTIN Userlab (Laboratoire des Usages en Technologies d’Informations Numériques de la Cité des Sciences).

La culture augmentée

CultureClic propose une expérience utilisateur inédite et des fonctionnalités, simples, pratiques et ludiques accessibles à un large public : guide, géolocalisation-GPS, navigation, réalité augmentée, et demain, réseau social, partage et recommandation… Ces services sont disponibles sur place avec la géolocalisation, mais aussi quel que soit l’endroit où l’on se trouve : dans les transports, à domicile, en promenade… et même hors de nos frontières.

Plateforme communautaire innovante, CultureClic utilise le mobile comme une télécommande permettant de « cliquer » sur son environnement culturel. Chacun aura dans sa poche tous les points clés des musées, des monuments et des institutions,, leurs informations pratiques et touristiques et une collection de contenus accessibles gratuitement (des centaines reproduction d’oeuvres, photos, gravures, livres électroniques…). Demain chacun pourra partager avec le réseau social CultureClic, ses goûts et découvrir de nouveaux horizons culturels grâce a la dynamique d’un réseau humain.

Le réseau social CultureClic est un écosystème qui place l’utilisateur au coeur de son propre univers culturel, au sein d’un réseau mobile créé autour des thématiques et des contenus des institutions. L’expérience utilisateur est enrichie par le partage et les échanges à plusieurs niveaux.

La valeur ajoutée, c’est l’utilisateur. En devenant membre du réseau social CultureClic, il en devient le principe actif, rejoignant une communauté dont chacun de ses membres est une porte d’entrée sur des goûts, des recommandations différentes, formant un ensemble capable d’orienter ses choix.

Avec CultureClic, la culture, le patrimoine, la culture scientifique et technique ainsi que l’économie touristique française disposeront d’un outil innovant qui mettra notre pays à la pointe des usages et pratiques mobiles. Ce service accélérateur de développement est extensible à beaucoup d’autres secteurs économiques, publics et privés.

Un service et des contenus innovants

L’actualité culturelle géolocalisée (collaboration avec culture.fr)
 Où que vous soyez en France, vous pourrez accéder à l’offre culturelle de proximité avec plus de 1 000 événements (offre synthétisée à partir de l’Agenda du Portail culture.fr), et ce, dans des dizaines de thématiques telles que Arts-Expositions, Peinture, Sculptures, Sciences, Monuments, Jeune Public… Cette offre unique en France permettra de trouver de façon géolocalisée les manifestations les plus intéressantes et d’accéder en un clic aux fiches détaillées des musées et des institutions (adresses, tarifs, etc.)

Cette application sera un service incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’actualité culturelle. La WebApp, accessible sur 80 % des mobiles, proposera l’ensemble de ces contenus.

La réalité augmentée

« Paris vu par les peintres » (réalisé avec les contenus de la Rmn)

De très nombreux peintres à travers l’histoire ont pris pour modèle la ville de Paris. L’application CultureClic permet de retrouver in situ la vision de ces peintres dans la fenêtre de réalité augmentée de l’iPhone : on peut ainsi voir, par exemple, de l’extrémité Est de la place de la Concorde, en direction du jardin des Tuileries, un tableau de François Dubois « l’érection de l’obélisque de Louxor sur la place de la Concorde ».

Cette collection de la Rmn offre 327 tableaux zoomables agrémentés d’une notice succincte. L’utilisateur peut voir les tableaux soit dans le cadre d’une visite libre, soit dans le cadre de parcours. La visite libre consiste à indiquer à l’utilisateur quel est le point de vue le plus proche de sa position et à le guider jusqu’à ce point de vue.

Le mode parcours consiste à découvrir des circuits thématiques (Les bords de Seine, Montmartre, la Tour Eiffel, Notre Dame, le Louvre, etc.). L’ensemble des points de vue est localisé sur une carte et aussi accessible en liste.

La France Historique (réalisé avec les contenus de Gallica, BnF)

Grâce à une sélection de documents de la bibliothèque numérique Gallica et de la Banque d’images de la BnF, redécouvrez des morceaux d’histoire à travers des images, des gravures, des tableaux, révélant le lieu où vous êtes à travers cinq siècles : la première photo au monde de Notre Dame, la construction du pont Neuf, le château du Louvre, et bien d’autres trésors. La sélection commence par Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille, avec environ 150 points d’intérêts.
Demain, le réseau social mobile au cœur de la ville :
Exemples des futures fonctionnalités.

L’axe central de CultureClic c’est un réseau social mobile dédié à la culture. Dès son arrivée sur le portail, le mobinaute est invité à rejoindre la communauté CultureClic et à participer à l’enrichissement du réseau avec ses propres contributions.

Outre les informations générales de profil (nom, lieu, etc.) le mobinaute peut définir son « identité culturelle » en choisissant dans des listes, ses styles d’art de prédilection et, le cas échéant, préciser quelques artistes préférés : peinture, sculpture, littérature, science, musique, etc. Il dispose aussi d’une liste de tags personnels, en choix libre.

Le profil culturel servira de base de calcul pour suggérer au nouveau membre de CultureClic quelques expositions à visiter, des œuvres à voir dans l’application et découvrir de nouveaux contacts dans la communauté.
Cet « algorithme personnel » sera modifié et amélioré de façon à fournir les résultats les mieux adaptés à l’utilisateur. Plus il ajoute d’œuvres et expositions à ses favoris et par affinité, des contacts à sa liste d’amis, plus il note des contenus, plus ses recommandations sont précises, plus les suggestions qui lui seront faites seront pertinentes.

Les utilisateurs pourront échanger avis et commentaires, partager leurs découvertes recommander des événements avec leurs amis sur les principales plateformes (Facebook, twitter, CultureClic….)

Par exemple, l’utilisateur pourra connaître en un clin d’œil quel est le musée Parisien favori de ses contacts, apprendre que Zoé, une de ses amies, a visité l’exposition temporaire « Objectifs Terre » à la CSI et l’a aimée ou bien que les Galeries nationales du Grand Palais proposent une exposition sur “Turner” en février, ajouter cet événement à son agenda et être alerté par email…

Application iPhone CultureClic / BnF : Terres de littérature

Cette application gratuite pour smartphones, la première de la BnF, est un lecteur de livres électroniques issus du patrimoine public. Elle proposera, pour commencer, 100 livres essentiels, mais aussi des manuscrits originaux, offre qui sera complétée chaque semaine par un nouveau livre.

« Terres de littérature » sera simple à utiliser et enrichie de fonctionnalités sociales développées pour la plateforme CultureClic. Une attention particulière sera apportée à l’ergonomie et la lisibilité du texte.

Dès le réseau social disponible, les utilisateurs de « Terres de littérature » disposeront de fonctionnalités de votes et de recommandations : ils pourront partager leurs avis sur plusieurs plateformes simultanément (Facebook, twitter, CultureClic, iPad, etc.) pour inciter leur réseau de contacts à les consulter à leur tour.

Des contenus sur la biodiversité seront développés avec le Muséum national d’Histoire naturelle à l’occasion de l’année internationale de la biodiversité, et le soutien d’universcience.
Pour accéder aux pages de présentation de CultureClic :

La page de présentation générale du projet : http://www.cultureclic.fr

Le blog : http://blog.cultureclic.fr

La page facebook : http://www.facebook.com/pages/CultureClic/167664930996

Le compte twitter : http://twitter.com/cclic

La page Flickr : http://www.flickr.com/groups/cultureclic/
Pour accéder aux sites des partenaires :

Le blog i-Marginal : http://www.imarginal.com

La PME porteuse du projet : I-Marginal
i-Marginal est une société spécialisée dans la création de contenus et contenants pour l’Internet (Web, blogs), les dispositifs Web sociaux (Facebook, twitter), les nouveaux usages numériques et l’univers du mobile, sans oublier les mondes virtuels (Second Life). Ses domaines de prédilection : la culture, l’éducation, les sciences et l’innovation. Spécialisée dans le secteur public, elle accompagne depuis de nombreuses années plusieurs institutions (La Cité des Sciences, la BnF,…) dans des développements innovants.

Cette société, fondée à l’origine par plusieurs journalistes spécialisés de la presse scientifique et culturelle, expérimente les nouveaux médias de l’intérieur depuis une dizaine d’années. Elle compte dans son équipe des créateurs actifs et passionnés dans le web social et la blogosphère (Natacha Quester-Séméon, Tatiana F-Salomon, Sacha Quester-Séméon et Jean-Rémi Deléage).

Cette équipe a une très bonne connaissance des secteurs de la culture et du numérique, de la communication, de l’édition et des médias traditionnels.

Contacts Presse i-Marginal :  Jean-Rémi Deléage & Natacha Quester-Séméon
jean-remi@imarginal.com & natacha@imarginal.com
Tel.: 01 40 46 83 50

Le site d’universcience (Cité des sciences, Palais de la découverte) :  http://www.universcience.fr

Contact Presse universcience :
caroline.huguenet@universcience.fr
Tel.: 01 40 05 73 61

Le site de la Rmn : http://www.rmn.fr

Contact Presse Rmn : Florence Le Moing  florence.lemoing@rmn.fr
Tel.: 01 40 13 47 62

Pour renforcer sa mission de diffusion du patrimoine artistique et culturel, la Rmn dispose d’un portail de 12 sites accueillant plus de 6 millions de visiteurs par an. L’outil numérique, au même titre que ses métiers traditionnels (éditions de livre et d’objets, production d’expositions, acquisitions d’œuvres…) permet ainsi à la Rmn de rendre la culture accessible à chacun. Outre le dossier “Paris vu par les peintres”, conçu pour CultureClic et développé par i-Marginal, la Rmn vient de signer une convention avec les ministères de la Culture et de l’Éducation pour mettre à la disposition des enseignants une série de sites pédagogiques d’histoire des arts.

Contact Presse BnF : Claudine Hermabessiere claudine.hermabessiere@bnf.fr
Tel.: 01 53 79 41 18
La BnF est au coeur de l’actualité numérique avec Gallica, sa bibliothèque numérique. Grâce aux préconisations du rapport Tessier et aux moyens du grand emprunt, la BnF bénéficiera dans les années à venir d’un formidable effet de levier pour procéder à la numérisation de ses fonds à grande échelle. Depuis le 8 février, Gallica a franchi le cap du millionième document numérisé et en ce mois de février, une nouvelle version de Gallica, plus fluide et plus visuelle avec un graphisme renouvelé, sera mise en ligne. D’autre part, la BnF continue à moderniser et dynamiser son site internet par une nouvelle page d’accueil plus ergonomique et visuelle, accessible sur bnf.fr à la mi-février.”
Le site de la BnF : http://www.bnf.fr

Le site du MNHN : http://www.mnhn.fr

Le site du portail de la Culture : http://www.culture.fr

Le site de Nemo Agency : http://www.nemo-agency.com

Le site Proxima Mobile : http://www.proximamobile.fr

Le site de la Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, auprès du Premier ministre : http://www.gouvernement.fr/gouvernement/nathalie-kosciusko-morizet

Vous prendrez bien un petit forfait?

 
 
 

Salon Art Paris, Grand Palais, du 18 au 23 mars 2010

Bonne nouvelle, 

la directive européenne de 1990 sur les voyages à forfait sera bientôt révisée, avant fin 2010. Et il y a urgence : la directive de 1990 ne tenait compte ni d’Internet, ni des lows coasts, ni du  développement du paiement en ligne; elle ignorait aussi les nouvelles  flexibilités des réservations, avec  celles  de dernière minute , par exemple. Or, toutes ces  nouvelles possibilités ont modifié les comportements  des visiterus touristiques. Du point de vue juridique, et en particulier pour la défense des droits du consommateur, cette nouvelle de révision est donc une excellente chose. 
 Le e-tourisme  représente 20% du marché européen.  L’assemblage des services (vols, hébergements, restauration, activités, location de voiture…) peut aujourd’hui se faire en ligne, et tout  individu peut en quelque sorte devenir son propre agent de voyage grâce à son téléphone ou son ordinateur… La vente, l’offre par des agences spécialisées et référencées,  à un prix tout compris, dans un seul pack (L211-2 du Code du Tourisme)”, perd   en quelque sorte son « monopole » de compétence pour cette action d’assemblage de prestations, si chacun peut  les commander « séparément » en moins d’une heure… Comme le propose, d’ailleurs le site national de l’Espagne, centré sur l’offre culturelle du pays et où vous pouvez, en ligne et sans changer de page, retenir votre transport, votre hébergement ou votre voiture de location :
www.spain.info . D’où l’intérêt des gouvernenements et des professionnels de refixer de nouvelles règles du jeu, en particulier  celles qui assurent la sécurité des voyageurs du forfait.
Encourager toutes les initiatives
Pour cette révision, formulons un souhait( on peut toujours rêver, non? ) : que la nouvelle législation ne crée pas  de nouveaux freins, en  s’abritant derrière la sécurrité des voyageurs. Un exemple récent :  une jeune femme voulait réaliser un forfait « Circuit œnologique/hébergement/autres activités », à son échelle, localement, mais elle doit s’acquitter,a vant même de l’avoir proposé, de 100 000 euros pour une déclaration en bonne et due forme d’une activité d’ “agent de voyage ” ! Bigre!(A voir sur l’excellent blog de Rezotuur, fev.2010).  Bref, si la loi,  pour une fois, pouvait concerner tous les professionnels et pas seulement les  grands groupes du tourisme  actuels serait un objectif tout à fait divin autant qu’inattendu.
 

DEFINITION DU FORFAIT TOURISTIQUE
En France, la Loi du 13 juillet  1992 définissait le forfait touristique comme une combinaison préalable d’au moins deux opérations portant respectivement sur le transport, le logement ou d’autres services touristiques non accessoires au transport ou au logement et représentant une part significative dans le forfait ,  pour une période dépassant vingt-quatre heures ou incluant une nuitée .
Un forfait de tourisme culturel doit donc comprendre, dans les services proposés, une activité de visite ou de création culturelle. Si, en plus,  l’hébergement propose un cadre ou une activité spécifiquement culturelle, du monument historique au petit festival organisé par le château en passant par des hôtels au design contemporain, un master class de c musique classique ou une rencontre avec des acteurs de théâtre, alors là, nous frôlons la perfection !  

DE NOUVELLES FORMES DE FORFAITS CULTURE TOURISME?
– Pour développer l’idée qu’il faut développer de nouveaux forfaits culture et tourisme, en France, un argument simple : les étrangers viennent pour 80%d’entre eux pour l’image culturelle de la France, et leur fréquentation baisse, concurrence oblige.  Tout ce qui peut améliorer la venue des touristes français et étrangers est donc  bienvenu en ces temps de crise, où il s’agit sans doute de mettre les bouchées doubles. En dehors du « marché » traditionnel du tourisme culturel, soit 15% des touristes  actuels et potentiels  prêts à payer le prix fort pour leur passion culture, il nous semble que toutes les initiatives devraient  être encouragées, car une niche + une niche peuvent constituer , à terme, un  nombre de visiteurs important, toujours d’après notre base, soit ces 80% de l’étude IPSOS-Maison de la France de 2006.    
– Or, à part les classiques du Tourisme culturel, pour les « déjà très amateurs de culture », il faut bien réaliser qu’il n’y a pas beaucoup d’offres bien organisées pour ces 80% qui ne sont pas des afficionados du Tourisme culturel
.
OU EN SOMMES -NOUS ?
 Les gros opérateurs, ceux du transport aérien,  ferroviaire, ou bien les organismes de réservation les plus fréquentés ( d’Opodo à la SNCF…) ou encore les agences de voyage et les organismes du tourisme ( OT, CRT…) proposent des forfaits culturels.   La cultureest le produit d’appele de la plupart d’entre-eux. Mais il ne peuvent passer du temps à affiner l’offre, à l’actualiser – pratiquement rien sur le contemporain – à faire du « cousu-main », comme le recommande un marketing si précis aujourd’hui que l’offre se diversifie pour épouser parfaitement les mille et une composantes des comportements des différentes clientèles. Car ces gros opérateurs ont plusieurs millions de clients captifs, pour des offres standards qui marchent encore très bien, du Mont Saint Michel à Paris La Tour Eiffel, pour les primo-visiteurs  de la France.
A l’autre bout de la chaîne et hors tourisme de masse, les agences du tourisme spécialisées dans le voyage et le séjour culturels s’adressent d’abord à un public de  passionnés de culture plutôt classique : Donatello, réellement excellent, mais pour les fan de culture étrangère. Intermèdes, qui propose des croisières, Terra Nobilis, pour l’art et l’histoire, Clio, qui offre depuis peu des week-ends pour visiter des expositions temporaires, en Europe, Taddart, le tourisme culturel solidaire, Adessentia,ou la méditerrannée, Via Nostra, Artambule, ou encore les Sciences conjuguées avec la Nature , avec , Excursia. Très peu d’offre pour ce que la dernière étude du Tourisme ( ODIT France 2007) sur le tourisme urbain révélait : une demande de contemporain, de rencontres, d’activités artistiques ou culturelles, et pas d’agence spécialisée dans l’Evènementiel culturel en France, pourtant la plus riche du monde en quantité, par la qualité de ses équipements, grâce à sa sa diversité.  Chaque année, on peut ainsi remarquer que, là ou Venise « met le paquet », ou Glasgow sait « vendre » son festival, nous hésitons à faire une promotion nationale des 10 incontournables que nous proposons, des grands festivals de musique actuelle ou classique  ou de cinéma, aux Biennales d’art et grandes rétrospectives artistiques.
Smarbox et autres jolies boites-à-voyager : un peu décevantes , si l’on y regarde de près : les Smartbox proposent des forfaits « Histoire et Patrimoine », mais pas une seule entrée de monument ou de musée n’est comprise dans le forfait.  On vous donne des idées de ballade, de visite, mais ni plus ni moins que l’Office de tourisme local ou une agence de voyage. Vous pouvez commander  en ligne, mais n’avez, in fine, qu’un hôtel  :  ni les coûts de la visite culturelle et son organisation (guide, conférence, programme de visite précis…) ne sont inscrits dans la box. Quand il y a une proposition « romantique », n’imaginez pas  non plus une visite de château au clair de lune ou un coucher de soleil sur  des ruines antiques… Simplement, en plus de la chambre d’hôtel, vous aurez droit à une coupe de champagne. Hips ! So romantic

DE BONS FORFAITS  Voici  des exemples, en France,  que nous avons choisis comme très pédagogiques,  de très bons forfaits.Aucun, pratiquement, ne comporte le trajet AR vers la destination, mais un asemblage hégergement/activités/autres activités, ce qui est déjà très bien! Voici, des plus simples aux plus élaborés:
1 – GRENOBLE, VISITE DE LA VILLE : Jour 1 : Visite audio-guidée du centre historique de la ville –  Musée de Grenoble (Musée des beaux arts de renommée internationale) – Dégustation de produits régionaux dans un salon de thé du centre ville.
Jour 2 : Musée dauphinois (Musée présentant la vie des gens des Alpes) –  Déjeuner ou dîner – Aller / Retour en Téléphérique de la Bastille.
Sur le site :
www.isere-tourisme.com/…/fiche-1104-1-sitraSEJ493503.html
2 – MARSEILLE, L’ECHAPPEE BELLE ! Sur le site Internet  du tourisme de la ville voir la rubrique «  Réservez votre séjour » (qui devrait  d’ailleurs s’appeler « Week-end à Marseille », titre plus prometteur) :  Accès illimité aux transports  en commun et offre culturelle à volonté ( dont une visite commentée et les 24 musées gratuits)ou shopping grâce à un City Pass, le temps d’une journée ; hôtels 2, 3 et 4 étoiles ; 
Système de réservation classique, mais pas très pratique : « Après validation, un mail récapitulant les détails de votre séjour vous sera adressé. Votre pochette de voyages est à retirer dans nos bureaux d’accueil sur présentation d’une pièce d’identité. Il faut donc aller en centre-ville, avec une CNI,  chercher son Kit. 
http://www.marseille-tourisme.com
3 – ROUBAIX : PASS DECOUVERTE  1  JOUR     du : 25-08-2009 au : 28-02-2010  Programme  très peu cher et bien fait pour une première découverte de la ville, cette journée associe culture, patrimoine et shopping. Ce forfait, valable toute la saison du mardi au dimanche, comprend : Visite libre de la Piscine Musée d’art et d’industrie et Visite guidée de la Manufacture des Flandres – Musée atelier du Textile- Un guide « Vill’en Poche » de découverte du patrimoine
avec 4 itinéraires pédestres qui vous présentent l’histoire et le patrimoine de la ville. – Le kit de bienvenue le kit de bienvenue comprend toute la documentation sur la ville + des offres de réduction dans les centres de bonnes affaires.Prix du forfait pour la journée : 12€ / pers au lieu de 14,50 €. (Possibilité d’achat du Pass en ligne).
http://www.roubaixtourisme.com/tourisme-nord-fr-3-128-949_forfait-visites-roubaix.htm 

4 – ALSACE ,http://www.tourisme-alsace.com/fr/offre-sejours,  sur le site du CRT : ce séjour conjugue  des balades en montagne, des découvertes gastronomiques et culturelles. Le tarif comprend 2 nuits en hôtel ou chambre d’hôtes pdj inclus1 dégustatioN1 entrée musée du florivaL1 entrée musée de la vigne 1 repas de produits régionaux.  Le prix ne comprend pas : les boissons non incluses dans le forfait ET les dépenses personnelles. Tarifs. A partir de 95€/personne en chambre double (supplément en chambre single).

5 –  Forfait,  enfin sans le transport AR, hélas, pour l’événement de l’ouverture du Centre Pompidou a Metz en mai 2010 . Le premier forfait  bon marché de cet évènement a été créé en janvier : assister à l’inauguration d’un site culturel. « Avec son architecture exceptionnelle créée par Shigeru Ban et Jean de Gastines, le Centre Pompidou-Metz invite le visiteur à vivre une expérience unique et nouvelle et à découvrir la création artistique sous toutes ses formes. Ne manquez pas la découverte de l’exposition inaugurale “Chefs-d’œuvre ?” :
• 1 nuitée avec petit déjeuner + 1 dîner (hors boisson)
• 1 visite guidée ou audio guidée de la ville
• 1 pochette découverte
• Le + : un présent emblématique de votre séjour »
Visite du Centre Pompidou-Metz à partir de mai 2010
Tarif : à. partir de 83 euros/pers.
http://www.tourisme-metz.fr 

LA FNAC  A TOUT BON, avec de vrais  forfait : court-séjour+ Transport  !
Pour le Tourisme culturel adapté aux courts séjours, la FNAC reste, selon nous, la meilleure source de propositions avec un très bon rapport qualité/pris. 
Week-ends à Thème.
France : LILLE
découverte de la ville, 2 jours/ 1 nuit avec petit déjeûner  : à partir de 30€/personnehttp://www.fnacvoyages.com/fiche-produit.jsp?pid=133455
Etranger : Londres
La FNAC propose toujours d’excellentes expositions temporaires en formule week-end, en Europe, pas trop chères, et avec des formules  et un programme si précis qu’ils forcent l’admiration !Exemple : Londres, Exposition Van Gogh, à Londres, jusqu’au 18/4(65 tableaux et 30 dessins rarement montrés Agréable hôtel situé à quelques pas de Harrods. Londres – Londres – Hôtel Montana . 3 jours / 2 nuits A partir de 202 € Ville(s) de départ : – Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Paris. Autres villes : nous contacter.
http://www.fnacvoyages.com/fiche-produit.jsp?pid=139504 

Des offres claires et un programme de visite précis
La Fnac propose la  vente en ligne, et, pour chaque fiche le résumé et  la description t  la localisation de l’hôtel ; les accès ; les équipements  et services de proximité ( location de vélo…) ; les services pratiques ( parking..). Les animaux tolérés, l’offre pour les enfants et les bébés. Pour l’aspect juridique : un extrait des conditions d’annulation et de modification.
Toutes les modalités de réservation, très claires : A réception de votre demande nous vérifierons sa disponibilité. Votre demande de réservation effectuée, vous recevrez un e-mail récapitulant le détail de votre voyage ; un délai de quelques jours sera parfois nécessaire à la confirmation de votre voyage. La disponibilité de votre voyage validée, votre commande vous sera définitivement confirmée par mail. Si vous l’acceptez, nous établirons votre contrat de vente . Il vous sera adressé par mail et devra nous être retourné signé. Le débit de votre carte de paiement ne sera effectué qu’à confirmation de votre voyage.
Pour en savoir plus : lire les premières propositions de renouvellement juridique du forfait   :
Les premières propositions de modification émanent de l’ECTAA, European Travel Agents and Tour Operators’ Association,  groupement des associations nationales d’agences de voyages et de tour opérateurs dans l’Union européenne. Elle comprend  25 états membres de l’UE, ainsi que la Turquie et  la Suisse, et représente environ  80 000 entreprises européennes
http://www.ectaa.org/Portals/0/Final%20response%20of%20ECTAA%20to%20consultation%20PTD.pdf
Prochain billet :VOUS REPRENDREZ BIEN UN PETIT FORFAIT?
– Construire un forfait de tourisme culturel aujourd’hui
– Les meilleurs exemples étrangers,  pour s’en inspirer !
 

VOTRE AMI KEN ! 

 
 
 
 

Ken au musée de Sarran, à l'exposition (1er février au 15 avril 2010)

Ken est assez dolent, en ce moment. Direction  l’Europe, juste un saut entre deux continents pour  une petite virée aux Mobile Days de Barcelone. Il investit dans les mobiles, et l’iPhone est son chouchou ( il en a six, mais c’est normal) et la guerre de ceux qui ..n’ont pas su l’inventer l’amuse au plus haut point.Il est aller flâner à la Sagrada Famiglia, avant d’écumer les meilleures tables avec ses banquiers d’amis. Il faisait beau. La jolie fille  qui dansait devant son whisky, à l’hôtel, lui fit un signe en riant.Elle insistait, même. Bof, trop fatigué…En se levant, il vit qu’il avait oublié de reboutonner son pantalon. Quelle misère… 

Les blogs et les réseaux sociaux

 
 
 

Ken et la petite de la pub d'Hermès

I – Les blogs, les réseaux sociaux, une mode ? Un luxe ? Un gadget ?  

 Oh que non, car comment voulez-vous avoir des retours de ce que vous montrez, présentez ? Comment connaissez-vous les représentations et demandes des visiteurs, surtout lorsqu’ils viennent des autres  pays du monde ? Comment voulez-vous fidéliser une partie des visiteurs, si vous ne les connaissez-pas ? 
Et, admettons que toutes ces questions vous passent au dessus de la tête, car il y a la gestion courante, les expos s à préparer ou une visite de scolaires qui arrive bruyamment à l’horizon, comment situez-vous votre établissement, votre évènement culturel, par rapport aux nouvelles pratiques numériques des jeunes, quelles complémentarités avez-vous trouvé entre votre site culturel, « en dur », et les relations possibles avec tout cet ailleurs, ce monde virtuel mais qui mobilise  tout  de même réellement  les lecteurs de milliers de sites Internet ou  écrivent  des milliards de messages chaque jour ?
Si cela ne vous intéresse pas, d’accord. Mais peut-être que l’objectif de rajeunir le public, et pas seulement avec les visites scolaires, ce public « captif » par définition, qui vient parce qu’il est obligé de venir, vous tenterait ? Ou encore serez-vous encouragés à agir avec une forme d’action défensive,  pour juste faire face à ce raz de marée du web, si bien décrit par le menu par Olivier Donnat, dans son dernier ouvrage sur les pratiques culturelles des français, à l’automne dernier ?
Peu importe, en tous cas ce n’est pas une question d’argent : nous n’ avons pas trouvé de blogs sur les sites Internet des musées français, même les plus riches ( rien au Le Louvre, à Orsay, au Museum, la Cité des Sciences ou  à Fontainebleau..) ; nous avons fait aussi chou blanc sur les sites des 100 monuments nationaux, le CMN ; et nous avons été tout aussi triste de ne rien trouver sur les sites des musées hyper actifs, comme le MAC de Lyon ou le Palais de Tokyo, le MIAM de Sète ou le Musée Matisse du Cateau Cambresis : toujours aucun blog, rien!
II – MA REVUE DE BLOGS  et de réseaux sociaux, pour comprendre leur apport :
1 –
Avec la Bible, un vrai livre , « Visite culturelle et TIC  »,déjà présenté dans ce billet , comme appui, voici une petite revue de 10 bons sites ou blogs  pour :
– Déterminer les complémentarités entre un lieu culturel traditionnel (musée,  monument ou évènement culturels  réels) et les différentes pratiques virtuelles qui peuvent lui être associées
.
– En analysant « comment sont faits ce sites, blogs, réseaux sociaux, newsletters d’un nouveau genre,  ».
Vous trouverez, avec l’appui théorique de Maxwell Anderson, de quoi vous régaler de nouvelles connaissances, complètement adaptées à cette question insolite  que vous posent parfois les élus timides, ou les CA de votre monument privé : comment augmenter la quantité et la qualité de la fréquentation  avec les visiteurs, les habitants ( société civile)  ou les touristes français et étrangers?
 2 – Tout le travail de Maxwell Anderson, directeur du musée de l’Indiana dans la conférence ci –jointe, (MuseumWeb 2009) http://www.imamuseum.org
http://conference.archimuse.com/forum/maxwell_andersons_mw2009_keynote_moving_virtual_viscer
3 – Excellent , aussi : http://www.ideum.com/blog/, où l’on trouvera une analyse très intéressante de la fabrication d’une exposition tenant compte, dès sa conception, des outils du web :  The Social Dimension: Interactive Exhibits for the Floor and the Web,ainsi qu’ une formation dont on rêverait en France, par  Jim Spadaccini , le créateur et fondateur d’Ideum, ancien directeur des  « Interactive Media at the Exploratorium in San Francisco ».J. Spadaccini  enseigne aussi en Europe, à l’université de Lugano ( Suisse).
4 – Vous faire connaître grâce aux réseaux sociaux : Comment créer une page sur Facebook, http://www.museummarketing.co.uk/, par Jim Ridchardson. Car il est obligatoire et très facile d’aller aujourd’hui déposer son site culturel en vitrine sur Facebook, Twitter…etc..,  mais savoir se servir de ces outils, animer le dialogue se faire repérer est un travail autre que de la simple figuration.
5 – Australie : le blog  Fresh+New,
du Power museum,( Sydney) , une discussion sur les nouveaux medias numériques et leurs usages dans les musées, les expositions en ligne, l’interactivité avec les publics http://www.powerhousemuseum.com/dmsblog/
7 – Le blog museum2.O, généraliste et international,  consacré aux nouvelles technologies/ : http://www.museumtwo.blogspot.com/
8 – Un lien avec tous les musées qui ont des pratiques et collections relatives aux nouvelles technologies et autres musées d’informatique: http://musematic.net/ Un très bon exemple, sur ce blog,  de la réalité augmentée sur un livre ( video)
9 – Le blog des musées de Liverpool :    
http://blog.liverpoolmuseums.org.uk/
                                                                        
10 – Celui du Brooklyn Museum,
qui présente des critiques des grandes expositions internationales : http://culturetvmuseum.blogspot.com/
et, en France, MIXEUM, le blog du webmaster du Museum de Toulouse,http://mixeum.tumblr.com/, un peu complexe pour les débutants, mais lorque vous ne le serez plus…  Signalons aussi  de nouveaux modèles économiques pour les blogs US : sur le blog Keep culturegrrl blogging! , nous trouvons une demande d’ abonnement : Donors of $5 or more receive immediate e-mail notifications of new posts. Et de sponsoring : Donors of $50 or more get advance alerts.  

III  – ASSOCIER LES PUBLICS A LA DEFINITION DES NOUVEAU LIEUX CULTURELS
 Faire participer le public potentiel à la création d’un nouveau site culturel, comme au  Royaume-Uni sur le blog de la future extension de la Tate Modern  : cela commence par les espaces, l’architecture  de l’extension ( Herzog et de Meuron, déjà architectes de la réhabilitation) . On fait appel aux fans de la Tate en leur demandant ce qu’ils aimeraient  trouver dans le nouveau site, et les espaces qu’ils préfèrent  actuellement et ceux dont ils aimeraient profiter dans l’venir, avec la nouvelle extension : http://modblog.tate.org.uk/
Send us your photographs of your favourite spaces and help shape the new development of Tate Modern. We’re planning a spectacular new building and we want to create a photographic ‘Mood Board’ of the kind of interior spaces, ambience and designs that people would like to find there. Favourite spaces might include a café or bar, chill-out space or lounge; it could be a domestic interior or a public space. We’ve been blogging about some of things we think are cool, and you can see all the pictures sent in so far by clicking through to the Mood Board”.
Nous avons vu dans un précédent billet que le Grand Lyon commençait un site de ce genre, qui évite de concevoir et de réaliser un futur lieu culturel sans avoir jamais pris connaissance de ce qui conviendrait aux futurs utilisateurs. Et le bénéfice secondaire est aussi celui du « buzz » créé grâce au blog, car cette première participation est aussi une façon de prendre connaissance d’un projet, en s’y impliquant.
III – FAIRE DU MUSEE OU DU MONUMENT DES LIEUX DE RENCONTRES où l’on peut consulter un ordi, pour ceux qui n’en ont pas sur leur téléphone ou à portée de main : « Grab a seat in the IMA’s new Davis LAB on the first gallery level of the Museum or at any computer. Leave comments on the IMA Blog, find your favorite IMA Flickr photos, rate art videos, Facebook us, learn about major exhibitions or discover our latest technology experiments. Tell us what you think by emailing us at newmedia@imamuseum.org. “Voir aussi : http://www.imamuseum.org/connect/interact
Il s’agit, pour les plus allergiques ou timides des professionnels de la culture pour ces sujets, de  dépasser  les clichés, qui ont la vie dure, du genre  «  Mais si « ils » passent leur temps sur Internet à regarder « mes » collections virtuelles,  “ils” ne viendront pas le visiter, en vrai! ».Nous pensons plutôt que si dans le “vrai” lieu de nouvelles richesses sont inventées, comme le plaisir de la rencontre, devenue  difficile, souvent, en ville ou en milieu rural, de nouveaux publics viendront les découvir et en profiter!
Plutôt que de se lamenter, d’incriminer une forme de concurrence,  il vaudrait  mieux  lister tout ce qui peut être commun et complémentaire, entre vrai site (le muséee, le monument…) et site virtuel ( le site Internet, le blog, les réseaux sociaux extérieurs). En commun, toutes les opérations d’inventaire de collections, de mostration, d’évènements ou de documentation, tous les contenus ! En  complémentaire, la participation des publics ( voir III) et , auparavant, la nécessaire convivialité des lieux du patrimoine, où chacun devrait se sentir attendu, et pouvoir se rencontrer et dialoguer, et pas seulement consommer ( des conférences, des visites, des films  ou des concerts). Notre meilleur exemple : La Newsletter de la Biennale de Lyon : très impressionnante, la Newsletter de la dernière Biennale du MAC de Lyon, prenait ce principe de rendez-vous dans un site culturel au pied de la lettre, avec beaucoup d’humour et d’intelligence. Pendant toute la Biennale, des rendez-vous étaient donnés, des rencontres avec les artistes ou organisateurs proposées, des partages de photos, des simples pots ou apéros festifs, bref, toute une panoplie a été crée, lors de la dernière Biennale, qui correspond mille fois mieux au désir de « participer » des publics jeunes (majoritairement étudiants, dans le cas de Lyon), mais pas seulement,  que ce que le MAC propose habituellement. 
 

IV – ASSOCIER LES VISITEURS AUX CONTENUS DE LA VISITE TOURISTIQUE 

Notre coup de coeur: une nouvelle agence en Ligne, Vacances Corses!
http://www.vacances-corses.com/
 Ce site démarre juste mais est très prometteur:
1 – Accueil différent de sites traditionnels, à tous les niveaux mais surtout par son caractère collaboratif; 
2 – avec des informations qui concernent l’actualité ( une sorte d’AFP pour les actus de Corse, en RSS,  corse, en ligne);
3 – avec des propositions de faire partie du fan club, de mettrre ses propres infos, faire connaitre ses produtis et ses services;
4 – avec une rubrique ” Souvenirs, rencontres ou bons plans, “nous publions vos regards personnels sur notre île : envoyez vos sujets et photoreportages à : redac@vacances-corses.com” , et un relais sur sur Facebook.

5 -Les premières “entrées” sont assez étonnates : comparaison de charcuteries ou petites fêtes locales et conseils pour y aller, ou information sur la dernière campagne, assez rigolote, de communication su la Corse par l’Office de Tourisme de la Costa Verde  : “C’est vrai qu’en Corse?” 

Le buzz met en avant Dumè (il fallait bien ce prénom pour pousser le concept des clichés jusqu’au bout) et une série d’idées préconçues en vidéo, avec un style inimitable qui fera sourire l’insulaire comme le continental ! Les internautes sont invités à partager leur vision de la Corse en proposant leur témoignage vidéo sur Dailymotion, ou en participant au groupe Facebook créé spécialement pour l’opération. Apparemment, ça tourne bien pour le moment, et ça devrait durer jusqu’à fin mars 2010
http://www.vacances-corses.com/2010/02/03/cest-vrai-quen-corse-buzz-corse/ 

En conclusion de l’humour, des entrées de “vrais corses” pour découvrir la région au delà des clichés habituels, bien que le GR soit aussi apprécié.Cette posture de partage, peu courante en France, est d’autant plus étonnante qu’elle  prend place dans une région particulièrement..discrète, disons, pour ne pas faire de peine, sur sa vie quotidienne, sociale, économique  ou politique.
CONCLUSION  
Il existe donc bel et bien,  même si cela se passe,  comme souvent  en France,  en région et en dehors de toute institution officielle nationale, des espaces de liberté et de dynamisme qu’il faut saluer, louer, analyser, copier, rejoindre,  visiter, suivre, encourager, défendre…  et interroger !    

 

Ken et le calendrier perpétuel conçu par Enzo Mari pour Danese en 1966

KEN LE TOURISTE PARFAIT!  Ken a juste le Temps pour lui. Pourquoi pas vous? Parce que lui, il est é-ter-nel! Il est Dieu? Mais  non, seulement il n’existe pas, en vrai, tout comme Lui, et, contrairement à vous,  il n’a  aucune contrainte de temps. Ensuite, parce qu’il est, même virtuel,  en perpétuelle représentation. Il EST le Touriste Parfait, qui vit au présent, voyage et consomme à tire-larigot de l’hôtel, du voyage et du transport, si possible de luxe, et si possible les plus lointains et les plus chers. Et, pour bien démontrer qu’il adopte son costume de TP avec joie et un mimétisme sans limite, il a même pris les postures des décideurs de la filière :  il est riche à millions, se consacre au Tourisme d’Affaire et sa vie privée est un secret…Enfin presque, et pas pour vous, grâce à nos photos volées…