Tourisme et Culture, work in progress…

 
 

Ken à la Villa de Mallet-Stevens à Hyères. Devant  la maquette du Jardin Cubiste

 Travailler ensemble, pour le Tourisme et la Culture, n’est pas une mince affaire : secteur privé contre secteur public (enfin, en général), pour commencer. D’autres  différences ?
–  Formation  Ecoles de Commerce  contre Formation Universitaire ;
– Marketing contre «  Ne prononcez jamais ce mot devant moi,  svp ! mon musée (mon monument en variante) n’est pas à vendre :» ;
– « Viiiite ! Les clientèles attendent ! On a fait une mauvaise saison !!! », contre  « Koa ? les visiteurs, vous voulez dire ? Eh bien qu’ils attendent,  car nous, on a l’Eternité devant nous. On conserve, on entretient le patrimoine  pour les générations à venir, ok ? »
Bref, des chamailleries incessantes, la Culture- monuments-musées-festivals et spectacles – ne comprenant décidément rien à l’inscription territoriale, petit nom qu’elle a donné avec pudeur à « Développement économique local  et  retombées économiques. ». 
1 – La fameuse « ’inscription territoriale de vos actions »…
 C’est vrai, dans toutes les circulaires administratives, la Culture termine toujours par un « Vous veillerez à ce que vos actions soient inscrites sur le territoire » ou « s’intègrent dans le tissu local de votre région », circulaires  signées par un ministre ou  un préfet, en plus !  Mais ne croyez pas qu’il s’agisse-là  de prendre en compte une stratégie touristique régionale . S’inscrire dans le tissu local, veut dire, en langage culture : travailler pour les habitants, les associations ;  faire des réunions avec les relais, ou les élus,  les rencontrer pour parler « réseau » et bonnes pratiques. Ce qui est déjà difficile, vu que les pros de la culture  ont  été formés pour travailler à la conservation, à la préservation, à faire l’expo du siècle, celle qui apportera la reconnaissance des pairs et  notoriété, ou pour créer le Festival le plus risqué, artistiquement, au-delà de son l’excellence artistique (Comprenez « Très bon, mais d’avant-garde, pas de public populaire, svp…).  Et que, nous venons de le voir,  tout cela prend place, de préférence, dans un temps infini. 
2 – Le  Tourisme  a aussi des inconvénients majeurs pour établir un dialogue. Prenez un magnifique monument, une petite église romane parfaite, par exemple. Si vous avez une formation culture,  dès que vous  découvrez cette petite église, c’est  avec un sourire béat, illuminé « Mais comment ai-je pu ignorer ce petit chef d’œuvre, quelle beauté ! Mon Dieu, que la vie est belle aujourd’hui ! Quelle date, déjà ? Du mobilier dans son jus ? «.
Par contre votre meilleur ami du Tourisme demandera tout de suite si le terrain d’â côté fait partie du lot.  Perché ? Parce que le Tourisme ne voit que les apports  et les bénéfices possibles et   de toutes sortes, quand il découvre votre sublime petite église ! Les flux financiers à mobiliser pour construire un golf ou une piscine, ou mieux : un hôtel ou un camping si c’est vraiment rural. D’ailleurs, c’est horrible, je  sais, mais votre meilleur ami n’est venu voir cette église que parce qu’il avait vérifié, avant,  qu’elle avait de bons accès, des infrastructures de transport à proximité, un aéroport à 5 minutes et un flux de visiteurs de 200 000 personnes /jour à portée de caddy. Car il faudra bien une supérette pour les touristes. Et  il avait aussi  vérifié que le propriétaire de l’église serait  sympa, prêt à une reconversion en bonne et due forme du « site » de l’église. Elle sera restaurée,   dont’worry, mais méfiez-vous des termes du contrat….
 Conclusion  : parler le même langage est donc une façon très sympathique de faire le premier pas. Devenir bilingue est un impératif pour le travail ensemble

3 – Des astuces pour progresser! Plutôt que de nous amuser à souligner des différences, nous donnerons dans ce petit blog des leçons pour que le respect s’instaure entre les deux milieux professionnels.
Aujourd’hui, pour les pros de la culture, nous commençerons par : le vocabulaire du séjour touristique. (Vous apprenez par cœur et je vous fais l’interro écrite la semaine prochaine, d’ac ?)  :
 Séjours touristiques  : au moins une nuit passée dans la ville sélectionnée
 Courts séjours  : une à 3 nuits passées dans la ville sélectionnée
 Longs séjours  : au moins 4 nuits passées dans la ville sélectionnée
 Excursionnistes :aucune nuit passée sur place. ( Attetion, c’est un faux ami, ne pas le confondre avec  Le Touriste, qui,  lui, passe UNE NUIT en dehors de son domicile, seule définition internationale valable) H ébergements marchands :Hôtel, chambre d’hôte, camping car, auberge de jeunesse, location d’un appartement, location d’une maison, camping, bateau/ péniche
Hébergements non marchands : chez la famille ou chez des amis, en résidence secondaire
4 –  – Pour les pros du Tourisme, voici une super-astuce, aussi  : le circuit  le plus court pour réaliser votre projet :
a)  Voir les élus, et leurs représentants. L’idéal serait t qu’il y ait un Directeur de la Culture, acquis, la plus part du temps, à vos demandes économiques, logistiques, touristiques. Commencez toujours par celles et ceux qui ont la décision. Pour vous renseigner, voyez sur le web ou relisez ce blog (les labels ; les villes créatives ; les bonnes pratiques, etc…). 
b)Dans votre dossier, préparer un texte que vous ferez relire- vous n’y arriverez jamais seul – à un complice de la culture, qui commencera par enlever  tous les « gros » mots ou les traduira  en langage « culture » (Clientèles=visiteurs ; part financière = subvention ; développement des entreprises locales= Intérêt général ; clientèles ciblées = visiteurs privilégiés,  etc…). Veillez aussi à une formule de politesse recherchée (demandez à votre maman, par exemple), et non à une formule de lettre commerciale type-livraison de Carrefour.
c) Enfin pour les PJ, si vous êtes, par exemple, un Office de Tourisme, n’envoyez rien, ce sera mieux. Les dépliants touristiques n’ont que  très exceptionnellement de bons graphistes, et les couleurs franches, les superpositions de textes de toutes les casses possibles et imaginables ou encore le « jeune couple   entouré d’un sfumato bleu canard », parce que vous ciblez les famille…Bref,  tout cela donnera une très mauvaise impression à votre lecteur « Culture », habitué à des très beaux graphismes, et risque de vous pénaliser pour l’accord du dossier ! Ce serait bête de perdre votre affaire pour si peu, non ?
Comme je sais que vous, amis du Tourisme aux journées bien chargées, vous  n’avez pas le temps de faire une interro écrite, pour  le contrôle, les corrections et vos  progrès ce sera QCM sur le web et Bar Camp pour nous rencontrer, sur le mode collaboratif !

POUR EN SAVOIR PLUS :   lisez l’excellent ouvrage – en plus, c’est le seul ! – sur le sujet, réalisé par Corinne Lespinasse-Taraba, directrice à ATOUT France, Perle du Marketing Subtil et Culturel, et parfaitement bilingue, comme moi, en Tourisme et Culture.

 L’ouvrage, Tourisme et Culture : travailler ensemble, créer une offre et la commercialiser,  que j’ai co-écris avec mon amie  Corinne, n’a pas pris une ride depuis sa rédaction en 2008, sous l’égide du ministère de la culture et du Centre des Monuments Nationaux.  Il est hyper sérieux, hyper bon pour les questions de délais, par exemple, ou de procédures, du « Qui fait quoi au juste ? 

Et l’étude de cas est fascinante et prémonitoire, aussi: la fabrication d’une offre « Napoléon » pour les BRIC, pays émergents ( Brésil, Russie, Inde et Chine), en Ile-de-France.  Réflexions et propositions basées sur l’étude 2008, co-financée par ATOUT France , le MCC et le CMN, concernant « Les représentations  que se font les habitants des pays émergents de la culture française ». Et  en plus,  vous ferez plaisir à Corinne, déjà toute contente aujourd’hui car Lyon a gagné mardi soir !
 
Acheter l’ouvrage en ligne http://www.atout-france.fr/publications/Culture+et+loisirs?page=2 : Version électronique 15,00€

 

Votre Ken en ligne sur le site du British Museum, yes!

 KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT!

ADD YOUR OBJECT!  Ken Le Touriste Parfait  vient  d’être élu par le British Museum comme l’un des  objets les plus importants s du monde!!!  Ce n’est pas un gag, suis-je obligée d’ajouter suite à des mails reçus sur le sujet. Vous pouvez trouver Ken sur le site British Museum  : http://bbc.co.uk/ahistoryoftheworld/

1 – Il s’agit d’un concours lancé cet été par le grand musée anglais et la BBC. Qui vous invitent sur le web à ajouter un objet d’aujourd’hui, celui qui vous parati le mieux représenter notre monde, aux collections. -Attention, ce n’est pas  si facile!Il faut présenter votre objet  façon ICOM, (International Council of Museums), avec ses dimensions, sa provenance ( Amérique du Nord, pour Ken) son matériau ( plastique), sa couleur ( blanc…).

2 – Et dire pourquoi, vous qui le présentez, vous trouvez que c’est un objet super important .  C e qui allait de soi, pour Ken, comme on peut vous  le  résumer  :  Ken, créé par Mattel en 1961,  devait être une poupée de compagnie pour Barbie.  Mais Ken fut un échec total. Il ne fut jamais une « poupée-garçon », les filles préférant les poupées-filles, et il resta à l’écart de la vie des petits garçons.  Il eut une vie active assez difficile :  « Ken, assieds-toi au bord de la piscine et c’est tout ». Ken est donc un symbole de la complexité du monde : on a pu croire, avec la création de Ken, à la parité hommes/femmes, mais, hélas, aujourd’hui, peu de progrès de ce côté -là, et Ken a été viré par Mattel, il y a trois ans, mis à la retraite d’office.  Action Joe, le militaire, et d’autres guerriers ont  pris la suite, et tout est rentré dans l’ordre. Ndlr : non communiqué au British Museum, pour ne pas les embrouiller :  Ken est devenu, depuis,  le Touriste-Parfait que vous connaissez, revanche de sa triste vie d’exclu  et reconversion réussie!  

3 – Après être passé par le filtre d’une modération de la BBC+British pour cet  argumentaire, Ken a reçu un mail de Bienvenue du British Museum   lui disant que  KEN ETAIT BIEN UN SYMBOLE, et pouvait faire partie, à ce titre, des merveilles du monde! Il n’est pas peu fier…Monsieur est tout ballonné de suffisance, depuis quelques temps, et a un planning  d’interviews Presse  blindé:  « Bon pour les filles, bon pour les Affaires, ce truc! « , a-t-il marmonné ce matin. Quel petit voyou! Il ne changera donc jamais?

 

Allez vite lui rendre une petite visite, et, forts de cet exemple,qui émane du  t  British Museum,  décidez vos élus à créer  des jeux en ligne de ce type, car prolonger l’Histoire jusqu’à aujourd’hui est la seule façon de la comprendre… Et  le musée peut jouer avec les enfants, puisque l’Ecole se charge de l’apprentissage « classique », de la mémoire , des livres, des interros  et tout et tout! http://bbc.co.uk/ahistoryoftheworld/

  

 

LE NOUVEAU TOURISME CULTUREL!

 
 
 
 

Jean-Marc

Philippe

LE NOUVEAU TOURISME CULTUREL  s’est refait une beauté avec cette nouvelle présentation du blog, réalisée par deux vrais amis pour vous faire plaisir! Jean-Marc Blancherie et Philippe Fabry ont   beaucoup travaillé cette semaine et ont relooké  l’ancien blog,  je les remercie infiniment.   Nous  vous accueillons dans ce nouveau cadre et  attendons vos commentaires sur tous les sujets que nous vous proposons,  car notre souhait le plus cher est de croiser  les talents et les compétences! 

Seul notre thème restera  le même, dans ce cadre tout neuf :  le Nouveau Tourisme Culturel, avec de  la recherche et une veille sur tout ce qui change, si rapidement, aujourd’hui, et que nous observons sur le terrain en tant que consultante:

– Nouvelles clientèles du Tourisme  et changements des comportements des visiteurs de la culture;

– Nouvelles technologies et leurs usages;

– Et nouvelles stratégies à mettre en oeuvre pour répondre à ces changements.

I – OU VA LE TOURISME CULTUREL ? Cette semaine nous vous présentons un document passionnant sur les métiers et les objectifs du Tourisme en France, et le Tourisme Culturel y est en bonne position. Merci à Christophe de Chassey qui nous l’a transmis cette semaine et qui soutient toujours  le Tourisme culturel comme un chef!  Il s’agit d’un film qui a été mis en ligne sur le site de la chaine 5, mais qui disparaitra le 20 septembre ! http://documentaires.france5.fr/documentaires/france-operation-seduction
Donc profitez-en vite avant, car voilà un résumé de ce qu’il vous faut savoir et entreprendre pour vous joindre au développement local et développer la fréquentation de votre site ou évènement culturel.
Ce film plaira aux débutants ou  aux spécialistes du  Tourisme Culturel, sur fond de  stratégies internationales, où les pays émergents commencent enfin à devenir une vraie nouvelle cible. Enfin espérons-le. La population européenne vieillit, la croissance faiblit. Ces clientèles sont donc les bienvenues. Et elles demandent un regard neuf,  qui chahutent nos habitudes. D’autres cultures nous approchent, il faut savoir les accueillir puisque, pour plus de la moitié d’entre elles, c’est notre culture qui leur plait, en France,  avant toute autre chose.  
Présentation des différentes séquences du film réalisé par ATOUT France, l’Agence nationale du Tourisme en France  :
– Part du tourisme culturel dans le tourisme : plus de 50% des touristes sont attirés par sa seule image culturelle.
– Les nouveaux marchés :  analyse des demandes des clientèles étrangères, spécifiques en fonction de leur provenance : marchés matures (USA, japon) mais surtout nouveaux marchés Chine , Brésil, Inde, Moyen-Orient , Japon…Les  analyses et perspectives d’avenir sont présentées  par des professionnels, avec des chiffres 2010.
– Le rôle des Salons du Tourisme dans la promotion des équipements culturels et historiques  et La commercialisation de l’offre, négociation   avec, en particulier,  les Tour Opérateurs : on suit un TO qui va préparer son catalogue .On devine pourquoi il va retenir ou non une nouvelle destination.Que souhaitent les T.O  comme type de promotion de votre offre culturelle ? C’es simple : toute promotion doit tenir compte de l’avis des TO,  et il convient de les interroger, car ce sont eux qui, avec les milliers d’agences de voyage, sont en  contact avec les demandes des futurs clients. L’Espagne est citée en modèle pour la création de la destination « Andalousie », mais elle avait travaillé dur, apprend-t-on, avec les TO pour préparer cette offre, il ya a plusieurs années.
– Clientèles de la Haute contribution ( entendez les hyper-riches , ceux qui dépensent énormément, de 7 à dix fois plus qu’un touriste européen). Un petit tour au Salon ATM est convaincant.  Les anglais ont de l’avance, avec les Émirats, car ils ont 240 vols quotidiens contre 80 pour al France.
Conclusion : Le nombre de touristes va tripler dans le monde, doubler en Europe, d’ici 2020. Comment accueillir les nouveaux-venus est un job très intéressant, représente 2 millions d’emplois en France, 6% du PIB…mais représente aussi un défi : question profondément culturelle, l’accueil des pays émergents dans les sites, lieux ou Evènements de la culture doit faire partie du travail conjoint opérateurs culturels/opérateurs touristiques. Comment garder notre première place mondiale  en terme de fréquentation touristique, puisque nous l’avons déjà perdue, depuis  quelques années, en termes de  richesse produite par le tourisme? Comment faire pour que ces retombées profitent directement, pour partie, à la Culture, puisque plus de la moitié des visiteurs viennent en France que  pour elle, pour, en toute priorité, la découvrir ? 
Il faudrait sans doute une suite au film, de vrais débats entre professionnels, de nouvelles décisions politiques, et que tout cela se fasse  plus vite, mais ATOUT France  apporte déjà beaucoup et ne serait plus dans sont rôle principal  de promotion de la Destination France.   
II – UN ETUDE POUR VOUS AIDER !
Si le film vous laisse sur votre faim, et si vous êtes hôtelier, vous pourrer trouver conseil et aide pour la commercialisation, et plus largement pour la recherche et la fidélisation de votre clientèles.
– Comme chaque année, le « Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie Française » offre aux hôteliers une étude ou un dossier d’aide. Cette année, il s’agit du « Livret de la Commercialisation Hôtelière ». Cet ouvrage comprend une longue série d’articles courts et pratiques, rédigés par des spécialistes connaissant bien le monde hôtelier. Internet, le yield management, les réseaux sociaux, les sites communautaires, mais aussi les moyens plus classiques de prospection de clientèle (prospection en zone primaire, sous-traitance de la commercialisation,…) sont abordés dans le « Livret de la Commercialisation Hôtelière ».
Il est téléchargeable GRATUITEMENT (*),  comme tout ce que produit le « Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie Française sur notre site : http://www.comitemodernisation.org/le-livret-de-la-commercialisation-hoteliere
Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie Française_6, Rue de Jarente – 75004 Paris
www.comitemodernisation.org « Association Loi 1901, à but non lucratif et non subventionnée. »
III –  NEWS  
1 – LA ROCHELLE VILLE   CREATIVE ! ELUE PAR NOTRE blog COMME L’IDEE LA  PLUS INVENTIVE DE l’ETE  . C’est simple, parmi les 32654 possibilités offertes pour les journées du patrimoine, aucune ne sera aussi  étonnante que celle de La Rochelle ! Trois filles ont monté une petite entreprise, « Expériences Touristiques », absolument géniale. Elles invitent le 19 septembre  les habitants et les  touristes à faire des croquis de la ville. Tout le matériel est à disposition dans des cafés, des lieux culturels renommés ou amusants. Enfin l’idée du siècle, pleine de convivialité et de petits cafés ! Dessiner ensemble permet de se rencontrer, et on peut même envoyer ses dessins sur un format carte postale.
Scoop : Le Ken Awards  sera remis aux filles de la Rochelle par Ken Le Touriste Parfait en présence du Maire, à leur retour de Colombie le 23 janvier prochain, car Bogota, où elles présenteront leur projet  à la Branding Conference de Bogota ! Nul n’est prophète dans son pays.…Bravo les filles !
En savoir plus est une obligation, leur site est très rigolo, en plus :   http://www.experiencestouristiques.fr/cafe-croquis-ou-cafe-poetique/rv-dimanche-19-septembre-a-la-rochelle-1371
2 – Les sites consacrés aux  nouvelles technologies /visite culturelle  se multiplient, de plus en plus intéressants, documentés. Notre veille active sur le sujet nous permet de noter plusieurs évolutions : le troisième public, celui qui ne devait jamais venir au musée mais fréquente assidument les réseaux sociaux est de plus en plus et de mieux en mieux pris en compte…il risque donc de devenir visiteur ! Les jeunes, notamment.  Toutes les actions organisées font disparaitre deux frontières : celle des catégories ( visiteurs et internautes), et celles de l’espace – sur les réseaux sociaux ou sur place-. Les projets se croisent en démultipliant les expériences intéressantes. Les musées deviennent enfin des  lieux de vie, on peut vous y expliquer ce que vous voulez avec un Twitt, et mettre toute l’équipe du musée à contribution pour répondre à TOUTES vos questions d’un jour. Votre rêve le plus cher enfin réalisé ! Les musées ont le vent en poupe, mais si vous êtes un monument vous pouvez toujours copier.  Voir de nombreuses expériences en cours, que nous avons déjà explorées dans ce blog,  sur : http://www.museummarketing.co.uk/

3 – Weekengo a mis en place son   nouvel outil communautaire permettant l’organisation de séjours entre amis, facilement et gratuitement.
Transport, hébergement, activités sur place : on peut préparer son week-end via des  « modèles » proposés par le site, dans des villes touristiques.

www.weekengo.com : Marion Guiraud 06 77 74 55 94

4 – LUXE pour vous reposer à Paris, surtout si vous y habitez… Découvrez les sites, l’histoire et les musées de Paris grâce au forfait Musées incluant : des tickets pour 55 musées parisiens pour 2 jours et Petit déjeuner continental journalier +1 magazine culturel du moment sur Paris, en français ou en anglais En base chambre double pour 2 nuits –Programme Restons curieux ! / 100 euros (tarif hors hébergement) de L’ HOTEL,  13 rue des Beaux Arts – 75 006 Paris Tel : 01 44 41 99 00 – Fax : 01 43 25 64 81  http:// www.l-hotel.com

 
 
 
 
 
 
 

KEN et son amie, Anne Lauvergeon

KEN LE TOURISTE PARFAIT !

Il y avait mille choses que Ken Le Touriste Parfait  ne comprenait pas chez les français , cette façon de faire très régulièrement  la grève, ou de grimper aux rideaux et d’entrer en Résistance (???) à la moindre réforme de travers, obsédés par leurs avantages acquis.  Bien, se disait-il, sans doute  un trait de caractère, l’amour des privilèges, faisons avec… Mais pourquoi ne préparent-ils jamais l’avenir? Et ça, il n’osait le demander à personne,  sauf à Anne, qui le renseignait volontiers.  Il voulait l’emmener aux USA et avait trouvé un argument  solide : il faisait bon  être une femme PDG aux Etats-Unis ! Il lui parla de ses meilleurs copines, 16 grandes patronnes américaines qui avaient gagné 14,2 millions de dollars en 2009, soit 43% de plus que leurs collègues masculins. Celles qui étaient déjà PDG en 2008  avaient d’ailleurs obtenu une hausse de salaire de 19% l’année dernière tandis que les hommes ont vu leurs revenus diminuer de 5% en moyenne…Mais Anne La Ravissante l’arrêta net  : «  Si je viens aux USA,  ce n’est pas pour ça, c’est pour toi, et , et toi seul ! ». Anne aimait Ken, et voilà !

Transformer les monuments historiques en hôtels

 
 
 

 

Ken en fin de vacances, quitte sa pisicne...

I – TRANSFORMER LES MONUMENTS NATIONAUX  EN HOTELS

1 – La réutilisation d’anciens bâtiments est vieille comme le monde. D’ailleurs, avant de devenir  des monuments historiques, proposés aujourd’hui à la visite des habitants et  des touristes, ces monuments   étaient  auparavant des  hébergements,  des châteaux à vivre, à habiter, à recevoir ( et à faire la guerre…) ,  des églises destinées à rassembler tous les fidèles autour de la foi chrétienne ou encore  des abbayes, monastères où vivaient les moines et leurs ouailles, des forts, remparts et forteresses, eux  aussi « habités », permettant de protéger les habitants, mais aussi  de les surveiller.

2 –  Comme, depuis plus d’un siècle, on « classe » monument historique tout ce qui a de la valeur  aux yeux des professionnels (valeur  historique, artistique, paysagère), ou bien on protège par différents dispositifs, on distingue par plus de 20 Labels :   vous imaginez les sommes à payer pour une durée quasi-illimitée de protection…Car il faut en plus continuer à protéger  le patrimoine déjà classé par le passé, il faut continuer sa  « modernisation » ou  mettre du chauffage, créer des accès, mettre  en oeuvre les valorisations indispensables. Bref, tout cela coûte, d’où l’idée  de faire partager les coûts de la restauration, de l’entretien, de la maintenance, entre les habitants et de nouveaux utilisateurs. Mais le sujet est aussi politique, et la querelle toujours très vivace, nous verrons pourquoi.

3 – C’est donc à pas de loup, assez furtivement, que le Centre des Monuments Nationaux  a passé cet appel d’offre l’hiver dernier, via l’opérateur ATOUT France, l’agence nationale du Tourisme en France . Il s’agit d’ une étude sur 20  monuments français   susceptibles d’être transformés en sites d’hébergement hôtelier . Une étude qui évaluera les coûts des travaux, les risques pour l’exploitant et  pour son chiffre d’affaire ( et si c’est mal relié, trop loin d’ un aéroport, des flux de visiteurs /clients ?) et les revenus que cela procurera au Centre des monuments nationaux .  Une étude enfin où il est promis que l’on respectera le monument, son histoire, son identité. Ce qui, à notre avis,  doit être possible. Nous espérons que les résultats en seront communiqués publiquement, toutefois, car si ce cahier des charges était respecté, cela  permettrait d’avancer sur tous les plans : une restauration du monument intelligente et respectueuse de son passé, un tourisme culturel de qualité , des ressources pour les habitants -les fameuses retombées économiques- et une nouvelle preuve qu’il est possible de « bien » réhabiliter un site historique si le Centre des Monuments nationaux ( ou tout autre opérateur et expert scientifiques) conseille les opérations nécessaires.

Nous vous transmettons aussi  l’appel d’offre de l’étude (120 000 euros) qui vous servira peut-être de cahier des charges  pour faire du « home-made » et transformer votre fermette historique (why not?)  en un magnifique gîte culturel ou en chambre d’hôte pour y héberger des acteurs ou des peintres tout l’été!  Car votre  prise de risque, en ce cas, y est  clairement exposée  et les critères de choix sont parfaits, comme tout ce que produit ATOUT France en méthodologie et ingénierie touristique.

II – LE DEBAT SUR LE FINANCEMENT DE NOTRE PATRIMOINE HISTORIQUE
Les Journées européennes du patrimoine
arrivent à grand pas et seront encore un « immense succès  populaire », comme  titreront les journaux-  sans trop vérifier  l’origine sociale des visiteurs 🙂  -.  Voilà pourquoi nous posons aujourd’hui quelques questions sur l’avenir de notre  patrimoine.
Car le débat va reprendre : suite aux résultats de l’étude, le débat autour du projet de transformer des monuments « nationaux » en hôtels de luxe aura lieu au Parlement  cet  l’automne .
Les arguments des rebelles à toute transformation en hôtels
Avant de devenir « monuments », les châteaux, les manoirs étaient déjà des lieux d’hébergement..Il n’est donc pas choquant que l’activité principale, la vraie fonction  des châteaux, monuments, abbayes  , ce pourquoi ils ont été construits, soit rétablie. D’autres utilisations à des fins commerciales existent depuis belle lurette dans les monuments publics : boutiques , librairies, caféterias et restaurants…
Ce qui choque les opposants à une telle transformation, c’est que cette transformation implique tacitement que ces monuments nationaux ne soient plus restaurés, conservés, valorisés et financés par le seul service public + les billets des visiteurs et leurs petits achats. Voilà quelle était la « règle »! Ce qui les choque aussi, c’est que,  après avoir été propriété des  des princes, des comtes ou de  l’Eglise, après  avoir été récupérés  par la puissance publique , ils soient  à nouveau « privatisés » par des entreprises hôtelières. Et que, grosso modo, ce ne soit plus le Peuple qui en profite, mais le secteur du Luxe et des clients qui vont avec ! Il faut en faire des lieux pour y héberger les  élèves des  classes éducatives au Patrimoine, a-t-on lu   lors de l’annonce de l’opération. Rappelons aussi que, dans le cadre de la Réforme générale des politiques publiques (RGPP), l’Etat cèdera aussi  1.700 de ses biens immobiliers à l’horizon 2013 sur tout le territoire français. D’où les annonces de « braderie » et de désengagement de l’Etat pour son patrimoine.

Ce qui révolte enfin les opposants, c’est que tout ce patrimoine a été entretenu par le service public, l’Etat, les collectivités, les citoyens, et qu’il semble  (cf3) que ce ne soit plus possible, et cela de façon irrémédiable .Voyons un peu…
Pourquoi faire financer les monuments par l’activité touristique?
Contrairement à d’autres régions du monde, nous avons,  en Europe, décidé de tout conserver, sans limite de temps (pour l’éternité ?), de tout restaurer, de tout entretenir de ce qui était jugé digne de l’être par les professionnels  des monuments. Nous avons donc des lois, nous avons donc aussi formé, professionnalisé, depuis des siècles, des architectes, des historiens d’art, des techniciens du bâtiment pour ce faire. On classe, on  inscrit encore chaque année de nouveaux  bâtiments: l’architecture industrielle , le patrimoine du XXéme siècle, les jardins, d’autres Labels  se sont ajoutés à la liste initiale des bâtiments du Moyen-Age au XIXéme siècle, ajoutant, du coup, chaque année et mécaniquement,   de nouveaux frais de restauration et d’ entretien pour les années à venir.
Ce qui est désespérant, c’est que tous les citoyens avaient l’air d’accord pour poursuivre l’effort financier, pour participer collectivement à ce travail sans fin, à ce travail titanesque, et que, depuis 30 ans, les gouvernements, de gauche ou de droite,  n’arrivent plus à mobiliser prioritairement sur ce sujet l’ensemble des citoyens. A chaque crise économique, faire des économies commence toujours, en France,  par viser ce type de dépense…Et, à chaque fois, le CMN dit qu’il a besoin d’argent pour restaurer, entretenir, valoriser, et de nouveaux « modèles économiques »  émergent, de la hausse du billet d’entrée à la réutilisation, comme aujourd’hui, des monuments  pour d’autres activités qui apporteraient l’argent nécessaire aux nouvelles dépenses.
En résumé, tout le monde veut protéger le patrimoine, qui est fondateur et meilleur  représentant de notre identité, de notre histoire, mais « tout le monde ne veut pas, ou ne peut pas  participer au financement  nécessaire pour les travaux. Le désespoir, c’est que le projet de sensibiliser, d’entretenir, de faire restaurer les monuments ne convainc plus autant qu’avant,  l’ensemble des citoyens.
Et ce désespoir est le même, d’ailleurs, dans d’autres pays, en Italie par exemple ( SOS Patrimonio)  où  les camps des partisans/opposants  sont les mêmes, sur le sujet, comme sur d’autres (Education, Santé, Logement)  : il faut faire d’autres choix budgétaires, disent les militants du patrimoine public, qui ont donc de très bonnes raisons pour le demander. Rappelons simplement  que la majorité des 6.450 châteaux et manoirs inscrits ou classés en France, soit 5.550,  sont détenus par des particuliers, des propriétaires privés. Les 900 autres relèvent du secteur public (cf. l’étude de DH,  la Demeure Historique). Parmi eux, une centaine, parmi les plus importants et les plus beaux, sont gérés par le CMN.
Combien ça coûte ?

Les besoins du patrimoine en termes financiers « donnent le vertige »,selon le Journal des Arts du 15.02.2008 , évalués à 10,734 milliards d’euros, soit une augmentation de 18,8% depuis 2002.
– En 2007, le Rapport du ministère de la culture sur les monuments en France  notait que  les besoins en travaux pour les 14 897 monuments classés augmentaient, 629  étaient  en situation de péril global (4,2%) et 2215 partiellement en péril (14,8%). A ces menaces s’ajoute l’entretien dû à la vétusté.Et les besoins liés à  la valorisation, qui commence  par la réfection des accès, des routes…Et qui comprend  la promotion du site, une signalétique, auxquelles on ajoutera  des aménagements intérieurs, des travaux de rénovation et une forme de muséographie, des services attractifs, etc…Ouvrir un monument  aux publics a aussi son lot de contraintes  ( sécurité des oeuvres et du public) et de coûts fixes, dont celui  des personnels qui  auront la charge de le faire visiter.
– Les aides aux propriétaires privés détenant des monuments historiques sont par ailleurs en baisse, voire supprimées,  comme c’est la cas depuis 2010 en Saône-et-Loire (voir le très bon narticle sur http://www.mediapart.fr/club/edition/dijon-bourgogne/article/260710/letat-divorce-t-il-de-son-patrimoine)
III – PRESENTATION DE L’ETUDE L’ étude de faisabilité ( 120 000 €)  a été lancée en 2010  par Atout France,  et concerne  20 monuments. Il s’agit surtout d »évaluer les risques financiers pour le repreneur :  coût des travaux à réaliser pour la transformation par rapport aux revenus espérés, donc nombre de visiteurs potentiels  qui pourront être clients pour faire des bénéfices. En préambule, l’étude insiste sur  le respect du monument :  « en cohérence avec les missions du Centre des monuments nationaux (CMN), d’ouverture à la visite et de conservation des sites »,  les deux ministères affirment que la sauvegarde et la préservation du patrimoine monumental historique peuvent se concilier avec une exploitation économique raisonnable et respectueuse des lieux, c’est à dire sous les réserves expresses du respect des contraintes liées à la préservation du patrimoine et du contrôle par l’État du respect effectif de ces contraintes.

IV – CAHIER DES CHARGES DE L’ETUDE

OBJET DE L’ETUDE
Le Centre des monuments nationaux souhaite créer des structures d’hébergements dans certains monuments historiques dont il a la charge.
La présente étude a pour objet d’évaluer la pertinence et la viabilité économique de l’équipement envisagé en cohérence avec les missions du CMN d’ouverture à la visite et de conservation des sites dont il a en charge la gestion. Maître d’ouvrage : ATOUT France .Partenaire : Centre des monuments nationaux
CONTEXTE
Une Convention cadre Culture – Tourisme a été signée le 6 novembre 2009 entre le ministère de la Culture et de la Communication et le secrétariat d’état chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation.
Dans cette convention, « les deux ministères affirment que la sauvegarde et la préservation du patrimoine monumental historique peuvent se concilier avec une exploitation économique raisonnable et respectueuse des lieux, c’est à dire sous les réserves expresses du respect des contraintes liées à la préservation du patrimoine et du contrôle par l’État du respect effectif de ces contraintes». Dans ce cadre, sont encouragées des opérations de valorisation du patrimoine par la création d’activités touristiques d’affaires, d’hébergement ou de création d’événements et Atout France, l’agence de développement touristique de la France, apporte son savoir faire en matière de développement touristique

PERIMETRE DE L’ETUDE
L’étude portera sur les 20 monuments suivants :
– le château d’Assier dans le Lot ;
– le château de Bussy-Rabutin en Côte-d’Or ;
– le château de Cadillac en Gironde ;
– le château de Carrouges, dans l’Orne ;
– la Cité de Carcassonne, dans l’Aude ;
– le château de Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne ;
– le château de Chareil-Cintrat, dans l’Allier ;
– le château de Gramont, dans le Tarn-et-Garonne ;
– le château de Jossigny, en Seine-et-Marne ;
– le château de la Motte-Tilly, dans l’Aube ;
– l’Hôtel de Lunas, dans l’Hérault ;
l’Hôtel de Sade, dans les Bouches-du-Rhône ;
– la place forte de Mont-Dauphin, dans les Hautes-Alpes ;
– l’abbaye de Montmajour, dans les Bouches du Rhône ;
– le château d’Oiron, dans les Deux-Sèvres ;
– le domaine national de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine ;
– l’abbaye de la Sauve-Majeure, en Gironde ;
– le monastère de Saorge, dans les Alpes Maritimes ;
– la forteresse de Salses, dans les Pyrénées Orientales ;
– le fort Saint-André, dans le Gard à proximité d’Avignon

CHAMP GENERAL DE L’ETUDE
Première phase : Diagnostic d’opportunité
Pour chacun des 20 monuments, le prestataire étudie l’opportunité de développer une offre d’hébergements et propose différents scénarii envisageables tout en décrivant les pré-requis nécessaires à la mise en œuvre et au bon fonctionnement de cette activité d’hébergement.
Le prestataire procède à l’analyse de chacun des 20 monuments au regard :
– des espaces disponibles susceptibles de permettre l’implantation des hébergements et des services et prestations associés indispensables (restaurants par exemple) : voir les observations particulières pour chaque monument notées ci-dessous ;
– de la fréquentation du monument (document remis par le CMN) et de la cohabitation entre visite des lieux et exploitation hôtelière ;
– du potentiel touristique de la destination ;
– de l’offre d’hébergement concurrentielle environnante ;
– des flux touristiques (hors excursionnistes) ;
– de la clientèle cible (typologie, groupes séminaires, groupes touristes étrangers, individuels, niveau de gamme, …) ;
– des contraintes règlementaires liées à l’implantation d’hébergement notamment dans des sites classés au titre de la législation « monument historique », y compris les problèmes d’accessibilité ;
– du développement d’autres activités marchandes (séminaires, incentives, soirées privées…) en complément ou indépendamment.

Au terme de cette première phase le prestataire indiquera quels types d’offre d’hébergements (niveau de gamme, dimensionnement,…) peuvent être envisagés ou pas pour chacun des monuments analysés et explicitera ses conclusions favorables ou non à l’implantation d’un tel équipement.
Seconde phase : Etude de faisabilité technique et de viabilité économique
Pour chacun des monuments sélectionnés à l’issue de la première phase, le prestataire déterminera les conditions nécessaires à la création de la structure d’hébergements préconisée et présentera des bilans prévisionnels d’exploitation et d’investissement, ainsi que toute simulation financière complémentaire utile. Il précisera notamment :
– les surfaces indispensables à l’exploitation de la structure ;
– la nature des aménagements à effectuer : chambres, espaces communs, installations techniques et réseaux, équipements pour la restauration éventuelle, sanitaires, etc. ;
– la saisonnalité ou non de l’ouverture ;
– le niveau de prix recommandé et les recommandations en terme de marque;
– le type de concession envisageable, comprenant notamment la participation éventuelle du cocontractant à l’investissement et le montant de la redevance exigible ;
– une hypothèse budgétaire du coût d’investissement et d’exploitation ;
une simulation de fréquentation ;
– une hypothèse de chiffres d’affaires.

A l’issue de cette seconde phase, pour chacun des monuments analysés et sous forme de cahier des charges, le prestataire indiquera les modalités économiques, juridiques et financières adaptées à l’exploitation du service d’hébergement.
INFORMATIONS PARTICULIERES
Tous les monuments entrant dans le périmètre de l’étude ne présentent pas les mêmes caractéristiques. Pour chacun de ces monuments, le Centre des monuments nationaux appelle l’attention du prestataire sur les éléments constituant des données particulières à prendre en compte.
Les informations relatives aux implantations ne sont cependant données qu’à titre indicatif et n’excluent pas la possibilité de propositions alternatives de la part du prestataire.

Le château de Champs sur Marne
Une implantation d’équipements hôteliers est envisagée dans les communs du château et dans les locaux occupés par le laboratoire de recherche des monuments historiques, situés au 29, rue de Paris à Champs-sur-Marne. Il est à noter que l’implantation d’un espace de restauration est actuellement à l’étude, notamment dans l’un des bâtiments de la cour de la ferme.
Le château de Bussy-Rabutin
Une implantation d’équipements d’hébergements est envisagée dans les communs et dans la ferme du château.
Le château d’Assier
L’emplacement d’un tel équipement est envisagé dans le château lui-même.
Le château de Cadillac
L’implantation d’un tel équipement est envisagée dans le château lui-même (bâtiment principal et retour des deux ailes en équerre). Le château qui a été pendant 130 ans une prison pour femmes fait l’objet depuis plusieurs années d’une importante campagne de restauration.
Le château de Carrouges
L’implantation d’un équipement d’hébergements est envisagée dans les communs du château et dans la ferme dite de la Bouvardière.
La Cité de Carcassonne
L’emplacement envisagé est situé dans les tours des remparts.
Le château de Chareil Contrat
L’implantation d’un tel équipement est prévue dans le château lui-même.
Le château de Gramont
L’implantation d’un tel équipement est prévue dans le château lui-même. Le prestataire étudiera également la possibilité de développer l’accueil de petits séminaires d’entreprises.
Le château de Jossigny
Ce château n’est pas encore ouvert au public.L’étude doit donc permettre de compléter le programme d’aménagement préalable à l’ouverture. Une implantation possible serait les communs du château.L’implantation d’un espace à usage de restauration est également à l’étude dans le bâtiment dit « la Roberde », situé à l’extérieur du parc proprement dit, dans le village.
Le château de la Motte-Tilly
Une implantation serait possible dans les communs du château mais également dans les bâtiments administratifs.
L’hôtel de Lunas , propriété du Centre des monuments nationaux, est actuellement fermé en raison des importants travaux de restauration nécessaires à son ouverture.Par ailleurs, plusieurs baux (d’habitation, professionnel et mixte) grèvent actuellement l’utilisation de cet immeuble.
L’hôtel de Sade
Ce monument n’est actuellement pas ouvert au public. Il abrite les objets mis à jour lors des fouilles réalisées sur le site de Glanum.
La Citadelle de Montdauphin
L’implantation d’un tel équipement est envisagée dans les cinq corps de bâtiment de la caserne de Rochambeau.
L’abbaye de Montmajour
L’implantation d’équipement d’hébergements est envisagée dans le bâtiment des Mauristes.
Le château d’Oiron
Les communs et la ferme du château sont des espaces susceptibles d’accueillir cet équipement. Une étude sur l’implantation d’un espace de restauration dans le monument est en cours.
Le domaine national de Saint-Cloud
Les espaces pressentis sont ceux du pavillon dit « de Valois », situé près de l’entrée principale du domaine. Cet ensemble immobilier accueillait l’Ecole Normale Supérieure, avant que sa gestion ne soit transférée au Centre des monuments nationaux.
L’abbaye de la Sauve-Majeure
L’implantation d’équipement d’hébergements est envisagée dans le bâtiment des Mauristes.
Le monastère de Saorge
Le monastère de Saorge accueille des écrivains en résidence dans les onze cellules du monastère aménagées à cet effet.
La forteresse de Salses
Une étude sur les parties basses de la forteresse est envisagée pour l’implantation de telles prestations.
Le fort Saint-André
Le prestataire étudiera les possibilités d’aménagement des bâtiments de casernement et de la maison Chamson.
6 Documents constitutifs du dossier documentaire remis par le maître d’ouvrage au démarrage de l’étude :
Le maître d’ouvrage mettra à disposition du prestataire les documents suivants :
– plans et documents techniques lorsqu’ils existent ;
– schéma directeur d’aménagement lorsqu’il existe ;
– coordonnées des représentants du CMN à rencontrer ;
– courbe de fréquentation par mois des monuments ;
– étude des publics par site (selon disponibilité) ;
Données sur l’offre concurrentielle lorsqu’elles sont en possession des services du CMN.
[…]
CALENDRIER
L’étude devra s’organiser sur un délai de 4 mois maximum. Le comité de pilotage attache une importance spécifique à la question du délai de réalisation.
MONTANT MAXIMUM DE LA MISSION
Le montant de la mission, donné à titre indicatif, ne pourra dépasser 120 000 € HT.
ELEMENTS D’APPRECIATION DES CANDIDATURES :
Le candidat, dans le champ de la présente commande, devra faire preuve de :
– une expérience et expertise de conseil dans les domaines de l’hôtellerie-restauration et activités affaires ;
– une compétence dans l’analyse économique de l’activité hôtellerie-restauration ;
– une compétence dans l’aménagement technique de structures d’hébergement et de restauration, notamment au sein de monuments historiques ;

CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRES :
Le candidat sera jugé par ordre d’importance sur :
– sa connaissance des problématiques liées au champ culturel et à l’activité hôtellerie-restauration également dans sa partie accueil des activités séminaires/incentives;
– ses références dans la création, la réhabilitation ou le repositionnement de structures d’hébergements et restauration ;
– la méthodologie proposée et son coût
– les délais de réalisation proposés

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :

Le cahier des charges complet : http://www.dijonscope.com/files/documents/007317-2009-11-09-atout-france-etude-sur-la-creation-d-hebergements-dans-les-monuments-nationaux.pdf . Tout renseignement complémentaire relatif au contenu de l’appel d’offres concernant cette consultation peut être obtenu auprès de :
Claire Mercier, Chargée de mission ATOUT France, 01 42 96 74 69
claire.mercier@franceguide.com
Christophe de Chassey, Directeur : christophe.dechassey@franceguide.com

Après la piscine de la Côte d'Azur, Mister Ken rejoint un hôtel au Maroc

KEN LE  TOURISTE PARFAIT

Vous avez eu peur? Vous avez cru que Ken avait TERMINE ses vacances? C’est bien mal le connaître et on voit que vous n’avez qu’ une idée très approximative du Touriste Parfait…Pour votre rentrée, il faut donc réviser vos classiques : Ken, contrairement à vous, n’a pas ces quelques  pauvres « jours » de vacances, et après, rien, on bosse et basta! Ken, en, fait, travaille tout le temps, a choisi comme ce qu’il y avait de plus rémunérateur( les Affaires, les finances…) et va d’hôtel de luxe en Resort pour arriver à ses fins : s’amuser à gagner beaucoup et gâter Barbie, son ex. Sur place, il dépense donc  sans compter –  les services du Tourisme local doivent recruter un nouveau comptable à chacune de ses arrivées –  car il est, avec tout cela, Le Touriste Parfait! Pour les news de ses love affair du moment, chut! Et  suspens…Nous verrons cela  la semaine prochaine, car vous savez quoi? Il a rencontré la petite pédégette  d’Areva, et il la trouve juste sublime…