NICE LA CREATIVE!

Ken et estrosiNice  traîne injustement une réputation de Ville de vieux, alors que tout est fait pour que la jeunesse s’y sente bien : on peut réviser son bac sur la plage, avec un café tout chaud du Mac Do du bord de la mer, faire du shopping dans un Zara somptueux – re-Mac Do à proximité –  prendre le tram et se balader dans tout le département pour un euro et aller à Cannes pour la musique techno. Et si vous avez des idées nouvelles, on vous écoute!  Que demander de plus ?
I – La vraie révolution aura lieu début 2010, avec la ville comme terrain d’expérimentation de la nouvelle génération des mobiles.   Le mobile comme carte de crédit, ticket de bus ou guide touristique, grâce à la puce NFC, Near Field Communication. Paris, Strasbourg et Rouen ont déjà proposé du « sans-contact », mais Nice ira plus loin du côté des services. Voyons un peu.
– Les trois opérateurs, Orange, Bouygues Telecom et SFR ont fait une alliance et les collectivités, Veolia, des banques, des industriels, l’Université de Sophia Antipolis – voir les 40 ans de Sophia ci-dessous) ont aussi dépassé leurs luttes concurrentielles pour se donner la main sur le projet.
– Le Tourisme urbain et culturel : accès à des parcours, informations, description des monuments directement sur son mobile, en video, ou sonores, grâce à des tags apposés dans le Vieux Nice.
(Projet Smart Muse, 1,M€, cofinancé à hauteur de 30% par L’Etat.)
– Le paiement par téléphone portable pour les abonnements aux transports locaux et informations ( Projet Bpass+)sur l’agglomération 
– Le Forum des services mobiles sans contact a sélectionné trois projets cette année, et à la prochaine rentrée universitaire 3000 étudiants auront un mobile NFC au lieu de leur carte d’étudiant( Et paiement du resto U, accès agenda, emprunts bibliothèques, etc…( Extelia, filiale de La Poste, avec un coût de 2M€).  
– La ville fédère et coordonne ces initiatives grâce à Florence Barale, adjointe du maire, et à une charte signée entre la ville et les partenaires associés, et  entend élargir l’expérimentation fin 2011 et année2012.
II – D’autres bonnes nouvelles!
– La création d’un haut lieu d’innovation architecturale, avec l’arrivée de Jean Nouvel et de ses équipes à La Batterie, une ancienne poudrière située sur le Mont Boron, avec vue ultra panoramique sur la Baie des anges, la Ville et la mer  jusqu’à l’Italie. Lieu de recherche, plutôt villa Médicis que Cité ouverte de l’architecture, mais les séminaires  et workshops seront tout à fait à l’aise à Nice.
Quelle autre ville a conservé toute l’architecture des années 20, 30 et 40 ? Quelle autre ville expose à ciel ouvert l’urbanisme et l’architecture russe, anglo-normande, et bien sur italienne ? Nice est un lexique inépuisable de la création architecturale, et les grands projets d’urbanisme à venir sont portés par ce langage de l’innovation, avec comme base les inventions du Consiglio d’Ornato,   sorte de Think Tank italien sur l’urbanisme et l’architecture qui, même lorsque Nice devint française il y a 150 ans, poursuivit sa tâche comme si de rien n’était. 
– La Recherche et sa transmission comme substrat de l’expérimentation : à Nice et à Sophia Antipolis un bon millier  de chercheurs NTIC et leurs équipes, accompagnée de sociologues, de médecins, d’ingénieurs alimentent les nouveaux projets et en développent d’autres dans les champs les plus variés (Médecine, Observatoire et astronomie, didactique, transmission des sciences et Conservatoire des Idées, appartements intelligents pour seniors , voir l’enquête du journal Le Point du 12 nov. 2009).
 Du coup, les jeunes entreprises fleurissent dans les secteurs de l’innovation, comme ICI, le pôle Industrie de la créativité et de l’Innovation, financé par la Région et la CU de Nice-Côte-d’Azur, qui compte aujourd’hui une soixantaine de membres et se consacre à la rencontre entre les entreprises innovantes (Inria, Telecom ParisTech) et les artistes (Villa Arson, qui joue à plein son rôle de grand équipement pour fédérer toute nouvelle initiative, merci Alain Deray, le directeur ! Ou Le Hublot, Botox, etc…).
– Le numérique au service de l’industrie cinématographique, avec Doremi
– Les hôtels « Arty », comme HI ou le Windsor, qui créent de nouvelles expériences, réinterrogent les codes traditionnels de l’hébergement et passent commande à des artistes, des musiciens, des designers.
Enfin terminons en beauté, avec une initiative hors du commun pour le Tourisme culturel, en France.
III – Le Tourisme Culturel

Il s’agit de faire lien entre Cinéma, Innovation et Tourisme Culturel.
Le Cinéma :  Nice, ses fameux studios de la Victorine , ses tournages célèbres, jamais valorisés et pourtant essentiels pour l’histoire du cinéma 
L’Innovation : toutes les innovations en marche, d’Internet aux numériques, de la Lumière au cinéma, toutes les démarches qu’elles permettent aujourd’hui. Il faut les connaître et ne pas s’en priver ! 
Le  Tourisme culturel : comment le renouveler, adapter l’offre aux demandes actuelles, ne pas cloisonner la culture des restes du monde…
Porté par l’association  l’*ECLAT et tout particulièrement par Marianne Khalili-Roméo, voilà le meilleur symbole, à notre avis, de la crème de la crème de la ville de Nice et de son avenir! Marianne est Responsable du pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma de Provence-Alpes Côte d’Azur.
Elle anime ce réseau et vient d’organiser une super rencontre :
L’*ECLAT a organisé la rencontre annuelle du Pôle Régional d’Education Artistique et de Formation au Cinéma PACA qui s’est tenu  à Nice les 26, 27 et 28 novembre 2009 à la Villa Arson sur la question des Lieux du Cinéma. Il s’agissait de deux journées de débats pour comprendre la situation des salles de cinéma engagées dans l’action culturelle et l’éducation artistique. Cette rencontre était suivie d’une programmation cinéma, et on pouvait préparer la rencontre sur un blog !
Coordonnées, contact, blog :
– Préparer la rencontre sur le blog : www.pole-cinema-paca.org
– Renseignements & inscriptions selon la répartition territoriale :
ALHAMBRA CinéMarseille : polemed@wanadoo.fr – 04 91 46 26 87
INSTITUT DE L’IMAGE à Aix-en-Provence : pole.instimag@wanadoo.fr – 04 42 26 81 82
L’ECLAT à Nice : info@leclat.org – 04 97 03 01 15
D’autres  projets sont en cours, en particulier  sur le Tourisme Culturel, à l’inititive du Conseil Général, nous vous tiendrons  au courant, promis/juré !
IV – LES 40 ANS DE SOPHIA ANTIPOLIS ET SES PROJETS.

 Pionnière des technologies en Europe, Sophia fête ses 40 ans d’existence et fait de nouveaux projets. Cette technopôle, qui s’étend sur 5 communes ( Antibes, Biot, Mougins, Valbonne et Vallauris), soit 1,3 millions de m2, compte 1400 entreprises  (30 000 emplois) et 4500 étudiants et chercheurs. Le pilotage est assuré par un syndicat mixte alliant les collectivités (intercos, Mougins, Conseil Général…) qui s’appuie sur la SAEM Saca, l’opérateur des projets d’aménagement  vocation économique. Hommage est donc rendu à son créateur visionnaire, Pierre Laffitte. Le projet est devenu méditerranéen, rives sud et nord, et s’ouvre à un marché de 500 millions d’habitants en doublant la capacité intellectuelle actuelle.  Et il devra aussi trouver une vitesse de croisière avec la futur éco-vallée en plein projet à l’’ouest de Nice. Enfin un nouveau campus, le STIC, est sur les rails.
Quelques entreprises pour les filières qui nous intéressent particulièrement :
– Amadeus, pour le voyage et le Tourisme ( Projets  AGOS, Ether, Mostra, Maxssim), qui travaille sur le concept de « grille » , ou sur l’usage des cartes sans contact dans la relation-client des hôtels (Mostra), ou encore sur le Pass and Fly – avec l’Aéroport de Nice, Air France et IER (groupe Bolloré)-nouveau système d’embarquement sur téléphone mobile.
– Design : ED2, Centre de design européen de Toyota qui a dessiné la dernière IQ
– Laboratoire d’informatique : Inra, Inria Sophia, INL, I3S et  technologies innovantes, comme Ask (Cartes ou tickets-paier sans contact).
– L’ETSI,  institut européen des standards pour les télécommunications, à qui on doit  le succès de la norme GSM (adoptée par 200 pays et qui compte 1,3 millions de nouveaux utilisateurs par jour…)

V – Autre très bonnne organsation, le Pôle ICI, qui, au niveau départemental et régional, coordonne toutes les industries de la créativité et de l‘innovation , avec des objectifs magnifiques : Imaginer le monde autrement,  et Interagir avec son environnement numérique!

Son Directeur, Olivier Eschapasse, dirige aussi Le Comptoir des Savoirs et met à disposition des commuuunes, du départemetn mais aussi de toute la France ses compétences. Site : http://www.lcds06.com et contact : oe@lcds06.com

Enfin le pôle ICI a été labellisé PRIDES par la région PACA, Pôle Régional d’Innovation et de Développement Economqie Solidaire, qui regroupe et fait dialoguer les entreprises d’un m^mle secteur en Provence-Alpes-Côte- d’Azur :

http://www.regionpaca.fr/index.php?id=3115

Pour en savoir plus sur le Pôle ICI:

Contact : 06 28 05 92 – Blog : http://lerondpointdici.blo

Mail : oe@pole-ici.org – Site : www.pole-ici.org

Ken et son meilleur ami!V – KEN à NICE !
Ken  est apporteur d’affaires. Entre autres jobs. En ce moment, Ken conduit sa petite Lamborghini avec application entre Nice et Monaco,  Cannes et Saint Tropez. Laquelle ? La rose, mieux assortie aux couleurs des tops de ses amies. Le soir, c’est la rouge qu’il préfère, vous le savez déjà, et là, une seule marque, évidemment la F- – – – – i !  Il aime ce pays de soleil avec ses traces d’Italie, ses Princes en vrai et maires-ministres. Au fond, pense-t-il juste avant de négocier le dernier virage de la moyenne corniche, à quoi cela sert-il que je gagne temps si je n’ai pas, jamais, le temps de dépenser ?
Et vous, vous ne vous posez jamais ce type de question ?Alors méditez. Car c’est bientôt Noël! 🙂

La décentralisation culturelle

Avant et après la décentralisation A défaut de fréquenter les hémicycles de l’Assemblée ou du Sénat, lire le Compte rendu intégral de la deuxième séance du jeudi 12 novembre 2009 (Assemblée nationale XIIIe législature Session ordinaire de 2009-2010) est un exercice vraiment intéressant.
Dans cette loi de prévision financière se glisse en effet un projet de décentralisation du patrimoine de l’Etat ( Article 52). Pourquoi ce projet ne figura-t-il pas dans la Commission Balladur créée à cet effet(la décentralisation en France)? Mystère. Mais ce Gouvernement nous a appris à traquer l’info pour la Culture là où on l’attend le moins, du Grenelle de l’Environnement à cette loi de finance. Et à rapprocher des informations figurant ici ou là, comme par exemple celle-ci et celle qui , dans la nouvelle convention entre le Tourisme et la Culture, favorise la réutilisation de tous les monuments à des fins d’accueil ( Hôtellerie, séminaires et congrès.(Voir le billet de ce blog  sur cette Convention).
1 – Le projet de nouvelle décentralisation culturelle en 2010 
a) La possibilité de transfert des monuments de  l’Etat aux collectivités territoriales serait pérennisée, sans limite temporelle pour  la  demande de transfert;
b) le champ des transferts possibles dépasse celui de la centaine de monuments  du seul CMN, centre des monuments nationaux : la possibilité de transfert serait étendue à l’ensemble des éléments du patrimoine historique de l’État et de tous ses établissements publics et des “objets” qu’ils conservent ou présentent en leur sein ; toutes les thématiques culturelles,  tous les bâtiments-monuments, tous les  établissements publics seront -ils concernés? Réponse lorsque la loi sera votée, le texte faisant actuellement  ” navette” entre l’Assemblée nationale et le Sénat.  

c) Des transferts partiels d’un ensemble monumental  deviendraient  possibles.
d) Finie la liste de propositions établies par  l’Etat : toute collectivité peut demander un transfert (monument,  monument et objets…)
e) Finis les délais restrictifs imposés par l’Etat :  toute demande pourra  se faire , de la part des collectivités territoriales,  quand bon leur semblera, sans limite temporelle.
 
Toutes ces nouveautés changent  radicalement la donne par rapport au dispositif actuel, qui vit sous le régime d’un  Etat très  paternaliste, à notre avis. Au sens ou, se jugeant plus éclairé que les collectivités territoriales, plus apte à une meilleure conservation, à la protection des monuments historiques,  lui seul a décidé de ce qui pourrait être transférable ou pas en 2004 . Rappelons en effet que le dispositif actuel est  issu de l’article 97 de la loi du 13 août 2004 relative aux Libertés et Responsabilités locales.
Il est vrai pourtant que ces transferts « à la demande » des collectivités paraissent tout à fait normaux, alors que l’ancienne « liste Rémond  » décidée  par l’Etat avait conduit à des situations un peu  ridicules : proposer la Porte Saint Denis et la Porte Saint Martin au maire de Paris, ville-capitale, était-ce bien raisonnable ?
 Lors de la séance à l’Assemblée nationale du 12 novembre ernier, Mme Muriel Marland-Militello, Députée (Alpes –Maritimes -2ème),
 Membre de la Commission des affaires culturelles et de l’Education, a souligné la défiance encore très vive, en France, des services étatiques vis à vis des responsables des collectivités territoriales.
Une interrogation assez bizarre, lors du débat, a été aussi conclue par cette députée : fallait-il l’avis conforme de un ou de deux ministres? ( celui de la Culture+ celui des Domaines, en l’occurrence Eric Woerth himself…). Eh bien à quoi servent donc les préfets, a-t-elle justement répondu, ces serviteurs de l’Etat et agents des ministres dans les régions ? Et, pourrait-on ajouter, les directions régionales des affaires culturelles  ne peuvent-elles pas aussi instruire ces dossiers? Il n’y aurait de bon bec qu’à paris? Nous sommes encore au XIX éme siècle, en France, où l’Etat se méfie des élus, du peuple, de l’alternance, donc de la démocratie. Il nous faut toujours un “garant”, l’Etat, qui interviendra pour remettre de l’ordre dans des “dérives” toujours possibles des collectivités. Est-ce bien raisonnable de ne pas faire confiance à ce point? A-t-on vu des exemples de décentralisation ratée? Ou plutôt, à mon avis, disons que dès que l’on confie quelque choses aux collectivités – les lycées! – cela va mieux(ce qui n’est pas le cas des universités…)!
Bref,  notre pays n’est pas encore mur pour une décentralisation  calme, et pour satisfaire les centralisateurs de droite comme ceux de l’opposition, le texte risque de ne pas être voté en l’état. Quoique les débats importants et les vraies fâcheries se portent davantage sur l’avenir de ce qui remplacera la Taxe professionnelle ou sur le nouveau statut de Conseiller territorial et de son mode d’élection que sur la question des transferts des bâtiments appartenant à l’Etat et de leur contenus aux villes, à leurs groupements, aux départements et aux régions.
2 – Les premières réactions
Evidemment  le CMN, Centre des monuments nationaux, a déjà fait savoir qu’en cas de transfert d’un « gros » monument lui appartenant, les petits allaient en souffrir, car, comme la RMN lorsqu’elle avait encore le Louvre et Orsay directement en charge, le CMN fait jouer la péréquation, et les bénéfices réalisés par les plus gros sont répartis sur la valorisation des petits monuments nationaux.

– Le journal le  Monde, comme a son habitude, parle de” braderie” des monuments historiques

– le Parti Socialiste, que l’on a connu décentralisateur, grimpe aux rideaux, alors que Catherine Tasca avait initié et conduit les expérimentations de décentralisation culturelle des années 2001-2004… 
3 – Pour en savoir plus : présentation de l’exposé des motifs de l’article 52 du PLF2010, séance du 12 novembre 2009 de l’Assemblée nationale ; conditions générale de l’accord de l’Etat,
– l’exposé des motifs de l’article 52
Le présent article modifie le régime relatif aux transferts du patrimoine de l’État et de ses établissements publics (et non plus du seul Centre des monuments nationaux), au profit d’une méthode ouverte : celle d’un appel généralisé et sans limite temporelle au volontariat des collectivités territoriales.
– Conditions générale pour que  l’Etat donne son accord 
L’État se réserve néanmoins la possibilité d’accepter ou non les candidatures, au terme d’un délai d’expertise, non sans avoir fixé les conditions scientifiques du transfert, par exemple par la voie d’une convention. Le transfert pourra être refusé sur la base de critères tirés de l’intérêt des finances publiques, des conséquences statutaires pour les personnels concernés, du projet scientifique de l’établissement ou de l’importance qui s’attache à ce que l’élément de patrimoine de l’importance qui s’attache à ce que l’élément de patrimoine demeure au sein de l’Etat.
– Toute la séance du 12 novembre sur ce lien :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2009-2010/20100051.asp#P1098_250062

4 – Une offensive de la Cour des Comptes contre la faiblesse de la décentralisation culturelle : le dernier Rapport de la Cour des Comptes a insisté sur la faiblesse de la décentralisation culturelle, Article 97 de la loi N° 2004-809 du 13 août 2004, et on peut donc dire que le nouveau projet de décentralisation culturelle fait suite et apporte une réponse  à ces remarques.
(Rapport public thématique : « La conduite par l’état de la décentralisation », octobre 2009, 176 pages. « Un Etat équivoque dans sa volonté de décentralisation : l’exemple de la culture »)
Sur plus de 400 monuments appartenant à l’Etat, retenus par le ministère de la culture,  – rappelons qu’il y a pus de 14 000 monuments classés, publics et privés et plus de 40 000 Inscrits*) seuls 176 furent « listés » comme pouvant être transférés de l’Etat aux collectivités territoriales  ; et les résultats furent à hauteur des propositions , car un bon tiers des monuments proposés ne trouvèrent pas preneur, alors que les plus intéressants, les mieux entretenus, les plus fréquentés  de la Liste furent de suite adoptés.
– Vos révisions ! La décentralisation de 2004 pour le patrimoine :
Pour résumer, les critères de décentralisation ne retenaient pas ce qui était le plus prestigieux (symbolique, prototypes d’architecture innovante, sites archéologiques de première envergure, etc.) ou le plus fréquenté. Refuser de proposer à la mairie de Paris le Grand-Palais, la Colonne Vendôme, le Panthéon, l’Arc-de-triomphe, l’Obélisque Hôtel de le Palais de Chaillot, le domaine national du Palais Royal, la Conciergerie ou la Sainte-Chapelle….,  qui « font » Paris,  était tout de même acte de défiance à priori  à l’égard des compétences de la Ville  pour entretenir et valoriser un patrimoine « national » à haute valeur symbolique pour une ville-capitale.  En tous cas jamais une décentralisation ne fut ratée en France, voilà l’important : chaque fois que l’Etat a décidé de transféré quelque chose, les collectivités ont su s’en emparer, développer, embellir, innover. Il n’y a qu’à, aujourd’hui, comparer les lycées, transférés depuis longtemps, rénovés et souvent flambant neuf, et les universités, non transférées, dans  un état très pitoyable, en général.
*Le saviez-vous ? Il existe deux niveaux de protection : le classement comme monument historique et l’inscription simple au titre des monuments historiques (autrefois connue comme « inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques »). On dit d’un bien, dans le premier cas qu’il est « classé », et dans le second, qu’il est « inscrit ». Longtemps soumis aux dispositions de la loi du 31 décembre 1913, le classement et l’inscription sont désormais régi par le titre II du livre VI du code du patrimoine et par le décret 2007-487 du 30 mars 2007.
• Au 31 décembre 2007, il y avait 42 967 monuments répartis comme suit : 14 344 classés et 28 623 inscrits au titre des monuments historiques,  449 supplémentaires par rapport à 20063. Actuellement, les crédits attribués par le ministère de la Culture sont déconcentrés dans les DRAC ou gérés par le Service National des Travaux (SNT)4.
• Ils se répartissent en 2008 entre 3,7 % de proto et préhistoriques, 1,7 % antiques, 32,8 % du Moyen Âge, 45,4 % des temps modernes et, 16,4 % actuels. Un tiers des monuments historiques relèvent de l’architecture domestique, 29,6% sont des édifices religieux, et près de la moitié (49,4%) des propriétés privées3.

Le dernier ouvrage de Nathalie Heinich : La Fabrique du patrimoine, de la cathédrale à la petite cuillère, Maison des sciences de l’Homme, en vente en ligne ( 21€ sur www.lcpdu.fr, Comptoir des Presses d’Universités). Cet ouvrage présente notre politique de conservation du patrimoine, qui semble ne plus connaître de limites ( Critères si nombreux, décisions de tout protéger, ou presque…) ce qui fait que les problèmes financiers sont aussi à l’horizon de la prochaine décennie.  Lorsque nous devrons  conserver , restaurer le patrimoine actuel mais aussi ce que l’on y classe chaque jour de nouveau.

Le Blog du patrimoine, “patrimoine en blog”, qui est toujours très complet sur la sauvegarde du patrimoine, et présente aujourd’hui  cette décentralisation annoncée, avec en cadeau l’accès direct au Rapport sur le patrimoine de Yann Gaillard( Commission des affaires culturelles) pour la préparation du budget 2010 :

Ken Avant, Ken Après

Ken Avant, Ken Après

4 – Ken sera comment quand il sera vieux ?

Cette question est importante. Ken ne vieillit pas, l’avez-vous remarqué ? A cinquante ans il est fringant comme un adolescent. Voilà pourquoi, une fois de plus, il atteint la perfection, notre Touriste Parfait : vieux, il trainerait la patte, préfèrerait rester chez lui plutôt que de courir le monde, renoncerait aux voyages pour un coin de cheminée. Bref, vivrait de sa retraite au lieu de lever des fonds et de participer à la croisssance économique. Quant aux filles ou aux casinos…L’Horreur !!!! Imaginez aussi que, sur un coup de sang, Vieux Ken veuille retourner à ses joies de gamin, Auberges de jeunesse et sandwichs fabriqués dans le G20 du coin ? Non mais je rêve, je cauchemarde : Ken est une figure tutélaire du Tourisme et doit DOIT gagner et dépenser un max. C’est décidé, Ken ne vieillira jamais ! Contentes, les Girlies ?

L’entretien des monuments historiques

 

Vous les reconnaissez?

Vous les reconnaissez?

I – L’Entretien des monuments historiques appartenant aux petites communes rurales
cette semaine mais aussi les  suivantes sont   largement consacrées, en France,  au débat parlementaire de la réforme territoriale, toujours passionné, tant les enjeux sont importants. Nouvelle tentative de décentralisation des monuments historiques de l’Etat lors de la préparation du PLF 2010 (nous en reparlerons dans notre prochain billet), nouveaux territoires (Les métropoles), et surtout nouvelle répartition des compétences ( pas terrible, pour le tourisme et la culture.). Et de plus le débat sur la répartition des compétences entre les collectivités et entre l’Etat et celles-ci est reporté d’une année.  La réduction du nombre d’élus dans les départements, notamment, verrait aussi l’arrivée de nouveaux conseillers territoriaux, et l’intercommunalité serait généralisée fin 2014…Tous cela n’aura plus de secret pour vous, si vous voulez suivre la réforme , avec l’aide, si vous en avez besoin, de l’excellent dossier de la Gazette des Communes comme appui  :
http://infos.lagazettedescommunes.com/101/lessentiel-la-reforme-des-collectivites-territoriales/
Mais les toutes petites communes sont toujours aussi désemparées pour régler leurs problèmes de tourisme et de culture. Il faut dire que nous avons en France 36793 communes !!! Et le statut communal est « insubmersible », comme le souligne Joël Cossardeaux dans un article des Echos ( (23 et 24 octobre 09). Car, sur plus de 360 00 communes, seule une trentaine a plus de 100 00 habitants, et 21 038 communes avaient moins de 500 habitants en 2000. Bref, sur plus de

36 000 communes, 32 000 ont moins de 3500 habitants ! Evidemment il y a l’intercommunalité, mais à ce que l’on sait, pas mal de toutes petites communes ont du mal à créer leur  conseil municipal, sans parler des tâches administratives, trop complexes ujourd’hui pour des non professionnels ( Droit, fiscalité, financements, investissements, etc…). Et entretenir ou restaurer le monument historique devient un vrai casse-tête, financier mais aussi pour trouver sur place les compétences nécessaires.
II – Pour vous aider si vous avez des difficultés à trouver l’info pour les petites communes rurales,  voici où nous en sommes pour la restauration des monuments historiques :
26 octobre 2009
Question écrite n° 09531 de M. Jean Louis Masson (Moselle – NI) publiée dans le JO Sénat du 09/07/2009
 
– M. Jean Louis Masson attire l’attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur le fait que les petites communes rurales sont parfois propriétaires de monuments historiques importants, sans toujours disposer des moyens pour réaliser les études indispensables permettant leur sauvegarde. Le cas échéant, il lui demande si les services de l’État ne pourraient pas être chargés de fournir une maîtrise d’ouvrage gratuite pour réaliser les études et le suivi éventuels des travaux.
 
Réponse du Ministère de la culture et de la communication publiée dans le JO Sénat du 24/09/2009
 
Le décret n° 2009-748 du 22 juin 2009 relatif à l’assistance à maîtrise d’ouvrage des services de l’État chargés des monuments historiques a été publié au Journal officiel le 23 juin 2009. Ce décret prévoit plusieurs solutions pour aider l’ensemble des propriétaires de monuments historiques, et tout particulièrement les communes, à faire face à leurs obligations. Notamment, il est d’abord proposé aux propriétaires, publics ou privés, de bénéficier d’une assistance à maîtrise d’ouvrage de l’État à titre gratuit, exercée sous forme de conduite d’opération totale ou partielle, sous certaines conditions de ressources d’une part et de complexité d’opération d’autre part. Dans l’hypothèse où ces critères ne seraient pas remplis, il est proposé une assistance à maîtrise d’ouvrage à titre onéreux si la carence de l’offre publique ou privée est établie. Il appartiendra au préfet de région d’examiner chaque situation concrète. Un contrat définira les modalités de la mission et son contenu. Le décret prévoit par ailleurs la possibilité de faire bénéficier les propriétaires d’une avance financière, qui sera versée lors du commencement de chaque tranche de travaux de restauration dans la limite de 30 % du montant prévisionnel de la subvention. Cette avance pourra atteindre 50 % du montant prévisionnel de la subvention si l’urgence des travaux est avérée. De même, les opérations financées par l’État dans le cadre du plan de relance, pourront obtenir une avance de 50 % au commencement des travaux.
III – Notre veille
Afin de vous assurer les meilleurs services, la veille la plus minutieuse, la plus fiable, nous vous présentons ici quelques sources où nous puisons l’information. Nous croisons aussi les données de ces sources, vérifions les données, voilà ,pourquoi vous pouvez vous appuyer sur nos informations.
Bien sur, comme vous avez pu le constater, l’information est parfois masquée, comme  lorsque, la  semaine dernière, un article concernant la décentralisation se   retrouva  dans le Projet de Loi de finance  2010, alors que la Commission Balladur, dont c’était la mission,  ne parla point de la culture dans son travail sur la décentralisation, il y a quelques mois.  …Bref, peu importe, car nous appliquons à toujours vous indiquer la source de référence,  que vous pouvez toujours vérifier  si le coeur vous en dit.
Les sources claires
Voici donc les sources d’information qui assureront, si vous vous abonnez à leur newsletters, une info sur tous les champs touristiques et culturels  que vous ne pouvez trouver dans votre quotidien habituel:

– Carrefour local, le site du Sénat, pour les textes de loi, les nouveautés législatives. Un peu laborieux, car l’info va du nouveau statut des gardes champêtres à la taille des sardines que vous avez le droit de pêcher, mais parfait, concis, avec toutes les références des lois.
– La Gazette des communes, départements et régions : un temps, la Gazette a voulu faire payer l’info, mais, sage décision, sa revue en ligne nous offre de nouveau tout ce qu’il faut pour connaitre l’actu.
– Territorial, l’excellent réseau des acteurs ancrés sur notre Territoire, qui propose une veille, des news et commentaires.

– Pour l’international, nous avons déjà cité le blog de Philippe Gimet sur LinkedIn,où vous trouverez les plus  sérieuses analyses sur la gouvernance dees équipements culturels en Europe, ou des news des Global Cities du monde entier.  

– Et la Revue Espaces , www.revue-espaces.com, qui, avec quelques revues en ligne du Tourisme, fera de vous les plus savants et les plus up to date des professionnels, et où vous pouvez aussi poser des questions grâce à leur leur site collaboratif, REZOTOUR,. Autre site, celui de  veilleinfotourisme, Bulletin de  veille touristique  (www.veilleinfotourisme.fr/) qui renvoie aussi  aux quotidiens et hiérarchise les news des professions du Tourisme en France et à l’international.mais rien n’est aussi complet, pur l’international et au niveau des nouveautés, que le site canadien de l’UQuAM  ( Université de Québerc à Montréal) qui s’appelle le Globe Veilleur sur son site : www.veilletourisme.ca

III – KEN ET BARBIE

Le rêve de Ken...

Le rêve de Ken...

RETOUR D’AFFECTION? Histoire pas terminée entre Barbie et Ken? Mais non, simplement le rêve , la nuit dernière, de Ken. Il faut dire qu’il avait fait un saut la veille  à  ATOUT France, la meilleure entreprise d’ingénierie du monde, pour  en rencontrer le Directeur Général qui lui avait passé un vrai savon. “Oui, il aurait dû choisir le Tourisme d’Affaires, oui, il s’était lourdement trompé en croyant  que les flux financiers dont il disposait, les palaces dans lesquels il logeait chaque soir ou les grands de ce monde qu’il fréquentait faisaient de lui un Touriste Parfait! Rien de tout cela n’était vrai et il avait tout faut!” , avait dit le DG. Pourquoi? Parce que le Touriste Parfait, cela n’existait pas, avait dit ce DG en ajoutant qu’il n’en avait jamais rencontré.  Angoisse existentielle de Ken. S’il n’est  PAS  le Touriste Parfait, il est  QUI, alors????? Du coup, il avait décompressé et s’était autorisé un rêve rassurant, un rêve comme un doudou, celui de sa Barbie d’autrefois qui, parfois, lui manquait….

– PROCHAIN BILLET SUR LA DECENTRALISATION CULTURELLE en cours, frissons garantis!