Quoi de neuf? La Cellule!

 

 

KEN ET LES OVNI DE LA CELLULE!

KEN ET LES OVNI DE LA CELLULE!

I – La Cellule : Arts de la rue, Organisation de spectacles et Projets culturels et touristiques

Créer l’évènement dans l’espace public est l’une des obsessions des élus, pour le plus grand délice des habitants et la seule vraie exigence des touristes que l’on pourrait résumer ainsi : » Je ne veux pas m’ennuyer, je veux comprendre le monde,  un petit peu plus après mon voyage qu’avant ». Une chose est certaine : la culture, dans des lieux de mobilité, souvent mobiles eux-mêmes, lieux de trajets urbains, lieux de transhumance estivale ou hivernale, peut tout changer!
Mais les professionnels du Tourisme, dont ce n’est pas le cœur de métier, les élus ou directeurs de la culture, préfèrent répéter des modèles classiques et, on les comprend, ne pas  prendre trop de risques. La commande publique pour les tram et les métros, un évènementiel de “bon aloi” pour les TGV. Parfois, hélas, on  reconduit aussi des formats de fêtes  un peu surannés – voyez les fêtes du 14 juillet, celles de la musique, ou les fêtes calendaires (traditionnelles)-. Tous ces modèles et leurs varintes  ne correspondent pas toujours à des envies actuelles :  on peut encore y emmener des tout petits, qui s’y amuseront bien, mais franchement, y aller en tribus de 15/30 ans, pour s’y amuser,  c’est de moins en moins vrai…Tout le problème est là : comment proposer quelque chose qui plaise et qui, en même temps, soit au top de ce que l’on peut faire, artistiquement?
Nous avons eu la chance de trouver l’oiseau rare. Plutôt que de jouer au pot de terre contre le pot de fer, les pros de cette jeune institution savent faire  jouer à plein les complémentarités entre organisation de spectacles  et qualité de l’offre culturelle . Le grand écart entre « publics » et culture est abordé différemment, voilà tout!
Leur secret ? Une réelle écoute de leurs partenaires et la création de mille inventions pour parvenir à ce divin résultat. Nous n’en donnons dans ce billet  que trois ou quatre exemples car  vous pourrez poursuivre votre chemin sur le site de la cellule ou sur son blog, si vous voulez! en savoir plus ou les contacter.La Cellule est un réseau de professionnels de l’organisation de spectacles qui dirige et accompagne des projets culturels en France et en Europe. Passionnée des Arts de la rue La Cellule s’intéresse à tout ce qui se veut différent… pas pareil. 20 professionnels composent ce réseau, fort de 15 ans d’expérience dans l’investissement spectaculaire de l’espace public.
En 2009, La Cellule s’est  transformée en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC).
 
I – Le LABEL GITE CULTUREL est un concept qui propose d’associer, autour d’un contrat, des équipes artistiques, certains gîtes ruraux, et des communes en milieu rural.
Basé sur des échanges bénéfiques pour les trois parties, ce dispositif a été initié  par la Cellule en 2002, au gîte de l’Accoudoir. Une étude des pratiques existantes est en cours sur la région Midi-Pyrénées (pour la création d’un label.)
Le principe du gîte culturel est de permettre aux acteurs culturels de s’appuyer sur le secteur touristique et sa structuration. Les professionnels du tourisme développent ainsi dans le même temps une économie complémentaire et impulsent une dynamique culturelle en milieu rural en cohérence avec le projet de territoire.
Ce projet est parti de plusieurs constatations : les équipes artistiques, en période de création en hiver, sont souvent en recherche de lieux pour préparer leurs spectacles. Les gîtes ruraux quant à eux affrontent une saison morne ou morte en hiver, hors des vacances scolaires. Ils peuvent donc profiter de cette période pour accueillir des équipes artistiques en début de création.  Ce procédé, qui associe des entreprises ou des collectivités, des hébergeurs et des artistes créé ainsi une économie décalée et apporte un vrai soutien à  la création en milieu rural, en attenant la création de gîtes urbains.
L’étude des pratiques existantes dans la région Midi-Pyrénées, où est implanté le Siège de  la Cellule,  a permis d’établir un état des lieu sur les fonctionnements actuels, de déceler leurs failles, et de proposer des ouvertures. Les préconisations présentées par La Cellule à la suite de cette étude ont pour objectif de définir un nouveau modèle, qui donnera naissance à un « Label Gîte Culturel ».
 Ce Label pour les Gîtes culturels a été inscrit à l’Agenda 21 de la région Midi Pyrénées.
II – Redonner vie aux Parcs et jardins  : les parcs naturels, les jardins publics, les parcs ou domaines des châteaux, les jardins privés, tout cela coûte cher à entretenir, à réhabiliter ou à recréer, et les propriétaires, malgré l’engouement pour le vert, le durable et les »plantes », manquent souvent de visiteurs et de visibilité…
Par exemple, les Villes, les départements ou les régions sont souvent propriétaires de parcs ou de jardins publics où personne ne va plus guère, sauf quelques petites familles de la proximité…Comment les redynamiser ? Comment faire que l’on y retourne parce que, un soir ou une nuit, on les aura « vu » autrement, et, du coup, on aura envie d’y retourner ?
Une très bonne question, à  notre avis, à laquelle La Cellule a répondu avec intelligence, par un programme qui s’appelle « Les Jardins des Délices », en plus. Les arts de la rue, les arts à déguster, les installations contemporaines, plastiques, musicales, sont convoquées pour vous faire des surprises. Des constructions éphémères vous attendent, parfois la nuit. Spectaculaires ou poétiques, les jardins des délices, c’est une relecture, par des artistes, du lieu, de son identité.
Les programmes peuvent associer aussi les habitants, les écoles, les associations, les entreprises, pour ne pas imposer ou parachuter un projet. Mais là je suis un peu en décalage avec La Cellule, car je trouve que, parfois, à avoir tout « préparé avec, ou « répété avant »,  on a quelque fois l’impression d’avoir « déjà vu le film », et qu’une bonne surprise de temps à autre, comme une ondée en plein mois d’août, cela devrait aussi être possible, inattendu et rafraîchissant.
Le réseau de diffusion s’étend maintenant des Pays Bas au Royaume Uni ou à l’Espagne, En voyageant d’un pays à l’autre, d’un jardin à l’autre, les créations prennent de la graine !
 III – Un nouveau modèle économique !
Liberté d’approche, écoute des partenaires, désir d’apprendre : la direction et l’équipe de La Cellule ont tout cela, qui a débouché aussi sur des nouvelles formes d’économie « mixte ». c’est évidemment vrai pour le montage des gîtes culturels, et pour le PARI. De façon générale,  on sort du « public le plus large possible », qui ne l’est jamais, et du postulat « Mais ce que je fais est fait dans l’Intérêt Général et je dois donc être subventionné à 100% par le service public, sans que l’on me demande trop de comptes car je suis un artiste ». Donc toute la production est réalisée, réellement, et sans distinction,  pour intéresser d’autres partenaires, et pourquoi pas le secteur privé ? 

Le PARI, grande rencontre pour lancer un projet de Promotion des arts de la rue à l’international, n’aura pas lieu à Angers, dommage…Les équipes de La Cellule et de la Papeterie n’abandonnent pas pour autant le développement de cet évènement  formidable, à notre avis.

Un mécénat bien étudié :  après avoir analysé ce qu’est un mécénat, un partenariat avec les entreprises, l’équipe de la Cellule a concocté des contreparties qui correspondent exactement à ce que souhaitent des entreprises. Expliquons : ne pas proposer aux entreprises des choses un peu traditionnelles, comme des entrées gratuites pour un spectacle, mais plutôt des rencontres avec les acteurs, les réalisateurs… La Culture a de l’imagination à « revendre » et sait qu’un entrepreneur peine à exprimer des souhaits ou des désirs, ou n’ose pas. La  Cellule a proposé, à notre avis, une forme rare de contreparties,  que l’on pourrait appeler un « Etre Bien Traité Par les Acteurs de la Culture! », soit un menu très neuf à déguster avec plaisir.
Deuxième innovation : les conférences/Ateliers et autres symposium des salons rasent tout le monde, au fond… Donc on les supprime, au PARI, au profit de la vrie rencontre active entre futurs partenaires. Et on fera l nécessaire  pour que les gens se parlent , à ce PARI! Il fallait y penser, et nous ne connaissons aucun autre exemple de ce désir de bouger un peu les lignes sur les formats un peu barbants, il est vrai, des rencontres institutionnelles.
Et voici la dernière née : la Synapse, newsletter mensuelle (ou presque) pour tout savoir des activités de La Cellule :
La Synapse fait suite à un blog très ouvert, sur le site de la Cellule, www.lacellule.fr, où les spectateurs peuvent donner leur avis sur tous les spectacles.
V -INGENIERIE Une bonne occasion pour faire appel à eux : les professionnels de La Cellule sont référencés consultant DLA, et travaillent sur mesure en fonction de la problématique de l’opérateur, de son budget, de ses publics, réels et souhaités, et de ses contraintes. Ils se déplacent dans toute la France et à l’étranger.
En conclusion : pendant que le spectacle vivant connaît, en ce moment de grandes difficultés lorsqu’il relève du service public; alors  que les améliorations du statut des artistes sont de plus en plus difficiles à réaliser;  au moment où penser un renouvellement des pratiques, de l’action artistique, de son sens,  semble si difficile,  cette sympathique Cellule apporte tous les espoirs : si l’imagination et le pragmatisme se marient, c’est une affaire qui marche!

Contacts :
www.lacellule.fr
Directeur : Laurent Kilani
E-mail : contact@lacellule.fr

KEN ET JUDITH                 KEN2Ken a trouvé des surprises, lui aussi. L’expo de mega-photos dansParis de JR, 26 ans, lui a bien plu. Il avait rencontré JR à sa première expo aux Bosquets ( Montfermeil), et en 2008, quand il a commencé le projet “Women”…Vous connaissez Ken, LE Touriste Parfait, qui non seulement dépense  à lui tout seul quinze “paniers moyens”, mais aussi aime buller le nez au vent dans toutes les capitales du monde.Vous savez quoi? Cette fois-ci, pas de dépense compulsive, pas d’achat, même à l’hôtel! Il n’est pas malade, il commence à aimer l’art….

Légende de la photo :  Judith Anyago, en photo à côté de Ken, habite le bidonville de Kibera “ Je veux que ma photo soit sur ce train pour que tous, dans le monde ou dans ce village, se demandent qui je suis” . Vous aussi vous êtes demandés “Mais c’est qui?”, non?

A chacun sa Biennale, à chacun sa visite

KEN japonaiseLa Biennale à votre guise !
Tels sont les premiers mots de la newsletter de la Biennale de Lyon, notre plus importante Biennale d’art contemporain française  – quoique, Estuaire-Nantes, après tout, pourrait bien lui voler la place……- La plus importante et la plus intéressante, grâce à son chef, Thierry Raspail, un garçon hors du commun qui la porte, la soutient, la développe depuis  1991. Quelquefois des professionnels hors pairs, comme Th. Raspail,  arrivent ainsi à se faufiler à travers les changements incessants pour garder une ligne en or : changements de ministres, de maires,  hauts et bas des fonctionnaires, des procédures et des budgets qui accompagnent ces changements. Dixième édition, donc, pour cette Biennale qui se déroulera du 16 septembre au 3 janvier 2010 et présente une soixantaine d’artistes.
Son commissaire, Hou Hanru, parle d’or, aussi : L’exposition n’est pas le but ; c’est la plate-forme dans laquelle beaucoup d’idées, beaucoup de débats doivent être présentés au public. En cela elle se doit d’être ouverte à d’autres propositions, d’autres discussions, pour amener à une autre étape. Aussi, personnellement, mon travail consiste à prendre en compte la politique culturelle, l’urbanisme et l’éducation et non pas se limiter à la production de l’exposition ou à la critique d’art. D’ailleurs je pense qu’il en va de même pour le rôle de l’artiste.

Cela ne vous rappelle rien? Vous n’aviez pas pris de note sur le billet que nous avons consacré à Tabakalera?Toujours pareil, on se donne du mal, et vous… Bon, je résume : la place, le rôle des expositions change, en Espagne comme à Lyon, et les évènements font moins de “hors-sol”. Une très bonne chose! 
Mais l’évènement véritable, selon nous, c’est surtout cette petite Newsletter.
Nous vous la présentons avec une analyse qui montre que, pour la première fois, un évènement culturel sait utiliser les TIC dans ce qu’elles ont de plus sympathique :  créer du lien, défaire les codes traditionnels ( visites commentées à telle heure. Vernissage en présence des VIP et de tous-les-étudiants-de-l’école-d’art-voisine, à tel jour…Conférence à 17 heures –et-veuillez-réserver-svp…). Ces codes  rebutent un public jeune, passionné, aimant ou non l’art contemporain mais bien décidé à ne pas s’ennuyer lors de visites culturelles.
Dès le début de la Newsletter , le ton est donné : vous allez retrouver des amis, vous en faire, car vous partagez les mêmes centres d’intérêts. Et on vous réunira le temps d’un apéro :  
1) Entre amis le temps d’un apéro, en famille pour partager un moment de complicité, lors d’une pause déjeuner pour les plus pressés, et même à l’occasion d’un dîner romantique pour les amoureux… pour cette édition, plusieurs nouvelles formules de visites ludiques et pratiques vous sont proposées.
Première “visite apéro” vendredi 2 octobre.
Toutes les visites
Première soirée « Art Dating » à la Biennale,
le vendredi 2 octobre
Comme notre Homme de l’Année de ce blog,  Maxwell Anderson, on passe ainsi ssi de la conservation à la conversation, voir à des love datings. J’entends d’ici les hurlements des ayatollahs de la Culture, au bord de l’évanouissement…Et les rassure tout de suite : en quoi, – citez –moi une seule bonne raison- pour que la possibilité de rencontrer un amoureux  à cette expo enlève  un iota de la qualité artistique ? Est-ce vulgaire? Déplacé ? Mais par rapport à quelles règles ?  Nous sommes persuadés que de telles propositions ne nuisent en aucun cas à la présentation  des œuvres, mais favorisent, en plus, leur rencontre.
Pourquoi ne pas rencontrer l’âme soeur dans une expo ?
Les soirées art Dating Biennale sont une façon d’allier la rencontre de l’autre à la rencontre de l’art. Une visite de l’expo entre célibataires et amateurs d’art contemporain suivie d’un moment de rencontre… une façon de nouer de nouveaux contacts et de sortir du quotidien !
Pour participer, inscrivez-vous sur Meetic Affinity (
www.MeeticAffinity.fr)
Je m’inscris
Jouez avec la Biennale ! chacun son X Faites votre X et exposez, vous aussi, à la Biennale ! Les dix gagnants de chaque semaine du concours photo Xmania sont exposés dans le silo central de la Sucrière. Tentez votre chance, déposez votre photo.
Tout comme ce jeux rigolo :
Jouer !
Une nuit à la Biennale, ça vous tente ?
Dans le cadre de Veduta, « Habiter l’art contemporain », la Biennale vous propose de passer une nuit entière pour deux personnes au Musée d’art contemporain… Une expérience incomparable.
Enfin on vous donne à voir les coulissses, le caché, comment on a préparé l’’expo :
La Biennale se prépare Dans les coulisses du montage
15 000 heures de travail sont nécessaires au montage de la Biennale. Un challenge entre une course contre la montre et une grande exigence artistique !
Retrouvez l’ambiance du montage avec des reportages photos et vidéos sur le site de la Biennale.
Voir la vidéo
Cerise sur le gâteau, on peut acheter son billet en ligne, et c’est une bonne chose, car, touts contents du programme proposé , on aurait pu, sans cela,  reporter notre décision d’y aller…
Achetez vos places en ligne !
Evitez les files d’attente au guichet
La billetterie de la Biennale est en ligne. Elle vous permet dès à présent d’acheter et d’imprimer vos billets plein tarif directement depuis chez vous.
Les billets sont également en vente à la Sucrière, au Musée d’art contemporain ainsi que dans les magasins Fnac, Carrefour, Géant, 0892 684 694 (0.34€/min),
www.fnac.com.
Vous pouvez également réserver ou télécharger les audioguides via l’interface de la billetterie.
Acheter un billet
D’autres appels à  participer ont aussi été mis en ligne : rejoindre une performance, réaliser un clip vidéo.

Appel à participation !
Rejoignez les performances d’Ha Za Vu Zu pour le vernissage de la Biennale le 15/09 et pour le Forum Veduta le 16/09.
Le collectif Ha Za Vu Zu, invité à la Biennale, vous propose de participer à deux de ses performances:
– “Fotokaraoke”, le 15 septembre 2009, à la Sucrière, lors du vernissage de la Biennale.
S’inscrire !
– “Cut the flow”, le 16 septembre 2009, rue de la République, lors du Forum Veduta.
S’inscrire
Réalisez le Xe clip de la Biennale !
La Biennale décline 10 clips d’animation mettant en scène les formes de « X » de sa campagne. Neuf ont été réalisés par l’agence Donuts, faites le dixième !
Créez un clip avec l’un des X de la Biennale (le X 3D). Le clip gagnant sera diffusé sur le site web de la Biennale, à la Sucrière, sur Facebook… En prime pour l’auteur du clip gagnant : un week-end pour deux à la Biennale (dîner, hôtel, accueil VIP…) !
Participer !
CONCLUSION  : certes on voit bien, dans la Newsletter,  que le public ciblé est plutôt jeune. Tant mieux d’ailleurs pour les vieux, qui n’aiment pas se retrouver entre –eux ! Certes une version en anglais eût  été un plus, avec des contenus ( œuvres, photos du musée d’art contemporain, des salles, cartes gps  pour s’y rendre, interviews de Thierry Raspail…).
Mais l’évènement, c’est cette  prise de position radicale par rapport aux Newsletter très chics, très « Télérama », que l’on trouve, en général, en France, bardées d’un vocabulaire convenu  et surtout de formes de visites tellement classiques que les bras vous en tombent avant même d’y assister.
Des surprises, de l’humour, un regard amical, un peu de complicité : nous n’en demandons pas plus. Bravo !

KEN LOST IN TRANSLATION

KEN TokyoKen est descendu hier soir à l’Hotel Park Hyatt de Tokyo, celui qui sert de décor au  film culte de Sofia Coppola. Quelquefois, il aperçoit le mont Fuji de son lit,  s’il ne fait pas trop mauvais.Et il adore  le jardin de bambous près du bar, pour s’y reposer. Il ira méditer au temple Asakusa Kannon, que l’on appelle aussi Senso-ji, le plus ancien (VII s.) et le pus vénéré de la ville. Mais aujourd’hui il a un gros problème, Ken. Voilà, il a (bêtement…) acheté un sublime kimono et un éventail magnifiques rue Nakamise Dori pour l’offrir à son amie, qui fait partie de la tribu des Akiba Girls. Il l’avait d’ailleurs rencontrée dans Akihabara, où il achète ses trucs informatiques –  elle habitait Harajuku –  et ils avaient rendez-vous dans le quartier de Shinzuku. Mais il devait décommander : faire un cadeau tradi à une manga girl, que lui était -il donc passé par la tête?

VISITE CULTURELLE ET TIC

visite culturelle et tic bienEnfin ! Il est arrivé ! Nous n’avions pas ou si peu en France d’ouvrage de référence sur la visite culturelle et les nouvelles technologies de l’information ! Un ouvrage qui partirait des exemples concrets, les plus récents, en France et à l’Etranger; un petit livre où l’on comprendrait, enfin, ce qui se passe, ce que l’on peut faire sur le sujet, pourquoi, et comment :
– Que faire  avec les NTIC si on est un pro de la culture ?
– Que faire avec la Culture si l’on est un as des NTIC ?
– Comment mettre en musique les deux domaines si on est un pro du tourisme ?
– Comment penser tout cela et comment faire ?
I – Prendre les meilleurs pour faire une étude, est-ce possible ?
Avouons-le, cela est rarement le cas. Surtout lorsque les hiérarchies des entreprises, des administrations s’en mêlent, ou lorsque les enjeux personnels de ceux qui pilotent et réalisent une étude sont trop différents.
Et bien, avec cette étude, cet ouvrage, vous êtes gâtés, vous êtes les rois du monde : les auteurs de l’étude, Xavier Dalloz et André Yves Portnoff,  ont évité tous ces pièges et c’est  un pur bonheur.
Ils ont aussi décrypté ces milieux complexes de la Culture et du Tourisme, et, en ce sens, cette étude apportera beaucoup au niveau de la compréhension de ce qui motive les uns et les autres, de la médiation culturelle à la commercialisation d’une exposition. Ils sont partis de la demande des professionnels, des élus, et surtout de celle des visiteurs des sites, des lieux ou des évènements de la culture. Ils connaissent parfaitement les publics potentiels des sites culturels. Enfin, ils  n’ont pas fait « œuvre universitaire », trop complaisante, souvent  (Encore les hiérarchies!) trop théorique  ou pas assez actualisée pour être utilisée. Ils en auraient été capables, car ce sont de très brillants théoriciens, mais ils ont lui préféré la patience de la pédagogie. Nous pouvons les remercier d’une telle confiance.  
Pour autant vous y perdrez vos idées-reçues ( NTIC=audio guide, par exemple) et chacun pourra parler du sujet après avoir lu cet ouvrage.
Voilà qui est l’essentiel, pour nous, cette transmission qui permet à tous de dépasser ses clivages.
On connait les barrières, dans une même institution, entre les responsables des NTIC, ceux de la conservation, ceux de la médiation culturelle. On connait aussi les mêmes chasse-gardées dans les entreprises privées et  les institutions du Tourisme.
S’il est pourtant un sujet qui doit dépasser ces clivages, car le sujet est trop difficile pour ne pas profiter des compétences de tous, c’est bien celui de la Visite culturelle et des TIC.
– Pari gagné, le résultat est passionnant et fera date : après cet ouvrage, personne ne pourra dire ou faire des bêtises, sur le sujet, n’est-ce pas l’essentiel ?  
II – Le Plan
1. Introduction 
1.1. LA VISITE CULTURELLE DANS UN MONDE MASSIVEMENT INTERCONNECTE 
Un public potentiel qui se compte en milliards 
1.2. LA CREATION DE VALEUR DANS L’ECONOMIE DE L’IMMATERIEL 
Toute valeur résulte d’interactions réussies 
Les réseaux numériques facilitent les collaborations 
1.3. L’ENJEU DE L’ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE 
Préserver la compétitivité et l’attractivité du pays 
1.4. LES ATTENTES DES PUBLICS ACTUELS ET POTENTIELS 
1.5. L’ACCELERATION NUMERIQUE 
Tendances antagonistes et effets réseaux 
2. Les attentes des touristes actuels 
2.1. INTERNET, ANTICHAMBRE DU VOYAGE
Les consommateurs adoptent Internet… 
…les voyageurs également 
2.2. CE QUI INTERESSE LES TOURISTES ACTUELS 
Touristes et culture 
LES ATTITUDES DU TOURISTE VIS-A-VIS DES OFFRES CULTURELLES 
Des exigences croissantes 
2.3. LES ATTENTES DES INTERNAUTES EUROPEENS
Une segmentation par nationalité 
2.4. LE TOURISTE ENTRE « LIBERTE » ET « PROTECTION »
3. Les trois temps de la visite 
3.1. UNE COMMUNICATION PERMANENTE ET PLANETAIRE 
Investir les trois temps du voyage : avant, pendant et après la visite 
Avant le voyage 
Produit et achat 
Préparation 
Pendant voyage et visite 
Audioguide 
Connexion 
Après le voyage : le tourisme après le tourisme 
Carnet de voyage 
Retour d’expérience 
Fidélisation 
3.2. UN CONTINUUM ESPACE-TEMPS 
La médiation s’étend aux trois espaces : le réel, le virtuel et le mobile 
Les trois sphères principales d’interaction 
3.4 DES INTERACTIONS DE PLUS EN PLUS COMPLEXES 
4. L’audioguide éclaté
4.1. LES TECHNOLOGIES DE MEDIATION SUR SITE 
L’arrivée du numérique (années 1980) 
Synchronisation et positionnement automatiques (années1990 et 2000) 
L’audioguide multimédia (années 2000) 
Immersion totale: Interaction avec l’environnement (années 2010) 
4.2. LA DEMATERIALISATION DE L’AUDIOGUIDE 
4.3. LES FOURNISSEURS D’AUDIOGUIDES 
Un guichet unique 
Quelques fournisseurs d’audioguides 
4.4. LES TERMINAUX STANDARDS GRAND-PUBLIC 
PDA 
Terminaux GPS 
Téléphones cellulaires et téléphones « intelligents » 
Miniordinateurs portables 
Audioguide dédié ou terminal standard ? 
4.5. DU BON USAGE DU MULTIMEDIA 
Faut-il utiliser toutes les possibilités de la technologie ? 
Le retour d’expérience du musée du Louvre 
Le conservateur entre en scène 
Simplicité et synchronisation 
Navigation 
Humilité et discrétion 
Commencer par les enfants 
Une prise en main fastidieuse 
Quelques recommandations simples 
Segmentation des publics 
4.6. LE TOURISTE TOUJOURS CONNECTE 
Des connexions multiples 
Détection, diffusion et réception 
Ecrans tactiles et ergonomie 
4.7. L’INTERNET MOBILE 
La délicate saisie des adresses Internet 
Les codes 2D : la signalétique du voyageur 
La reconnaissance de logo
4.8 EXPERIMENTATION CELLULAIRE ET GPS 
Villes, parcs ou régions 
GPS et randonnée 
Internet mobile et tourisme 
4.8. AUDIOGUIDE ET TELEPHONE CELLULAIRE 
Les limitations du téléphone cellulaire 
En conclusion 
5. Les leçons des expériences et des réalisations actuelles 
5.1. A QUI S’ADRESSE-T-ON ? 
5.2. L’EXEMPLE ITALIEN 
5.3. QUELS INDICATEURS POUR APPRECIER L’APPORT DU NUMERIQUE A LA VISITE CULTURELLE ? 
1 Prise en compte des besoins pratiques 
2 Promotion de la région 
3 Plurilinguisme 
4 Exploitation des audioguides, vidéo, téléchargement, 
5 Style d’accueil : deux options 
6 Billettique, e-boutique et services en ligne 
7 Personnalisation et fidélisation, 
8 exploitation du bouche à oreille numérique et de l’économie dite du don 
Assurer la présence du site touristique sur les grands réseaux sociaux 
9 Collaborations avec le public, exploitation de ses apports 
10 Actions en réseau et mutualisations
6. Un champ d’acteurs sans exclusivités 
6.1. DESINTERMEDIATION OU SYNERGIES ENTRE ALLIES 
6.2. DES APPROCHES NON COORDONNEES 
Approches marchandes, citoyennes, touristiques…ville communicante… 
Des tentatives de valorisation globale du territoire : de Rome à Westport 
7. 10 recommandations pour valoriser la visite des sites culturels avec le TIC 
7.1. CONSTRUIRE UN RESEAU D’ACTEURS EN SYNERGIES 
7.2. LE MUSEE COMME AGORA MODERNE 
7.3. MISER SUR LA FIDELISATION 
7.4. LE MUSEE VIVANT A DISTANCE 365 JOURS PAR AN 
7.5. LA NAVIGATION HYPERTEXTE ENTRE CONTENUS : INTEROPERABILITE DES SITES DANS LA LOGIQUE DE L’UTILISATEUR, 
7.6. PRISE EN COMPTE PROSPECTIVE DU ROLE CROISSANT DES TERMINAUX EN POCHE ET DES CONTENUS. 
7.7. LA CONTINUITE DE SERVICE 
7.8. MULTILINGUISME 
7.9. DEVELOPPER UNE PLATE-FORME DE SERVICES 
7.10. UN LIEU DE PARTAGE D’EXPERIENCES ET DE COOPERATIONS 
8. Annexes 
8.1. ANNEXE 1 : UNE ARCHITECTURE GLOBALE DE MEDIATION TOURISTIQUE 
8.2. ANNEXE 2 : SITES TOURISTIQUES ET RESEAUX SOCIAUX 
8.3. ANNEXE 3 : EXEMPLES DE SERVICES NOVATEURS POUR LA CAPTATION ET LA FIDELISATION DES TOURISTES 
Proposition d’application du Domicile Touristique Numérique Sécurisé 
8.4. ANNEXE 4 : LEXIQUE

III – Où se procurer l’ouvrage ?
1 – A La
Documentation française, pour le prix  de  40€ TTC :
Visite culturelle et TIC
Le numérique au service de la visite touristique et culturelle (n.8)
Année d’édition : 2009
Réf. : 9782915215649
160 pages, 21×29,7 cm
ISBN : 978-2-915215-64-9
Expédié sous 48h et livraison gratuite

Adresse de commande par correspondance :
La Documentation française
29, quai Voltaire
Paris 7ème
Tél. 01 40 15 71 10

Vente en ligne : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782915215649/
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/librairies/points-vente/index.shtml
2) Vente en pdf, aussi, (35€ TTC) sur le site d’Atout-France :  www.odit-france.fr

Batiment rouge ultra bien pour gpIV – KEN ET L’ETE INDIEN
Ken a dîné à  l’autre jour, petite ambiance, avec la pire ennemi du Touriste Parfait : l’incertitude. Entre crise financière et crise économique, fin d’été et un bientôt Noël qui ne lui
 dit rien de bon : Barbie va encore lui confier le mioche et  il va devoir se fixer quelques jours. Mais  réserver à Gstadt est toujours un bonheur, il le sait. Ils se prendront une belle chambre à deux, avec le mioche, et pour lui ce sera SPA et Cie. Car il a petit moral…

Légende de la photo :  Ken Le Touriste Parfait devant le Zenith d’Amiens, construit par l’architecte Massimiliano Fuksas. Ken a rencontré MF à Chenzen en Chine, très investi sur le projet de l’aéroport de Shenzen. Comme c’est l’un des meilleurs architectes du monde, en ce moment, donc Ken a tenu à l’accompagner en Picardie. Massimiliano voulait lui faire visiter ce Zenith, car il savait que son nouvel ami  Ken était  entré dans une nouvelle lubie : bien connnaîre l’architecture, l’urbanisme. Nous le suivrons les prochaines semaines dans ce passionnant périple,  qui commence bien…