NANTES FLASH INFO

 
 
 

KEN VOUS ALERTE !

A Nantes, le tourisme, la culture et le patrimoine confiés à une Sem unique
Nantes fait tout bien, nous lui avons déjà consacré un billet élogieux et argumenté, et voici une info qui nous réjouit encore :

– Prenez un excellent directeur artistique, sans doute le meilleur de notre pays, Jean Blaise;

– Prenez un Maire exigeant, le plus fort du Parlement, en plus, parce qu’il connait tous les dossiers à fond; et sa ville comme sa poche, où  il ne  nomme que des directeurs actifs et inventifs, en veillant  à la Formation de tous les agents.

– Ajoutez une réflexion innovante, des remises en questions radicales de l’approche touristique et culturelle, depuis 5 ans déjà;

Et vous avez le plus joli met du monde, la recette la plus délicieuse, celle dont vous ne pourrez vous passer!

MON PETIT CONSEIL POUR TOUS LES JEUNES et étudiants qui cherchent un boulot ou une formation, pour la rentrée : alors là,  n’hésitez pas! Choisissez non pas une formation, comme ça, un peu bêtement, pour faire plaisir à vos parents, mais une formation qui existe à Nantes, ce qui est tout à fait différent.

Car  faire ses études ou travailler   à Nantes c’est pouvoir profiter de   toute la culture actuelle,  penser et réfléchir dans un contexte qui a à peu près 20 ans d’avance sur celui des autres 36000 communes de France, bref, cela, ça vaut de l’or!

LA NOUVELLE !!!!! La communauté urbaine de Nantes fusionne l’office de tourisme, association loi 1901, et la société d’économie mixte Nantes Culture et Patrimoine, gérant entre autres le château des ducs de Bretagne et les machines de l’île.

Officiellement, celui-ci a pour vocation de renforcer l’attractivité de l’agglomération, souligne Jean-Marc Ayrault, président de Nantes Métropole. Il s’agit de « donner plus de sens et de force à un seul acteur identifié, afin de piloter les équipements phares du territoire, de valoriser et promouvoir la destination, d’animer, de coordonner et d’entraîner tous les professionnels du secteur ».
L’annonce a surpris élus communautaires et personnel qui n’avaient pas été informés de ce rapprochement. La CGT indique être mise « devant le fait accompli », tandis que l’opposition municipale dénonce « le fait du prince ».

L’addition des effectifs des deux structures précédentes donne 175 salariés (en équivalent temps plein) à la nouvelle entité constituée qui aura le statut d’une Sem.
En 2009, Nantes Culture et Patrimoine a enregistré un chiffre d’affaires de 11,7 millions d’euros pour 1,717 million de visiteurs accueillis. L’office de tourisme bénéficiait quant à lui d’un budget de 4,46 millions pour 2010 et a accueilli l’an passé 126 visiteurs.

La direction de l’ensemble est confiée à Jean Blaise, le monsieur culture de Jean-Marc Ayrault, jusque-là à la tête de la scène nationals du Lieu Unique. Il pourrait hériter dans les prochains mois de compétences élargies, avec notamment le futur Mémorial à l’abolition de l’esclavage et le musée des beaux-arts qui va faire l’objet d’un important programme de rénovation et d’extension.

 NOTRE SOURCE   J. Le-Brigand | 08/04/2010 | Publié dans : Régions:La Gazette des Communes en ligne du 9 avril 2010

TISTRA

 

Ken à Munich - Voir la légende de la photo au bas du billet

Hugues BEESAU, Directeur de la MITRA,  Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes,
Direction de l’Ingénierie de Rhône-Alpes Tourisme.

Hugues Beesau a mis en œuvre et réussi  à une vitesse étonnante – 10 ans seulement – un formidable réseau, TISTRA,  Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes. Avec tous les objectifs et les outils nécessaires à  l’ accompagnement stratégique et technique du développement   de 28 musées techniques et  Ateliers musées, 10 entreprises et sites industriels et artisanaux, 2 laboratoires de Recherche et espaces scientifiques, 7 sites de culture scientifique. Et l’aventure continue !

 Car, il faut tout de même en convenir, les professionnels et élus de la culture n’ont pas forcément cet objectif de consolider les sites culturels et de les développer en formant leurs professionnels aux meilleures stratégiques pour ce faire . Hugues Beesau a donc créé le réseau idéal,  celui où peuvent se croiser des compétences complémentaires de  « tourisme et culture », grâce à la MITRA et aux  directions de la Promotion et de l’Information de Rhône-Alpes Tourisme. Les 47 sites du réseau culturel et d’entreprises peuvent profiter de l’ingénierie touristique de la MITRA, la meilleure de France d’après les experts  nationaux du Tourisme, qui ne sont pas tendres, en général…. En échange, l’offre touristique de Rhône Alpes peut s’appuyer sur le bon maillage des 47  établissements,  se diversifier, gagner en notoriété.
Nous allons présenter ce réseau, avec les classiques du genre – fédérer, communiquer, mutualiser les forces – mais de fortes originalités, comme le développement du tourisme d’entreprise, le pari du web2.0 et des formations hyper pointues pour les membres.
Auparavant, émettons un souhait : que la stagnation ou la diminution des crédits ne frappe pas ce réseau qui marche, au motif, hélas habituel,  que d’autres sites culturels,  plus faibles, auraient besoin de davantage d’aide !  
Des perspectives se développent, qui peuvent renforcer la fréquentation des sites ( développer les cleintèles étrangères, par exemple) et le modèle  économique ( Commercialiser, à l’étranger, ce type d’ingénierie).
L’histoire du réseau TISTRA
 Après un diagnostic des potentialités en termes d’offres“tourisme technique” mené dès 1995 en partenariat avec EDF, l’État et la Région Rhône-Alpes choisissent de rassembler et de soutenir les professionnels volontaires (musées de patrimoine industriel et artisanal, entreprises ouvertes à la visite, sites de découverte scientifique et centres de recherche) au sein d’un réseau. Il s’agit alors de structurer cette nouvelle filière de “tourisme industriel”, d’accompagner la qualification des offres de visite proposées afin de concourir au renforcement de l’attractivité et donc de la fréquentation en Rhône-Alpes, en particulier sur les périodes “hors saison”.

Naissance du réseau  TISTRA, Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes
En 1997 , premier « Club » TISTRA », intégré au le Comité Régional du Tourisme Rhône-Alpes.
• 2000 :  TISTRA se lance dans une démarche qualité… les premiers audits des sites, évaluation de leur qualité.
en visiteur mystère sont organisés sur les sites… TISTRA devient un label.
• 2002 : l’association TISTRA qui devient une structure indépendante du Comité Régional du
• 2003: Des subventions régionales sont proposées aux porteurs de projetmembres de TISTRA : création des aides à l’investissement pour améliorer les offres de visite financées par la Région Rhône-Alpes.
• 2004  : TISTRA création du site  collaboratif  Internet  www.tistra.com et  nouvelle identité visuelle
• 2006  : TISTRA se tourne vers les publics scolaires. Mise en place d’un référentiel pédagogique afin d’aider les sites à développer une offre en adéquation avec les programmes scolaires, puis d’un site-ressource pour les enseignants. .
• 2007-2010  :  TISTRA est labellisé Réseau de Culture Scientifique,Technique et Industrielle par la Région. Démarche – qualité et évaluation  exemplaires, professionnalisation des acteurs et mise en oeuvre d’une stratégie marketing pluriannuelle.

Aujourd’hui,le réseau affiche 259 emplois (ETP) et près de 780 000 visiteurs ! 
Un exemple étonnant : la progression des visites d’entreprises du réseau : l’évolution 2008-2009 du chiffre d’affaire des entreprises  ( 96% de ventes en boutiques et 4% des billets vendus pour la visite) a été de +26% en moyenne. Si le poids des entreprises n’est que de 21% dans la fréquentation, leur poids dans le CA est de 36% en 2009.( CA Entreprises+musées+sites scientifiques : 2,8M€). Car 10 entreprises sur 11 ont une boutique de vente de leurs produits, et 68% des visiteursy font des achats après la visite, avec un panier moyen de 23€, de la Cave de Chautagne, le panier le pus élevé, aux sources d’Evian, le plus faible.
 
L’économie du réseau se porte donc plutôt bien en pleine crise, et le réseau peut afficher dans son bilan 2009 les résultats suivants : 285 011,22€,  soit 249 378,18€ en produits d’exploitation et +1496,45 € en résultat net comptable. De petits chiffres, certes, mais qu’en aurait-il été, une fois de plus, sans l’aide de l’ingénierie ?Un Grand Tour des réseaux en France nous a permis de conclure que bon nombre des lieux auraient  jeté l’éponge, et que les ouvertures de développement de l’avenir n’auraient donc pas lieu d’être.  
La parole est à la Région :
Le rôle des élus est toujours décisif, et la création de ce réseau n’y a pas échappé : “Face à la concurrence nationale et internationale de plus en plus forte, la Région Rhône-Alpes mène une politique active de professionnalisation des opérateurs touristiques, pour qualifier davantage l’offre touristique régionale tenant compte de l’évolution actuelle et rapide du marché. C’est le cas du réseau du Tourisme Industriel, Scientifique et Technique Rhône-Alpes « TISTRA », avec une véritable expertise pour développer et qualifier les prestations touristiques, de nombreuses actions collectives autour d’une démarche qualité, d’identité, de promotion et de construction de produits. Même si son action est principalement orientée sur le tourisme, elle se situe à la croisée des chemins par les multiples rôles que jouent ces membres sur le territoire rhônalpin : tourisme de découverte économique, valorisation du patrimoine industriel et artisanal et médiation de la culture scientifique et technique. »(Sylvie GILLET DE THOREY Vice Présidente déléguée au tourisme et à la montagne, RégionRhône-Alpes)
Le Réseau a donc ses entrées sur le site du Tourisme grand public de Rhône-Alpes  www.rhonalpes-tourisme.com ainsi que sur le site pro : www. pro.rhonalpes-tourisme.com.
TISTRA, un réseau dynamique et innovant

La force de TISTRA : le tourisme de découverte économique et la visite des entreprises
Il est sans doute bien difficile, donc cela est plutôt rare, en France, de regrouper des sites publics ( musées) et des entreprises ( visite d’entreprises) ou des sites plus axés sur la Recherche ( CCSTI). Ce pari réussi est l’une des originalités qui fait la force  de TISTRA, avec le développement des visites d’entreprises et son choix du Web2.0 et surtout l’accompagnement stratégique de la MITRA qui accompagne le développement Réseau culturel et scientifique.
Partenariats
• Soutien financier de la Région Rhône-Alpes premier partenaire du réseau TISTRA, et , comme membre associé, la délégation Régionale Rhône-Alpes d’EDF
• Accompagnement stratégique et technique par la Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes et les directions de la Promotionet de l’Information de Rhône-Alpes Tourisme
• Collaboration et mutualisation des moyens et actions avec les autres réseaux touristiques régionaux : Séquence Nature et Rhône-Alpes Pêche
• Chambres de Commerce  et d’Industrie de Rhône-Alpes, les Comités Départementaux du Tourisme impliqués dans le développement du tourisme de découverte économique, les Contrats de Développement Rhône-Alpes
nombreux à avoir retenu le développement de la thématique « Tourisme industriel »
dans leurs actions.
Les publics (enquête année 2009)
La fréquentation 2009 : 779 528 visiteurs ! (Entreprises+musées+sites scientifiques). Comme partout en France la fréquentation a parfois baissé entre 2008 et 2009 (-3%). Le secteur des musées – 45% de la fréquentation –  a perdu seulement 3% de sa fréquentation globale, baisse  liée  à celle du  musée d’art et d’industrie de Saint Etienne (-33%) , alors que d’autres sites ont progressé : hausse du Musée Opinel (+12%) et du trio Mine Image/Espace Alu/espace Joseph Besset (+2500 visiteurs chacun).
• 77 % de visiteurs individuels en moyenne, ( Musées+sites scientifiques+entreprises)  mais 47 % de groupes constitués pour le secteur des sites scientifiques, 44 % des groupes sont composés de scolaires et d’étudiants
(chiffre 200, et une clientèle française à 85  % et 15% de touristes étrangers.
Des formations pour améliorer la professionnalisation des acteurs
TISTRA propose chaque année un programme de formations visant à fournir aux professionnels les moyens de mieux connaître leurs clientèles cibles, de mieux accueillir le visiteur, de mieux appréhender les évolutions des comportements et de s’y adapter. En 2009, 15 journées de formation ont été proposées en 6 journées ( 83 participants représentant 66 sites membres du réseau TISTRA et du Réseau Séquence Nature Rhône –Alpes.)Et quelles formations : Commercialisation, créer une gamme de produits courts-séjours ou à la journée ; Presse ; Boutiques ;  juridique, avec les responsabilités ERP  et développement d’outils pédagogiques pour les  scolaires
De 2003 à 2007,une démarche qualité pour un réseau labellisé
Il s’agit d’optimiser le niveau des services apportés aux publics tout en permettant aux sites membres du réseau de mieux répondre aux attentes de leurs visiteurs en matière d’accueil, de contenu et d’organisation.
• Un référentiel qualité de 334 critères  décliné par catégories de sites (musées, entreprises, sites de découverte scientifique) a été mis au point en 2009 sur la base de la marque qualité Tourisme, ainsi qu’une  Charte pour devenir membre du Réseau. TISTRA a le projet d’être tête de réseau pour l’attribution de la marque nationale Qualité Tourisme pour les sites touristiques et culturels.

• 11 audits en visiteur-mystère ont été effectués en 2009 à des fins d’évaluation. Les résultats de ces évaluations sont parfaitement analysés , transmis aux sites , avec une personnalisation pour chaque site, et publiés (Rapport d’activité 2009).
• Des projets :
– Passerelle avec le label et la démarche qualité nationale appliquée à la visite d’entreprise “Destination Entreprises » – ACFCI.
– Label “Tourisme et Handicap”TISTRA sensibilise ses membres à l’accueil des personnes en situation de handicap (sur les 4 déficiences motrices, mentales, auditives et visuelles) et participe à la diffusion du label “Tourisme et Handicap“.
Communication grand public
• Editions : l’objectif est de diminuer les éditions papier et de développer les outils internet et le Web2.0,  mais il existe un un guide pratique, outil de fidélisation de la clientèle au réseau (100 000 ex/an)
• 19 suggestions de « circuit-découverte » à la journée destinées aux groupes constitués.
• Relations presse externalisées pour accroîtrela notoriété du réseau, communiquer sur l’actualité des sites
membres et contribuer à la fédération des acteurs ; une Signalétique : améliorer la visibilité du réseau auprès du public sur les sites par des outils adaptés : une charte graphique pour décliner l’identité visuelle TISTRA,un présentoir de documentation… Des Relais d’actualités pour la newsletter de Rhône-Alpes Tourisme et Rhône-Alpes TV
• Site Internet : www.tistra.com
Le site est mis à jour quotidiennement, et fait l’objet de refontes régulières. Le site a un espace collaboratif pour ses adhérents/partenaires,  ( FAQ, emplois, stages, annuaire de compétences…). Le Rapport 2009 comprend aussi une analyse de la fréquentation du site Internet, et en 2010 l’accent sera mis sur l’intégration des outils du web2.0, comme la présence de TISTRA sur les réseaux sociaux.
Voir la présentation du réseau sur : http://www.tistra.com/upload/wysiwyg/File/Tistra-Prsentationdurseau.pdf
Des perspectives d’avenir ?
A la lecture du bilan 2009, il apparait que 6 pistes nouvelles existent pour le Réseau, à notre (humble…) avis :
– Proposer un référentiel pour le tourisme ( étude des clientèles, stratégie touristique pluri annuelles)à usage des acteurs de la culture
– Développer les clientèles étrangères, qui  représentent 15% de la fréquentation totale des sites en 2009 ( de 12% pour les musées à 17-18% pour les entreprises), ce qui laisse une bonne marge de développement
– Créer une grande  manifestation commune ( exposition ? ), entre tous les sites, et sur le web !
– Développer un site Internet plus collaboratif, avec co-création de contenus entre les sites et les internautes, échappées vers des partages d’expériences, des expositions virtuelles;

– Un rôle leader pour le développement culturel de Rhône-Alpes, et un rôle leader pour le tourisme culturel en France (Formation, développement). 
– La commercialisation de l’ingénierie touristique et culturelle à l’export, car peu  de pays ont mis en oeuvre de telles synergies pour rapprocher le tourisme et la culture.  Il revient à TISTRA, Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes, d’avoir créé, pour la première fois, ces synergies. 
Enfin, nous souhaitons longue vie au  bébé  de  Stéphanie Heritier Da Cunha, Responsable du réseau Tistra!
Et nous remercions Hugues Beesau et  toute l’équipe qui nous ont accueillie pour une présentation des enjeux  TIC et visite Culturelle,  lors du Séminaire des membres du Réseau (29-30 mars 2010).
Pour en savoir plus …
 TICCIH , organisation internationale très classique pour le patrimoine  industriel  -Etude, protection et conservation- qui fait partie de l’ICOMOS (International Council for Monuments and Sites) http://www.mnactec.cat/ticcih/
En Europe : ERIH regroupe 850 sites dans 32 pays d’Europe.. Treize itinéraires régionaux permettent d’approfondir l’histoire industrielle de ces territoires. Pour le reste ( mise en tourisme, ingénièrie,…) pas grand-chose, à ce jour. . :  http://www.erih.net/fr/liens/france.html
En France :
Quelques régions ont regroupé leurs effort, pour un premier effet de communication, comme les Ardennes,l’Alsace, la Bretagne, mais rien de comparable à TISTRA n’a été organisé pour professionnaliser les acteurs, et si le réseau de musées comtois est très intéressant, il n’a pas ou peu de partenariats avec les entreprises du secteur privé, comme TISTRA.  
Le CILAC – Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel – est une association sans but lucratif, fondée en 1979. Première structure française à affirmer que l’industrie entrait dans le champ du patrimoine et méritait une attention particulièrement soutenue, sa mission est de promouvoir, dans notre pays, la protection du patrimoine de l’industrie. Pourtant, selon nous,  Le CILAC est plutôt consacré à l’ « étude du patrimoine  » qu’à sa  valorisation,  très en retrait de TISTRA  pour les questions de fréquentation des sites.
http://www.cilac.com/
Alsace – Industrial tourism >> http://www.tourisme-alsace.com/en/tourisme-industriel-en/
Cambresis : une bonne carte pour les visiteurs touristiques, , c’est déjà un début : http://www.tourisme-cambresis. fr/industriel
Le Bassin Minier Nord-Pas de Calais présente sa candidature au patrimoine mondial de l’humanité , http://www.bmu.fr/
Haute-Normandie : liste des musées d’industrie et des technologies : http://www.musees-haute-normandie.fr/thematik.php3?lang=en&idmot=43
Bretagne : Tourisme Industriel dans le Finistère http://www.bretagne.com/fr/en_finistere/que_faire/tourisme_industriel
Centre : Le Pays Loire Val d’Aubois se trouve au cœur de la France,  dans le sud-est de la Région Centre et du Département du Cher, ce territoire est limitrophe de deux Départements : l’Allier et la Nièvre, appartenant à deux régions administratives : l’Auvergne et la Bourgogne. http://www.paysloirevaldaubois.com/page_english.php?RID=16&ID=54
 Jura : signalons aussi l’un des pionniers, le réseau des Musées de techniques et cultures comtoises , http://www.musees-des-techniques.org/index.php, qui affiche sur son site l’état de la fréquentation, ce qui est assez rare pour les musées :  Par rapport à 2008, 30 000 personnes sont venues en plus en 2009 sur les 9 musées du réseau*. Aucune catégorie de public n’est en baisse. C’est indéniablement les salines de Salins-les-Bains qui remportent la palme. Leur succès influence directement les chiffres globaux des musées du réseau. Avec 24 000 visiteurs supplémentaires, nul doute que leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO n’y est pas étrangère.  Autres augmentations : 4 000 visiteurs à la verrerie-cristallerie de Passavant-la-Rochère, respectivement 1 000 visiteurs de plus pour l’écomusée du pays de la cerise à Fougerolles et le musée de la lunette à Morez.Trois musées sont en baisse. Le musée Japy à Beaucourt a organisé moins d’expositions temporaires et perd 800 visiteurs. Le musée du jouet de Moirans-en-Montagne, qui est en rénovation, n’assure plus de visites guidées ni d’animations. Le musée de la boissellerie de Bois d’Amont, quant à lui, n’a pas réussi à redynamiser ses fréquentations en baisse depuis quelques années. 

Poitou-Charentes : http://inventaire.poitoucharentes.fr/patind/pi/index.html , 5000 pages d’écran, mais  toutes  axées sur des connaissances de type universitaire
Le Canal du Midi : http://www.midicanal.fr/,  un  site Internet  incoyablement désuet, pour son graphisme, mais propositions très bien faites, vélo et cie!
Champagne Ardennes :  un centre de ressources pour les musées, archives, bibliothèques virtuelles et ressources documentaires : http://www.patrimoineindustriel-apic.com/liens/l2.htm

KEN,  LE TOURISTE PARFAIT

Ken , entre deux rendez-vous d’affaires, a visité la Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres, car il y a toujours quelque chose de sensationnel à y voir! Là,  il s’agissait du Weather Project, d’un artiste qui s’appelle  Olafur Eliasson, qui travaille à partir des matériaux du temps : la brume, le soleil, la pression, la lumière, les transformations de tout cela ensemble, au cours du temp…Ce soleil, fabriqué de centaines de lampes, n’est qu’un demi –cercle, mais un effet miroir en fait un soleil complet. Magique, se dit-il, mais où les artistes vont-ils chercher tout cela ?
Il aimait bien ces expériences, car il ne s’y sentait  jamais coincé ( Qu’est-ce que ça veut dire ? ) ou en échec, ce qu’il ne pouvait supporter, comme tout le monde. Et  lui qui travaillait, voyageait et visitait hôtel sur hôtel, en Touriste Parfait, voulait un jour comprendre pourquoi il existait encore des gens qui fabriquaient des soleils avec des miroirs.

Exposition Unilever Series, 16 octobre-21 mars 2009, Tate Britain, Londres.
L’artiste : Olafur Eliasson was born in 1967 in Copenhagen, Denmark of Icelandic parentage. He attended the Royal Academy of Arts in Copenhagen from 1989 to 1995. He has participated in numerous exhibitions worldwide and his work is represented in public and private collections including the Solomon R Guggenheim Museum, New York, The Museum of Contemporary Art, Los Angeles, the Deste Foundation, Athens and Tate.

KEN A MUNICH : Stucture mobile  conçue   pour le Festival 2010 de’ Munich. L’enveloppe de l’édifice  a été élaborée à partir des fréquences sonores de Purple Haze de Jimmy Hendrix et de Don Giovanni de Mozart, qui ont été traduites formellement. Agence autrichienne Coop Himmelb(l)au.

Actualiser l’offre culturelle et touristique!

  

Ken et la Fille de Staline ( Voir légende à la fin du billet)

 La très intéressante étude des desiderata des clientèles européennes  du tourisme urbain avait mis en évidence, pour la France, la nécessité d’actualiser son offre culturelle. (Voir ci-dessous les références de cette étude). 
Ce billet est dédié aux jeunes professionnels du Tourisme institutionnel -ou non,   surtout si leur Chef est  une bête de marketing mais se méfie des idées nouvelles, surtout celles des plus jeunes,  parce que Môssieur «  a de l’expérience, lui, et sait ce qui marche ou non et là où il faut investir, ah mais ! »
Prendre ce chemin, présenter la création dans tous ses états – gastronomie, oenologie, nouveaux hôtels, nouvelle offre culturelle – et oser ! Par exemple faire se rencontrer artistes et  touristes :  quoi de plus sympathique pour les artistes qui aiment les rencontres, et pour les visiteurs, qui raffolent de convivialité (ou alors j’ai mal lu les 17 enquêtes et études sur le sujet…)? 

Car  l’attractivité de notre pays est tout de même basée sur son art de vivre et sa culture, à 80%, pour les visiteurs étrangers lors de leur séjour, et c’est la même chose pour le tourisme français. Ils rencontreront à coup sûr les hôteliers et autres hébergeurs, les restaurateurs et les vendeurs de prestations, mais ces professionnels n’ont pas vraiment de temps à leur consacrer, la convivialité n’est pas leur priorité, et  rencontrer des gens, des créateurs d’aujourd’hui, serait une alternative. 
Une niche, me direz-vous ? Certes, mais une niche+une niche+une niche, ça peut faire du monde, non ? Et cela peut aider, quand on a moins de touristes, comme en ce moment, et surtout renouveler l’offre, chers amis du tourisme, attirer des clientèles plus jeunes, fidéliser tous ceux qui ont déjà vu la Tour Eiffel ou le Mont-Saint Michel. Sans vous dire, parce que vous le savez, que les clientèles de la culture actuelle font en général partie du haut de gamme, ces clientèles à très fort pouvoir d’achat qui vous donnent moins de travail que le tourisme de masse et dont votre chef, justement, a inscrit la présence dans son schéma de développement 2008-2012 !  
1 – Une offre française banalisée ?
Le patrimoine
: sur les sites des Offices de Tourisme, l’offre actuelle est peu présente : une grande majorité d’églises romanes et de cathédrales, de remparts militaires ou de lavoirs avec un peu de lierre, certes des images typiques  de la France, mais aussi typiques de toute l’Europe, donc pas forcément différenciantes, avec la concurrence actuelle ( Italie, Espagne, Europe du Nord…)
Renouveler l’offre en  partie : perpétuer les traditions, parfois de façon un peu artificielle, lorsque par exemple l’objectif est   « juste pour faire plaisir aux touristes », car ils s’attendaient à ça, dans votre pays ou votre ville, est chose normale. Fest-Noz bretons et Noêls alsaciens, chants Corses ou Pelote basque, ces traditions perdurent, il est vrai, et nous pouvons nous en réjouir.  Mais les bretons ou les basques ont aussi d’autres activités culturelles, ils écrivent, peignent, tournent des films ; ils sont architectes, artisans du verre ou designers de mobilier, marionnettistes ou encore intermittents du spectacle, doués.  Organiser les rencontres avec et autour de leurs œuvres, prolonger la visite du passé, qui éclaire bien des aspects d’aujourd’hui, vous permettrait aussi de développer de réelles identités nouvelles.
Renouveler l’évènementiel :  revisiter les formats et l’esthétique  des festivals traditionnels, des carnavals un peu épuisés, des feux d’artifices du 14 juillet, de la mise en lumière des monuments et des villes ( Cf. l’excellente initiative de Lyon, pour la Fête des Lumières, de Lille 2004, de Nantes-Saint Nazaire – un million de visiteurs pour ces deux dernières manifestations…) serait aussi une très bonne stratégie. Voyez grand ! Pour que notre offre ne ressemble pas à celle de l’Italie ou de l’Espagne, offrons du contemporain ! Pour attirer d’autres clients que les 15% d’aficionados de la culture et du patrimoine classiques, qui viendront de toute façon –  ne vous inquiétez pas, ceux-là sont prêts à tout pour visiter, ils consomment allègrement toute notre offre classique, quoi qu’il leur en coûte !- Et rêvez aussi  à ces centaines de millions de chinois, brésiliens, russes, ou du Moyen –Orient, qui ne savent plus où aller car tous les dépliants qu’ils reçoivent, de l’Europe, sont les mêmes !!! (Car vous savez bien que, au-delà de 2000 km, on voit mal les différences, n’étant pas du coin, et « tout se ressemble, en gros… ).  
2 – Nos atouts pour une offre plus contemporaine :
– Toute l’architecture ultra contemporaine, souvent laissée à l’abandon par les Villes et Pays d’Art et d’Histoire, hélas, l’architecture et le design  des pubs, bistros, boutiques des dix dernières années ! Déguster un petit vin blanc à l’apéro dans un décor étonnant, c’est très agréable.
–  Et des acteurs :    des milliers de groupes pour la musique, plus de 50 écoles d’art, viviers de jeunes artistes, des centaines d’acteurs, d’organisateurs de spectacles, des milliers de musées et de galeries qui connaissent bien le contemporain.
 Et des vedettes : une architecture très en  forme, avec des ténors de qualité, comme J.Nouvel. Même chose pour le design, avec Ph. Starck ou P.Jouin.   
– Et la passion de maires qui affichent leur goût pour des propositions moins conventionnelles, une culture plus actuelle comme celle que soutiennent  les maires de Lyon, Lille, (Lille 2004)  Bordeaux ( l’an dernier) Nantes, Roubaix, Angoulême ( BD) La Rochelle, Lorient (Festival Interceltique), Carhaix ( Vielles Charrues) ; Giverny (EPPC musée américain) , Versailles (Art contemporain au château), Sète (le MIAM), Annecy ( Image animée), Bourges ( musiques actuelles), Cannes (musiques actuelles), Draguignan ( art dans la nature), Paris ( Nuits Blanches), St Etienne ( Design), Vallauris (Biennales de céramique internationale), Vandœuvre-lès-Nancy ( Théâtre)…
Notons enfin que très peu de villes revendiquent cette image « contemporaine » via leurs sites de Tourisme, mais Lille, Paris,(Voir la dernière présentation sur son site Internet, étonnante, car on ne  parle même plus de la Tour Eiffel, rien que d’offres contemporaines…),  Bordeaux et surtout Nantes et Lyon, toute ces villes  en font une marque de fabrique, ainsi que les villes qui aident un évènementiel puissant (Carhaix ou Lorient).
Notons aussi, si vous n’étiez pas convaincus, que, au passage,  ces villes retiendront leurs jeunes au pays, car on pourra s’y amuser. Comme les jeunes cannois avec ce festival de musiques actuelles de Cannes ( Techno),  ville un peu compassée hors  Festival de cinéma, mais que  cet évènement rend la plus joyeuse de tout le sud-est  durant l’été.Pourquoi croyez-vous que les jeunes français préfèrent la Grèce?
3 – Un argument de choc, toujours pour votre Chef, le Roi du Marketing, s’il doutait encore  …
Les plus grandes institutions, les vénérables Manufactures Françaises à la Colbert, s’y sont mises ! La création a droit de cité dans toute leur production. Et si la porcelaine de Limoges se vend encore, malgré  des concurrents redoutables, comme la Chine, c’est grâce à ses formes et décors renouvelés par les artistes d’aujourd’hui ! Pour une fois, donc, copiez cette posture très « marketing » de la Culture, en proposant, donc, de renouveler votre image, votre notoriété ou votre Carnaval !
Prenons pour exemple les très vénérables maisons de création ( Dior/Chanel/Hermès…), mais aussi ces Manufactures où s’épanouissent, depuis Colbert , les artisans et les métiers d’art. Elles offrent toutes leur chances à des créateurs actuels, en France. Les artisans sont ravis, mettent  leur talent au service de nouveaux défis , qui les passionnent. Renouveler les traditions est leur exigence. Ne pas se complaire dans la seule tradition est leur projet, qui accompagne leur métier, leurs savoirs faire.
Ce que l’on ne demande donc même plus à des institutions vénérables, on pourrait aussi le demander aux   artisans des Carnavals, aux organisateurs des feux d’artifice ou  de l’éclairage des monuments : « Renouvelez vos propositions, les clients tradis viendront tout de même, mais on gagnera de nouvelles clientèles – cettte  obsession du tourisme –  et on la fidèlisera sur la base de cet étonnement garanti ! »    
http://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/missions.html
 4 – Enfin, voici de quoi pouvoir parler de ces institutions.tourisme et art contemporain, foire des milliardairezs
1 – Mobilier national et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie
Le Mobilier national conserve encore aujourd’hui plusieurs centaines de « Savonneries » dont les tissages s’échelonnent du XVIIe siècle à nos jours. Les tissages, aux formats très variés, vont du simple dessus de tabouret ou de banquette jusqu’à des pièces pouvant dépasser les dix mètres de long. Les pièces les plus exceptionnelles proviennent d’un ensemble de quatre-vingt treize tapis destinés à garnir le plancher de la grande Galerie du Louvre, commande réalisée de 1670 à 1685.
Charles Le Brun (1619-1690) en avait donné les modèles, qui font souvent référence à la mythologie ou comportent des allégories à la gloire de Louis XIV.Au XVIII ème et au XIX siècle, la création se poursuit.
La manufacture de la Savonnerie a produit récemment des tapis importants de François Rouan, de Claude Lévêque, de Marc Couturier ou de Christian de Portzamparc, tous des artistes vivants.
A la Manufacture des Gobelins, ce vendredi 12 mars 2010,  eut lieu la tombée de métier de la tapisserie  Le Grand silence d’après Vincent Bioulès, artiste français du mouvement « Supports-Surfaces » 

2 –La  Tapisserie d’Aubusson , inscrite au Patrimoine Mondial de L’UNESCO 

Des anonymes du 15ème siècle au célèbre Braque, Le Corbusier, Lurçat, Toffoli, Texier… la tapisserie d’Aubusson retrace l’histoire de l’humanité. Six siècles de patience, d’humilité et de créativité ont fait de la ville la capitale de la tapisserie de basse lisse. Toute une chaîne des métiers y est représentée : filateur, teinturier, lissier, restaurateur… Une quinzaine d’ateliers, de galeries et de manufactures y produisent toujours des tapisseries murales, des tapis de sol, des petits sujets…
  C’est de Jean Lurçat qu’allait venir l’orientation vers un art neuf. Avec Elie Maingonnat, directeur de l’Ecole Nationale d’Arts Décoratifs, Jean Lurçat initie d’autres artistes au métier :   Gromaire, Braque, Vasarely, Cocteau, Dali, Picasso, Ernst, Calder, Le Corbusier… séduits par l’art séculaire de la tapisserie, viennent travailler à Aubusson.
Aujourd’hui  nos contemporains continuent à mettre leur talent au service du lissier et créent encore des cartons. Olivier Debré peint de grands aplats maçonnés au couteau, les lissiers tissent « Révolution » ; Sylvain Dubuisson s’oriente quant à lui vers un tapis ras symbolisant l’entrecroisement des fils de chaîne et des fils de laine. Garouste et Bonetti réalisent des cartons pour un canapé, le lissier tisse de la tapisserie de siège. En 2000, dix sept majestueuses tapisseries sont tombées de métiers. 

3 – La Manufacture de Sèvres : le nouvel établissement Sèvres – Cité de la céramique vise à la création d’un Pôle national de la céramique et des arts du feu http://www.sevresciteceramique.fr/site.php?type=P&id=23 

La Manufacture de Sèvres a encouragé ce mouvement dès les années 1960 en accueillant Jean Arp, Michel Seuphor, Yaacov Agam, Alexandre Calder… jusqu’à, aujourd’hui,  Louise Bourgeois, Arman, Pierre Soulages, Johan Creten ou Elsa Sahal

Bref rappel de l’histoire de la Manufacture : rappelons qu’elle a été en 1740, dans l’une des tours du château de Vincennes,   pour travailler  la porcelaine tendre – ce succédané de la véritable porcelaine, dite porcelaine dure, composée de kaolin à près de 75 % – Cette porcelaine est en effet très convoitée par les cours européennes au XVIIIe siècle, qui ne possèdent pas encore le secret détenu depuis 1710 par la Saxe, celui de l’adjonction du kaolin – une argile blanche – à la pâte de porcelaine.
Louis XV accorde ainsi rapidement son intérêt à la jeune Manufacture de Vincennes et, en 1756, la transféra dans des bâtiments construits spécialement pour elle à Sèvres, à mi-chemin entre les Tuileries et Versailles.
 
Accompagnée des privilèges royaux, Sévres fit aussi otujours appel à des artistes de renom, comme François Boucher, peintre du Roi, premier artiste invité en 1749. Giovanni Claudio Ciambellano, dit Duplessis père, orfèvre du Roi, le créateur de la plupart des formes de 1748 à sa mort, en 1774.
 
 
Pour en savoir plus : Tourisme en ville – Pratiques et attentes des visiteurs européens dans les villes françaises
Etude quantitative en ligne auprès des visiteurs allemands, anglais, belges, espagnols,français, italiens, AtouT France,
Auteur(s) : ODIT France / Novatris Publié en Novembre 2007 – 181 pages Collection : Observation Touristique – Analyses et Perspectives
25,00€
Présentation : avec près de 40% de la consommation touristique en France pour moins de 30% des nuitées des touristes français et étrangers, le tourisme en ville est enfin reconnu comme un incontestable enjeu économique pour les agglomérations françaises. Mais la réalité des pratiques touristiques, notamment celle des clientèles européennes très présentes dans les villes françaises, reste mal connue, faute d’enquêtes d’ampleur nationale.C’est pour tenter de combler cette lacune qu’ODIT France, en partenariat avec la (FMVM) et la Délégation Inter-Fédération des Maires des Villes Moyennes et la Délégation ministérielle à l’Aménagement et à la Compétitivité des Territoires (DIACT), a fait réaliser, à la fin de l’année 2006, une étude quantitative et qualitative auprès des principaux marchés du tourisme en ville, en interrogeant des internautes allemands, belges, britanniques, français, italiens et espagnols.
Principaux résultats issus du traitement de cette enquête en ligne :
 les caractéristiques des visiteurs pratiquant le tourisme en ville : profils, statuts, motivations, comportements, usages ;
• les villes françaises les plus visitées ;
• les pratiques des visiteurs (en séjour et/ou excursionnistes) dans et hors la ville ;
• les satisfactions et attentes de ces visiteurs.
 – A LIRE AUSSI : Tourisme et art contemporain, Revue Espaces, N° 258, avril 2008.
KEN à la Foire des Milliardaires !
  

Ken devant son canapé fait avec des animaux...

Ken attend vos propals de Tourisme un peu différent. Comme tous les Touristes Parfaits, il s’ennuie un peu en France, il est vrai. « Charmant décor, la France ! » avait dit son ex, Barbie, mais il voyait bien qu’elle préférait le shopping au cathédrales, et que les villes historiques n’ étaient, pour elle  qu’un alibi bien propret pour voyager: jamais elle n’en repartait sans sept ou huit  sacs bourrés de robes ou de bijoux qu’on trouvait aussi à L.A, California. Mais là, elle avait fait très fort : l’emmener à la Foire des Milliadaires!!! Pour la revoir , il est vrai qu’il était prêt à tout, et il lui avait donné rencart à cette foire , qui annonçait  « Les produits les plus luxueux pour les gens les plus riches », le salon où toutes les marques de luxe et du sur-mesure doivent être présentes. Depuis sa première édition en 2005, son succès ne se démentait pas. Les organisateurs en proposaient une tous les ans à Moscou, à Bruxelles, à Amsterdam et maintenant en Chine. Pour les grosses fortunes, comme celle de Barbie,  c’était  l’occasion idéale de faire son  marché :  une voiture de légende, un jet privé, un téléphone en diamant ou une villa aux Caraïbes. Mais voilà, sa fortune, c’est  à Ken qu’elle la devait,  avec son sens  bonnes Affaires, ses amis financiers et ses voyages incessants ,au bout du monde,  du Touriste Parfait qu’il était devenu. Il ne voulait jamais le lui faire remarquer. Car il était parfait, justement. Bling-bling, mais aussi Parfait ! 

LEGENDES DES PHOTOS 

Celle du haut :  « Svetlana, la fille de Staline trichant durant  un examen » collage de 1976 : collecter, coller peindre, de l’artiste  Erro, figuration narrative, Expo Centre Pompidou 2010 

Celle du bas :  le canapé fait d’animaux assemblés :  -banquette 2004 deux frères brésiliens, Fernando et Umberto Campana, connus depuis les années 90. ( Dernière expo en Europe, celle de février dernier, au Vitra Design Museum ( Weil-am-Rhein , Land de Bade Wurtemberg) www.design-museum.de   . Dans leur atelier de Sao Paulo  , les deux frères ne cessent de le répéter : « C’est le matériau qui conditionne la forme et la fonction »!