VISITE CULTURELLE ET TIC

visite culturelle et tic bienEnfin ! Il est arrivé ! Nous n’avions pas ou si peu en France d’ouvrage de référence sur la visite culturelle et les nouvelles technologies de l’information ! Un ouvrage qui partirait des exemples concrets, les plus récents, en France et à l’Etranger; un petit livre où l’on comprendrait, enfin, ce qui se passe, ce que l’on peut faire sur le sujet, pourquoi, et comment :
– Que faire  avec les NTIC si on est un pro de la culture ?
– Que faire avec la Culture si l’on est un as des NTIC ?
– Comment mettre en musique les deux domaines si on est un pro du tourisme ?
– Comment penser tout cela et comment faire ?
I – Prendre les meilleurs pour faire une étude, est-ce possible ?
Avouons-le, cela est rarement le cas. Surtout lorsque les hiérarchies des entreprises, des administrations s’en mêlent, ou lorsque les enjeux personnels de ceux qui pilotent et réalisent une étude sont trop différents.
Et bien, avec cette étude, cet ouvrage, vous êtes gâtés, vous êtes les rois du monde : les auteurs de l’étude, Xavier Dalloz et André Yves Portnoff,  ont évité tous ces pièges et c’est  un pur bonheur.
Ils ont aussi décrypté ces milieux complexes de la Culture et du Tourisme, et, en ce sens, cette étude apportera beaucoup au niveau de la compréhension de ce qui motive les uns et les autres, de la médiation culturelle à la commercialisation d’une exposition. Ils sont partis de la demande des professionnels, des élus, et surtout de celle des visiteurs des sites, des lieux ou des évènements de la culture. Ils connaissent parfaitement les publics potentiels des sites culturels. Enfin, ils  n’ont pas fait « œuvre universitaire », trop complaisante, souvent  (Encore les hiérarchies!) trop théorique  ou pas assez actualisée pour être utilisée. Ils en auraient été capables, car ce sont de très brillants théoriciens, mais ils ont lui préféré la patience de la pédagogie. Nous pouvons les remercier d’une telle confiance.  
Pour autant vous y perdrez vos idées-reçues ( NTIC=audio guide, par exemple) et chacun pourra parler du sujet après avoir lu cet ouvrage.
Voilà qui est l’essentiel, pour nous, cette transmission qui permet à tous de dépasser ses clivages.
On connait les barrières, dans une même institution, entre les responsables des NTIC, ceux de la conservation, ceux de la médiation culturelle. On connait aussi les mêmes chasse-gardées dans les entreprises privées et  les institutions du Tourisme.
S’il est pourtant un sujet qui doit dépasser ces clivages, car le sujet est trop difficile pour ne pas profiter des compétences de tous, c’est bien celui de la Visite culturelle et des TIC.
– Pari gagné, le résultat est passionnant et fera date : après cet ouvrage, personne ne pourra dire ou faire des bêtises, sur le sujet, n’est-ce pas l’essentiel ?  
II – Le Plan
1. Introduction 
1.1. LA VISITE CULTURELLE DANS UN MONDE MASSIVEMENT INTERCONNECTE 
Un public potentiel qui se compte en milliards 
1.2. LA CREATION DE VALEUR DANS L’ECONOMIE DE L’IMMATERIEL 
Toute valeur résulte d’interactions réussies 
Les réseaux numériques facilitent les collaborations 
1.3. L’ENJEU DE L’ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE 
Préserver la compétitivité et l’attractivité du pays 
1.4. LES ATTENTES DES PUBLICS ACTUELS ET POTENTIELS 
1.5. L’ACCELERATION NUMERIQUE 
Tendances antagonistes et effets réseaux 
2. Les attentes des touristes actuels 
2.1. INTERNET, ANTICHAMBRE DU VOYAGE
Les consommateurs adoptent Internet… 
…les voyageurs également 
2.2. CE QUI INTERESSE LES TOURISTES ACTUELS 
Touristes et culture 
LES ATTITUDES DU TOURISTE VIS-A-VIS DES OFFRES CULTURELLES 
Des exigences croissantes 
2.3. LES ATTENTES DES INTERNAUTES EUROPEENS
Une segmentation par nationalité 
2.4. LE TOURISTE ENTRE « LIBERTE » ET « PROTECTION »
3. Les trois temps de la visite 
3.1. UNE COMMUNICATION PERMANENTE ET PLANETAIRE 
Investir les trois temps du voyage : avant, pendant et après la visite 
Avant le voyage 
Produit et achat 
Préparation 
Pendant voyage et visite 
Audioguide 
Connexion 
Après le voyage : le tourisme après le tourisme 
Carnet de voyage 
Retour d’expérience 
Fidélisation 
3.2. UN CONTINUUM ESPACE-TEMPS 
La médiation s’étend aux trois espaces : le réel, le virtuel et le mobile 
Les trois sphères principales d’interaction 
3.4 DES INTERACTIONS DE PLUS EN PLUS COMPLEXES 
4. L’audioguide éclaté
4.1. LES TECHNOLOGIES DE MEDIATION SUR SITE 
L’arrivée du numérique (années 1980) 
Synchronisation et positionnement automatiques (années1990 et 2000) 
L’audioguide multimédia (années 2000) 
Immersion totale: Interaction avec l’environnement (années 2010) 
4.2. LA DEMATERIALISATION DE L’AUDIOGUIDE 
4.3. LES FOURNISSEURS D’AUDIOGUIDES 
Un guichet unique 
Quelques fournisseurs d’audioguides 
4.4. LES TERMINAUX STANDARDS GRAND-PUBLIC 
PDA 
Terminaux GPS 
Téléphones cellulaires et téléphones « intelligents » 
Miniordinateurs portables 
Audioguide dédié ou terminal standard ? 
4.5. DU BON USAGE DU MULTIMEDIA 
Faut-il utiliser toutes les possibilités de la technologie ? 
Le retour d’expérience du musée du Louvre 
Le conservateur entre en scène 
Simplicité et synchronisation 
Navigation 
Humilité et discrétion 
Commencer par les enfants 
Une prise en main fastidieuse 
Quelques recommandations simples 
Segmentation des publics 
4.6. LE TOURISTE TOUJOURS CONNECTE 
Des connexions multiples 
Détection, diffusion et réception 
Ecrans tactiles et ergonomie 
4.7. L’INTERNET MOBILE 
La délicate saisie des adresses Internet 
Les codes 2D : la signalétique du voyageur 
La reconnaissance de logo
4.8 EXPERIMENTATION CELLULAIRE ET GPS 
Villes, parcs ou régions 
GPS et randonnée 
Internet mobile et tourisme 
4.8. AUDIOGUIDE ET TELEPHONE CELLULAIRE 
Les limitations du téléphone cellulaire 
En conclusion 
5. Les leçons des expériences et des réalisations actuelles 
5.1. A QUI S’ADRESSE-T-ON ? 
5.2. L’EXEMPLE ITALIEN 
5.3. QUELS INDICATEURS POUR APPRECIER L’APPORT DU NUMERIQUE A LA VISITE CULTURELLE ? 
1 Prise en compte des besoins pratiques 
2 Promotion de la région 
3 Plurilinguisme 
4 Exploitation des audioguides, vidéo, téléchargement, 
5 Style d’accueil : deux options 
6 Billettique, e-boutique et services en ligne 
7 Personnalisation et fidélisation, 
8 exploitation du bouche à oreille numérique et de l’économie dite du don 
Assurer la présence du site touristique sur les grands réseaux sociaux 
9 Collaborations avec le public, exploitation de ses apports 
10 Actions en réseau et mutualisations
6. Un champ d’acteurs sans exclusivités 
6.1. DESINTERMEDIATION OU SYNERGIES ENTRE ALLIES 
6.2. DES APPROCHES NON COORDONNEES 
Approches marchandes, citoyennes, touristiques…ville communicante… 
Des tentatives de valorisation globale du territoire : de Rome à Westport 
7. 10 recommandations pour valoriser la visite des sites culturels avec le TIC 
7.1. CONSTRUIRE UN RESEAU D’ACTEURS EN SYNERGIES 
7.2. LE MUSEE COMME AGORA MODERNE 
7.3. MISER SUR LA FIDELISATION 
7.4. LE MUSEE VIVANT A DISTANCE 365 JOURS PAR AN 
7.5. LA NAVIGATION HYPERTEXTE ENTRE CONTENUS : INTEROPERABILITE DES SITES DANS LA LOGIQUE DE L’UTILISATEUR, 
7.6. PRISE EN COMPTE PROSPECTIVE DU ROLE CROISSANT DES TERMINAUX EN POCHE ET DES CONTENUS. 
7.7. LA CONTINUITE DE SERVICE 
7.8. MULTILINGUISME 
7.9. DEVELOPPER UNE PLATE-FORME DE SERVICES 
7.10. UN LIEU DE PARTAGE D’EXPERIENCES ET DE COOPERATIONS 
8. Annexes 
8.1. ANNEXE 1 : UNE ARCHITECTURE GLOBALE DE MEDIATION TOURISTIQUE 
8.2. ANNEXE 2 : SITES TOURISTIQUES ET RESEAUX SOCIAUX 
8.3. ANNEXE 3 : EXEMPLES DE SERVICES NOVATEURS POUR LA CAPTATION ET LA FIDELISATION DES TOURISTES 
Proposition d’application du Domicile Touristique Numérique Sécurisé 
8.4. ANNEXE 4 : LEXIQUE

III – Où se procurer l’ouvrage ?
1 – A La
Documentation française, pour le prix  de  40€ TTC :
Visite culturelle et TIC
Le numérique au service de la visite touristique et culturelle (n.8)
Année d’édition : 2009
Réf. : 9782915215649
160 pages, 21×29,7 cm
ISBN : 978-2-915215-64-9
Expédié sous 48h et livraison gratuite

Adresse de commande par correspondance :
La Documentation française
29, quai Voltaire
Paris 7ème
Tél. 01 40 15 71 10

Vente en ligne : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782915215649/
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/librairies/points-vente/index.shtml
2) Vente en pdf, aussi, (35€ TTC) sur le site d’Atout-France :  www.odit-france.fr

Batiment rouge ultra bien pour gpIV – KEN ET L’ETE INDIEN
Ken a dîné à  l’autre jour, petite ambiance, avec la pire ennemi du Touriste Parfait : l’incertitude. Entre crise financière et crise économique, fin d’été et un bientôt Noël qui ne lui
 dit rien de bon : Barbie va encore lui confier le mioche et  il va devoir se fixer quelques jours. Mais  réserver à Gstadt est toujours un bonheur, il le sait. Ils se prendront une belle chambre à deux, avec le mioche, et pour lui ce sera SPA et Cie. Car il a petit moral…

Légende de la photo :  Ken Le Touriste Parfait devant le Zenith d’Amiens, construit par l’architecte Massimiliano Fuksas. Ken a rencontré MF à Chenzen en Chine, très investi sur le projet de l’aéroport de Shenzen. Comme c’est l’un des meilleurs architectes du monde, en ce moment, donc Ken a tenu à l’accompagner en Picardie. Massimiliano voulait lui faire visiter ce Zenith, car il savait que son nouvel ami  Ken était  entré dans une nouvelle lubie : bien connnaîre l’architecture, l’urbanisme. Nous le suivrons les prochaines semaines dans ce passionnant périple,  qui commence bien…

Vous avez dit Label ?

 Rietveld1 – PRESENTATION DES 14 PRINCIPAUX LABELS DU PATRIMOINE
2 –  LES 3  LABELS DE L’UNESCO
3 – LABEL VAL DE LOIRE
4 – LES SITES REMARQUABLES DU GOUT

5 – JARDINS REMARQUABLES

6 – LABEL GRANDS SITES DE FRANCE

7  – PETITES CITES DE CARACTERE
8 – LABEL FONDATION DU PATRIMOINE
9 – PATRIMOINE DU XX SIECLE

10- ROUTES HISTORIQUES
11 – LES PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE

12- VILLES ET PAYS D’ART ET D’HISTOIRE

13 – LE LABEL DU PATRIMOINE EUROPEEN

14 – ON PEUT PERDRE UN LABEL….
15 – …ET  EN GAGNER UN, ou PLUSIEURS !

LE BILLET DE KEN!

1 – PRESENTATION DES 11 PRINCIPAUX LABELS
Nous présentons ici les 11 principaux Labels du Patrimoine
en France, avec, pour chacun d’eux :
– L’organisme fédérateur
– Les conditions d’attribution
– Le Site Internet
Les labels sont sans aucun doute la source d’une excellente attractivité pour les sites et  villes concernés, et Bordeaux comptait, en juin 2008, attirer entre 20% et 30% de touristes supplémentaires grâce à son inscription au patrimoine mondial.
Cependant, on voit que les labels sont nombreux, se recoupent entre eux (critères souvent similaires), et force est de constater que faire un « tableau » comparatif est carrément impossible. Car, faut-il le dire, il y a une  différence , souvent importante, en plus, entre ce qui est annoncé dans le label et la réalité. De plus, d’autres labels existent, par dizaines, labels ou « marques » qui recouvrent :

– une  tutelle administrative,  ( CMN, centre des monuments nationaux ou  « Musées de France »);

– ou un intérêt économique («  Villes et métiers d’art », « Entreprises du patrimoine vivant »…);

– Enfin, plus confidentielles, des entreprises privées ont su développé leur marque comme un label de qualité, comme Cultures Espaces, dont l’excellente gestion ( sites , monuments, musées, etc…) assure aux visiteurs un accueil parfait; 
– D’’autres  labels sont en permanence en préparation;  

Penser le patrimoine et l’architecture dans leur environnement

Ces labels du patrimoine en croisent d’autres, comme ceux de l’environnement, de la protection des paysages (Natura 2000), alors que tout nous incite, aujourd’hui, à penser globalement, et non « objet » par « objet ». Ce foisonnement ne conduit-il pas à une relative illisibilité et  à une grande difficulté, si l’on pense au tourisme étranger, à choisir ce qui est le meilleur ?
Hélas, notre organisation administrative, juridique et politique est ainsi faite que valoriser deux ou trois labels seulement semble une proposition irréaliste, voir indécente. Car les organismes porteurs, les élus, les chambres parlementaires ou l’Europe font vivre des centaines de personnes, grâce à ces labels ; tous  ont édicté des règles, se sont battus pour les faire appliquer, donc il semble difficile de renoncer à cette profusion. Analyser les labels, c’est aussi y lire l’évolution de la France du Patrimoine,  avec les entrées  des « Jardins » ou du « Goût»  assez tardives. Et avec de nouveaux  labels qui englobent une démarche qualité exceptionnelle, comme le label Val de Loire, forgé par des équipes très au fait de l’ingénierie culturelle et touristique. Où celui des Grands Sites de France, dont les réflexions sur le Patrimoine et le développement durable sont très intéressantes.

Valoriser la marque France?   
Par contre, l’effet de « marque » est relativement peu développé par les professionnels de la Culture, avec toutes ses composantes, marketing oblige. Le Louvre  a connu une polémique à ce sujet, en exportant la « marque Louvre » vers Abou Dhabi, au Moyen Orient.  Pei, l’architecte de la Pyramide du Louvre, avait aussi fait un petit essai « perso », dirons-nous, en demandant un pourcentage sur chaque vente de carte postale de la Pyramide dont il était l’architecte. ..
Aujourd’hui, lorsque l’on parle du sujet de la numérisation des œuvres du patrimoine ou de villes entières, on a comme oublié que la “marque” France est ce qu’ils ont tous en commun, c’est à dire la qualité de l’offre.  Vendre très cher les droits de numérisation n’est toujours pas à l’ordre du jour, alors que notre patrimoine est  tout à fait exceptionnel. Seule l’Italie peut rivaliser avec nous, au niveau mondial. Google peut donc numériser pour le seul coût du travail réalisé, mais qui ne comprend pas la valeur exceptionnelle de ce qu’il numérise…On pourrait évoquer une nouvelle  marque « France », qui garantirait, pour notre pays,  l’exceptionnalité des patrimoines entretenus, restaurés, valorisés.
 Cela  a un coût, comme ceux de  nos savoirs faire, qui savent valoriser cette exception, d’ Hermes aux grands vins de Bordeaux. Valoriser cette valeur, cette qualité incroyablement exceptionnelle dans le monde pourrait apporter des subsides, à l’avenir, pour que puisse  continuer la protection et la valorisation de nos patrimoines, à l’avenir
2 –   LES 3 LABELS DE L’UNESCO
3 -1 Patrimoine oral et immatériel de l’humanité:
La Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adoptée en 1972 par l’UNESCO, concernait exclusivement la préservation du patrimoine matériel.
Il est ensuite apparu un intérêt important pour la sauvegarde des traditions orales, en tant que patrimoine culturel immatériel, tel que : traditions à sauvegarder, langues et cultures menacées, savoir faire artisanal à transmettre ou expression artistique vivante.

En 2003 les États membres de l’UNESCO ont adopté la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle est entrée en vigueur au mois d’avril 2006, et la première Assemblée générale s’est tenue au mois de juin 2006. Les directives opérationnelles de cette convention sont  données par le Comité intergouvernemental.

Site: Patrimoine immatériel  http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR

3-2 – Patrimoine mondial :le plus connu du visiteur  français et étranger!
La liste du patrimoine mondial est établie par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO. Au 16 juillet 2005, 812 sites y étaient inscrits (628 dits culturels, 160 dits naturels, et 24 dits mixtes), répartis dans 137 États.

La France compte plus de 30 sites classés:
Basilique et colline de Vézelay (1979),Cathédrale de Chartres (1979), Mont-Saint-Michel et sa baie (1979), Palais et parc de Versailles (1979), Sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère (1979), Abbaye cistercienne de Fontenay (1981), Arles, monuments romains et romans (1981), Cathédrale d’Amiens (1981), Palais et parc de Fontainebleau (1981), Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d’Orange (1981), Saline royale d’Arc-et-Senans (1982), Abbatiale de Saint-Savin sur Gartempe (1983), Golfe de Porto : calanche de Piana, golfe de Girolata, réserve de Scandola (1983), Places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance à Nancy (1983), Pont du Gard (1985), Strasbourg – Grande île (1988), Cathédrale Notre-Dame, ancienne abbaye Saint-Remi et palais de Tau, Reims (1991), Paris, rives de la Seine (1991), Cathédrale de Bourges (1992), Centre historique d’Avignon : Palais des papes, ensemble épiscopal et Pont d’Avignon (1995), Canal du Midi (1996), Pyrénées – Mont Perdu (1997, 1999), Ville fortifiée historique de Carcassonne (1997), Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France (1998), Site historique de Lyon (1998), Beffrois de Belgique et de France (1999, 2005), Juridiction de Saint-Émilion (1999), Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes (2000), Provins, ville de foire médiévale (2001), Le Havre, la ville reconstruite par Auguste Perret (2005), Bordeaux (2008)…

Site: page de  la liste du patrimoine mondial :  http://whc.unesco.org/fr/list

3 – 3 – Mémoire du monde:
« Mémoire du monde » est un programme créé en 1992, sous l’égide de l’ Unesco, visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public.

Reconnaissant qu’une action urgente est requise pour lutter contre la disparition de vastes parties de la mémoire documentaire mondiale, l’Unesco a lancé le Programme Mémoire du monde destiné à sauvegarder et à promouvoir ce patrimoine, « afin d’éviter l’amnésie collective et de promouvoir la conservation des collections d’archives et de bibliothèque partout dans le monde et d’en assurer la plus large diffusion ». Au 30 juin 2005, elle comprenait 120 éléments du patrimoine documentaire, appartenant à 56 pays.

Quatre objectifs ont été définis :
-assurer la préservation du patrimoine documentaire d’intérêt universel et encourager celui d’intérêt national et régional.
-le rendre accessible au plus grand nombre, en faisant appel aux technologies les plus appropriées.
-faire prendre davantage conscience aux États membres de l’Unesco de leur patrimoine documentaire et, en particulier, de ceux de ses aspects qui ont un intérêt du point de vue de la mémoire collective mondiale.
-élaborer des produits dérivés basés sur ce patrimoine documentaire et à les distribuer à l’échelle internationale, tout en veillant à ce que les originaux bénéficient des meilleures conditions possibles de conservation et de sécurité.

La France compte quatre évènements classés:
La Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen (1789-1791), L’appel du 18 juin(1940), Les films des frères Lumières (1896-1900), l’instauration du système métrique décimal (1790-1835).

– Site Internet, liste Mémoire du Monde : http://www.unesco.org/webworld/mdm/fr/index_mdm.html

3 – LABEL VAL DE LOIRE
– Organisme Fédérateur:
Dans le cadre de la délégation de l’Etat, la Mission Val de Loire décide de l’octroi du label après instruction de la demande d’autorisation et avis éventuel du comité d’éthique.
– Les conditions d’attribution:
Pour être labellisable, le projet doit:
-présenter un rapport direct avec le Val de Loire – patrimoine mondial
-s’inscrire dans la volonté de préserver l’authenticité et l’intégrité du site inscrit et de ses éléments constitutifs
-justifier d’un niveau de qualité en rapport avec le prestige et le rayonnement associés à l’UNESCO
-présente une réelle valeur éducative, scientifique, culturelle et/ou artistique
-assurer une promotion et une valorisation du paysage culturel correspondant au site inscrit et de ses éléments constitutifs
-être respectueux des lieux et des espaces concernés.

D’autre part, les projets labellisables doivent adhérer à la philosophie et aux valeurs portées par la Convention du patrimoine mondial ( 1972) et des activités de l’UNESCO : action éducative, scientifique, culturelle et artistique.

Typologie des projets labellisables :
-les manifestations culturelles telles que des  manifestations et des animations en bords de Loire ayant une dimension culturelle;
-les opérations de sensibilisation ou de développement de la connaissance telles que des actions éducatives liées au patrimoine mondial en Val de Loire : classes UNESCO, classes patrimoine, chantier de découvertes;
-les opérations de valorisation du patrimoine ligérien telles que des actions visant la découverte de savoir-faire, métiers et traditions locaux;
-des actions de valorisation touristiques telles que la promotion de l’offre touristique en Val de Loire;
-des actions d’information liées au périmètre inscrit telles que l’édition de supports périodiques ou ponctuels d’information liés à la valorisation et à la diffusion de la connaissance sur le Val de Loire.
– Le réseau: Le Label a désigné une dizaine de sites appelés à assurer un rôle d’ambasssadeur du Val de Loire – patrimoine mondial en particulier à l’échelle internationale.Ses sites  sont avant tout des pôles touristiques majeurs au sein du périmètre défini par le label et jouissent d’une forte notoriété.D’autre part, ils impulsent des actions de valorisation du patrimoine dans les domaines éducatif, scientifique et culturel. Tous les sites n’ont pas encore été désignés, Villandry et Fontevraud sont aujourd’hui les deux ambassadeurs phares du Label.
– Site Internet: http://www.valdeloire.org
4 – LES SITES REMARQUABLES DU GOUT 
 
 Un site remarquable du goût est considéré comme un monument du goût. Il doit s’articuler autour d’un produit agro-alimentaire vivant, avec une historicité et une notoriété reconnues.

– Organisme fédérateur:
L’association nationale des Sites Remarquables du Goût créée en 2001.

Condition d’attribution du label:
Le site doit se caractériser par:
-un produit de marque ou produit générique qui doit avoir une antériorité, voire une reconnaissance par des signes de qualité. Il doit être un élément symbolique du site.

-la présence d’un patrimoine exceptionnel de par son esthétique et son lien avec le produit. Le site, l’architecture ou les machines d’une entreprise peuvent avoir un caractère exceptionnel légitimant une présentation au public. A l’échelle d’un village ou d’un pays, un site de production peut créer l’émotion, donner les clés de lecture de l’économie, voire de la vie locale.

-des possibilités d’accueil amenant le visiteur à interpréter les liens entre le site et le produit. Il ne s’agit pas seulement de proposer des visites d’entreprises, du village, voire du pays, mais bien de mettre en scène le lien entre le territoire et son produit, de donner au visiteur les clés, le mode d’emploi du site, du ou des produits.

-la traduction de la synergie entre le produit, le patrimoine et l’accueil par un nom et une organisation locale.
– Site Internet:
http://www.sitesremarquablesdugout.com/

5 – JARDINS REMARQUABLES

 Label créé en 2004, par le ministère de la culture avec le concours du Conseil national des parcs et jardins.

– Organisme fédérateur:
Le Conseil national des parcs et jardins est au coeur de ce label. Il attribue le label sous proposition des commissions régionales.

– Conditions d’attribution:
Ce label d’État, attribué pour 5 ans, est renouvelable et révisable. Les critères pris en compte pour l’attribution sont:
– la composition
– l’intégration dans le site et la qualité des abords
– la présence d’éléments remarquables
– l’intérêt botanique
– l’intérêt historique (pour les jardins anciens seulement)
– la qualité de l’entretien

– Exigences et avantages du label:
-mention dans les documents diffusés par le ministère de la culture et de la communication
-possibilité d’obtenir une signalisation routière

-possibilité de prise en compte dans les plans locaux d’urbanisme

– possibilité d’obtenir un agrément fiscal
-appui du Conseil national des parcs et jardins, du Comité des parcs et jardins de France et de l’association régionale.

Le label engage en contrepartie les propriétaires à:
-assurer un entretien régulier de leur jardin,
-ouvrir au public au moins 40 jours dans l’année et participer à une opération nationale (Rendez-vous aux jardins ou Journées du patrimoine)
-mettre une information à disposition du public
-apposer la plaque reprenant le logotype du label.

– Site Internet:
http://www.parcsetjardins.fr/

6 – LABEL GRANDS SITES DE FRANCE
 
 Le Label “Grand Site de France” garantit que le site est préservé et géré suivant les principes du développement durable, conciliant préservation du paysage et de l’esprit des lieux, qualité de l’accueil du public, participation des habitants et des partenaires à la vie du Grand Site.

– Organisme Fédérateur:
Ce Label appartient à l’Etat, qui l’a déposé à l’Institut national de la propriété industrielle en 2003. Il est géré par le Ministère de l’écologie et du développement durable.

– Conditions d’attribution:
Il est attribué par le ministre en charge des sites, à l’organisme qui gère le Grand Site, après avis de la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages, et du Réseau des Grands Sites de France. Attribué pour 6 ans, le label peut être retiré en cas de manquement aux engagements du gestionnaire. Un règlement d’usage de la marque a été établi par le MEDD en lien avec le Réseau des Grands Sites de France.

Le Label est attribué aux espaces naturels ou bâtis, monuments naturels ou des espaces emblématiques qui ont une forte notoriété et font déjà l’objet d’une mesure de protection au titre des sités classés. Les critères d’accueil, d’aménagement respectueux de l’identité propre à chaque site, de concertation et de respect de la vie des populations locales par les visiteurs, font partie des obligations sur lesquelles le gestionnaires devra s’engager pour obtenir le label.

– Le réseau:
Plus de 30 sites adhèrent au réseau Grands Sites de France.
L’Aven d’Orgnac, La Baie de Somme, La Baie du Mont Saint Michel, Bibracte-Mont Beubray, Camargue gardoise, Caps d’Erquy-Fréhel, Cirque de Gavarnie, Cirque de Navacelles, Cirque Sixt Fer à Cheval, Cité de Carcassonne, Domaine du Rayol, Le Jardin des Méditerranées, Dune du Pilat, Gorges du Gardon, Gorges du Tarn de la Jonte, Gorges du Verdon, Les Deux Caps, Blanc-Nez, Gris-Nez, Marrais et Place Forte de Brouage, Marais Poitevin, Marais salants de Guérande, Massif du Canigou, Massif dunaire de Gâvres-Quiberon, Mont Ventoux, Pointe des Châteaux, Pointe du Raz, Pont du Gard, Puy de Dôme, Puy Mary – Volcan du Cantal, Rocamadour, Roches de Solutré, Pouilly Vergisson, Saint-Guilhem le Désert et Gorges de l’Hérault, Sainte-Victoire, Vallé de la Clarée(…)

– Site Internet:
http://www.grandsitedefrance.com/

7  – PETITES CITES DE CARACTERE
 Le concept d’un label des Petites cités de caractère est né en Bretagne, crée en 1975 par Jean-Bernard Vighetti. Il a été adopté ensuite dans les Pays de la Loire. Il vise à mettre en valeur l’authenticité et la diversité du patrimoine de certaines petites communes (moins de 3.000 habitants) dotées d’un bâti architectural de qualité et cohérent.

 8  –    LABEL FONDATION DU PATRIMOINE
 Créée en France par la loi du 2 juillet 1996, la Fondation du Patrimoine est un organisme privé indépendant à but non lucratif, dont la vocation est de défendre et de valoriser un patrimoine en voie de disparition non protégé par l’État, le « patrimoine de proximité », qui est un patrimoine non classé ou inscrit.
– Conditions d’attribution:
Sont concernés:
-les immeubles non habitables situés tant en zone rurale qu’en zone urbanisée constituant “le petit patrimoine de proximité” (pigeonniers, lavoirs, fours à pain, locaux artisanaux…),
-les immeubles habitables et non habitables particulièrement représentatifs du patrimoine rural (fermettes, granges), même en zone urbaine et les immeubles habitables ou non habitables, situés dans les « zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) »Les travaux doivent concerner les parties des bâtiments visibles de la voie publique (toitures, façades, pignons…). C’est le délégué départemental de la Fondation qui instruit les demandes d’attribution de label et les soumet au SDAP (Service départemental d’architecture et du patrimoine)
– Objectif du Label:
Le dispositif prévu par la loi du 2 juillet 1996, permet à un propriétaire privé de bénéficier de déductions fiscales et de subventions à l’occasion de travaux de sauvegarde ou de restauration, sur un bien immobilier particulièrement représentatif en matière de patrimoine non protégé au titre des monuments historiques (ni classé, ni inscrit). La Fondation mène régulièrement des actions de sauvegarde afin de créer, en organisant des concours à l’échelle régionale, un nouvel élan populaire en faveur de ce patrimoine de proximité : sont ainsi en cours une opération Trésors bretons et une opération Sauvons les merveilles du patrimoine normand.
– Site Internet:
http://www.fondation-patrimoine.com/
9 – PATRIMOINE DU XXEME SIECLE 
 
 Institué en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication, le label du Patrimoine du XXème siècle a pour objet d’identifier et de signaler à l’attention du public, les constructifs et ensemble urbains dont l’intérêt architectural justifie de les transmettre aux générations futures comme des éléments à part entière du patrimoine du XXème siècle.

Organisme fédérateur:
Le ministère de la Culture et de la Communication.

– Conditions d’attribution:
Mise en place de groupes de travail chargés d’élaborer et de valider les listes. Ils associent notamment les chercheurs de l’Inventaire, les chargés d’études documentaires des monuments historiques, les architectes des bâtiments de France et les enseignants chercheurs des écoles d’architecture et des universités. Ces listes ont été présentées aux Commissions régionales du patrimoine et des sites (CRPS) et approuvées ensuite par le Préfet de Région.
10-  FEDERATION DES ROUTES HISTORIQUES.
 
 La Fédération regroupe 500 monuments, privés ou publics répartis à travers la France en 23 Routes Historiques.

– Organisme fédérateur:
La Fédération nationale des routes historiques, créée en octobre 2000 regroupe les 23 associations de Routes historiques de France. Elle a pour objectifs de sensibiliser le public français et international aux richesses culturelles françaises tout en aidant ses membres, publics ou privés à sauvegarder et promouvoir leur patrimoine.

– Conditions d’attribution:-
La création d’une Route Historique est initiée par une association de propriétaires. Le budget de cette association est constitué de cotisations, de subventions de la Région, du Département et du mécénat public et privé. Certains de ces monuments proposent des hébergements ou des locations pour des séminaires ou des réceptions. Chaque association édite une brochure gratuite de présentation de la Route Historique. Pour être membre de la Fédération, chaque Route doit se conformer à une Charte qui définit plusieurs exigences.

– Le réseau:
Plus de 16 régions et 50 départements sont représentés. Villes, villages, châteaux, abbayes, églises, musées, parcs et jardins constituent les principales étapes des Routes Historiques. Route Historique des Abbayes de Haute-Normandie, des Abbayes et Monuments du Haut Poitou, des Châteaux d’Auvergne, des Châteaux et Cités au Coeur d’Aquitaine, Circuit Sud Vendéen, des Dames de Touraine, des Dauphins, des Ducs de Bourgogne, des Ducs de Savoie, de l’Ivoire et des Epices, Historique Jacques Coeur, Languedoc-Roussillon, du Lys de France et de la Rose de Picardie, des Marches de Lorraine, des Monts et Merveilles de Franche-Comté, Normandie -Vexin, du Pastel au Pays de Cocagne, des Rois d’Angleterre, Sur les pas des seigneurs du Béarn et du Pays Basque, en Terre Catalane, des Trésors de Saintonge, de la Vallée des Rois, des Vaudois en Luberon(…).

11 – LES PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE 
 
 Créée en 1982, l’association « Les Plus Beaux Villages de France » s’est donné pour mission de promouvoir les arguments touristiques de petites communes rurales riches d’un patrimoine de qualité. Afin d’asseoir la crédibilité et la légitimité du label qu’elle décerne sur la foi d’une enquête rigoureuse, cette association s’est imposé des critères de sélection draconiens.

– Conditions d’attribution:
Les critères d’adhésion fixés par l’association sont nombreux et sévères :
-trois critères de base:
*population inférieure à 2000 habitants
*adhésion collective de la municipalité
*possession de deux sites classés au minimum
-le choix d’une politique de préservation du paysage qui doit se concrétiser dans le plan d’occupation des sols.
*limiter les constructions
*empêcher toute installation portant atteinte à l’esthétique d’ensemble du village

– Site Internet:
http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/

 12 – VILLES ET PAYS D’ART ET D’HISTOIRE 
 
 Suivant les préconisations très précises du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, le ministère de la culture et de la communication développe, dans le cadre des conventions, les orientations suivantes :

– Conditions d’attribution:
-Prise en compte de l’ensemble des actions de connaissance, de conservation, de protection et de valorisation de l’architecture et du patrimoine. Parmi lesquelles :
* la mise en place d’un secteur sauvegardé ou de la définition contractuelle de servitudes d’utilité publique
* la protection des monuments historiques, les opérations d’archéologie et d’ethnologie
* les encouragements à la restauration du patrimoine (périmètres de restauration immobilière), à la création et à la qualité architecturale, urbaine et paysagère.
-Inscription du projet ” Ville ou Pays d’art et d’histoire ” au sein de la politique publique locale

– Objectif du Label:
-Sensibiliser les habitants à leur cadre de vie et « inciter » à un tourisme de qualité
-Initier le jeune public à l’architecture, au patrimoine et à l’urbanisme
-Présenter la ville ou le pays

– Le réseau:
Réseau regroupant plus de 115 villes et pays d’art et d’histoire attachés à la valorisation et à l’animation du patrimoine et de l’architecture.
– Site Internet:
http://www.vpah.culture.fr/

 13 – EN COURS…  LE LABEL DU PATRIMOINE EUROPEEN

Le Label du patrimoine européen a été lancé en 2007 par différents Etats européens sous
la forme d’une initiative intergouvernementale. Son objectif est de “renforcer le sentiment
d’adhésion des citoyens de l’Europe à une identité européenne commune et de favoriser
leur sentiment d’appartenance à un espace culturel commun”. Pour se voir attribuer ce
Label, les sites patrimoniaux doivent mettre en valeur leur dimension européenne, et une
plaque portant le logo du Label est apposée à leur entrée.

Lors de sa réunion du 20 novembre 2008, le Conseil de l’Union Européenne a adopté des
conclusions invitant la Commission Européenne à lui présenter “une proposition
appropriée portant création par l’Union Européenne d’un Label du patrimoine européen et
précisant les modalités pratiques de mise en oeuvre de ce projet”. En d’autres termes,
suivant l’exemple des Capitales Européennes de la Culture, le Conseil souhaite
transformer l’actuel Label du patrimoine européen intergouvernemental en une initiative
formelle de l’Union Européenne. L’objectif de cette “communautarisation” du Label est
d’améliorer son fonctionnement, de renforcer son impact, et ainsi de lui permettre de
prendre une nouvelle dimension.
Les principaux objectifs du nouveau Label du patrimoine européen seraient de
contribuer:
– à un renforcement de la connaissance et de l’attachement des citoyens européens,
tout particulièrement les jeunes, à leur histoire commune et à leur patrimoine
culturel commun dans sa diversité;
– à la promotion des valeurs de démocratie et de droits de l’homme sur lesquelles
repose la construction européenne;
– à renforcer un sentiment d’appartenance à l’Union Européenne qui complète
l’appartenance nationale, et ainsi à stimuler la participation active des citoyens au
processus démocratique européen;
– à l’attractivité économique et au développement durable des territoires,
notamment à travers le tourisme culturel.
D’autres initiatives internationales existent dans le domaine du patrimoine culturel, telles
que la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont l’objectif est centré sur la
protection de monuments et de sites eu égard à leur valeur universelle, ou les itinéraires
culturels du Conseil de l’Europe qui mettent en valeur les influences et le partage de
valeurs communes. Il serait donc particulièrement important que le nouveau Label du
patrimoine européen marque bien son originalité et sa complémentarité par rapport à ces
initiatives. Sa valeur ajoutée reposerait notamment sur la dimension européenne des sites
sélectionnés, sur la mise en œuvre par les sites d’un programme pédagogique et culturel
ambitieux, et sur la mise en réseau des sites afin de partager les bonnes pratiques et de
monter des projets communs.
Suite aux conclusions du Conseil, et conformément à ses procédures, la Commission
Européenne a lancé une analyse d’impact incluant une consultation publique. Le but de
cette analyse d’impact est de déterminer si une intervention de l’Union Européenne est
effectivement justifiée dans ce domaine et si elle peut apporter une réelle valeur ajoutée
au Label du patrimoine européen. Si tel est le cas, l’analyse d’impact permettra également
de déterminer quelle forme devrait prendre cette intervention.
La consultation publique consistera en une consultation en ligne, une réunion publique
avec les organisations actives dans le domaine du patrimoine qui aura lieu à Bruxelles le
10 juin 2009 et une réunion avec les experts désignés par les Etats Membres le 24 juin
2009. La Commission Européenne a également commandé une étude indépendante sur
les impacts potentiels sociaux, économiques et environnementaux du Label européen du
patrimoine.
Les résultats de la consultation publique et de l’étude seront intégrés au rapport final de
l’analyse d’impact en automne 2009 et serviront de base à une éventuelle proposition de
la Commission Européenne concernant le Label européen du patrimoine. Le cas échéant,
cette proposition pourrait être adoptée par le Collège des Commissaires au début 2010. Si
cette proposition nécessite l’adoption d’une base juridique, une procédure de co-décision
entre le Conseil et le Parlement Européen s’engagera ensuite.
Note d’information sur le Label du Patrimoine Européen,
EUROPEAN COMMISSION, Directorate-General for Education and Culture. Culture, Multilingualism and Communication. “Culture” programme and actions. 04 mars 2009

– Site Internet : http://ec.europa.eu/culture/our-programmes-and– actions/doc/consultation_fr.pdf

14  – ON PEUT PERDRE UN LABEL….
Le 28 juin, la ville de Dresde a perdu son statut de site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. La raison invoquée : “la vallée de l’Elbe à Dresde (Allemagne) n’a pas su conserver la valeur universelle exceptionnelle qui lui avait valu son inscription sur la Liste, suite à la construction d’un pont à quatre voies au cœur de ce paysage culturel.”
La ville de Dresde, elle, vient de perdre le précieux sésame acquis en 2004. En cause : un pont autoroutier à quatre voies dénaturant la Vallée de l’Elbe. En 2008, le comité avait averti Dresde que si ce projet ne prenait pas fin, elle risquait d’être retirer des sites classés. Dresde a préféré ne pas tenir compte de l’avertissement. C’est la seconde fois qu’un site est déclassé après le sanctuaire de l’oryx arabe (Oman) en 2007.
Avec ce déclassement, Dresde perd l’accès aux fonds d’aides de 150 millions d’euros accordés aux sites du patrimoine mondial allemand.
L’année dernière, la Ville de Bordeaux a elle aussi reçu un avertissement. Elle serait retirer de la liste si elle s’entêtait à vouloir détruire le dernier pont tournant à culasse français.

 15 – ET en GAGNER UN, ou PLUSIEURS !
28 juin 2008, sont inscrits au patrimoine mondial : Le Palais Stoclet (Belgique), les Ruines de Loropéni (Burkina Faso), le Centre historique de Ribeira Grande (Cap-Vert), le Mont Wutai (Chine), la Tour d’Hercule (Espagne), le Système hydraulique historique de Shushtar (Iran), la Montagne sacrée de Sulamain-Too (Kirghizstan), la Ville sacrée de Caral-Supe (Pérou), les Tombes royales de la dynastie Joseon (République de Corée), le Pont-canal et le canal de Pontcysyllte (Royaume-Uni), La Chaux-de-Fonds / Le Locle (Suisse) et la Grande Saline de Salins-les-Bains (France) sont classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
BORDEAUX, exemple de classement en plusieurs temps :
Bordeaux compte près de 350 édifices classés ou inscrits aux Monuments Historiques, dont 3 édifices religieux déjà inscrits au Patrimoine Mondial depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Près de la moitié de la superficie de la ville de Bordeaux a été inscrite jeudi 28 juin 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, pour la troisième candidature de la ville. La zone distinguée s’étend en effet sur 1.810 ha, soit près de la moitié de la superficie de Bordeaux. L’ensemble du territoire de la ville, à l’extérieur des boulevards, et 8 communes limitrophes sont également concernées par la zone dite de “sensibilité patrimoniale”.
Elément déclencheur : depuis 1995 le ravalement des façades du XVIIIe siècle en centre-ville, rénovation des quais en bord de Garonne et à l’arrivée du tramway, qui a redessiné l’espace urbain.
Effet attendu : hausse de “20 à 30%” de la fréquentation touristique

Si l’inscription au Patrimoine mondial offre une reconnaissance internationale, elle imposera aussi à la capitale du vin de rendre compte à l’Unesco de la gestion de ce patrimoine.

Rietveld 2K2, KEN ET KARMITZ !
Ken a découvert avec stupeur les méandres de la politique officielle de la France culturelle. Il  savait que les fromages y étaient innombrables, que les labels du patrimoine foisonnaient mais, d’après ce qu’il a lu récemment, les politiques culturelles aussi. Des ministres, des Hommes du Président,  des Cabinets,  des directions techniques  à  Paris, en régions, directions de l’Etat, des départements, des régions, des villes des intercommunalités, et leurs Elus…On avait tenté de lui expliquer, avec des crobars, mais, rien à faire, cela sortait de son schéma mental.

Ken, sur les  deux photos, est  devant, puis dans la maison de l’architecte Gerrit Thomas Rietvield  terminée en 1924 à Utrecht.Il en adore les couleurs primaires et le fonctionnalisme . La maison est tout en espaces libres, car sa propriétaire avait demandé à l’architecte de faire le moins de cloisons possibles, car elle élevait ses trois enfants avec ce type de principes. Quels petits veinards ! Cette maison est aussi un “manifeste” pour un mouvement d’architecture bien connu des architectes, le mouvement De Stijl.

TABAKALERA, RESOLUMENT INNOVANTE !

 

Ken, vous comprendrez pourquoi à la fin du billet, est fou d'Espagne en ce moment...

Ken, vous comprendrez pourquoi à la fin du billet, est fou d'Espagne en ce moment...

Tabakalera est  un  projet culturel tellement innovant en Europe que, par comparaison, 90% des lieux ou démarches culturelles, en France, semblent un peu convenus, bien-pensants, comme coincés dans les modèles pré-existants. Il y a en effet en France un format musée, un format Centre d’art, un format Opéra, etc…et très peu d’innovation pour les  schémas qui les déterminent. Les 20% restants , heureusement, sont là pour témoigner de la vitalité des projets et des capacités étonnantes des nouveaux acteurs, élus et professionnels en particulier. 

Il s’agit d’expérimentations réussies, de pépinières de projets artistiques, comme le fabuleux Lille 2004, de villes et département réellement contaminés par l’innovation et l’accueil de tous les publics, comme Nantes et les Pays de la Loire, ou bien d’évènements tellement bien gérés qu’ils ont inclus la possibilité d’un renouvellement, dès le départ (le travail de La Cellule pour les arts vivants, ou le Festival Interceltique de Lorient). 
Aujourd’hui nous évoquerons un projet européen, la Tabakalera, qui, avec quelques autres du Royaume Uni, de Berlin et des Pays bas, est tout de même en train de changer la donne. Une nouvelle ère a commencé, où :
– les publics peuvent enfin participer, et ne plus seulement contempler , « consommer » de l’action culturelle;
– l’exposition, ou le spectacle,  ne sont donc plus le seul moyen de communiquer, avec tous les rites qui lui sont associés ( production d’un catalogue ou livret, vernissage ou avant-première, tous réservés à une élite, offre intangible et choix artistiques relevant d’un « commissaire »omnipotent )
– une très forte ingénierie  est nécessaire pour renouveler la création de ces lieux et la maîtrise du projet, de son calendrier, de son budget, des compétences nécessaires de l’équipe ou de  la production : les directeurs de ces nouveaux sites culturels et de ces jeunes démarches créent  en effet non pas des spectacles de plus, dans la ville, mais des moyens d’organisation, de fonctionnement , et d’appropriation  de la culture.
II – LA FIN DES ANCIENS MODELES : on l’aura compris, ces jeunes projets sont très liés à de nouvelles générations, nées avec le Web. L’intelligence collective, les échanges communautaires ont un point commun : tout le monde peut y participer, à sa façon, dirons-nous, mais réellement. On ne contemplera plus passivement, car on prendra parti, on apportera sa part de connaissances ou de plaisir, on participera à la décision et à l’histoire culturelle. Et de cette façon on trouvera du sens, on ne sera pas mis en échec mais” immergé “dans l’action culturelle vue  comme un enjeu d’un pays et de son histoire, ancrée dans les projets locaux.
 Le web et les technologies de l’information et de la communication  ont  donc modifié en profondeur les pratiques culturelles, qui ne sauraient plus être  imposées   par en haut, la véritable valeur ajoutée de ces lieux formant  une chaîne de valeurs,  celle des apports formels et informels des habitants ou des visiteurs  occasionnels, qui souhaitent tous s’ approprier  un nouveau  lieu. Faute de quoi, ils le rejetteront ou y seront indifférents.
III – LA TABAKALERA, en Espagne, au Pays Basque, nous parait être le meilleur exemple de cette nouvelle génération de lieux culturels. C’est, en plein centre de  Saint Sébastien, une ancienne – et magnifique ! –  usine de tabac transformée  en un Centre International de Culture Contemporaine. Cet immense bâtiment  préfigure magistralement ce que seront les sites culturels de l’avenir :  des lieux de travail, de production, et de création, à la fois très bien insérés dans le contexte local en réseau avec l’international, avec des lieux de « convivialité »- même si le mot est tarte à la crème –  et de surprises !
Alors que le projet est en cours de développement et que les préparatifs sont en pleine avancée pour la rénovation du bâtiment, Tabakalera organise une préfiguration, exemplaire, depuis trois ans , de ce que sera le lieu après les travaux de rénovation. Ses activités cohabitent dans les espaces de l’usine avec des activités très différentes : enregistrements,  télévision,  vidéo et cinéma, linterventions d’artistes,  design , son, expositions, etc.. Tabakalera est déjà un lieu vivant de la ville!
IV – LES CARACTERISTIQUES URBAINES ET SOCIALES DE DONOSTIA/ SAINT SEBASTIEN représentent un potentiel considérable pour le projet de Tabakalera :
Rappelons que Donostia/Saint-Sébastien, la capitale de Gipuzkoa, est une charmante ville de 190 000 habitants,  sur la côte de la mer Cantabrique, avec  une importante activité touristique sur fond d’activités de services . Une ville culturelle qui comprend l’Auditorium du Kursaal, le théâtre Victoria Eugenia et les musées San Telmo et Chillida-Leku ; avec des événements reconnus à l’échelle internationale tels que le Festival du Cinéma, le Festival de Jazz, la Quinzaine Musicale, un ensemble de Centres Technologiques, des Universités et un Palais de Congrés, et qui a expérimenté récemment  la fameuse « Manifesta » européenne, en 2005.
V – ANALYSONS SON PROGRAMME DE PREFIGURATION ces mois-ci, pour voir en quoi il y a, en ce moment, une véritable révolution de l’offre en matière de projets culturels.
Parcourons pour faire cette analyse  le site Internet, à la recherche des indices de cette collaboration nouvellement possible entre les habitants et le centre culturel, pour mieux comprendre de quoi est fait un « nouveau  lieu » en  résumant  les propositions actuelles
1 -Premier indice , sur une page, on nous pose la question :  QU’AIMERIEZ-VOUS TROUVER A TABAKALERA? Nous aimerions connaître votre opinion et avons conçu pour ce faire à Tabakalera un kiosque interactif où vous pourrez vous exprimer. Vous pourrez ici voir et écouter certaines des opinions que nous avons recueillies.”
http://www.tabakalera.eu/look-again/index.php?op=videomaton
2 – “Nous réalisons et enregistrons notre regard avec un travelling” ( C’est nous qui soulignons!)
Dans le cadre de l’exposition un atelier de tournage sera organisé. Avec la caméra en travelling, les participants à l’atelier seront chargés d’enregistrer leur regard, ce qu’ils observent dans le regard des artistes et dans les propositions qu’ils mettent en avant.  Il y aura également des visites animées par les artistes et les créateurs audiovisuels ayant participé à l’exposition. Une occasion unique de visiter l’exposition au travers l’expérience et l’approche des artistes.
3 – On s’interroge aussi sur ce qui fait œuvre artistique, ou pas, comme dans l’expo-action cinema ouverte il y a deux jours , «  Un chien andalou.  80 ans plus tard (17 septembre au 8 novembre) ” . En reprenant la présentation de cette exposition, on y lit notamment : Cette exposition est un projet qui démontre la pertinence d’une des œuvres les plus importantes dans l’histoire du cinéma et l’un des plus influents dans la culture visuelle contemporaine

4 – On repond aux « trous dans les lacunes «  des professionnels ou etudiants, en favorisant l’apprentissage de la gestion de l’information numérique ou les questions juridiques et commerciales des nouveaux medias : du 13 au 17 septembre 2009  aura lieu   Digital content distribution, un atelier-conférence sur le droit , la régulation et le développement dans les nouveaux médias, en partenariat avec  beActive (Creator of Sophia’s Diary and Flatmates), PortugalFilmotech.com (streaming VoD platform), SpainNOWTILUS (Solutions for on demand film entertainment), Germany.Experts: Nuno Bernardo (beActive), Portugal ,Wendy Bernfeld (Rights Stuff), The Netherlands ,Dr. Frank Brauner (Brauner Rechtsanwälte), GermanyLeander Carell (NOWTILUS), Germany, Francesco d’Orazio (Face Group), UKMario Pena (SafeCreative), SpainDorieke van Helden (Fortissimo Films), The Netherlands, etc…
5 – TABAKALERA RESONNE, exposition-parcours dans le bâtiment ( 11 juillet au 27 septembre), présente   plusieurs œuvres de douze artistes qui travaillent à partir du son. Par des installations sonores, des sculptures ou des travaux audiovisuels interactifs, l’exposition propose une nouvelle manière de découvrir Tabakalera . Des œuvres spécifiquement créées pour l’exposition conversent avec d’autres qui se sont adaptées aux imposants espaces du bâtiment. C’est pourquoi, et dans ce but, nous avons créé un parcours guidé dans le son qui tout en composant une exposition consacrée à l’art sonore nous invite à connaître un bâtiment emblématique comme Tabakalera. (Avec Achim Wollscheid, Pe Lang, Will Schrimshaw, Marcello Liberato, Leerraum , Christophe Havard, Hughes Germain, Yannick Dauby, Juan Jose Aranguren, Patxi Araujo, Mikel Arce, Edwin Van der Heide. Et des concerts et preformances de Francisco López, Charlemagne Palestine. 

6 – RENCONTRE INTERNATIONALE AVEC LES ECOLES DE CINEMA
Les Écoles de Cinéma et d’autres professionnels ont été invités au Festival de Donostia/Saint Sébastien  pour participer à l’atelier organisé par Panavision lors duquel  pour permettre de découvrir les derniers progrès technologiques en matière de caméras et équipements de tournage. Un jury déterminera le travail qui recevra le Prix Panavision qui consiste en un équipement complet comprenant une caméra Sony EX III pour quatre semaines de tournage, ou un crédit de 10.000 euros en matériel Panavision loué, pour le réalisateur du film primé. Le jury déterminera également les noms des trois réalisateurs qui pourront participer avec leurs travaux au Short Film Corner du prochain Festival de Cannes.
Et, comme les années précédentes, quatre travaux produits par les jeunes producteurs de L’Atelier / Masterclass seront programmés hors-concours.(La Fémis – Filmakademie Baden – Wüttemberg), deux du côté français, et deux du côté allemand.

VI –  – METHODE UTILISEE PENDANT LA PERIODE DE PREFIGURATION, 2006-2009, avant fermeture pour rénovation du bâtiment :

Ouverture et partenariats internationaux : la programmation technique et les futurs contenus se sont construits avec des hypohèses confrontées à toute l’expertise internationale et européenne.
Un cycle d’auditions a été organisé par la direction et l’équipe-projet, dont nous avons  eu l’honneur de faire partie.  Les auditions  se sont déroulées  très régulièrement pour confronter les idéesprémices de l’équipe, des responsables des projets de la ville,  aux avis de cette expertise, pour les enrichir, les adapter et…en créer de nouveaux ! C’est comme cela qu’est né le projet, et c’est sans doute grâce à cette démarche progressive, de confrontations, de réflexion, du local à l’international, qu’il correspond aujourd’hui à un projet d’actualité.
Quelques exemples de pays sollicités :  
 Le Royaume Uni, avec le directeur de la Tate Modern, qui fut aussi   soumis aux questions, puis la venue de  Julian Schnabel pour une exposition ; l’Allemagne, avec Orna Cohen, directrice des projets internationaux « Dialog in the Dark, Silence in the Dark, le Casino de la Communication, etc, établie à Hambourg. Les Rencontres Internationale des Écoles de Cinéma -70 écoles, de 27 pays du monde entier, (voir plus haut). La France,  avec le  Palais de Tokyo, le Studio du Fresnoy de Tourcoing, Ars Industrialis, ou le Festival du Court-Métrage Clermont-Ferrand. (Projections à Tabakalera  des films de la Section Expérimentale, soit 42 courts-métrages de 17 pays.)
VII – LES GRANDS AXES DE LA PROGRAMMATION  RETENUE : L’AUDIOVISUEL,    choisi comme le domaine le plus actif de Tabakalera , où la télévision occupera une place de choix.  L’audiovisuel avec le maximum d’innovations en formats et contenus, une rencontre entre les professionnels et les projets d’autres disciplines de la connaissance. Le centre misera par ailleurs sur la créativité des citoyens, à  travers une plateforme destinée aux télévisions libres et communautaires.
LES ARTS VISUELS, LA MEDIATHEQUE, avec des espaces dédiés :
-Espaces de production
–  Lieux de travail
– Équipement audiovisuel (Salles techniques, plateaux)
– Zones auxiliaires (vestiaires, loges, entrepôts)
– Espaces  d’exposition
– Espaces d’intervention
– Salles d’exposition
– Salles de cinéma
– TBkafe
Espaces de  relations

–  Rue
– Restaurants
– Boutiques
– Accés
– Hall
– Et tout les terrains extérieurs, plusieurs dizaines de milliers de M2….
EN CONCLUSION, Tabakalera a une obsession : faciliter l’accès de la culture et  l’art contemporain des publics les plus divers. Vaste ambition qui, pour une fois et preuves à l’appui, est une réussite.

POUR EN SAVOIR PLUS :
Présentation du projet par le directeur, Joxean Munoz http://www.tabakalera.eu/?seccion=2&subseccion=4&subsubseccion=7
L’architecture su site : http://www.tabakalera.eu/Architecture/menu/projets-darchitecture/seccion,4/subseccion,7/
Le site Internet : http://www.tabakalera.eu

Hello Maïté!

Hello Maïté!

KEN LE TOURISTE PARFAIT !

Depuis que j’écris ce billet Ken est d’un collant ! Il fait  le Beau devant mon éventail de Barcelone, pathétique …  Voilà, Ken  aime une fille de la Tabakalera. Ouiiii ! Il l’aime d’amour, comme il me l’a expliqué. Elle s’appelle Maïté, et il est vrai, elle est ravissante. Mais pas idiote. Alors là, je ne comprends pas. Ken, vous l’avez vu, n’a rien à faire de l’intelligence :  il voyage en classe affaires, lève des millions de dollars chaque jour et termine ses journées dans les palaces du monde entier. Il dépense en haut de gamme. Ken est  Le produit parfait du Tourisme. Alors, je ne veux pas le décourager, mais avec Maïté, je pense que cela ne le fera pas…