CHANTIER 109, Nice voit grand!

 
Ken à la Monaco Classic Week

Ken à la Monaco Classic Week

I –  Le contexte

D’abord un quartier comme on les aime, entre passé et résurrection imminente. On y cherche des traces du siècle précédent et  on en imagine les lendemains. Autrefois, donc, un  quartier central qui nourrissait la ville et vivait intensément, avec ses abattoirs et cent petits métiers qui faisaient chaîne, au pied d’un cirque collinaire, pas loin de la mer. Le bâtiment des abattoirs, 40 000 M2 abandonnés depuis un quart de siècle, fut récemment sauvé par Jean Nouvel qui conseilla au nouveau maire de ne pas le détruire.
Comme à Bilbao, une restructuration complète de l’urbanisme est en cours, pour retisser du lien, récupérer d’anciens terrains sur l’emprise de la SNCF, délocaliser la prison, établir de nouvelles transversalités (est-ouest), construire des passerelles au dessus du lit du fleuve, et repenser des objectifs, des stratégies pour tout cela.
Trois chantiers, en fait : l’urbanisme, l’écologie et la culture, avec toutes ses formes, qui doivent aussi faire écho à la future éco vallée du Var, à l’ouest, grand projet intercommunal du département (Projet d’agglomération en cours pour Nice et les communes voisines, voir notre billet sur la réforme territoriale et la décentralisation). Culture sans frontières :  sciences, – l’observatoire est proche et l’université de Nice féconde – , présence des artistes actuels, actualité des nouvelles technologies, mais aussi histoire, architecture, urbanisme.
II – Le Chantier 109
Le  nom du projet culturel fait référence au 104 de la rue d’Aubervilliers de Paris, mais cela n’est peut-être pas une si bonne idée  : le 104 est « très parisien », et nous le verrons, à l’opposé, côté objectifs et gestion du projet, du 109. Le 104 semble s’être accommodé de son atout « belle architecture du 19éme et rénovation très smart », c’est un objet architectural, qui  ne prend  pas place dans un projet plus vaste. Cause ou conséquence, la programmation du 104, dont la grande qualité n’est pas à remettre en cause, est toutefois ultra classique, bien formatée du haut vers les  « Publics de proximité» mais ne réussit pas à franchir la barre invisible qui la sépare des habitants du quartier (horsmis les scolaires,évidemment, ce public captif qui fait ce qu’on lui demande, surtout lorsqu’il s’agit d’une « sortie » de l’établissement,  a priori forcément plus drôle que quelques heures en classe…)

III – Le Projet culturel
Pour le 109 de Nice, trois grands principes très innovants, que nous et notre réseau de professionnels, en France et ailleurs,  défendons régulièrement dans ce blog :
– Ne pas refaire un ixième centre d’art, mais réinterroger les  fonctions d’un centre culturel – sa fonction sociale, par exemple -, intégrer le projet dans les grands projets urbains  et décider en toute connaissance des contenus ;
– Ne pas isoler la culture et les artistes des autres activités de la société et de son devenir ;
– Lancer, sur la base du volontariat, avec les acteurs de la ville, une forte expertise, une recherche-action pour définir les contenus, les modes de gestion et de communication à moyen terme.
Le lancement du projet, hier soir, fut brillant et poétique. La visite au pas rapide du chantier –il est énorme !-était pleine de surprises : évènements, danse, vidéos, improvisations, musique, commentaires…Au détour des escaliers de fer, des couloirs et des rampes qui menaient au toit, sur les murs et dans les anciennes salles de travail, ateliers, espaces de réparations des outils, la fête trouva son rythme, on découvrait le nouveau lieu et on l’aimait.
Une seule envie, aujourd’hui :  retourner sur le Chantier 109. Et en parler pour partager, voilà qui est fait !

IV – Les artistes de la soirée!

La participation des artistes est très importante, ce qui est réellement très bien et donnera, nous l’espérons, de nouvelles habitudes aux  professionnels de l’Evènementiel,  souvent un peu trop formaté. N’oublions pas les autres acteurs de la soirée,    la Responsable du projet, guide parfaite  et pilote de la soirée , un  directeur d’Observatoire et un gardien hisseur de drapeau, un maire tout content et un président de conseil général,  des  équipes du back office de l’opération dont a apprécié l’efficacité in situ.

L’ETABLE:
– Côté Paillon: photo de la collection de José MARIA, Près les Abattoirs, dernières lampées !
– L’Etable: photo de Georges ROUSSE annonçant une création
de l’artiste en ce lieu fin 2009.
LA PORCHERIE:
l’animal/l’humain/la chair/la nourriture/les cris/le corps
– Cochon 1 et cochon 2 regardent un extrait du Voyage de
Chihiro de Hayao MIYEZAKI, l’intervention chirurgicale
d’une pose de valve de porc sur un humain, et écoutent un
cours de Gilles DELEUZE
LES VESTIAIRES, LA LINGERIE:
la femme/le pur et l’impur/le mouvement
– «La lingère»: Géraldine COLIN (psychologue, conseil du
quartier Turin Saint-Roch).
– Danseuse : Miss WATA.
LA SALLE DE DECOUPE:
les hommes/le geste/le bruit
– «Le boucher»: Joel CORNILLON
– Le percussionniste: Nicolas CASTAGNOLA
LES FRIGOS:
l’inhumain/l’inconscient collectif/la représentation
3 oeuvres prêtées par Bernard MASSINI (neurochirurgien,
président de l’association des amis du MAMAC) :
– Vincent CORPET: . 2582 P8,15,16 XI 93 h/t D 200
. 2757 P 21 X 97 h/t 100×100
– Dimitris TZAMOURANIS: . UMARMUNG ht 210-190, 2005
2 oeuvres d’Edmond VERNASSA prêtés par l’artiste:
– Cinéoptique
– Spirale prêtées par l’artiste
LES TERRASSES:
le paysage/le champ + contrechamp/l’aménagement urbain
– Le saxophoniste: Julien ALEONARD (musicien, ingénieur du
son du CIRM)
LE COULOIR:
L’administration/les portes/la réflexion/le processus de
recherche-action
– Bureau n°48:
Une question posée par : Sandy.
Caméra : Amélie TRAILIN.
– Bureau 41:
Géraldine COLIN (psychologue, président du comité de
quartier Turin/Saint-Roch).
– Bureau 29:
Pierre COULLET (physicien) et Edmond VERNASSA (plasticien)
Bureau 14:
Bernard MASSINI (neurochirurgien, président de
l’association des Amis du MAMAC).
– Bureau 8:
Au piano: Elodie VELIA.
Bureau 6:
Marianne K. ROMEO (Association L’Eclat).
– Bureau 5:
Maxime DENAIS et Amandine ALBRAND (étudiants en sociologie
urbaine à Saint-Jean d’Angely).
– Salle de réunion:
Film de Fabien LAMY-CHAPPUIS, Variations (2009), courtmétrage
de fin d’année de l’ESRA Nice Côte d’Azur.
LE PARVIS
Drapeau Chantier Sang Neuf hissé par Alexandre IVALDI
(gardien des Abattoirs).
Projections façade: Michael GUILLEMIN (No Stress People)(voir nos photos sur ce blog)
Palpitation de la Halle : Jean-Pierre LAPORTE
(scénographe).
Captation filmique du 10/09/09: Antoine et Tony (société
17 film).’astronome: Jean-Louis HEUDIER(Observatoire de Nice)
Un grand merci à Elodie Ching, qui m’a transmis ce document en urgence! ( Communication  de la Ville de Nice). Il est très important de toujours bien rendre compte de la présence d’artistes, à mon avis, avec leurs noms et ce qu’ils ont fait, là où ils l’on fait.
-IV – Des photos!

Ken et sa nouvelle petite chérieKEN LE TOURISTE PARFAIT  n’a, au fond, qu’une joie, une passion, celle des belles rencontres…Un beau terrain, un banquier affectueux – ça n’existe pas? Parlez pour vous…- ou un beau projet d’investissement, durable, si possible. Et là, cette nouvelle petite chérie, c’est qui? Une amie de Londres rencontrée par hasard à la Classic Week de Monaco. Elle a promis de l’accompagner à Nice, voir les Brea dans l’église du Monastère de Cimiez. La Pietà de 1475 est à tomber, il est sûr qu’elle aimera.

Des nouvelles du Tourisme !

 

Ken Le Touriste et son livre-miroir...Un polar, chic! Ken Le Touriste et son livre-miroir…Un polar, chic!

Le CAC 40 se porte mieux que prévu, les PME souffrent! Bien que l’on ait pris l’habitude de l’optimisme quasi permanente de nos gouvernants, en France, les professionnels du Tourisme font grise mine : les clignotants sont plutôt au rouge, ces temps-ci !
Jugeons sur pièces, en prenant connaissance des news du Quotidien du Tourisme :
1 –  Du 1er mai 2009 au 31 juillet 2009, les TO membres du Ceto (Association de 70 Tour-Operateurs ) ont enregistré une baisse de 6,7% en nombre de clients et une baisse de 11,4% en terme de volume d’affaires. Concrètement, les tour-opérateurs ont fait voyager un peu moins de 1,47 million de clients en voyages à forfait, ce qui correspond à une baisse de leur activité (-6,7%) par rapport à la même période de l’exercice précédent (à périmètre comparable). Mais, plus décevant encore, le volume d’affaires de 1,194 milliard d’euros qui est en baisse de 11,4%. La recette unitaire moyenne a fortement diminué au cours de la période (-5,0%) pour s’établir à 814 euros contre 857 euros pour la même période de l’exercice précédent. Ces résultats de l’activité des voyages à forfait se répartissent sur trois grandes zones. La France avec 258.491 clients (+0,9%) a réalisé un volume d’affaires de 112 millions d’euros en baisse de 2,5%.[…] “le sursaut des réservations observé au mois de juillet ne permettra pas de compenser les retards de trafic enregistrés préalablement”. Enfin, “le décalage existant entre les trafics et les volumes d’affaires risque de se poursuivre et les résultats du mois d’août risquent d’être en retrait au niveau du volume d’affaires”. Toutefois, en ce qui concerne le bilan global de la saison été 2009, “l’absence totale de visibilité sur les mois d’arrière saison ne permet pas le moindre pronostic”.

2 – L’éclaircie constatée dans les chaînes hôtelières en France en juillet aura été de courte durée : en août, le secteur a renoué avec de fortes baisses des recettes, dans un contexte qui “reste déprimé”, selon une étude du cabinet spécialisé MKG publiée lundi. Selon MKG, les hôtels haut de gamme, notamment les palaces à Paris et sur la Côte d’Azur qui avaient fait le plein en juillet, ont subi des chutes de près de 20% de leurs revenus par chambre disponible (RevPar) en août. En raison du début du ramadan le 22 août, la clientèle moyen-orientale est arrivée plus tôt, assurant une forte activité des palaces en juillet, mais est repartie dès la mi-août. Toutes catégories confondues, la chute des revenus atteint 9,1% en août. En juillet. Cet indicateur était en repli de 7,3%. Sur la période juillet-août, les taux d’occupation sont en retrait de plus de 5 points pour se situer à 67,1%. Face à une demande en berne, les prix moyens ont reculé de 1,2% et le revenu par chambre de 8,1%.

 3 – Ne pas se démoraliser, et filer au Salon TOP RESA devient, dans ces conditions, incontournable !
Présentation du salon : Le salon IFTM Top Resa est l’unique salon généraliste  et international qui mette la France à l’honneur en tant que marché émetteur comme réceptif avec un espace dédié à la destination France. Il a lieu cette année à La Porte de Versailles, à Paris, du 22 au 25 septembre .
Quelques chiffres :
■ 277 exposants
■ 26 000 participants
■ 900 journalistes accrédités
En bref, tous les acteurs du tourisme professionnel s’y retrouvent pour échanger et s’informer sur l’impressionnant panel de destinations présentes, sur les nouveaux produits des exposants et sur les dernières solutions technologiques du secteur.
Les agences de voyages
Les acheteurs, chefs de produits et chefs de marché Français et étrangers
Les chargés de voyages en entreprise
Les agences événementielles
Les détenteurs de budget voyages/incentive/événements en entreprise
Les meetings planners Les autocaristes
Enfin IFTM a lieu fin septembre, période propice à la construction des programmes à venir : tourisme et culture, tourisme et développement durable, tourisme et randonnée, d’Affaires, etc…Toutes les activités touristiques sont concernées par ces délais.  ;

Les sujets du moment aux conférences de TOP RESA :
– Lobbying des vins de France, avec un nouveau village sur l’Œnologie !
– Quels sont les nouveaux comportements de la clientèle “Loisirs” observés par les Agents de voyages ? Quelles adaptations engendrent-ils ?
– Les tendances du marché de la communication événementielle ( 23 sept).
– Tourisme-Loisirs : Comment orienter les nouveaux comportements des consommateurs pour qu’ils ne perdurent pas après la crise ?
– Technologie : Quelles évolutions et quels bénéfices pour les consommateurs?
– Régionalisation du Tourisme : Quels nouveaux espoirs porter sur les marchés voisins, émetteurs vers la France ?(24 sept.)
– Tourisme d’affaires : Quels choix les entreprises privilégieront-elles dans l’avenir ? Comment bien les conseiller ?
– Programme de TOP resa : http://www.iftm.fr/index.php?Lang=FR&argRedirect=FR|Evenements
Si aucune de ces actions ne vous concerne, soit, il n’est pas obligatoire que vous vous rendiez à TOP RESA

Rencontrer sur un même lieu l’ensemble des fournisseurs nécessaires pour composer une offre ;
Proposer des circuits innovants pour répondre à une demande des visiteurs toujours plus personnalisée ;
Faire son choix de lieux et rencontrer  des partenaires professionnels  pour organiser un événement/ incentive original,
Créer ou  retrouver ses contacts, créer ou  renforcer son réseau.
– Reste une bonne raison d’y aller, tout de même  : étoffer son expertise sur  le Tourisme grâce aux acteurs du marché touristique.

4 – Analyse des professionnels participants :  pas de  représentants pour l’action culturelle de la France  
Enfin, pas dout à fait, j’ai trouvé quatre châteaux! Et trois sites entre culture et loisirs, Le Puy du Fou, Micropolis et Vulcania. On remarquera tout particulièrement l’absence du Ministère des Affaires étrangères, et de son Agence Cultures France, chargée de la promotion de la France à l’Etranger, dommage…On remarquera aussi qu’aucun grand réseau institutionnel n’est présent, que ce soient les musées nationaux ou le Centre des monuments nationaux, ou encore la  Réunion des Musées nationaux ( sauf erreur de notre part ou inscription de dernière minute de ces opérateurs…).
Bien sur les comités régionaux, départementaux a ou Offices du tourisme « représentent » la culture, par leur offre toujours bien garnie en la matière.
Mais rien ne vaut la présence d’un lieu, de ses opérateurs, pour attirer les clients, forger des forfaits, des relations professionnelles directes, sur un Salon.
Conclusion : si tout allait bien, si la croissance de la France était à deux chiffres, je crois que je n’aurais  eput-être pas fait ce billet de promotion d’un salon touristique.
Mais voilà, la culture peine à trouver des financements pour ses projets, de la restauration du Patrimoine à la création des Festivals. Le seul maintien des monuments dans leur état actuel devient problématique, pour plus de la moitié d’entre-eux, selon les derniers rapports officiels du ministère ou des associations du patrimoine ancien ( DH, VMF, etc…).
Alors, pourquoi ne pas faire « projet commun », pour redynamiser l’économie locale, et quelle bonne raison pour ne pas travailler avec les pros du Tourisme ?
On reparlera des purs réseaux culturels, car ils sont tellement nombreux qu’ils se font de l’ombre ! Labels, Routes, Itinéraires, Villes et Pyas d’Art et d’Histoire,  patrimoine mondial, architecture militaire, Association des musées, de Festivals, des Maisons d’ecrivains…Iols se comptent par centaines, car, pour la culture, on réseaute surtout et en prioroité  « entre lieux de la culture ».
Nous proposerions volontiers un nouveau modèle : créer des réseaux Culture et autre chose, par exemple culture et entreprises innovantes de la région/ ou Culture et Opérateurs du tourisme. Plus difficile, certes, que de se regrouper entre soi, ou bien avec les partenaires habitués, Education nationale ou spécialistes du Handicap.Certes, il faut continuer à travailler ces terrains-là, avec leurs relais,encore et encore. Mais n’est-il pas aussi intéressant, plutôt que de se réchauffer dans un entre-soi rassurant et relativement coupé de l’économie locale,  d’apprendre de nouvelles stratégies, méthodes, en travaillant avec d’autres professionnels ? 

L’AMI  KEN

Ken et la Belle AngèleKen ne fréquente pas que des jolies filles…Il a eu le coup de foudre pour  la Belle Angèle, de Gauguin (1889-0,92X0,73m), et pourtant elle n’est pas si arty…Mais, que voulez-vous, il aime  l’innovation, Ken Le Touriste…Lorsque la peinture change ses règles, découvre d’autres mondes, comme la perspective, l’humanisme; ou d’autres continents, comme l’Orient,  ou d’autres façons de peindre.Par exemple il aime aussi les peintres abstraits, qui ont dû se dire “Allez, si on arrétait de tout représenter bien comme il faut, maintenant que la photographie existe, elle fait mieux que nous…”.C’est dommage que, pour changer, il faille toujours abandonner ce que l’on aimait, pense-t-il.

Le Tourisme culturel au top cet été !

1 – La fréquentation  touristique, cet été, est  contrastée selon les régions, ou par  l’absence de clientèles étrangères ou bien  à cause du  temps qu’il y a fait. Le Sud-Est a connu
Ken part se changer pour aller avec Laurence et Marie sur son yacht!

Ken part se changer pour aller avec Laurence et Marie sur son yacht!

connu une forte affluence de touristes français qui ont renoncé à partir loin de chez eux.Mais  la fréquentation est partout forte “là où les villes françaises ont développé «une offre culturelle originale,  dont le rayonnement est national. Il faut saluer leur imagination et leur énergie, assure Philippe Gauguier, associé au sein du cabinet Deloitte, qui  commente le sondage  IFOP-JDD (Edition du 22 août, Vacances: Les villes préférées des Français).On peut aussi ajouter que les séjours auront été plus courts, les décisions prises au dernier moment, les pourboires plus minces…
Le recul de la clientèle étrangère, notamment britannique, allemande et espagnole, a été  compensé par la présence des Français. Et les cités les plus innovantes sont récompensées de leurs efforts “, poursuit Philippe Gauguier. Saluons, donc, avec une analyse, les villes citées:

Nantes: la ville-qui-fait-tout-bien ( voir notre billet sur Nantes) a accueilli 890 000 vacanciers à la Biennale d’art contemporain ! Les machines de l’île Beaulieu, avec l’éléphant géant, ont aussi fait le plein de surprises et …de visiteurs.
En juillet, la fréquentation de l’office de tourisme a bondi de 12 % (+16 % pour la clientèle française et +40 % pour les Espagnols). Pour Jean-Marc Devanne, directeur de l’office du tourisme, Nantes était l’endroit où il fallait passer cet été. La biennale d’art contemporain Estuaire 2009 de Nantes à Saint-Nazaire, qui s’est achevée dimanche dernier, a attiré près de 890.000 vacanciers en deux mois, 15 % de plus que lors de son édition 2007. Les machines de l’île Beaulieu dynamisent aussi  le tourisme urbain avec l’éléphant géant qui transporte des touristes dans son ventre.
Aix en Provence : l’exposition des Maîtres.
Le musée Granet, à  Aix-en-Provence présentait plus de 100 œuvres de Picasso et de Cézanne. (jusqu’au 27 septembre), garantissant une fréquentation record.  L’exposition a pu fêter, avant le 15 août, son 200 000e visiteur (le 12 août 2009), et l’exposition est prolongée jusqu’au 27 septembre. La ville a donc réussi l’ouverture du château de Vauvenargues, situé au pied de la montagne Sainte-Victoire, où résidait le maître espagnol. Selon le cabinet Deloitte, la fréquentation des établissements hôteliers a bondi de 5 % en juillet, alors qu’elle a baissé, en France, de 8%.
Bordeaux: l’effet  du classement du patrimoine à Unesco
“Depuis 2007, année où l’Unesco a inscrit la moitié de la capitale girondine au patrimoine mondial. nous accueillons 3 millions de visiteurs par an contre 2,5 millions en 2007. Cela correspond à un bond de 30%, explique Philippe Prévot, directeur adjoint de l’office du tourisme. En juillet dernier, nous avons enregistré une hausse du nombre de touristes de 10%.”
Avignon: festival en forme !
Le Festival a connu le même taux de fréquentation très élevé que l’édition 2008, soit 94% sur un total de 133 000 places: “Nous n’avons pas ressenti la crise”, explique Sylvie Joly, de l’office du tourisme. Comme partout en France, la ville a accueilli cette année plus de Français que l’année dernière. Christian Etienne, adjoint au tourisme, constate également un nombre croissant de Brésiliens, qui “aiment la culture et la gastronomie”. Le cabinet Deloitte confirme une augmentation de 4% de l’activité hôtelière.
Lyon: arrivée des Les Espagnols !
L’office du tourisme a accueilli 12% de touristes en plus. La capitale des Gaules profite de la nouvelle ligne low cost EasyJet avec l’Espagne. Et du City Pass ! Conséquence: malgré la crise qui sévit dans leur pays, les Espagnols sont les premiers clients. Pendant tout l’été et jusqu’au 19 septembre, 250 animations gratuites (danse, théâtre, musique, cinéma…) sont organisées dans toute la ville, qui a de plus un City Pass.

2 – Les City Pass bien conçus sont efficaces

La culture et le Tourisme urbain cet été – Nice et la Riviera : le FRENCH Riviera PASS.

Conçu comme un véritable sésame, le Pass réalisé  par l’Office du Tourisme de Nice Côte d’Azur, que nous avons présenté dans notre billet sur les PASS,  facilite tout séjour sur la Côte d’Azur : Nice,   Antibes-Juan-Les-Pins, Biot, Cagnes-sur-mer, Eze et Monaco sont les villes concernées.
Avec une seule carte, que l’on peut acheter en ligne et donc obtenir à l’avance pour improviser ou préparer un voyage, le parcours des villes et leurs activités deviennent simples. Sites majeurs, ,shopping, musées, visites guidées, dégustation des crus régionaux , best off familiaux, comme  les parcs aquatiques Aquasplash et Marineland, marchés aux fleurs, et plages ! A Nice, la fréquentation devrait croître de 3% cet été. La saison est sauvée malgré la baisse des clientèles anglaise et des américaine.

Angers et les bords de Loire
Angers, la fréquentation des hôtels a augmenté de 6% en juillet, selon l’étude du cabinet Deloitte. Le CityPass qui donne accès à une quinzaine de sites et un tour de train de 45 minutes pour 12 euros a connu un vrai succès. Même succès pour le parcours Loire à vélo, comme la ville vient d’ouvrir un nouveau tronçon qui traverse les ardoiseries de Trélazé.
Strasbourg
le centre historique à la découverte de la cathédrale, du musée d’Art contemporain et du palais des Rohan et les visites –guidées de la ville via les bateaux-mouches(Batorama a transporté 102.000 touristes au mois de juillet). “L’attraction a battu des records: plus 10 % depuis le début de l’année. Le mois de juillet est historique”, se réjouit Jean-Jacques Gsell, le président de l’office du tourisme. En 2008, 740.000 touristes avaient emprunté les vedettes de l’Ill, un chiffre qui devrait être dépassé cette année. Le TGV Est a apporté une nouvelle clientèle parisienne.

3 – La bonne tenue d’un tourisme culturel innovant dans un contexte de crise
Selon Philippe Gauguier, associé chez Deloitte, “la fréquentation hôtelière des agglomérations françaises a chuté de 8 % en juillet 2009 par rapport à la même période, l’année dernière”. Dans un contexte difficile, puisque de nombreux étrangers ne sont pas venus en France cet été ( Chute des fréquentation des américains, des anglais, des allemands…) et que les français on moins dépensé  particulier pour les français (une famille de quatre personnes a dépensé environ 1900 euros, soit 150 euros de moins que l’été dernier. ). Il est vrai que les amis, la famille ont été sollicités pour les nuitées, et que l’échange des logements ou la nuit sous la tente deviennet t une quasi tendance pour l’hébergement.
« Certains citadins sont même restés sur place. Cette nouvelle tendance se nomme staycation, néologisme né des mots anglais stay (rester) et vacation (vacances). Le farniente maison est le plus sûr moyen de dépenser moins et d’être écolo. Pratiquer le staycation évite de rejeter du CO2. Un bon geste pour la planète », souligne le JDD du 22 août, auquel nous nous référons pour les données de ce billet.
4 – Le JDD du 22 août note aussi des « flops » dans son palmarès, à cause du temps ou de l’absence de clientèles étrangères . Marseille, qui se positionne pour la culture mais en 2013 : selon  Philippe Gauguier, associé au sein du cabinet Deloitte, “la fréquentation hôtelière abaissé de 8% en juillet par rapport au même mois de l’année dernière”. Marseille mise sur une évolution de son image culturelle grâce au titre de capitale européenne de la culture en 2013.Ou Rennes, où le temps fut vraiment mauvais cet été, malgré des  entrées libres aux musées de Bretagne et des Beaux-Arts, malgré le  CityPass, et  une seconde nuit d’hôtel offerte dans le cadre du Coup de cœur à Rennes. L’activité des hôtels a baissé de 15% en juillet. Rennes a sans doute souffert de la chute du tourisme d’affaires au début de l’été. Lille, dont l’année 2008 avait été exceptionnelle,  grâce à l’effet Ch’tis, a connu  cet été, une baisse de sa fréquentation hôtelière de 16% en juillet. Il a manqué les Britanniques, pénalisés par la faiblesse de leur monnaie. Lille pourrait se rattraper avec sa célèbre braderie le week-end du 5 au 6 septembre. Paris, où l’activité hôtelière a décliné de 16% par rapport à l’été 2008, selon l’office de Tourisme car les  Américains, les Britanniques et les Japonais ont été particulièrement rares. Seuls les touristes des pays peu touchés par la crise (Brésil, Chine, Inde…) ont fait un détour par la Ville lumière. Même la tour Eiffel ne joue plus les stars. Au premier semestre, la fréquentation a chuté de 10% par rapport à l’année dernière. Plus conjoncturelle, la baisse de la fréquentation de Lourdes est liée au succès de l’année 2008, historique pour Lourdes avec la célébration du 150e anniversaire des apparitions de la Vierge et la visite d’Ingrid Betancourt. Forcément, cet été est plus calme avec tout de même la visite de 432 000 pèlerins dans les sanctuaires. En juillet, il manquait notamment des fidèles irlandais (– 14%) et anglais (– 13%).

En conclusion, le Tourisme culturel a pris une grande part dans la bonne tenue de la fréquentation! Les premiers bilans de la saison estivale arrivent ces jours-ci. Crucial, pour une industrie touristique fragilisée par la crise.Les villes les plus innovantes sont récompensées de leurs efforts !
Le recul de la clientèle étrangère, notamment britannique, allemande et espagnole, a été  est compensé par la présence des Français.

Rappelons, pour nos amis de la Culture, car les acteurs du Tourisme connaissent l’information,  que le tourisme est l’un des premiers secteurs créateurs d’emplois depuis 2004, donc un secteur économique de  première importance pour la France.les entreprises touristiques (plus de 230 000), emploient plus de 900 000 personnes. Le poids du tourisme dans le produit intérieur brut (PIB) est estimé à 6,2 % en 2007. Il s’agit d’un chiffre basé sur l’estimation de la consommation touristique en France. Un tiers de cette consommation est effectué par les touristes étrangers. Le tourisme est le premier secteur contributeur dans les échanges extérieurs de la France, avec un excédent de 12,8 milliards d’euros en 2007.

5KEN A  INVITE  LAURENCE  ET MARIE  SUR  SON  YACHT!

Ken attend Laurence et Marie devant son Wally
Ken attend Laurence et Marie devant son Wally

 

Les bateaux Wally sont , depuis de 15 ans, le top du design et ont révolutionné le monde du yachting. Merci à Luca Bassani, bel italien champion, autodidacte et industriel inspiré. Evidemment, Ken, notre Touriste Parfait, a piloté son  118 Wally Power la semaine dernière sur la riviera italienne. Il y a deux ans, Barbie avait fait un gros caprice : elle ne voulait pas des sièges Hermès orange, parce que « Ca n’allait pas avec ses robes roses et pas non plus avec  son rouge à lèvre rose. “Mais cette année, Ken est ravi ! Ses nouvelles amies, Laurence et Marie, des petites frenchies adorables, lui ont fait promettre que l’an prochain il aurait un Wally Island, un mega-yacht de 99 mètres de long, avec terrain de tennis, cinéma, discothèque, piscine et vraie forêt sur le pont. Parce que « déjeuner avec Nadal, Di Caprio et David Guetta ce n’était plus possible, parait-il…Sans ces nouveaux trucs, ont-elle dit, on fera quoi, avec eux, après le déjeuner ???Du shopping?La sieste? On ne fait que ça toute l’année…Please, Ken !! » Ken a dit oui.
Voir,
très vite,  le prochain yacht de Ken sur le site : http://www.wally.com
Et merci à Gilles Raget et à la revue IDEAT pour leur photo !