Le Musée de Mougins choisi pour l’Europe!

EMYA

LE MACM DE MOUGINS (06) NOMINÉ comme l’un des meilleurs musées européens!

Nous aimons bien dans ce petit blog donner des nouvelles des projets déjà présentés, ceux dont nous analysons les qualités et que nous soutenons. Aujourd’hui nous reviendrons sur le MACM, musée d’art classique de Mougins (06) , auquel nous avions décerné le Ken d’Or en janvier dernier. Ce musée est encore à l’honneur cette semaine, de la plus belle des façons qui soit : le MACM vient en effet d’être nominé pour le prix de l‘European Museum of the Year , seul musée français présent sur les 28 musées européens choisis par l’équipe de l’EMYA.

Voilà l’occasion pour nous de reparler de la démarche qualité des sites culturels , avec deux démarches : la Qualité Tourisme des sites culturels et le Classement du Journal des Arts. Aucune cependant n’est aussi excellente que le Prix européen du meilleur musée, nous verrons pourquoi.

Enfin notons que le Lauréat du prix EMYA 2013 sera annoncé durant la cérémonie qui se tiendra au musée Gallo-Romain de Tongeren en Belgique courant Mai, et nous espérons très fort que le MACM l’emportera!

I- LE PRIX du MUSÉE EUROPÉEN DE L’ANNEE (EMYA) Le prix du musée européen de l’année (EMYA) a été fondé en 1977 par le Conseil de l’Europe, et c’est le prix le plus prestigieux d’Europe car son ambition n’a pas varié depuis sa création :  témoigner de l’excellence des musées européens et encourager les processus innovants. Innovants par rapport à la vision traditionnelle qui privilégie  les collections plutôt que leur utilisation au profit de la société. Innovants sur le fond, c’est à dire la vie du musée, sa gestion, ses équipes, sa direction et leurs stratégies.

Ses objectifs de départ étaient très simples :  Promouvoir des approches novatrices dans le secteur des musées en Europe,  quelque soit le « type » de musée : tous les musées sont égaux qu’ils soient publics ou privés, petits ou grands.  Quels que soient aussi leur objet ou leur nationalité, les musées candidats y sont évalués sur la base de ce qui est considéré comme étant EXCEPTIONNEL pour les services que propose un musée à ses  visiteurs.

Enseble au MACM : Klein, Warhol, la Grèce antique

– Le MACM de Mougins a donc triomphé à juste titre sur sa Newsletter cette semaine : « Cette nouvelle, capitale pour notre musée, émane de la réunion annuelle des membres du jury EMYA à Bruxelles. Le MACM est fier d’être sélectionné  parmi les 28 candidats venant de l’Europe entière; depuis le Royaume Uni à l’Azerbaïdjan en passant par la Finlande et le Portugal. »

POUR EN SAVOIR PLUS : Site Internet de l’EMYA .Voir la Liste complète des nominés EMYA ici – Contacter les Organisateurs d’ EMYA :  Email: emf@liverpoolmuseums.org.uk – Tél: +44 (0) 151 478 4559/4984 Fax: +44 (0) 151 478 4321- Découvrir Le MACM sur son site Internet.

II – ET EN FRANCE ?

1) LE CLASSEMENT ACCUEIL DANS LES MUSEES DU JOURNAL DES ARTS La courageuse revue Le Journal des Arts avait commencé un classement très différent de celui d’EMYA car il distinguait « l’Accueil des Publics » plutôt que l’innovation dans l’accueil des publics comme l’EMYA. Par exemple on lit dans les critères ci-dessous du JDA qu’en 2011 un auditorium et une publication semestrielle étaient un “plus”. Est-ce bien raisonnable ? Un musée ne peut-il se passer aujourd’hui d’un auditorium, contrairement à ce qui fut innovant dans …les années 20 (en 1925, date du premier auditorium de musées à NYC)? A-t-il besoin de conférences savantes, généralement destinées aux aficionados ou aux étudiants? Ne peut-il pas négocier avec d’autres auditoriums de la ville, ou avec les universités voisines, plutôt que d’avoir le sien?

Bref, il me semble que, avec ces critères, les publics déjà bien gâtés par les musées sont tout simplement  « sur-gâtés !  ». Je crois donc, pour ma part, que de tels critères et indicateurs confortent une offre académique, destinée prioritairement aux classes moyennes supérieures, plus diplômées et plus riches que la moyenne, selon toutes les études sur les profils des visiteurs « habitués » des musées.

Ne vaudrait-t-il pas mieux que, plutôt que d’entretenir un auditorium, le musée consacre de nouveaux  moyens pour diffuser toutes ses collections via le numérique dans le monde entier ? Qu’il organise des rencontres entre les habitants à partir de sujets qui les passionnent? Ou qu’il modère un débat entre les internautes? Qu’il soit effectivement réellement ouvert au monde, et« multiculturel »? S’il peut faire « les deux », tant mieux ! Mais conforter les publics habitués ET proposer une nouvelle offre innovante est aujourd’hui très rare pour les 2000 musées en France, par exemple.
Ensuite, tout comme la Démarche Qualité (Cf2 ci dessous), le Classement du JDA privilégie le « moment de la visite », plutôt que les trois temps de cette visite « Avant/Pendant/Après », pourtant incontournables aujourd’hui, avec les nouveaux comportements des visiteurs qui sont aussi interconnectés en permanence.

Enfin, prendre  en compte la fidélisation de ce « troisième public », celui  qui ne viendra pas mais que l’on doit aussi passionner sur le web, avec des contenus, comme le font les musées anglais, par exemple, est aussi une priorité actuelle. Peut-on négliger ce troisième public qui représente deux  milliards de e-visiteurs potentiels, mais bien réels?

LES 22 CRITERES DU  CLASSEMENT JDA : les 22 critères sont pondérés (coefficient de pondération indiqué entre parenthèses) et déterminent le nombre total de points de ce classement.- librairie (1),- cafétéria (2),- accès handicapé (2),- plan de visite gratuit (1),- fiche explicative dans chaque salle (2),- cartel bilingue (1),- audioguide (2),- outils numériques (1),- salle jeune public (1),- auditorium (1),- publication semestrielle d’un programme (1),- tarif incluant l’audioguide (1),- carte annuelle d’adhérents (1).- 8 critères notent enfin de « 1 » à « 5 », selon la méthode des quintiles, les indicateurs suivants :  nb de journées d’ouverture sur l’année (2), nb de nocturnes (1), pourcentage moyen de salles ouvertes (1), nb de fiches en langues étrangères (1), nb de conférences (1), effectif d’accueil et de surveillance (1), plein tarif (3), nb de jours gratuits (1). La qualité du site Internet est notée de 0 à 3 avec un coefficient de 2.

Le Journal des Arts prévient à juste titre que, dans son classement « Les nouveaux musées (Mac/Val, Quai Branly) ou récemment rénovés (Les Arts décoratifs, Musée Fabre) offrent naturellement un meilleur confort de visite. » En effet, dans la liste des 30 premiers musées ayant le meilleur accueil des visiteurs, en 2011, on ne trouve que des valeurs sûres, des établissements importants, à Paris comme en région. Voir le Classement des 30 premiers musées en 2011 dans LE JOURNAL DES ARTS nº350 / Du 24 juin au 7 juillet 2011, à voir  ICI.
2) LA DÉMARCHE-QUALITÉ TOURISME pour les sites culturels

Nous prendrons l’exemple de la démarche conduite par la Région en Ile-de-France pour les musées et les monuments, mais il en existe bien d’autres, dont celle, pionnière de la Bretagne. – L’enquête 2010 a été réalisée par des visites mystères menées par des enquêteurs professionnels du cabinet DMS réalisées du 1er juin au 31 juillet 2010 . Cinq métiers ont été évalués : les musées et monuments, les points d’accueil touristique, les taxis, les excursionnistes et les cafés brasseries. Pour les musées et les monuments, 300 visites mystères (entre 5 et 10 visites par site) ont été effectuées. De plus une évaluation des sites Internet des musées et monuments a été faite par l’ARTESI.- Des grilles de critères spécifiques à chaque métier ont été élaborées au préalable, en concertation avec des représentants des métiers concernés, avec 74 critères pour les musées et monuments-(Voir ces critères sur un document de travail préparatoire de 2008,  sur demande à NTC, via les Commentaires du blog, car ces critères ne figurent pas sur leur site Internet).

MAIS , il y a à notre avis cinq difficultés pour adhérer complètement à cette démarche :

a) Les sites retenus sont déjà tous des sites majeurs : pas de sites privés ou de tout petits sites  ;

b) La démarche est longue (donc coûteuse) et non obligatoire. La Région  Languedoc–Roussillon, par exemple, a donc bien du mal à la terminer pour l’ensemble des sites ;

c) La Collectivité territoriale (Région) doit « traiter tout le monde de la même façon » et ne peut hiérarchiser les résultats des musées ou des monuments. Sur l’ensemble, aucun n’émerge, donc, et , comme pour l’offre « exhaustive » des Offices de Tourisme, l’embarras du choix des visiteurs est très important. Ils auront donc tendance à se replier vers les incontournables (Le Louvre, Orsay et la Tour Eiffel) pour ne pas prendre le risque d’être déçus.  

d) Les critères portent essentiellement sur l’interaction entre les visiteurs et les personnels. L’imagination, l’innovation  de grands professionnels culturels (Ex :  Le MAC VAL de Vitry /s /Seine, distingué par Le Journal des Arts ; ou de très fortes expositions temporaires, comme au 104 de Paris…) ne sont  pas prises en compte. On sait  détecter les absences de confort, d’absence d’équipements pour les personnes souffrant d’un handicap, l’absence d’aides à la visite ou des agents insuffisamment formés pour l’accueil, mais on ne valorise pas d’autres qualités majeures d’une offre : son inventivité, son charme, sa convivialité, son travail de fonds avec les habitants ou son attractivité pour une cible de visiteurs (visiteurs étrangers ; Jeunes et Adolescents ; Familles, etc…).  « Lors de la visite mystère, les enquêteurs  professionnels effectuent une visite standard et répondent par «oui» ou par «non» à la grille de critères. […]

e) Ces critères sont objectifs et ne permettent aucun jugement de valeur. Le principe de la visite mystère ne permet l’identification d’aucun personnel. »e) Au final, lorsque vous avez rempli toutes les cases « objectives », vous avez une garantie de qualité générale, certes, et c’est déjà très bien. Mais les choix de la visite culturelle, lorsque se prend la décision,  sont beaucoup plus complexes : un tout petit musée, même sans répondre à tous ces critères objectifs, même « imparfait » sur certains de ces critères, peut être, à notre avis,  autrement plus attractif grâce à de très nombreuses qualités «  non objectives »  que ne peut prendre  en compte cette démarche qui souffre de trop d’objectivité.Lire les résultats de l’enquête ICI.

Calder et l'Egypte ancienne(MACM)

CONCLUSION : Le MACM de Mougins correspond parfaitement au nouveau rôle assigné par EMYA aux musées , ce rôle social et multiculturel qu’il devrait remplir partout ! Pourtant, au vu des budgets et des compétences des personnels, on peut dire que le rapport est encore hyper favorable à la fonction de conservation des œuvres et objets du musée. Pour mémoire, en 1977 seule une poignée de musées (Américains, anglais et pays du Nord de l’Europe ou d’organisations comme l’ICOM) avaient assigné cet objectif de « sociabilité » aux musées.  En France nous n’avons aucun prix officiel qui aille dans ce sens et, du coup, les pouvoirs publics ne font guère attention aux initiatives « exceptionnelles », même à celles de leur propre territoire. Pour des raisons très simples mais hélas quasi impossibles à gérer aujourd’hui, au vu de la législation (Le rôle d’un conservateur, en France, est toujours de faire un inventaire et de la conservation préventive…) et au su des priorités des élus ou de l’Etat (la Culture y est passée des premières priorités (Années 70-80) à la treizième ou quinzième place aujourd’hui…). Les jeunes professionnels, les idées innovantes n’ont donc pas droit de cité, et nous encourageons les jeunes professionnels ou les jeunes élus à se battre de toutes leurs forces pour faire passer l’innovation en France.

Mon premier Ken, Kenneth Hudson

III – NOTRE CADEAU BONUS: LE SECRET DES MUSEES INNOVANTS! Nous sommes en juin 1979 et Kenneth Hudson, le créateur du Prix du Meilleur musée m’a invitée à déjeuner en Camargue, où il vient de remettre le prix EMYA (1).Très admirative de ses livres et de ses travaux, dont Iron Bridge, en Angleterre (une vallée entière d’archéologie industrielle qui reçu d’ailleurs le Prix EMYA en 1979(2)), j’ose une demande : « Mais quels sont vos critères, pour EMYA ? ».

Et Kenneth  me fit cette réponse stupéfiante, mais qui m’a portée tout au long de ma vie ; en résumé:

Ecoutez, Evelyne, ce n’est pas très difficile…On a une batterie de critères, d’indicateurs, certes, mais là n’est pas le plus important. Quand je dois décider, je fais moi-même un test, un seul : je me débrouille pour déjeuner avec le conservateur qui dirige le musée. Je lui dis combien je l’admire et que cela doit être un travail colossal de réussir un si bel établissement. Et cela provoque deux types de réactions. Le premier type de réaction, c’est un conservateur qui me répond « Oui, j’ai beaucoup de mal, c’est très dur. D’autant que les personnels traînent parfois, ne sont pas toujours trop bien formés ou d’accord avec moi…Mais en y passant tous mes week-ends et mes vacances… ». Le second type c’est celui (ou celle) qui me répond : « Oui, mais même si vous n’avez invité que moi, aujourd’hui, je vous assure que je ne suis pas seul(e) ! Nous sommes une équipe, et c’est comme ça qu’on peut y arriver ! ». Et la conclusion de Kenneth était donc « Peu importe notre  batterie de critères : le premier groupe ne peut avoir l’EMYA ; par contre le second a toutes ses chances! ».

Là était donc le secret : le management était la clef d’un « meilleur musée » en Europe! Savoir utiliser toutes les compétences, ne pas user de son  « pouvoir » hiérarchique était le sine qua non de l’innovation, de la réussite et de l’excellence. Et, malgré la persistance de ces fonctionnements ultra hiérarchiques, ahurissants aujourd’hui -de vrais brise-talents !- je persiste malgré tout à croire que la gouvernance, le management feront un jour ce grand progrès : passer au participatif, au collaboratif, et mettre fin en un même temps à la souffrance des gens au travail et au manque d’innovation.

(1) Ironbridge Gorge Museum Trust, Ironbridge, Royaume-Uni – (2) Musée de la Camargue, Arles, France

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken avait rejoint dans un très joli bar son nouvel ami Christian, Christian Mantei, avant de passer aux choses sérieuses : Ken avait un petit milliard de trop à son actif et voulait investir en Europe et il avait  pensé à ce petit pays au grand passé, la France. En fait, le job de Ken, Touriste Parfait, avait séduit Christian : « Homme d’affaire, passant sa vie dans les avions et les palaces, laissant sur son passage une somme colossale de retombées économiques, ça me convient !», avait dit le Délégué Général à Ken. Oui mais voilà, Christian se faisait le porte-voix, dans le journal L’ Echo touristique, d’une bérézina annoncée si le Tourisme périclitait en France…

– Que puis-je pour vous, my Dear?, commença Ken…

 

POUR VOUS FAIRE UNE PETITE IDÉE DES RESULTATS ET PREVISIONS DU TOURISME EN 2012 ET DU COMMENT Y REMEDIER ?, RENDEZ VOUS AU PROCHAIN BILLET, LA SEMAINE PROCHAINE!

 

La Gastronomie

Ken à table...

Cette semaine est sans doute celle de la Gastronomie, avec pas moins de 10 trophées, aux Championnats de France et Coupes du monde, récompenses attribuées lors du Salon de Lyon. Et, Cocorico, la France à gagné le Bocuse d’Or mercredi ! Pourtant rien ne va plus du côté de la Cité de la Gastronomie, ce projet de désignation d’une ville-phare pour y installer un lieu d’histoire et de promotion. Mais, au fond, peut-être que notre véritable talent n’est pas celui des choix mais une formidable énergie  pour, comme Alain Ducasse faire connaître notre cuisine au monde entier, et former de nombreux chefs? Classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, le repas gastronomique est aussi un programme d’avenir. art de vivre à la française et véritable signature de notre pays, la gastronomie est aussi un atout économique. L’activité agricole,  les industries agroalimentaire (150 mds€ de CA et 400 000 salariés), soit le 1er secteur industriel après celui du  Tourisme (6% du PIB) mais aussi l’artisanat, les arts de la table,  les formations aux différents métiers font partie intégrante de la gastronomie. Enfin la gastronomie est un soft power pour les  relations internationales. L’émission “MasterChef” dont le concept a été acheté par plus de 15 pays ou nos magazines et ustensiles de cuisine sont aussi exportés  (presque) partout ! Enfin sur notre territoire, pas un jour sans Fête des Châtaignes ou du Cochon, de l’Oie ou de son Foie, de l’Ail ou des Truffes. Quant au  nombre de blogs culinaires, de recettes et de petits bistros, il est sans doute illimité!

F.Maynard prépare son Ecaille d'Or au Sirha

I- LE SIRHA DE LYON Le Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation avait lieu à Lyon du 26 au 30 janvier ” 180 000 personnes étaient attendues  dont 25% d’étrangers, et 1700 chefs”. Ainsi 24 chefs du monde entier ont participé au Bocuse d’Or (créé en 1987)ce mercredi,  remporté par Thibaut Ruggieri. Mais ont lieu aussi, pendant les journées du Salon,   le Championnat de France des arts gourmands, la Coupe du Monde de la pâtisserie,  l’Open des desserts glacés ou encore la Coupe de France de la Boulangerie, le Concours national des Fromages, etc…Enfin la  première édition du Sirha World Cuisine Summit s’est déroulée lundi 28 janvier avec 700 congressistes ont assisté aux différentes présentations et tables rondes de la journée, sous la présidence d’honneur de Paul Bocuse.

II- SOMMES NOUS ENCORE LES ROIS DU MONDE? Hélas, le classement qui fait autorité, Les 50 meilleurs restaurants du monde n’a classé l’an dernier aucun français dans les dix premiers restaurants  :  Joël Robuchon y était classé à la 12éme place, Alain Passard à la 16éme, Pierre Gagnaire à la 17éme, ou les Bras à la 47éme place… La liste des 50 Best est construite à partir des avis de 800 leaders (critiques gastronomiques, des chefs et gastronomes internationaux …) du secteur de la restauration de  de 27 régions du monde  qui comptent chacune 31 membres et un président. Puis les membres votent pour sept restaurants, dont trois doivent être choisis à l’extérieur de leur région.

Notre force réside donc davantage dans notre notoriété, notre histoire et dans le nombre de nos chefs et de restaurants : 594 restaurants étoilés. 485 d’une étoile, 83 de deux étoiles et 26 de trois étoiles. En 2012 il y avait 4.289 restaurants répertoriés dans le Guide Michelin 2012. Autre inquiétude : les Salons de la gastronomie se multiplient dans le monde, de plus en plus grands et forment une concurrence un peu inattendue aux « nôtres » avec un envol des pays émergents comme la Chine, l’Indonésie ou le Moyen –Orient. .  Par exemple, du 25 au 28 février,  Gulfood , Salon de Dubai dédié à la restauration et l’hôtellerie, annonce  4.200 exposants et 113.398 m² de surface d’exposition. Dubai. L’événement est aussi le plus grand centre d’affaires du Moyen-Orient et rassemblera des experts internationaux et des professionnels.Autre exemple :  l’Association Mondiale des Sociétés de Cuisiniers (WACS) avait reçu, à sa création en 1928 à la Sorbonne,  65 délégués de 17 pays; aujourd’hui elle fédère plus de 10 millions de professionnels dans le monde!  Enfin – 262 Salons, Foires ou  expositions représentant  173 villes et 65 pays sont annoncées  : la Chine en compte 12 et la France 13. Tout près de nous, l’Espagne s’est proclamée  Madrid la capitale mondiale de la gastronomie dans le cadre du Sommet mondial de la gastronomie Madrid Fusión(19 janv. 2013 au 3 févr. 2013). « Même si la rencontre est destinée aux professionnels, le grand public pourra profiter de certaines de leurs créations à travers Gastrofestival, « un programme complet alliant les menus les plus exquis dans des restaurants choisis aux ateliers de cuisine ou aux expositions en rapport avec la gastronomie dans d’importants musées ». Ce Gastro Festival précède le FITUR, Salon du Tourisme espagnol (30 janvier -3 février) qui a reçu en 2012 plus de 9.000 entreprises,  venant de 167 pays et régions et accueilli plus de 200 000 visiteurs dont  119.322 professionnels.

III- ET NOS CHEFS A L’ETRANGER ! Joël Robuchon exerce à Macao, Tokyo, Las Vegas et New York, Pierre Gagnaire à Tokyo, Dubaï, Séoul et Hong-Kong ;Michel Troisgros à Moscou;Michel Bras à Hokkaido, Guy Savoy à Las Vegas, Daniel Boulud, depuis New York, a essaimé à Pékin, Londres, Singapour, Montréal et Miami ; Hélène Darroze est à Paris et à Londres ;  et les frères Laurent et Jacques Pourcel à Bangkok, Shanghai, Tokyo et Genève. Pour Meryem Cherkaoui, chef française installée au Maroc, « La France reste la France et on ne changera pas cela. Il y a plus d’étoiles à Tokyo qu’à Paris, mais à Tokyo, il y beaucoup de Français, ou des Japonais qui ont fait des formations en France ».

Alain Ducasse vient d’ouvrir  l’ IDAM, son premier restaurant au Moyen-Orient,  au Qatar à Doha, au sein du Musée des Arts Islamiques. A.Ducasse  est devenu une marque  de restaurants, d’hôtels, d’éditions mais aussi de Conseil et  de Formation où plus de 2000 personnes y sont formées chaque année dans les 3 établissements. Bref, Alain Ducasse est devenu un homme d’affaires dont le groupe gère près de 1.500 employés Il possède  24 restaurants dans 8 pays. Sa mission de Conseil comprend 50 collaborateurs.l’Agence Spatiale Européenne et le Centre National d’Etudes Spatiales on fait appel à lui pour créeer des recettes adaptées aux missions vers Mars, bonnes pour les papilles et bonnes pour la santé. Pain martien à la confiture de tomates vertes, gnocchis de spiruline et millefeuilles aux pommes de terre et à la tomate ont donc été créés par les chefs consultants. Rappelons aussi qu’Alain Ducasse  imagina Tous au Restaurant avec un principe simple : pour un menu consommé, le même menu hors boissons était offert. Juste avant la Fête de la Gastronomie plus officielle. (23 au 27 septembre 2012).

IV- UNE CITE DE LA GASTRONOMIE SANS LYON ?
Les “Cités” culturelles sont à la mode : Cité des Sciences, de l’Architecture, de la Danse, du Design, de la Musique ou de l’Histoire de l’Immigration…Celle de la Gastronomie  devait être la petite nouvelle, et patatras, rien ne va plus!  Six villes étaient récemment en lice pour devenir Cité de la gastronomie : Dijon, Beaune, Lyon, Tours et Chevilly-Larue, associée à Rungis . Ces villes avaient fait des projets et les dossiers candidature ont été remis  en juillet  dernier à l’Association, chargée du projet de Cité ( Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA). Et le 11 janvier la Commission et  les ministères de la Culture et de l’Agriculture ont annoncé le 11 janvier que Beaune était recalée et que Lyon, sans être exclue du dispositif, n’était pas retenue. Plus grave,  que l’on “s’acheminait vers une « Cité » répartie  sur plusieurs villes Tours, Rungis et Dijon et non une seule“.  À terme il devrait s’ouvrir à toutes les villes qui en feront la demande et déposeront un dossier,  les premières inaugurations étant prévues pour mi-2016.

Lyon absente, c’est tout juste im-pos-sible, pour la Gastronomie.. De toutes façon Lyon a prévu son projet et le fera sans aucun doute dans  l’Hôtel-Dieu ui sera rénové.

V- LA GASTRONOMIE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’ UNESCO ? profitons enfin de ce petit article pour  rappeler que le Repas gastronomique des Français n’est pas un Label UNESCO décerné pour l’excellence gustative de notre gastronomie, comme il est toujours écrit dans la presse. Ce label a récompensé en 2010 l’histoire et  l’originalité du repas gastronomiques français ,car notre repas  est composé d’une « suite » de  plats, « avec des produits de qualité, des recettes en accord avec les vins, le digestif  et une table décorée ». C’est donc la succession de quatre services qui a été remarquée comme « originale ». L’art du pain d’épices en Croatie du Nord, la cuisine mexicaine (culture communautaire, vivante») et la diète méditerranéenne, ont été également inscrites le 16 nov.2010 sur la liste par l’UNESCO. C’était d’ailleurs la première fois  que les  traditions culinaires étaient  inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

VI- DES VISITES GOURMANDES SUR MESURE Il y a tant de guides spécialisés, de revues, de conseils du Tourisme que nous avons choisi pour vous un dîner au musée et deux adresses plus difficiles à trouver : celle de Saint –Denis, dont les balades culturelles sont les plus intéressantes qui soient, malgré la réputation du 93. Et celles de Marseille, si vous voulez faire un petit tour au printemps, dont les restaurants ont été choisis comme des adresses chéries par les marseillais! Leurs noms sont d’ailleurs éloquents : Le Ventre de l’Architecte ;Le Petit Longchamp ;La Boîte à Sardine ; Chez Madie ou les Les Galinettes. Car Lorsque les Français sont consultés sur la définition de la gastronomie, ils conçoivent « le repas gastronomique » en premier lieu comme  « une culture dont tous les Français sont porteurs » (84%), ensuite seulement comme « une affaire de grand chef » (69%).

Mais où est Barbie Chérie?

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken était arrivé en France dans le même avion que David qui venait signer son contrat et visiter l’appartement que Victoria avait repéré.  Viendrais-tu avec moi manger un Mac Do ?  lui demanda Beckham. Ecoute, lui répondit Ken en récupérant sa valise, tu sais que je ne dors, profession oblige,  que dans des palaces, ne mange que dans des 4 étoiles et que mes affaires me laissent rarement le temps de m’amuser. Mais là, ton idée est carrément géniale! Enfin des vacances !!!Mais dis-moi, David, Tu crois qu’ils ont des Mac Do, à Paris?

ET NOS PHOTOS!Pour répondre au gentil commentaire de Sylviane Van de Moortele, qui a l’oeil : OUI! C’est bien une photo de Claire Béguier devant laquelle Ken Le Touriste Parfait a fait sa aouse cette semaine!

Voici d’autres photos, et l’explication à la fin!

CLAIRE BEGUIER est photographe, passée par les meilleurs écoles (Beaux-Arts de Lorient en 1998, Ecole nationale supérieure de la photo d’Arles) et a exposé très jeune (2005, Galerie La Tangente, Marseille  et Projection aux Abattoirs de Toulouse ; 2007 Marseille et 14éme rencontres internationales de la jeune photographie de Niort.

LE SUPERBE  MAGAZINE GUSTO, qui voulait sortir de la gastronomie de son train train habituel ( Photos chics, critiques toujours élogieuses, recettes  et très peu de réflexion) avait conçu pour son troisième numéro un dossier sur La Cuisine au Féminin. Histoire de rendre hommage, disait l’édito, à toutes les femmes (Mères, tantes, grand-mères…) qui avaient inspiré les grand chefs, très majoritairement masculins. Répartition des rôles habituelle: au quotidien, la femme: aux fourneaux nourrit sa famille, dans l’espace privé;   l’Homme-Chef triomphe dans le bastion de la Grande cuisine et dans l’espace public.

Gusto invitait donc des artistes dans son magazine, et pour ce numéro « La Table au féminin » il avait invité Claire Béguier, photographe, et Michelle Perrot comme rédactrice en chef. ( FrancisChevrier Rédacteur en Chef).

LES PHOTOS DE CLAIRE BEGUIER (que j’ai tenté de photographier au mieux…),ci -dessous, avec  leur simplicité, une certaine férocité et un « Il vaut mieux en rire » qui nous plait beaucoup.. Ces photo n’étaient pas datées, ni titrées, sur la Revue Gusto, juste le © de Claire Béguier. Mais le numéro est daté de l’été 2007. Claire met en scène et manipule la vie quotidienne, les objets usuels, les rapproche de son corps, les dés-utilise, les ré-emploie, sans vanité.

Mieux que Cindy Sherman!


Dunkerque, Capitale régionale de la Culture en 2013!

 

Ken devant un Paul Signac de 1891.

Et voici DUNKERQUE, Capitale régionale de la Culture 2013, une offre sans exclusive car elle est  destinée aux habitants comme aux  visiteurs étrangers. Extraordinaire symbiose entre culture et tourisme, Dunkerque, comme Lille 2013, Estuaire Nantes 2013, Marseille Provence 2013 ou le  Festival Normandie Impressionniste (avril-septembre 2013) la ville s’empare de la Culture comme socle d’excellence.

Avec des élus décidés, des professionnels qui travaillent ensemble,  ces programmes ont une réelle particularité : ils mettent fin à l’élitisme qui sévissait depuis trop longtemps en France, sans pour autant plonger dans une médiocrité de bon aloi. Ils relèvent tous le défi de l’ouverture culturelle à tous : ce qu’ils présentent est du plus haut niveau , mais compréhensible par tous les français et les étrangers qui visiteront les sites ou assisteront aux spectacles. Pour le format, notons aussi que les frontières s’estompent entre l'”évènementiel”  et la “culture institutionnelle”.  Voyons de plus près Dunkerque, et vous comprendrez tout!

I- LE CONCEPT DU LABEL  CAPITALE RÉGIONALE DE LA CULTURE : ce nouveau label est très pratique : il permet de rassembler les professionnels de tous horizons sur une tâche commune, un projet d’envergure où chacun peut avoir sa place. La fin des chapelles, du travail-dans-son-petit-coin, voilà le premier avantage du label. Il permet aussi de souder les communes, les régions et les départements, tous échelons qui ont la compétence culture et celle du tourisme, mais parfois cela fait un peu beaucoup…Et pourtant ne vaut-il pas mieux  mutualiser les forces et les crédits sur une opération conjointe? Les résultats sont au rendez –vous, ceux des deux éditions précédentes (Valenciennes (2007) et Béthune (2011) et l’ensemble de leurs agglomérations respectives. Pour Dunkerque, ce sont 16 communes du Dunkerquois qui sont impliquées dans l’opération, soit 210 000 habitants.

II-LES PARTENAIRES : le 6 avril 2013 le programme commencera,  soigneusement préparé depuis un an avec un cahier des charges où l’on relève en particulier une coopération qui dépasse l’esprit de clocher : Dunkerque 2013 s’appuie, dans son cahier des charges, sur la coréalisation  territoriale (30 km de long, de Grand-Fort-Philippe à Bray-Dunes, du Pas-de-Calais jusqu’à la frontière) avec trois autres échelons de coopération :  l‘Eurorégion, l’Europe et l’International. Nous avions déjà vu un tel partenariat dans l’opération Côte à Côte, le littoral sans frontières (Juin 2011-mars 2012) que nous avions présentée dans ce blog, avec son Pass, l’été 2011.

III- LES PROCESSUS

Démocratie participative, (pas seulement associer les habitants à la réalisation événements mais aussi réfléchir avec eux au sens que cela revêt dans leur propre vie, pour leur ville et son agglomération) et Médiation, afin d’avancer sur les chemins de la démocratie culturelle;

Coordination et coopération des acteurs : mise en réseau des différents équipements culturels dans la mise en place des événements et temps forts, association des forces vives du territoire (entreprises, commerces…) dans une recherche de synergie entre culture et développement économique, etc. Ces processus correspondent  bien à la Jeunesse de la ville (Dunkerque compte 30% de moins de 25 ans) et ne relèvent pas de la seule “bonne intention”.Car sur le site Internet de la municipalité, nous avons trouvé cet appel à projets permanent : « Vous avez entre 12 et 30 ans ? Vous avez un projet ? Les Bureaux Infos Projets (BIP) peuvent vous aider ! ».Suivent trois adresses et contacts.

IV- LE PROGRAMME se déploie toute l’année, en 3 saisons pensées comme des escales avec un organisateur, Jean-Paul Noël, qui doit mobiliser 5000 talents et organiser  600 rendez-vous culturels pour un budget de 12 M€. De plus, 100 M€ ont été investis dans les équipements culturels  par la CUD (Voir l’ interview de Jean-Paul Noël, chef de projet Dunkerque 2013).  En voici le détail.

Alechinsky du Mouvement CoBrA

1- DES EXPOSITIONS Expositions au LAAC et au Musée des Beaux-Arts , dont la très belle exposition des artistes du groupe CoBrA au musée d’art contemporain, le LAAC ouverte  en octobre 2012 jusqu’au  3 mars 2013   avec plus de cinquante œuvres de Karel Appel, dont la série Circus avec ses   gravures sur bois aux couleurs vives. Rappelons que ce ouvement, né en 1948, doit son nom au trois villes fondatrices, Copenhague, Bruxelles et Amsterdam. Voir ICI pour l’exposition; puis l’Exposition de  l’inauguration du FRAC, à l’automne 2013 : un tout nouveau bâtiment des architectes Lacaton-Vassal et œuvres monumentales dans la Halle AP2.; enfin une  grande exposition d’art contemporain est annoncée avec  Jean-Jacques Aillagon pour commissaire.

2- DES VOILIERS HISTORIQUES SUR LA MER / Escale à Dunkerque Du 30 mai au 2 juin 2013 : autour du Môle 1 et du quai d’honneur une flotte de grands voiliers et de navires du patrimoine, en collaboration avec la 6e édition de l’Armada de Rouen et avec l’agrément de l’International Sail Training Association.

3- UN GRAND EVENEMENT MUSICAL, l’ Instrumentarium “Suenos del Mundo”22 au 23 juin 2013 , avec  les meilleurs ensembles à vent de la région, du Kent et de Flandre occidentale. Des Défilés, parades et spectacles de rue auront aussi lieu en en Juin et Juillet dans quatre villes de l’agglomération;
4- La BBOYMONDE LA, compétition internationale de référence avec le : Championnat du monde de danse hip-hop 9 et 10 novembre 2013 : au Kursaal de Dunkerque .

C-Franceline Borell

5- LA “SAGA DES PHOTONS” Une création pyrotechnique artistique multiforme et populaire qui viendra ponctuer et souligner l’ensemble de l’événement Dunkerque 2013 Capitale régionale de la Culture.Cette création, pour remporter l’adhésion du plus large public, adoptera un langage universel compréhensible par tous via une scénographie, à  la tombée de la nuit, avec  la lumière sous toutes ses formes ( pyrotechnie de prestige et feu sous tous ses aspects, images de  synthèse, accessoires lumineux,  projections vidéos sur tous supports (bâtiments, bassins, etc…)

6- ET LES NOUVEAUX EQUIPEMENTS CULTURELS : l’installation du FRAC Fond régional d’art contemporain qui participe au pôle dunkerquois centré sur l’art moderne et contemporain, avec le musée LAAC, l’Ecole supérieure des Beaux Arts (ERBA) qui se regroupera avec Calais et Tourcoing.La rénovation du Théâtre Municipal “Le Bateau Feu”, une scène Nationale de 1er plan. Enfin  l’aménagement de la Halle aux sucres du môle 1 / qui regroupera l’Agence d’urbanisme, le Centre de la mémoire urbaine, l’école des cadres territoriaux (INSET), des services communautaires, un “learning Center”, un centre de ressources, des espaces de formation, de recherche et de vie. Ce nouveau site  permettra de constituer un centre d’expertise et de recherche pour l’avenir du territoire. Sans oublier   l’Hôtel du Kursaal et  “l’Escale” (nouvelle auberge de jeunesse) pour le tourisme.Ces projets s’ajoutent aux grands projets de la Région : le Louvre-Lens, les Learning Centers, Mineurs du Monde, etc…

 

 

 

Du haut en bas : le LAAM, le futur FRAC et le théât

EN CONCLUSION Un livre très courageux, mais aussi très inquiétant, est sorti en octobre dernier : La crise qui vient- La nouvelle fracture des territoires en France (1). C’est un sujet très rarement évoqué :  l’auteur, Laurent Davezie, y analyse une faille immense  entre les territoires qui n’avancent plus vraiment et ceux, plus vaillants, plus inventifs, qui caracolent en tête ; il annonce la fin de la  « péréquation », ce reversement des plus riches aux plus pauvres dans la mesure où le système est bloqué car les résultats ne sont pas (du tout) au rendez vous. Enfin l’auteur propose des solutions avec un nouveau regard sur la façon de « penser » cette rupture, ses causes, des solutions.

La Région Nord-Pas-de-Calais fait partie depuis longtemps de  ces régions créatives qui ont pris la poudre d’escampette, avec leurs villes, en ne se résignant pas à un déclin programmé (Désindustrialisation ; chômage des jeunes aujourd’hui…).Pour le financement et la gouvernance, elles privilégient l’interrégion et le dialogue international qui,  sur fond de  Culture et de Tourisme, redonnent du souffle, des idées à Dunkerque et à sa région.

Rénovation de la Halle aux sucres ( Dunkerque)

Enfin, pour Dunkerque, l’équation  Vie sociale, solidarités locales ET développement économique ne semble pas impossible à résoudre. L’important est sans doute d’éviter le repli, réflexe premier dans les temps difficiles. Nous souhaitons donc bonne chance à la Capitale régionale 2013 et bonne suite à tous les projets de la région !

(1)Laurent Davezie, “La crise qui vient-La nouvelle fracture des territoires.” La République des idées, Seuil, oct.2012.

– POUR DUNKERQUE CAPITALE RÉGIONALE DE LA CULTURE, voici les CONTACTS PRESSE : nous remercions infiniment Vanessa Gellibert, de l’ Agence MOT COMPTE DOUBLE , pour la qualité de ses renseignements et pour sa gentillesse.  T. +33 (0)3 20 74 95 23 Vanessa Gellibert – P. 06 80 06 04 16 – vgellibert@motcomptedouble.fr et Alexandra Breyne – P. 06 30 81 90 17 – abreyne@motcomptedouble.fr  ou site Internet de l’évènement ici et .


V- DES NEWS du  TOURISME CULTUREL :

– Lisez le billet parfait de Stéphanie Giraud qui fait le panorama 2013 des Sites communautaires, sur le merveilleux etourisme info, ainsi qu’un article de Karine Miron qui présente un nouvel outil -Pattern Tapun- pour améliorer l’expérience utilisateur de votre site Internet ! Pile, à mon avis, ce dont vous aviez besoin

– Et si vous aimez l’art contemporain, faites confiance à mes amis de Flowersway, agence collaborative de tourisme  qui propose des  offres de culture “classique”  ou le top de  l’art contemporain. Tout est  excellent! C’est ici !
KEN LE TOURISTE PARFAIT Toujours voyageur, toujours Homme d’affaire, toujours milliardaire, toujours très appliqué à laisser partout où il passait  (Palaces, avions privés, soirées VIP…) des retombées économiques astronomiques, Ken était en croisière autour du monde. Avec un programme extra, que son ex, Barbie chérie, avait commandé à leur agent de Virtuoso ! Ils « révisaient » le programme de ce week-end en buvant une coupette,  cette expo CoBrA qu’ils allaient visiter en amoureux grâce à un autre petit forfait (69€…) concocté par le tourisme dunkerquois,  avant d’enchaîner leurs festivités avec  une croisière gourmande, (Croisières en France et Gault et Millau) puisque Barbie n’était pas (encore) au régime…