Boston, la poésie dans la rue!

MPF Mass Poetry Festival _LogoDe la poésie sous chacun de vos pas, voilà notre proposition aujourd’hui! Quand « marcher bêtement » ne veut plus rien dire, quand la pluie est même  la bienvenue…Voilà qui pourrait réjouir les Offices de Tourisme et les Agences!  Et, avec ce projet de Poésie dans la rue par temps de pluie, non seulement la pluie est la bienvenue, mais elle est même indispensable : sans elle, pas de poésie! 
Voici la vidéo, la petite histoire du projet et notre analyse, car le « concet » pourrait s’étendre, au-delà de la poésie. Enfin quelques infos sur Boston, car cette ville a un grand passé culturel, et l’innovation ou  la simple « relation aux autres » ont forgé une offre touristique d’exception! 

I- LA VIDÉO :  DES POÈMES DANS LA RUE

Raining Poetry : quand des poèmes s’affichent au sol par temps de pluie par Gentside Voyage

280px-TE-Collage_BostonII- RAINING POETRY : L’HISTOIRE DU PROJET
Cette expérience est née à Boston (Massachussetts), initiée par  Mass Poetry, une association de poétes passionnés qui ont l’air de bien s’amuser car ils organisent aussi un Festival très couru, un Jour de la Poésie et une infinité d’événements qui s’exportent aussi partout aux USA. Leur mission : amener la poésie dans les espaces publics, au plus près des gens! Pour qu’ils puissent, grâce à la poésie, changer leur vie chaque jour, ou au moins la voir autrement.
Le projet a commencé le 1er avril dernier pendant le mois de la poésie, à l’initiative ded deux cofondatrices de Mass Poetry, Julie Burros et Michael Ansara , qui organisèrent le choix des poètes. L’important, pour le choix des poèmes, étaient qu’ils aient un lien avec la Ville de Boston, son passé, ses paysages, ses histoires…
Pour la réalisation, ils ont fait appel à Mayor’s Mural Crew, une association de la ville créée pour développer et accompagner les jeunes vers l’art et en particulier le street art. Notons que le procédé avait déjà été utilisé par des Street artists : Nathan Sharratt en 2013et, en 2015, l’artiste du CityLab’ de Seattle, Tanvi Misra.(Notre photo : de  Boston, avec, de haut en bas et de gauche à droite : le district financier,la  rivière Charles, la Bibliothèque John F. Kennedy, The First Church of Christ, et « Scientist et Newbury Street dans Back Bay »- Wikipedia.).

Cette asso a notammant publié un Guide très intéressant : Comment proposer et réaliser de l’art dans l’espace public : et voir  l’infographie.
Dessin mystèreIII- TECHNIQUEMENT, C’EST FAIT COMMENT?
Comme on le voit sur la vidéo, tout commence par une journée sans pluie et un lieu que vous avez choisi pour réaliser ces oeuvres éphémères. Le poème est l’objet d’un pohoir dont al technique est tultra simple : le poème est écrit sur un « patron » en taille réelle que l’on pose sur le sol, poème dont chaque lettre à été découpée, évidée du support. Avec un spray rempli d’un produit hydrophobe et biodégradable, on arrose ce patron, dont seules les lettres seront donc humidifiées . Et hop! C’est prêt! Et en plus le poème s’efface au bout de trois ou qutre semaines!
Pour que le monde entier puisse s’inspirer, l’association a même rédigé un Guide © Mass Poetry 2016 , avec un pack all inclusive « Spray+Guide explicatif », que le site Internet vend en ligne( En ce moment il y a même un petit rabais sur le Spray…), le tout pour 100 euros, ce qui ne devrait pas gréver un budget municipal…Voir le pack ICI! Par contre ces sommes permettent à l’association de poursuivre leurs expositions dans les rues de Boston, et de régaler les passants, badaux, touristes ou habitants!

 

Boston CroisièresIV- CONCLUSION : LES 7 ATOUTS DE CE PROJET!

1- Il étonne, émeut, crée des surprises, des souvenirs et même des nouveaux lieux de rendez-vous ou de balade dans la ville.Vivre une expérience, dit le Tourisme…Nous y sommes!
2- Discret…Pas de bazar ! Nos rues en ont assez comme cela ! Ah ! les « portants » de vêtements et les terrasses qui débordent! Ah! l »absence, en France, de « designers pour l’espace public« , qui corrigeraient au quotidien tous les inconvénients et parfois de vraies laideusr dans nos rues!
3- Pas cher et pratique, puisqu’il s’efface tout seul…
4- Permet une collaboration active entre la Ville, ses Services et les artistes
5- En plein-air, il propose à des non-amateurs, ceux, très nombreux, qui ont du mal à franchir la porte d’un musée ou d’une galerie, une renconte avec les arts
6- Il donne leur chance aux pays abonnés aux nuages et aux jours pluvieux!
7- Il peut se décliner : pourquoi pas inventer des jeux de pistes sous la pluie? Ou donner d’ autres informations sur la ville, son passé, le sens du nom de ses rues, bref,  tout ce que l’on rêverait de savoir en se passant d’une application sur un smartphone dans la main… surtout quand on a les enfants dans l’une et le panier dans l’autre!

POUR EN SAVOIR PLUS

PHOTO BY NICOLAUS CZARNECKI nicolausczarnecki@gmail.com

Musée des Sciences de Boston, Photo de Nicolaus Czarnecki
nicolausczarnecki@gmail.com

– Le site de Raining Poetry .
Boston, depuis sa Ligne Rouge que j’avais découverte en 1981, cette ligne qui, au sol, guidait les touristes à la fois dans la bonne direction et avec un joli trajet, est une ville très riche en associations d’art très actives. Les compétences sont là, se croisent, sont utilisées par les politiques et, bien évidemment, par le Tourisme local. C’est un modèle de Creative Citie car toutes ces associations se croisent et s’interpellent pour trouver des solutions, échanger, exporter leurs inventions. En voici quelques exemples :
Croisières sur le thème de l’architecture  (Notre photo ci-dessus)
EXPOSITION SUR L’ ESPACE PUBLIC , qui concerne sur l’Espace Public! L’exposition s’appelle « Extraordinary playscapes« , ces jeux pour enfants dans l’espace public, expo qui a repéré  les plus innovants. Du 8 juin au 5 septembre. Voici le programme. La Fondation des musées (Boston Society of Architects/AIA) organise aussi des conférences, comme celle sur  « Le problème des jeux » dans l’espace public.

Jeux pour enfants dans l'espace public - Photo de Mikkel Frost

Jeux pour enfants dans l’espace public – Photo de Mikkel Frost

FESTIVAL DE L’ INNOVATION DANS L ESPACE PUBLIC du 29 au 31 Juillet 2016. Une vingtaine d’équipes seront constituées (Designers, architectes, Geeks, amateurs…).Les thèmes : économie, sécurité, habitat, écologie, jeunesse, espaces verts, santé, art… A suivre cet été sur les réseaux sociaux
– ÉVÉNEMENTS DE L’OPEN STUDIO , sorte de ruche d’artistes, signalé aussi par l’Office de Tourisme : http://www.fortpointarts.org/
– Evénements dans les musées de Sciences: http://www.cityofboston.gov/visitors/museums.asp
POURQUOI LES ENFANTS JOUENT- ILS ?Le Musée des enfants, l’un des premiers au monde avec celui de Brooklyn, pose la question « Pourquoi les enfants logo-orangejouent-ils? « Avec l’expertise de médecins, philosophes, psychologues et acteurs culturels et propose – l’un de nos collectors!- 100 façon de jouer! 

Et merci à Paris Zig Zag pour cette info, sur sa page Facebook, qui présentait ce projet de poésies éphémères sur les trottoirs de la ville de Boston!

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Ken devant une oeuvre de Jasper Johns, Drapeau 27

Ken devant une oeuvre de Jasper Johns, Drapeau 27

KEN LE TOURISTE PARFAIT était tout triste, tout déprimé, comme tous les californiens proches d’Orlando depuis quelques semaines. Comment le consoler? Comment lui faire aimer à nouveau son job de « Touriste parfait », qui navigue dans tous les continents, travaille dans les hôtels et  à bord des avions? Quand, lui qui aime les rencontres, qui a la passion de découvrir l’Autre – ses pays, ses habitudes, ses différences- pourra-t-il repartir à la conquête du monde? Barbie Chérie le savait : un petit tour à Boston, une promenade, une surprise, un  poème…

 

 

Qu’est-ce que le tourisme culturel?

3- Le-Voyage-à-Nantes-2014Qu’est-ce que le Tourisme culturel? est le titre de mon petit  interview pour le blog de Mon Cher Watson, paru cette semaine.  « Définir le Tourisme Culturel » de façon très simple, et répondre à ce « Comment on attire les Touristes?« , sont deux questions d’actualité car chaque pays, chaque destination ont leur façon de faire, et, oh joie! les choses sont en train de changer! Une nouvelle génération arrive dans le secteur culturel, plus curieuse des vraies mutations à l’oeuvre, experte en usages numériques, et je vous promets, avec leurs entreprises, de nouvelles formes de communication et d’ingéniérie que ces jeunes consultants vous apportent, aujourd’hui, sur un plateau d’argent! Un grand merci à Aurélie Romand pour cette interview et son excellent blog où nous avons eu le plaisir de lire les interviews des responsables de jeunes entreprises que nous présenterons dans ce billet.

I – QU’ EST-CE QUE LE TOURISME CULTUREL?
Voici ma petite interview, dont j’ai beaucoup aimé les questions, par Aurélie Romand, co-directrice avec de la nouvelle Agence Mon cher Watson.Aurélie présente cette interview ce matin sur Twitter en disant :  « C’est sans tabou et ça fait du bien! ». Merci Aurélie, c’est un compliment qui me va comme un gant!

5- LILLE 3000 Renaissance _AfficheBonjour Evelyne, pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
J’ai eu la chance d’être toujours sollicitée pour des « défis » qui se ressemblaient. En résumé, il fallait soit créer, soit changer un service culturel dans une institution publique. Par exemple : créer une Carte Blanche pour fidéliser les futurs visiteurs du musée d’Orsay, juste avant son ouverture ; ou revoir les missions du service de développement culturel de la DRAC d’Île-de-France ; ou encore, avec un beau budget (4M€!) mettre en œuvre huit expérimentations pour décentraliser à nouveau la Culture (2002-2004). Je vous passe l’ambiance quand vous travaillez dans une direction centrale du Ministère de la Culture, truffée d’énarques fiers de leurs pouvoirs de décision, quand, la bouche en cœur, vous leur dites « Bonjour les amis ! Ma mission est de décentraliser vos décisions à d’autres acteurs en régions  ! ». Ce fut assez « chaud », aussi, pour l’art contemporain à la Délégation aux Art Plastiques, où régnait une certaine opacité sur la gestion des écoles, centres d’art ou FRAC. Il y avait une ambiance très « salon de thé », avec des gens adorables, mais souvent peu passionnés par l’efficacité d’une administration. Cela s’est bien passé, toutefois, car ils étaient à peu près tous d’accord pour améliorer l’existant.

Balle de BF On oppose souvent culture et tourisme. Votre parcours vous a emmené de l’histoire de l’art au tourisme culturel, comment avez-vous fait le lien ?
Pour moi, le lien, ce sont les visiteurs. L’art n’existerait pas sans les artistes, sans les commandes des Princes, de l’Antiquité à la Renaissance, mais pas non plus sans l’amour des visiteurs qui reçoivent l’œuvre. On voit aujourd’hui une vraie demande des musées ou des centres d’art, demande qui ne pouvait s’exprimer dans l’Antiquité et même avant la Révolution, car seuls les gens de pouvoir ou d’argent avaient ce privilège. Donc, avec l’arrivée massive de visiteurs, la question est devenue, pour un historien d’art en France et ailleurs : comment transmettre, comment faire passer la connaissance sans affliger ces visiteurs avec de l’érudition? Passionnante question, auxquels les anglais et les américains ont su répondre, très vite ! En France, nous avons un certain « retard » car tout le monde étant égal depuis la Révolution, on a du mal à différencier nos discours, à adapter l’offre à la demande par peur de « populisme », de « démagogie ».

Aurélie Romand

Aurélie Romand

Pouvez-vous définir le tourisme culturel ?
C’est une pratique : « Visiter, en dehors de son périmètre habituel, un site culturel ». L’Organisation Mondiale du Tourisme précise que ce visiteur culturel dort « une nuit au moins en dehors de son domicile habituel ». Et c’est une ingénierie, des savoir-faire : il faut concevoir, puis organiser cette activité, qui est faite aujourd’hui par trois acteurs professionnels : ceux du tourisme, de la culture et du numérique !

Comment attirer les touristes dans un lieu culturel ? Y a-t-il des astuces ?
Plutôt que des astuces, je dirais des conditions nécessaires à l’arrivée d’un touriste. Après les incontournables (sécurité, bonne situation du site culturel, accès facile, langue étrangères…), il faut trouver ce que « vous avez et que les autres n’ont pas », car la concurrence (entre musées, entre châteaux, entre Festivals) est terrifiante et… elle est mondiale, aujourd’hui ! Impossible donc, de se reposer sur ses lauriers ! Parmi les bonnes idées qui sont très rarement mises en œuvre en France :
– Adapter le site culturel aux visiteurs qui veulent une excellente qualité (ceux du secteur luxe, comme CultureEspaces) car ce qui est bon pour eux le sera pour tout le monde !
– Recruter des pros du numérique qui développeront le site sur les réseaux, en les intégrant dans l’équipe, et surtout leur laisser une totale liberté !
– Disposer des programmes un an avant les événements (expos, concerts…) pour que les pros du tourisme les diffusent lors de leurs grands salons internationaux et aient le temps de « communiquer » sur cet événement.

De façon générale, il manque souvent un lien entre Passé et Présent (musées d’histoire, d’art ancien) et des expositions co-créées avec les habitants : « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » devrait être une question souvent posée et ce n’est pas le cas. On « impose » ses choix, du haut vers le bas….
Bref, il faut surtout s’adapter : on ne fait pas la promotion d’une offre culturelle à des Millenials en recopiant, sur Facebook, les anciens dépliants en papier ! Apprendre à partager, c’est aussi apprendre à écouter, à apprendre et… savoir renoncer à ses anciennes stratégies-chéries, savoir faire son deuil des habitudes. Vaste chantier !

6_ Muséomix au Musée Arlaten (Affiche) Vous avez créé le blog Nouveau Tourisme Culturel dans lequel vous abordez ces différents thèmes. Comment avez-vous eu l’idée de ce blog ? Comment le faites-vous vivre ?

L’idée était que, en France, et vraiment plus que partout ailleurs, le tourisme était méprisé par les acteurs de la Culture qui s’adressent – leurs visites, leurs médiateurs, leurs offres… – aux seuls visiteurs de proximité. Les touristes ne sont pas intéressants car ils « ne font que passer », alors que la Culture ne rêve que d’enseigner aux visiteurs en prenant le temps, comme à l’école. Contrairement aux musées ou monuments anglais, nous n’avons que très peu de visites « pour gens pressés ».
Le blog est né d’une demande. Pendant 3 ans, j’ai joué le rôle de « Madame Culture » au sein d’ATOUT France, l’agence d’ingénierie et de promotion du tourisme en France. J’y ai découvert le back office de l’industrie touristique. Le Tourisme, est une industrie faite de myriades d’entreprises du transport, de l’hébergement et des loisirs, à l’efficacité redoutable et en avance sur les usages numériques. J’ai donc dû repérer « à quelles conditions le Tourisme pouvait être totalement complémentaire de la Culture ? ». Le Tourisme a de gros moyens, la Culture en a peu. Il est très organisé, ne travaille pas pour lui, mais pour les autres, ce que ne fait pas la Culture, très autocentrée sur son propre milieu et ses publics habituels (scolaires ou bourgeoisie diplômée). Bref, quand je suis partie, quelques amis, dont Philippe Fabry, voulaient que je continue une veille : mettre de nouveaux exemples à leur disposition ou leur proposer des analyses des évolutions. Philippe a donc créé toute l’architecture du petit blog, qui, je ne sais comment, a vite dépassé ces quelques lecteurs, merveilleux amis auxquels il était entièrement dédié au départ ! Comme je fais surtout des expertises et des formations, j’écris le blog toute seule, souvent le soir, quand j’ai le temps, mais c’est toujours un bonheur de partager, c’est ce qui me porte et ce qui fait que je continue !

Mes choix des thèmes, pour le blog, sont liés à une veille active, en France mais surtout dans le monde. Leur point commun ? Ne retenir que des « bonnes » pratiques, des bonnes gouvernances et de bons exemples qui témoignent des mutations en cours : celle du numérique ; ou la rencontre habitants/ touristes ; ou les offres de l’avenir, qui seront des « co-créations » de l’offre culturelle ! Ces exemples nécessitent tous une nouvelle ingénierie, pour leur mise en œuvre, et elle croise tourisme, culture et numérique. L’objectif : montrer dans mon blog la diversité des solutions pour mieux adapter l’offre culturelle à de « nouveaux visiteurs » qui ont des comportements nouveaux (Millenials ou pays émergents) et remplacent peu à peu le public européen, qui lui, vieillit. Et montrer aussi que de nouveaux métiers, recrutements sont nécessaires et que toutes les institutions culturelles doivent devenir moins verticales et utiliser les compétences des visiteurs, devenus « makers » !

Merci Evelyne d’avoir répondu à nos questions !

 

4-JR au PanthéonII- 10 NOUVEAUX PROFESSIONNELS AU SERVICE… DU TOURISME!
Si tous les sites et événements culturels ‘ont pas une « vocation touristique », il est utile, je pense, de donner une grande visibilité à de nouveaux acteurs culturels qui pourront aussi travailler avec ceux du Tourisme. A commencer par les acteurs du tourisme qui lisent ce blog et n’ont pas toujours le temps de chercher de nouveaux prestataires sur les thèmes culturels au sens large.
Voici donc notre une petite liste de ces nouveaux entrepreneurs, un top ten mais qui n’est pas classé par ordre de mérite! Cette liste est évidemment non exhaustive, mais n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées et nous à faire part de vos attentes dans les « commentaires » de ce petit blog et sur ceux du blog d’Aurélie et de Géraldine et… Bienvenue aux club!

Catalogue _imaginons un musée demain1- MON CHER WATSON
Entreprise d’ingéniérie Culturelle – Conseil – Programmation – Production, Mon cher Watson représente bien l’engagement d’une génération (25-45 ans) qui ne pense plus la Culture comme une zone de repli, à « sancutariser », mais comme une ouverture à de nouvelles compétences : Culture et Marketing, Culture et Communication, Musées et Fun, Expérience du Visiteur, Stratégie numérique, etc…Ces mots qui qui avaient mauvaise réputation il y a encore 10 ans, mais voilà, les prescripteurs de cultue ont rajeuni et leur ont donné droit de cité! Loin de se replier sur elle-même, la culture peut prendre aujourd’hui toute sa part, de façon positive, pour mieux répondre aux usages et comportements des visiteurs.Voir aussi la page Scoop.it d’Aurelie Romand, une très bonne veille sur le changements en cours des Musées et de la Muséologie.
Le lien de Mon cher Watson et celui pour les contacter directement, ici! 
2- La Souris Court Toujours, Agence de Commmunication et d’ingénierie culturelle et touristique hors du commun que je vous recommande chaudement! Sylvie Huron est sa merveilleuse directrice! Le lien ici.
3-Cyril Leclerc Communication Des idées nouvelles pour votre communication culturelle, pour en développer le sens! / .Cyril Leclerc rédige une exceptionnel blog sur la Commnunication , COMMUNICANT.INFO. Le lien ici
4-La French Team d’ Aurélien Guillois, entrepreneur multi-facettes du monde de la culture, il a aussi créé l’excellent site cultureveille et le nouveau blog de la French Team . Particulièrement attentif aux mutations entrepreneuriales via les usages digitaux,  Aurélien  a récemment créé cette agence de conseil  tout en pousuivant la bien nommée  Culture Veille. 
5- Claire Casedas, muséologue. Rédactrice du blog Musée-Oh depuis 6 ans, elle vient de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat avec sa start-up FUN IN MUSEUM, pour vous apprendre à Lire et Repenser l’expérience du visiteur pour un musée plus FUN
Girawaland Museum de Toulouse6-Mon Petit Musée : Sophie Egly, (Une nouvelle proposition d’ objets d’art  à vendre dans les musées comme « produits dérivés des eouvres). Le lien ICI.
7-Ateliers Muséographiques, Culture et Territoires, conduits par Emmanuel Landas, un fameux  et très sérieux Muséographe! Le lien ici. 
8- Un Soir un Musée un Verre : Kristel Fauconnet et Laurent Albaret p^roposent réunir toutes les semaines un lieu culturel différent à des curieux, amateurs de culture, de se réunir pour prendre un verre .Vient qui veut, sans réservation.Les invitaitons se font via les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter; agenda en ligne;Blog pour les comptes-rendu et Flicr pour les photos de la soirée; contact en ligne ). Voir le lien ici.
9- Agence PaperMoon, Virginie Beauvaisconseille les marques et institutions culturelles pour leur communication et pour le Mécénat (plutôt spectacle vivant et art). Le lien ici.
10- So Art, avec Emilie CHAPUS et Emmanuelle PIANAqui organisent, pour les entreprises,des événements avec des performances d’artistes.Le lien ici.

Une mention enfin pour izi.TRAVEL, qui n’est pas vraiment une nouvelle entreprise mais qui, contrairement à beaucoup d’entreprises de guidage de de la visite, a su renouveler son approche en recrutant des jeunes professionnels  très compétents.  Bravo Laura Marchand et Vera Duin! (izi.TRAVEL).
Renouveau des MuséesALORS, EN CONCLUSION, reparlons de la Veille, celle que nous faisons sur ce blog, en ne retenant que des expériences positives, reproductibles, et  en repérant ce qui bouge et en quoi les évolutions peuvent nous aider si nous les prenons en compte dans nos analyses et nos projets. Car le popint commun de ces jeuens entreprises est cette passion de se tenir au courant, d’expérimenter et…de transmettre! Voici un joli résumé de ce qu’est une veille, par Aurélien Guillois, lors de son interview par Mon cher Watson où il répondait à la question :  » En quoi la veille peut aider l’entrepreneur ?
– La réponse d’Aurélien : « Si il veut pouvoir prendre les bonnes décisions, s’adapter et saisir de nouvelles opportunités, l’entrepreneur se doit d’être informé et rester en interaction avec son écosystème.
J’ai parfois reproché à certains de mes collègues de ne pas être assez attentifs aux changements d’usage, aux nouveaux outils, aux nouvelles tendances dans d’autres secteurs d’activité, aux attentes et besoins de leurs partenaires. Qui sont les spectateurs d’aujourd’hui et de demain, comment et pourquoi interagissent-t-ils avec les événements, les œuvres, les médias… Quelle place a la culture à leurs yeux ? Il m’apparaît par ailleurs difficile de proposer une réponse professionnelle pertinente si on n’est pas en phase avec son marché. Être en veille, c’est être avant tout attentif au monde qui nous entoure et nous avons la chance aujourd’hui qu’Internet soit un outil formidable pour ça. »

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BAM_KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken, de passage à Paris, prenait un verre avec les jolies filles d’Un soir Un Musée Un Verre! Une idée de son ex, Barbie Chérie, qui avait repéré la date pour que Ken efface ses soucis de boulot, sa fatique du dernier tour du monde…Cette semaine, son périple « Affaires » lui avait « côuté » 17000 km en avion, sept palaces et une demi-douzaine de locations de voitures… Comme d’habitude, Ken s’efforça de parler « art », mais cette terrible  peur de se tromper, ( il n’y connaissait rien ni personne), l’envahit en deux secondes. Et là, Aurélie vint à son secours :  « Ken, si vous nous parliez de vos Voyages? »….

BUUUUUUUT !

Affiche MlPI – JOUER AU BABY-FOOT DANS LES MONUMENTS NATIONAUX !
Pendant la durée de l’UEFA EURO 2016™ (10 juin au 10 juillet 2016), le Centre des monuments nationaux propose à tout le monde de venir jouer au baby-foot dans 14 monuments (sur de la centaine) qu’il gère. « Marquez pour le patrimoine! » est une nouvelle campagne de restauration du patrimoine, mais aussi, nous verrons pourquoi, une nouvelle façon de s’adapter à nos comportements.
Le concept est simple : avec ces jeux de baby-foot, nous allons profiter d’une grande fête sportive et  joindre l’utile à l’agréable, dit le communiqué de presse. Avec un slogan : « 1 euros pour jouer, c’est 1 euros pour restaurer ». Pour jouer, les participants devront en effet insérer une pièce de 1 € dans un distributeur installé à proximité des baby-foot.
Nous avons eu, cette semaine, un coup de cœur particulier pour cette opération de mécénat et de communication, qui, selon nous, comporte quatre points forts qui la distinguent des habituelles campagnes classiques de la communication culturelle et touristique.

 

Philippe Belaval– LES QUATRE QUALITÉS DE CETTE CAMPAGNE
1- INSOLITE, elle attise notre curiosité! Si on a l’habitude de voir programmés, dans les monuments, des concerts, des conférences, des visites ou parcours insolites, il est plus rare d’y voir s’y proposer un jeu aussi rigolo que le Baby-Foot! Quel rapport avec le patrimoine?, vont dire en s’étranglant les visiteurs-experts de monuments à étudier/connaître/visiter sagement à l’aide d’une documentation érudite. Ce à quoi on pourrait leur répondre : en quoi ces baby-foot gênent-ils la visite, la recherche scientifique ou la contemplation? Peut-on gagner de nouveaux publics sans proposer de nouveaux modes de découverte? On peut aussi argumenter : « Chers Fans du Patrimoine,n ‘avez-vous pas été pas très gâtés depuis un demi-siècle, vous qui avez « dicté » la conduite des comportements et des usages des monuments ? Ne voulez-vous pas, aujourd’hui, partager ces monuments avec d’autres personnes qui ne vous ressemblent pas forcément? »
Car à notre avis, impliquer de nouveaux visiteurs, et en particulier des plus jeunes, est incontournable aujourd’hui. Les visiteurs traditionnels vieillissent et la concurrence, en particulier celles d’autres activités, d’autres sites culturels, ou d’autres pratiques est de plus en plus forte, en France et en Europe. Renouveler l’offre ou la rajeunir est donc une excellente stratégie.(Notre photo : Philippe Belaval, Préseidnt du Centre des Monuments Nationaux)

 

Jeunes du lycée du coin2- GÉNÉREUSE ET ÉQUITABLE, l’opération de l’installation des baby-foot étant totalement financée par du mécénat privé et non par les finances publiques! Vous jouerez et donnerez un euro pour la restauration du monument qui vous reçoit et vous propose un petit moment de plaisir. Ce qui est plus difficile sur les sites Internet de crowdfunding où, en plus, on n’est pas en situation d’habiter « en vrai » l’espace du monument!(Et je cherche ma Carte Bleue, et Combien je donne? Et C’est quoi, déjà, ce monument? Galère, tout cela, pour qui n’a pas l’habitude de fréquenter assidument les sites de crowdfunding….).
3- UNIVERSELLE: jouer n’est pas réservé aux plus jeunes, pour une fois, et ce jeu peut-être « intergénérationnel » et pratiqué par tous les habitants du monde! Nous irons voir, dès demain, sur les réseaux sociaux, de nombreux selfies des touristes-joueurs de baby-foot vers la Chine, le Brésil ou l’Inde : quel soft power enfin amusant, qui donne envie de revenir et devenir aux amis lointains! Et quelle invitation à « se prendre pour des habitants », si l’on peut jouer dans l’un de leurs monuments à un jeu que l’on trouve (encore) dans leurs bistros! Bref, « faire » (jouer, ici), est mille fois mieux que simplement « regarder » ces affiches habituelles qui célèbrent la France ou nos régions en n’impliquant pas celles et ceux qui les regardent.

 

lOGO cmn4- BIEN ANCRÉE SUR CHACUN DES TERRITOIRES DES MONUMENTS ,en s’associant à la fête sportive et en « adaptant les baby-foot à leur contexte (Cf.II), mais aussi en offrant un prétexte de visite aux habitants de la proximité.Loin de jouer au fier, le Centre des Monuments Nationaux national veut au contraire nouer des liens avec les habitants et les convertir en ambassadeurs. Rappelons que ce n’est pas toujours le cas, car l’Etat s’implante parfois sans réel projet de contact avec les élus ou les habitants . Ces liens « Baby-foot/Habitants sont, grâce au jeu, plus conviviaux, plus amusants, plus libres que la traditionnelle « visite ».. On peut être déçu par une visite, mais pas par un jeu car, par définition, l’échec en fait partie!
Paris Hotel de Sully

II- LES « MONUMENTS BABY-FOOT »:

Les 14 monuments qui proposeront les 22 Baby-Foot sont les suivants:
Abbaye de Cluny
– Château d’Angers
– Château d’Azay-le-Rideau
– Château de Cadillac
– Château de la Motte-Tilly
– Château de Pierrefonds
– Château de Vincennes
– Château d’If
– Château et remparts de la cité de Carcassonne
– Forteresse de Salses
– Palais du Tau
– Trophée d’Auguste
– Villa Cavrois
– Villa Savoye

– A CHACUN SON BABY-FOOT?
C’est le traditionnel Baby-Foot « B90 » fabriqué par Bonzini, qui a été choisi et installé dans les monuments. L’entreprise Bonzini, maison familiale française créée en 1927, fabrique plus de 5000 baby-foot par an, à Bagnolet (Seine-Saint- Denis), et plus de 35% de sa production est exportée vers plus de 60 pays !
Certains monuments bénéficieront d’une création spéciale :
– La villa Savoye accueillera un baby-foot épuré et moderniste tout en transparence, reprenant les codes de l’architecture de Le Corbusier.
– La villa Cavrois recevra un baby-foot de 3 mètres aux couleurs de ce chef d’œuvre de l’architecture moderne. Les couleurs des joueurs de certains baby-foot seront également personnalisées :
– Le baby-foot de la cité de Carcassonne disposera d’une équipe aux couleurs de l’Occitanie (rouge et jaune)
– Le baby-foot de la forteresse de Salses disposera d’une équipe aux couleurs de la Catalogne (jaune et rouge) Baby-foot customisé pour l’opération © Bonzini
– Le baby-foot du Trophée d’Auguste à la Turbie disposera d’une équipe aux
couleurs de l’AS Monaco (rouge et blanc)
Le palais du Tau (Reims) qui bénéficie du label « Tourisme et handicap » accueillera un baby-foot accessible pour les personnes à mobilité réduite. Pour ce baby-foot PMR et trois autres baby-foot accueillis par le monument, des joueurs aux couleurs du stade de Reims (rouge et blanc) affronteront des joueurs au maillot bleu roi.
Baby et monument

 

III- FINANCEMENT de la Campagne : Pour le CMN, cette opération est financée à 100% par du mécénat, grâce au soutien financier de l’entreprise Bonzini, le partenaire privilégié qui a installé les jeux de baby-foot dans les monuments, du Crédit Agricole et de l’agence Rosbeef! qui a créé et développé l’identité visuelle de l’évènement.
Le CMN est très actif dans la recherche de mécénat avec, par exemple, un nouveau site de « crowdfunding » et il organise aussi des visites privées en dehors des heures de visite habituelles pour augmenter ses fonds propres.
1- Le CROWDFUNDING, appel au financement participatif fonctionne très bien aussi depuis quelques années : après le succès de l’opération « Tous mécènes » menée en partenariat avec My Major Company en 2013, dont nous avions parlé dans ce petit blog, le Centre des monuments nationaux a lancé, le 18 mars 2016, sa propre plateforme de dons en ligne, « Ma pierre à l’édifice », qui permet aux particuliers de soutenir les divers projets du CMN (restauration ou médiation).
2- DES VISISTES PRIVÉES sont aussi organisées pour, comme il le fait pour « Marquez le patrimoine! », joindre l’utile à l’agréable. L’utile, ce sont les fonds propres que rapporteront ces visites au CMN, l’agréable ce sont des visiteurs qui profiteront de mieux somptueux ou émouvant s’y rassembler : https://tourisme.monuments-nationaux.fr/L-offre-du-CMN/Nouveaute-!-Les-Visites-privees-offre-reservee-aux-groupes
Pendant près de 2h, une visite privée des lieux est organisée dans la plupart de nos monuments en dehors des horaires d’ouverture, à 18h ou à 18h30 pour 30 personnes maximum. Le tarif est basé sur un forfait, quel que soit le nombre de visiteurs. En région (Château de Vincennes, Villa Savoye, Pierrefonds …) le tarif s’élève à 550 euros HT, soit 660 euros TTC.Pour les monuments parisiens (Conciergerie, Tours de Notre-Dame..) ainsi que l’abbaye du Mont Saint Michel et la Villa Cavrois ( 59) l’offre tarifaire est de de 900 euros HT, soit 1080 euros TTC.
Hôtel de Sully entree et joueurs géants

 

CONCLUSION
LE CMN travaille avec les professionnels du Tourisme depuis longtemps et assidûment . C’est l’un des rares opérateurs culturels qui assume vraiment ce « travail ensemble ». Philippe BÉLAVAL, Président du Centre des Monuments Nationaux, est « toujours prêt » à défendre le Tourisme culturel, comme il le fit dans notre table ronde à Paris le 9 mars dernier!
– Un simple coup d’œil au nouveau site Internet du CMN est très intéressant et confirme ce travail conjoint entre Culture et Tourisme! Sur la page d’accueil, vous y trouverez un lien direct avec l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, un réflexe encore très très rare des sites culturels, qui oublient parfois qu’il y a une vie avant et après la visite ; qu’il faut bien « dormir et se restaurer ». ou qui oublient que tout le monde a envie de découvrir et pratiquer d’autres activités que la Culture pendant un séjour et qu’il ne faut pas construire des frontières étanches entre Culture et Autres activités possibles ( Paris Plein Air , ou Paris au vert,  ou encore l’Agenda des événements, etc…).
Le CMN, plutôt que de redouter la concurrence des autres activités, en fait en quelque sorte la promotion, et , sur son nouveau site Internet , vous pouvez aussi proposer de nouvelles idées de visite des monuments ! Une page est d’ailleurs dédiée, depuis longtemps, aux professionnels du tourisme :« Cette page répond à toutes les questions que vous vous posez pour l’organisation de vos visites. Il localise les monuments, précise leurs horaires d’ouverture, leurs tarifs ainsi que les services qui vous sont offerts. »Et, effectivement, la ressource est large : Guides de Ventes en plusieurs langues, Cartes, Agenda des manifestations…tout y est !
MlP photo

 

POUR EN SAVOIR PLUS !
1- Retrouvez le CMN sur son site Internet : http://www.monuments-nationaux.fr
Et un grand merci à Laura Mette pour son aide précieuse et sa célérité pour nous apporter les renseignements demandés !
Pour les visites privées , contacter, au Centre des monuments nationaux : developpement@monuments-nationaux.fr
2- Ou sur les réseaux sociaux !
Facebook : http://www.facebook.com/leCMN
Twitter : http://twitter.com/leCMN
YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn
Instagram : http://instagram.com/leCMN
3- Voir le Dossier de Presse de « Marquez le Patrimoine! », ici . Et Voir tous les dossiers de Presse du CMN ICI!
4- LE CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX EN BREF : l’Arc de Triomphe, le Panthéon ou la Sainte Chapelle, les sites archéologiques de Glanum ou de Carnac, l’Abbaye du Mont-Saint-Michel, les châteaux de Chambord ou la villa Savoye sont quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux, premier opérateur public, culturel et touristique avec plus de 9,2 millions de visiteurs par an. Le fonctionnement du CMN, en s’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, repose à 84 % sur ses ressources propres (fréquentation, librairies-boutiques, locations d’espaces ou mécénat). Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale car les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Prochain projet, entre autres : l’ouverture de l’Hôtel de la Marine à Paris prévue en 2018.
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Ken aux archives nationalesKEN LE TOURISTE PARFAIT avait décidé de faire une petite partie de baby-foot dans le très bel Hôtel de Sully, ce soir, quand son ex, Barbie Chérie, l’appela « Ecoute, Ken, je sais que tu viens de visiter 14 pays cette semaine et tout autant de Palaces avec le double de voyages…Je sais que tu te ruines la santé en réunions d’ Affaires ou pour laisser de somptueuses retombées économiques derrière toi…Mais j’ai une faveur à te demander : est-ce que l’on ne pourrait pas faire une petite virée dans les 14 monuments qui proposent des baby-foot en France ? Ça te reposerait, non ? ». Comment refuser? Vous avez une idée?