Magnifier les abords des villes!

 

Dans le tunnel sur l'autoroute A1, un décor du XVIIéme siècle!

Dans le tunnel sur l’autoroute A1, un décor du XVIIéme siècle!

LES ENTRÉES DE VILLES , GRANDES OUBLIÉES DES AMÉNAGEMENTS URBAINS!
La promotion touristique expose, sur ses sites web, par voie de presse ou sur ses catalogues le « meilleur ». Centre-ville historique ou cathédrale à couper le souffle, nous sommes toujours gâtés par ces choix.
Pourtant, il faut convenir que, pour rejoindre toute cette beauté, un parcours visuel du combattant attend les touristes, produisant déception et lassitude, voir ce soupçon de « publicité mensongère » : on nous avait promis du  » bel et bien », sur les brochures et les images du web, et là, sur l’autoroute qui nous conduit vers la ville, ça commence vraiment  mal…Le paysage est hyper-moche!
APRÈS L’ENFER, LE PARADIS?
A l’heure ou le marketing des territoires oblige tout concepteur de voyage à prendre en compte l’ « expérience » du voyageur, dans son ensemble, depuis son arrivée à l’aéroport ou » à cotés » de la ville son exposés à tous les regards : usines ou dépotoirs, terrains vagues ou immenses panneaux de publicités.
Le thème « entrée de villes » fait encore mieux : catalyser des opinions politiques, les Verts contre les pragmatiques de tous bords : campagnes indignées, mini-manifs, questions parlementaires, etc…Mais pourtant rien n’y fait, seuls les panneaux publicitaires sont un peu moins nombreux, et puis c’est tout.
Alors nous vous présentons aujourd’hui un projet destiné à créer un nouveau décor, pour que ces passages visuellement tristes qui conduisent vers les beaux centre-ville soient magnifiés et deviennent des « moments de plaisir ».
1379415_10153014410164793_9054826687888688076_nLE PROJET ENTRE SAINT-DENIS ET PARIS passe par le tunnel de Landy, sur ’autoroute A1, qui permet l’accès à la capitale depuis l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Depuis plus de quinze ans, non seulement l’accès à Paris est long et dissuade le Tourisme d’Affaire, par exemple (Deux réunions sont possibles à Londres le matin, une seule à Paris…), mais il est…moche !
Pour toutes ces raisons, nous pensons que l’idée de proposer une scénographie dans ce tunnel et des images-fixes sur les bords des autoroutes ou des routes est une excellente chose. Pour les financer, l’Etat (Tourisme, numérique, Culture…) , mais aussi les autres collectivités pourraient y participer, avec les entreprises concernées et en particulier celles qui sont justement sur les voies d’accès. Les Spoot de Carole Delga pour enlever les « Spots », taches  des villes? 🙂 . Recentrer les appels à projets hétéroclites des Spoot aurait été une très bonne idée ! Et  commencer par les entrées des villes  et abords des sites les plus fréquentés est urgent, à notre avis, pour les touristes  comme pour les habitants.
11021256_10153131931774793_2967705205045499195_nUN DÉCOR NUMÉRIQUE le principal avantage à ces solutions numériques sont la possibilité de changer souvent de décor et de faire avancer les différentes composantes de la mise en œuvre. Si notre pays commençait, on peut même imaginer que, fort de son expérience, il pourrait exporter cette ingénierie!
ET VOILA LE TRAVAIL ! Promoteur du projet : Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la culture, qui affirme  « Je ne suis pas un utopiste ou un rêveur» et que, puisque les images seront fixes, l’automobiliste ne sera pas troublé. Il a donc présenté cette semaine son projet à Matignon.Souhaitons-lui bonne chance et que ce projet « fasse des petits »! Plus de 20 000 communes sont en capacité de créer ou développer du tourisme, mais les habitants de la proximité seraient aussi ravis de ce nouvel environnement!

Une petite vidéo qui résume le projet ! Malheureusement  nous n’avons pas d’autres infos, à ce jour, sur le projet en détails, mais nous vous tiendrons au courant!

VIDÉO. France 3 Ile-de-France

 

aeroportEt vous, mes amis, connaissez-vous d’autres expériences réussies pour améliorer les entrées de villes,ou encore les friches ou tout autre élément qu’il faudrait mettre en valeur? Les commentaires de ce petit blog attendent vos témoignages, merci par avance de les partager!

 

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Bernhardt et Anna Blume

KEN LE TOURISTE PARFAIT – Entre trois avions, douze palaces, cinq réunions d’Affaires et un joli plein de « shopping de Luxe » à offrir à son ex, Barbie Chérie, Ken devait aussi faire « Politique Parfait ». Il venait d’atterrir à Roissy, en France. Sa mission? Comprendre comment la France « toute rouge » de son arrière grand oncle français voulait devenir une France « toute noire »aujourd’hui. Il avait consulté sa doc dans l’avion, pris les avis des services secrets US, russes et chinois et hop! tout était devenu  limpide. Il avait la solution.Il appela son ami François pour le conseiller…

Notre photo (volée, comme d’ab…)  : Ken fait le beau devant une photo de Bernhard §Anna Blume, Othopädie (détail).

L’histoire de l’art en brèves…

EnTete480Après la brève histoire du Tourisme, la semaine dernière, voici notre nouvelle pépite, avec la  jeune équipe d’ d’Artips, qui va vous donner l’ envie de connaître  l’histoire de l’art. Artips est en effet un exemple parfait de « nouveau tourisme culturel », car aujourd’hui les visiteurs ne supportent plus les visites qui ennuient, qui jargonnent ou qui remontent au déluge avant de vous raconter « Pourquoi ce tableau est important? « .  Donc, de même que les Greeters ont bouleversé la visite d’une ville, d’un quartier, en faisant appel à de vrais habitants-connaisseurs qui vous raconteront « leur » quartier,  l’équipe d’Artips bouleverse le schéma classique des visites culturelles en refusant certains codes : l’érudition, l’exhaustivité, les chronologies ou datations ultra-précises. Car ces codes embarrassent plus qu’ils ne font « comprendre » et aimer l’histoire culturelle. Ils font écran à ce que l’on voit, aux questions que l’on pourrait poser, au partage. Bref, si vous êtes déjà très compétents en histoire de l’art, peut-être que vous n’aurez pas besoin de ces « Nouvelles visites ». Mais pour  la très grand majorité d’entre vous et surtout pour les  visiteurs dont vous avez la charge, je trouve  que ce travail est réellement intéressant et peut vous donner des idées. Après tout, l’essentiel d’une visite culturelle est qu’elle soit  présentée  avec les questions que l’on se pose aujourd’hui, avec un langage et des références  actuels, afin que tout le monde puisse comprendre et prendre du plaisir! Saluons aussi la jeune start up pour avoir traduit en cinq langues son dispositif. Cela veut dire : touristes étrangers bienvenus!

LaTour_tricheur_1_2xI- COMMENT MIEUX CONNAÎTRE  L’ HISTOIRE DE L’ART?

Artips vous enverra chaque jour ou chaque semaine un petit billet d ‘une minute! Une minute pour lire une petite histoire sur l’art! Vous la recevrez sur votre  votre email ,  vous la lirez sur votre ordi ou sur votre smartphone ou tablette! Voilà la promesse, réalisée par   un réseau de plus de trente spécialistes : professeurs et étudiants en histoire de l’ art, guides de musées, artistes, amateurs éclairés, etc… qui racontent chaque jour une anecdote amusante, décalée et mémorable sur une peinture, une sculpture, une installation, une photographie ou un objet de design. De l’Antiquité à l’art contemporain! Voici les quelques exemples, avec les liens pour que vous puissiez choisir!
1) UNE DOSE D’ART au quotidien?
« Avec ou sans trucage ? » Où l’on apprend les petits secrets d’un artiste illusionniste, le photographe Philippe Ramette!
Georges de La Tour: « Une belle arnaque ! »Où l’on observe un homme naïf se faisant plumer… Le Tricheur à l’as de carreau, vers 1635, Huile sur toile, 106 x 145 cm, Musée du Louvre.(Notre photo, ci-contre)
-« Œuvre à durée limitée« , où l’on apprend que des œuvres vont bientôt disparaître ! Le travail de Lia Giraud qui voulait devenir chercheuse en biologie avant de se tourner vers une carrière de photographe un peu particulière…
Camille Claudel, visite « Ne me quitte pas « , Où l’on découvre une sculpture autobiographique de Camille Claudel.L’Âge Mûr ou la Destinée, ou Le Chemin de la vie, ou La Fatalité, 1899, Bronze, H:121cm, L:181.2cm, P:73cm, Musée Rodin, Paris
– « Michel-Ange : visite « C’est moi qui l’ai fait ! », où l’on apprend pour quelle raison Michel-Ange a choisi de signer sa Pietà.
– Manet, un Bar aux Folies Bergère « La double vie de Suzon », Où l’on s’intéresse à Suzon, une serveuse des Folies Bergère. http://artly.fr/Newsletters/Manet_champagne.html
–  » Encore une histoire de Pape« , où l’on apprend que Michel-Ange était un artiste culotté.Michelangelo Buonarroti, Le Jugement Dernier, 1541, Fresque, Chapelle Sixtine, Rome.
ARTIPS UNE DOSE D ART AU QUOTIDIEN2) LES VISITES dans les musées et monuments historiques ! Pour créer des  visites, la même approche décalée et ludique a prévalu. En voici des exemples :
– Le sourire au Louvre. Où l’on apprend qu’il n’a pas toujours été bien vu de sourire de toutes ses dents. Souriez! Artips vous  propose une visite consacrée à l’une des plus subtiles expressions humaines. Du sourire mystérieux de  la Joconde -le plus vieux sourire du Louvre – à celui de La Grande Odalisque d’Ingres. Pour une  meilleure expérience, cette visite s’effectue par petits groupes de 7 personnes.
Les 10 secrets de l’Opéra Garnier Où l’on découvre que Charles Garnier avait de gros problèmes d’argent . L’Opéra Garnier est  aujourd’hui un des monuments les plus spectaculaires de la capitale. Mais saviez-vous qu’il a failli ne  jamais être achevé ? Découvrez sa genèse, son chantier complexe et son inauguration mouvementée.  Des anecdotes surprenantes distillées tout au long de la visite vous donneront un éclairage inédit sur ce lieu unique.
Le Musée d’Art moderne : les plus grandes œuvres
Où l’on apprend qu’une déchirure dans une toile est devenue une icône de l’art moderne . Comment  Raoul Dufy a-t-il peint le plus grand tableau du monde ? Pourquoi La Danse inachevée de Matisse est -elle pleine de petits trous ? Et que font ces centaines d’annuaires accumulés par Christian Boltanski dans une réserve ? Cette visite vous apportera toutes les réponses et vous fera découvrir les œuvres  immanquables du Musée d’art moderne de la Ville de Paris !
– Gustave Moreau : Un ermite au cœur de Paris- Où l’on découvre qu’on peut être exotique sans avoir  vraiment voyagé.Aujourd’hui peu connu, Gustave Moreau est pourtant un très grand artiste français. Ce « mystique enfermé en plein Paris », comme l’appelait Huysmans, vivait reclus loin de la vie mondaine .Contrairement à ce que laissent penser ses tableaux qui nous font voyager dans un Orient fantasmé, ce vieux garçon n’a quasiment jamais bougé de chez lui…Découvrez l’intimité des pièces d’habitation et les spacieux ateliers du peintre, ainsi que de nombreuses œuvres qui nous renseignent sur le processus  créatif de Moreau.Cette visite n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.

10484790_303185649842329_8305507347961145846_n3) LES VADROUILLES ARTISTIQUES de Delphine et Caroline, historiennes d’art et diplômées de
l’Ecole du Louvre : l’Art Nouveau et la place de la Bastille.
– L’Art nouveau à Paris. Où l’on apprend que Hector Guimard était un obsessionnel du décor.Vous pensez que le 16ème arrondissement est un quartier résidentiel sans charme particulier ? Cette promenade vous fera changer d’avis ! Découvrez au détour des rues Mozart et La Fontaine les excentriques constructions Art Nouveau de Hector Guimard et plongez dans l’atmosphère du Paris de la Belle Époque.
– Au cœur de Paris : Bastille.  Où l’on découvre qu’on a failli avoir un éléphant monumental au milieu de la place. La Bastille évoque encore aujourd’hui ce lieu symbolique de la Révolution française. Mais ce n’est pas la seule péripétie dans l’histoire de cette célèbre place parisienne ! Lieu d’exécutions publiques, la place a aussi failli être l’écrin d’une monumentale sculpture d’éléphant… avant d’accueillir la colonne de Juillet que nous connaissons aujourd’hui. Venez découvrir ces anecdotes et bien d’autres encore…

II- LA JEUNE ENTREPRISE
coline_bigCréée en 2013, Artips est une start-up fondée par deux jeunes diplômés de grandes écoles (Sciences-Po/ HEC/ ENSIMAG), Coline Debayle et Jean Perret, associés qui coordonnent l’entreprise et ont donc imaginé d’aborder autrement les contenus de l’histoire de l’art pour les rendre plus accessibles.
« Nous sommes aujourd’hui une équipe de 3 personnes à temps plein et nous travaillons avec une équipe de rédacteurs qui bénéficient de la visibilité au sein de notre média et/ ou d’une rémunération quand l’anecdote est utilisée de manière commerciale. Nous avons gagné pas mal de concours sur l’entrepreunariat (argent, locaux, aides diverses), nous avons été soutenu par un incubateur (Le Camping) qui nous a donné notamment des locaux.Les frais techniques sont très peu élevés.
Aujourd’hui, les différents modèles pour diversifier les revenus sont les suivants :
Produits dérivés (livres,(notre photo ci-contre en I-2) conférences, visites…)
– Annonces par des musées / galeries / régions à propos de leurs évènements
– Artips pour entreprises »
nous a écrit Coline Debayle, 23 ans, diplômée d’HEC et de Sciences Po, tête-chercheuse des anecdotes de l’histoire de l’art et qui a aussi en charge la recherche de bons plans et des partenariats. Objectif : rendre l’histoire de l’art plus accessible et veille sans relâche! Artips doit devenir un « petit rayon de soleil quotidien », dit Coline.Tel : +33 6 82 89 11 97 – email : coline@artips.eu. Et voici quelques un des pros de l’équipe:
jean_bigJean Perret, le chef d’orchestre, met en musique toutes nos anecdotes et s’assure qu’elles arrivent à l’ heure dans vos boites mail. Après avoir travaillé 3 ans comme ingénieur innovation dans un grand groupe et 2 ans comme directeur recherche et développement d’une startup, Jean conjugue avec Artips
sa passion pour l’art et pour l’innovation technologique.(Notre photo à gauche).
– Gérard Marié est présenté comme Le Grand Sag’e de l’équipe! Il est Professeur de l’art à Sciences Po et dans de prestigieuses universités, Gérard valide tous nos textes et vérifie la véracité de chacune de nos anecdotes. email : gerard@artips.fr
Amélie de Ronseray, la coureuse d’expositions : a choisi la citation « Les œuvres d’art sont des pistes de décollage pour la pensée »(Robert Filliou).Amélie a quitté le Château de Versailles pour rejoindre l’équipe. Convaincue que l’art peut intéresser tout le monde si on en parle de façon accessible, elle voltige de musées en galeries, d’expositions en foires pour faire connaître Artips au plus grand nombre et mettre en place des expériences nouvelles.email : amelie@artips.fr

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CONTACTS  : Coline Debayle, T.06 82 89 11 97 et Courriel : coline@artips.eu ou Jean Perret , et merci, cher Jean, chère Coline, pour nos échanges! Skype : perretjean et Courriel : jean@artips.eu – Service de presse Artips :pour toutes demandes d’informations complémentaires, d’interviews ou de visuels :Aurélie Romand – 06 26 45 49 82

Pour en savoir plus :
Retrouvez Artips sur Facebook : https://www.facebook.com/artipsfr, avec toutes ses éditions!  Lire aussi les contenus d’autres expériences très similaires, avec le fameux D’art d’art (tome 2Marie-Isabelle Taddeï et Frédéric Taddei- 2010- EAN : 9782812301018-320p.Prix : 35.00 €.

Voir la présentation vidéo:

EN CONCLUSION,  NOUS AIMONS CES NOUVELLES VISITES car elles tiennent compte de nos comportements, de nos nouveaux usages du web et du fait que nous faisons notre deuil des anciens anciens modèles! Pouvoir regarder une minute d’histoire de l’art dans la salle  d’attente de notre dentiste ou à l’heure de la pause devant notre ordi; ne pas être « mis en échec » dès les premières phrases et avoir le choix – de l’Antiquité à l’art actuel- , voilà qui ouvre largement les « visites classiques » vers des horizons non pas « nouveaux », mais actuels, tout simplement.  Mobiles et interconnectés en permanence, les habitants et les touristes demandent avant tout cette adaptation des « produits » à leurs modes de vie. Les MOOCs, cours en ligne, sont plus souples que les cours « où-l’on-doit-se-rendre », même si, en Europe et surtout en France, on sent les personnels inquiets et pleins d’a-priori contre ces disruptions de nos modèles classiques. Les très bonnes expériences, comme celle d’Artips, devraient inspirer les pros du tourisme ( qui préfèrent, nous le voyons encore aujourd’hui, une petite apps par-ci par là à des évolutions plus franches et qui feront avancer le tourisme culturel). Et les pros de la culture : mieux vaudrait, pour les professionnels de la visite, mieux connaître les visiteurs, leurs souhaits, leur expérience du voyage et de la visite culturelle, que dépenser une énergie folle à maintenir  le fameux « droit de parole » dans les musées, celui qui « réserve » la parole aux seuls conférenciers encartés. Faire évoluer leur métier vers davantage de convivialité et  de partage des connaissances, sous une forme agréable, ludique : voilà une piste à creuser positivement, pour rapprocher les professionnels des amateurs, comme disait ce matin notre amie Nina Simon, à lire ici!     

P1090657KEN LE TOURISTE PARFAIT  était le meilleur ambassadeur du tourisme US « Parlez de nous, de votre ex, Barbie Chérie » et surtout de nos paysages et de nos villes avec musées!« , lui avait dit un pro du Storytelling, ami de Barack,  avant qu’il ne prenne le job.Oui mais voilà, en tant que touriste parfait il n’avait pas trop le temps de faire la « causette »  : chaque jour dans plusieurs avions, palaces, taxis privés; chaque jour « faire de l’argent, beaucoup d’argent! », grâce à ses  Affaires…  « Ca finit par user son petit Ken« , pensait-il en se rendant au Louvre pour  y faire une rencontre avec les ARTIPS! Mais là, il était sûr de pouvoir y raconter les beautés de l’Amérique New-York et le Grand Canyon, Miami et ses galeries d’art…Les ARTIPS  aimaient le partage…

Notre Photo : Ken, la tête à l’envers car, pour son prochain voyage, demain,  il doit accompagner Barack à Cuba…Ca va chauffer!  ( Ken pose – photo volée, comme d’ab! –  devant l’illustration Francesco Bongiorni@mariebastille pour Beaux-Arts Magazine-Janv.2015, p.42)

Une brève histoire du tourisme

74xoq7d0I – UNE BRÈVE HISTOIRE DU TOURISME, de sa naissance jusqu’à aujourd’hui, vous en rêviez? La voici! Avec un résumé qui décrit comment l’industrie touristique est passée  d’un tourisme soi-disant « de masse » dans les années 50, à une industrie qui doit, aujourd’hui et en une seconde/un clic, proposer une offre aux  trois milliards de personnes qui la consulteront le jour même en ligne et peuvent, si l’offre leur convient, la réserver et la payer. Les « masses  » des années 50 étaient quelques milliers, celles d’aujourd’hui représentent quelques milliards d’individus! L’activité culturelle, rappelons-le aussi, n’est que l’une des nombreuses activités des touristes et prend place dans ce nouvel écosystème. Pour les plus sensibles ou les plus romantiques d’entre-vous, il est cependant conseillé de ne pas lire la fin de cette belle histoire…

Ce résumé reprend des éléments du Rapport d’information de la Commission des Affaires économiques sur l’Impact du numérique sur le secteur touristique français. Président Daniel Fasquelle et Rapporteure Pascale Got, députés. Rapport N° 2556 enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 10 février 2015 , que vous pouvez lire in extenso ICI.

Après un rappel de la définition du tourisme par l’Organisation mondiale du tourisme : « un touriste est une personne qui séjourne plus de vingt-quatre heures en un lieu autre que son environnement habituel, et pour quelque raison que ce soit », le rapport trace  les contours du tourisme : l’hôtellerie, l’hébergement marchand, la restauration et les  transports;  puis en liste les métiers -commerce, artisanat, culture et des loisirs, agriculture…-  pour conclure avec cette évidence qu’il est bon de rappeler :  « S’occuper de tourisme revient par ailleurs à préparer un territoire, une destination. Or, une destination touristique est un produit qui se « fabrique ».

prod_photo1_616Le Tourisme fut  d’abord anglais et réservé à une élite aristocratique

Historiquement, le tourisme a d’abord été une pratique culturelle avant de devenir un phénomène de masse et de revêtir d’importants enjeux économiques. Le « Grand Tour » désignait au XVIIIsiècle le voyage initiatique d’un an, à travers l’Europe, des jeunes aristocrates britanniques.L’étape italienne et l’art classique étaient obligatoires et, à leur retour, les jeunes  hivernaient sur la Côte d’Azur avant de passer les Alpes, créant, par exemple dans la région niçoise, une  véritable colonie britannique et une nouvelle économie (Résidences, services, routes…dont la bien-nommée Promenade des Anglais). Ces jeunes voyageaient pour découvrir l’Europe mais aussi pour faire du lobbying auprès des grands de ce monde qu’ils rencontraient, tel était le double objectif du tourisme pour cette petite élite.

C’est Stendhal qui francisera officiellement  le terme « Tourism » en 1838 dans ses   Mémoires d’un touriste , livre de voyage où il décrit son voyage de plusieurs mois en France.

– Les Premiers voyages organisés, encore les anglais !  

Le tourisme tel que nous le connaissons émerge au cœur du XIXsiècle . Dans les années 1840, Thomas Cook crée des voyages organisés sur le territoire britannique. Son activité se développe grâce à l’Exposition universelle de Londres, en 1851, premier événement à susciter d’importants mouvements de populations pacifiques. En 1855, il organise un premier circuit touristique à travers l’Europe et, en 1868, il lance les premiers coupons d’hôtel. Une première croisière sur le Nil est organisée l’année suivante. Enfin, en 1874, il crée le chèque voyage. À l’orée du XXsiècle, l’entreprise Thomas Cook & Son apparaît comme un leader mondial du tourisme. L’épitaphe de son fondateur, « He made travel easier », résume bien la visée d’un modèle appelé à faire date, celui des agences de voyages et des tour-opérateurs, qui permet d’assembler différents types de prestations et de confectionner un « produit touristique » commercialisable. L’existence d’intermédiaires est ainsi consubstantielle à l’économie touristique.

256765df– Premières stations balnéaires, thermales et de montagne : années 1850   

Parallèlement, il s’agit d’aménager les lieux de séjour prêts à accueillir des touristes en nombre croissant. Dans les années 1730, le docteur Russell construit un établissement de bains à Brighton. Les médecins français reprennent l’idée un siècle plus tard en créant  des stations balnéaires, telles qu’Arcachon,  Deauville, La Baule ou Le Touquet, « ex nihilo » sur le littoral. On aménage également des stations thermales, tandis que le tourisme de montagne se développe à l’initiative de sociétés de commerçants et d’hôteliers, en vue de valoriser leurs vallées.

– 1889, Premier Office de Tourisme en France à Grenoble  

Le premier syndicat d’initiative français est créé à Grenoble en 1889 et ce modèle se diffusera rapidement dans l’ensemble du pays. Un vaste mouvement associatif et mutualiste, incarné notamment par le Touring Club de France, fondé en 1890, conforte cette dynamique d’aménagement d’espaces de loisirs. La première structure à prendre la dénomination d’office de tourisme voit le jour en 1905 en Isère, à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Reconnus d’utilité publique en 1921, les offices de tourisme et les syndicats d’initiative seront officiellement consacrés bien plus tard, par la loi du 10 juillet 1964.

– Au niveau national, la première administration du tourisme date de 1910, avec la création d’un Office national du tourisme, dont les compétences sont élargies par une loi du 24 septembre 1919, qui institue également un classement pour les communes touristiques. L’État commence véritablement à prendre conscience de l’intérêt de développer l’activité touristique pendant la période de l’entre-deux-guerres et plusieurs initiatives sont lancées : création du Crédit hôtelier, début de réglementation des professions, institution d’un commissariat général au tourisme. Mentionnons également les premiers congés payés. Mais c’est surtout dans la seconde moitié du XXe siècle que la puissance publique s’affirmera vraiment en la matière, engageant par ailleurs de grands plans d’aménagement au bénéfice de certains territoires.

image_thumb5– Après-Guerre : premier tourisme de masse

Révolution des transports, développement de l’automobile familiale, première Caravelle et congés payés ont, entre autres causes, permis  le développement très rapide du tourisme pour tous et pas seulement d’une élite aristocratique et financière.

Dans un ouvrage paru en 1955 , l’académicien André Siegfried consacre un chapitre entier au « tourisme organisé, ce tourisme de série qui est devenu l’un des aspects les plus typiques de notre siècle […], fils de la vitesse et de la démocratie, qui s’intègre étroitement dans l’évolution industrielle, dont il a du reste exactement suivi les étapes ».Et de poursuivre son exposé : « Le développement du tourisme suit fidèlement celui de la société, dont il est en quelque sorte fonction. Il y avait d’abord eu un tourisme d’Ancien Régime, artisanal, aristocratique, personnel. Le nouveau tourisme est organisé, presque mécanisé, collectif et surtout démocratique. Le premier ne survit qu’à titre d’exception, comme un luxe, presque comme une curiosité. C’est le second qui est devenu la règle, associé à une conception, à une doctrine du loisir, dont on a fait une fonction sociale, organisée et réglementée. Il est du reste logique qu’à l’âge de la production et de la consommation de masse corresponde un tourisme de masse ».

– En 1955, la France accueille moins de vingt millions de visiteurs internationaux (82 Millions aujourd’hui, ndlr). La troisième semaine de congés payés ne sera accordée aux travailleurs que l’année suivante. La Caravelle prend à peine son envol, tandis que la naissance de la classe « touriste » (1952) et du vol « charter » (1954) donnent le signal d’une lente démocratisation du voyage aérien, qui s’affirmera progressivement comme une porte d’entrée essentielle du tourisme international.

– Les années 70 et les premiers systèmes de réservation à distance  

Les premiers systèmes centralisés de réservation, ou GDS (Global Distribution System), sont créés dans les années soixante et 70 pour gérer en temps réel l’état des stocks dans le transport collectif. Ces systèmes informatisés, à l’origine dédiés aux compagnies aériennes, s’étendront ensuite à l’ensemble du domaine du voyage (agences de voyages, hôtels, sociétés de transports) et permettront  aux professionnels du tourisme d’opérer des réservations à distance. Ils sont en quelque sorte les premiers services de commerce électronique à grande échelle, quand bien même le consommateur final n’y a pas directement accès.

Siegfried – mort en 1959 – assiste aux balbutiements de cette nouvelle organisation. Fait révélateur s’il en est, il s’inquiète déjà du risque de disparition d’une « belle tradition hôtelière » face aux modèles standardisés et industriels, à la mode nord-américaine. C’est un tourisme plutôt sédentaire qu’il décrit, et qui renvoie à ce que l’anthropologue Jean-Didier Urbain, qui a beaucoup travaillé sur la question du tourisme, désigne sous le terme de « mythe de Robinson », qui consiste à trouver un endroit où l’on “s’insularise” pour reproduire à l’idéal sa vie d’origine, mais sans les contraintes. Les campings ou encore les villages de vacances en seront l’illustration.

i-584-1Les guides de voyages sont apparus dès le XIXsiècle – guides Baedeker en Allemagne, guides Murray en Angleterre, guides Joanne en France, devenus par la suite Guides bleus. Ces acteurs essentiels de la diffusion de l’information touristique ont su adapter leurs contenus aux comportements touristiques. Le développement de l’automobile incite, par exemple, l’entreprise Michelin à devenir éditeur de cartes et de guides, en particulier du fameux Guide vert, lancé après la première guerre mondiale. À quelques décennies de distance, on retrouve le même souci de « coller » aux nouveaux comportements avec le lancement, dans les années 1970 du Guide du routard ou du Lonely Planet, tant et si bien que le terme « routard » finit lui-même par désigner une catégorie générique de touristes.

Comme l’écrit encore André Siegfried, « la généralisation des voyages, des déplacements de vacances, des excursions collectives, des croisières n’a pas seulement changé les mœurs, elle a modifié les conditions des échanges. On peut dire que le tourisme est devenu, parmi les “exportations invisibles”, l’une des plus importantes, car le touriste étranger apporte avec lui comme une manne ou plutôt, à la façon des alluvions du Nil, un appoint extraordinaire de richesse ».

Au terme de cette brève mise en perspective historique, le Rapport résume plusieurs caractéristiques propres, selon ses auteurs,  au secteur touristique :

− Le tourisme, souvent perçu à tort comme un secteur peu innovant, s’est en fait toujours nourri de techniques extérieures pour parfaire sa logistique, l’adapter aux comportements nouveaux des touristes et faire face à l’expansion du phénomène;

− Les intermédiaires ont joué un rôle-clé dans l’affirmation de l’économie touristique afin d’assembler les différentes prestations de services constitutives de l’offre touristique et de commercialiser cette dernière;

− L’aménagement et la promotion des destinations touristiques procèdent historiquement d’initiatives locales et de dynamiques territoriales, associant partenaires publics et privés. Les organismes locaux de tourisme qui continuent de mailler notre territoire pour l’accueil des touristes sont les héritiers directs de ce mouvement;

− Des « infomédiaires » privés, tels que les guides, ont joué un rôle important s’agissant de l’information sur les destinations et les circuits touristiques.

− Enfin, il n’existe pas une mais plusieurs formes de tourisme, qui cohabitent entre elles, au-delà des grandes tendances propres à chaque époque.

644x363xIMAGE_20150226_27599413-644x365.jpg.pagespeed.ic.t_6GPEW30BAUJOURD’ HUI,  L’E-TOURISME! 

Le Rapport évoque ensuite la période actuelle, pour la France, en insistant sur la concentration et la financiarisation des gros acteurs de l’e- tourisme qui dominent le secteur. Les personnes auditées pour le Rapport ont souvent estimé que  la valeur se concentre aujourd’hui sur les acteurs capables d’accompagner le client de bout en boutdu choix de la destination jusqu’à l’évaluation, en passant par la transaction. C’est l’explication des liens qui se nouent entre centrales de réservation, portails et moteurs de recherche.

Deux exemples : Priceline et Expédia Selon une étude PhocusWright de 2013, Priceline et Expedia représentaient en 2012, sur le marché français de l’e-tourisme, près de 45 % des parts de marché.  Priceline (fondée en 1997 ; 9 500 employés en 2013) et Expédia (née en 1996, 14 000 employés) génèrent un volume d’affaires cumulé annuel de plus de 60 milliards de dollars. Priceline est supérieure à elle seule à celle des plus gros groupes hôteliers mondiaux : Hilton, Marriott, Hyatt et Accor.

– Après l’automobile, l’avion ou  le train , la victoire  du trafic numérique!Naviguez sur le web et nous collectons toutes vos données : ce que vous aimez, vos comportements ou l’état de votre santé, et, bien évidemment, tout ce qui vous plait pour voyager! 

La concentration du secteur ne s’explique pas tant par le poids des investissements technologiques nécessités par l’activité que par le lien direct entre le trafic généré sur ces sites et leur valorisation. Disposer, pour une centrale de réservation, d’une offre large et diversifiée assure une vaste audience et inversement, la vaste audience incite les producteurs à commercialiser leurs prestations par ce canal. De même, un site d’avis en ligne n’a de sens que si les avis y sont suffisamment nombreux. Dans ce domaine, c’est encore une entreprise américaine, Tripadvisor, fondée en 2000 qui occupe aujourd’hui la première place mondiale avec  2,5 milliards de visiteurs uniques en 2014 qui viennent « se faire une idée » de leur future destination grâce à 200 millions d’avis et d’opinions en ligne d’autres voyageurs.

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téléchargement– NOTRE AMI GOOGLE…Google apparaît aujourd’hui comme l’acteur capable de prendre la position la plus englobanteaprès avoir développé Google MapGoogle Hotel Finder ou Google Flight, Google Car…  et être entré en concurrence directe avec les autres comparateurs. Plus en aval encore de la chaîne, Google a racheté ITA, fournisseur de technologie de GDS. Si bien que tous les acteurs de l’e-tourisme s’interrogent pour savoir si Google franchira le pas de la transaction et de la réservation, auquel cas l’impact et les conséquences seront considérables pour l’ensemble du marché. (Lire le passionnant dossier des Echos ( N°318, mars 2015. Notre photo ci-contre ) sur les Google, mais aussi les réactions des concurrents, le voyage Low Coast,etc..) de cette semaine.Par ailleurs, en novembre 2014, le géant américain Amazon a annoncé qu’il s’intéressait désormais à la réservation de voyages, et plus particulièrement à la réservation hôtelière. S’il est  trop tôt pour en tirer des conclusions, le tourisme intéresse indubitablement le monde des géants de l’Internet.

ET, aurait pu ajouter le Rapport, une deuxième lame vient compléter ce ciseau avec le basculement de l’économie mondiale : on apprenait ce matin que FOSUN, groupe chinois qui a racheté le Club Med et son expertise en matière de séjours touristiques, entrait au capaital de Thomas Cook, notre célèbre pionnier occidental.

« Les acteurs internationaux du numérique, souvent basés à l’étranger, offrent peu de prise en France sur le plan réglementaire ou fiscal. Ils ne génèrent pas de recettes directes à la hauteur de leur participation à l’écosystème touristique.Au-delà de la question fiscale et réglementaire, rares sont les liens, même informels, entre les institutionnels et ces grands acteurs. Or il est désormais indispensable d’engager un dialogue franc et serein avec eux car ils font partie intégrante de la sphère touristique, que nous le voulions ou non », conclue le Rapport . Ajoutons la double concurrence des pays émergents qui créent chaque jour de nouvelles destinations,  pour leurs populations mais aussi pour les nôtres. 

Ken et DavidKEN LE TOURISTE PARFAIT  a quant à lui une histoire beaucoup plus riche et rigolote que celle du  Tourisme. Imaginez : créé par son entreprise, Mattel, pour devenir le Compagnon Attitré de la jolie Barbie, celle-ci et toutes les petites filles qui adulaient la Poupée trouvèrent Ken un peu fade, sans raison. Evidemment  les jeunes garçons préféraient à  Ken des spécimens plus musclés et bien armés,  j’ai nommé les bagarreurs et guerriers Action Joe. Du coup Ken fut violemment jeté dehors par Mattel  et pointa au chômage. Un jour une annonce lui réjouit le coeur: « Cherchons un Touriste parfait. Grande disponibilité et amour des voyages exigés. Langue chinoise et expérience du Luxe seraient un plus. Salaire haut-de-gamme ». Depuis son recrutement, Ken  enchaînait voyages et avions privés, Affaires et nuits dans des palaces inouïs, sur toute la planète, un rêêêêêêve ce job!

 

NOS PHOTOS cette semaine : anciennes affiches du Tourisme trouvées sur le site Gallica.  Suisse : un nénuphar rose de 500 tonnes pour fêter le tourisme:   2015 sera l’année de l’hospitalité car le tourisme fête dans cette région ses 200 ans de développement. Le clou des festivités sera Seerose, une plateforme de 500 tonnes en forme de nénuphar qui flottera sur le lac des Quatre-Cantons.Seerose, le nénuphar en allemand, n’est ni un bateau ni un bâtiment, mais une sculpture large de 48 m et haute de 16 m imaginée par Cédric von Däniken de l’agence d’architecture Dolmus. Ses pétales sont escamotables et offrent une protection contre la pluie et le vent pour les 700 personnes qui peuvent y prendre place.  Il fera halte du 29 mai au 4 octobre 2015 à Lucerne, Stansstad, Brunnen, Alpnachstad, Flüelen et Vitznau.La structure de cette plateforme en acier est en cours de montage à Lucerne par l’entreprise de construction navale Shiptec. Conçue comme un amphithéâtre flottant modulaire, trois à huit de ses pétales peuvent être équipés de tribunes. KEN LE TOURISTE PARFAIT est avec son ami David (Bowie) à l’inauguration de son expo mardi dernier à la so chic Philarmonie de Paris(3 mars – 31 mai 2015)

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Costume de scène dessiné par Kansai Yamamoto pour le Aladdin Sane Tour, 1973 – Le style des costumes de Yamamoto que portait David Bowie était déjà évoqué dans ses paroles : « Everything I wanted… outrageous, provocative, and unbelievably hot to wear under the lights » – affirmant son goût pour la culture japonaise et le kabuki (théâtre japonais traditionnel). Crédits : © SUKITA/THE DAVID BOWIE ARCHIVE