Pour en finir avec l’Effet Bilbao!

Ken et son cadeau de Noël! (Voir légende en bas du billet)

L’effet Bilbao c’est comme Noël : le début d’une prière, une promesse d’espoir ou un simple sujet de conversation. A chaque projet de création d’équipement culturel, à chaque inauguration, l’expression effet Bilbao bat son plein, comme lors de l’ouverture du Louvre-Lens il y a quelques jours. Mais hélas, et voilà pourquoi nous avions envie d’écrire ce petit billet, l’effet Bilbao, devenue l’expression favorite des élus et des journalistes, n’est jamais défini tel qu’il s’est réellement produit . D’où cette nécessaire mise au point, donc,   puisque je suis allée à Bilbao cette année et ai pu admirer et surtout comprendre  le « miracle » grâce au Maire et à ses équipes!

I-             « JE PLANTE UN BEAU MUSEE ET IL Y A UN MILLION DE VISITEURS » ?

L’effet Bilbao est d’abord réduit, dans la presse ou dans les discours,  à une sorte d’effet spontané, celui de retombées économiques quasi-instantanées dès lors que s’ouvrirait un établissement culturel, en France. Autrement dit le problème à résoudre serait celui-là :  « Calculez les retombées économiques d’un million de visiteurs si leur  un panier moyen est de 200 ou 300 euros par jour et s’ils séjournent 2 ou 3 jours avec des nuitées à 120€ ou 220€ ». Le vrai travail commence pourtant en amont, celui qui consiste à faire venir ( A transporter, à héberger, à accueillir de façon satisfaisante durant tout leur séjour) les touristes et et les excursionnistes.  Et, conjointement, par une analyse des clientèles potentielles des stratégies du Tourisme local en déterminant des « profils » de visiteurs culturels, qu’ils soient « assidus » ou « occasionnels » pour l’offre culturelle. Enfin la promotion de cette offre doit faire synthèse de ses atouts les plus remarquables. Lens, par exemple, a tant d’atouts, très différents de ceux de Bilbao, que les visiteurs pourront aussi devenir nombreux si les politiques et les stratégies profitent  de ces atouts (Transports ; proximité des frontières; de Paris; nom Louvre; réseau très fertile de culture; désir d’innovation; architecture subtile et remarquable du musée; convivialité de l’accueil…).

Le théâtre Arriaga de Bilbao, entièrement rénové en 2002

 

Dans les faits l’effet Bilbao est surtout dû, comme nous allons le démontrer, à dix ans de très gros travaux de 1987 à 1997 – pas moins que le déménagement d’un port entier à 10 km, le comblement des friches, la création d’autoroutes, d’un tramway, d’une nouvelle gare, d’un nouvel aéroport et de la rénovation du Vieux Bilbao. Toutes ces projets d’infrastructure  – ont précédé l’arrivée du musée et coûté plus d’un un milliard.

– LE MUSEE COMMUNIQUE SUR SES RETOMBEES :  la méprise des journalistes, des élus et du grand public est peut-être compréhensible, car, sans doute pour démontrer aux habitants que leur efforts avaient porté leurs fruits, la Ville de Bilbao a beaucoup communiqué sur les retombées  du musée, dès le premier mois d’ouverture:

« Le 1er mois, 100 000 personnes ont visité le Musée Guggenheim, et 1,36 million la 1ère année. Après huit mois, il affichait déjà 700 000 entrées (alors que les prévisions les plus optimistes tablaient sur 400 000 entrées pour les 12 premiers mois), dont un quart d’étrangers.Les dépenses directes que ces visiteurs ont réalisé au cours des deux premières années atteignent 433M€. Elles correspondent à une augmentation de 337M€ du PIB. Cette augmentation de richesse a généré des revenus additionnels pour le trésor public basque de 63M€ en TVA, en impôt sur les sociétés et en IRPF. L’augmentation du PIB pour la première année (144M€) prouve que la société basque a récupéré en une année la totalité de l’investissement réalisé ».( in : La culture enjeu économique ou symbolique pour le développement des territoires INEUM Consulting 2009, à lire ICI.)

Ce type de communication, qui a le don d’énerver les conservateurs de musée en France ( « Ce n’est pas la quantité qui compte seulement la qualité de la visite… »), a beaucoup fait, en tous cas, pour que la Culture commence à compter. Dans les deux sens du terme!

 

Musée Guggenheim, vu de la passerelle du Nervion en mars 2012

II-              LE MUSEE GUGGENHEIM, ACTUEL  EMBLEME DE LA VILLE

 

 

 

 

 

 

La collection de la Fondation GUGGENHEIM, grande marque des collections américaines de New-York, puis  de Venise, Abu Dhabi, Berlin et Bilbao, est présentée à Bilbao dans le chef d’œuvre en titane de l’architecte Frank Gehry. Le musée est bien devenu, aujourd’hui, le porte drapeau d’une ville qui s’est  davantage transformée en 20 ans que depuis sa fondation le 15 juin de l’an 1300.

III-            BILBAO, VILLE EN FRICHES, depuis les années 70, suite à son historique déshérence économique, après la perte de son industrie (mines de fer, sidérurgie, activités portuaires et chantiers navals ) et de sa richesse (Banco de Bilbao en 1857, bourse de Bilbao en 1890, première ligne de chemin de fer pour le transport du minerai en 1865, doublement de la superficie de la ville en 1876 et première université en  1886, début du XXe siècle, la ville est l’une des plus riches d’Espagne et elle a conservé de cette période une architecture magnifique).

IV – LA RECONVERSION .

Pour se reconvertir, elle commença par déplacer son port, en en créant un nouveau à dix kilomètres en aval, ce qui libéra le centre-ville historique. Bilbao  fonda alors son projet urbain et économique avec les 35 municipalités de la Province, soit 950.000 habitants. Une agglomération fut créée (20 municipalités, 1 000.000 d’habitants, dont 350 000 habitants pour Bilbao). Le chantier, qui commença avant 1990, se poursuivra par grandes phases, le tout dernier projet ayant été présenté en décembre 2011 pour la période 2011-2020.

V – CHRONOLOGIE DE  LA REVITALISATION DE BILBAO

– 1986-87 : Création d’un nouveau port maritime et Plan de revitalisation de l’espace urbain de Bilbao limité à la ville;

1990-91 Plan stratégique de revitalisation urbaine à l’échelle de l’agglomération. Création de Métropoli 30 , la structure associative réunissant les 30 communes de la métropole, chargée de réaliser les projets de planification, les études et la promotion du projet. Une excellente communication permit aussi  une appropriation rapide du projet par les habitants et sa réussite pour le suivi, la promotion, la diffusion d’un plan stratégique;

-1992 Création de Bilbao Ria 2000, structure mise en place par l’Etat central et les collectivités pour le montage et la réalisation d’opérations d’urbanisation. Aucun promoteur n’étant prêt a prendre en charge ces opérations,  la solution choisie fut celle du phasage des opérations en fonction de la libération progressive des terrains. 735 millions d’euros sont investis par « Bilbao Ria 2000 », une société anonyme qui compte pour actionnaires le gouvernement basque, la province de Biscaye et les municipalités concernées;

– 1993 Début des opérations (Démolition de friches industrielles dégradées ; dépollution ; construction de voies ferrées, de gares..)

– 1993 Concours international de définition de l’aménagement,  remporté par l’architecte américain César Pelli;

Bilbao Ria 2000, 35 hectares et aujourd’hui, entre le musée Guggenheim et le Palais des congrès;

– 1995 Mise en service de la première ligne de Métro et naissance de la « métropole »;

– 1996  Opération de rénovation du quartier du Vieux Bilbao ;

– 1997 Musée Guggenheim

– 1999- 2012 : accélération des constructions et choix de rès grands architectes (Passerelles, bibliothèque, tours, centre culturel, palais des Congrès….

– 2004 : Bilbao reçoit le prix du Meilleur projet urbain du monde, (Prix « Città d’Acqua ») ainsi que le Prix Européen de Planification Urbaine et Régionale.

En conclusion, le musée Guggenheim – un million de visiteurs/an –  est une opération qui prend place parmi d’autres, toutes aussi structurantes.

Pour en savoir plus, voir toute l’histoire du projet, avec des photos, des plans et le détail de l’évolution ICI . Ou encore ICI.

– LES PROJETS DE BILBAO à l’horizon 2020

Actuellement d’autres zones de la ville et de l’agglomération  sont en cours de définition et d’aménagement (que l’on peut visiter…), où seront créés de nouveaux quartiers, avec des programmes classiques (Logement, bureaux, etc…), des éco-quartiers mais aussi de nombreuses industries créatives (Web ; studios de Cinéma ; jeux vidéo..) .Un  pôle « Direction artistique» pour l’international fait partie de l’ingénierie du projet , pour poursuivre la démarche et la production artistique et culturelle de la Ville. Le choix de grands architectes continue:après  Frank Gehry, pour le musée, Santiago Calatrava pour l’aéroport l’aéroport et le pont, César Pelli pour le siège de la compagnie Iberdrola. Un plan d’aménagement des friches industrielles de l’île de Zorrozaurre, a été élaboré par l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, (5 000 logements et d’autres ponts et passerelles sur le fleuve).Et le Pays Basque, avec San Sebastian Capitale de la Culture en 2016, devient une région totalement excellente pour le Tourisme culturel.

EN CONCLUSION : cette ville de 355 000 habitants a , depuis  20 ans:

–        inventé une gouvernance capable de soutenir la culture matérielle et immatérielle – le patrimoine et les musées, dont le célèbre Musée Guggenheim, mais aussi l’architecture, l’art de vivre, les industries créatives, la Gastronomie – en prenant appui sur les demandes significatives du potentiel des futurs habitants et visiteurs (Jeunes, primo-visiteurs des pays émergents de l’Amérique latine …).

–        encouragé la démarche touristique et culturelle par une mutualisation (évaluations des stratégies de développement durable du tourisme culturel ; outils et nombreuses études pour connaître les bonnes pratiques internationales en matière de tourisme culturel). Une puissante ingénierie est au service de la Ville et du Pays Basque espagnol.

Voilà qui explique aussi le « miracle » de Bilbao, dont le musée n’est que l’une des brillantes réalisations !

Enfin ajoutons que Bilbao a été un « laboratoire » pour les chercheurs, les urbanistes et les économistes du monde entier. Lorsque Charles Landry publie son ouvrage, The Creative City, Boite à outils pour les innovateurs en milieu urbain, en 2000, il a déjà créé, à partir de son expérience avec la Ville de Bilbao et la Province de Biscaye, toute une série d’indicateurs qui définissent pour lui, et pour la première fois depuis le XIXéme siècle, une ville créative: cadres politique et de service public pertinent  ; diversité, identité, vitalité de la ville ; confiance, tolérance et accessibilité ; esprit d’entreprise, exploration et innovation . Pour Charles Landry, il faut prendre la Culture comme un double modèle : pour repenser l’urbanisme avec l’imagination et la liberté de la démarche créative, d’une part,  et pour organiser des activités culturelles partout où cela sera possible, d’autre part.Voir ICI pour en savoir plus.

En savoir beaucoup plus sur la fréquentation des sites culturels, les retombées économiques, Bilbao ou Creative Cities : Le tourisme Culturel, sous la direction de LEHALLE Evelyne, janvier 2012, Editions Territorial, 164 pages.

Ken arrive devant le Global Center de Chengdu ( Pour tout arranger, le brouillard s’est levé 🙂

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken ne savait plus où donner de la tête, ces jours-ci. Barbie, son ex, le tannait littéralement pour  qu’il lui prête sa voiture, celle de L.A, la nouvelle Porsche 918. Arriver dans une si belle chose lui assurait le respect des vendeurs, disait-elle, et lui permettait de couper court aux files d’attentes chez les joaillers de la ville. Le Petit était aussi  capricieux en ces veilles de Noël  et tannait lui aussi sa mère pour conduire la Porsche, mais comme il avait huit ans, Barbie  refusait de céder à son fils. Comble du désarroi, Ken devait ce matin inaugurer le Global Center  de Chengdu pour ETG, le China Exhibition §Travel Group, et ne trouvait pas la porte d’entrée ! Normal, ils avaient construit 1,7 millions de mètres carrés d’une seul tenant pour le plus grand édifice du monde, (500X400m). Après 12 000 km en avion, 3 nuits en palaces et autant de dîners d’affaire, Ken jeta l’éponge et s’affala sur un canapé du hall en attenant sa copine, l’architecte du projet, Zaha Hadid, qui l’avait déjà repéré avec son GPS…

PHOTO DU HAUT : Ken devant sa Porsche 918,  tirée à 918 exemplaires seulement pour sa sortie !Ses 785 chevaux lui permettait d’accélérer à 100 km :h en une seconde, ce qui l’aidait bien pour tenir son agenda ;Ken  avait pu avoir la finition de ses rêves, le superbe bleu-gris Liquid Metal, moyennant un minuscule supplément de 50 000 euros, une paille à côté des 775000 €de la voiture.

PHOTO DU BAS : Ken à Chengdu devant le Global Center, presque terminé. Le programme des 1,7 millions de m2 : 400 000m2 de boutiques de luxe ; des bureaux et salles de conférences ; deux centres commerciaux, un complexe universitaire, deux hôtels cinq étoiles, un cinéma IMAX, une patinoire et une plage artificielle, au bord d’une mer recréée, le tout sous une immense verrière climatisée.

ET LA SEMAINE PROCHAINE :  LES  WINNERS DES  KEN D’OR 2012!!!!!!les meilleurs projets du Tourisme culturel en 2012, les meilleurs musées, expositions, les meilleures villes en France et dans le monde, la meilleure communication, la meilleure équipe du e-tourisme…

Venez découvrir si vous en êtes…ou pas! 🙂

 

L’Hôtel O d’Ora Ito

Lire la presse quotidienne de la Culture n’est pas réjouissant : baisse des crédits, repli sur les « fondamentaux », professionnels et artistes inquiets : le souffle attendu n’est pas au rendez-vous. Même si, comme dit le Forum d’Avignon, il existe des « raisons d’espérer » ! Dans la presse la presse touristique du 12.12.12, c’est pire, et si  ce n’est pas encore la fin du monde pour les Tour Opérateurs, leur plongeon est inquiétant.
Comme ce petit blog a pris le parti de ne vous donner que de bonnes nouvelles, de bons exemples, de bonnes idées avec le pourquoi et le comment, ne nous laissons donc pas abattre et traquons les réalisations abouties, comme ce nouvel hôtel pas bien grand mais inoui d’inventivité, l’Hôtel O d’Ora Ito. Ce designer  a réinterrogé les codes classiques  de l’hôtellerie. Vous n’en pouvez plus des hôtels-design-tous-les-mêmes ? D’autres voies sont possibles ! L’ingénierie touristique et culturelle peut se nourrir de tels exemples, très aboutis. Enfin nous rirons, avec l’artiste chinois  Yue Mijun, car le rire, arme anti-morosité, est  un choix politique pour cet artiste.
I- TOUT VA MAL  pour les Tour Opérateurs français ?
le Journal des Echos a pris la peine de nous expliquer pourquoi la France des voyagistes avait décroché. Les tour-opérateurs allemands, anglais et Scandinaves se portent bien mais en France, c’est la chute. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène, d’après cet article :
1) Un facteur structurel d’abord : les Français quittent moins leur pays que les européens et consomment donc  moins de voyages à forfait. De plus notre pays a une « valeur de refuge » pour des touristes qui profitent  d’un « hébergement non marchand » (maison de famille ou d’amis, résidence secondaire ou chambres chez l’habitant…).
2) D’un point de vue conjoncturel, les tour-opérateurs français  souffrent de la surpondération de l’Afrique du Nord, qui représente un quart du trafic sur l’ensemble des destinations étrangères, et donc de ses concurrents ou  des troubles  régionaux .

3) le marché français du tour-operating «reste éparpillé et il n’y a pas cette intégration entre les tour-opérateurs et la distribution que l’on voit au Royaume-Uni ou en Allemagne », souligne, ainsi Alain Capestan, l’un des dirigeants de Groupe Voyageurs du Monde.

4)  La question de la distribution apparaît, enfin, très sensible. Unanimes, les tour-opérateurs critiquent la lourdeur du taux de commissionnement des agences de voyages, de l’ordre de 14%. D’autant que ces distributeurs tiers maîtrisent momentanément les sommes versées par leurs clients, donc leur trésorerie. Les tour-opérateurs plaident aussi pour une rémunération à la performance, au lieu d’un barème homogène pour un même réseau.
Voir l’article complet  ICI . (A lire aussi sur la page « Tourisme des Echos  : la panne sèche se prolonge pour les voyagistes français (11/12/2012)
– Demain ne sera pas meiux….
Le Ceto, organisme regroupant les Tour- Opérateurs,  vient d’annoncer une baisse des prises de commande de 10,3% en pax et de 7% en CA pour cet hiver (départs entre le 1er novembre et le 30 avril 2013).[…]  les réservations sont négatives pour tous les mois d’hiver à l’exception du mois de mars qui enregistre une hausse de 1% en trafic et de 17% en CA.
Et les vacances de Noël ? en crise aussi, selon le sondage réalisé par l’Ifop pour Mondial Assistance : seuls  18% des Français envisagent de partir, soit 3 points de moins que l’année dernière à la même époque. (Selon l’ECHO TOURISTIQUE 12 12).18% des vacanciers logeront à l’hôtel 49% des Français qui partiront en vacances à Noël se rendront dans leur famille et 10% chez des amis contre respectivement 55% et 9% l’an passé à la même époque. La montagne est privilégiée (29%), mais la mer attire également 22% des vacanciers et plus particulièrement les seniors (36%). Seuls 16% des vacanciers choisissent la campagne pour leur séjour de Noël (contre 32% en octobre). 18% des Français partiront en Europe et 3% en Afrique
Des intentions de départ lors des vacances de février qui restent :  moins d’un Français sur cinq envisage à l’heure actuelle de partir en vacances lors des congés scolaires de février (18%). Les plus nombreux à projeter de partir en vacances en février sont les jeunes âgés de moins de 25 ans (24% contre 13% des 65 ans et plus), les CSP + (23% contre 14% des CSP -),
Une enquête de Protourisme réalisée sur les vacances d’hiver confirme cette tendance

II QUE FAIRE ?

1) INNOVER , parce que nous sommes très forts, en France, dans de nombreux domaines !
L’Hôtel O, d’Ora Ito, est un exemple parfait de ce que nous savons faire d’excellent.
Ora Ito est un jeune designer, né en 1977 à Marseille, qui, dit-il, dévorait à 11 ans les livres du Corbusier.  Il vient d’acheter le toit-terrasse de l’Unité d’habitation de Le Corbusier, qui était en vente,  et s’apprête à le  transformer en  laboratoire d’art contemporain (Photo ci-dessous, vue du toit-terrasse de l’immeuble), avec des expositions, par exemple. La première invitation  sera faite à  l’artiste  Xavier Veilhan qui, selon nous, a de multiples  points communs avec Ora Ito (Même goût de la belle ouvrage, même désir de de repenser la fonction des objets, ou le sens du monde…Et une sorte de fulgurance ( du « jamais-vu », si vous préférez) qui fait que nous ne sommes jamais dans la « déco ».La déco, c’est quand le design vient « en plus », ajoute sa touche.  Dans les hôtels « déco », ou les reconstitutions historiques type J.Garcia, la déco est un décor,  alors que le design, à notre avis, doit être structurel, doit repenser la fonction « dormir à l’hôtel », par exemple. Le vrai design ne peut se

Xavier Veilhan- Jardins du Château de Versailles,2009.Le Carrosse.

contenter de suivre la mode ( Ah! les hôtels gris ou taupe des années 90-2000 avec les 3 coussins superposés sur l’oreiller!).Voilà pourquoi nous vous présentons cet hôtel aujourd’hui :  parce qu’il repense la vie du Touriste, cette personne définie par l’OMT, l’organisation mondiale du Tourisme,  comme celle qui  « dort une nuit au moins  en dehors de son domicile habituel ». La définition du Touriste est courte, mais ce saut hors du domicile habituel est déjà un peu périlleux. Comment le rassurer? Quelle nouvelle expérience lui faire vivre?

– Ora Ito
Ora Ito a déjà une vie bien remplie, (Design virtuel 3D de grandes marques, à leur insu à 19 ans,  puis création d’objets, de bijoux, d’un univers pour l’architecture, l’industrie  ou l’architecture d’intérieur. La semaine dernière son hôtel a été inauguré près du Palais Royal à Paris,  19, rue Hérold 75001 Paris . L’hôtel a 29 chambres, un bar, une, salle à manger, des halls… Tous les espaces déclinent le cercle chromatique dans différents matériaux (chêne, feutrine et corian). Mais ce qui retient l’attention, c’est la perfection des formes qu’il dessine,   le rôle de  la lumière et une extrême qualité de la réalisation. Moins « hard », si j’ose dire, que le HI de Nice, moins « autoritaire » que le design de Matali Crasset (Vous m’aimez ou vous me quittez!) l’hôtel O est généreux de surprises, de couleurs, de calme et de moments voluptueux. Penser et concevoir tant de complexité – les espaces, la fonctionnalité – hôtel pour chacun d’eux; la lumière ( D’où sortirait-elle? Comment faire pour ne pas arrêter sa trajectoire? Quelles transparences?) et les couleurs – tout cela  est remarquable. On dirait l’oeuvre d’un vieux sage, et non d’un  tout jeune homme.

Dans son  interview par Jérôme Sans,( ancien directeur du Palais de Tokyo et Directeur artistique de la Chaîne du Méridien),  Ora Ito définit ainsi son concept «A  l’Hôtel O,  l’objet fonctionnel devient l’architecture de la pièce : à partir des mots anglais bedroom (la pièce du lit), bathroom (la pièce de la baignoire), dining room… Je dessine le lit qui devient toute la chambre, la baignoire qui devient la salle de bain… Je pars de l’intérieur pour créer l’extérieur ».
Et,  à la question  de Jérôme Sans, son interviewer «  Comment voyez-vous l’avenir ? »Ora Ito répond :
« Je me vois exactement pareil, mais plus précis, plus juste, plus innovant encore, plus sélectif.[…]. Je veux continuer à explorer le monde, essayer de comprendre comment les choses fonctionnent, je suis un insatiable curieux. Je veux garder cette liberté et avancer à mon rythme ». (Officiel-Art // Entretien avec Jérome Sans au MAMO)

POUR EN SAVOIR PLUS : le site Internet de l’Hôtel est ici , celui du Designer Ora Ito est là!Coordonnées de l’hôtel : HOTEL O 19, rue Hérold 75001 Paris – France +33 1 42 36 04 02- Contact :  contact@hotel-o-paris.com  D’autres hôtels design sur le site Les plus beaux hôtels design .

NOTRE QUESTION / Pourquoi , avec un jeune talent aussi éblouissant à Marseille, n’y a-t-il pas de Design à Marseille 2013 ? Pourquoi l’hôtel Intercontinental, qui ouvrira en avril prochain à Marseille, n’a-t-il pas été conçu avec, en collaboration, directement ou indirectement par cet enfant du pays ? Qu’une ville ne sache pas profiter des  compétences de ses « enfants » est tout de même incroyable.Innover, mais aussi utiliser toutes les compétences!
2) RIRE POUR NE PAS PLEURER Yue Mijun est un artiste chinois né en 1962 à Daquing dans la province de Hei LongJiang.Son personnage qui rit est un autoportrait.
L’exposition : Fondation Cartier 261, Boulevard Raspail – 75014 Paris  Jusqu’au 17 mars 2013  Entrée : 9,50€.

– Sur le site de la Fondation Cartier, vous trouverez aussi de très nombreuses photos en ligne des oeuvres de l’artiste chinois et  une interview.
Voir L’article du Journal Art Côte d’Azur :   mardi 11 décembre 2012 , par Harry Kampianne. A lire aussi, pour en savoir plus,  l’interview de l’artiste sur le très bon site d’art contemporain chinois, Randian. La Journaliste  Iona Whittaker a rencontré Yue Minjun dans son studio de Pékin pour discuter de l’exposition et de son travail en général. Cet interview a été réalisé dans son atelier de Pékin, le 10 décembre 2012.

HOTEL GRAND HYATT SHANGHAI, pas trop intime...

3-SOURIRE AUX AVENTURES DE…

KEN LE TOURISTE PARFAIT!  Plus de 200 billets sur ce petit blog , donc 200 aventures de Ken Le Touriste Parfait!  Alors aujourd’hui nous ferons  une petite pause pour le présenter aux  petits nouveaux qui s’inscrivent nombreux, chaque semaine, sur ce blog.

Ken, pour les débutants 🙂 , est né en Amérique . Lorsque son succès, tout relatif, de serviteur fidèle et un peu gnan-gnan de Barbie diminua, son entreprise, Mattel, décida de le rayer de ses catalogues. Ce petit blog le récupéra, tout triste, en 2009 et lui offrit un job génial: il serait Touriste Parfait ! Parcourir le monde, dormir dans les plus beaux palaces, voyager en jet privé et en classe affaire des longs courriers, faire des Affaires… Bref, dépenser sans compter et produire toute une pluie de retombées économiques à chacun de ses voyages, tels étaient les défis de ce job. Soit tout ce qui comptait de facto pour  l’industrie touristique. Mais.. mais… mais…, c’était sans compter sur sa fidélité pour son ex, Barbie Chérie, et sans …l’effet  Culture ! Au golf il préféra quelques expos sur la Renaissance, aux pays matures il préféra  les pays émergents et aux grandes chaînes hôtelières toutes bêtes Ken préféra assez vite des petits hôtels innovants.

QUELQUES  PHOTOS  DE  L’ HOTEL O  D’ORA  ITO

 

Pendant les travaux…Amsterdam!

Les Carosses du Château de Versailles sont à Arras!

I – QUE FAIRE PENDANT LES TRAVAUX d’un Musée, d’un monument  ou d’un l’Office du tourisme? C’est souvent l’hiver que ces travaux commencent, pour mieux accueillir les visiteurs de l’été.Voici l’exemple incroyable du Musée d’Etat d’Amsterdam, le Rijksmuseum, qui passe ce temps des travaux à innover!

1- Le Rijksmuseum à Amsterdam a bien trouvé un excellent moyen d’occuper le terrain malgré les travaux des  bâtiments de l’ immense palais qu’il occupe. D’une part il présente un « concentré de  ses chefs d’oeuvre » dans une seule aile ; d’autre part il explore toutes les voies possibles en l’absence des visites habituelles … Et cette exploration a lieu en ligne, vous l’aviez deviné, car côté numérisation, Le Rijks fait aussi bien que Google, avec ses collections en photos haute définition, classées par thèmes ; et même mieux que Google car vous disposez d’une une médiation en ligne pour  comprendre chaque œuvre ; et enfin d’un  Studio, lieu  qui vous permet, à partir d’un tableau ou d’une gravure,comme nous le verrons ci-dessous, de créer votre propre chef d’oeuvre à partir des collections du musée, en choisissant votre motif !  Enfin un partenariat avec des magasins ( design ; scooters ;papier peint) vous permet aussi, si vous ne voulez pas faire ce chef d’ouvre vous-même , de commander vos œuvres à un fournisseur.

2- On imagine comment cette utilisation créative des tableaux pourrait être transposée aux offices de tourisme : ils pourraient par exemple prendre des photos HD  d’une ville d’un pays ou d’un monument historique, par exemple, et permettre aux gens de mieux les regarder, de s’amuser avec elles, de les partager, de  communiquer leur identité locale. En saison basse, maintenant ou juste après Noël ( sauf pour la Montagne :-)), ne serait-ce pas un beau projet collaboratif et ludique?

3-Cet exemple d’Amsterdam illustre aussi  le fait que les frontières entre les visiteurs deviennent ténues, et que le  « rôle social »  du musée, celui de faire comprendre, d’apprendre, de surprendre, de créer du lien, n’a plus de frontières non plus. Car ce  « Troisième public », ces visiteurs en ligne mais qui existent en chair et en os, peuvent profiter de l’offre culturelle à des milliers de kilomètres, et en parler à leurs amis proches mais aussi  à des amateurs du bout du monde! (Voir le schéma en toute  fin de billet ). La « notoriété » des sites à visiter peut faire ainsi des pas de géant, un bénéfice secondaire qui n’est pas négligeable.

4– Enfin si vous voulez faire de cadeaux Home Made pour Noël, profitez du Studio du Rijks !

II- LE RIJKSMUSEUM

Présentation du Rijksmuseum Le RijksmuseumAmsterdam, aux Pays-Bas, plus couramment appelé Rijksmuseum (« Musée d’État »),  est le plus grand musée néerlandais consacré aux beaux-arts, à l’artisanat et à l’histoire des Pays-Bas, avec un fonds estimé à environ un million de pièces. Il possède aussi le Cabinet national des estampes et une très belle collection d’objets d’art asiatiques.

Des choix par thèmes

1- LES CHEFS D’ OEUVRE les « Chefs-d’œuvre du Siècle d’Or » sont donc présentés  dans l’Aile Philips actuellement. Avec les peintres Jan Steen, Frans Hals, Vermeer et Rembrandt et  Rubens.. Voir aussi les 230 natures mortes et,  parmi elles celles de Jan Brueghel, ou encore les fleurs et les fruits de Jan Davidsz, de Heem, Claesz, Heda Willem.Cette nature-morte de Van van Dijck, 1615 vous donne une petite idée de la beauté des peintures au XVIIéme siècle : A voir aussi en grand format.

2)UN STUDIO DE CREATION POUR VOUS !Le Rijksstudio vous permet de faire vos propres créations à partir des 125000 chefs d’ouvres et objets  qui sont en haute résolution. Vous vous inscrivez (Rapidement et  et gratuitement) et vous pouvez créer votre propre tee-Shirt, robe,sac, etc…Vous choisissez  une œuvre du musée, vous pouvez la « découper « pour agrandir un détail, et vous apposez votre trouvaille sur un T-Shirt. Puis vous pouvez partager votre propre chef d’œuvre, ou en faire une surprise pour Noël !

UN STUDIO POUR FAIRE FABRIQUER VOS CREATIONS ! Si vous ne vous sentez pas assez habiles, faites réaliser votre objet. Le musée a négocié des partenariats avec des boutiques et vous pouvez y accéder directement ( et revenir dans votre studio en un clic…).Voici les 4 thèmes, avec nos photos à voir en fin de billet:
IXXI décoration murale  de votre intérieur, où vous disposez de simulations et aussi de banques d’images(National Geographic, Riksmuseum HollandsHogte Jaes Audubon, cartes géographiques, logos, etc..).

Colorez mon intérieur Utilisez un détail d’une œuvre d’art ou un de vos propres créations comme fond d’écran photographie.b)

eeeeFUN, pour votre scooter électrique http://

DesignSkins, seconde peau pour vos objets !Feuilles de vinyle pour votre téléphone portable, lecteur MP3 portable et

III- UN NOUVEAU PANIER CULTURE !Notre coup de cœur pour la formule que nous avions présentée dans ce blog et qui  continue : Les Allumés du Panier lancent le troisième panier à Nantes, belle aventure  pour  développer à la fois un circuit court de la culture avec une bonne rémunération des artistes et la participation du public aux programmations.La composition des Paniers s’affine, grâce à la méthode de « fabrication » collaborative, qui crée beaucoup de liens entre les artistes et les publics ;  dans les  Paniers on trouve donc l’offre nantaise de culture : un Livre, une BD , un recueil de poésies; ou  une lecture ; des entrées pour des « performances créatives partagées » qui  tentent de bâtir des passerelles entre le monde artistique et le public ; et aussi des photos, une conférence sur le thème : « la représentation du paysage urbain et la place de l’individu en photographie » ; un concert de Daniel TRUTET, violoncelliste ; un spectacle des Badauds associés (« Réveillons nous »), compagnie théâtrale installée sur l’Ile de Nantes. MIAM ! Comme diraient les sétois ! Contact presse : Anne-France Kogan ou Sylvie Huron (groupe communication)Email : anne-france.kogan@mines-nantes.fr ou sylhur007@gmail.com- Tél : 06 85 42 26 21 ou 06 07 47 31 68

LES NEWS!

1)M-TOURISME, LE LIVRE ! Que des bons auteurs, donc  Que des bons articles ! LE SOMMAIRE : 1. Internet mobile – Une évolution qui cache une révolution 2. Destinations – Créer des services à forte valeur ajoutée 3. Infomédiaires – La phase d’apprentissage est terminée 4. Opérateurs – L’heure du m-marketing a sonné 5. Destinations – Définir des stratégies globales LES AUTEURS / Claude Bannwarth, Gilles Barbier , Bernard Benhamou, Isabelle Birem, Sabine Boulic, Jean-Luc Boulin, Olivier Boursier, Pierre Courrieu, Pierre Croizet, Magali Da Silva, Mathieu Daubon, Yves Demangel, Arnaud Desmarest, Frédérique Dugény, Pierre Eloy, Paul Fabing, Philippe Fabry, Emmanuel Fremau, Olivier Gihr, Nicolas Graeff, Gallic Guyot, Matthieu Hesloin, Jérôme Laffon, Xavier Lafon, Julien Laz, Yann Le Fichant, Benjamin Leperchey, Édouard Mailfait, Patrick Mangeol, Émilie Nanty, Francois Perroy, Frédéric Pilloud, Christelle Poëtte, Guy Raffour, Mathieu Saccharin, Jonathan Sepulchre, Patrick Tengker, Clément Thirode, Bruno Vercelli, François Victor.Et vous l’achetez ou vous vous le faites offrir ICILES MOTS CLES/ e-tourisme mobile, m-tourisme, mobilité, smartphone, téléphone mobile, infomédiaires.

2)DECENTRALISATION Pour préparer 2013, voici le projet du Gouvernement pour l’Acte III de la Décentralisation(Source : LGdC du 6 déc.2012) Dossier à suivre, mais surtout pour les spécialistes du droit administratif pour l’instant, car il faut comparer les anciens articles et les nouveaux, quelle barbe!
3)Pas d’études qui bouleversent la donne en cette fin d’année, à part mTourisme. Nous avons lu 1- TOURISME EN ILE-DE-FRANCE, étude est parue le 5 décembre 2012 sur le Tourisme en Ile-deFrance, première destination touristique du monde. Résultats sans surprise : les clientèles habituelles sont en baisse, mais les émergentes sauvent la région. La concurrence se renforce (Sud-Est asiatique, du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique).Nos infrastructures ne suivent pas et il faudra capter les nouvelles clientèles. Etait-ce la peine de faire un communiqué de presse? Quelques précisions sur le phare local, les Champs-Elysées:  100 millions de personnes par an, les Chinois y sont aujourd’hui les premiers acheteurs, devant les Japonais et les Américains, selon des chiffres du leader de la détaxe Global Blue. Le panier moyen des dépenses en détaxe sur les Champs-Elysées est de 1.160 euros par jour et par enseigne (contre 950 euros en 2007), mais il grimpe cette année à 1.700 euros pour les Chinois, a indiqué Global Blue  (cumul sur les neuf premiers mois).Enfin sans surprise aussi, les sites culturels servent toujours et encore d’étendard au « désir de Paris », y compris sans doute pour le Tourisme d’affaires (Tour Eiffel, Musée du Louvre, Musée  d’Orsay, CGP, etc..). Etude en ligne, ICI , du CROCIS + CCI  » Le tourisme, une filière stratégique pour le Grand Paris, aujourd’hui et demain ». 2- Voir aussi le baromètre des destinations, en France, qui animent le mieux le dialogue sur les réseaux sociaux. (Enquête We Like Travel).3- Ou encore « Le Tourisme peut-il sauver l’économie française? » dans la revue Alternatives Economiques« , peu convaincant. La conclusion sur la communication de la France y est désespérante, quand on sait où elle en est  8 fois sur dix (Millefeuille des territoires; petites négos entre amis; faiblesse des compétences …),  mais ce n’est (surtout) pas en créant une destination unique sans imagination et ultra chère ( le dernier site et portail  Internet  » France « , combien, déjà?Pour quels résultats?)  que l’on y arrivera! Faire confiance aux jeunes professionnels du etourisme ou de la commercialisation serait mieux.
4)AUTREMENT VOYAGES annonce 9 M€ de CA pour sa première année! (Pros du Tourisme,Publié le 06/12/2012)
5) CLIC ALSACE, nos chouchous, proposent une étude certes très courte, sur la fréquentation des musées, mais comme l’observatoire réalise aussi des études à peu près sur tout, on est certains qu’il ne naviguent pas à vue!

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken avait complètement zappé l’inauguration du Louvre-Lens. Quelle erreur! Barbie, son ex, voulait y emmener Le Petit, histoire qu’il apprenne quelque chose. Mais voilà ce qui s’était passé : aucun petit forfait touristique n’existait; pas d’hôtel pour lui, sauf à Paris. Pas de service dédié pour les étrangers, alors qu’il comptait y emmener ses clients chinois du moment, qui ne parlaient évidemment pas trop bien anglais, et pas du tout français. Alors il emmena tout le monde passer la soirée au Chalet Society,  le nouvel espace d’expérimentation qui testait à Paris la meilleure manière d’être au service des artistes avant de repartir à Los Angeles pour un nouveau Chalet Hollywood. Une nouvelle formule au service de l’art,  un lieu d’art contemporain mobile, un lieu qui vivait comme lui, comme un touriste, cela lui plaisait bien…

Voir pour Chalet Society l’article de Swiss Info, l’interviex de Marc Olivier Wahler.

GALERIE  DE PHOTOS DU RIJKSMUSEUM

La Laitière, Johannes Vermeer, 1660

Créez!A partir des collections,choisissez…

Vous pouvez OU commander votre oeuvre, OU simplement télécharger et vous amuser avec les chefs d’oeuvre!

votre scooter « japonisé »..

Votre voiture fleurie!

Créez votre carte de Noël! Et faites-la fabriquer par ixxi!

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Et enfin ce mémo pour vous de mon  schéma des « Trois publics » : celui qui vient, celui qui pourrait venir, et celui qui est bien là mais…en ligne!