Une histoire de fous!

Ken attend des nouvelles du AAA de la France devant le Grand Palais.Inquiet.

Aujourd’hui ce sera une histoire. Faisons une pause : car vous commencez, je le vois, à être très forts sur ces sujets : retombées économiques du Tourisme culturel, valorisation du patrimoine ou encore importance de la révolution numérique, chiffres de la fréquentation culturelle, Créative Cities… Et ce petit blog, je l’espère,  vous aide en permanence pour trouver les « bonnes entrées »  pour repenser, renouveler le tourisme culturel.

IL ETAIT UNE FOIS… UN JOUR AU LOUVRE. Nous sommes au Louvre, au Grand Louvre, quelques mois après son ouverture. Il y a beaucoup de problèmes avec  les gardiens. Dépressions, absentéisme, manque d’esprit « maison », tout va mal. Le Service Culturel  prend sa part de responsabilité : chercher d’où vient ce stress, connaître pourquoi ce ras-le-bol, ces angoisses  ces « dysfonctionnements », comme les appelle l’administration.

1 – LE SERVICE CULTUREL CHOISIT LA BONNE METHODE

Observer ! Voilà ce que décide le Service culturel. Observer les visiteurs, leurs parcours, leurs demandes et les relations qu’ils entretiennent avec le personnel de l’accueil et ceux de la sécurité,  les gardiens. On appelle des USA la meilleure équipe du monde (Les universitaires de la psychologie expérimentale qui travaillent avec Chan Screven à l’Université du Wisconsin depuis 20 ans). Ils observent pendant trois semaines, postés un peu partout, et, très vite, trouvent des nœuds, des points de rupture : à 300 mètres à vol d’oiseau de La Joconde, la plupart des visiteurs n’arrivent pas à trouver la salle de la Joconde! Voilà le problème : les visiteurs, excédés de s’être perdus, angoissés, fatigués, désespèrent, deviennent carrément hystériques, pour certains, et agressent les gardiens : oui ils sont perdus, non ils ne veulent pas prendre l’escalier (seule façon de retrouver, pourtant, leur Joconde), et non ils ne savent même plus retourner à la sortie! En plus,  ils veulent aller aux toilettes d’urgence, et oui ce musée est horrible !!!!…Les psychologues américains prennent la place des gardiens juste à l’endroit du « noeud », avant l’escalier, et se font agresser tous les quarts d’heure, bref, eux aussi sont épuisés en fin de journée.

2 – L’OBSERVATION EST UNE REUSSITE

et d’autres « lieux  » d’indécision et d’angoisse sont identifiés grâce à l’observation. Un  système de reporting des résultats de l’observation est créé, vers la direction du Louvre  pour étudier les propositions de suppression de tous ces lieux qui génèrent l’exaspération des visiteurs, propositions qu’il faudra  mettre en œuvre le plus rapidement possible. Responsable du choix de cette méthode d’observation, très peu utilisée en France, hélas,  ainsi que de la proposition de faire appel aux équipes US,  je participe à l’enquête. Nous observons des petits groupes, des visiteurs individuels, avec des objectifs et des hypothèses bien précis. Nous les suivons, notons leurs arrêts, le temps passé à regarder chaque œuvre (par rapport au « temps nécessaire » estimé), leur parcours, leurs hésitations, leurs « tournées en rond », parfois. Les visiteurs sont bon enfants : la plupart du temps, ils croient que c’est « de leur faute » s’ils se sont perdus. Ils disent être  « nuls en signalétique, ou qu’ils  n’ont pas le sens de l’orientation”, etc.… Mais, interrogés à leur sortie, ils sont de nouveaux ravis ! Et voilà le paradoxe : cette  satisfaction, malgré un parcours de combattant qu’ils ont subi. Pourquoi  sont-ils satisfaits, in fine? Parce que l’on ne veut jamais désavouer sa visite. On s’est donné du mal pour venir, on a « payé », on a emmené sa soeur, son ami ou son cousin, donc il faut que cela soit réussi, d’autant que  les lieux sont magnifiques, le lieu assez magique !

3 – UN COMPORTEMENT DE FOU ! A partir de toutes ces observations et suivis, une étude des « comportements classiques » forment un corpus très intéressant. Grosso modo, tous les visiteurs, quelque soit leur origine, leur CSP, leur bagage intellectuel, ont à peu près les mêmes types de comportement, la même durée de visite, les mêmes jambes fatiguées au bout d’une heure. La moitié d’entre eux visite une salle en commençant par la gauche, l’autre moitié commence par la droite…Se perdre est très angoissant, être « accompagné », savoir ce que l’on attend de vous, très agréable.

Soudain, un visiteur nous intrigue. Il a un tel comportement, « atypique », que nous décidons de le suivre. L’homme, la petite quarantaine, a un porte-documents à la main, est bien sapé, façon jeune cadre dynamique. Depuis le hall, il a rejoint au pas de course une sculpture. Il reste devant, fait le va-et-vient habituel sculpture/étiquette pour en savoir plus, reste encore quelques secondes en contemplation et hop ! Il file dans la salle suivante . Puis il repart directement vers un  tableau, avec le même comportement : calmement, il contemple, s’informe, et zou ! Il part à nouveau au pas de charge vers un autre tableau, etc.… Au bout d’une heure, il part vers la sortie, tout guilleret. Nous l’abordons  avec un « Nous faisons une enquête pour améliorer la visite, le confort et les parcours, pouviez vous nous répondre en 5 minutes ?». L’homme nous dit être très pressé car il a un train à prendre, mais consent à répondre.

4 – CHER MONSIEUR VOUS AVEZ UN TYPE DE VISITE COMPLETMENT ATYPIQUE !

Nous lui expliquons que d’aller si rapidement d’oeuvre en œuvre , d’un pas assuré, rapide, alors qu’il n’est pas conservateur ou familier du musée est tout à fait étonnant…

– “Mais j’ai fait la « Visite du visiteur pressé !!!! Elle est très bien, du reste…”

– “Bon, le problème est que…Il n’y a pas de « Visite pour gens pressés » dans notre musé, nous ne proposons rien de ce type, cher Monsieur! »

???

– “Qu’est-ce qui vous a motivé, guidé, orienté ? Vous n’avez jamais hésité, demandé, regardé un plan!”

– “Mais vos flèches, j’ai suivi toutes vos flèches lumineuses !!!!

Voilà mon histoire, et quand l’on sait, en plus, que les panneaux lumineux de sortie d’urgence doivent tous se voir, de l’un à l’autre, sans rupture visuelle entre deux panneaux, on comprend  l’assurance de notre visiteur, pour qui ce panneau servait de signalétique très efficace !

Et merci en passant aux visiteurs, en général,  qui ont parfois du génie. Ils  inventent tous seuls  de nouveaux parcours, là où les professionnels ne leur proposent rien qui puisse correspondre à leur situation. Cet homme était pressé, et rien n’avait été prévu pour lui.. Pourquoi ? En France, l’idée générale est qu’il FAUT avoir du temps, se délecter , et ne pas se « cantonner au chefs d’œuvre »… Les visites rapides, comme celles des « touristes » , ne seraient pas sérieuses. Et pourtant, je reste convaincue que c’est mieux d’aller au Louvre une heure que de lui préférer tout autre chose.

Faciliter la visite pour gens « pressés » est donc , selon moi une reconnaissance de leur préférence, de leur désir de voir, entre deux avions ou deux trains, « un peu » d’art, de sciences, d’histoire.

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken le savait. On l’observait. On l’observait partout : sur son téléphone, pour le géolocaliser, sur ses mails, pour connaître ses amis, sur sa carte bancaire gold Visa, pour analyser ses comportements et cibler ses préférences d’achat  …Et maintenant, on l’observait dans un musée !Il avait rendez-vous avec son ex, Barbie, à la cafétéria du Musée d’Art moderne de la Ville. Barbie ne regardait que rarement les œuvres, mais elle adorait les cafétérias des musées et passait un temps infini dans la boutique de vente, « pour faire des cadeaux à ses amies », ce que Ken ne pouvait qu’encourager. Vous le savez, mais il faut répéter : Ken est un touriste parfait, car il fait des affaires dans le monde entier, prend un maximum d’avions, et ne dort que dans des palaces. Son haut pouvoir d’achat de milliardaire est juste adulé par les opérateurs du Tourisme et …les maires des villes ! Mais voilà, il y a un hic : Ken ne fait QUE travailler, et n’a jamais le temps de dépenser…A la sortie, un enquêteur lui sauta dessus : « Monsieur, qu’avez-vous vu, êtes vous content de votre visite ? Reviendrez-vous ? », etc… Je n’ai rien vu, que mon ex, Barbie, mais j’ai beaucoup ..pensé!

Notre Photo : Ken devant un tableau du peintre Hans Hartung.

FORMATIONS AU TOURISME CULTUREL 2012 : A NOTER SUR VOS TABLETTES!Les Formations au Tourisme Culturel, qui auront lieu à Nice en mars, avril et mai 2012 ont une page Facebook!Bien sûr,  nous allons faire aussi de la communication classique, mais Facebook est  bien pratique pour communiquer, et plus agréable pour les jeunes professionnels qui préfèrent ce type de support à tous les autres. Et en voici l’adresse, sur laquelle vous pouvez cliquer allègrement :  www.facebook.com/pages/Voyage-en-terres-touristiques-et-culturelles/112980885485436

 

Une formation : Voyage en Terres Culturelles et Touristiques!

NTC,  Nouveau Tourisme Culturel, Senses Makers et leurs partenaires, vous proposent

UNE   FORMATION     au     TOURISME    CULTUREL

Dates, Lieu, Objectifs,  Programme,  Participants,  Intervenants,  Partenaires, Tarif et Inscriptions

Dates : trois jours  sont proposés à votre choix en 2012 : 15 mars, 17 avril et 22 mai.

Lieu de formation : Nice

I – OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
1. Mieux connaître les enjeux actuels des deux filières  en mettant à profit leurs complémentarités  et partager l’avenir, avec l’innovation et la communication multi-canal.

2. Participer aux stratégies de développement local des territoires concernés.

3. Au terme de la formation, un premier réseau d’acteurs sera capable de mieux adapter l’offre culturelle pour accueillir les visiteurs potentiels, de mieux communiquer cette offre et de faire de nouvelles propositions culturelles et touristiques.

II – PROGRAMME de la Journée (9.30h à 17.30h avec une pause-déjeuner d’une heure)

1 – Actualité du tourisme culturel Le point sur l’organisation du tourisme et de la culture en France : institutions et entreprises, financements,  dernières réformes et prochains rendez-vous et rôle du tourisme dans l’économie et l’investissement (Département, France et international).Présentation de la stratégie de la Ville de Nice par Denis Zanon, Directeur de l’OTCN, Office du Tourisme  et des Congrès de la Ville de Nice.

2 – Le travail conjoint Tourisme et Culture– Objectifs et stratégies à partager :  forces en présence, métiers, missions conjointes et diversité des calendriers et des plannings des deux filières ; les coûts des opérations – Etude de cas : Quelles relations avec les artistes ? Intervention d’Odile Payen Redolfi, Directrice de l’Hôtel Windsor. – Focus : les retombées économiques du patrimoine et de l’Evènementiel (Département, France et international).

3 – Mieux connaître les visiteurs actuels : profils, pratiques et attentes (Tourisme et Culture) – Les visiteurs potentiels : comment les repérer et leur présenter des offres ?Etude de cas : prendre en compte la diversité des visiteurs : individuels et groupes, origines géographiques, nouveaux comportements et tendances : comment faire ? Focus sur les « Greeters », ambassadeurs et guides passionnés de leurs territoires.

4 – La Communication numérique et multi-canal, Internet, Réseaux sociaux……Un Visiteur interconnecté en permanence ! – Etude de cas : Conduire un projet et le réaliser

5 – Commercialiser une offre culturelleEnjeux et périmètres : la Culture associée à d’autres activités du Tourisme (Gastronomie, un Shopping, Sports, Randonnée, Croisière…).- Etudes de cas-1– : visiteurs–cibles et concurrence : analyse, différenciation (Benchmarking) et étude du marché  du Tourisme Culturel réceptif. – Etude de cas-2-: Création de forfaits Culture/Transport/Hébergement/Restauration/Autres activités : week-ends ou courts-séjours culturels pour l’Evènementiel (Expositions, concerts, fêtes calendaires, nouveaux festivals, Cinéma, Tournages de Films.. ).
SYNTHESE : – Attractivité du tourisme culturel dans la région et Prospective ;

Création d’un nouveau réseau, celui des acteurs du tourisme culturel ;

Quelles démarches et nouvelles offres pour dynamiser le tourisme culturel régional?

III – PARTICIPANTS / 25 PARTICIPANTS AU MAXIMUM
La Formation s’adresse à tous les acteurs qui travaillent dans les filières de la Culture et du Tourisme et souhaitent développer l’accueil, la qualité et le volume de la fréquentation touristique des sites, lieux et évènements culturels des Alpes-Maritimes et de ses territoires limitrophes (Var, Monaco…).
Les Directions et les équipes des institutions locales du Tourisme, des secteurs de l’Hébergement, des Transports et de la commercialisation de l’offre. Les autres formes de l’activité touristique sont aussi les bienvenues : Gastronomie, Tourisme Urbain, Rural, de Découverte et de Randonnée…- Les Directions et les équipes des sites culturels publics ou privés. (Personnels administratifs, conservateurs et techniciens du patrimoine, des musées, de l’art contemporain  ou du Spectacle vivant…).
Cette formation peut aussi amorcer ou accompagner une reconversion professionnelle.

IV-INTERVENANTS : NTC, SENSES MAKERS, OTCN et HOTEL WINDSOR
Les intervenants, tous experts et professionnels des différents secteurs Tourisme/Culture/Innovation, sont choisis pour leurs compétences en pédagogie pour animer une journée de formation.

V – PARTENAIRES  : l’OTCN, Office du Tourisme et des Congrès de la Ville de Nice, et l’Hôtel Windsor.

VI-TARIF : 400€/Journée/Stagiaire.

VII – LES DOCUMENTS D’ INSCRIPTION SONT EN LIGNE! Le Programme, les  Formulaires d’inscription (Particuliers/Collectivités et Sociétés. Convention et  CGV/Conditions Générales de Vente.)

REFERENCES FORMATION / NTC et SENSES MAKERS
proposent cette journée de Formation au Tourisme Culturel  après le succès des stages et séminaires réalisés en 2010 et 2011 pour les acteurs de la Culture et du Tourisme des Régions, Départements et Villes suivantes : Maroc (Office national du Tourisme et Fédération Nationale du Tourisme) ; Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, du Département de Loire-Atlantique, des Villes de Lyon, Versailles, Montpellier, Marseille… Et suite à l’évaluation de leurs différents opérateurs ( DRAC et CRT de Rhône-Alpes, DATAR Midi-Pyrénées, Villes et Pays d’Art et d’Histoire, Réseau Culturel Terre Catalane, Réseau TISTRA…).Voir nos références détaillées sur nos sites internet : NTC, vous y êtes! Et Senses Makers, c’est ici!

CONTACTS POUR LA FORMATION :

NTC, Evelyne Lehalle : 06 82 13 21 51 et Senses Makers, Cédric Dupont :  06 19 43 41 01 –

Programme de la Formation - Format PDF

Un Piano-Touriste!

Ken et La Bella Principessa

A l’heure des peurs, en Europe, où chacun  semble lorgner le pays voisin comme un ennemi, voilà une expérience incroyablement différente, confiante et poétique! Lou Nils et Christophe Clavet, deux jeunes de 27 et 26  ans, son partis en vélo, avec leur  piano dans un triporteur pendant 7000 kilomètres,19 mois sur les routes  de 12 pays en improvisant  300 concerts. Le piano droit, en laque noire de  170 kg a été parfois réaccordé. Bilan : des rencontres, des découvertes, racontées sur leur site  dans leurs carnets de croquis, et bientôt   une exposition. Allez, mettez donc le célèbre “Via con me” en fond musical  pour lire la suite du billet, en cliquant ici! , Car justement ils ont aussi rencontré Paolo Conte!
I – UN VOYAGE TRES CULTUREL, et aussi du Tourisme Vert, puisqu’il s’agissait de se passer de pétrole, le triporteur étant assisté par de l’électricité, grâce à un  panneau photovoltaïque embarqué. Et de cyclo-tourisme, car, “Quand on est à vélo, on ressent les odeurs, on ressent les aspérités du terrain, on palpe l’atmosphère en permanence. On transpire et on reçoit du sable dans la figure. Et le résultat,  c’est qu’on vit”!

II- LE TRAJET (Voir carte ci-dessous) : Départ d’Annecy, le 27 février 2010. Avril : Venise-Patras en ferry, puis remontée via la Bulgarie et la Roumanie jusqu’à Budapest. Octobre novembre : Bratislava-Gênes à vélo puis bateau jusqu’à Tanger, au Maroc. Hiver 2011 en résidence artistique à Monsanto, Portugal.Mai, Lisbonne. Juin-juillet en Andalousie. Août-sept. au Maroc. Arrivée à Sète, en France. Un accueil VIP, parfois  : en plus des habitants,  Lou et son compagnon ont été accueillis très officiellement par l’université scientifique de Venise, l’Institut français de Grèce, l’’auditorium du Centre culturel Raiano au Portugal . Des associations culturelles, des mairies, comme à Mako (Hongrie) et Medelim (Portugal), leur ont donné carte blanche pour se produire.

III- La PREPARATION DU VOYAGE

Partir avec un peu d’argent, recevoir des prix encourageants : ce projet a su créer des partenariats intéressants:  PEJA: Programme européenne Jeunesse en Action. Ce Programme issu de l’Injep et de la commission européenne est ouvert à tous les jeunes européens (13-30 ans) qui sont porteurs d’un projet de participation active,d’ initiatives collectives, dans des domaines aussi variés que la Culture, l’Environnement, la Science, la Solidarité, la Citoyenneté, etc. Paris Jeunes Aventures aide à réaliser un projet de voyage culturel, sportif, environnemental ou de co-développement, en France ou à l’étranger. Envie d’Agir: bourse Défi Jeune, du Ministère Jeunesse & Sport . Enfin les Bourses SPB de l’Aventure. La Guilde européenne est une véritable mine d’infos et de pratique de l’aventure. Une plateforme ouverte et ingénieuse qui met l’accent sur les rencontres, les annonces et formations, et réalisations de projets.

Le Triporteur du piano

IV –  ET QUELQUES DEBOIRES…

Au printemps 2010, plaine du Pô italienne  vallons du Péloponnèse grec, et Série noire : 15 chambres à air de son triporteur explosent en aléatoire (dû notamment à un fond de jante trop mince). A son  arrivée à Athènes, remplacement du contrôleur de batterie défaillant – qui ne laissait que 15 kilomètres d’autonomie (contre les 60 kilomètres estimés au départ). Quelques morceaux place Monasteraki, en pleine crise financière et sociale, le 5 mai 2010, avant  l’île perdue de Lemnos, aux confins de l’Europe de l’Est ;   malgré des problèmes de rayons (un rayon de roue casse environ tous les 20 kilomètres),  le piano-vélo gravit la chaîne des Rhodopes au sud de la Bulgarie  et triomphe au sommet Jondula, à 1300m d’altitude. La route vers le Danube est alors lancée.
Conclusion : de ce voyage, qui fut sans doute éblouissant, nous retiendrons le courage du piano et cette énergie, cette générosité qui anime leurs maitres, avec leur foi en la création artistique et  leur désir de rencontres. Leur “malle aux trésor“, premiers récits de leur pianotrip,  est pleine de toutes ces surprises, et en plus ils écrivent très bien, régalez-vous! Voir aussi  le site Internet et le blog ! Et un grand MERCI  à Claire de Corbiac pour son beau dossier de presse !

 

Dans la "Malle aux trésors", El Rocio- España, Provincia de Huelva, Andalucia, Juin 2011

Ken et ses amis Maoris

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken était tout à fait content, dans son avion, car il avait lu, en jetant un coup d’œil au journal de son voisin français, que Boston arrivait en tête des villes innovantes et que les français accueillaient mal les visiteurs touristiques ! En bon touriste parfait, notre voyageur insatiable,  milliardaire et hyper dépensier réfléchissait :  « Peut-être fallait-il  que les français se demandent pourquoi leurs chauffeurs de taxis n’étaient pas aussi riches que lui, et donc systématiquement ronchons ? ».Mais Ken ne pouvait se payer le luxe de faire de la politique, tout accaparé qu’il était par son somptueux lodge qui l’attendait en Nouvelle Zélande , et l’idée que son ex, Barbie chérie, viendrait le chercher à l’aéroport. Un souci majeur, pour Ken:  comment dépenserait-il  en pleine nature, quand il serait arrivé? Il passerait au duty free avant de prendre ses bagages, yes !

LES PHOTOS DE KEN, qui pose, en haut, La Bella Principessa  (1480-90) de Leonardo da Vinci, sur vélin 23,9×33,3 cm _ National Gallery de Washington –  Exposition Leonard de Vinci peintre à la cour de Milan , du 9 novembre au 5 février à la National Gallery, Trafalgar Square, Londres www.nationalgallery.org . Même si l’attribution de La Belle Princesse à Leonard de Vinci  pose encore quelques problèmes, l’exposition de Londres est fabuleuse!

Et  Ken avec ses amis les Maoris :  – période Te huninga I, Ngati tarawai, bois de totara, coquille de paua, peinture 78×56 – Oeuvre commandée au fameux sculpteur maori Tene Waitere _ Exposition au Musée du Quai Branly  4 octobre 22 janvier- wwwquaibranly.fr