Des voyages culturels, d’ACCORd!

Ken à Londres, hier, devant la future extension de la Tate Gallery...

 

Une très bonne expo, un très bon spectacle cette année chez vous? « Notre expo est excellente, unique » vous ont assuré les pros de la Culture. Alors, n’hésitez pas, faites-en une destination, grâce à un forfait! Comme ACCOR, ajoutez à cette exposition- ou à ce concert, ou à tout autre évènement culturel de qualité – un zeste de commercialisation grâce à un partenariat avec un hôtel – vous avez tout de même un hôtel ACCOR proche d’un site culturel ? – Et c’est plié !

Enfin ce n’est peut-être pas si facile, vous avez raison. Il faut tout d’abord jeter un œil critique sur cette offre : est-elle bien « la meilleure », comme on vous le promet? Les visiteurs ou spectateurs seront-ils bien accueillis? Avez-vous de quoi les occuper, avant ou après la visite, avec une petite rando, une visite d’église, la visite d’u marché, une dégustation de vin ou une virée Shopping? Et qui négociera le « all inclusive », le petit forfait Culture+nuit+petits déj + frais de négopciation, communication, de traitement des dossiers en ligne?ACCOR ? D’accord !  Bon, alors nous y sommes,  il vous faut créer un  parcours d’un week-end, avec la culture, car  l’image de la France à l’étranger est d’abord une image culturelle, et  20% des touristes urbains aiment prioritairement la culture et peuvent en faire leur motivation principale de visite. Comme vous êtes forcément en concurrence avec la ville ou la région d’a côté, faites-vous remarquer en facilitant l’organisation du séjour « chez vous », tel est notre conseil.
I – NOTRE EXEMPLE,CONCRET : BED AND ART, d’ACCOR .En promo sur le site des hôtels Accor , cette offre parfaite :

1 – Les visiteurs  choisissent en ligne une  expo, un  hôtel, et le prix forfaitaire comprend : une nuit pour deux personnes, 2 petits déjeûners, 2 billets pour l’expo et un Guide, et le tout à partir de 95 euros. Sont proposée à Paris, cette semaine : Expo des collections de la Famille Stein– Galeries nationales du grand Palais : Paul Cézanne,Pablo Picasso, Henri Matisse, Marie Laurencin, Juan Gris, etc. Expo Maoris, leurs trésors ont une âme, au musée du Quai Branly. Expo Giacometti  et les Etrusques, à la Pinacothèque de Paris. Expo du Museum national d’histoire naturelle sur les Araignées.
2 -Les visiteurs peuvent  dormir  dans un hôtel ACCOR : Pullman, MGallery, Novotel, Mercure, Suite Novotel, Adagio, Ibis, All Seasons, Etap, Formule 1, HotelF1, Motel 6, Studio 6,Sofitel ,Thalassa,sea & spa, Lucien Barrière ou Orbis ?

3 – Ce qui est parfait : vous choisissez tout en ligne, car le site Internet vous permet de visiter les expositions, de vous en faire une bonne idée, et sur la même page vous réservez votre hôtel.

En savoir davantage : sur la page « Bed and Art  » du site d’ACCOR.

II – ET TOUJOURS FNAC VOYAGES !

Le Portrait, Renaissance Italienne

1 – Expo « Portrait de la Renaissance Italienne« »: Berlin – hôtel Berlin en centre-ville: 3 jours / 2 nuits  à partir de 348 €du 25/8 au 20/11.

2 – Expo Leonardo da Vinci à Londres du 9/11 au 5/2  à partir de 256 €.Hôtel Montana 3*situé à quelques pas de Harrods, 3 jours / 2 nuits3
3 – Expo Filippino  Lippi à Rome, Hôtel Corona en centre ville, 3 jours / 2 nuits, vol régulier : 292€

 

III – POURQUOI CES OFFRES D’EVENEMENTIEL DEPASSENT-ELLES  TOUTES LES AUTRES ? Parce que le prix n’en est pas trop élevé, que vous pouvez choisir librement votre date et n’êtes pas obligé de voyager avec un guide. Enfin   parce que l’Evènementiel  du tourisme culturel est bien traité. Car, pour avoir visité récemment un portail français, qui a coûté en plus entre 2 et 3 millions d’euros, tout est bâclé pour la culture et  nous avons été très déçue : ce site Internet annonce « 75 sites incontournables français » et… n’en met pas la liste. A la place de la liste on vous propose l’une de ces animations très peu performantes,   avec  des micro vignettes qui tournent lentement, où l’Ossuaire de Douaumont et la Maison Clément ont   la même taille, la même valeur sur ce tourniquet  que la Tour Eiffel ou le Mont Saint Michel. Bigre! Ne figurent dans ces 75 sites remarquables  ni l’Arc de Triomphe, la Sainte Chapelle ou le Musée d’Orsay….Aucun circuit. Aucun évènement, ni Cannes ni Lorient. Aucune offre contemporaine, musée d’art moderne comme Metz ou les Machines de l’ Ile à  Nantes. On reste dans le Patrimoine ancien, comme en 1950, d’objets isolés de leur contexte de voyage et  du plaisir. Puis vous devez cliquer sur une vignette du Caroussel avant même de faire votre choix de destination. Pour réserver, ensuite, bonjour la galère! Vous en conviendrez, choisir une destination de cette façon est incroyable, on dirait un loto ! Bref,  malgré les très bons rapports qui se succèdent :  J.M.Couve ( répartition des compétences),  B.Plasait , de Peretti, puis Ferrand/Bécot qui devait encourager la promotion de la « destination France » à l’étranger et incitait surtout notre pays à se  rapprocher des très bons modèles , comme celui de de l’Espagne, force est de constater que nous n’arrivons toujours pas à la cheville de l’Espagne,  pour le Tourisme culturel, au moins,   et dans quatre  catégories, au moins :

– Visites possibles selon vos goûts , avec des choix de ce qui est le mieux pour vous( et non selon les noms de départements ou de régions, où selon le désir de toutes les représenter, même si l’offre est mineure) ;

– Visites du pays par circuits culturels : Chemins, Routes historiques… Routes de la Gastronomie, de la Nouvelle Cuisine , Routes du vin..

– Visites de la culture du Passé ( patrimoine,art.. 😉 mais aussi du Présent (design, art contemporain, musiques actuelles, nouveaux musées…Créateurs actuels, plasticiens, poètes ou philosophes, cinéastes…)-

– Tourisme Urbain et culturel, particulièrement facile à réserver, en Espagne ou au Royaume-Uni, en Allemagne  ou aux USA, qui donnent la priorité à des offres très bien pensées et faciles à composer et à réaliser pour le futur voyageur.

IV – LES ESPAGNOLS ONT TOUT COMPRIS ! Pour l’offre d’évènements, mais aussi pour l’offre de patrimoine, de tourisme urbain culturel, de sites naturels et culturels, le site de l’Espagne, est excellent : à côté de chaque proposition de visite, extrêmement bien décrite – courte mais complète, avec des photos hallucinantes de qualité, est affiché systématiquement une proposition  « hébergement », « transports », « Vols » ou « Location de voitures » et des cartographies, plan de situation, etc…. Comme cela vous choisissez et réservez votre destination et votre séjour en ligne, en quelques  clics !

– Pour encourager le tourisme culturel, le ministère de la culture espagnol a créé un nouveau site internet, L’Espagne c’est la Culture (Espana Is Cultura, Spain Is Culture),   avec les thèmes suivants , accompagnés par des rubriques « hébergements », Transports «  et plan de situation, et  d’un accompagnateur  d’organisation de votre voyage pour réserver l’ensemble du séjour en ligne. (Agenda et Planifiez votre voyage)

Thémes : – deux groupes de visites au choix, sur ce site national, groupes bien équilibrés entre Classique et Contemporain, (cf la « Movida «  qui lança la mode de l’Espagne jeune, créative et festive, à  Madrid, Barcelone  puis les autres villes, au début des années  80) : 1 – Groupe classique : Architecture et monuments ; Patrimoine naturel ;Patrimoine mondial Musées ; Archives et bibliothèques ;Circuits culturels ;Villes et villages Fêtes et traditions; Œuvres d’exception . 2 Groupe présentant des visites et activités plus actuelles : Artistes et créateurs  ;  Cinéma et photographie ; Design, mode et illustration ; Musique ; Arts scéniques ; Littérature et pensée.

Et, pour simplifier votre recherche sur la page d’accueil des entrées thématiques sont aussi indiquées, dont une entrée « Art contemporain » présentée de façon…qui serait vite jugée scandaleuse en France :  « Notre pays voit apparaître des artistes éphémères, changeants, brillants, dans un monde agité, globalisé, qui produisent et créent dans un contexte permanent de transformation et d’échange d’idées avec le reste du monde. La protestation radicale cohabite avec la reconnaissance du système : les musées officiels et les attitudes cherchent le scandale. L’Espagne bouge. »

– Des entrées par « goûts » et « modes de visite », parmi lesquelles figure une entrée « experts », soit ces 1 à 5% de visiteurs, pour qu’une offre pointue leur corresponde, et que cette offre ne soit pas proposée, si elle est trop difficile, aux autres catégories de publics pour lesquels des orientations sont aussi proposées selon les profils des visiteurs : Familles/Jeunes/Femmes/Personnes handicapées/Senior/ Experts.

– Le ministère espagnol de la Culture précise ses objectifs, avec ce site dédié au Tourisme Culturel :« Pour les opérateurs du Tourisme et de la Culture, les possibilités de recherche sont très intuitives,  comme le type de public visé et le calendrier des activités culturelles, des itinéraires culturels prédéfinis, mais aussi la possibilité de créer leurs propres circuits.Des informations pratiques et variées viennent compléter les contenus du portail, afin de faciliter les déplacements des voyageurs qui souhaitent profiter des biens culturels présentés : hébergement, transport, restauration, offres complémentaires, etc. »
Numérique : enfin l’Espagne ( ministère de la culture, toujours) vient de créer un Label pour les meilleurs produits culturels en ligne ( Films, musique, photos, ). Toutes les entreprises figurent sur la page, ce label Cultura en Positivo a comme critères la navigation et le graphisme des sites qui proposent des contenus numériques légaux sur Internet.

Ken et son ami Damien Hirst vont voter !

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken allait très certainement voter, en fin de semaine. Les 6 autres candidats étaient bons, et le favori actuel était de très  loin son chouchou : avec ce challenger, il n’y avait aucun danger pour sa propre candidature, donc il l’adorait, et il adorait la presse et les médias qui encensaient régulièrement cet homme très mou aux propositions archi plan-plan. Ken voterait,  car les élections du Meilleur Touriste  Parfait 2011 commençaient dimanche, à New-York. Et Ken avait toutes ses chances : selon ses calculs c’est lui, Ken, qui serait le leader, lui dépensait le plus au monde en billets d’avion ou  jet privés, lui qui dépensait sans compter sur place, en taxes diverses, en palaces et en cadeaux pour son ex, Barbie Chérie, et aussi, par parenthèses, lui qui gagnait le plus grâce à son tourisme d’Affaire, ce qui lui permettrait d’arroser large, au passage, pour remercier ses électeurs après le vote…
Ndlr /A toutes les girlies qui aiment Ken le Touriste Parfait : j’ai l’impression que plus Ken est horrible, plus vous l’aimez. Cette fois-ci, pourtant, je trouve, pour ma part, qu’il dépasse les bornes……

VIVE LA FORMATION!

Pour ses trente ans, Ken avait eu droit, aux USA, à son effigie en porcelaine...

Se former, apprendre, évoluer! Quelles sont les meilleures formations? Cette semaine, nous vous proposons deux surprises : les acteurs de   art contemporain et du tourisme organisent  des formations au Tourisme Culturel transfrontalier en Alsace, et la Suisse poursuit, sans faire de bruit, son chemin d’excellence en matière de réflexion et de propositions de formation et d’études!

En Alsace, le très bon réseau d’art contemporain Trans Rhein Art lance une formation au tourisme culturel, dont le programme est juste épatant. Bravo pour cette ouverture, car travailler ensemble ( Culture et Tourisme) permet d’avancer tout en respectant les compétences des uns et des autres, et de voir, pour les acteurs culturels, leurs propres faits et gestes via le regard des autres. Ce décalage est souverain pour évaluer son action, proposer une nouvelle dynamique et faire le deuil de ses habitudes! La Culture à tout à gagner à devenir moins consanguine, quand les mêmes bouches parlent aux mêmes oreilles, à mon avis. Passer des réseaux « tout culture » à des réseaux  Culture et autre chose est très revigorant. Mais surtout, créer une offre  « tous publics » pour l’art contemporain n’a pas grand sens, concrètement, car les visiteurs de la proximité n’ont ni les mêmes profils, ni les mêmes désirs, ni les mêmes modes de visite (ni les mêmes langues, souvent…) que les visiteurs qui passent une nuit ou plus hors de leur domicile habituel, selon la définition officielle du Touriste. Et cette offre touristique et culturelle peut aussi devenir une destination à part entière!

PRESENTATION DE CETTE FORMATION par ses concepteurs, Stammtisch « Promotion de l’art contemporain à l’échelle du Rhin Supérieur », en collaboration avec l’Agence de Développement Touristique du Bas-Rhin. Objectif : mettre en relation les acteurs transfrontaliers du tourisme et de l’art contemporain.Contenu :  présentation du résultat des précédentes concertations transfrontalières pour la valorisation de l’art contemporain par le tourisme à l’échelle du Rhin Supérieur.Programme : Public : Professionnels du tourisme et de l’art contemporainDate : cette formation était celle du 23 septembre 2011-Horaire : De 10h à 12hNombre de participants : 40 – Lieu : Auditorium de l’Agence culturelle d’AlsaceTarif : Gratuit- Inscription : Sophie-Dorothée Kleiner, Chargée de coordination et de projets Trans Rhein Art 03 88 58 87 55

NOTRE SUISSE PREFEREE est, dans le domaine des musées et du patrimoine, toute l’innovation née de l’alliance entre une association nationale, Museums, plate-forme des musées en Suisse, et ICOM Suisse (l’ICOM, International Council of Museums) qui est très étonnante pour des français. D’abord parce que, chez nous ces formes d’associations et de Comités n’ont pas pour objectif de former à l’innovation, et ensuite parce que l’ensemble de leur programme montre une telle maitrise de ce dont ont besoin les professionnels, que nous les félicitons ici! Voyons un peu, avec quelques exemples trouvés sur leur site Internet et leur Newsletter, en quoi cette alliance produit de l’excellence :

I – LES FORMATIONS : 1 – Un cours ICOM sur « L’accueil du public » – 2 – Un cours ICOM sur le comment « Améliorer la qualité des visites guidées »- 3 – Et un cours sur « Les adolescents au musée »

a) L’accueil du Public : « L’accueil est la carte de visite des musées. Le cours propose en cinq niveaux une approche concrète de la relation avec les visiteurs: de l’entrée en contact à la gestion des situations délicates en passant par les contacts téléphonique, les spécificités de l’accueil à la boutique, la communication avec les collègues, ou l’accueil en anglais ». Dates et lieux à venir : Niveau 4 : 7 novembre 2011, Musée Alexis Forel, Morges (à confirmer)- Niveau 5 : 21 novembre 2011, Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel  – Autres dates à la demande- Public : les sessions de formation sont destinées aux agents d’accueil et/ou de surveillance des musées.Tarifs – CHF 190.CHF 150.-  pour les membres d’ICOM Suisse et de l’AMS- Si un cours standard est offert pour un musée ou un groupement de musées, les coûts se montent à CHF 1200.- plus frais. Si un cours sur mesure (avec séance de travail sur place, préparation spécifique et bilan) est offert pour un musée ou un groupement de musées, les coûts se montent à CHF 1500.- plus frais (15 participants au maximum).Direction du cours, renseignements et inscription : Marie-Agnès Gainon-Court Formatrice et muséologue, Tél 022 308 46 43

b) Améliorer la qualité des visites guidées : « le cours propose une réflexion sur la pratique de la visite guidée et des outils pratiques pour construire l’offre et mettre en œuvre des techniques d’expression adéquates. Cette formation d’une journée s’adresse en priorité aux professionnels des petits et moyens musées qui doivent assumer la conception, l’organisation et bien souvent aussi la conduite de visites guidées.Les visites guidées font partie de l’offre de base des musées » – Dates et lieux : 17 octobre 2011, Musée de la Confrérie des Vignerons, Vevey .Autres dates à la demande

c) Évaluation de projets muséaux (Suisse romande) : « Évaluer aide à formuler les objectifs d’un projet, d’une exposition, d’un projet de médiation, de campagnes de relations publiques ou de politiques de publications, etc., et contribue à en assurer et en optimiser la qualité.Vous aimeriez vous lancer dans une démarche évaluative et vous demandez à quoi penser avant de commencer? » Le cours d’introduction transmet des connaissances de base (niveau 1).Le cours d’approfondissement (niveau 2) vous permet de gérer pas à pas la préparation, puis l’exécution d’une évaluation sur la base de votre propre exemple ou d’exemples fictifs. L’évaluation commence dès la phase de planification de toute activité- Lieu  et dates : Musée d’ethnographie, Neuchâtel: ces courz zsont terminés pour 2011, mais il peut en exister d’autres à la demande.  Tarifs Niveau 1:CHF 205.-

II – DES ACTIVITÉS CONJOINTES ICOM SUISSE & AMS : un Congrès annuel, une revue en ligne, un site web partagé : une nouvelle responsable de la rédaction et un nouveau site Internet en préparation! Plus de 60 publications disponibles.

III – Des établissements suisses dont les formations sont labellisées « ICOM » et recommandés par ICOM Suisse:  Le label ICOM a été développé afin de garantir la qualité de la formation initiale et continue en lien avec le travail muséal et de valoriser les meilleures offres.(Maîtrise universitaire en études muséales Universités de Neuchâtel, Fribourg, Lausanne et Genève ; – Postgraduate Program in curating, MAS/CAS, Zürcher Hochshule der Kunste, Zürich ;  Kuverum Kulturvermittlung und Museumspädagogik, CAS, kuverumMaster of Arts in Art Education, Hochschule der Künste Bern ; etc…)

IV – DES ETUDES

1 – Recherche de fonds par les musées suisses :la Haute école des sciences appliquées du canton de Zurich (ZHAW), en collaboration avec l’AMS, a analysé la structure, le développement et les problèmes en lien avec la recherche de fonds engagée par les musées suisses (voir Lettre d’information AMS & ICOM Suisse n° 7/2010). –

2 – Audience+: Les musées et le web participatif : dans le cadre d’un projet de recherche soutenu par la Confédération, l’Institut de design de la Haute école de Lucerne s’est intéressé à la connaissance, aux activités et aux projets des musées de Suisse alémanique en relation avec le web 2.0. Les résultats de cette recherche sont maintenant publiés, avec de nombreuses autres contributions, dans l’ouvrage « Social Media im Kulturmanagement ».

3 -Études des publics Webmark. Depuis 2009, cinq musées suisses participent au système d’études des publics Webmark, en collaboration avec l’Institut d’études du tourisme de la Haute école de Lucerne. Ils mesurent régulièrement la satisfaction des visiteurs et peuvent comparer les résultats avec les autres musées partenaires en Allemagne et en Autriche. Plus de 7000 visiteurs ont été interviewés.Voir : Aperçu des données 2010 relatives à l’image des musées et à la satisfaction des visiteurs sur neuf critères (en allemand), cliquez!

Ken et Sébastien, son ami

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken et le sport? Evidemment ! Ken est  le meilleur ami de GL Events, et aussi l’ami des vedettes (notre photo volée) et  le plus fin des supporters des grandes manifestations sportives, celles qui dopent les économies locales grâce à l’événement et surtout à sa pré-vente sur les télés du monde entier. Son ex, Barbie  l’appela pour lui faire  remarquer que, en bon Touriste parfait, il devait choisir : ou bien ses affaires, en continu, ses palaces et ses jet privés, ou bien assister aux grands évènements sportifs du monde entier! Mais voilà, sa ravissante avait  toujours une petite case en moins, (ou alors elle le sous-estimait ?). Les deux, ma Chérie, les deux !, lui souffla-t-il…

Ouverture du musée Jean Cocteau à Menton

Ken du Sud : celui qui lézarde au soleil plutôt que de faire de l'ingénierie touristique...

Ouverture le 6 novembre 2011 d’un nouveau musée, celui de Jean Cocteau (1889-­‐1963), annoncé ce jour par Art Côte d’Azur, un petit journal très intelligent, dont je vous transmets le dossier de presse  que j’ai reçu ce matin.

Cocteau était un artiste de très grand talent, qui fédérait les énergies autour de lui, un poète et un grand cinéaste. L’architecte du musée est Rudy Ricciotti, ils se ressemblent, doués et poètes, même si Rudy est souvent de mauvaise humeur, ce qui change de  Cocteau, prêt à toutes les patiences, à comprendre le monde réel, et à deviner l’irréel. »Mes mensonges, c’est vérité, même en songe, sévérité », disait-il…Une jolie phrase pour votre week-end!

Pour la partie « ingénierie touristique » de ce lancement, je crains, par contre, que nous attendions. Ou pas! Car, que voulez-vous, la Côte d’Azur a des touristes quasi « naturellement », et quand il ne fait pas beau ailleurs, ou quand il y a des révolutions au sud, ou encore quand on a envie de s’amuser, c’est une destination idéale. Donc pourquoi se donner trop de mal? Exception française, tout de même, car Londres fait déjà un buzz de tous les diables pour ses Jeux Olympiques, autrement plus populaires que cette ouverture , mais bon, ne râlons pas tout le temps, et savourons Cocteau!

Le Journal Art Côte d’Azur présente le futur musée !

Grâce à l’exceptionnelle donation de Séverin Wunderman, et trois ans après la pose de la première pierre du bâtiment conçu par Rudy Ricciotti, le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman, projet culturel d’envergure porté par la ville de Menton, sera inauguré cet automne.
Le futur musée deviendra ainsi la première et la plus importante ressource publique mondiale de l’œuvre de Jean Cocteau.

Jean Cocteau et Menton

Jean Cocteau "Madame Favini" 1953

Jean Cocteau Décor peint de la salle des mariages  : Les amoureux mentonnais 1957-­‐1958.Durant l’été 1955, alors qu’il séjourne chez son amie Francine Weisweiller à Saint-­‐Jean Cap-­‐Ferrat, Jean Cocteau découvre Menton et a un véritable «  coup de coeur  » pour la ville. Il y séjourne dès lors régulièrement. En 1956, à la demande du maire de l’époque, Francis Palmero, il entreprend de décorer la Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville, ouvrage achevé en 1958, et devient citoyen d’honneur de Menton.
L’une de ses promenades le conduit un jour à découvrir le Bastion, un fortin abandonné datant du XVIIème siècle et inséré dans la jetée du port. Sur la proposition du maire, il transforme le fortin en un petit musée orné d’oeuvres in situ.
Le musée Jean Cocteau ouvre ses portes au Bastion en 1966, trois ans après sa mort. Il abrite aujourd’hui encore une partie des oeuvres méditerranéennes du poète datant de la période de 1950 à 1963.

Séverin Wunderman, collectionneur, donateur

Né en Belgique en 1938, exilé aux Etats-­‐Unis durant la Seconde Guerre mondiale, Séverin Wunderman a fait carrière dans l’horlogerie de luxe. Amateur d’art et passionné de Jean Cocteau, c’est par hasard qu’à 19 ans il acquiert la première pièce de sa collection, un dessin original consacré aux Enfants Terribles, il y dépensera la quasi intégralité de son premier salaire d’apprenti-­‐horloger.

Au fil des années, il constitue ainsi sa collection et fonde en 1985 à Irvine (Californie) un premier musée dédié à Jean Cocteau. Son souhait le plus cher reste néanmoins de faire revenir en France une grande partie de sa collection où un musée pourrait l’accueillir. Sous le charme de Menton, lieu symbolique de la vie de Jean Cocteau, Séverin Wunderman rencontre Jean-­‐Claude Guibal, Maire de la ville, pour évoquer ce projet.in 2005, suite à la donation de la collection, la ville de Menton, soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication, s’engage à construire un musée public. La première pierre est posée le 29 décembre 2008, lors d’une cérémonie à laquelle n’assiste pas Séverin Wunderman, disparu quelques mois auparavant. En septembre 2005, le ministère de la Culture et de la Communication approuve l’inscription de la collection Séverin Wunderman à l’inventaire du Musée Jean Cocteau, attributaire du label «  Musée de France  » depuis 2003.

Portrait du Donateur

Les Collections du Musée

La donation de Séverin Wunderman (Photo ci-contre) compte 1800 oeuvres dont 990 oeuvres de Jean Cocteau. Elle offre une vision très complète de l’oeuvre de l’artiste  : toutes les périodes y sont représentées, depuis les premiers autoportraits des années 1910 jusqu’à la période «  méditerranéenne  » de la fin de sa vie, peu connue du grand public. La collection se compose ainsi de dessins, estampes, peintures, céramiques, tapisseries, bijoux, livres, manuscrits, mais aussi de 172 photographies relatives à Jean Cocteau (parmi les photographes représentés  : Germaine Krull, Berenice Abbott, Irving Penn, Philippe Halsman, Boris Lipnitzky, Serge Lido, Sacha Masour, Lucien Clergue), 278 oeuvres de ses amis artistes  : Picasso, Modigliani, Foujita, Di Chirico… ainsi que d’un fonds exceptionnel de 360 oeuvres liées à Sarah Bernhardt, le premier «  monstre sacré  » de Jean Cocteau. Outre les chefs-­‐d’oeuvre représentatifs des multiples facettes du génie de Jean Cocteau, la collection révélera aussi l’homme grâce aux très nombreux portraits et témoignages de ses amis artistes.
Incluant la collection historique du musée du Bastion à la collection Séverin Wunderman, le nouveau Musée Jean Cocteau possède ainsi plus de 2000 oeuvres, dont 1190 de Jean Cocteau et constitue la plus importante collection publique mondiale d’oeuvres du poète.

Un parcours de visite au fil de la vie de Jean Cocteau

Le parcours muséographique, composé de 250 oeuvres, se présente comme une flânerie dans l’espace et le temps au détour de laquelle on rencontrera les figures mythiques qui ont marqué l’oeuvre et la vie de Jean Cocteau. Le parcours est divisé en 7 séquences qui permettent de dérouler chronologiquement la vie de Jean Cocteau (1889-­‐1963) et s’articulent autour de grands ensembles d’oeuvres. Ces ensembles sont eux-­‐mêmes liés à des thématiques, reflétant les différentes métamorphoses de Cocteau, et invitant le visiteur à transgresser le fil chronologique au gré de ses envies  :

Le Théâtre de la chambre

A travers un dialogue entre documents d’époque et oeuvres de fiction, cette première séquence évoque la jeunesse de Jean Cocteau et le milieu dans lequel il grandit et forme sa sensibilité artistique. Le «  mal rouge et or  » qui l’habitera toute sa vie lui est transmis par deux figures mythiques  : Sarah Bernhardt et Vaslav Nijinsky.

L’Imposteur

L’Imposteur, séquence ponctuée par l’expérience de la Première Guerre mondiale, illustre le début de l’entrelacs entre autobiographie et mythographie dans l’oeuvre de Jean Cocteau. Des oeuvres majeures telles que Le Potomak ou Thomas l’Imposteur sont conçues durant cette période.

Parades

Parades aborde une période créative très féconde et marque l’adoption d’un nouveau style graphique. Y sont notamment présentés des dessins, des photographies et des programmes relatifs au scandaleux ballet Parade, conçu avec Picasso et Satie, ainsi que des oeuvres liées à la rencontre du prodigieux Raymond Radiguet.
Jean l’Oiseleur La période considérée dans cette quatrième séquence sonne le glas de la légèreté et de l’insouciance. Très affecté par la mort de son cher ami Raymond Radiguet, Jean Cocteau créé un univers poétique et formel tortueux, fortement relié au monde des morts comme l’illustre la série d’autoportraits intitulés Le Mystère de Jean L’Oiseleur. La consommation d’opium donne naissance à un style graphique de plus en plus expressionniste, qui s’illustre dans les albums Maison de Santé et Opium.

Le Sang du poète

C’est avec Le Sang d’un Poète que Jean Cocteau réalise son premier moyen métrage. Son trait prend alors une forme nouvelle. Ses personnages, souvent inspirés des héros antiques, acquièrent sous l’encre noire de l’artiste une dimension tragique. Dans cette période naissent les oeuvres littéraires parmi les plus reconnues telles que Les Enfants Terribles et La Machine Infernale.

Mystères

Cette séquence présente des oeuvres réalisées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans lesquelles le réel et l’imaginaire se confondent. Apogée de son oeuvre et synthèse de tous les autres «  véhicules  » de sa poésie, le cinéma de Cocteau incarne cette recherche de «  réalisme irréel  » avec La Belle et la Bête ou Orphée.

Testaments

Cette dernière séquence présente les oeuvres «  méditerranéennes  » de l’artiste, caractérisées par une irruption brutale de la couleur et une rupture stylistique majeure. Les techniques et les sujets abordés alors sont fortement emprunts de l’univers de Picasso. Le Testament d’Orphée, ultime long-­‐métrage du poète, est évoqué à travers les photographies réalisées par Lucien Clergue, qui clôturent le parcours.

Le parcours dans la ville

La visite du musée se poursuit au Bastion, dont l’aménagement fut conçu par Jean Cocteau entre 1958 et 1963. Y sont présentés les célèbres dessins des Innamorati, les études pour les décors de la salle des mariages, ainsi que les poteries originales réalisées dans l’atelier Madeline-­‐Jolly. Enfin, la salle des mariages de l’hôtel de ville, entièrement «  tatouée  » par Jean Cocteau, est ouverte aux visites du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 14h à 16h30.

Un Musée Ouvert sur la Ville et ses habitants

Les visiteurs auront accès à différents espaces de découverte de l’art moderne et contemporain :
un espace d’exposition des collections de 700m² où les dessins de Jean Cocteau dialogueront avec des photographies, des diaporamas, et des projections de ses films
un espace d’expositions temporaires de 275 m², en rez-de-chaussée, face à la mer. Chaque exposition présentera le travail d’un artiste contemporain. On y interrogera le rapport du dessin à la peinture, à la sculpture ou à la vidéo, pour mettre en lumière les processus de création d’une oeuvre
un atelier pédagogique de pratique artistique de trente places, destiné aux publics scolaires, animé tous les jours de la semaine par un médiateur du musée
un cabinet d’art graphique où les visiteurs pourront, sur rendez-vous, consulter les collections de dessins et d’estampes non exposées, et conservées en passe-partout dans des meubles à plans
un espace de ressources documentaires accessible à tous les visiteurs curieux d’étudier la vie et l’oeuvre de Cocteau
un café de 50 places assises à l’intérieur du musée et 60 places en terrasse, ouvert sur le hall et la librairie, envisagé comme un espace de détente, de réflexion, de rencontres
une librairie boutique qui proposera une centaine de références, parmi lesquelles les principales oeuvres écrites de Jean Cocteau, les dvd de ses films, les catalogues du musée, ainsi que des produits dérivés

Le Projet Architectural

Retenu en 2008 à l’issue du concours international lancé par la ville de Menton en 2007, le projet architectural de Rudy Ricciotti, Grand Prix National d’Architecture, accueillera sur 2700 m2 l’ensemble des oeuvres issues de la donation Séverin Wunderman.
Le site, bien que contraint, a un grand potentiel. Un parking existant en premier sous-­‐sol, une station d’épuration en second sous-­‐sol, leurs rampes d’accès qui traversent le terrain, une nappe phréatique au niveau de la mer, un sol constitué de remblais, une exposition soumise aux embruns maritimes…. Une voie littorale et urbaine bruyante sont les contraintes du réel. Le site n’est pas neutre. Il a vocation à engager un épaississement de la ville vers la mer, à s’inscrire comme un soubassement assurant l’assise du «  tableau urbain  » existant. Le bâtiment doit s’inscrire dans la trame urbaine, il doit engendrer une reconquête piétonne du quai Monléon. Au lointain une écriture troublante des arcades, souvenir des vieilles cartes postales, sont aussi une mémoire de Menton cité balnéaire.

Le site parle, il dit cette évidence à ne pas construire devant le marché couvert, bâtiment remarquable du XIXème siècle. Préserver cette surface libre de toute construction à l’altitude du piéton, au niveau de la rue et en lui donnant une fonction de parvis et de jardin, c’est à la fois 21 situer le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman, mettre en scène le front bâti 1900 et donner raison à la devise de Menton «  ma ville est un jardin  ». Face à la maison Trenca, le musée ne rivalisera pas, ne créera pas de masque visuel sur la mer. Il sera plutôt socle et récit architectural, renouant avec l’époque architecturale originale et élégante de Menton où se côtoient les grands courants stylistiques 1900. Sa toiture sera un tableau allégorique au graphisme lisible de jour et de nuit.
«  Tout ce qui se prouve est vulgaire, agir sans preuve exige un acte de foi.  » Jean Cocteau Doit-­‐on tout expliquer  ? Le bâtiment doit se lire dans sa gratuité romantique, il est là car il ne pouvait pas être ailleurs. Il est à sa place comme le marché couvert est à sa place. C’est une pièce urbaine qui aide à réparer un morceau de quartier, à écrire la ville et un espace devenu urbain quand originellement il n’était qu’un remblai sur la mer. «  Méfions-­‐nous des noyés qui s’accrochent et qui nous noient.  » Jean Cocteau Construire coûte que coûte sur le parking souterrain en face des halles avec ses contraintes multiples, c’était faire le choix d’une certaine facilité, faire preuve d’une trop grande obéissance.
«  La vérité est trop nue, elle n’excite pas les hommes.  » Jean Cocteau Le bâtiment doit se laisser deviner. Ne doit-­‐il pas conserver un mystère  ? Le mystère de sa vérité constructive, de sa statique  ? Le musée accepte son apparence, intrigue par ses transparences, attire par ce qu’il laisse entrevoir.
En passant ses procédés sous silence, en se parant de formes méandreuses, l’architecture convoque l’univers insaisissable et complexe de Jean Cocteau. Ici règne en maître l’énigme sourde, propre au passage du monde des morts au monde des vivants si cher à l’artiste.
Penser ce musée, c’était imaginer un principe architectural capable de porter le contraste entre lumière et obscurité et le sublimer par un jeu d’ombres «  l’émotion qui donne à voir, à penser, à réfléchir et à rêver  »…. «  Je vais écrire en pellicule comme avec de l’encre  » (Henri Alekan, photographe sur le film La Belle et la Bête). Alekan traduit l’expression poétique de Cocteau qui, dans ses films, joue avec le clair/obscur, conscient du rôle psychologique de la lumière et des ombres pour l’émotion et la connaissance.
Le parti pris architectural, et surtout l’esthétique du noir et blanc traduisent la rêverie, le mystère et la complexité propres aux oeuvres de Jean Cocteau mais également à sa personnalité. Un musée comme miroir de l’artiste et de son oeuvre.
«  Il faut faire aujourd’hui ce que tout le monde fera demain.  » Jean Cocteau C’est à dire refuser la dictature d’une modernité tyrannique et considérer la narration, l’onirisme et le dessin comme une possible fuite architecturale.

L'architecture de Rudy Ricciotti : le musée Cocteau vu du ciel

COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN 2, quai Monléon – MENTON
OUVERTURE : DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2011
HORAIRES D’OUVERTURE : Ouvert tous les jours de 10H00 à 18H00 sauf le mardi et les jours fériés (1er janvier, 1er mai, 1er novembre & 25 décembre)
Nocturne tous les vendredis des mois de JUILLET et AOÛT jusqu’à 22h00
TARIFS : Collections (musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman et musée du Bastion)  : 6 €
Exposition temporaire  : 5 €
Collections et exposition temporaire  : 8 €

Les Photos – 1 – Jean Cocteau Madame Favini 1953 Huile sur toile 150 x 150 cm N°inv. 2005.1.1067 musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman ©ADAGP, Paris, 2011. © Serge Caussé, photographe, et la photo de l’architecture : © Lisa Ricciotti MUSEE JEAN COCTEAU.

Ken et sa Barbie Picasso

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken gardait une forme éblouissante. En Touriste Parfait, il prenait plaisir à voyager énormément, faisait attention à bien dépenser des fortunes localement, à chacun de ses séjours, et Ken s’appliquait à être la cible parfaite des agences de tourisme : l’affairiste au panier moyen hallucinant, que l’on pouvait recevoir dans des hôtels de Luxe, même si, ces temps-ci, la confidentialité de son passage n’y n’était pas toujours assurée…Cette Journée de la Gastronomie le faisait sourire…Les français étaient décidément bien drôles, avec leurs Journées deLeurs Nuits de…Leurs Mois de…Toutes ces fêtes ponctuelles ( avec Barbie, son ex, ils faisaient toujours des paris sur des créations nouvelles, en inventant mille fêtes à ajouter aux 365 des français…), au lieu d’un vrai travail de fond, durable, associant les habitants, comme les Régions créatives de son pays le faisaient. Mais peu importe,  ils dîneraient à Paris, pensa-t-il en sortant son portable pour réserver la meilleure table gastronomique de ce charmant petit pays!