Tourisme, Culture, Développement territorial et TIC

 
 

Ken et la Belle Ferronnière de Léonard de Vinci

Comment devenir une ville créative ou une  région créative, celles qui vont de l’avant en quelque sorte, en utilisant toutes leurs compétences,  en faisant lien entre passé et présent (les élus, les services techniques, les habitants…) et en ayant des projets neufs et des  stratégies pour tout cela?Les exemples de villes créatives ou en passe de le devenir  se multiplient : Le Grand Lyon, Lille ou Nantes, Rhône-Alpes ou l’Alsace, le Languedoc –Roussillon ont pris les devants. On y voit arriver de jeunes directeurs des Affaires culturelles ou l’un des meilleurs organisateurs d’évènements culturels pour diriger le Tourisme (Nantes Métropole). Et  demain ce sera le tour de  Midi-Pyrénées ou des villes autrefois rivées sur leur patrimoine ancien, comme  Bordeaux. C’est aussi l’avenir de Versailles, qui souhaite devenir une ville qui ne regarde pas seulement passer des  millions de visiteurs sous ses fenêtres, ceux qui fréquentent le château voisin. Versailles  a commencé il y a quelques années par le Théâtre, et souhaite aujourd’hui fédérer de nouvelles énergies, développer de nouvelles identités, construire une nouvelle image, tout en profitant de la dynamique politique des publics du directeur du Château et du Domaine de Versailles
Le Tourisme Culturel est, selon nous,  l’une des stratégies possibles pour aboutir à de nouveaux modèles de villes ou de régions tant il exige de recul par rapport aux dogmes des pros de la culture (L’offre seule existe, tenir compte de la demande serait  une démarche populiste ou démagogique)- .Le Tourisme culturel permet aussi d’apprécier différemment les pratiques culturelles,« vues par » les habitants ou les visiteurs français ou étrangers. Et les professionnels du Tourisme, dont l’objectif et les méthodes concernent le développement local sous toutes ses formes,  ne sont pas affectés directement par la crise que connait actuellement la Culture : effet générationnel, échec de la démocratisation, isolement de la Culture des « restes du monde économique », nostalgie et perte du prestige des Grands Siècles passés (XXéme compris), rigidité de procédures pas toujours évaluées à l’aune des besoins réels ou des rêves futuristes, amaigrissement des budgets et surtout moindre désir des français de financer  les institutions classiques : tout se croise en ce moment, au rayon du désespoir du milieu culturel. Pourtant, la recherche avance, et les experts du développement territorial(1) « bunkérisés » en ce moment à ce Forum d’Avignon qui ressemble à un G8, nous proposent, de leur côté, un regard neuf et des interventions pour régénérer la culture.
Nous vous présentons ici un accès à 10 études nouvelles  proposées par le Forum d’Avignon  sur  les deux thématiques qui fondent les projets des villes et régions créatives :
I -La culture ,le développement territorial et l’économie.
II-TIC et Culture ainsi qu’un sondage sur “ Les français et la culture numérique”
Vous pouvez retrouver ces études sur le site du Forum d’Avignon, mais comme à notre avis les pros du Tourisme ne le repèreront pas facilement (et il est un peu désordonné !) nous avons voulu vous simplifier la tâche avec la présentation des études et un accès direct au lien qui permet de les lire  en accès libre et gratuit !
(1) Mathilde Maurel (Economiste et professeur des universités), Xavier Greffe (économiste et profes-seur des universités), Allen J. Scott (Professeur au département de géographie et d’études politique de UCLA), Richard Florida (Professeur à la Rotman School of Management de l’université de Toron-to), Françoise Benhamou (Economiste et professeur des universités).

I – LA CULTURE ,LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET L’ECONOMIE

1) Quelles stratégies pour l’emploi et le développement des territoires ? – (Etude 2010 INEUM Consulting pour le Forum d’Avignon 2010)
Deuxième étude du baromètre sur l’attractivité culturelle des territoires –
L’analyse d’un panel international de quarante-sept villes sur cinq continents confirme l’importance économique du secteur culturel (3,4% des emplois du panel), et semble démontrer que les territoires misant sur la culture ont un taux de chômage plus faible..
Le choix des filières et la coopération trans-sectorielle sont deux clés essentielles du succès des stratégies culturelles. Disposer de formations culturelles constitue également un avantage compétitif, qui reste cependant insuffisant pour assurer l’employabilité locale.
Ces résultats ouvrent plusieurs pistes de réflexion :
– Comment développer les modes de coopération innovants entre secteurs privé et public, centres de formations et créateurs?
– Comment décloisonner les enseignements pour encourager la créativité, favoriser l’insertion profes-sionnelle et attirer les entreprises ?
– Comment valoriser la culture et le patrimoine local grâce aux technologies numériques et aux grands événements ?
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Ineum_FR.pdf
2)  La culture, enjeu économique ou symbolique pour l’attractivité des territoires ? Etude 2009 : Baromètre 2009(INEUM)
L’étude INEUM Consulting pour le Forum d’Avignon propose pour la première fois un baro-mètre de l’attractivité culturelle des territoires. Elle met en lumière la corrélation entre l’intensité culturelle et universitaire des territoires et leur performance économique. 32 villes sont étudiées, représentant tous les continents. Des études de cas proposent en outre une analyse détaillée des stratégies de développement  d’Abu Dhabi, de Nancy, de Bruxelles, de Montréal, de Bilbao.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/pdf/Etude_Forum_d_Avignon_INEUM_FRA.pdf
3) Etudes de cas 
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Etude_Forum_Avignon_INEUM_FRA.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Abu Dhabi
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Abu_Dhabi.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Bilbao
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Bilbao.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Bruxelles
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Bruxelles.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Montréal
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Montreal.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Nancy
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Nancy.pdf
II –A –  LES FRANÇAIS ET LA CULTURE NUMERIQUE
4) Résumé de l’étude :
Les réseaux numériques semblent aujourd’hui réaliser le rêve prodigieux d’une biblio-thèque de tous les savoirs, dépositaire d’un nombre toujours croissant d’images, de sons et d’écrits, suivant une logique d’exhaustivité et de classement constamment plus performante et plus précise. La possibilité de diffuser et de rendre accessibles immédiatement l’information et la culture permet des développements formidables pour la démocratie et pourrait transformer en réalité le rêve d’André Malraux d’une « culture pour chacun ».
Mais ce mouvement menace cet horizon autant qu’il le dévoile : au plan économique, il déstabilise le financement de la création et de l’information ; au plan politique, il crée des monopoles contraires au besoin de pluralisme et de diversité ; enfin au plan culturel, il génère de nouveaux illettrismes en exigeant de la part des individus des connaissances et des capacités inédites pour pouvoir s’orienter parmi un flux aussi considérable d’informations.
Le thème « Nouveaux accès, nouveaux usages à l’ère numérique : la culture pour chacun ? » sera au centre des débats de l’édition 2010. L’évolution des contenus, des modes de consommation et des services, celle des publics et de leurs usages seront les jalons de cette réflexion.
En exclusivité pour le Forum d’Avignon, des études seront réalisées par des cabinets de conseil internationaux sur les nouvelles pratiques de paiement dans la culture, sur les nouveaux objets et les nouveaux comportements, sur l’écrit à l’ère numérique. La deuxième édition du baromètre de l’attractivité culturelle des territoires sera également présentée et un débat d’actualité sur les enjeux de l’écrit à l’ère numérique sera proposé aux participants.
Des formats d’ateliers originaux dans un cadre exceptionnel : les sessions de travail du Forum d’Avignon auront lieu dans les  murs et hors les murs du Palais des Papes, notamment à l’Université d’Avignon et à la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Vaucluse.
a)Les Français et la culture: plus de 4 Français sur 10 en tiennent compte pour choisir leurs vacances , plus de 5 sur 10 n’ont pas le sentiment de profiter des investissements de leur ville ou leur région.
Une majorité de 53% des Français ne choisit pas son lieu de vacances en fonction de l’activité cultu-relle proposée sur place. Mais la minorité qui en tient compte s’élève tout de même à 47%. La moyennerecouvredesréalitésbiendifférentesselonlescatégoriesdeFran-çais:LesBac+2etplussontainsiunemajoritéàjugerimportantlecritèreculturel(51%)ainsiquelespersonnesappartenantàunfoyergagnantplusde3500€parmois.
Au quotidien, les Français n’ont majoritairement pas l’impression de profiter des investissements culturels de leur ville ou de leur région (55%).
Les raisons de ce sentiment peuvent tenir à des choix ou des contraintes personnelles comme le  temps dont ils disposent : En l’occurrence, les 50 ans et plus sont la seule catégorie d’âge à déclarer majoritairement (51%) profiter de ces investissements. L’intérêt pour la culture joue aussi puisque les BAC+2 et plus se partagent à 50-50 entre ceux qui disent en profiter et ceux qui déclarent le contraire alors que les non diplômés estiment ne pas en profiter à 63%.
L’opinion politique a également un rôle dans la perception des investissements publics, les régions étant dominées par la gauche. Alors que les sympathisants de gauche sont 53% à déclarer profiter des investissements culturels de leur ville et de leur région, ils ne sont que 39% à le penser chez les sym-pathisants de droite.
b)Plus de 6 Français sur 10 estiment que c’est principalement l’Etat qui doit contribuer au financement de la culture
Le moindre enthousiasme manifesté à l’égard de l’investissement culturel municipal et régional ne remet pas en cause la légitimité de l’acteur public en matière de financement :62% des Français considèrent que c’est l’Etat et les collectivités publiques qui doivent financer la culture. Seuls 26% estiment que c’est autant le rôle de l’Etat et des entreprises et seulement une infime minorité d’1% que ce sont principalement les entreprises qui doivent financer la culture.
Toutes les catégories de populations sont majoritaires à mettre en avant le rôle de l’Etat même si les sympathisants de droite les ont logiquement moins que les sympathisants de gauche (57%contre70%).
c)Le rôle des NTIC dans la diffusion de la culture très majoritairement reconnu
Si l’enthousiasme à l’égard de l’acteur public dans son rôle culturel est plus que modeste, celui manifesté pour Internet et les nouvelles technologies en général est en revanche indéniable.74% des Français jugent en effet que les NTIC ont favorisé de manière importante l’accès à la culture. Certes, les vrais enthousiastes ne représentent que 21%, mais l’avis positif sur les technologies est partagé par toutes les catégories de population. On note en particulier que plus on est jeune, moins on est diplômé et moins on gagne d’argent plus on pense qu’Internet a favorisé l’accès à la culture de manière importante. Ainsi les opinions favorables atteignent 82% chezlesmoinsde25ans, 81% chez les non diplômés et 87% chez ceux qui gagnent moins de 1500€/mois.
d)Contenus payants sur internet : seulement le cinéma et la musique ?
Qui dit diffusion de la culture dit…gratuité?
En tout cas une majorité relative de Français (44%) n’est prête à payer pour aucun contenu culturel sur internet.
Les raisons peuvent tenir aux habitudes :ainsi les plus  jeunes, les moins de 25ans, sont 48% à déclarer n’être prêts à payer pour aucun contenu. Ils sont donc 10points de plus à l’affirmer que les catégories d’âges suivantes .On note avec intérêt que même chez les moins de 25ans, la majorité des «non payeurs» n’est que relative. Les enquêtes de BVA-Reason why sur les digital natives(le s jeunes adultes)le montrent bien : cette génération n’est pas à l’affût de la gratuité «à tout prix» ,mais plutôt de la bonne affaire. Les 50 ans et plus sont également 48% à déclarer ne vouloir payer pour aucun contenu, mais là plus probablement parce qu’ils téléchargent moins que les autres.
Moins qu’une question de principe, la volonté de ne pas payer est également une question de moyen.  Les différences entre catégories de revenus sont ainsi très nette s: moins on gagne d’argent moins on est prêt à payer un contenu culturel. Les Français dont le foyer gagne moins de 1500€/ mois sont 50% à refuser de payer contre moins d’un tiers seulement de ceux qui gagnent plus de 3500€/mois.
Concernant les contenus pour les quels les Français sont prêts à payer deux se détachent nettement : les films (27%) et la musique (26%).Cela est vrai quelque soit le sexe, mais aussi l’âge; La raison tient certainement essentiellement à l’engouement pour ces deux contenus, les plus téléchargés aus-si…illégalement.
e)«Guide virtuel»:une application qui séduit…si elle est gratuite
L’engouement pour la «chose culturelle» couplée à l’envie de gratuité se retrouve aussi dans la ques-tion suivante sur l’application pour mobile ou lecteur MP3 qui permet d’être guidé lors d’une visite de lieu culturel.
Une forte majorité de 81% de ceux qui n’ont jamais utilisé cette application (soit97%de la popula-tion) se dit intéressée. Un intérêt partagé très majoritairement par tous les Français( un peu moins les non diplômés).Mais ils ne sont plus que 13% à continuer à manifester leur intérêt si l’application est payante. On retrouve là de fortes différences de revenus : plus d’un quart des+de 3500€ se dit intéressé même si l’application est payante, soit plus du double des revenus les plus modestes de notre échantillon
5) Télécharger le sondage : Les Français et la culture numérique :
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Sondage_Orange_-_Site_internet.pdf

Sondage BVA / Orange / Forum d’Avignon Les Français et la culture numérique L’Institut BVA a réalisé ce sondage par Internet du 05 au 06 octobre, auprès d’un échantillon de 1117 personnes , représentatif de la population française âgée de 15ans et plus.
II – B – TIC ET CULTURE / Impact des technologies numériques sur le monde de la culture – (Etude l’Atelier BNP-2010 – Paribas pour le Forum d’Avignon)
6) L’Atelier BNP Paribas propose un bilan des dix premières années du XXIème siècle en observant les « tendances lourdes » et  « signaux faibles » qui permettent d’appréhender les futurs comportements. Des perspectives pour l’économie de la culture sont dessinées, notamment à travers des études de cas. Comment se structure le marché des « apps » culturelles ? Quels sont les comportements disruptifs ? Acheter en groupe, participer aux activités des marques, choisir une marque en fonction de ses valeurs, créer et co-créer, faire du repérage et acheter en ligne , co-opter et recommander, protéger ses données personnelles, faire sa propre promotion.
Qu’est-ce qu’une stratégie économique disruptive ?  Modèle de distribution, accès aux offres, « multicanal » et offres groupées,  articulation long terme et court terme… Comment les objets et les comportements disruptifs peuvent-ils influencer le monde la culture et son économie ? Quels sont les nouveaux comportements culturels ?
Télécharger l’étude ( Synthèse) : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Atelier_FR.pdf
7) Après la crise : un nouveau modèle d’innovation pour l’économie de la création ?(Nov.2009, Bain et Cie)
A quoi sert l’innovation ? Est-elle nécessaire ? Peut-elle aider à penser l’après-crise, sans renier la croissance, mais sans en faire le seul leitmotiv du progrès ? Qui innove véritablement aujourd’hui, qui sont les créateurs ? Comment définir et mesurer les effets de l’innovation dans la société ? L’étude propose des pistes de réflexions avec une mise en lumière des enjeux pour les producteurs, les éditeurs et les distributeurs de contenus culturels.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Etude_Forum_Avignon_BAIN_CO.pdf

8) Les écrits à l’heure du numérique – (Etude Bain & Company) 2010 –
Tablettes et liseuses numériques vont-elles avoir des conséquences décisives sur l’écosystème de l’écrit? Bain & Company a interrogé 3000 consommateurs sur 3 continents pour analyser l’impact de ces supports sur les comportements de lecture.  Les résultats suggèrent que plus de 20% des ventes de livres pourraient être numériques en 2015, captant jusqu’à 25% de la marge générée. L’impact sur la chaîne de valeur est important : politique de prix, relations entre distributeurs, éditeurs et auteurs sont à repenser.
Un constat s’impose : si la transposition de contenus existants est insuffisante pour créer une valeur pérenne, l’expérimentation de nouveaux formats représente une opportunité majeure.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Bain_FR.pdf
9) La fiscalité dans le secteur culturel : Monétiser les médias numériques – Créer de la valeur que les consommateurs sont prêts à payer(Etude 2010 – Ernst & Young pour le Forum d’Avignon 2010)
L’accélération et le caractère disruptif des innovations technologiques ont fondamentalement modifié les usages et, par là-même, le fonctionnement et les modèles d’affaires des industries médiatiques et culturelles. Si le paiement en ligne progresse, le mythe du gratuit est solidement ancré. L’étude Ernst & Young propose une analyse internationale des habitudes de consommation dans 12 pays (Allemagne, Brésil, Chine, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie). Quels sont les enseignements sur les propensions à consommer et à payer en ligne ?
Quelles sont les motivations de l’achat de services culturels en ligne ? Comment rétablir la perception de valeur par le consommateur? Pourquoi et comment le micro-paiement peut répondre à la question de la monétisation des contenus en ligne?
Des discussions avec des économistes et des dirigeants d’entreprises, Ernst & Young dégage trois axes de réflexion principaux :
1. Concevoir des offres qui répondent aux nouveaux usages.
2.Réinventer, avec les nouveaux partenaires – télécom, technologie et banque – une politique de prix fondée sur la micro-transaction et qui appréhende, sous l’angle du service, le contenu culturel et médiatique.
3. Adapter les systèmes de gestion et de paiement pour faire fonctionner les nouveaux modèles.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Ernst_FR.pdf
10) Rappel – Actes 2008  Actes du Forum d’Avignon 2008 : « La culture, facteur de croissance » :La culture est un secteur à part – qu’il faut considérer de manière différente – sans la couper de l’économie : la culture est facteur de croissance.
– Culture, crise et progrès
– La culture, les pouvoirs publics et le marché
– Globalisation et diversité culturelle
– La création en pixels, quels enjeux ?
– Numérique : la culture à l’aube de nouvelles valeurs ?
Télécharger le document : http://www.forumavignon.org/sites/default/files/editeur/Actes2008FR.pdf

Ken /Mike Kelley à l'expo "Move choregraphing you", 13 Octobre 4 janvier, exposition de la Hayward Gallery de Londres. (Test room, 1999, Mike Kelley)

KEN ET LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Ken est LE bon élève de Xavier Greffe, LE touriste parfait : plutôt que de perdre son temps à des colloques cachés derrière le Pont d’Avignon, il a pris le large depuis longtemps pour faire des Affaires, courir le monde à la recherche de nouveaux flux financiers et dormir dans les palaces avant de reprendre son jet privé. Ken est une machine-à -sous voyageuse, son budget « babioles » pour son ex, Barbie, dépasse celui du département de la Lozère. Objectif de tous les ministres français de l’Economie et du Tourisme : Piéger Ken pour qu’il reste en France.(Plan secret, au nom de code PKF pour les intimes du Forum d’Avignon…).Oui mais il y a un petit problème : quelles bonnes affaires, en France, pour l’attirer?

LEGENDE DE LA PHOTO DU HAUT DU BILLET /   

Leonard de Vinci, alors au service du Duc de Milan /  Portrait de la Belle Ferronnière. L’identification de cette jeune femme est difficile. Pour certains il s’agit de l’épouse du duc de Milan, Béatrice d’Este, pour d’autres de l’une de ses maîtresses, Lucrezia Crivelli. La ferronnière est un  bijou à la mode en Lombardie à la fin du XVe siècle et qui a donné son nom au modèle et, par extension, à l’œuvre;

Cette oeuvre fait partie de  France 1500, entre Moyen-Age et Renaissance , la nouvelle exposition   des Galeries Nationales du Grand Palais, où l’on pourra apprécier  ce que les peintres faisaient en France pendant que, en Italie, Mantegna et Boticcelli triomphaient.  (Du 6 octobre au 10 janvier)

 http://rmn.fr/france1500/sections/4

Mécénat de proximité, comment faire?

 
 

Ken se moque de Salomé, ce n’est pas bien! (Voir légende au bas du billet)

Vous êtes à sec, côté financement de vos projets 2011? Vous êtes en charge d’un un petit lieu culturel, ou un opérateur du Tourisme en milieu rural, ou encore vous organisez un  Evènement que l’on ne peut pas (encore) comparer à la Biennale de Venise?

1 – Trois cas de figure résument votre situation, tous aussi angoissants, d’ailleurs : 

a- Vous le savez déjà après la réu sur les budgets 2011: votre Service  disposera de  la même somme que celle de  l’an dernier mais, et ce n’est pas la première fois, c’est sur vous et vos projets que tombera le couperet…C’est simple, la partie hard du Tourisme ( Hébergements investissements, classement et commerce et rénovation du site Internet ..) l’a emporté lors de la réu, de même que, pour la culture, la « partie artistique  et création ».

b – Vous aviez déjà reporté d’un an ce superbe partenariat avec la Région et  le Département l’an dernier, et il va falloir recommencer en 2011…
c – Sans moyens, vous êtes au bout du rouleau. Vous avez envie de changer de job mais voilà, par les temps qui courent, ce n’est peut-être pas le moment…
Bref, en conclusion,  la seule issue  pour vous est de trouver de l’argent et des compétnces ailleurs! Faites-nous confiance, nous avons des biscuits et vos élus vont tellement se réjouir de votre nouvelle stratégie que, en plus, fin 2011 nous vous garantissons une promotion inéluctable en cas de réussite.

 1  les incontournables de votre opération mécénat de proximité :
a– Trouver le temps : c’est le plus simple
. Apprenez à faire votre deuil de deux ou trois petits projets chronophages, jamais évalués et que vous poursuivez par habitude. En fait, ce sont ceux que vous préférez, je sais, mais que voulez-vous, il faut choisir. Au pire, passez-vous de l’heure de déjeuner pendant deux mois, récupérez ainsi 10 H par semaine, cela suffira (et en plus vous perdez quelques kilos avant Noêl et vous faites l’économie de la cantine : tout bénef !)
b – Promettez-vous de vous former l’an prochain, mais pour l’instant, faites au plus vite et filez à la CCI ou au Département chercher les adresses des entreprises, leur profil et le nom de leurs dirigeants ou de leur service de Com si elles en ont un. Au passage faites part de votre décision de trouver du  “mécénat de proximité” et de créer un Club de mécènes. Si vous avez le feeling avec un interlocuteur, demandez-lui de vous aider à trouver le bon chemin ou à faire un point semestriel avec vous. Aider est toujours gratifiant pour celui qui le fait. 
c – Relaxez-vous, surtout : ce sont les entreprises qui ont peur de vous, pas le contraire. Entrer dans des discussions avec des entreprises pour des domaines qu’elles maîtrisent mal, c’est peut-être un peu de temps perdu mais surtout des risques d’échec, de moquerie.  Et, pour les opérateurs culturels,  abandonnez au moins deux-trois mois  vos idées reçues, comme  « Les entreprises veulent marier leur fils dans le musée » ou encore « Y’ak’ l’argent qui compte pour elles ». Les entreprises ont des lieux autrement plus confortables, plus permissifs et plus gais que votre musée pour le mariage de leur fils, et pour l’argent…Ben vous en avez besoin, alors ça tombe bien qu’elles s’y connaissent, non?
2 – Allez-y seul(e)! C’est difficile à avouer mais n’invitez aucun des amis de votre réseau culturel, celui que vous dorlotez et qui vous tient chaud.  Une fois prévenu votre chef toujours super occupé(e) dans son choix d’artistes, ses rendez-vous avec le maire ou sa programmation de la saison d’été 2011, allez-y seul pour ne pas vous retrouver en concurrence, pour ne pas avoir à partager la somme rondelette et les compétences de vos mécènes que vous allez abondamment utiliser. C’est dur, je sais, mais parfois il faut savoir ne pas partager, dans l’Intérêt Général : la réussite de  votre projet pour les publics les plus larges psossibles.
3 – Votre Guide de survie, cadeau de la maison :  Regards sur le mécénat culturel de proximité en Limousin- Examen de sept partenariats associations – PME. Avril 2010
Le Plan de l’étude pour vous donner envie de le télécharger et de l’appliquer :

– Introduction                                                                                                                                                                                              3
– Choix de l’échantillon                                                                                                                                                                            4
– Profil des associations contributrices                                                                                                                                             6
– Profil des entreprises contributrices                                                                                                                                               8
– Qui est en charge du mécénat dans les structures ?                                                                                                                10
– Le niveau de connaissances sur le mécénat                                                                                                                               11
– Quelles sont les formes de mécénat pratiquées ?                                                                                                                     15
– Quelle est la part du mécénat dans le budget des associations ?                                                                                        18
– Pourquoi et comment se nouent les partenariats ?                                                                                                                 21
– Qui est à l’origine de la rencontre ?                                                                                                                                                 21
– Quelles sont les clés du passage à l’acte ?                                                                                                                                     22
– Quels sont les principaux objectifs et motivations de part et d’autre ?                                                                           24
– Quels sont les outils, méthodes et relais utilisés pour la recherche de mécénat ?                                                      30
– Quelles sont les contreparties en jeu ?                                                                                                                                           31
– Comment se contractualise le partenariat ?                                                                                                                                34
– Quid de la réduction d’impôts par les entreprises donatrices ?                                                                                          35
– Le mécénat est-il communiqué en interne et à l’externe ?                                                                                                    37
– Le partenariat est-il évalué ?                                                                                                                                                              40
– Visions de l’avenir du mécénat en région Limousin                                                                                                                 42
– Synthèse et focus sur les points de vigilance                                                                                                                               45
– Quelques pistes de réflexion pour favoriser le développement du mécénat d’entreprise en Limousin             49
– Quels outils favoriser ?                                                                                                                                                                          49
Cette étude, disponible sous forme synthétique sur le web, a été réalisée par : Pascale Mottura, Consultante, 26 rue saint Joseph,75002 Paris. Tél : 0951073016 et 0672711961 e-mail : pmotturaree.fr. www.parallaxe –conseil.com. Je la remercie, bien que je ne la connaisse pas,  mais je trouve sa démarche très professionnelle et ne doute pas des résultats.
Le  Limousin et le mécénat : le mécénat d’entreprise en Limousin est connu à travers des initiatives souvent citées à titre d’exemple comme le club des entrepreneurs soutenant l’Ensemble Baroque de Limoges et la Fondation La Borie-en-Limousin, ou encore le club des entreprises du Pôle Cirque de Nexon.
La médiatisation de ces opérations est partie d’un   double constat  : difficultés de sept associations culturelles à identifier la bonne stratégie d’approche des entreprises de leur territoire et à construire des relations de partenariat efficace.  Absence de relais entre les associations et les entreprises, et défaut d’implication d’acteurs en charge de la promotion et du développement du mécénat en Limousin.

4 –  OU TROUVER CETTE ETUDE ? Sur le site de l’Association OPALE, qui met à votre disposition un centre de ressources. L’Association milite depuis longtemps en jouant le rôle de conseil pour  la Culture de proximité, et est à l’origine du fameux programme des cafés-musiques- fameux car pour la première fois un programme artistique était pensé avec son accompagnement  et des modèles de  gestion – . Aujourd’hui OPALE anime un Centre national d’annimation et de ressources(CNAR) et suit les DLA, Dispositifs Locaux d’Accompagnement (DLA)en partenariat avec 50 fédérations culturelles nationales. (Caisse des Dépôts et Consignations. Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement. Ministère de la Culture et de la Communication. Fonds social européen.)

http://www.culture-proximite.org/article.php3?id_article=256
 

Ken et l'Ours à 80 000 livres!

5 – KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT

 Ken  a fait un saut à Londres pour y commencer ses courses de Noël ! Il aimait bien dépenser, cela lui arrivait si rarement… Tout occupé à ses Affaires, un peu perdu parfois dans ses palaces, Ken n’avait guère le temps de dépenser ses millions..Attention, lui avaient dit ses banquiers, les retombées économiques, c’est capital… Si vous n’arrivez pas à dépenser plus, vous risquez de perdre votre titre de Touriste Parfait !Impayables, ces banquiers, avait-il pensé en prenant son billet  d’avion depuis  New-York le mois dernier, direction Londres..

Pour le Petit et ses amis, il a donc fait un saut à la Freeze, la meilleure Foire d’art actuel, selon son ami Gagossian, et en avait profité pour   acheter aux enchères, chez Christie’s,  un très bel ours bicolore ( notre photo) de la collection Steiff,  pour 80 000 £ .Ken  regrette vraiment que Christie’s ait fermé son département “Peluches “pour des raisons de restructuration( c’est à dire d’économies…), car il y avait acheté les derniers 300 lots du Teddy Bear Museum de Stradford en 2007…Barbie, qui n’était pas encore son ex, avait trouvé cela un peu « too much », 300 ours pour le Noël du Petit, mais au fond, il savait que ça lui avait fait plaisir,  à  Elle…

Photo du haut : Salomé avec la tête de Ken qui  pastiche  “Salomé avec la tête de Saint Jean-Baptiste” de Lucas Cranach (1472-1553, Renaissance allemande). Oeuvre prêtée par le  Szépmuveszeti Muzeum de Budapest,le musée des Beaux Arts, pour l’ exposition actuelle  du Palais des Beaux Arts de  Bruxelles.

POCHETTE SURPRISE

Ken et son ami Jean Blaise

Comme nous souhaitons vous faire partager ce que nous recevons sur notre messagerie, des choses souvent très intéressantes, en voici un florilège, avec 15  petites ou grandes nouvelles, concernant le Tourisme et la Culture lorsqu’ils marchent ensemble, pour prendre l’air du temps.
1 – PEOPLE
Notre idole absolue, Jean Blaise, l’Homme qui sait à peu près tout penser pour la Culture : la création dans la ville, les évènements (il a créé à Nantes ou  à Paris les Allumées, la Nuit Blanche, l’Ile des Machines, Estuaire…souvent évoqués dans ce blog), mais aussi l’urbanisme, les équipements, le patrimoine ancien,  la gouvernance (la SEM de Nantes), ce grand professionnel  est aussi devenu, en avril…Directeur de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole.
Les autres villes peuvent toujours essayer, et surtout lui demander conseil car Nantes a encore pris une bonne longueur d’avance! Jean Blaise a sûrement beaucoup de problèmes, avec cette double compétence mais, à notre avis, ce sont des problèmes de bonne qualité. Nous allons lui téléphoner pour l’interviewer et voir où il en est depuis six mois, quels premiers enseignements, quelles directions pour l’avenir?

• LE NOMBRE DE TOURISTES DANS LE MONDE PROGRESSE DE 7% AU 1ER SEMESTRE
421 millions d’arrivées ont été comptabilisées par l’OMT au cours des six premiers mois de l’année.
D’après l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), 421 millions d’arrivées de touristes internationaux ont été enregistrées dans le monde au premier semestre 2010. Une progression de 7% par rapport à la même période en 2009, qui reste toutefois insuffisante pour revenir aux niveaux de 2008 (428 millions d’arrivées au premier semestre). Dans le détail, l’Asie-Pacifique continue de tirer la reprise avec une croissance de 14%, pour 181 millions d’arrivées, suivie du Moyen-Orient, qui affiche 20% de croissance. Les plus fortes progressions ont été enregistrés par le Sri Lanka (+49%), le Japon (+36%), le Vietnam et la Birmanie (+35%).Si l’Amérique est en croissance de 7% sur la période, l’Europe affiche la plus faible performance avec seulement +2%. L’OMT maintient sa prévision d’une croissance totale des arrivées en 2010 à près de 4%. Le 03 septembre 2010 par La rédaction de  l’Echo touristique

2 – MUSEES : LA SAISON DU BLANC

 Les deux grandes associations de musées écrivent leurs doléances dans deux  livres Blancs , l’un paru, l’autre presque…
a) Le Livre Blanc des conservateurs des musées :
• Le Plan-musées (70 millions d’euros à 79 projets de modernisation ou de création), a déçu les conservateurs de collections publiques, qui espéraient une vision plus stratégique de l’Etat :
– un tiers environ des musées sélectionnés étaient déjà  retenus dans le cadre des contrats de projet 2007-2013 et bénéficiaient donc d’un financement de l’Etat ;
– certains d’entre eux figuraient dans le plan de relance ; il serait important de savoir s’il s’agit dans ce cas de crédits complémentaires à ces engagements antérieurs.
– les crédits prévus représentent en moyenne à peine 1M€ par projet, ce qui est peu lorsqu’il s’agit d’investissements lourds pour les collectivités. Il est par ailleurs espéré que ce plan n’exclura pas pendant cette période, le financement d’autres établissements ne figurant pas sur cette liste, en rappelant que les musées de France sont au nombre de 1209.
– Les muséums sont absents du plan alors qu’ils relèvent pourtant des musées de France.
Les professionnels s’apprêtent à publier un «Livre blanc des musées ; ce rapport sera rendu public au début de l’année 2011.( sur le site de l’association : www.agccpf.com/)

b) Le LIVRE BLANC de l’Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle « Contribution de l’AMCSTI au Forum territorial organisé par Universcience, pour une nouvelle gouvernance de la culture scientifique, technique et industrielle en France » est en ligne sur le site. http://www.amcsti.fr/
3 – MECENAT
Un Edito intéressant de François Deschamps, qui dirige l’association des DAC, directeurs des affaires culturelles, sur le site de Territorial :  « En matière de mécénat, il y a les gros (le budget annuel de mécénat en 2010 s’élève à 32,6 M€ pour le Louvre, 8,6 M€ pour Versailles, 6,56 M€ pour Beaubourg, 5,26 M€ pour le Musée d’Orsay…)… et  les autres, les établissements de moindre taille qui ont pourtant de vrais beaux projets et besoin du soutien de partenaires privés pour les mener à bien. Cela demande un travail de terrain dans la durée pour prospecter le tissu économique local. A titre d’exemple, voyons comment a procédé le pôle cirque et le festival de Nexon en Limousin (cf. mon édito du 8 septembre). Son directeur, Marc, Dhéliat, estime qu’un pas important a été franchi avec la création d’un petit Club de mécènes, reconnu d’intérêt général et animé par un chef d’entreprise  (le ticket d’entrée s’élève à  1 500 €). La première décision consista d’abord à créer un document « pour donner envie ».Lire la suite :
http://www.lettreducadre.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/53362/TPL_CODE/TPL_ACTURES_FICHE/PAG_TITLE/La+recherche+de+m%26eacute%3Bc%26eacute%3Bnat++de+proximit%26eacute%3B+des+petites+structures+culturelles/2105-fiche-article-de-newsletter.htm
•4- SPECIAL  ADOLESCENTS  !
Très peu de programmes culturels concernent les seuls ados, en France, et pourtant…Les adolescents  sont particulièrement contents lorsqu’ils sont ensemble, sans les « petits  »  et « sans les « parents ». Pour les loisirs, l’entre-soi est donc bien mieux vécu. Et avoir confié l’espace de ces ados  à l’un des meilleurs praticiens qui soit, ce designer qui aime rencontrer les sciences et les nouvelles technologies de l’immatériel, Mathieu Lehanneur , est une très bonne idée. Voir aussi ses créations : la Chambre parfaite, celle conçue en fonction de notre sommeil (température, air, lumière, tous les flux nécessaires) de l’Hôtel du Marc propriété de Veuve Cliquot, en Champagne. Ou encore son travail avec Le laboratoire, ses « moulures utiles », son travail sur les malades et leurs médicaments…
L’espace des ados est construit comme un grand studio de cinéma, de musique ou de télévision. Comme l’espace des enfants, qu’il a aussi conçu, le studio 13/16 donne envie de faire autre chose.
Demandez le programme !11 septembre 2010 – 18 décembre 2010
Le Centre Pompidou innove avec le premier espace exclusivement dédié aux adolescents : le Studio 13/16. Une première dans une grande institution culturelle ! C’est avec « Macadam » qu’ouvre cet espace créé par Mathieu Lehanneur : un « workshop » spécial ados conçu comme un observatoire du milieu urbain. Des rendez-vous sont proposés aux 13-16 ans les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires pour des rencontres avec les oeuvres, les artistes, les professionnels. Gratuit, sans réservation /
Ouvert le mercredi, samedi et dimanche. Tous les jours pendant les vacances scolaires.
Studio 13/16(1)
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Accueil.nsf/mSearchSimpleResults?ReadForm&Query=adolescents&L=1
Le Studio 13/16 est parrainé par Lilian Thuram (Fondation Lilin Thyram, www.thuram.org
Education contre le racisme).
5 – LES DIX ANS DE LA CITE DES ARTS ET DES SCIENCES DE VALENCE ( ESPAGNE)
Cette cité des arts et des sciences, dessinée par Santiago Calatrava reçoit un peu pus de 4 millions de visiteurs par an. Elle comprend notamment un musée des sciences, un planétarium, une salle IMAX, un laserium, un parc océanographique, un jardin de sculptures et un « palais des arts ».Sur son Site Internet, vous rentrez par votre « profil » ( que vous soyez collégien, car 22000 M2 sont consacrés aux jeunes,  http://www.cac.es/didactica/media/2010_2011/ ou pro du Tourisme, pas mal !) , http://www.cac.es
6- SOULAGES A RODEZ : BIENVENUE AUX TOURISTES !
H. Girard – Avec l’AFP | 22/10/2010 | Publié dans : France
Le peintre Pierre Soulages a posé le 20 octobre 2010 la première pierre du musée qui lui sera consacré et ouvrira ses portes au printemps 2013. La ville et l’agglomération parient sur la notoriété de Pierre Soulages et l’attractivité du futur musée pour hisser le territoire au rang des destinations touristiques. pari est risqué, mais le peintre si grand !

7-   L’ART ET LA CULTURE DANS LA VILLE: de l’espace public au projet urbain
Rencontre très institutionnelle, on ne peut plus sage et politiquement correcte, mais hélas privée, selon nous, des vrais débats sur les enjeux d’aujourd’hui. Car sur l’estrade, avec un sujet pareil, pas d’artistes; pas de grands urbanistes (Rem Koolas) ou d’architectes engagés (Nouvel), ou de grands visionnaires du sujet(J. Blaise)et surtout aucun représentant des TIC, pour expliquer que la co-création fait partie aujourd’hui de la démarche. Comment peut-on aussi se passer ,pour un tel sujet, d’un spécialiste des Créative Cities européennes ; ou d’un élu de la Ville de Lille 3000 ou du Grand Lyon ?(Le GL qui vient d’ouvrir trois quartiers entiers, en plus, ce mois-ci, et nous en reparlerons ) Etrange, aussi : aucun chiffre, aucun coût, aucun résultat de fréquentation ou d’évaluation ; pas de remise en cause de la gouvernance actuelle, des procédures actuelles(la fameuse commande publique, le 1%, toujours pas très publiques, pour les choix ; ou le Grand Paris, pour les choix à venir). Bref, cette sage rencontre  peut être cependant utile pour faire des progrès mais à condition de l’écouter comme un historique de ces sujets, pour ceux qui voudraient les aborder. Pour tous ces professionnels, jeunes ou en reconversion, la mise en ligne radio est une super bonne idée. Aller sur le site Web de Radio en Construction avec des  retransmissions (Intervenants et débat)  : www.radioenconstruction.com

8 – VISITE CULTURELLE ET TIC :
• Bons baisers du musée !
Le site du musée Guggenheim de Bilbao vous permet de faire votre propre programme pour une journée, que vous pouvez envoyer à des amis sous forme de carte postale électronique.
Vous pouvez ajouter trois photos pour illustrer votre programme-invitation :  musée,  alentours, pause repas au restaurant du musée ou ailleurs.
Ce service est proposé en quatre langues (français, espagnol, anglais et basque).
http://www.guggenheim-bilbao.es/secciones/planea_visita/vamos_guggenheim.php?idioma=fr

9 –  L’Agence de Développement Touristique de l’Aisne travaille depuis un an ur le principe : « Je visite, je m’amuse et j’apprends ». Un parti-pris : profiter des innovations technologiques pour imaginer des produits de visite plus plus attractifs  dans le but de redonner l’envie aux jeunes et aux familles de visiter musées, villes, châteaux…
 11 guides touristiques audio-ludiques en 3 langues (FR-GB-NL). Enquête policière, jeu de rôle, entraînement avec un coach personnel, conte de fée… ces audio-guides permettent de découvrir le patrimoine autrement sans jamais écorner la vérité historique.
10 – CROISIERES
MIAMI
: Le premier port de croisières du monde a accueilli 4,15 millions de passagers durant son exercice 2010, clos le 30 septembre dernier.
Nouvelle année record pour l’activité croisières dans le port de Miami. Du 1eroctobre 2009 au 30 septembre 2010, il a enregistré près de 4,15 millions de mouvements de passagers contre 4,11 l’année précédente. Des chiffres qui s’expliquent notamment par les bonnes performances réalisées au cours du quatrième trimestre de l’exercice (juin à septembre), durant lequel le trafic de passagers a progressé
LA COMPAGNIE DE LA SEINE allonge les soirées et décrète la 25ème heure parisienne
Tous les vendredis et samedis à 23h30, une croisière de minuit invite sur la Seine, une formule mini prix/maxi Paris de 29€ à 39€ avec des cocktails inédits. After-party ou before-club, une liberté fluviale s’affranchit du tumulte de la ville, on respire, on admire, on s’inspire des lumières de la ville nocturne, des quais animés, des architectures secrètes – une heure de croisière suspendue !
Formule noctambule disponible en exclusivité à partir du 6 novembre – réservation sur www.paris-en-scene.com  
11- RESTAURATION : un dîner de chefs aux enchères !
Nomiya, table d’hôte du Centre d’art du Palais de Tokyo ( Colline de Chaillot, Paris ) accueillera le 20 novembre 2010 un dîner à quatre mains inédit. Gilles Stassart, directeur culinaire du projet Art Home et Marc Meneau, chef étoilé de l’Espérance à Vézelay, proposeront ensemble un autre visage de la création culinaire lors d’un dîner au sommet.
Les réservations s’effectueront via le site de vente aux enchères eBay. Le nombre de places étant limité à 12, les personnes désireuses de prendre part au dîner devront enchérir par lot de 2 places.
La table du dîner du 20 novembre sera mise en vente du 4 novembre au 14 novembre 2010.
Contact presse :Cécilia Rousse-Tél : 01 40 89 96 46
cecilia.roussel@agence-elan.com
12-  FORFAIT CULTURE TOURISME
 Escapade Estuaire à NantesTarif à partir de 53.25 EUR/pers..en chambre double 2 jours/1 nuit  (01 janv. 2010 – 31 déc. 2010)
Inclus : hébergement, petit déjeuner, taxe de séjour, Pass Nantes (durée au choix) et un programme conseil de visites. Une escapade à Nantes ? Dans l’estuaire de la Loire, l’art et l’eau inspirent les artistes. Depuis 2007, vous pouvez vivre ici une aventure artistique dont l’épilogue est prévu en 2012. 16 œuvres sont les pierres d’un «monument dispersé» sur 120 km : le parcours Estuaire. 

13 – DEUX ETUDES A VOTRE DISPOSITION POUR FAIRE LE POINT sur les baisses de fréquentation en 2009 :
TOURISME D’AFFAIRES
: tout savoir sur la demande des commanditaires de réunions professionnelles( séminaires, conventions, congrès, incentive)- Une étude 2010 de Coach Omnium réalisée en collaboration avec Bedouk Meetings & Events Media (http://www.bedouk.com/ — 18e édition
On s’y attendait, la crise économique, fortement ressentie en 2009, a laissé des traces profondes sur le marché des réunions professionnelles. Pour la première fois en 18 années d’observation, Coach Omnium a enregistré un recul de – 7,8 % sur le volume d’affaires dans le tourisme d’affaires en France.
Les entreprises françaises et étrangères établies en France ont dépensé en 2009 un volume global estimé de 8,46 milliards d’euros sur le marché des groupes affaires.
• La durée moyenne des réunions professionnelles est passée en 15 ans de 3 à 2 journées.
• Ce sont majoritairement les hôtels 3 et 4 étoiles qui sont les premiers lieux de séminaires choisis.
• 3/4 des commanditaires de manifestations incluent également des activités de loisirs.
• Près de 70 % de la demande française (entreprises françaises et étrangères) se décide en région parisienne.
• 67 % des organisateurs de séminaires passent par Internet et 57 % utilisent un guide spécialisé.
• …et beaucoup d’autres réponses sont dans notre Etude Tourisme d’affaires 2010.

– BAISSE DES ENTREES DES PARCS DE LOISIRS
La Compagnie des Alpes a enregistré un chiffre d’affaires de 596,6 millions d’euros sur l’exercice 2010 clos au 30 septembre. A périmètre comparable, le CA du groupe baisse de 3,1%.
L’activité parcs de loisirs a chuté de 5,3% à 231 363 euros, touchée par une baisse de la fréquentation de 6,3%. Le groupe, qui annonce « une évolution très limitée de ses résultats opérationnels », compte relancer la marque Walibi dans cinq parcs de loisirs en 2011. Il espère que la récente acquisition du Futuroscope soit « très rapidement créatrice de valeur ».
15 – ETUDE SUR LE MARCHE DE L’EVENEMENTIEL
Le Marché des Agences de Communication Événementielle en France, étude à  télécharger gratuitement  ( et très bien !) sur le site de l’ANAE, Association des Agences de communication évènementielle : www.anae.org/

15 – TOUS CONTRE GOOGLE? Google récolte nos livres et nos rues, les tableaux de nos musées et les conversations privées (Vous vous souvenez , le « Oups ! j’ai pas fait exprès ! » du technicien de Google qui avait happé des conversations et des contenus de portables en prenant d des photos des rues…) et nous ne savons pas arrêter sa folle collecte. Mais les compatriotes du Tourisme US se rebiffent : Plusieurs majors du voyage en ligne font bloc pour s’opposer au rachat par Google de ITA Software, société qui fournit une puissante technologie de recherche de billets d’avion à de nombreux sites de voyages. Symbole de la coalition, le site www.fairsearch.org  a été créé pour contrer cette transaction.
Expedia, Kayak, Sabre, Hotwire, SideStep, TripAdvisor et Farelogix entendent inciter le département américain de la Justice à bloquer l’opération au motif qu’elle permettra à Google d’exercer une position dominante sur le secteur des voyages en ligne. FairSearch.org va également mener campagne auprès des élus du Capitole.
Créée en 1996, ITA a développé un logiciel qui gèrerait environ 65% des réservations en ligne de vols directs. Début juillet, Google a annoncé avoir conclu un accord pour la racheter moyennant 700 millions de dollars en numéraire, projet que les autorités américaines de la concurrence examinent actuellement. Le géant avait alors précisé qu’il n’entendait pas profiter de cette acquisition « pour fixer le prix des voyages, et ne prévoyait pas de vendre des billets d’avion aux consommateurs ». Le Wall Street Journal a affirmé mi-octobre que Google était sur les rangs pour racheter l’agence en ligne Opodo. Une rumeur que d’aucuns estiment improbable, voire farfelue.(Echo Touristique du 26 oct.)
 

 
 
 
 
 

Mais comment se faisait-il que...

KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT

Ken est un nomade, un touriste qui ne dort jamais une « nuitée » à son domicile, toujours en hôtels/avions/Affaires, et il ne remet plus les pieds en France car il a entendu que l’on n’y aimait pas les gens du voyage…Même pas la peine de le menacer d’expulsion, il ne reviendra que quand le pays sera safe…En ce moment, il attend son jet Shanghai-Vancouver , et se pose une question, une seule « Mais pourquoi mon ex, ma Barbie Chérie, est –elle toujours à la mode? Pourquoi veut-elle évoluer, pour suivre le mouvement? Et d’autres pas, qui s’arrêtent, un jour, à la mode de leurs vingt ans?Pourquoi s’arrêtent-elles?”