Les visites en famille

 
 
 

LA VILLE MODERNE, 1929, Kazimier Podsadecki

Voici des ouvrages , des articles ou des sites que nous avons pu lire, visiter, étudier, analyser, et qui  proposent  des pistes nouvelles, mais aussi de vrais repères et des notions générales sur les enjeux et les pratiques actuelles de la visite en famille !
Entre « médiation » parentale – Ah ! Les papas au Palais de la Découverte faisant l’article à leurs fils!- et nouveaux enfants natifs du web (Mais que souhaitent-ils vraiment, EUX ? ), un tour d’horizon, aussi, des classiques de la médiation culturelle, qui, si elle a du plomb dans l’aile, peut aussi rêver de jours meilleurs, avec deux nouvelles missions. La première : penser la médiation de façon nouvelle, en intégrant  toutes les aides à la visite dans les présentations, les scénographies, les muséographies interactives ( multimedia, environnement…)  Et  la deuxième : s’occuper du “troisième public”, bien réel, celui des internautes! C’est à dire organiser les contenus, modérer les débats sur les sites web2.0! Voilà pour les médiateurs du neuf à se mettre sous la dent! Petit mémo de ce qu’apportent déjà  les TIC :  
Personnalisation de la visite », (âge, goûts et préférences) par des téléchargements choisis avant la visite; des itinéraires choisis aussi selon ses goûts, ses humeurs.

Guide et explications : portables avec GPS, ou Réalité Augmentée ;
Traductions en langues étrangères ;
Interactivité réelle : tables tactiles, choix de questions/réponses multiples ;
Participation des visiteurs aux contenus, avis des visiteurs, comparaisons,  (type Tripadvisor) ou  Co-création des contenus ( voir les articles de ce blog consacrés aux TIC).

 NOTRE COUP DE CŒUR : le Guide de survie des parents ! Parents’ Survival guide (Musée d’Histoire Naturelle de Londres, R.U)
Voir la fiche ci-dessous, et le site
: http://www.nhm.ac.uk/visit-us/getting-here/index.html

I – MEDIATION CULTURELLE et TOURISTIQUE
Quatre Etudes de base pour un état des lieux (médiation; place et comportements des jeunes).
  1 – Entre continent et archipel, les configurations professionnelles de la médiation culturelle– Rapport final de l’étude qualitative sur l’évolution des emplois de la médiation dans le secteur culturel confiée par le ministère de la culture (DEPS-DEFEM) au CGS/Ecole des Mines-Armines N. AUBOUIN F. KLET O. LENAY Centre de Gestion Scientifique  175 pages, Décembre 2008 (Disponible sur simple demande sur ce blog, et gratuite! )
  2 – Etude sur l’exercice des métiers de guide-interprète et conférencier-Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi -Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services- Sous-direction du tourisme
Rapport d’étude » (2008/2009) Richard Lewy Consultant 51 avenue Monclar
84000 AVIGNON Tél. : 04 32 76
29 74 Fax : 04 32 76 33 80 rlconsultant@rlconsultant.fr

 3 – Enquête « La jeunesse [ça] se cultive » Mars 2009 Les pratiques culturelles et les loisirs des jeunes-Enquête de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne auprès de 7 433 personne Chargé d’étude : Pascal Verbèke – Association agréée Jeunesse éducation populaire -E-mail : contact@joc.asso.fr – Site Internet : www.joc.asso.fr
  4 – Fréquentation et image des musées Régis BIGOT-Georges HATCHUEL- Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie Collection de Rapports N°240 Juin 2005- Département « Conditions de vie et Aspirations des Français »dirigé par Georges HATCHUEL : http://www.credoc
II- L’ENFANT ET L’ADOLESCENT  AUJOURD’HUI

 Notre coup de cœur pour les jeunes, natifs du web :
Teens, Cell Phones, and Texting
: http://www.ctculture.org/chc/program_resources/hrc/technology/teens-cell-phones-and-texting.html
 Teenagers love their cell phones. A lot. For those of us who work with teens or live with one this probably does not come as shocking news. A recent report published by the Pew Research Center, however, quantifies teen cell phone use and provides some interesting statistics. First off, as Amanda Lenhart, Senior Research Specialist for the Pew Internet & American Life Project, concludes, the mobile phone has become the favored communication hub for teenagers. .
Et aussi : A quoi pensent les enfants ? Dossier de la revue Sciences Humaines, N° 2195, Octobre 2010
 Connectigng Kids to History :
http://www.ctculture.org/chc/program_resources/hrc/public/connecting-kids-to-history-wit.html TIC :
 Canada, Réseau Éducation Médias. «Comment les spécialistes du marketing ciblent les enfants», [www.media-awareness.ca].
www.pacmusee.qc.ca
www.mnba.qc.ca
www.chateauramezay.qc.ca
www.shmp.qc.ca
www.thebritishmuseum.ac.uk

 Sur le site de l’OCIM, www.ocim.fr : Les institutions muséales et leur site Internet, Enquête OCIM, novembre 2007(Pdf téléchargeable)Les jeunes de 18/25 ans face aux sites Internet, Diane Drubay, février 2007
http://www.ocim.fr/musette/2resultatsenquetes/enquete_diane.pdf
Et Gaëlle CAVALLI, – pp. 42-47 in Lettre de l’OCIM > n° 119 (2008) . – pp. 42-47

 Musées pour Enfants : Sites Internet des Musées pour les enfants (international)
http://www.childrensmuseums.org/visit/international.htm#uk

Quelques expériences intéressantes…
 Potty science Potty science / Joe MESSENGER in Case studies > vol. 1 (2008) . – pp. 16  Présentation de la manifestation “Potty science show”, spectacle de 90 minutes développé par des élèves. Cette action de médiation a eu pour objectif d’expliquer la science en présentant au public les différentes étapes de fabrication d’une poterie dans une région anglaise fortement marquée par cette industrie.
 Jane JAMES Black country treasures project : Explore Black country heritage in Case studies > vol. 3 (2009) . – pp. 4-5   Présentation d’un projet britannique de médiation auquel ont collaboré à l’échelle territoriale des musées et des écoles. Les enfants choisissent un objet dans les collections de chaque musée participant. Puis un conteur intervient et met en scène les objets avec la participation des enfants. Enfin, les écoles contribuent à la création d’une exposition sur le patrimoine http://www.gem.org.uk/pubs/pubs_menu.html
 Young minds : reaching youth audiences in ASTC Dimensions > mars/avril 2010 (Mars/Avril 2010) . – pp. 3-15 Dossier composé de 12 articles sur le public adolescent des centres de sciences et technologies. Y sont présentés plusieurs programmes et ateliers à destination des jeunes, des minorités, des filles, basés sur des concepts sociaux et psychologiques. http://www.astc.org/pubs/dimensions.htm
 Shhh… it’s a secret! : Unlocking secrets behind the treasures of the Wallace collection- Emma BRYANT, 2010pp. 12-13- in Case studies > vol. 4 (2010) . – pp. 12-13  -Retour sur une expérience d’un an développée avec des enfants dans un cadre scolaire, pour la création d’une exposition innovante “Shhh…it’s a secret!” destinée aux familles.http://www.gem.org.uk/pubs/pubs_menu.html
III- PRETS POUR UNE VISITE EN FAMILLE?

 Poussée de croissance des voyages en famille veilletourisme.ca/2010/07/06/poussee-de-croissance-des-voyages-en-famille
 Les grands-parents font visiter :  http://veilletourisme.ca/2004/06/16/les-grands-parents-voyagent-de-plus-en-plus-avec-leurs-petits-enfants/?tagged=0
 «Le musée découvre la famille», Espaces 242, novembre 2006. – Fédération des Stations vertes. «Stations Vertes: comment mieux accueillir les …
 Des labels touristiques pour les familles http://veilletourisme.ca/2010/08/05/des-labels-touristiques-pour-les-familles/
  Quand les musées font la cour aux familles veilletourisme.ca/2007/07/02/quand-les-musees-font-la-cour-aux-familles/
 La croissance des musées pour enfants fait des bonds aux États-Unis En 2003, plus de 25,7 millions d’enfants et de familles ont visité un musée faisant partie de l’Association of Children’s Museums (plus de 200 membres). …veilletourisme.ca/2005/06/06/la-croissance-des-musees-pour-enfants-fait-des-bonds-aux-etats-unis/
 Venir en famille au musée : recherche sur le public familial de trois musées parisiens- Anne JONCHERY, in Musées & collections publiques de France > n° 247 (2006) . – p. 10-13 – Le public familial représente une part importante de la fréquentation des musées de sciences et techniques où en moyenne, la moitié des visiteurs vient avec des enfants de moins de 15 ans. Phénomène massif, il serait même en augmentation à en croire notamment la fréquentation de la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire naturelle où la proportion d’adultes accompagnés d’enfants est passée de 29% en 1995 à 50% en 2001.
 Un nouvel espace (500M2) vient d’ouvrir au Museum, entièrement adapté aux jeunes!

Notre coup de coeur : la fiche du  PARENTS’ SURVIVAL GUIDE  ,  sur son site Internet, le Musée d’Histoire Naturelle de Londres, donne les conseils réellement indispensables pour ne pas se perdre, être à l’aise, langer son bébé ou  pique-niquer : tout cela existe dans ce  musée, il est vrai!

•Footwear
Visits involve plenty of walking, so wear comfortable shoes.
Suitability
Please be aware that some Museum areas can seem dark or scary to young children including the T.rex animatronic.
Bags and pushchairs
These can be left in the cloakroom. Please don’t take pushchairs on the escalator. The Exhibition Road entrance is pushchair-friendly.  See our Access guide.
Babycare
There are unisex babycare facilities around the Museum. We don’t sell tissues, but they are available from our restaurants, cafés and toilets.
Food and drink
Children are welcome at all restaurants and cafés, where you can warm bottles and use highchairs. Foods containing nuts and dairy products are labelled. If in doubt, please check with a member of staff. There is always a vegetarian option.
Picnic on the front lawns and in our indoor Picnic Area, both have drinking fountains. You’re welcome to bring your own food, it’s especially advisable if you have allergies, but please don’t eat in the galleries.
For more about our restaurants and cafés, please go to Eating and drinking.
First aid or lost children
Go to the nearest information desk. Identify staff by their purple uniforms and name badges.

A Voir sur le site du Muséum :
http://www.nhm.ac.uk/visit-us/getting-here/index.html

KEN, votre Touriste Parfait
Ken aperçoit Marie à la FIAC, sur fond de Buren, son doka!

Ken a fait un tour  à la FIAC (Paris) , entre ses passe-temps favoris : ses voyages d’Affaire pour  son job de business young man(Luxe, casinos, flux financiers et investissements… ), une visite à son ex, Barbie, pour voir Le Petit  et la recherche de la femme de sa vie. Peut-être une parisienne, pensait-il en accélérant le pas  vers la FIAC. Il avait enfilé ses Berlutti, pour marcher plus facilement en cas de grève, comme le lui avait conseillé son agent de voyage. Paris était réellement exotique, en grève, et il aimait en rapporter quelques photos, car ses amis croyaient toujours que c’était des montages, toutes  ces longues marches  de jeunes  pour, lui avaient-t-ils expliqué entre deux slogans “Deux années de travail de plus dans 50 ans!” . Il aimait passionnément la France, avec tous ses profonds mystères : sa centralisation, ses taxis de toutes les couleurs, et surtout ses jeunes! Il aperçu Marie, qui l’attendait, superbe. Chic! Il allait lui offrir son cadeau!( Voir notre photo, volée, comme d’ab).

Nos photos : Ken du haut : Instant City, Peter Cook, Archigram. Airship Zepelin Modèle 1969-70
                            Ken du bas :  Ken arrive à la FIAC avec son cadeau pour Marie : un somptueux carré d’Hermès dessiné par Buren, l’un de ses  artistes préférés

Aix-en-Provence et l’Evènement

 
 
 

Ken attendant son quart d’heure de Célébration

I – Une étude vraiment décapante!

Etude réalisée pour la Communauté du Pays d’Aix par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille Provence en partenariat avec l’Université Paul Cézanne, Aix-Marseille III (CERGAM):”L’impact socioéconomique durable de la Saison Picasso Aix 2009″- Rapport final Juin 2010

Voici une étude étonnante, car elle redonne du sens à la façon dont on peut penser le Tourisme Culturel de façon réellement nouvelle, en n’opposant pas le « public de proximité «  et les touristes », par exemple, car nous ne sommes pas à l’Ile Maurice ! Et les touristes apprécient , en France, les habitants, leur «  façon de vivre ».Dès le montage de l’opération  tout a été fait pour que la population soit concernée, via ses décideurs et ses relais (associatifs ou de l’éducation nationale) dans la grande diversité du territoire et de ses différents modes de gouvernance : Etat ou élus de la Communauté de communes et du département, du milieu culturel ou de celui des chefs d’entreprise.
Ne pas opposer l’évènement au « Durable », ne pas opposer le secteur public et les entreprises ou les mécènes est aussi un pas de plus pour que le dialogue s’instaure sans exclure ou caricaturer l’un ou l’autre(voir ci-dessous : Partie 4/c)
On voit mal comment un territoire peut se passer « a priori » des uns ou des autres, et on comprend de moins en moins les mises à l’écart ou  les exclusions mutuelles, car tous peuvent voir une exposition ou y emmener leurs enfants. Ces deux secteurs ont des objectifs différents, certes..Mais ils ont surtout des compétences spécifiques qui, croisées , peuvent  aboutir à ce qu’une exposition soit à la fois excellente et très fréquentée. 372 000 visiteurs à l’exposition Picasso-Cézanne au musée Granet (Une des 5 meilleures fréquentations  des expositions proposées en France en 2009 ). Bref, les retombées économiques servent le territoire et la culture.
– 63 manifestations de la « Saison Picasso-Aix »(6M€) ont généré un million de visites.
– 372 000 visiteursont visité l’exposition Cézanne Picasso et 40 840 personnes ont visité pour la première fois le château de Vauvenargues.
Enfin sont détaillées les stratégies pour que l’évènement ne soit pas un « one shot », mais au contraire quelque chose qui, dès le départ,sera conçu pour durer, s’améliorer au fil des années et prendre de l’ampleur ; le concept d’action culturelle durable prend ici tous son sens. 
Si l’étude apporte une très bonne méthodologie pour calcule l’impact économique de l’évènement, une quatrième partie est consacrée au rôle de l’évènement dans la cohésion sociale, et nous fait réfléchir sur un mode d’organisation propice pour  améliorer cette démocratisation pour Marseille 2013.

II – Nous  présentons un Plan-résumé des différents chapitres, en incluant quelques passages  de chaque partie qui nous ont paru significatifs pour vous donner envie de la lire in extenso ( références en fin de billet au « Pour en savoir lus », et pages indiquées pour aller plus vite…).
Trois ans après l’année Cézanne en Provence (2006), la saison Picasso -Aix 2009 présente un bilan des plus satisfaisants. On peut dire, aujourd’hui, qu’il a une démarche aixoise de l’évènement, de l’exposition, comme il y eut création d’une démarche à Lorient pour les festivals de musique.

Partie 1. Stratégie et gouvernance : déterminants de la saison Picasso-Aix 2009.  Mise en place d’un système de gouvernance original et fédérateur(p.21). Tout le montage de l’exposition et de la Saison : organisation des territoires et  des  différets collège pôur réunir et coordonner les décideurs.
Partie 2. Impact économique de la saison Picasso-Aix 2009.
a)L’impact direct de la saison et de l’exposition. Le calcul de l’impact direct d’après les budgets
 
Un budget de 3,5 millions d’euros pour la seule exposition  et  3,1 millions d’€ d’impact économique direct dans les Bouches du Rhône.

b)L’analyse des visiteurs pour Picasso-Cézanne
Rappel : 372 000 visiteurs ont visité l’exposition Picasso Cézanne.
Origine géographique du public : 74% de visiteurs français, 43% des visiteurs des BdR, et 26% d’étrangers. Remarque : L’origine géographique de l’ensemble des visiteurs n’est pas connue à 100%. Ainsi, les
analyses suivantes porteront sur 356 936 visiteurs de l’exposition ( Suivent une série de tableaux et d’analyses). Visiteurs Étrangers : 94 000 touristes étrangers : 26% des visiteurs de l’exposition (30% des billets vendus). La proportion de visiteurs étrangers est relativement élevée (5 points de plus que pour l’expo Cézanne 2006).Pour mémoire, la clientèle touristique étrangère des BdR est de 20%

c)L’impact économique indirect de l’exposition
Retombées économiques totales dans les Bouches-du-Rhône : 62,15 M€ (p.58)
L’examen des dépenses nécessaires à la tenue de la Saison révèle que 3,1 millions d’euros (52% du budget) sont dépensés sur le territoire des Bouches-du-Rhône (en salaires et auprès de fournisseurs locaux) dont 2,2 millions d’euros sur le territoire de la CPA (composé de 34 communes).
Autrement dit, pour 100 euros dépensés dans l’organisation de la Saison, plus de 50 euros profitent directement aux entreprises et aux salariés du département parmi lesquels plus de 20 euros profitent directement aux entreprises et aux salariés de la CPA.
d)L’ « effet Picasso – Cézanne » sur les commerces et le tourisme.
Des synergies à développer avec deux nouveaux émetteur de clientèles touristiques
Un impact sensible en termes de taux d’occupation hôtelière: la mauvaise saison hôtelière de 2009 aurait été épargnée localement grâce à l’année Picasso, qui représente entre 24 et 30000 nuitées. L’impact surle musée et  les commerces de la CPA  : 96% des visiteurs hors CPA interrogés déclarent vouloir revenir en pays d’Aix et plus de 90% revenir au musée après la visite.
La participation des commerçants à la Saison : l’initiative de l’APACA (Association des Commerçants du Pays d’Aix en Provence) et de l’École des Arts de la Ville d’Aix
 
e) Le mécénat et les partenariats         (p.64)
Le mécénat et les partenariats de la Saison Picasso Aix 2009. L’exposition Picasso – Cézanne : 2 mécènes principaux contribuent à 82 % du mécénat total. L’exposition : un vecteur de communication local pour les entreprises nationales
La recherche de mécénat a été confiée à la RMN pour l’exposition Picasso-Cézanne et à un partenaire extérieur (le groupement Kaïron Sarl et SB Conseil) chargé de trouver des mécènes de la Saison Picasso-Aix 2009 et de commercialiser les « moments privés » organisés durant la durée de l’exposition Picasso-Cézanne (soirées et petits déjeuners).
Les moments privés ont été organisés conjointement avec l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-en- Provence, qui a élaboré en amont un cahier des charges traiteur.
Le montage du mécénat de la saison a une forme pyramidale pouvant être résumée par :
> un mécène principal : la Fondation Total, avec un ticket d’entré élevé (300 K€),
> un partenaire associé : BNP Paribas (ticket de 150 K€)
> deux ambassadeurs de la saison : Groupe GSE et groupe Prado Prémaliance avec des participations
plus accessibles (50 K€)
A noter : Air France a apporté un mécénat en nature. La participation de la compagnie aérienne a consisté en l’octroi de billets d’avion pour les convoyeurs d’oeuvres. En contrepartie de leur participation, les partenaires ont disposé d’entrées gratuites sur les évènements de la saison, notamment l’exposition, de la location gratuite des salles du Musée Granet et/ou du Château de Vauvenargues, de catalogues de l’exposition etc.

f) Les entreprises « fan »et la place des PME dans la saison culturelle
Apparaît un profil d’entreprises fan : Il s’agit d’entreprises fidèles et qui soutiennent de façon récurrente les saisons culturelles, expositions ou les festivals de la Communauté du Pays d’Aix en Provence (CPA).

g) L’offre de partenariat lancée dans le cadre de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture2013 s’insère dans cette logique : quelques entreprises dont le nombre est limité et le ticket d’entrée élevé (compris entre 40 000 € et 1,5 millions d’€) et seront les « partenaires », un nombre plus important d’entreprises pourra être « supporters » avec des ticket d’entrée plus modestes (compris entre 3000 et 20 000 €), enfin un Club des Entreprises de MP 2013 fédérera près d’un millier de partenaires pour un ticket d’entrée relativement modeste de 1000 €.Orientation : ouvrir la participation à l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille.
Partie 3. Impact de la campagne de communication   (p.68 à 107) : toute l’organisation, les budgets, les stratégies retenues et les résultats de la campagne de communication.

Partie 4. Impact social et citoyen de la saison Picasso-Aix 2009.

a) Une saison culturelle en trois volets pour une attractivité citoyenne et sociale
b)L’attractivité citoyenne du territoire        (p.110)
c)Des moyens d’action en adéquation avec la logique de cohésion sociale
Les travaux et cadres d’analyse mobilisés pour évaluer les effets des activités culturelles sur le développement des territoires, privilégient généralement la dimension purement économique (analyse d’impact des dépenses injectées, métiers et nature des emplois…) beaucoup moins les retombées sociales ou citoyennes pourtant essentielles à la légitimité de toute action publique. Or, une approche sous le seul angle économique, principalement en termes de dépenses/recettes, peut amener au niveau d’un territoire, à sous estimer les retombées d’une politique culturelle.
Nous proposons ici de replacer l’analyse de la manifestation culturelle mise en oeuvre par la CPA à l’aune d’une préoccupation de développement durable de l’ttractivité du territoire, c’est-à-dire dans une lecture multidimensionnelle des actions culturelles.
Exemple : l’accueil des jeunes
Couverture territoriale des dispositifs scolaires :
– C’est l’existence, dans le budget global de l’opération Picasso-Aix 2009, d’une enveloppe pour les transports scolaires qui a contribué à la venue de classes issues des communes du Pays d’Aix les plus éloignées. En effet, 122 cars scolaires ont été affrétés à deux périodes hors vacances de mai à juin et de septembre à octobre afin de pallier le frein de l’éloignement géographique et du coût de transport.
– La fréquentation scolaire en 2009 a été marquée par l’ouverture des propositions aux classes de maternelles, qui n’avaient pas pu accéder aux visites du musée en 2006 (« Cézanne en Provence »).
– Les classes de grande section ont été privilégiées pour la visite de l’exposition et du château. A contrario, les petites et moyennes sections ont bénéficié d’une visite d’éveil dans le parcours multimédia29
– La politique tarifaire présentée ci-dessous témoigne de la volonté de la CPA de proposer une saison accessible au plus grand nombre et fondée sur une double problématique : une qualité artistique alliée à une démocratisation culturelle, « l’excellence en partage » (E3). Outre les éléments présents dans le tableau ci-dessous, une politique spécifique de gratuité a été proposée aux publics scolaires

Pour l’académie d’Aix-Marseille, cette approche qualitative s’est traduite par :
• L’implication des établissements scolaires dans les dispositifs EAC ou actions fédératives académiques
• Les différentes formes de rayonnement du projet hors établissement (quartiers, autres établissements scolaires, etc.) ;
• Les différentes formes de rayonnement d’un projet au sein de l’établissement (implication des élèves, des familles etc.) ;
• L’articulation du projet culturel aux enseignements ;
• La présence de partenariats culturels (structure culturelle, musée, artiste…) ;
• L’inscription du projet et de son action dans la durée ;
• L’ouverture du projet en transversalité : différentes disciplines, croisement des domaines artistiques. Dans le cadre de cette action, les enseignants ont mis en place des projets culturels en relation avec la manifestation sur la saison Picasso-Cézanne. L’organisation s’est déroulée de la manière suivante :
Une prise en compte des thèmes proposés par l’académie ;
– Une élaboration de projets au sein de leur établissement et la soumission de celui-ci au rectorat ;
– Des formations organisées ainsi que des réunions et ateliers afin d’informer et former les porteurs de projets ;
• Ensuite, la réalisation de ces projets avec des élèves volontaires, pour les lycées et les collèges.
Par ailleurs, le dispositif pédagogique pour la politique culturelle mis en place fin 2007 a permis à 19 lycées et collèges de participer à la manifestation culturelle portant sur l’exposition Picasso-
Cézanne

d)  Une saison culturelle comme outil de gestion démocratique d’un projet de territoire (p.146)
– Vers une gestion démocratisée
– Vers une gestion démocratisante
Les résultats de l’évaluation menée sur la saison Picasso-Aix 2009 nous invitent finalement à interroger les modes de fonctionnement propres à la gestion d’un événement culturel sur un territoire. En effet, autour de ce projet initié et porté par la CPA, il est intéressant de se demander si la gouvernance d’un système éphémère, voué à la production d’un événement culturel a permis de faire émerger une dynamique de développement territorial durable, impliquant un mode de gestion démocratique du territoire du Pays d’Aix. Nous entendons ici démocratique au sens de « démocratisé » dans ses modes de fonctionnement et « démocratisant » dans ses finalités et ses impacts. (Cf.Figure 60- Organisation de la gestion démocratique de l’événement culturel)Voir la typologie de Rozet (2005) et ses quatre degrés de démocratisation des modes de fonctionnement. Selon cet auteur, la gestion est d’autant plus démocratisée que les paliers sont atteints : information, consultation, concertation et participation des parties prenantes.
L’idée étant que plus le système de gouvernance a permis d’atteindre ces différents paliers, plus il peut être considéré comme un levier de gestion démocratique. Le « Tableau 49- Un système de gouvernance à l’origine d’une gestion démocratisée de l’événement culturel » donne des exemples de mécanismes qui ont permis, pour chaque dimension de la gouvernance de l’événement, de tendre vers une gestion démocratisée.

En conclusion : aucun évènement culturel ne devrait aujourd’hui se priver de ce modèle: fédérer les énergies pour réaliser un évènement majeur( plutôt que des petites expositions, chacun dans son coin… ); formuler des objecifs précis pour permettre l’évaluation ; prendre en compte tous les publics locaux aussi bien, avec autant d’attention  qu’elle en accorde aux touristes français et étrangers. L’impact économique mais aussi social est impressionnnant, dans ces conditions! 

POUR EN SAVOIR PLUS : Toute l’étude sur le site de la CCI,
Téléchargement gratuit sur le lien suivant,  de la synthèse (power point) ou l’étude complète (180 pages).
http://www.ccimp.com/ccimp/info_eco/etudes/etude_d_impact_economique/picasso_aix_2009_un_mariage_reussi_entre_culture_economie
 

DREAMLANDS, Des parcs d’attractions aux cités du futur, exposition du Centre Pompidou-Mai-août 2010

III – KEN LE TOURISTE PARFAIT, REVE …

DREAMLANDS…Terres de rêve, pays de rêve, voilà pourquoi le Touriste Parfait, Ken, avait décidé de jouer sa vie entre voyages, Affaires, hôtels et jets privés, flux financiers à la « Kerviel » et filles démentes, comme son ex, Barbie  : tous ces petits bonheurs de l’industrie touristique lui convenaient, car il rêvait d’un autre monde.
 Il rêvait aussi que tout le monde puisse en profiter. Ken était réellement socialiste, à sa façon .

Lille ville créative!

  
 

Ken à la Fondation Maeght avec une sculpture de Giacometti

“Lille 2004 a fait gagner quelques dix années de notoriété à notre territoire”.

Un constat que rappelle l’Office de Tourisme de la ville : “L’image de la ville s’est transformée. Cela a permis de repositionner Lille comme une ville tournée vers la culture et l’art contemporain”.
Depuis Athènes en 1985, devenir capitale européenne de la culture est l’aventure culturelle “la plus bénéfique” selon 80% des interlocuteurs interrogés dans le cadre d’une étude publiée par Palmer/Rae Associates en août 2004. Et ce doit être encore plus vrai aujourd’hui, surtout en France avec une reprise qui s’annonce molle en 2011.
Comme l’a indiqué Michel Cerdan, le directeur de la communication de l’association Marseille Provence 2013, à Localtis : “Ce qui change, c’est le regard des habitants par rapport à eux-mêmes et à leur région. Sans oublier le rayonnement international du point de vue culturel et artistique qui permettrait de rajouter un motif supplémentaire de visites de notre territoire. En effet, actuellement 50% des touristes viennent visiter leurs familles et leurs amis.
L’aventure de Lille 2004
Lille et ses partenaires ont dépensé 73,7 millions d’euros pour organiser les manifestations de Lille 2004 , ( Ville : 21,8M€ et Région : 10,7M€ ; autres collectivités : 12,6M€) Etat : 13,7M€ ; UE : 1,5M€(dont 0,5 pour l’organisation de la préparation). Privé : 12,3M€ pour le mécénat et le sponsoring, 0,2M€ des entreprises, fondations, dons et donations, etc…
Avec de plus un investissement de 70 millions d’euros pour les projets d’infrastructure (Rénovation de l’Opéra, du bâtiment du musée de l’Hospice Comtesse, du Palais Rihour, de nombreuses églises, du Tri Postal, création des douze Maisons Folie, du parc de la Deûle.
Organisation : après le Comité d’organisation, composé des 150 partenaires décidés )à participer,, une petite équipe restreinte  prit les manettes, avec les directeurs en charge de la programmation et de la coordination,  Didier Fusillier et Laurent Dreano, les directeurs étaient assistés d’une équipe de 13 personnes (9 administration/7 pour l’équipe technique, 17 pour la communication et les relations publiques, 3 pour s’occuper des partenaires privés, 14 pour la billetterie et l’organisation  touristique, bref, avec les stagiaires et les postes créés les tout derniers mois de l’opération, une centaine de personnes composait l’équipe de D.Fusiller et L.Dréano.
La très bonne idée fut aussi de mette sur pied un réseau de 16000 « Ambassadeurs », bénévoles qui assuraient l’information de proximité, dans toute la région, ou le bon déroulement des manifestations, ou encore certaines tâches, à leur demande. Enfin une centaine de commerces, Hôtels restaurants furent associés, relais de l’information, aussi, et d’échanges, grâce au Label   « Commerçant Lille 2004 ».
La programmation était juste éblouissante, peut-être un peu trop décapante pour les habitants les plus conventionnels, car le thème était précisément la métamorphose. Patrick Jouin et sa gare toute en lumière de buée rose, la Forêt Suspendue de Lucie Lom, les 32 week-ends des « Mondes parallèles », avec New-York, la Chine, l’Accordéon et le Tango, tout cela fut brillant, intelligent, populaire et festif. Lille et ses voisines étaient  en grande forme, et plus de 500 000 personnes de visiteurs assistèrent à l’inauguration (650 000, selon la police ). 301.287 personnes visitèrent  l’exposition Rubens et les 5 premiers mois Lille 2004 eut plus de 3 millions de visiteurs/participants. 
Quels étaient les objectifs ? Après les années douloureuses de la fin de l’industrialisation, redonner confiance, retrouver les marges perdues de la cohésion sociale, en encourageant la créativité, les expériences innovantes, les rencontres entre les gens et entre les gens et les artistes!
Lille aujourd’hui
Rien n’était réellement prévu pour les suites à donner, et pourtant, là encore, Lille, sans doute avec cette bouffée d’innovation, a poursuivi le fil, et aujourd’hui on peut dire que c’est le Londres français : innovation, surprises et  art de vivre.
MAIS COMMENT FONT –ILS ???
La grande question aujourd’hui, du développement culturel, pour les maire, les élus, tous ceux qui ont envie de culture, est de bin choisir les artistes, les formats, les évènements.
POURQUOI  AVONS-NOUS  ECRIT CE BILLET ? POUR VOUS AIDER , PARDI!
Qui choisir, pour votre politique évènementielle de l’été prochain,
qui saura à la fois présenter une offre culturelle de qualité, du « plus haut niveau », comme disent les amateurs,  mais qui emporte l’adhésion de tous, des enfants, des touristes de toutes les nationalités, et bien sûr des habitants ?
Comment faire plaisir au notaire, au médecin, au maire, au prof de grec ,  et à « tout le monde » ?
Comment mobiliser pour que ce ne soit pas que des spectacles à regarder passivement
, à consommer, même si les feux d’artifices ont un certain charme. Pour que, au contraire, les habitants et les touristes  puisse participer, apporter un retour, donner leur avis?
Comment éduquer tout en faisant plaisir ?
Vous avez du mal ? Eh oui, c’est très difficile…Donc , allez voir le programme de Lille aujourd’hui, qui est si dessous, et copiez sans modération ! Cherchez bien les compétences, dans votre région, faites une team qui a envie de changer réellement le quotidien (vous la reconnaitrez facilement : aucun de ses membres n’a l’esprit « chapelle » ou ne s’embourbe dans des schémas corporatistes) de votre région ;  puis faites-vous aider par des spécialistes (Conseils en gouvernance, montage, organisation) et enfin trouvez les clones actuels des Fusiller et Andréano, qui sauront associer réellement  les habitants, surtout, comme l’a fait Lille, les impliquer, les étonner. Si vous suivez nos conseils, vous allez réussir, et votre ville sera aussi créative que Lille !
Marseille 2013
Nous en reparlerons mais déjà le schéma du budget est le suivant . Marseille, désignée Capitale européenne de la culture en 2013, prévoit une enveloppe de 98 millions d’euros : 15% provenant de l’Union européenne et de l’Etat, 15% des partenaires privés et 70% des instances locales. Des ressources qui proviennent donc essentiellement de fonds publics.
POUR EN SAVOIR PLUS
Rapport sur les Villes Européennes de la Culture : http://ec.europa.eu/culture/pdf/doc654_en.pdf (Palmer-Rae Associates Rue de la Croix de
Pierre 74, B-1060 Brussels, Belgium Tel.  352 Palmer/Rae Associates, Brussels European Cities and Capitals of Culture – City Reports)
Voir ce qui se fait à Lille : allez sur le site, regardez les évènements, abonnez-vous à la Newsletter : tout est parfait !
http://www.lille3000.eu/lille3000/index.php
http://resa.lilletourism.com/reserver-forfaits-touristiques-lille.html

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• SAATCHI GALLERY LONDON A LILLE

Se renseigner : olivier.celarie@lille3000.com

 

Ken à l'expo Arman

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Ken devait aller voir l’exposition Larry Clark, mais elle vient d’être interdite aux moins de 18 ans et il a l’air tellement jeune qu’il ne veut pas se prendre un bock : être refusé à l’entrée…Alors il ira voir l’exposition Arman au Centre Pompidou. Il y a aussi des enfants, mais juste “accumulés”, c’est moins grave, sans doute… Et puis il prendra son avion  privé pour revoir une dernière fois Saint Paul de Vence, la magique Fondation Maeght, l’un des lieux les plus beaux du monde, avant de prendre son avion pour New-York, où les affaires l’attendent, avec quelques PDG chinois de ses amis, secteur aéronautique, mais chut!!!Ils ne veut pas donner les noms…