Les News de l’été : TOURISME A LA CAMPAGNE

Ken à la campagne, à St Barth...

Dix infos pour le tourisme culturel à la campagne, où, comme dans notre précédent billet, nous vous proposons un florilège d’innovations, de bonnes idées ou de nouvelles plus officielles ainsi qu’ un super Centre de Ressources sur le sujet !

1 -CORSE ET INNOVATION La Corse devient une région créative !

La preuve ? Une indéniable conjugaison entre innovation et valeurs traditionnelles de la Corse : culture, identité, paysages et villages, gastronomie et chant. Ce petit site Internet, www.vacances-corse.com, dont nous avions déjà parlé à sa naissance, est plein de surprises aujourd’hui (vidéos, idées de voyage, jeux, ). C’est l’un des plus « légers » qui soit. Et du coup, on y va, sur ce site, et…On y reste ! Car en faisant appel à de jeunes talents, tous les poncifs habituels de nombreux  sites Internet des  institutionnels français ont disparu !Pas de « Corse-la-Valeureuse!  », et autres inventions de slogans d’un marketing daté. Pas non plus de photos avec le « sfumato » coloré en halo autour des photos, cher aux sites du Tourisme, on ne sait pourquoi. Pas non plus  de gros plan d’un  jeune couple en page d’accueil ( On attend les familles !) . Enfin surtout pas  le son des mouettes, vous savez celui que l’on ne peut éteindre avant de quitter son ordi, arrrrgh !
Rien de tout cela. Sobre sans faire dans l’hyper branché – ce qui serait gênant quand on attend beaucoup de monde – , riche de contenus insolites, de renseignements pratiques,   très ergonomique, le site est parfait. Bravo pour ce renouvellement, pour  ce  regard neuf sur la Corse  qui témoignent du virage de la Corse, région qui sait mobiliser aujoud’hui l’innovation et les talents . La preuve? pour la Culture, elle a recruté ces dernières années  des pros exceptionnels (consevateur du Musée Fesch d’Ajaccio , directeur du patrimoine de la CT : deux personnalités hyper savantes mais aussi très proches du territoire, de son économie, qui ont dépoussiéré le mode de traitement des sujets, le musée Fesch et trouvé  de nouveaux partenaires).
Un seul conseil : allez sur le site, promenez-vous, découvrez ou retrouvez –y la Corse, (Carte interactive à l’entrée du site), et basta, pardon, bastia ! http://www.vacances-corses.com/ . Le site est moins classique que le grand site officiel du tourisme de de la Corse, mais il y a de la place pour tout le monde!
2-  CULTURE EN EUROPE – L’INSTITUT EUROPEEN DES ITINERAIRES CULTURELS a proposé, les 15 et 16 juillet derniers, un premier  Atelier dans le cadre de sa politique de formation , au  Luxembourg. A l’ordre du jour, la méthodologie  du programme des itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, mais aussi les liaisons entre itinéraires et développement territorial, ainsi que, pour la première fois,  une tentative mise en place d’une démarche touristique. Le Conseil de l’Europe et la Commission Européenne ont entamé un rapprochement en ce qui concerne le programme des itinéraires culturels. D’autre part, la Commission vient de publier un document de présentation de son futur programme dans le domaine du tourisme, après que le Traité de Lisbonne lui ait redonné certaines compétences, ceci en mettant en avant le tourisme culturel et durable : http://www.culture-routes.lu

3- La Dordogne, nouveau centre de référence mondial sur la préhistoire  des Eyzies-de-Tayac – La Croix 26 juillet 2010
un centre d’accueil de la préhistoire a té inauguré, destiné à mieux faire connaître les trésors du Périgord « C’est un grand événement. Pour la première fois, le Pôle international de la préhistoire (PIP) ( http://www.pole-prehistoire.com/) va disposer d’un lieu important pour accueillir le grand public », se réjouit Jean-Luc Delord, le directeur du PIP en Dordogne. Depuis 400 000 ans, la vallée de la Vézère, en Dordogne, est habitée par l’homme. C’est ici, en 1868, qu’a été identifié l’homme de Cro-Magnon.
« Une grande partie de nos connaissances sur la préhistoire est liée à des découvertes faites dans la région depuis deux cents ans », souligne ce scientifique. La copie de lascvaux, Lascaux II, en, très mauvais état,  attire 250 000 personnes par an.( http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?docId=2347155&rubId=4085) . Mais les autres lieux sont loin d’avoir le même succès. « Nous avons 15 sites sur la préhistoire inscrits à l’Unesco. C’est unique au monde, mais peu de gens le savent », déplore-t-il. Aujourd’hui, seuls 15 % des touristes viennent en Dordogne pour la préhistoire. « Ce ne doit pas être seulement un objet de science, mais un héritage universel que l’on doit savoir transmettre », avance Bernard Cazeau, le président PS du conseil général de la Dordogne. Pour y parvenir, le département, la région, l’État et l’Europe ont investi 12,3 millions d’euros dans cette plate-forme d’information et d’orientation gratuite.  Lire la suite :  http://www.la-croix.com/La-Dordogne-centre-de-reference-mondial-sur-la-prehistoire/article/2433650/4076

4 -DIRECTOURS SUR VOTRE IPHONE OU IPAD Il suffit d’un Iphone ou d’un Ipad pour télécharger l’application de Directours pour réserver un voyage à la rubrique « les imbattables ». Texte, photos, prix, durée : l’essentiel pour faire son choix..Il suffit d’un clic pour prévenir des amis, et d’un autre pour être rappelé par un conseiller voyage.(Bali, Crête, Miami, Oman, Saint Martin, etc…). Service de presse Directours : Columbus PRCo ; Tel : 01 41 31 52 60 / E-mail : columbus.fr@prco.com
5-  TOUCHER , activer et feuilleter les informations  : seventh media : expert en ”touch marketing”
Première sur le secteur de la communication interactive, Seventh Media propose des solutions de communication tactile  pour les stratégie de communication, marketing, commerciale et de développement. Seventh Media travaille avec des partenaires des nouvelles technologies et des  écrans, qui  sont dotés de la technologie ”tactile optique”, celle qui  permet l’effleurage et optimise une  navigation fluide et facile pour les écrans,  les vitrines,les  tables, les bornes et les totems.– Quantim Espace Lumière – Bâtiment 3 57, Boulevard de la République- 78400 Chatou Julie Cardin – Chargée de communication 01 30 09 79 67 jcardin@seventhmedia.fr www.seventhmedia.fr

6 – lANGUEDOC ROUSSILLON – L’agenda du Languedoc Roussillon sur mobile !
L’agenda du Languedoc Roussillon est  actualisé avec la base de données régionale du tourisme pour onnaître l’évènement du jour, ou prévoir son programme de sorties pendant ses vacances en Languedoc Roussillon ?Il suffit de prndre son  mobile et de se connecter sur www.venimecum.mobi, rechercher sa commune ou se géolocaliser directement avec un smartphone.Les informations sont affichées par communes, par rubriques et par dates avec des photos, un descriptif de la fête et les coordonnées. Plus besoin de cartes routières ou GPS de voiture.Le site s’alimente automatiquement avec les informations des bases de données régionales du tourisme, Sunfrance.   VeniMeCum est un guide mobile qui peut se personnaliser et s’enrichir de contenu adapté au téléphone pour les communes désireuses d’avoir leur  propre site mobile.197 communes ont déjà fait confiance à Venimecum, qui peut développer d’autres  et les  associer à une signalétique avec des QR code pour faire connaître leurs  services. Contact : Estelle Goworek 06 70 50 32 04 / estelle.goworek@msp-sas.fr / Le site :  www.venimecum.co
87-SAVOIE – A l’occasion du 150ème anniversaire de la réunion de la Savoie à la France, le PAYS DE MAURIENNE présente son application iPhone et organise son geocaching, grande chasse au trésor, sur l’ensemble de son territoire ! Et célèbre cet anniversaire en lançant deux produits innovants embarquée sur iPhone.en matière de tourisme.
A la manière d’un guide de poche, cette application contient des visites commentées des hauts lieux de la vallée tels que la Cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, le Chemin du Petit Bonheur ou les Forts de l’Esseillon sans oublier des dizaines de points d’intérêts remarquables répartis d’Aiton à Bonneval-sur-Arc. Cette application dédiée géo-localise le visiteur dans la vallée et l’informe en direct sur les hébergements, les adresses, activités et manifestations les plus proches de lui dans l’espace et le temps de son séjour.
Lien vers l’appstore : http://itunes.apple.com/fr/app/maurienne-berceau-la-maison/id379249347?mt=8
Les guides audio sont également disponibles sur le web mobile en version MP3 : http://decouvrez.mobi/berceau-savoie/
Ou sur le web: http://www.decouvrez.fr/berceau-savoie/
Six « Ludoparcours® » :  les routes empruntées par ces Ludoparcours® permanents traversent les sites touristiques et principaux points d’intérêts du territoire. Organisateur : Pays de Maurienne : Association de promotion et de communication touristique, le Comité des Stations de Maurienne est au service de l’ensemble des stations de sports d’hiver et d’été du territoire. Contact : Jean Michel Colomb, jean-michel@maurienne-tourisme.com, 04 79 83 23 94 / 09 51 83 41 21Comité des Stations, C.A.R, Bât.B, avenue d’Italie, 73 300 Saint-Jean-de-Maurienne.
Partenaires, organismes associés : Latitude Sedona : concepteur, producteur de l’application. Créée en 2007, Latitude Sedona est un producteur-packageur de contenus multimedia et de services interactifs géolocalisés. Il assure leur distribution sur supports web et mobiles.
– Contact : Juliette Leygues, jleygues@latitude-sedona.com, 06 60 63 67 24 Latitude Sedona, 46, rue d’Amserdam, 75009 Paris, 01 44 94 89 90
– Ludo-parcours : concepteur, producteur, Thesaurus Publications est spécialisée dans les chasses au trésor et le Ludo-tourisme. Contact : Pol Wens, pol.wens@thesaurus-tv.com, 06 27 25 60 82

8- ANNONCE  OFFICIELLE : Michel Mercier, le ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, a apporté des précisions sur le développement du tourisme rural, qualifié de « priorité d’aménagement du territoire ».Parmi les premiers objectifs figurent notamment la définition de produits touristiques commercialisables dans les territoires ruraux et l’identification de destinations, ainsi que la mise en oeuvre d’une méthode de travail pour promouvoir ces produits touristiques. Dans ce cadre, Atout France se verra en particulier confier l’ingénierie des cinq premiers contrats de destination, « véritable feuille de route opérationnelle qui se traduit par des objectifs de progrès à atteindre sous trois ans, en fonction de la clientèle visée, du marché et du canal de distribution ». Les contrats pourront être portés par des intercommunalités ou par des départements, dans le cadre des pôles d’excellence rurale (PER). Sur ce point, il a d’ailleurs rappelé que, sur les 379 PER de première génération, 159 portaient sur la thématique du tourisme et de la valorisation du patrimoine. L’Etat y a consacré environ 100 millions d’euros, qui ont permis de réaliser 500 millions d’euros d’investissements. Sur la seconde vague de PER, lancée cette année, environ 20% sont liés au tourisme. Enfin, diverses autres mesures, pour le Tourisme ont été annoncées, dont la remise à jour du schéma national « véloroutes-voies vertes », qui doit permettre de faire passer le réseau de 6.000 à 20.000 kilomètres. Publié sur  www.localtis.info :
Voir aussi : Rapport du groupe de travail présidé par Michel Godet – Rapporteurs Philippe Durance, Marc Mousli, Créativité et innovation dans les territoires,17 mai 2010 / http://www.ue-tourisme-rural.fr/fileadmin/files/images/UE2010/CAE091_creativite_territoires.pdf
9   – PLUS D INFOS SUR LE TOURISME RURAL : les références qui suivent sont issues du Pôle ressources de la Mission d’Ingénierie Tourisme de Rhône-Alpes qui a publié cette rubrique de ressources  sur le thème de l’innovation dans le tourisme,  afin de préparer la 20ème Université d’été du tourisme rural.http://pro.rhonealpes-tourisme.com/toute-l-info/ingenierie-br/observatoire/mieux-nous-connaitre/pole-ressources-ingenierie-90-1.html La base de données documentaire permet la recherche de références (ouvrages, études, articles, etc.) sur les thématiques touristiques prioritaires de la Région Rhône-Alpes : http://documents.crt-mitra.com/– Tourisme rural – Tome 1 – Dossier documentaire (mise à jour en mars 2009) :  http://pro.rhonealpes-tourisme.com/content/media/document.php?id_document=2703&id_format=1
Sélection de références bibliographiques et d’organismes ressources sur le tourisme rural : éléments de cadrage, qualité, porteurs de projets. : Tourisme rural – Tome 2 – Dossier documentaire (mise à jour en mars 2009) : http://pro.rhonealpes-tourisme.com/content/media/document.php?id_document=2704&id_format=1
Tourisme et vin http://pro.rhonealpes-tourisme.com/toute-l-info/ingenierie-br/observatoire/accompagner-votre-reflexion/tourisme-et-vin-167-1.html

10 – Et pour la culture, toujours le meilleur et inégalé  Patrimoine en Blog,  Blog du journaliste Benoit de Sagazan : tout sur les sites culturels locaux, tout sur les églises, les châteaux, les petits et grand édifices! Avec l’actualité du patrimoine rural, ce qui va être restauré ou mériterait de l’être, une lecture passionnante et, pour les acteurs du Tourisme, une très jolie façon de devenir hyper-fort en histoire de l’art et du patrimoine! A lire chaque semaine pour se former en douceur.

KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT:  Ken  rêve d’aller au  Ferrari World du Moyen Orient Ken vient de recevoir une carte de son meilleur ami, qui termine le chantier et a formé, avec sa collaboratrice, Marie,  les ingénieurs hyper pointus du plus grand parc d’attraction couvert du monde, à Abu Dhabi. Et c’est décidé, il va y emmener le Petit. Sans prévenir Barbie, son ex, toujours terrifiée par les parcs d’attraction et le  moindre danger pour Le Petit, en général….
Voici la carte qui lui a mis l’eau à la bouche:
« Mon cher Ken je t’envoie en vitesse cette pub, d’un truc que je viens de terminer  et qui ouvrira bientôt :   j’ai pensé à toi et au Petit, qui en a marre de Disneyland, me disais-tu l’autre jour à Londres… Bises, et dis-moi si tu compte venir à Sydney la semaine prochaine ! Bien à toi, Ton ami, Dam. »

Suivait la pub, un petit flyer bien  alléchant, avec un texte qui en disait long sur les surprises qui l’attendaient pour ses prochaines vacances là-bas:  :

« Le 28 Octobre,  le « Ferrari World d’Abu Dabi », le  plus grand parc d’attraction couvert au monde, ouvrira ses portes. Il sera situé sur l’île de Yas, à proximité du circuit Marina, en voici les  principales attractions :
la « Formula Rossa ». Les montagnes russes les plus rapides du monde : les passagers, embarqués dans des cockpits de Formule 1, seront transportés avec des pointes à 240 km/heure et jusqu’à une hauteur de 52 mètres au-dessus du sol. Le pilotage d’une Ferrari est aussi au programme : des instructeurs vous accompagnent sur 5,5 Km de piste
– L’attraction « Bell’Italia » , propose un parcours dans une Italie miniaturisée, de Portofino à Amalfi en passant par le Colisée de Rome ou le circuit de formule 1 de Monza à Milan, à bord d’une réplique miniature de la Ferrari 250 California, circa 1957. Végétation, roches des Alpes : tout a été reconstitué avec minutie sur plus de 6 300 mètres carrés.
–  « Ferrari World Abu Dhabi GT », les secondes montagnes russes du nouveau parc simulent sur un circuit de 1050 mètres une course entre deux répliques de Ferrari F430 Spider sur deux systèmes de rails parallèles. »
Le projet d’architecture :  les attractions seront réparties à l’intérieur de la structure haute de 38 mètres, sur 86000 mètres carrés. 35.000 tonnes m3 de béton, 12.370 tonnes d’acier et 29.000 m2 de vitrage de façade ont été utilisés pour créer, en 14 mois, la superstructure du parc. « Plus de 4.500 personnes ont travaillé chaque jour sur cet énorme projet de construction » indique le promoteur, le groupe Aldar.
En savoir plus : http://projets-architecte-urbanisme.fr/ferrari-parc-attraction-abu-dhabi-ferraris-world/

Photo d’introduction du billet : KEN A LA CAMPAGNE, à Saint Barth car on a les campagnes qu’on peut ! Vous, c’est camping en  Creuse et pain beurré…  Ken, en touriste parfait , contrairement à vous, crée des retombées économiques dès qu’il passe quelque part!Pour Ken, donc, ce seront des  bungalows noyés dans le vert des palmes, un  hôtel rétro-chic « à vivre les pieds nus… », qui s’appelle la Banane, en plus, miam! .  Sur la photo, à côté de lui,  le  bureau de Ken,  à casier et sa chaise type V,  créés par Pierre Jeanneret pour la ville de Chandigarh ( Le Corbusier) dans les années 50….
-Photo du Ferrari World : Copyriught  Ferrari World2
Prochain Billet de ce blog :  nos news de l’été pour  le tourisme urbain!

L’évènement de l’été…

Ken devant Forest of DOB, 1995-Installation at SCAI The Bathhouse, Tokyo

L’Evènement de cet été c’est l’annonce, pour la rentrée du Tourisme culturel, de votre prochaine rencontre avec une nouvelle star de l’art contemporain à Versailles, Takashi MURAKAMI ! Du 14 septembre au 12 décembre. Comme vous aurez beaucoup de choses à faire à la rentrée, et peut-être un voyage en région parisienne cet automne, nous vous prévenons dès maintenant, car la presse n’en parlera que lorsque cela aura lieu, et peut-être sera-t-il trop tard pour vous « retourner ».
Pourquoi il faut aller voir cette exposition, de préférence à une autre :
1)
Parce que Versailles est toujours une belle rencontre, même si vous y allez 10 fois, construction complètement atypique au XVII éme siècle, qui invente un style architectural nouveau ( nouveau= pas italien, à l’époque). D’accord, si vous aimez aujourd’hui Versailles, c’est que, pour vous, Versailles, son château, son parc, tout cela est classique,  bien ordonné, grandiose, rutilant d’or et de jets d’eaux ; en un mot, tout cela est : « beau ». Mais à l’époque, Versailles dérangeait les habitudes, les goûts. Versailles innovait.
2) Parce que Murakami est un immense artiste, sorte de Warhol  japonais, qui fait des tableaux géants avec des sortes mangas faussement joyeux,  des sculptures  parfaitement réalisées, comme vous aimez, et pourtant sur des sujets que je n’ose raconter ici…Horribles! Comme Damien Hirst, Jeff Koons ou Cai  Guo-Quang, c’est un perfectionniste et  un artisan de rêve : fabrication des sculptures  en fibre de carbone,  terriblement précise et minutieuse, dans la lignée des « artisans de Versailles ». Près de 500 couleurs disponibles, posées comme des laques, poncées plusieurs fois entre les différents passages des couleurs,  jusqu’à ce que le résultat soit techniquement parfait
3) Parce que le Japon est un pays que vous devez évidemment connaitre. Pourquoi pas en fréquentant les œuvres d’un artiste contemporain (Takashi Murakami est né en 1962 à Tokyo). Et Vous pouvez aussi aller le voir  travailler, à Tokyo, dans son atelier-bureau-logement sur trois étages dans le quartier de Roppongi. L’équipe de Tokyo compte environ 70 personnes, celle de New-York emploie 35 personnes, et un autre bureau est situé à Los Angeles.

4) Parce que c’est un homme hors du commun, et qu’il vaut mieux  le prendre pour Héros que Superman (qui n’existe pas): Murakami est multi-cartes, excellent en tout, ou presque : artiste, artisan, manager de son œuvre, d’équipes, logisticien du montage de ses expositions.  Sa vie ? Murakami, fils d’un chauffeur de taxi, veut devenir réalisateur de dessins animés, mais il s’inscrit en 1986 à un cours de peinture traditionnelle nihon-ga, entre tradition japonaise de l’époque Edo (1650-1868) et références occidentales. Il fait ses études à l’Université des Beaux Arts et de Musique de Tokyo (département peinture, 1986-1993). Depuis 1989, date de sa première expo, il revendique la pratique d’un « nouveau japonisme » qui n’imiterait pas l’art occidental.
5) Parce que la dernière grande expo de Murakami, en France,  fut  réalisée par la Fondation Cartier, mais il y a longtemps, en 2002.  Et ses expositions seront sans doute de plus en plus rares, car Murakami est très demandé  par les collectionneurs du monde entier, donc très cher. Un exemple de prix (aux enchères) en 2008  : 15,2 millions en 2008 pour « My Lonesome cowboy » montrant une figurine manga au sexe démesuré. Il y a déjà une polémique, d’ailleurs, à ce sujet : si Versailles expose Murakami, sa côte montera encore…Mais à ce compte-là, on ne devrait exposer que des petits nouveaux, voir jouer des débutants au théâtre ou au cinéma. Serait-ce raisonnable ?

6) Parce que vous pourrez aussi aller en ville, à Versailles après la visite, faire un peu de shopping, si vous souhaitez vous changer les idées ou boire un petit café pour vous reposer.
EN SAVOIR PLUS : les meilleurs sites Internet pour une courte présentation de Murakami :
– D’autres infos, des photos de ses oeuvres  dans le billet du blog de  Judith Benhamou ( 12 juillet dernier) , qui a  rencontré Takashi dans son atelier de Tokyo : http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=4264
– Sa vie, ses expos :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Takashi_Murakami#Son_.C5.92uvre
– Des images : http://www.google.fr/images?hl=fr&q=oeuvres%20de%20Murakami&rlz=1R2ADFA_frFR349&um=1&ie=UTF-8&source=og&sa=N&tab=wi
– Où revoir Murakami, après versailles?
– Au Qatar, dans le cadre de son programme « Doha Capitale Culturelle 2010 », piloté par la Qatar Museums Authority. L’artiste japonais présentera une exposition à Doha, à la suite de celle de Versailles. L’exposition Murakami Versailles, qui sera présentée au Château de Versailles du 14 septembre au 12 décembre 2010, bénéficie d’un très important mécénat de l’État du Qatar.

Notre Service-Conseil, gratuit : comment  accéder à l’art contemporain, en général, et se faire une petite idée?
Ce n’est pas par paresse que nous donnons Wikipedia et Google images comme références, c’est que ce sont les deux sources les mieux faites, les moins jargonneuses pour tous les débutants ou pros du tourisme pressés, pour tous ceux qui cherchent un maximum d’images et une info juste et simple pour découvrir  un artiste d’aujourd’hui. Dans la presse culturelle spécialisée, il ya a toujours trop de points de vue, d’analyses, comme si l’information  était conçue uniquement pour ceux qui connaissent déjà bien l’art contemporain. Et pas assez de photos, de vidéos, d’images pour que vous vous fassiez une idée (à cause des droits d’auteurs, des droits des galeries, des droits des photographes, des interdictions de photographier dans les expositions, etc… ). En plus,  on ne vous dit jamais pourquoi il faut aller là, et pas ailleurs.

NEWS : une entreprise, Scentys, propose de créer, à votre demande, des   sensations olfactives pour vos visiteurs ( musées, monuments, expositions…).Pourquoi pas pour un Office de Tourisme ou une fac d’histoire?
Site Internet et contact :   http://www.scentys.com. Edouard Clere, Sales Manager M. : + 33 (0) 6 66 58 77 37 ; T.  : + 33 (0) 1 79 35 02 07. SCENTYS    40 ter, avenue de Suffren 75015 Paris – France
@ : edouard.clere@scentys.com
Ken a un réel problème, c’es jours-ci. Il hésite entre la White Party de la plage très select  Beau Rivage, à Nice, et le Festival Pantiero, de Cannes…Un problème ? Eh oui ! Car  il sait se débrouiller pour lever 1 à 2 millions par jour pour ses affaires,  il connait tous les aéroports du monde entier, les hôtels et resorts n’ont aucun secret pour lui, et il dépense sans compter, pour le bonheur des entreprises et du PIB  des pays qu’il visite… Bref, Ken est vraiment LE Touriste Parfait. Par contre, lorsqu’il veut un peu s’amuser, écouter de la musique, partout dans le monde, c’est la cata : où aller ? C’est quoi le « mieux ? ». La presse encense tout- et rate , en plus, des petits trucs sympas- et  les hôtels n’osent choisir pour lui. Alors, en général, il tire à pile ou face, comme le lui a appris son ex, Barbie Chérie. Mais ce soir il n’a pas envie de tirer sa soirée au hasard, quoique…C’est décidé, il ira au Casino de Monaco, au moins, il est certain de bien s’y amuser. Et puis c’est plus simple pour se préparer : smoking, clefs de Ferrari et billet pour le voiturier.
LES PROCHAINES NEWS DE L’ETE SUR CE BLOG :
La semaine prochaine : Tourisme urbain et culture
Les semaines suivantes :
Tourisme culturel à la campagne.
Tourisme culturel, hôtels  et restaurants !

Ken et son Murakami de poche, qu'il emmène partout avec lui, un petit arbre de liberté qui pousse dans des billes rouges.

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Mes news d’été!

Ken entre au Gouvernement en octobre...

Bonnes pratiques, nouveautés : faire une bonne veille est réellement indispensable pour moi qui suis consultante et dois réaliser des expertises et faire des propositions pour le tourisme culturel.
Bien sur on peut toujours faire des propositions plan-plan, ou prendre des références surannées mais très « connues », pour que les commanditaires s’y retrouvent. Ou s’approcher du sujet sans vraiment y mettre les pieds, pour « repenser » telle ou telle entrée du Tourisme culturel. On peut aussi aller dans le sens du poil, flatter le client. Mais en ce cas  on renonce à montrer toute la palette  des offres possibles. Rester au diapason de ce qui existe et fonctionne très bien en France et ailleurs, de tout ce qui innove et  correspond le mieux aux pratiques réelles et non  pas à ce que l’on en imagine – les représentations officielles ou nos propres désirs –   telle est notre devise. Avec, comme  périmètre, la prise en compte de l’avant-visite, le moment le plus important aujourd’hui – comment faire repérer son site culturel, à quelles conditions les visiteurs viendraient-ils, ou non ? Comment s’ancrer dans les stratégies du tourisme local ? – et de l’après-visite – comment fidéliser les visiteurs, maintenir le contact avec eux, en prospecter de nouveaux ? La visite elle même s’organisera en fonction de ce qu’elle propose (ville, monument, musée, spectacle) offre, mais revisité par les réponses aux questions précédentes.   
Nous avons voulu prendre des chemins, plus difficiles, il est vrai, que ceux du tourisme culturel  traditionnel puisque dans le même temps nous avons à réviser beaucoup des idées-reçues, de « représentations » anciennes, et à sans cesse réaffirmer que:
– le tourisme culturel ne doit pas concerner les seuls fans de la culture ; l’offre jargonneuse – ah ! les cartels de la majorité des  musées ! –  ou « conçue  » par et pour ceux qui s’y connaissent est donc très insuffisante ;
– la Culture doit en particulier sortir de son ghetto, prendre un peu l’air, acquérir des compétences nouvelles. D’autres partenariats, d’autres mariages sont possibles que ceux qui sont labellisés par la puissance publique (Hôpitaux/Education nationale/Défense/Jeunesse et sport) ; d’autres réseaux ou parcours sont possibles que les seuls réseaux et parcours 100% culturels ;
– Au profit de nouvelles clientèles, des nouveaux comportements des habitants et des visiteurs d’aujourd’hui, et grâce aux TIC qui font totalement partie des outils disponibles pour mettre en œuvre de bonnes stratégies.
Et, en conclusion, réaffirmer sans relâche que la prise en compte des diverses demandes des visiteurs ne nuit aucunement à l’offre culturelle et à son « intégrité », comme disent les…intégristes ! Davantage de confort et de plaisir, c’est la certitude que les visiteurs seront  sera de bonne humeur pour mieux comprendre, mieux apprécier, mieux s’exprimer, entre eux ou à la suite de leur visite,  sur la culture et  le patrimoine. Et de nouveaux crédits, moyens, partenaires, c’est aussi  l’assurance que les fondamentaux de la culture locale – la conservation, la restauration des monuments, les expositions ou les  festivals, les concerts-   seront préservés, voire  développés.
– L’inscription des projets culturels sur le territoire  
Il faut donc  agir –la concurrence devient très forte –  en faisant l’effort de croiser ce qui est neuf dans la culture ou dans le tourisme, en actualisant l’offre de tourisme culturel afin  qu’elle participe aux Créative Cities ou régions créatives. Agir avec les acteurs et les compétences locales. La fameuse « inscription sur le territoire «  se fera à ce prix,  Et seuls ces objectifs peuvent transformer cette expression-valise, omniprésente et chère à toutes les circulaires,  en expression- réalité, dans le « vrai monde adulte», avec les « vrais acteurs » :  tous les habitants sont  concernés,   ceux qui sont fléchés traditionnellement par les moyens et les personnels de la culture (scolaires/associations de proximité, autres sites culturels, ou les Téléramas, passionnés de culture classique..) sans oublier les autres adultes  (commerçants,  entreprises,  résidents secondaires) et les voyageurs .
Les réseaux culturels peuvent aussi se diversifier, en de nouveaux réseaux qui ne seront pas du Tout Culturel ( Les musées entre eux, les parcours du patrimoine  qui sont 100% constitués de visites patrimoniales) ; les réseaux culturels et les parcours, les itinéraires,  doivent  oser se marier avec  le monde de l’économie locale, affronter des acteurs que l’on ne peut pas forcément enseigner – la passion de la médiation –car qui ne font que passer. Que leur dire ? Comment les prendre par la main ? Quels services leur apporter ? Quelles surprises leur préparer ? Et, pendant les vacances, alors que les visites scolaires n’ont pas lieu, quels types de visite proposer aux familles, aux habitants qui se sont déplacés pour visiter une région ou une ville et sont donc, par la magie de ce  voyage, devenus des Touristes ?
Alors, comme je vois venir le « Mais-on-n’a-pas-les-sous-pour-faire-des-choses-en-plus ! », ou les  » On-a déjà-trop –à-faire ! » et « On-a-le-droit-de-prendre-des-vacances ! », je me permets de prendre les devants : si tous les préfets du monde voulaient bien se donner la main pour se prononcer sur toutes les circulaires actuelles, faire leur deuil de celles qui fonctionnent pas ou peu –ce qui s’appelle l’évaluation – et en créer de nouvelles, ce serait super ! Sur quelles bases ? Eh bien, évaluer par exemple les fréquentations : voir qui est reçu dans  l’ensemble des habitants d’une ville, d’un pays ou d’un village ; à qui s’adresse l’offre ? Qui laisse-t-on de côté et pourquoi? Et évaluer aussi les projets des collectivités : comment la culture, et avec quels partenaires,  participe-t-elle réellement au développement local, aux stratégies de l’économie locale, au devenir de la cité ou de la région ?
Le CMN, Centre des monument nationaux, a adopté cette démarche depuis plus d’une décennie, et s’est entouré pour ce faire d’une excellente expertise, localement et au niveau national. D’autres opérateurs, comme le MAC Val de Vitry sur Seine, Royaumont ou les Villes de Nantes et de Lyon, des réseaux comme Terre Catalane ou  les itinéraires européens du patrimoine, ont réellement réalisé une démarche –qualité pour l’accueil de tous les  visiteurs. Certains sites culturels, dont nous donnons régulièrement des nouvelles dans ce blog, se sont engagés dans la prise en compte de ce que souhaitent les plus jeunes, comme Venise ou la jeune entreprise Curiocités. Enfin les plus courageux, les plus visionnaires, aussi, ne délèguent pas l’action touristique aux seuls acteurs du Tourisme, qui ont déjà beaucoup à faire. Ils participent pleinement à   réaliser la meilleure présentation possible de leur site, selon les stratégies touristiques locales,  pour le faire connaître en France et  l’Etranger. Telle Albi, aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial.
En marchant dans leurs pas, nous présenterons toute une série de « brèves », dans les deux prochains billets,  qui concerneront  les nouveautés de l’été  2010  dans les domaines croisés de la culture et du tourisme, pour :
– Le Tourisme Urbain,  
– Le tourisme rural et son développement avec des TIC
–  Quoi de neuf pour la Culture dans l’Hébergement et la Restauration ?
Avec des exemples,  des références, des sites Internet et des lieux –ressources… ou les Rapports les plus récents !
NEWS 
I WAS IN®, LE nouveau concept  qui dépoussière les boutiques «cadeaux-souvenir» !
Partant du fait que l’objet souvenir est avant tout une référence à un lieu, un voyage, et sans doute que sa vente rapporte beaucoup d’argent, a fait un constat simple : alors que les capitales du monde rivalisent de créativité et d’esthétisme pour séduire le voyageur, l’offre des marchands de souvenirs reste vieillotte, déstructurée et peu attractive.
L’entreprise propose donc de tout faire : elle invente, fabrique, package et distribue des nouveaux  objets.
Les 2 premières boutiques ont ouverts au Carrousel du Louvre et Hôtel de Ville,puis de’autres ont été ouvertes à l’Arc de triomphe, tours de Notre Dame,  Conciergerie,Panthéon, Saint Chapelle(CMN), les  Galeries Lafayette , et sur les aéroports de Roissy CDG et Orly Sud en mai. Une dizaine de nouvelles boutiques sont prévues pour 2011. D’ici 2013, une cinquantaine de points de vente devraient voir le jour sur les 5 continents .
Attention toutefois : l’entreprise est née de véritables pros du marketing, qui ne s’encombreront sans doute pas de vos petits sites culturels, s’ils n’ont pas assez de passage (voir ci-dessous leur profil*). Mais pourquoi ne pas vous y mettre, réactualiser votre offre, faire appel à des artistes, que vous connaissez sans doute mieux que ces deux pros de la gestion et du  marketing? Une toute petite et ravissante boutique que nous avions visitée à Ajaccio il ya a 4 ou 5 ans avait fait ce pari ! Un régal ! Et ne faisait aucune concurrence à la principale boutique de la ville, qui était dans la même rue et presqu’ en vis-à-vis, en plus. Pour votre gestion, pas de problème : vous ferez juste l’emplette du livre coordonné par Christophe de Chassey sur la gestion des boutiques de musées, à ATOUT France, un collector !  
 Le profil des dirigeants : Philippe Issaly, entrepreneur et François Leclerc, manager développeur. Le premier, expert de la dynamique des marques, est à la tête de l’agence de marketing opérationnel Créature, qui intervient en particulier pour Coca-Cola, Nike, Ferrero, Bic, La Française des Jeux… Le second, expert des partenariats entre les marques et les enseignes, d’abord chez Disney puis au Printemps, en tant que directeur de clientèle internationale, pour redéfinir la stratégie de l’enseigne sur les marchés clés du tourisme. L’entreprise est aussi forte d’une importante levée de fonds réalisée grâce à l’entrée au capital d’investisseurs privés.

Ken recopiant en douce les bonnes infos de Benoît de Sagazan!

VOTRE AMI KEN LE TOURISTE PARFAIT ! Ken n’est pas à prendre avec des pincettes, en ce moment. Il recopie. Des lettres d’amour à son ex, pour les envoyer à une petite nouvelle Love Affair ? Que nenni ! Des adresses d’hôtels et de restaurants ultra branchés ou hors de prix,  pour ses prochains voyages d’affaire de Touriste Parfait ? Que nenni. Ken, en fait,  recopie les infos du formidable Patrimoine en Blog de Benoît de Sagazan pour voir ce qui doit être vu en France.  Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, doit être toute  contente. Ken, au fond, aime la culture, mais en grand secret. Regardez-le, il « cache » son œuvre car, à la différence d’un copiste du Moyen-Age, il ne veut pas la partager….