Mes news d’été!

Ken entre au Gouvernement en octobre...

Bonnes pratiques, nouveautés : faire une bonne veille est réellement indispensable pour moi qui suis consultante et dois réaliser des expertises et faire des propositions pour le tourisme culturel.
Bien sur on peut toujours faire des propositions plan-plan, ou prendre des références surannées mais très « connues », pour que les commanditaires s’y retrouvent. Ou s’approcher du sujet sans vraiment y mettre les pieds, pour « repenser » telle ou telle entrée du Tourisme culturel. On peut aussi aller dans le sens du poil, flatter le client. Mais en ce cas  on renonce à montrer toute la palette  des offres possibles. Rester au diapason de ce qui existe et fonctionne très bien en France et ailleurs, de tout ce qui innove et  correspond le mieux aux pratiques réelles et non  pas à ce que l’on en imagine – les représentations officielles ou nos propres désirs –   telle est notre devise. Avec, comme  périmètre, la prise en compte de l’avant-visite, le moment le plus important aujourd’hui – comment faire repérer son site culturel, à quelles conditions les visiteurs viendraient-ils, ou non ? Comment s’ancrer dans les stratégies du tourisme local ? – et de l’après-visite – comment fidéliser les visiteurs, maintenir le contact avec eux, en prospecter de nouveaux ? La visite elle même s’organisera en fonction de ce qu’elle propose (ville, monument, musée, spectacle) offre, mais revisité par les réponses aux questions précédentes.   
Nous avons voulu prendre des chemins, plus difficiles, il est vrai, que ceux du tourisme culturel  traditionnel puisque dans le même temps nous avons à réviser beaucoup des idées-reçues, de « représentations » anciennes, et à sans cesse réaffirmer que:
– le tourisme culturel ne doit pas concerner les seuls fans de la culture ; l’offre jargonneuse – ah ! les cartels de la majorité des  musées ! –  ou « conçue  » par et pour ceux qui s’y connaissent est donc très insuffisante ;
– la Culture doit en particulier sortir de son ghetto, prendre un peu l’air, acquérir des compétences nouvelles. D’autres partenariats, d’autres mariages sont possibles que ceux qui sont labellisés par la puissance publique (Hôpitaux/Education nationale/Défense/Jeunesse et sport) ; d’autres réseaux ou parcours sont possibles que les seuls réseaux et parcours 100% culturels ;
– Au profit de nouvelles clientèles, des nouveaux comportements des habitants et des visiteurs d’aujourd’hui, et grâce aux TIC qui font totalement partie des outils disponibles pour mettre en œuvre de bonnes stratégies.
Et, en conclusion, réaffirmer sans relâche que la prise en compte des diverses demandes des visiteurs ne nuit aucunement à l’offre culturelle et à son « intégrité », comme disent les…intégristes ! Davantage de confort et de plaisir, c’est la certitude que les visiteurs seront  sera de bonne humeur pour mieux comprendre, mieux apprécier, mieux s’exprimer, entre eux ou à la suite de leur visite,  sur la culture et  le patrimoine. Et de nouveaux crédits, moyens, partenaires, c’est aussi  l’assurance que les fondamentaux de la culture locale – la conservation, la restauration des monuments, les expositions ou les  festivals, les concerts-   seront préservés, voire  développés.
– L’inscription des projets culturels sur le territoire  
Il faut donc  agir –la concurrence devient très forte –  en faisant l’effort de croiser ce qui est neuf dans la culture ou dans le tourisme, en actualisant l’offre de tourisme culturel afin  qu’elle participe aux Créative Cities ou régions créatives. Agir avec les acteurs et les compétences locales. La fameuse « inscription sur le territoire «  se fera à ce prix,  Et seuls ces objectifs peuvent transformer cette expression-valise, omniprésente et chère à toutes les circulaires,  en expression- réalité, dans le « vrai monde adulte», avec les « vrais acteurs » :  tous les habitants sont  concernés,   ceux qui sont fléchés traditionnellement par les moyens et les personnels de la culture (scolaires/associations de proximité, autres sites culturels, ou les Téléramas, passionnés de culture classique..) sans oublier les autres adultes  (commerçants,  entreprises,  résidents secondaires) et les voyageurs .
Les réseaux culturels peuvent aussi se diversifier, en de nouveaux réseaux qui ne seront pas du Tout Culturel ( Les musées entre eux, les parcours du patrimoine  qui sont 100% constitués de visites patrimoniales) ; les réseaux culturels et les parcours, les itinéraires,  doivent  oser se marier avec  le monde de l’économie locale, affronter des acteurs que l’on ne peut pas forcément enseigner – la passion de la médiation –car qui ne font que passer. Que leur dire ? Comment les prendre par la main ? Quels services leur apporter ? Quelles surprises leur préparer ? Et, pendant les vacances, alors que les visites scolaires n’ont pas lieu, quels types de visite proposer aux familles, aux habitants qui se sont déplacés pour visiter une région ou une ville et sont donc, par la magie de ce  voyage, devenus des Touristes ?
Alors, comme je vois venir le « Mais-on-n’a-pas-les-sous-pour-faire-des-choses-en-plus ! », ou les  » On-a déjà-trop –à-faire ! » et « On-a-le-droit-de-prendre-des-vacances ! », je me permets de prendre les devants : si tous les préfets du monde voulaient bien se donner la main pour se prononcer sur toutes les circulaires actuelles, faire leur deuil de celles qui fonctionnent pas ou peu –ce qui s’appelle l’évaluation – et en créer de nouvelles, ce serait super ! Sur quelles bases ? Eh bien, évaluer par exemple les fréquentations : voir qui est reçu dans  l’ensemble des habitants d’une ville, d’un pays ou d’un village ; à qui s’adresse l’offre ? Qui laisse-t-on de côté et pourquoi? Et évaluer aussi les projets des collectivités : comment la culture, et avec quels partenaires,  participe-t-elle réellement au développement local, aux stratégies de l’économie locale, au devenir de la cité ou de la région ?
Le CMN, Centre des monument nationaux, a adopté cette démarche depuis plus d’une décennie, et s’est entouré pour ce faire d’une excellente expertise, localement et au niveau national. D’autres opérateurs, comme le MAC Val de Vitry sur Seine, Royaumont ou les Villes de Nantes et de Lyon, des réseaux comme Terre Catalane ou  les itinéraires européens du patrimoine, ont réellement réalisé une démarche –qualité pour l’accueil de tous les  visiteurs. Certains sites culturels, dont nous donnons régulièrement des nouvelles dans ce blog, se sont engagés dans la prise en compte de ce que souhaitent les plus jeunes, comme Venise ou la jeune entreprise Curiocités. Enfin les plus courageux, les plus visionnaires, aussi, ne délèguent pas l’action touristique aux seuls acteurs du Tourisme, qui ont déjà beaucoup à faire. Ils participent pleinement à   réaliser la meilleure présentation possible de leur site, selon les stratégies touristiques locales,  pour le faire connaître en France et  l’Etranger. Telle Albi, aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial.
En marchant dans leurs pas, nous présenterons toute une série de « brèves », dans les deux prochains billets,  qui concerneront  les nouveautés de l’été  2010  dans les domaines croisés de la culture et du tourisme, pour :
– Le Tourisme Urbain,  
– Le tourisme rural et son développement avec des TIC
–  Quoi de neuf pour la Culture dans l’Hébergement et la Restauration ?
Avec des exemples,  des références, des sites Internet et des lieux –ressources… ou les Rapports les plus récents !
NEWS 
I WAS IN®, LE nouveau concept  qui dépoussière les boutiques «cadeaux-souvenir» !
Partant du fait que l’objet souvenir est avant tout une référence à un lieu, un voyage, et sans doute que sa vente rapporte beaucoup d’argent, a fait un constat simple : alors que les capitales du monde rivalisent de créativité et d’esthétisme pour séduire le voyageur, l’offre des marchands de souvenirs reste vieillotte, déstructurée et peu attractive.
L’entreprise propose donc de tout faire : elle invente, fabrique, package et distribue des nouveaux  objets.
Les 2 premières boutiques ont ouverts au Carrousel du Louvre et Hôtel de Ville,puis de’autres ont été ouvertes à l’Arc de triomphe, tours de Notre Dame,  Conciergerie,Panthéon, Saint Chapelle(CMN), les  Galeries Lafayette , et sur les aéroports de Roissy CDG et Orly Sud en mai. Une dizaine de nouvelles boutiques sont prévues pour 2011. D’ici 2013, une cinquantaine de points de vente devraient voir le jour sur les 5 continents .
Attention toutefois : l’entreprise est née de véritables pros du marketing, qui ne s’encombreront sans doute pas de vos petits sites culturels, s’ils n’ont pas assez de passage (voir ci-dessous leur profil*). Mais pourquoi ne pas vous y mettre, réactualiser votre offre, faire appel à des artistes, que vous connaissez sans doute mieux que ces deux pros de la gestion et du  marketing? Une toute petite et ravissante boutique que nous avions visitée à Ajaccio il ya a 4 ou 5 ans avait fait ce pari ! Un régal ! Et ne faisait aucune concurrence à la principale boutique de la ville, qui était dans la même rue et presqu’ en vis-à-vis, en plus. Pour votre gestion, pas de problème : vous ferez juste l’emplette du livre coordonné par Christophe de Chassey sur la gestion des boutiques de musées, à ATOUT France, un collector !  
 Le profil des dirigeants : Philippe Issaly, entrepreneur et François Leclerc, manager développeur. Le premier, expert de la dynamique des marques, est à la tête de l’agence de marketing opérationnel Créature, qui intervient en particulier pour Coca-Cola, Nike, Ferrero, Bic, La Française des Jeux… Le second, expert des partenariats entre les marques et les enseignes, d’abord chez Disney puis au Printemps, en tant que directeur de clientèle internationale, pour redéfinir la stratégie de l’enseigne sur les marchés clés du tourisme. L’entreprise est aussi forte d’une importante levée de fonds réalisée grâce à l’entrée au capital d’investisseurs privés.

Ken recopiant en douce les bonnes infos de Benoît de Sagazan!

VOTRE AMI KEN LE TOURISTE PARFAIT ! Ken n’est pas à prendre avec des pincettes, en ce moment. Il recopie. Des lettres d’amour à son ex, pour les envoyer à une petite nouvelle Love Affair ? Que nenni ! Des adresses d’hôtels et de restaurants ultra branchés ou hors de prix,  pour ses prochains voyages d’affaire de Touriste Parfait ? Que nenni. Ken, en fait,  recopie les infos du formidable Patrimoine en Blog de Benoît de Sagazan pour voir ce qui doit être vu en France.  Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, doit être toute  contente. Ken, au fond, aime la culture, mais en grand secret. Regardez-le, il « cache » son œuvre car, à la différence d’un copiste du Moyen-Age, il ne veut pas la partager….

Un petit coup de jeune?

 
 
 

Ken, à l'expo universelle de Shanghai, fête les 5000 ans de la civilisation chinoise.

I – Mettre les pratiques artistiques et culturelles au service de l’autonomie des jeunes
Marc-Philippe Daubresse, Ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, a lancé en juillet le premier appel à projet dédié à la culture et financé dans le cadre du fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) . Doté de 2.5 millions d’euros, cet appel à projets culturels part du constat que les pratiques artistiques et culturelles des jeunes constituent un des leviers de l’accès à l’autonomie. Vaste programme! Cette nouvelle expérimentation est née sur un terreau fertile,  née du travail, depuis 2007, du ministère de la Jeunesse. En effet , en juillet 2009 un débat avait été organisé par l’INJEP en collaboration avec le Festival d’Avignon, les collectivités territoriales, les associations et fédérations d’éducation populaire, les professionnels de la culture et de la jeunesse. L’INJEP avait alors conduit, avec les mêmes acteurs, un groupe de travail qui avait abouti à une contribution sur les politiques culturelles de jeunesse, et une étude passionnante avait été réalisée sur les pratiques des jeunes soit  7 433 jeunes de 13 à 30 ans interrogés en France. Etude de Pascal Verbèke (Cahiers de l’Atelier) / mars 2009 disponible et gratuite sur le line suivant  :  http://www.joc.asso.fr/stockage/presse/Resultats%20complets-%20enquete%20culture%20loisirs.pdf

II – Il est tout à fait important et réjouissant  que ce ministère ait repris la main sur le sujet. En effet un « jeune », ce n’est pas simplement un scolaire, et le partenariat avec l’Education Nationale, central dans les mileiux culturels, ne fait, hélas,  que très rarement part au « plaisir » de la visite. Pour la visite scolaire des lieux culturels , les jeunes  sont considérés comme des  élèves ou étudiants à « enseigner ». On fait peu appel à leur autonomie car  l’objectif n’est pas, pour la visite culturelle, de passer un très bon moment. Les jeunes doivent y apprendre quelque chose,  et  si possible retenir ce qu’on leur propose de découvrir.
Les objectifs d’un ministère de la jeunesse ne sont pas du tout  limités l’enseignement, car ils concernent  les jeunes dans leur globalité, avec toutes leurs activités (Les temps de la vie : temps scolaire, tâches ordinaires et  temps de loisirs). Les animateurs Jeunesse s’adressent donc à un enfant, à un adolescent, à un jeune adulte et ne font donc  jamais d’interrogation écrite au lendemain d’une visite d’un musée ou d’un monument. A l’éducation « formelle » de l’école , du lycée ou de l’université ( Un maitre, un temps donné, un espace précis, des outils comme le livre, l’écrit, etc…ils préfèrent la  « non formal »éducation , comme disent les américains. C’est  -à-dire  l’éducation  qui prend en compte les possibilités de choix du jeune, sa vie, ses capacités ludiques, physiques, etc…Le secteur des animateurs Jeunesse  ne dispose donc pas de programme normé d’enseignement  pour les jeunes , mais plutôt  un menu, une palette d’ activités qui peuvent , ensemble, contribuer à leur  développement. Leurs évaluations  rendent d’ailleurs plus  lisibles les blocages, les inégalités, les particularités rencontréées par les enfants ou les jeunes adultes.. Ces menus « interrogent » la culture, ce qu’elle propose, et tiennent compte de la richesse des objets  culturels (monument, musique, musées…)  et pas seulement leurs compléments éducatifs pour l’Ecole ou l’Université. Enfin une excellente connaissance des comportements et souhaits des jeunes caractérise les professionnels de  ce ministère, puisqu’il ne coupe pas le jeune en deux (profil scolaire et …tout le reste : profil social ; conditions et lieux de travail et d’apprentissage, sa famille, son lieu de vie, ses « différences », ses  échecs, ses, réussites et leurs causes… ) et surtout tient compte de ce qu’il fait aujourd’hui , de ce qui l’intéresse (ou non, et pourquoi ?),  et de ce qu’il voudrait mais ne peut pas toujours faire. Enfin  ce ministère ne fait pas la part belle aux institutions. Et pense au futur, aux marges, à ce qui est moins normé.  Dans l’appel à projets, on peut lire,  par exemple  : « Une attention particulière sera portée aux pratiques artistiques « non instituées » dans leur diversité et aux pratiques de création numérique » .
 Le partenariat Jeunesse et ministère de la Culture (ce dernier co-pilote le projet )-  très puissant pendant des décennies ( ah ! les années  Leo Lagrange  ! Et L’INEP , devenu INJ, de Marly-Le-Roi!)) s’était malheureusement  resserré à partir des années 90 , car celui de l’Education nationale avait repris le leadership.
Nous ne pouvons donc  que nous réjouir de  cette nouvelle donne et souhaitons bonne chance au projet, qui sera ce qu’en feront les  candidats.
L’appel à projets : http://www.injep.fr/L-Injep-se-felicite-du-lancement.html

III – L’appel à projets 
Intitulé « mettre les pratiques artistiques et culturelles au service de l’autonomie des jeunes», cet appel à projet est ouvert à tout porteur de projet public ou privé (hors Etat).On peut déplorer, à sa lecture, la « langue de bois » administrative des rédacteurs, cette obsession d’ « ancrage territorial » ou de « mise en cohérence «  des politiques ; ou les mots-valises, qui trahissent leur  croyance que les jeunes sont « défavorisés »s’ils n’accèdent pas à la culture institutionnelle, des jeunes   qu’il faut à tout prix « insérer » par ce type de fréquentation ;  pour notre part nous pensons plutôt que ce sont les lieux institutionnels de culture qui sont défavorisés, en dehors des clous, hors-sol,  pas le non -renouvellement de leurs publics, et l’absence de désir des jeunes urbains de les visiter, d’y laisser la trace de leurs créativités, de leurs collaboration, de leurs projets…On peut surtout  regretter , dans l’appel d’offre, l’absence d’un volet de « Formation » des acteurs, pourtant toujours très riche pour assurer la pérennité et la professionnalisation.  Limites de la « cohérence » des auteurs de l’appel d’offre ? Ou le triomphalisme du « C’est la première fois qu’un Gouvernement… !», alors que les projets se succèdent (des PCQ à « Imaginez maintenant »….).   Mais bon, ne boudons pas notre plaisir !
–  Le principe du projet :
Des jurys indépendants procèderont à une phase d’analyse des dossiers reçus. Leur analyse porte à la fois sur le contenu, la méthodologie et les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation, mais aussi sur une analyse sur la qualité du protocole d’évaluation.
 – Les critères
Concernant le projet d’expérimentation, trois critères fondamentaux président à l’analyse des projets :
• l’originalité et la valeur ajoutée des réponses apportées ; l’appel à projet intégrera notamment plusieurs concours pour encourager la réalisation par les jeunes de films courts ou clips vidéos visant à revaloriser l’image des jeunes
• la capacité à produire des enseignements généralisables,
• la qualité de la construction du projet (la méthodologie rigoureuse, des modalités opérationnelles explicites, l’ancrage territorial, les partenariats institutionnels, la viabilité financière, etc.)
Ce projet permettra non seulement de garantir aux jeunes un accès à la culture sur tout le territoire, en sortant des dispositifs classiques d’avantages tarifaires, mais aussi de faire de leurs pratiques et engagements artistiques un vecteur d’insertion sociale et professionnelle.
 
– Les résultats de cet appel à projet seront connus début décembre, et les premières expérimentations lancées en janvier 2011.
– Financement et  objectifs : concrètement, une enveloppe de 2,5 millions d’euros est dédiée à cet appel à projets, dont 500 000 euros dans le cadre du FEJ, et 2 millions d’euros apportés par la Fondation Total.
 
IV – Le fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) et la démarche d’expérimentation
 L’article 25 de la loi généralisant le RSA du 1er décembre 2008 a prévu la création d’un « Fonds d’Expérimentation pour la jeunesse ». Ce fonds est « doté de contributions de l’État et de toute personne morale de droit public ou privé qui s’associent pour définir, financer et piloter un ou plusieurs programmes expérimentaux visant à améliorer l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de seize à vingt-cinq ans ».
 Son budget a été porté à 150 millions euros sur deux ans (60M euros en 2009 / 90M euros en 2010) qui seront consacrés aux expérimentations sur la politique de la jeunesse. A cela s’ajoute la contribution de Total à hauteur de 50 millions d’euros et celle de l’UIMM à hauteur de 3 millions d’euros.
 
V – L’ETUDE SUR LES PRATIQUES DES JEUNES (disponible et gratuite sur le lien ci-dessous) :
 http://www.jeunesse-vie-associative.gouv.fr
ET LES AUTRES PUBLICATIONS DE L’INJEP sur les pratiques culturelles De 2002 à 2009, l’Injep organisait deux rendez-vous par an pour développer une réflexion commune à l’ensemble des acteurs de la jeunesse, de la culture, du social et de l’éducation autour de -l’éducation populaire et de l’action artistique. Certains de ces rendez-vous ont donné lieu à publication. les voici : .

– Identifier, accompagner et partager les actions artistiques en amateur

– Education populaire et action artistique
– Les artistes revisitent le social
– La culture à l’épreuve des territoires (1) : Comment travailler ensemble ?
– La culture à l’épreuve des territoires (2) : L’in-discipline culturelle et les collectivités territoriales

– Les pratiques artistiques et culturelles des jeunes : mieux connaître pour mieux accompagner (3) : Nouvelles formes artistiques, nouveaux modèles économiques ?
– Les pratiques artistiques et culturelles des jeunes : mieux connaître pour mieux accompagner (1) : Continuité et/ou ruptures ?
– La culture à l’épreuve des territoires (2) : L’in-discipline culturelle et les collectivités territoriales
POUR EN SAVOIR (encore) PLUS : ces publications sont disponibles et gratuites sur le lien
http://www.injep.fr/Sans-titre.html?var#form1)

 
 
 

Ken et sa copine Vanessa

LA RUBRIQUE DE KEN LE TOURISTE PARFAIT :  KEN EST-IL JEUNE?

Oui et non, pense-t-il…Le problème, vous avez deviné, est son éternelle jeunesse…Cinquante ans qu’il fait jeune, et parfois il pense qu’il va craquer, faire un procès à Mattel, sa maison-mère qui l’a lâchement abandonné au profit de ces Action Joe et autres combattants rutilants et  assez moches.  Barbie, son ex, ne vieillit pas non plus et ça c’est vraiment super.  Mais il y a mieux….Il a rendez-vous ce soir avec une petite française, Vanessa, la copine de son ami Johnny, et, elle non plus, pourtant une vraie humaine, ne prend pas une ride…Il va encore jouer au Touriste Parfait, coupettes au clair de lune et voyages avec ses deux amis, hôtels de luxe et gastronomie de rêve! Mais il sera  en vacances pour une journée, la seule qu’il s’accordera cette année.Ses affaires attendront… 

PROCHAIN BILLET :  DES NEWS! UNE VRAIE COLLECTION DE NOUVELLES!  

NOTRE JEU DE L’ETE : selon vous, quel âge à Ken? Les 10 premières bonnes réponses donneront  droit  à la photo-souvenir de la soirée-rencontre de  KEN et PRINCE! Autant dire un collector!

Les tendances du Luxe (3)

 

Ken vous attend devant le pont de San Francisco. Son N° de portable est le...

I – Qui sont les clients du Luxe aujourd’hui  dans le monde? Tout d’abord les milliardaires, dont le nombre a augmenté (796 en 2008 et 1011 en 2009), qui ont un capital de 1Md$. Et qui ne font pas vraiment de tourisme culturel, car leur obsession est de se cacher et de vivre en autarcie. Mais rien ne les empêche de faire un petit tour à votre Festival pour prendre un bain de  foule ou de faire quelques pas entre leur limousine à vitres teintées jusqu’à l’entrée de votre musée.
Les millionnaires asiatiques ont dépassé leurs homologues européens en termes d’actifs, grâce au gonflement de la fortune des Chinois et des Indiens.C’est ce que rapporte une étude publiée en 2009  par les cabinets Merrill Lynch Global Wealth Management et Capgemini.
La population mondiale des personnes détenant plus d’un million de dollars d’actifs est remontée à 10 millions en 2009 après la récession mondiale. La plus forte concentration de ces millionnaires se trouve aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne, selon cette étude.
Parmi ces millionnaires, 3 millions vivent dans la région Asie-Pacifique et sont pour la première fois aussi nombreux que leurs homologues européens.
Leurs avoirs ont augmenté en 2009 de 30,9 % à 9 700 milliards de dollars, dépassant les 9 500 milliards de dollars détenus par les plus riches européens.La hausse de la valeur des actifs a été plus rapide en Asie qu’en Europe, grâce à la forte croissance économique et à la bonne santé des marchés boursiers, selon l’étude. ‘Hongkong et l’Inde connaissant la plus forte croissance en Asie-Pacifique, après un fort déclin de leur population de millionnaires en 2008′, indique l’étude.
Les marchés émergents, notamment l’Inde et la Chine ainsi que le Brésil ont tiré la reprise, et continueront à le faire, a indiqué Bertrant Lavayssière, directeur général de la division services financiers de Capgemini.(Source: AFP)

II – Et en France…
Malgré la crise, le Luxe français a mieux terminé l’année 2009 de quoi envisager 2010 sous de meilleurs auspices, grâce encore notamment à l’appétit grandissant des Chinois pour les produits haut de gamme.
Hermès, dont le chiffre d’affaires est presque dix fois moins élevé que celui de LVMH (respectivement 1,9 milliard contre 17,5 mds), communique ses résultats et prévisions  dans les Echos de la semaine du 20.07 : comptes au beau fixe, avec un excellent deuxième une progression attendue en 2010 de de 12%Son chiffre d’affaires annuel a progressé de 8,5%. Les ventes en  Asie hors Japon ont bondi de 45% au premier semestre. La Chine représente 15% de leur chiffre d’affaires, et 4 magasins vont y ouvrir en 2010. L’appétit grandissant des Chinois pour le luxe a comblé les chutes d’achats aux Etats-Unis, en Europe ou au Japon, pays encore englué dans la crise et pénalisé par la chute du yen.
Vuitton va ouvrir cinq nouvelles boutiques en Chine, dont deux à Shanghai lors de l’exposition universelle (1er mai au 31 octobre)
III- AUTHENTICITE PARTOUT ANONCEE : la fin du Bling Bling ?
Les industries du tourisme de luxe, qui  espèrent retrouver le chemin de la croissance en 2010 mettent l’accent sur “l’authenticité” aux dépens de l’ostentation, a déclaré  le président de la revue Ultratravel, à l’ouverture du Forum du marché international du voyage de luxe (ILTM) qui a réuni quelques 3.000 participants.Le secteur des voyages individuels ou familiaux de grand luxe, au cours desquels milliardaires et divas dépensent des sommes astronomiques, éventuellement pour des voyages assez brefs comme une expérience en apesanteur, a peu souffert de la crise, selon des responsables rencontrés à l’ILTM.
“C’est la fin du bling-bling. Les gens recherchent une expérience de qualité, couplée à un sentiment d’espace”, explique Glenn Pushelberg, designer d’hôtels et restaurants de luxe.Les voyages dans l’espace ne manquent pas non plus d’amateurs disposés à payer des sommes considérables pour flotter en apesanteur comme un astronaute.Tom Shelley, responsable du marketing et des ventes à Space Adventures, indique que les années 2008 et 2009 ont été les plus florissantes depuis le démarrage de cette activité en 1998.les commandes chez Virgin ne cessent de crître.
Mais ce type de communcation est tout de même trompeur…Les milliardaires aiment surtout la discrétion , vivre en autarcie ont des maisons qui ont des terrains avec plusieurshectares..

IV – La gastronomie plus “jeune”, avec des produits parfaits et peu de mélanges….
On a connu les tendances du Fooding, de la nouvuelle cuisine, du slow food…Aujourd’hui la tendance est  au jeune chef, qui a fait ses classes chez les anciens . Notre modèle est Christopher Hache, jeune chef inconnu du grand public, premier surpris par ses nouvelles fonctions. A 28 ans, il dirige les cuisines du Crillon, luxueux palace parisien. Fort d’une solide expérience, chez Eric Briffard Bernard Loiseau Alain Senderens au Lucas Carton,  Au Bristol, d’Eric Fréchon. Outre le menu dégustation à 140 euros, il propose aussi une formule déjeuner à 68 euros dont il promet de changer un à deux plats par semaine.
“Ma cuisine est très lisible. Je ne mets jamais plus de trois ou quatre éléments par assiette”, explique-t-il.“J’ai cette culture du produit avant tout, comme au Bristol”, dit le jeune homme svelte aux cheveux ras, tâches de rousseur et regard noisette. Et chez Briffard, “j’ai trouvé des notes d’agrumes et de Japon”. Source: AFPrelaxnews, 2010
V – TRAINS
L’Inde vient de lancer sur les rails le train le plus cher et le plus luxueux du pays, destiné à des touristes fortunés prêts à payer au moins 800 dollars la nuit dans des couchettes rappelant la période fastueuse des Maharajas.Ce nouveau train, le “Maharaja Express”, qui s’est élancé pour la première fois samedi depuis Calcutta pour rejoindre New Delhi a été conçu pour recevoir 84 passagers priviliégiés
http://www.rirtl.com/

VI – BATEAUX
La compagnie de croisières Disney Cruise Company(sur le thème des dessins animés) a donné plus d’informations sur son nouveau paquebot, qui devrait accueillir un toboggan aqu atique, le 26 janvier, un an pile avant sa mise à flots.
http://disneycruise.disney.go.com
Le Disney Dream est le premier des deux nouveaux paquebots que la Disney Cruise Line mettra à flot d’ici 2012.Il est conçu autour des personnages historiques de Disney, comme Mickey, Donald et Dingo.

La compagnie de croisières Silversea Cruises vient d’annoncer qu’il y aura désormais un majordome rattaché à chaque cabine à bord de chacun de ses navires.
Chaque majordome, aura lui-même un assistant et sera habilité à résoudre les éventuels problèmes et proposera des services personnalisés : défaire les bagages, s’occuper du pressing ou encore préparer un bain, explique Christian Sauleau, vice-président de Silversea.
Silversea Cruises est à la seconde compagnie de croisières à proposer un tel service haut-de-gamme après Azamara Cruises. http://www.silversea.com/
VII – HOTELLERIE
L’hôtellerie se veut toujours de luxe…Les chînes les regroupant pulullent ( Leading Hotel of the World, Morgans Hotel Group, Relais et Châteaux en France…). Nous ne traiterons ici que ce qui nous apparait comme de vaies nouvelles tendances, au-delà de la communication superlative.
1 – La chambre ou la suite , espaces traditionnels, cèdent la place à « une vraie maison »
Pour la “Réserve” (nouvelle appellation de la suite présidentielle) du Soneva Kiri, l’une des perles des Six Sens dans l’île tropicale de Kood (Thaïlande), les amateurs devront payer entre 4.000 et 5.428 euros la nuit. Ils disposeront d’une villa bien aérée de 1.001 m2, en bois, avec sa propre piscine de 209 m2, et même d’une maison pour les enfants, a précisé à l’AFP Vincent Gillet, directeur commercial du groupe Les Six Sens.
2 – Quelques forfaits haut de gamme assurent l’intimité entre riches
L’Emirates Palace d’Abou Dhabi, autoproclamé hôtel sept étoiles, propose un séjour d’une semaine pour un couple pour la bagatelle d’un million de dollars. La chaîne hôtelière Kempiski a conçu un forfait vacances d’une valeur d’un million de dollars (730 000 €).Ce package comprend notamment le billet d’avion aller-retour en première classe vers Abu Dhabi, l’hébergement pour 7 nuits dans une suite de l’Emirates Palace et une limousine Maybach avec chauffeur.Vous aurez également le droit a un soin quotidien au spa de l’hôtel, une partie de golf au Golf Club d’Abu Dhabi, une sortie de pêche en haute mer ainsi qu’un coucher de soleil au champagne et la visite d’une île déserte.
http://www.emiratespalace.com/fr/home/index.htm
3 – Des nouveaux marchés
Le groupe hôtelier canadien Four Seasons a annoncé mardi qu’il va s’étendre de manière significative en Chine.Four Seasons va ouvrir deux nouveaux établissements en 2010 et neuf autres d’ici 2014 pour devenir  “la première marque d’hôtellerie de luxe en Chine”.
– http://www.fourseasons.com/
Le groupe Shangri-La est propriétaire de 66 hôtels de luxe, dont la plupart sont des cinq étoiles .La chaine a aussi signé un accord avec le promoteur immobilier turc Tanrıverdi Holdings pour construire un hôtel sept étoiles à Istanbul, au bord du Bosphore.L’établissement de 200 chambres devrait ouvrir ses portes en 2012 sur le site d’une ancienne usine de tabac, dans le quartier central de Beşiktaş.Il sera constitué de 7 étages au dessus du niveau de la mer, et sept autres en dessous, et coûtera 183 millions d’euros selon les estimations. http://www.shangri-la.com/
La chaîne d’hôtels de luxe Peninsula a confirmé son projet de s’installer en Inde, dans le cadre d’un plan d’expansion mondial.Clement Kwok, PDG du groupe Hongkong & Shanghai Hotels Ltd, qui possède Peninsula, a déclaré au magazine BusinessWeek que la chaîne ouvrirait un maximum de 15 hôtels dans les cinq à dix ans à venir, dans le monde entier : http://www.peninsula.com/Peninsula_Hotels/en/default.aspx
VIII – Nos amis les bêtes…
Les enfants font du bruit, les petits chiens beaucoup moins. Plus sérieusement, tout avait  été dit sur les animaux de compagnie, sauf que Paris Hilton, fille du propriétaire de la chaîne d’hôtels, a lancé une nouvuelle mode en inventant le chien parure de luxe, accessoire que l’on tient  négligemment au bras en posant sur la photo.Il doit être habillé, coiffé, embijouté, sinon rien.   
Une autre chaîne hôtelière américaine,  Fairmont Hotels & Resorts a décidé d’embaucher des “ambassadeurs canins” pour certains de ses établissements.Au Fairmont Sonoma Mission Inn & Spa, en Californie, les clients peuvent par exemple faire la connaissance de Zeus, un “beau labrador chocolat”.Il est disponible pour se promener avec les clients, leur tenir compagnie. Mieux que « Chiens acceptés », voici donc le chien-doudou, contre vos petites angoisses et votre solitude, en service d’hôtel. Non payant pour l’instant, mais pensez-y dans votre hôtel ou votre musée : http://www.fairmont.com/
Avec de la vente d’accessoires pour votre clientèle fan de tout petits chiens :présentée au salon de la joaillerie à Vicence (Italie) en janvier, la toute nouvelle collection Mumapets propose colliers en diamants, écuelles en argent massif et autres “sacs de promenade” en python.
http:/www.doggeneration.com
 http://www.harrods.com/HarrodsStore/find/c/giftcards,gifts-for-pets
http://www.gucci.com/fr/french/fr/fall-winter-10/pet/
IX – Luxe conjugué avec Durable…et les catastrophes écologiques
 
Des éco-cités pour les réfugiés climatiques et autres passionnés de la nature …mais pas avant  2100 !
Des Maldives au golfe du Bengale, la montée du niveau des océans risque de priver de logement et de terres 250 millions de personnes sur la planète au cours du XXIe siècle.
Pour faire face à la montée des eaux, l’architecte Belge Vincent Callebaut a imaginé un  concept de ville flottante baptisée Lilypad. corridors biotiques sur et sous la coque” et un lagon d’eau douce immergé recycle les eaux de pluie au centre de l’île et permet de lester la ville.
La structure du vaisseau s’inspire des nervures de la feuille du nénuphar géant d’Amazonie, Victoria Regina. “La double coque est constituée de fibres de polyester et d’une couche de dioxyde de titane sous forme anatase qui permet d’absorber la pollution atmosphérique par effet photocatalytique“, détaille M. Callebaut.
Lilypad peut servir à “étendre en offshore les territoires des pays les plus développés, comme Monaco”, précise l’architecte, qui a pris soin d’amarrer ses Lilypad virtuels face à la Principauté.Cette ville en forme de nénuphar est sensée pouvoir accueillir 50 000 habitants, de plus, elle ne devrait produire aucune pollution et s’autoalimenter en énergie grâce aux panneaux solaires, aux éoliennes et aux marées.
X – Luxe et bonne conscience….
Un nombre croissant de riches voyageurs sont à la recherche de “l’expérience” qui changera leur vie, indiquent encore les professionnels. Le Ritz-Carlton de Cancun (Mexique) offre ainsi à ses hôtes l’opportunité d’effectuer un travail bénévole dans des villages pauvres de la région. http://www.ritzcarlton.com/en/Properties/Cancun/Default.htm
Pour vous amuser , mieux que Gala/Voici/Public et Cie :
Bruno Aubry, journaliste, auteur de Les milliardaires de la Côte (éditions l’Archipel), 18,95 € -ISBN : 9782809803402

KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT !
Voilà, elle est brune, sublime, elle vit en Asie, elle joue du violon, de façon magique. Ken, entre deux avions, cinq affaires bouclées hier et quelques centaines de millions à récupérer fissa, vu que le job de Touriste parfait n’est pas de tout repos, est complètement effondré. Il sait qu’il n’y arrivera jamais. Ne pourra la retrouver. Et ça le tue.  Il était juste tombé en amour, comme disent les canadiens, mais voilà, tout est fichu. Vous allez tout comprendre : Ken est sur la page du site génial car  tout guilleret de Storytelling, site réalisé par le merveilleux Jean-Marc Blancherie, le spécialiste français du storytelling. Et elle, la Ravissante, elle est  aussi sur le site de Jean-Marie, mais juste en dessous de lui…Les objets communiquants, la réalité augmentée, les innovations en tous genres du numérique ? Tu parles…Quand la plus jolie fille du monde est EN DESSOUS DE VOUS, sur un site Internet, eh bien voilà, vous oubliez la love affair, car vous savez que vous ne pourrez jamais vous rejoindre . Et il pleure. Enfin..Presque.
Voyez vous-mêmes, vous allez être sidérés : http://storyable.posterous.com/    
Notre jeu-hebdo : si un internaute trouve LA solution pour rendre possible cette rencontre, il gagnera :
– Une photo-collector de Ken, le Touriste parfait, en pyjama ! YES !