De la Tour Eiffel à la Sky City

P1080597Toujours plus haut! Les signes de puissance des continents et des états n’en finissent pas de grimper au ciel.Ce samedi 20 juillet, les travaux du plus haut gratte-ciel du monde viennent de commencer, en Chine, au moment où La tour Eiffel a fait un nouvel coming out sur le web : un accord commercial entre sa société d’exploitation et Google Institute la met à nouveau en scène. A défaut de construire, il ne nous reste plus qu’à commémorer? Pas seulement, car avec cette mise en ligne de son histoire, de sa construction, Google met sa grosse machine (Street View; Google Art Project..) en marche pour que des milliards d’internautes du monde entier profitent de la Tour Eiffel, en connaissent l’origine et profitent de sa vue! Car les gratte-ciel ainsi que tous les belvédères naturels ou construits sont aussi le meilleur endroit pour découvrir une ville, lire son tracé et son histoire et découvrir ses limites et son environnement proche.
Le tourisme culturel, loin de se limiter à la visite des monuments et des musées, peut lui aussi profiter de ces nouveaux croisements entre prouesses techniques et concurrence des continents, urbanisme et lecture du paysage, icônes des siècles passés et nouvelles destinations du monde. Quand l’art et l’architecture, l’urbanisme et l’innovation mais aussi le tourisme  sont en jeu, voilà aujourd’hui notre nouvel épisode,  de la Tour Eiffel en France à la Sky City de Chine.

Tour Eiffel ConstructionI- LA TOUR EIFFEL 
trois expositionsont été développées en haute définition présentent tout ce que vous voulez voir, savoir sur le monument emblématique de Paris et  le contexte de la naissance de la tour, avec une cinquantaine d’images, les plans originaux, et les gravures de l’époque et les photos du fonds patrimonial de la tour Eiffel. La surprise, c’est la vue panoramique de Paris depuis le monument,et, pour l’émotion, un petit scoop avec un enregistrement audio inédit de la voix de Gustave Eiffel par Thomas Edison! « C’est à vous en réalité mes chers enfants que je m’adresse. Je suis très heureux que ce cinéma parlant reproduise, avec mon image, les intonations de ma voix et je vous dis au revoir, mais sous une nouvelle forme ».
-1- La naissance de la Tour 1883-1887 
– La Tour a été « inventée » en 1883 et pas vraiment par Gustave Eiffel. Lorsque le projet d’une Exposition universelle parisienne fut adopté en 1983, deux ingénieurs de l’entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, eurent l’idée d’une tour métallique, un « pylône » de 300 mètres, pour épater les visiteurs du monde entier! Puis les deux ingénieurs peaufinèrent leur pylône avec l’architecte Stephen Sauvestre, lequel affina et décora l’édifice conçu par les deux ingénieurs. (Voir nos photos en fin de billet) Gustave Eiffel, d’abord réticent au projet,racheta un an plus tard, le 18 septembre 1884, leur brevet d’ invention qui permettait de construire des « piles et des pylônes dépassant les 300 mètres »,  soit le double de ce que l’on construisait à l’époque en Europe.

Gustave-2- Comment Gustave a « vendu sa tour » : Gustave Eiffel agit en temps qu’entrepreneur et promoteur, et doit  tenter de vendre son projet. Il commence par le proposer  au maire de Barcelone, qui refusa, jugeant le projet « peu réaliste et surtout beaucoup trop onéreux ». Après des mois de lobbying (articles de presse, publicité et relations publiques auprès du ministre du Commerce et commissaire général de l’exposition de 1889), le projet fut retenu le 1er mai 1886, et une convention signée avec le gouvernement, le 8 janvier 1887. G. Eiffel avançait  80 % des frais des travaux, estimés à 8,5 millions de francs or. Les autorités lui accordaient une concession de vingt ans, à dater du 1er janvier 1890, au terme de laquelle la tour devait appartenir à la ville de Paris. Ce qui fut fait !(Notre photo : Gustave Eiffel, archives de la Tour Eiffel).
-3– La tour est avant-tout une prouesse technique à son époque : en plus de son petit appartement privé situé au sommet, Gustave Eiffel installe dans ce sommet un laboratoire de mesures et d’expériences scientifiques ( baromètres, pluviomètre, anémomètres, paratonnerres, etc..).
Les défis techniques de la construction furent permanents, depuis la conception jusqu’à la réalisation ( le choix du fer puddlé, par exemple, prit des mois après essais). Le montage de la Tour commença le 1er juillet 1887 pour être terminé fin mars 1889. Toutes les pièces furent fabriquées à l’avance dans les ateliers d’Eiffel à Levallois-Perret, après leur calcul et leur traçage (16 000 pièces de gabarits différents ; perçage de 7 000 000 de trous, pose de 2 500 000 rivets…). Le plus difficile fut cependant le calcul des éléments atmosphériques, (température, vents, orages…) ou celui des ascenseurs car il fallût  adapter les calculs existant au maxi-format de la tour. Lire toute l’épopée technique ici !

A Paris (Texas) la Tour Eiffel en chapeau de cowboy....

A Paris (Texas) la Tour Eiffel en chapeau de Cow Boy….

EN SAVOIR PLUS SUR LA TOUR EIFFEL:
Voir les projets du futur premier étage rénové  sur la vidéo du site officiel de la Tour, qui présente aussi la liste de ses très nombreuses   copies, dans le monde, ainsi que des chiffres-clefs croustillants . Vous pouvez aussi y télécharger l ’appli de la visite de la Tour pour votre smartphone. Le site est relayé par un site Facebook  qui vient de gagner son premier million de visiteurs ! A ajouter aux 7 millions de visiteurs annuels payants de la Tour Eiffel .Voir aussi de nombreux sites historiques, notre préféré ici. Ou un autre défilé des copies de la Tour,  à voir ici. 
II- TOUJOURS PLUS HAUT, LES TOURS ! En 1889, année de l‘inauguration de la Tour, le Monument de Washington (169 mètres) détenait le record du monde depuis quatre ans. Quarante ans après la Tour Eiffel,  le Chrysler Building à New York la dépassa (319 m), battu ensuite par l’Empire State Building (381 m) en 1949. Aujourd’hui, les tours font toujours la course ! Après celle de Taipei (508 mètres) le Burj Dubaï (800 mètres) est encore le plus haut, en attendant la Sky City chinoise. Et les tours de plus de 400 mètres ont émergé depuis la fin du siècle dernier comme des champignons. La tour d’un kilomètre de haut est de l’ordre du  possible, et les pays émergents en

seront le théâtre. Voir les prévisions des tours en construction (source : Wikipedia) :

GC En construction_Wikipedia

III-LA CHINE BATTRA le record du monde en 2022  avec  1.318 gratte-ciel de plus de 152 mètres. Actuellement les Etats-Unis sont encore en tête du classement du rapport de Motiancity avec 533 gratte-ciel, alors que la Chine n’en compte que 470. Mais 848 gratte-ciel sont déjà en construction ou programmés en Chine , alors que seulement 30 sont prévus pour être construits aux États-Unis, indique le rapport, qui compare leurs modes de production et de financement des deux pays. 

Sky CitySKY CITY, AU TOP ! Le plus haut gratte-ciel du monde sera une ville chinoise,  dès  l’an prochain.

Signe du basculement du monde vers l’Est, la Chine vient de poser la première pierre  du plus haut gratte-ciel du monde à Changsha. Huit mètres de plus que la tour Burj Khalifa de Dubai, ce qui lui permet de communiquer cette semaine dans le monde entier. Le budget (1,1 milliard) met en avant les 43% d’économie réalisés par rapport au coût de la tour de Dubai,  l’éco-construction ainsi que les normes antisismiques supérieures à la réglementation. Cet immeuble est en fait une ville verticale de 208 étages pour 30 000 habitants, avec appartements et commerces, hôtels et restaurants, mas aussi des parcs, des piscines, des théâtres et des cinémas, des écoles et un hôpital, avec une promenade de 10 km pour les badauds et les joggers… Un million de mètres carrés qui, une fois les fondations posées, seront réalisés en quatre mois seulement, son achèvement étant prévu pour avril 2014.
Un projet fou, évidemment…
On ne peut que comparer avec la Tour Eiffel : même buzz autour de la communication officielle – il faut bien vendre…- ; même réalisation anticipée de tous les éléments préfabriqués; même construction-assemblage de style Légo ;  et même hurlements des critiques qui condamnent les conditions de production, la mégalomanie, l’inhumanité, la démesure, bref, la folie du projet et en guettent le moindre signe de défaillance.

Le pyloneTerminons en effet ce petit voyage au pays des tours en rappelant les critiques du milieu intellectuel de l’époque Eiffel qui, dès les premiers coups de pioches, rédigea une condamnation sans appel. Comme cela se passe aujourd’hui avec la tour Sky City de Changsha, on retrouve dans les protestations des intellectuels les mêmes arguments, les mêmes accusations au niveau du vocabulaire employé  : le mercantilisme, la peur du « rapetissement » des pays développés face aux innovations des émergents, ces barbares…Ou l’ombre odieuse qu’ils jettent, pour l’avenir, au  « génie de tant de siècles » de l’Occident.
Si l’ admiration béate du progrès pour le progrès est stupide, les critiques actuelles de la Chine, en particulier, sont toujours teintées d’une telle arrogance – nous serions la seule vraie mesure du monde/Notre passé est le diapason de l’histoire  – et  cela nous choque. A quand une histoire de l’art et du tourisme plus globale?
Trois extraits de la Lettre de « Protestation des Artistes contre la Tour Eiffel », signée par Guy de Maupassant, Charles Gounod, Victorien Sardou, Charles Garnier, François Coppée, Sully Prudlhomme, William Bougereau et Leconte Lisle publiée dans Le Temps du 14 février 1887:
« La ville de Paris va-t-elle donc s’associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d’un constructeur de machines, pour s’enlaidir irréparablement et se déshonorer? »
– « Car la tour Eiffel, dont la commerciale Amérique ne voudrait pas, c’est, n’en doutez pas, le déshonneur de Paris! Chacun le sait, chacun le dit, chacun s’en afflige profondément, et nous ne sommes qu’un faible écho de l’opinion universelle et légitimement alarmée.
– « ll suffit, d’ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’une noire et gigantesque cheminée d’usine, écrasante de sa masse barbare: Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-Jacques, le Louvre, le dôme des Invalides, l’Arc de triomphe, tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant. Et pendant vingt ans, nous verrons s’allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, comme une tache d’encre, l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée. »
Suite RoyaleKEN LE TOURISTE PARFAIT
Barack avait prêté à Ken sa fusée secrète, car Kate et William l’avaient désigné comme Parrain de leur petit George. Ken était arrivé à l’Hôtel Ritz de Londres en quatrième vitesse, pour rencontrer la Reine, devenue depuis des lustres l’une de ses meilleures amies. « Hello, how is our Perfect Tourist ? » dit Elizabeth en l’accueillant, dans un anglais parfait, vous remarquerez au passage…Puis elle l’accompagna chez Harrod’s pour faire le cadeau du Petit. Que voulez-vous, voyageant sans cesse entre hôtels et avions, Affaires et Finance, le Perfect Tourist se devait aussi de laisser impérativement quelques retombées dans le Royaume, uni autour du nouvel Enfant-roi. Son choix se porta sur une broche pour tétine en diamants, malgré les conseils d’Elizabeth qui trouvait que cela faisait trop « nouveaux riches de Chine » :  « Too much! Too bling-bling,  Dear Ken! », dit-elle à Ken dans le magasin…

 

Notre photo (volée!) : Ken dans la salle à manger de sa Suite Royale du Ritz Hotel de Londres, juste avant de filer chez Harrod’s 🙂

NOS PHOTOS !

1) La mythique Tour de Babel, première du genre!

Pieter_Bruegel_the_Elder_la Tour de Babel Vienne_Google_Art_Project_-_edited (1)D’après la bible: peu après le Déluge,  alors qu’ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinéar et s’y installent tous. Là, ils entreprennent par eux-mêmes de bâtir une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, pour se faire un nom. Dieu les voit, et estime que s’ils y arrivent, rien ne leur sera inaccessible. Alors Dieu brouille leur langue afin qu’ils ne se comprennent plus, et les disperse sur toute la surface de la terre. La construction cesse. La ville est alors nommée Babel (terme proche du mot hébreu traduit par « brouiller »).Wikipedia , Photo Google Art Project

2) Le Phare d’Alexandrie

Phare d Alexandrie+

Une architecture-phare, kesaco????Pour les architectes de l’Antiquité, ce phare représentait l’immeuble le plus haut de la terre. Le phare a été   construit pour protéger les marins de la côte d’Alexandrie et également comme œuvre de propagande. La ville toute entière a été construite de façon démesurée et le phare devait en être le symbole. Le résultat fut tel que, depuis, le mot phare (du latin pharus, dérivé lui-même du nom de l’île de Pharos), est utilisé pour désigner communément ce type d’édifice. est considéré comme la septième des sept merveilles du monde antique ; il a servi de guide aux marins pendant près de dix-sept siècles (du IIIe siècle avant notre ère au XIVe siècle). Sa construction aurait débuté entre 299 et 289 avant notre ère (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d’années.Wikipedia 

Les_plus_hauts_batiments_en_1889

4) La Tour Eiffel: un pylône d’ingénieurs très innovants et un vocabulaire d’art plus classique?

medium_tour-eiffel-projet-initial-1884

 

le vocabulaire de la tour

Le Pylone des ingénieurs (à gauche)..Mis en décor par l’architecte Stephen Sauvestre (à droite)!

5) L’appartement de Monsieur Eiffel! (Mentionné comme logement  sur les plans, souligné de rouge par nos soins 🙂 )

Le Logement de Monsieur Eiffel 

6) L’Empire State Building (1931)

Empire State Building

7) Les records de « hauteur » répertoriés, classés, dessinés diffusés dans le monde entier (Google).

liste-des-5-plus-hauts-gratte-ciel-du-monde

210 -plus-hauts-gratte-ciel-du-monde _2

8) Aujourd’hui, des villes-gratte-ciel qui ont moins de 20 ans à Hong Kong, en Corée, aux Emirates ou en Chine (Ici, Guangzhou): les pays émergents, leur urbanisme et leur touristes fascinés.   

GUANGZHOU

MotiancityEn voir plus , sur les tours en Chine, sur le site de Motiancity.

A la semaine prochaine! 

Do You Speak Tourist?

Ken à Biarritz jeudi dernier!

Ken à Biarritz jeudi dernier!

L’Ile-de-France et Biarritz ont réalisé d’excellents projets, cet été,  pour désensibiliser les habitants d’un anti-tourisme relativement chronique et pour les aider à mieux accueillir les étrangers et les français qui viennent visiter leurs villes et leurs régions. Car chaque année nous avons le prix des plus grincheux, des moins aimables, des plus désagréables et parfois des plus arnaqueurs, des plus agressifs  des hôtes, alors que rencontrer  un non–habitant ne devrait jamais être un supplice, pour nous, et qu’après tout, la France,  toujours première destination mondiale du tourisme, n’a pas intérêt, surtout en ce moment, à scier la branche dorée sur laquelle est assise son économie. On sait aussi que les agressions et vols de touristes chinois  au printemps ont fait exploser leurs réseaux des récits de  leurs douloureuses expériences.
• Rappelons, façon « Cahier de vacances et Révisions », que l’industrie du tourisme représente 9% du PIB mondial, 4% du PIB européen et 6,5% du PIB français. Le tourisme, c’est aussi 8% de l’emploi mondial avec 200 millions d’emplois directs dans le monde et qui génère près de 900 000 emplois salariés directs en France. Enfin, et c’est rare, le tourisme est un secteur en croissance perpétuelle (+ 4% par an dans les dix prochaines années ). Nous avons vu dans ce blog cet hiver qu’un milliard et demi de touristes est une  prévision raisonnable pour 2020 (contre 25 M en 1950…).Mais tout n’est pas au beau fixe, dans ce tableau : la concurrence est extrêmement forte et en 2020 la Chine devrait devancer la France (130 millions de touristes contre 106,1 en France). Il faut donc prendre les devants et commencer par le plus important, que ce soit pour les secteurs-clefs ( Transports ; Hébergement; Restauration…) ou pour les activités que nous proposons, au premier rang desquelles la Culture arrive , toujours et encore, en première motivation des intentions des touristes étrangers.
touristI- DO YOU SPEAK TOURIST ? en Ile-de-France
Des outils pour bien comprendre pourquoi les touristes sont là, qui ils sont (leurs profils ; leurs souhaits ; leurs petites particularités, pour chaque nationalité…). Avec de quoi se débrouiller dans leur langue, voilà ce qui compose le Kit proposé par le CRT et la CCI de l’Ile-de France sous deux formats:
1)Un Guide pratique, à voir ICI ; ce guide est un résumé du site Internet, beaucoup plus complet.
2) Un site Internet,  à consulter,   . 
Les guides-papier ont été distribués aux principaux relais de ces touristes : Commerçants, hôteliers, restaurateurs et taxis:

Cibles de la campagne et ntionalités étiudiées

 Curieusement, aucun conseil spécial n’a ciblé les organisateurs d’activités culturelles, alors même que tous les touristes présentés par le Guide et le site Internet ont l’activité culturelle en pole position dans leur séjour. Bon, cela ne nous étonne guère, vu le peu qui est fait par les deux secteurs du tourisme et de la culture pour former à l’accueil et l’ingénierie du tourisme culturel, mais une fois de plus nous devons « militer » pour que cela change… Quand je songe aux trésors que déploient les canadiens pour faire visiter un petit pont, même pas joli, le pauvre, mais comme seul témoignage  de l’industrialisation au début du 20 éme siècle, je me dis qu’en effet la concurrence va gagner peu à peu du terrain, au vu des files d’attente de plusieurs heures à la Tour Eiffel! Ou à cause de  l’absence très pénalisante de navettes, juste « oubliées » par les promoteurs des nouveaux transports et parking, pour que les pros du Mont puissent y accéder rapidement et confortablement! (Depuis deux jours la grève des personnels du Mont est terminée car ils ont enfin eu leurs navettes, heureusement.).

3) Le pari des concepteurs de Do You Speak Tourist ? est de mieux faire connaître l’ingénierie touristique aux relais professionnels parisiens, afin qu’ils accueillent au mieux et de façon différenciée chaque clientèle. Par exemple pour les touristes français, on apprend le principal : ce qui les motive -l’offre culturelle et événementielle ! Comment se comporter avec eux (De la convivialité, le respect de leur autonomie, ne pas être pris pour des touristes), ce qu’ils souhaitent manger avant tout ( les cuisines du monde) ou encore comment ils voyagent (très souvent en famille) et s’ils sont prêts à oublier vos gaffes éventuelles  ( Pas du tout ! Ils n’aiment que l’efficacité et ils sont très exigeants). Mais il faut aussi donner des conseils, et, si vous êtes commerçant, vous saurez comment vous pouvez  intégrer, facilement, aujourd’hui, le dispositif PABLO (Programme d’Apurement des Bordereaux de Vente à L’Exportation par lecture Optique). Et cela sans affiliation à un opérateur de détaxe et au moyen d’un investissement financier minime : un ordinateur, une imprimante et une connexion Internet.
Les Touristes étrangers : présentée par nationalité, votre information est juste parfaite pour assurer un bon accueil, avec des fiches qui présentent pour chaque clientèle la  durée de séjour, la nature des dépenses, les codes de politesse, etc.. (Voir notre présentation  à la fin du billet).

POUR EN SAVOIR PLUS: Voir aussi les  excellents résumés qu’ a fait  l’Internaute sur les clientèles étrangères, ainsi que le site Marketing Chine qui présente  Do You speak à ses amis et démontre, au passage,  que Londres est bien moins chère que paris pour les visiteurs chinois.
recto (1)II- BIARRITZ PARIE SUR la relation entre TOURISTES ET HABITANTS! La ville de Biarritz va cependant plus loin que celle de Paris. L’implication des Biarrots est en effet apparue comme essentielle à la réussite du projet d’information et de sensibilisation.
1) UN KIT D ‘ACCUEIL pour les habitants : au mois d’avril 2013, tous les Biarrots ont reçu dans leur boîte aux lettres le kit d’accueil touristique de Biarritz Tourisme (photo ci-contre) pour les sensibiliser à la qualité de l’accueil. Partant du constat que chaque habitant de Biarritz, connaisseur de sa ville, est plus ou moins sollicité pour donner des conseils à ceux qui la découvrent, l’idée de ce « kit touristique » est d’être un outil d’accueil : les documents inclus dans la pochette permettent à chaque Biarrot de pouvoir donner, à ceux qu’il accueille (parents, amis, locataires, inconnus croisés dans la rue…), les premières informations.
2)UN PROJET PLUS COMPLET que celui de Paris, donc, car décliné dans toute la ville et comportant des séquences spéciales, comme 1- l’« Accueil partout dans la ville » qui bénéficie de la présence d’équipes d’accueil mobiles et dispersées. L’Office de tourisme est donc délocalisé là où sont les touristes. 2- Des rendez-vous « Un jour – Un lieu ». 3- Des « Biarritz Hours » dans les cafés de la ville , qui permettent aussi aux Biarrots passionnés par leur ville de rencontrer les touristes, de dialoguer avec eux, de leur faire partager leurs passions et de leur donner leurs conseils.4- Et 50 AMBASSADEURS volontaires , sur le modèle déjà bien éprouvé par plusieurs villes et régions en France, ont aussi été formés pour accueillir mais aussi partager, dans la vraie vie, leur connaissance de Biarritz avec les touristes. Depuis le 15 juin, parmi la cinquantaine d’ambassadeurs, nombreux sont ceux qui participent aux Biarritz Hours dans les cafés de la ville.

3) ET DÉJA DES RESULTATS ! Cette opération fait l’objet d’une évaluation et a déjà produit des résultats remarquables (93% des lecteurs ont conservé la pochette ; plus de 8 lecteurs sur 10 ont déjà renseigné un touriste sur des lieux ou des événements présentés dans la pochette ou en avaient l’intention).

VOS CONTACTS /POUR BIARRITZ : maylis.garrouteigt@biarritz.fr . Pour PARIS /ILE-DE-FRANCE (Région, CCI, CRT) : Matthieu Turquetil mturquetil@cci-paris-idf.frT. +33(0)1 55 65 47 17 – Quentin Boissy D’Anglas qboissydanglas@cci-paris-idf.fr T. +33(0)1 55 65 46 28 et Catherine Barnouin cbarnouin@nouveau-paris-idf.coT. +33(0)1 73 04 83 13. 

Ken weris

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken se réjouissait de ces vacances à Paris ! Débordé par ses activités et son métier, il courait le monde en avion, en bateau ou avec ses Lamborghini, vous le savez, pour faire toujours plus d’affaires et produire de conséquentes retombées économique à chaque séjour ! Car le Tourisme n’aimait que cela, au fond. A Paris il était gâté, les restos étaient hors de prix, et son Concierge ne trouvait pas de suite correcte à moins de 600$ la nuit. Il était donc ravi et s’apprêtait à dévaliser l’Avenue Montaigne pour rapporter de belles surprises à son ex, Barbie Chérie,  lorsque deux touristes s’approchèrent. Le prenant pour un français, le couple  lui demanda son  chemin…Cela le combla de bonheur !

 

 

 REGARDER DO YOU SPEAK TOURIST? DE PLUS PRÈS…

1- Pour vous donner l’impression que vous êtes un pro parfait(ou potentiellement parfait 🙂 , on commence par le traditionnel tableau des arrivées des clientèles étrangères

Evolution des clientèles internationales

  • Les Britanniques, les Américains et les Espagnols sont les nationalités qui sont le plus venues à Paris Ile-de-France en 2011. L’ensemble des touristes ont une intention de retour importante pour 48% des voyageurs venus en avion et 58% des voyageurs venus en train.

Principales caractéristiques de la clientèle internationale de la région : La clientèle internationale représente 42.4% des arrivées hôtelières en Ile-de-France et 51,6% des nuitées. La progression de la clientèle internationale (4,6% en termes d’arrivées) s’explique notamment par le fort dynamisme de la clientèle en provenance de Chine (+21,5%), du Proche et Moyen-Orient (+7,8%) ainsi que des Amériques (+6,8%). Par ailleurs, la clientèle en provenance d’Europe progresse également (+2,6%). Britanniques (13,2%), Américains (11,7%), et Espagnols (9,9%) sont les 3 premières clientèles internationales de la destination. Si le nombre d’Espagnols et de Britanniques est en diminution respectivement de -1,4% et de -0,7%, les Américains, quant à eux, sont en progression (+2,7%)- Voir les données complètes ici

  • Quelques données aussi sur le Top Ten de la visite culturelle, fréquentation du Louvre/Pompidou/Orsay/Arc de Triomphe, etc…mais qui hélas est faux, car je ne sais pourquoi il n’y a jamais la Tour Eiffel et Notre Dame de Paris sur ces tableaux de la DGCIS, pourtant LES deux premiers sites culturels des visiteurs touristiques, qu’ils soient français ou étrangers!  Musées  Monuments et Parcs à thèmes

2- Puis des fiches vous renseignent, par nationalité, sur les us et coutumes de vos visiteurs étrangers  (Motivations; durée de séjour, type de dépenses, activités, Tics particuliers, etc…). Ici la fiche des Anglais: 

DYST Fiche Type les Anglais

Enfin sur le site Internet,  de très nombreuses tables de correspondance sont à votre disposition (mesures, volumes, distances, poids, etc… ) en toutes les langues également.Pour les commerçants, hôteliers, restaurateurs et taxis, un petit cours de vocabulaire. « Tous les jours, vous êtes en contact avec des touristes étrangers. Pour que vous puissiez plus facilement converser avec eux, voici quelques exemples de mises en situation très simples, dans vos professions respectives, qui vous permettront d’avoir des notions de base dans les langues ci-dessous« . Une version audio du dialogue est aussi disponible. Un exemple, avec l’accueil d’un touriste chinois qui veut acheter un Tshirt :

Vendre un Tshirt à un Chinois est encore possible

BIARRITZ ET L ‘ACCUEIL , ETE 2013 : un Kit complet avec cartes, lieux de séjours et de visites, jeu, etc… Graphisme sympa! 

kit Biarritz

recto (1)

Partons pour Biarritz, donc, où surfer, faire du golf ou musarder sur la plage a l’air bien agréable ( et merci à la Ville, qui met une photothèque à notre disposition! Etrangement, l’OT de Biarritz ne le fait pas…) Les photos suivantes  sont © Le Doaré.

000044Surf,

000049Plage,

000042

Golf,

000041

Pelote basque,

000051

et Côte des Basques!

BARCELONE VOIT GRAND!

Après Le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Corée du sud, tous pays qui ont parié sur le tourisme culturel que nous avons interrogés dans ce petit blog,  voici Barcelone en Catalogne qui, de façon très inventive, propose de former les professionnels et étudiants au Tourisme Culturel!

Ken au Musée d'Histoire de Barcelone!

Ken au Musée d’Histoire de Barcelone!

I- UNE DÉMARCHE INSTITUTIONNELLE ET POURTANT TRÈS INNOVANTE!
Vous n’imaginez pas une formation innovante, à la pointe de ce qui se passe réellement dans les milieux professionnels, dans une université classique? Rassurez-vous, moi non plus. Les universités ont d’autres missions prioritaires, dont celle de passer le témoin  des principaux savoirs et connaissances. Voilà pourquoi, quand Jordi Tresserras m’envoya son projet de dix jours de formationje n’en croyais pas mes yeux. Tous les thèmes, tous les intervenants étaient un rêve!
A l’Université de Barcelone, Jordi Tresserras coordonne toute l’activité « Tourisme Culturel », et préside le Réseau IBERTUR (Patrimoine, tourisme et développement durable) qui intervient dans le monde entier (ou presque !) pour des activités d’expertise et de conseils aux pays et collectivités. Ce réseau a créé un Laboratoire du Patrimoine et du tourisme culturel (LABPATC) pour les activités de séminaires et d’échanges internationaux axés sur les projets innovants, publics ou privés. La liste des partenaires dIBERTUR en dit long sur ses activités, sa façon de repenser le monde et de prendre les devants. Nous ne sommes ni dans la Movida, ni même dans un pays en crise : ici, on agit en associant les compétences, crise ou pas. L’Université – près de 90 000 étudiants, 5300 professeurs, 440 masters- participe pleinement à cette énergie de formation continue.
C’est donc dans ce cadre idéal que j’ai participé, du 17 au 28 juin 2013, à une formation professionnelle, à Barcelone se tenait cette année du 17 au 28 juin (Programme de ma formation en fin de billet).Formation en langue française, pour moi, ce que l’Agence universitaire de la Francophonie (782 membres présents dans 98 pays) avait averti Jordi qu’elle aiderait financièrement les inscriptions à cette formation!

Jordi Tresserras

Jordi Tresserras

DES FORMATIONS COMPLÈTEMENT « A JOUR DES SAVOIRS ACTUELS » sur le Tourisme, la Culture, le Numérique ou la Gestion sont proposées aux étudiants et jeunes professionnels du monde entier,via Facebook,  et tout particulièrement à ceux de l’Amérique latine avec laquelle les Catalans communiquent sans cesse, pour les Formations mais aussi les expertises et le conseil. Les professionnels sont donc invités à former les jeunes professionnels en leur apportant du neuf et de l’opérationnel. Lors de cette session de juillet étaient également invités : les codes QR, les flashmobs et lidups pour promouvoir les musées ; le tourisme urbain, comment gagner la partie ? Les maisons singulières ; gestion/organisation/financements ; le marketing culturel intégré et innovant ; stratégies de valorisation du patrimoine culinaire et de la culture gastronomique en Catalogne, etc…Tout était là pour réfléchir à partir de cas bien concrets et créer des partenariats!
DES FORMATIONS-EXPÉRIMENTATIONS Comme ce fut le cas à Bilbao l’an dernier, je me sentais un peu « imposteur », ces deux régions étant particulièrement actives et quasi-parfaites pour tout ce qu’elles organisent dans les deux domaines de la Culture et du Tourisme. Et le tourisme culturel y a droit de cité, ce qui n’est pas le cas en France. Je n’étais pas au bout de mes surprises, car à Barcelone, on forme avec des pratiques expérimentales, à des « projets en cours », et on forme aussi… les intervenants! Et j’ai été gâtée, avec un menu de visites , des rencontres, des works in progress à apprécier, et même ce choix d’un petit hôtel, très nouveau, où vous pouvez changer la température de couleur de votre chambre en pianotant sur un petit clavier. Génial! En voici un bref résumé.

Situation du quartier El Raval à Barcelona

Situation du quartier El Raval à Barcelona

II- DES VISITES! DES RENCONTRES! DES SURPRISES ! MERCI A TOUS!
1) La rénovation du quartier du Rival
Délimité par La Rambla à l’est et par la Ronda de Sant Antoni, la Ronda de Sant Pauet l’Avinguda del Parallel à l’ouest et au sud, El Raval a fait partie de la deuxième phase du développement historique de Barcelone. Le quartier , l’un des trois de la vielle ville, était très densément peuplé jusqu’à ce que les murs de la Cité soient détruits vers la moitié du 19e siècle et que le quartier de l’ Eixample soit construit. La partie la plus au Sud d’El Raval, à côté du port, était aussi le « quartier rouge » de la ville. En 1988 le gouvernement a lancé un grand projet de réhabilitation urbaine qui n’est pas encore terminé. Depuis , de nouveaux habitants sont arrivés , avec les pakistanais , Nord-Africains et Philippins. Les étudiants de l’université de Barcelone sont aussi très présents, (facultés d’histoire, de géographie et de philosophie) et les touristes culturels nombreux : Car El Raval est aussi le quartier du musée (MACBA) et du centre (CCCB) d’Art contemporain de Barcelone. Des galeries d’art , les boutiques de design et les librairies en ont fait aujourd’hui un quartier « branché », mais dont la longue histoire est tangible partout : du marché de Boqueria aux fouilles archéologiques, des chantiers navals médiévaux de Drassanes à la Carrer de l’Hospital , rue de l’ancien hôpital du XVe siècle devenu la bibliothèque de Catalogne.

ST Ignatius

ST Ignatius

-D’AUTRES PROJETS SONT EN COURS pour ce quartier, comme celui de la route d’Eneko López de Loyola (1491 1556), St Ignatius, qui séjourna dans le quartier du Raval à Barcelone où il reprit des cours de grammaire et de latin. Mais actuellement ce sont surtout Manresa (Sanctuaire et Grotte) et le Monastère de Montserrat qui sont surtout fréquentés par les pèlerins. L’Atelier  d’IBERTUR en 2012   comportait une présentation et le développement de la route de St Ignatius,  dans le cadre du Project Per Viam Pilgrim’s Routes, un projet financé par la Commission européenne. Une rencontre s’est tenue à Barcelona et à Montserrat-Manresa les 9 et 10 juillet 2012 sous l’égide d’ Ibertur-Université de Barcelone, pour le  Grant Programme , dont l’objectif est de promouvoir de nouvelles thématiques transnationales en Europe ( European Cultural Tourism Network avec UNTWIN UNESCO, la Chaire “Culture, Tourisme, Développement », ainsi que ATLAS, ENCATC- European Network of Cultural Administration Training Centers; l’ ICOMOS,l’ ICOM, CHARTS Projects, Campus Stellae Pilgrim University Record, Les Routes européennes du Conseil de l’Europe, avec le concours des partenaires locaux).

cases_singulars_22) CASES SINGULARS,  Les maisons singulières, est une nouvelle expérience de tourisme culturel et nous avons visité l’une des premières maisons-palais mis à disposition par les grandes familles historiques de Barcelone, dans le quartier El Raval. L’idée est de visiter le palais comme si les propriétaires venaient juste de le quitter, ou avaient décidé de vous: inviter en leur absence : portraits des ancêtres aux murs, photos des enfants dans la salle de bain, somptueuse, ou petit salon chinois, magnifique trace des relations commerciales et financières du port de Barcelone avec la Chine, qui se poursuivent à l’Université

Les 20 et 21 juin,  Eduard Rocamora, president Fundació Cultural Privada Rocamora et qui a également une maison singulière, Laura Pastor – Isabel Vallès Audouard, responsables de Cases Singulars , ont présenté toute l’expérience avec de nombreux intervenants et détaillé la gestion, les financements, les activités, la communication et la question des publics pour les stagiaires de la Formation du LABPTC. Contact : Isabel Valles et Laura Pastor : casessingulars@casessingulars.com , ou T: 670 466 260

Pose-Photo dans le Musée Maritime!

Pose-Photo dans le Musée Maritime!

3) LE MUSÉE MARITIME avait mobilisé aussi toutes les bonnes volontés de la Ville pour assurer le déroulement de la soirée, avec orchestre de jazz et buffet dans les immenses halls du où étaient construits les navires. En fait, le projet est prêt, nous a dit sa directrice, mais les financements sont évidemment bloqués à cause de la crise. Qu’à cela ne tienne, la fête, destinée à entretenir le feu et l’amitié entre tous les acteurs du projet, fut très belle, avec les archéologues et les associations locales, les entreprises amies et les soutiens du futur musée qui l’avaient co-organisée.
4) QUAND LA TRADITION SERT DE TREMPLIN A L’ INNOVATION .La stratégie omni-présente de la Barcelone culturelle est de renouveler les regards, les habitudes et les fonctions des lieux et des objets.

 

– Dans l’ancienne FABRICA MORITZ, la célèbre bière catalane, Jean Nouvel a installé un restaurant géant -nous y avons déjeûné : l’excellence ! – qui propose aussi une boulangerie et une boutique de souvenirs très arty (genre notre Colette…). Voir toutes les photos ICI! Un  mur végétal a été planté en extérieur, façon « nouveaux jardins ») et les anciennes cuves de brassage et d’ébullition ont été conservées:

Cerveseria Moritz Le mur- jardin et les cuves en cuivre

Cerveseria Moritz Le mur- jardin et les cuves en cuivre

logo_ccam– EMPRUNTES est une boutique-hall où l’artisanat traditionnel a été complètement revisité par des artistes et designers. Les jeunes en groupes affluent et le succès est au rendez-vous. Rappelons que la Catalogne reçoit 20 millions de touristes/an et Barcelone 27 millions de touristes et d’excursionnistes. « Mais où est le vrai, ancien artisanat ? », râlait un peu Jordi pendant notre visite… Je crois qu’il a raison, à cela près que d’autres boutiques existent, dans le quartier, avec des antiquaires, en particulier. Mais ce ne sont pas les mêmes prix…Voir le Catalogue d’Empruntes .

Caelum CAELUM  : Caelum est un petit salon de thé/tapas/petits plats où vous trouverez, rassemblée, toute la production de tous les monastères du pays ! Une excellente idée, qui demande une très bonne organisation entre les monatères et la boutique, mais cela a l’air de très bien fonctionner. Le lieu est ravissant et les étagères sont remplies par les Soupirs d’une religieuse, flan à la Cerise de l’Ascension, Cabello de Angel, Tocinillo de cielo, Pains de charité. Jaunes de San Leandro, Panellets de tous les Saints.Une citrouille douce bénie de Gloire de Santa Teresa vous y attend aussi.

Soho Buffet5)SOHO HOTEL   Soho Hôtel est un hôtel de lumières! Dernier né des hôtels design, le Soho Hôtel, 47 chambres sur Gran Via de les Cortes Catalanes, a ouvert en janvier dernier et je vous le recommande : wifi partout, salle multimedia, avec bibliothèque, équipement « business », presse internationale…Sans parler de la terrasse sur le toit, avec sa piscine, et des petits déjeuners sur l’autre terrasse, au nord, du premier étage (Le petit déjeuner sur notre photo). Le plus insolite : sur votre table de nuit vous avez un petit boitier pour vous amuser à transformer toutes les lumières de la chambre et passer d’un éclairage chirurgical ultra-blanc à une petite boite de nuit parfaite (ma photo). Un hôtel de couleurs et de lumières, où le Design n’est pas « ajouté » au décor, mais fait partie intégrante de votre séjour (Groupe NNH Hôtels .Voir d’autres photos de l’hôtel,  ICI ou sur le site de NNHH).

POUR EN SAVOIR PLUS SUR RED IBERTUR : rendez-vous sur Facebook ! Jordi et ses réseaux de partenaires sont très actifs, et, et vous pourrez suivre tous leurs projets en Amérique Latine ou ailleurs dans le grand monde.  Voir, en particulier,  le prochain congrès sur Tourisme et Gastronomie à Mexico les 5 et 8 septembre 2013, ) . Et l’annonce de  aussi  la septième Conférence internationale sur les destinations du Tourisme Responsable qui aura lieu à Barcelone les Jeudi et vendredi 4 octobre prochains, à voir ici ! Ou sur Facebook et Twitter .

Pause-déjeûner

Pause-déjeûner

UNE CONCLUSION? Alors que la crise frappe durement les secteurs de la Culture et du tourisme intérieur en Espagne, alors que sa situation économique est très difficile globalement et affecte directement le chômage des jeunes, je suis repartie avec la certitude que la reprise était pour très bientôt, tant l’énergie des participants et de l’organisation très dynamique de tout ce que j’ai vu ou rencontré est communicative.
Barcelone, enfin, a des pros du tourisme d’exception et tout cela ne serait pas possible sans un « travail ensemble permanent. LAgencia Catalana de Turisme est partenaire de l’ Université pour ces formations estivales. Blanca Cros i Molli, Responsable du tourisme culturel et de Loisirs de cette Agence gère toute l’offre classique, mais prend part à toutes les rencontres de recherche et de réflexion sur de nouveaux thèmes à élaborer. L’Agence  organise, bien sur,  toutes les visites classiques  de des quartiers ou villes historiques ou encore des musées, très nombreux à Barcelone (Picasso, Miro, Musée d’art contemporain, Musée national d’art catalan, Centre de culture contemporaine, Fondation Antoni Tapies, plus de 30 musées à visiter à Barcelone et alentour…) .De  nouveaux itinéraires ont été imaginés dans les quartiers historiques (Itinéraires de la culture juive à Barcelone)  ou sur des thèmes très actuels comme la gastronomie. Enfin,  C’est aussi à Barcelone que   le Tourisme Créatif a pris son envol. Visiblement, la ville et la région sont aussi partantes pour de nouvelles aventures!

Soho Hôtel Barcelona

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken n’avait pas une seconde à perdre! Comme la moitié de la population chinoise, il ne prenait jamais de vacances, mais sans doute pour d’autres raisons… Il devait garder son rang de Touriste Parfait : voyager autour du monde, voguer de palaces en avions, et, grâce à son business, assurer une vie de rêve à Barbie Chérie, son ex. Son seul problème dans la vie, au fond, était cette obligation de laisser partout où il passait de fortes sommes, ces retombées économiques qu’affectionnait l’industrie touristique. Riche à milliards, il n’avait guère le temps de faire du shopping…Comment faire? Vous auriez une idée? 

 ————————————————-

ANNEXE : Programme de Formation :  

DÉFIS et TENDANCES DU TOURISME CULTUREL

Evelyne Lehalle, NTC.

 LABPACT Barcelone École internationale d’été 2013 –

 

Mardi 18 juin
En bref, la Formation présentera les trois grandes mutations récentes du Tourisme et de la Culture : nouveaux visiteurs, nouveaux comportements et révolution numérique. Les défis à relever s’appuient sur trois objectifs : renouveler l’offre en développant de nouvelles stratégies plus globales; tenir compte des nouvelles motivations des visiteurs ;  développer un tourisme Culturel de très haute qualité.
1) NOUVEAUX VISITEURS
Le tourisme culturel : enjeux et des cadrages
– Un nouveau contexte mondial: Global Cities et concurrence internationale
– L’impact de la culture sur le tourisme : identité des territoires face au puissant moteur économique mondial. Zones d’ombre qui menacent le tourisme culturel.
– Intégrer la Culture dans les stratégies locales du Tourisme
Prendre en compte les différentes tendances de la consommation touristique
– Comprendre les besoins des « consommateurs »
– Les principales cibles de touristes culturels futurs
– Une tendance favorable au tourisme culturel : les courts séjours
Les visiteurs potentiels, où en sommes-nous ?
– Public potentiel des sites culturels et du Tourisme : les différences
– Les points communs des touristes culturels européens
– Le Tourisme culturel européen face aux pays émergents : place de la Culture dans les politiques touristiques des pays émergents. Nouveaux regards sur la culture occidentale. Synthèse : tourisme réceptif, tourisme émetteur.

Mercredi 19 juin

2) NOUVEAUX COMPORTEMENTS

– L’accueil et la fréquentation de sites culturels : évaluer les résultats et les objectifs de la valorisation d’un site ; évaluer la concurrence d’autres activités ;
– La Promotion touristique et culturelle : la promotion dépend du « profil » du site et de l’ensemble de l’offre du territoire. Mais qui décide de la promotion?
– Les modes de visite des sites, lieux et évènements culturels : Guides, Médiateurs, Greeters, tout le monde à (a) sa place!
Conclusion : monter un nouveau produit touristique et culturel
– Le positionnement du site culturel
– Insérer une offre culturelle dans les propositions existantes
– Commercialiser une offre et évaluer les résultats, trois étapes

3) NUMERIQUE, TOURISME et CULTURE

Les relations entre les sites, lieux, évènements culturels et le Numérique
La visite culturelle : « De la conservation à la conversation » : Médiation culturelle, interactivité et participation. L’effet générationnel. Visiteurs existants, potentiels et e-visiteurs
Méthodologie : comment intégrer le numérique avant et après la visite touristique et culturelle
– La communication multi-canal : une vision d’ensemble de l’offre locale
– Les nouvelles stratégies et diversité des solutions.
La co-création des contenus, un projet démocratique.
L’entente cordiale entre habitants et touristes?
L’impact des TIC sur les stratégies, les métiers et les organigrammes.

CONCLUSIONS avec les participants

LABPATC BARCELONE