POCHETTE SURPRISE

Ken et son ami Jean Blaise

Comme nous souhaitons vous faire partager ce que nous recevons sur notre messagerie, des choses souvent très intéressantes, en voici un florilège, avec 15  petites ou grandes nouvelles, concernant le Tourisme et la Culture lorsqu’ils marchent ensemble, pour prendre l’air du temps.
1 – PEOPLE
Notre idole absolue, Jean Blaise, l’Homme qui sait à peu près tout penser pour la Culture : la création dans la ville, les évènements (il a créé à Nantes ou  à Paris les Allumées, la Nuit Blanche, l’Ile des Machines, Estuaire…souvent évoqués dans ce blog), mais aussi l’urbanisme, les équipements, le patrimoine ancien,  la gouvernance (la SEM de Nantes), ce grand professionnel  est aussi devenu, en avril…Directeur de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole.
Les autres villes peuvent toujours essayer, et surtout lui demander conseil car Nantes a encore pris une bonne longueur d’avance! Jean Blaise a sûrement beaucoup de problèmes, avec cette double compétence mais, à notre avis, ce sont des problèmes de bonne qualité. Nous allons lui téléphoner pour l’interviewer et voir où il en est depuis six mois, quels premiers enseignements, quelles directions pour l’avenir?

• LE NOMBRE DE TOURISTES DANS LE MONDE PROGRESSE DE 7% AU 1ER SEMESTRE
421 millions d’arrivées ont été comptabilisées par l’OMT au cours des six premiers mois de l’année.
D’après l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), 421 millions d’arrivées de touristes internationaux ont été enregistrées dans le monde au premier semestre 2010. Une progression de 7% par rapport à la même période en 2009, qui reste toutefois insuffisante pour revenir aux niveaux de 2008 (428 millions d’arrivées au premier semestre). Dans le détail, l’Asie-Pacifique continue de tirer la reprise avec une croissance de 14%, pour 181 millions d’arrivées, suivie du Moyen-Orient, qui affiche 20% de croissance. Les plus fortes progressions ont été enregistrés par le Sri Lanka (+49%), le Japon (+36%), le Vietnam et la Birmanie (+35%).Si l’Amérique est en croissance de 7% sur la période, l’Europe affiche la plus faible performance avec seulement +2%. L’OMT maintient sa prévision d’une croissance totale des arrivées en 2010 à près de 4%. Le 03 septembre 2010 par La rédaction de  l’Echo touristique

2 – MUSEES : LA SAISON DU BLANC

 Les deux grandes associations de musées écrivent leurs doléances dans deux  livres Blancs , l’un paru, l’autre presque…
a) Le Livre Blanc des conservateurs des musées :
• Le Plan-musées (70 millions d’euros à 79 projets de modernisation ou de création), a déçu les conservateurs de collections publiques, qui espéraient une vision plus stratégique de l’Etat :
– un tiers environ des musées sélectionnés étaient déjà  retenus dans le cadre des contrats de projet 2007-2013 et bénéficiaient donc d’un financement de l’Etat ;
– certains d’entre eux figuraient dans le plan de relance ; il serait important de savoir s’il s’agit dans ce cas de crédits complémentaires à ces engagements antérieurs.
– les crédits prévus représentent en moyenne à peine 1M€ par projet, ce qui est peu lorsqu’il s’agit d’investissements lourds pour les collectivités. Il est par ailleurs espéré que ce plan n’exclura pas pendant cette période, le financement d’autres établissements ne figurant pas sur cette liste, en rappelant que les musées de France sont au nombre de 1209.
– Les muséums sont absents du plan alors qu’ils relèvent pourtant des musées de France.
Les professionnels s’apprêtent à publier un «Livre blanc des musées ; ce rapport sera rendu public au début de l’année 2011.( sur le site de l’association : www.agccpf.com/)

b) Le LIVRE BLANC de l’Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle « Contribution de l’AMCSTI au Forum territorial organisé par Universcience, pour une nouvelle gouvernance de la culture scientifique, technique et industrielle en France » est en ligne sur le site. http://www.amcsti.fr/
3 – MECENAT
Un Edito intéressant de François Deschamps, qui dirige l’association des DAC, directeurs des affaires culturelles, sur le site de Territorial :  « En matière de mécénat, il y a les gros (le budget annuel de mécénat en 2010 s’élève à 32,6 M€ pour le Louvre, 8,6 M€ pour Versailles, 6,56 M€ pour Beaubourg, 5,26 M€ pour le Musée d’Orsay…)… et  les autres, les établissements de moindre taille qui ont pourtant de vrais beaux projets et besoin du soutien de partenaires privés pour les mener à bien. Cela demande un travail de terrain dans la durée pour prospecter le tissu économique local. A titre d’exemple, voyons comment a procédé le pôle cirque et le festival de Nexon en Limousin (cf. mon édito du 8 septembre). Son directeur, Marc, Dhéliat, estime qu’un pas important a été franchi avec la création d’un petit Club de mécènes, reconnu d’intérêt général et animé par un chef d’entreprise  (le ticket d’entrée s’élève à  1 500 €). La première décision consista d’abord à créer un document « pour donner envie ».Lire la suite :
http://www.lettreducadre.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/53362/TPL_CODE/TPL_ACTURES_FICHE/PAG_TITLE/La+recherche+de+m%26eacute%3Bc%26eacute%3Bnat++de+proximit%26eacute%3B+des+petites+structures+culturelles/2105-fiche-article-de-newsletter.htm
•4- SPECIAL  ADOLESCENTS  !
Très peu de programmes culturels concernent les seuls ados, en France, et pourtant…Les adolescents  sont particulièrement contents lorsqu’ils sont ensemble, sans les « petits  »  et « sans les « parents ». Pour les loisirs, l’entre-soi est donc bien mieux vécu. Et avoir confié l’espace de ces ados  à l’un des meilleurs praticiens qui soit, ce designer qui aime rencontrer les sciences et les nouvelles technologies de l’immatériel, Mathieu Lehanneur , est une très bonne idée. Voir aussi ses créations : la Chambre parfaite, celle conçue en fonction de notre sommeil (température, air, lumière, tous les flux nécessaires) de l’Hôtel du Marc propriété de Veuve Cliquot, en Champagne. Ou encore son travail avec Le laboratoire, ses « moulures utiles », son travail sur les malades et leurs médicaments…
L’espace des ados est construit comme un grand studio de cinéma, de musique ou de télévision. Comme l’espace des enfants, qu’il a aussi conçu, le studio 13/16 donne envie de faire autre chose.
Demandez le programme !11 septembre 2010 – 18 décembre 2010
Le Centre Pompidou innove avec le premier espace exclusivement dédié aux adolescents : le Studio 13/16. Une première dans une grande institution culturelle ! C’est avec « Macadam » qu’ouvre cet espace créé par Mathieu Lehanneur : un « workshop » spécial ados conçu comme un observatoire du milieu urbain. Des rendez-vous sont proposés aux 13-16 ans les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires pour des rencontres avec les oeuvres, les artistes, les professionnels. Gratuit, sans réservation /
Ouvert le mercredi, samedi et dimanche. Tous les jours pendant les vacances scolaires.
Studio 13/16(1)
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Accueil.nsf/mSearchSimpleResults?ReadForm&Query=adolescents&L=1
Le Studio 13/16 est parrainé par Lilian Thuram (Fondation Lilin Thyram, www.thuram.org
Education contre le racisme).
5 – LES DIX ANS DE LA CITE DES ARTS ET DES SCIENCES DE VALENCE ( ESPAGNE)
Cette cité des arts et des sciences, dessinée par Santiago Calatrava reçoit un peu pus de 4 millions de visiteurs par an. Elle comprend notamment un musée des sciences, un planétarium, une salle IMAX, un laserium, un parc océanographique, un jardin de sculptures et un « palais des arts ».Sur son Site Internet, vous rentrez par votre « profil » ( que vous soyez collégien, car 22000 M2 sont consacrés aux jeunes,  http://www.cac.es/didactica/media/2010_2011/ ou pro du Tourisme, pas mal !) , http://www.cac.es
6- SOULAGES A RODEZ : BIENVENUE AUX TOURISTES !
H. Girard – Avec l’AFP | 22/10/2010 | Publié dans : France
Le peintre Pierre Soulages a posé le 20 octobre 2010 la première pierre du musée qui lui sera consacré et ouvrira ses portes au printemps 2013. La ville et l’agglomération parient sur la notoriété de Pierre Soulages et l’attractivité du futur musée pour hisser le territoire au rang des destinations touristiques. pari est risqué, mais le peintre si grand !

7-   L’ART ET LA CULTURE DANS LA VILLE: de l’espace public au projet urbain
Rencontre très institutionnelle, on ne peut plus sage et politiquement correcte, mais hélas privée, selon nous, des vrais débats sur les enjeux d’aujourd’hui. Car sur l’estrade, avec un sujet pareil, pas d’artistes; pas de grands urbanistes (Rem Koolas) ou d’architectes engagés (Nouvel), ou de grands visionnaires du sujet(J. Blaise)et surtout aucun représentant des TIC, pour expliquer que la co-création fait partie aujourd’hui de la démarche. Comment peut-on aussi se passer ,pour un tel sujet, d’un spécialiste des Créative Cities européennes ; ou d’un élu de la Ville de Lille 3000 ou du Grand Lyon ?(Le GL qui vient d’ouvrir trois quartiers entiers, en plus, ce mois-ci, et nous en reparlerons ) Etrange, aussi : aucun chiffre, aucun coût, aucun résultat de fréquentation ou d’évaluation ; pas de remise en cause de la gouvernance actuelle, des procédures actuelles(la fameuse commande publique, le 1%, toujours pas très publiques, pour les choix ; ou le Grand Paris, pour les choix à venir). Bref, cette sage rencontre  peut être cependant utile pour faire des progrès mais à condition de l’écouter comme un historique de ces sujets, pour ceux qui voudraient les aborder. Pour tous ces professionnels, jeunes ou en reconversion, la mise en ligne radio est une super bonne idée. Aller sur le site Web de Radio en Construction avec des  retransmissions (Intervenants et débat)  : www.radioenconstruction.com

8 – VISITE CULTURELLE ET TIC :
• Bons baisers du musée !
Le site du musée Guggenheim de Bilbao vous permet de faire votre propre programme pour une journée, que vous pouvez envoyer à des amis sous forme de carte postale électronique.
Vous pouvez ajouter trois photos pour illustrer votre programme-invitation :  musée,  alentours, pause repas au restaurant du musée ou ailleurs.
Ce service est proposé en quatre langues (français, espagnol, anglais et basque).
http://www.guggenheim-bilbao.es/secciones/planea_visita/vamos_guggenheim.php?idioma=fr

9 –  L’Agence de Développement Touristique de l’Aisne travaille depuis un an ur le principe : « Je visite, je m’amuse et j’apprends ». Un parti-pris : profiter des innovations technologiques pour imaginer des produits de visite plus plus attractifs  dans le but de redonner l’envie aux jeunes et aux familles de visiter musées, villes, châteaux…
 11 guides touristiques audio-ludiques en 3 langues (FR-GB-NL). Enquête policière, jeu de rôle, entraînement avec un coach personnel, conte de fée… ces audio-guides permettent de découvrir le patrimoine autrement sans jamais écorner la vérité historique.
10 – CROISIERES
MIAMI
: Le premier port de croisières du monde a accueilli 4,15 millions de passagers durant son exercice 2010, clos le 30 septembre dernier.
Nouvelle année record pour l’activité croisières dans le port de Miami. Du 1eroctobre 2009 au 30 septembre 2010, il a enregistré près de 4,15 millions de mouvements de passagers contre 4,11 l’année précédente. Des chiffres qui s’expliquent notamment par les bonnes performances réalisées au cours du quatrième trimestre de l’exercice (juin à septembre), durant lequel le trafic de passagers a progressé
LA COMPAGNIE DE LA SEINE allonge les soirées et décrète la 25ème heure parisienne
Tous les vendredis et samedis à 23h30, une croisière de minuit invite sur la Seine, une formule mini prix/maxi Paris de 29€ à 39€ avec des cocktails inédits. After-party ou before-club, une liberté fluviale s’affranchit du tumulte de la ville, on respire, on admire, on s’inspire des lumières de la ville nocturne, des quais animés, des architectures secrètes – une heure de croisière suspendue !
Formule noctambule disponible en exclusivité à partir du 6 novembre – réservation sur www.paris-en-scene.com  
11- RESTAURATION : un dîner de chefs aux enchères !
Nomiya, table d’hôte du Centre d’art du Palais de Tokyo ( Colline de Chaillot, Paris ) accueillera le 20 novembre 2010 un dîner à quatre mains inédit. Gilles Stassart, directeur culinaire du projet Art Home et Marc Meneau, chef étoilé de l’Espérance à Vézelay, proposeront ensemble un autre visage de la création culinaire lors d’un dîner au sommet.
Les réservations s’effectueront via le site de vente aux enchères eBay. Le nombre de places étant limité à 12, les personnes désireuses de prendre part au dîner devront enchérir par lot de 2 places.
La table du dîner du 20 novembre sera mise en vente du 4 novembre au 14 novembre 2010.
Contact presse :Cécilia Rousse-Tél : 01 40 89 96 46
cecilia.roussel@agence-elan.com
12-  FORFAIT CULTURE TOURISME
 Escapade Estuaire à NantesTarif à partir de 53.25 EUR/pers..en chambre double 2 jours/1 nuit  (01 janv. 2010 – 31 déc. 2010)
Inclus : hébergement, petit déjeuner, taxe de séjour, Pass Nantes (durée au choix) et un programme conseil de visites. Une escapade à Nantes ? Dans l’estuaire de la Loire, l’art et l’eau inspirent les artistes. Depuis 2007, vous pouvez vivre ici une aventure artistique dont l’épilogue est prévu en 2012. 16 œuvres sont les pierres d’un «monument dispersé» sur 120 km : le parcours Estuaire. 

13 – DEUX ETUDES A VOTRE DISPOSITION POUR FAIRE LE POINT sur les baisses de fréquentation en 2009 :
TOURISME D’AFFAIRES
: tout savoir sur la demande des commanditaires de réunions professionnelles( séminaires, conventions, congrès, incentive)- Une étude 2010 de Coach Omnium réalisée en collaboration avec Bedouk Meetings & Events Media (http://www.bedouk.com/ — 18e édition
On s’y attendait, la crise économique, fortement ressentie en 2009, a laissé des traces profondes sur le marché des réunions professionnelles. Pour la première fois en 18 années d’observation, Coach Omnium a enregistré un recul de – 7,8 % sur le volume d’affaires dans le tourisme d’affaires en France.
Les entreprises françaises et étrangères établies en France ont dépensé en 2009 un volume global estimé de 8,46 milliards d’euros sur le marché des groupes affaires.
• La durée moyenne des réunions professionnelles est passée en 15 ans de 3 à 2 journées.
• Ce sont majoritairement les hôtels 3 et 4 étoiles qui sont les premiers lieux de séminaires choisis.
• 3/4 des commanditaires de manifestations incluent également des activités de loisirs.
• Près de 70 % de la demande française (entreprises françaises et étrangères) se décide en région parisienne.
• 67 % des organisateurs de séminaires passent par Internet et 57 % utilisent un guide spécialisé.
• …et beaucoup d’autres réponses sont dans notre Etude Tourisme d’affaires 2010.

– BAISSE DES ENTREES DES PARCS DE LOISIRS
La Compagnie des Alpes a enregistré un chiffre d’affaires de 596,6 millions d’euros sur l’exercice 2010 clos au 30 septembre. A périmètre comparable, le CA du groupe baisse de 3,1%.
L’activité parcs de loisirs a chuté de 5,3% à 231 363 euros, touchée par une baisse de la fréquentation de 6,3%. Le groupe, qui annonce « une évolution très limitée de ses résultats opérationnels », compte relancer la marque Walibi dans cinq parcs de loisirs en 2011. Il espère que la récente acquisition du Futuroscope soit « très rapidement créatrice de valeur ».
15 – ETUDE SUR LE MARCHE DE L’EVENEMENTIEL
Le Marché des Agences de Communication Événementielle en France, étude à  télécharger gratuitement  ( et très bien !) sur le site de l’ANAE, Association des Agences de communication évènementielle : www.anae.org/

15 – TOUS CONTRE GOOGLE? Google récolte nos livres et nos rues, les tableaux de nos musées et les conversations privées (Vous vous souvenez , le « Oups ! j’ai pas fait exprès ! » du technicien de Google qui avait happé des conversations et des contenus de portables en prenant d des photos des rues…) et nous ne savons pas arrêter sa folle collecte. Mais les compatriotes du Tourisme US se rebiffent : Plusieurs majors du voyage en ligne font bloc pour s’opposer au rachat par Google de ITA Software, société qui fournit une puissante technologie de recherche de billets d’avion à de nombreux sites de voyages. Symbole de la coalition, le site www.fairsearch.org  a été créé pour contrer cette transaction.
Expedia, Kayak, Sabre, Hotwire, SideStep, TripAdvisor et Farelogix entendent inciter le département américain de la Justice à bloquer l’opération au motif qu’elle permettra à Google d’exercer une position dominante sur le secteur des voyages en ligne. FairSearch.org va également mener campagne auprès des élus du Capitole.
Créée en 1996, ITA a développé un logiciel qui gèrerait environ 65% des réservations en ligne de vols directs. Début juillet, Google a annoncé avoir conclu un accord pour la racheter moyennant 700 millions de dollars en numéraire, projet que les autorités américaines de la concurrence examinent actuellement. Le géant avait alors précisé qu’il n’entendait pas profiter de cette acquisition « pour fixer le prix des voyages, et ne prévoyait pas de vendre des billets d’avion aux consommateurs ». Le Wall Street Journal a affirmé mi-octobre que Google était sur les rangs pour racheter l’agence en ligne Opodo. Une rumeur que d’aucuns estiment improbable, voire farfelue.(Echo Touristique du 26 oct.)
 

 
 
 
 
 

Mais comment se faisait-il que...

KEN VOTRE TOURISTE PARFAIT

Ken est un nomade, un touriste qui ne dort jamais une « nuitée » à son domicile, toujours en hôtels/avions/Affaires, et il ne remet plus les pieds en France car il a entendu que l’on n’y aimait pas les gens du voyage…Même pas la peine de le menacer d’expulsion, il ne reviendra que quand le pays sera safe…En ce moment, il attend son jet Shanghai-Vancouver , et se pose une question, une seule « Mais pourquoi mon ex, ma Barbie Chérie, est –elle toujours à la mode? Pourquoi veut-elle évoluer, pour suivre le mouvement? Et d’autres pas, qui s’arrêtent, un jour, à la mode de leurs vingt ans?Pourquoi s’arrêtent-elles? »

Les visites en famille

 
 
 

LA VILLE MODERNE, 1929, Kazimier Podsadecki

Voici des ouvrages , des articles ou des sites que nous avons pu lire, visiter, étudier, analyser, et qui  proposent  des pistes nouvelles, mais aussi de vrais repères et des notions générales sur les enjeux et les pratiques actuelles de la visite en famille !
Entre « médiation » parentale – Ah ! Les papas au Palais de la Découverte faisant l’article à leurs fils!- et nouveaux enfants natifs du web (Mais que souhaitent-ils vraiment, EUX ? ), un tour d’horizon, aussi, des classiques de la médiation culturelle, qui, si elle a du plomb dans l’aile, peut aussi rêver de jours meilleurs, avec deux nouvelles missions. La première : penser la médiation de façon nouvelle, en intégrant  toutes les aides à la visite dans les présentations, les scénographies, les muséographies interactives ( multimedia, environnement…)  Et  la deuxième : s’occuper du « troisième public », bien réel, celui des internautes! C’est à dire organiser les contenus, modérer les débats sur les sites web2.0! Voilà pour les médiateurs du neuf à se mettre sous la dent! Petit mémo de ce qu’apportent déjà  les TIC :  
Personnalisation de la visite », (âge, goûts et préférences) par des téléchargements choisis avant la visite; des itinéraires choisis aussi selon ses goûts, ses humeurs.

Guide et explications : portables avec GPS, ou Réalité Augmentée ;
Traductions en langues étrangères ;
Interactivité réelle : tables tactiles, choix de questions/réponses multiples ;
Participation des visiteurs aux contenus, avis des visiteurs, comparaisons,  (type Tripadvisor) ou  Co-création des contenus ( voir les articles de ce blog consacrés aux TIC).

 NOTRE COUP DE CŒUR : le Guide de survie des parents ! Parents’ Survival guide (Musée d’Histoire Naturelle de Londres, R.U)
Voir la fiche ci-dessous, et le site
: http://www.nhm.ac.uk/visit-us/getting-here/index.html

I – MEDIATION CULTURELLE et TOURISTIQUE
Quatre Etudes de base pour un état des lieux (médiation; place et comportements des jeunes).
  1 – Entre continent et archipel, les configurations professionnelles de la médiation culturelle– Rapport final de l’étude qualitative sur l’évolution des emplois de la médiation dans le secteur culturel confiée par le ministère de la culture (DEPS-DEFEM) au CGS/Ecole des Mines-Armines N. AUBOUIN F. KLET O. LENAY Centre de Gestion Scientifique  175 pages, Décembre 2008 (Disponible sur simple demande sur ce blog, et gratuite! )
  2 – Etude sur l’exercice des métiers de guide-interprète et conférencier-Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi -Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services- Sous-direction du tourisme
Rapport d’étude » (2008/2009) Richard Lewy Consultant 51 avenue Monclar
84000 AVIGNON Tél. : 04 32 76
29 74 Fax : 04 32 76 33 80 rlconsultant@rlconsultant.fr

 3 – Enquête « La jeunesse [ça] se cultive » Mars 2009 Les pratiques culturelles et les loisirs des jeunes-Enquête de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne auprès de 7 433 personne Chargé d’étude : Pascal Verbèke – Association agréée Jeunesse éducation populaire -E-mail : contact@joc.asso.fr – Site Internet : www.joc.asso.fr
  4 – Fréquentation et image des musées Régis BIGOT-Georges HATCHUEL- Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie Collection de Rapports N°240 Juin 2005- Département « Conditions de vie et Aspirations des Français »dirigé par Georges HATCHUEL : http://www.credoc
II- L’ENFANT ET L’ADOLESCENT  AUJOURD’HUI

 Notre coup de cœur pour les jeunes, natifs du web :
Teens, Cell Phones, and Texting
: http://www.ctculture.org/chc/program_resources/hrc/technology/teens-cell-phones-and-texting.html
 Teenagers love their cell phones. A lot. For those of us who work with teens or live with one this probably does not come as shocking news. A recent report published by the Pew Research Center, however, quantifies teen cell phone use and provides some interesting statistics. First off, as Amanda Lenhart, Senior Research Specialist for the Pew Internet & American Life Project, concludes, the mobile phone has become the favored communication hub for teenagers. .
Et aussi : A quoi pensent les enfants ? Dossier de la revue Sciences Humaines, N° 2195, Octobre 2010
 Connectigng Kids to History :
http://www.ctculture.org/chc/program_resources/hrc/public/connecting-kids-to-history-wit.html TIC :
 Canada, Réseau Éducation Médias. «Comment les spécialistes du marketing ciblent les enfants», [www.media-awareness.ca].
www.pacmusee.qc.ca
www.mnba.qc.ca
www.chateauramezay.qc.ca
www.shmp.qc.ca
www.thebritishmuseum.ac.uk

 Sur le site de l’OCIM, www.ocim.fr : Les institutions muséales et leur site Internet, Enquête OCIM, novembre 2007(Pdf téléchargeable)Les jeunes de 18/25 ans face aux sites Internet, Diane Drubay, février 2007
http://www.ocim.fr/musette/2resultatsenquetes/enquete_diane.pdf
Et Gaëlle CAVALLI, – pp. 42-47 in Lettre de l’OCIM > n° 119 (2008) . – pp. 42-47

 Musées pour Enfants : Sites Internet des Musées pour les enfants (international)
http://www.childrensmuseums.org/visit/international.htm#uk

Quelques expériences intéressantes…
 Potty science Potty science / Joe MESSENGER in Case studies > vol. 1 (2008) . – pp. 16  Présentation de la manifestation « Potty science show », spectacle de 90 minutes développé par des élèves. Cette action de médiation a eu pour objectif d’expliquer la science en présentant au public les différentes étapes de fabrication d’une poterie dans une région anglaise fortement marquée par cette industrie.
 Jane JAMES Black country treasures project : Explore Black country heritage in Case studies > vol. 3 (2009) . – pp. 4-5   Présentation d’un projet britannique de médiation auquel ont collaboré à l’échelle territoriale des musées et des écoles. Les enfants choisissent un objet dans les collections de chaque musée participant. Puis un conteur intervient et met en scène les objets avec la participation des enfants. Enfin, les écoles contribuent à la création d’une exposition sur le patrimoine http://www.gem.org.uk/pubs/pubs_menu.html
 Young minds : reaching youth audiences in ASTC Dimensions > mars/avril 2010 (Mars/Avril 2010) . – pp. 3-15 Dossier composé de 12 articles sur le public adolescent des centres de sciences et technologies. Y sont présentés plusieurs programmes et ateliers à destination des jeunes, des minorités, des filles, basés sur des concepts sociaux et psychologiques. http://www.astc.org/pubs/dimensions.htm
 Shhh… it’s a secret! : Unlocking secrets behind the treasures of the Wallace collection- Emma BRYANT, 2010pp. 12-13- in Case studies > vol. 4 (2010) . – pp. 12-13  -Retour sur une expérience d’un an développée avec des enfants dans un cadre scolaire, pour la création d’une exposition innovante « Shhh…it’s a secret! » destinée aux familles.http://www.gem.org.uk/pubs/pubs_menu.html
III- PRETS POUR UNE VISITE EN FAMILLE?

 Poussée de croissance des voyages en famille veilletourisme.ca/2010/07/06/poussee-de-croissance-des-voyages-en-famille
 Les grands-parents font visiter :  http://veilletourisme.ca/2004/06/16/les-grands-parents-voyagent-de-plus-en-plus-avec-leurs-petits-enfants/?tagged=0
 «Le musée découvre la famille», Espaces 242, novembre 2006. – Fédération des Stations vertes. «Stations Vertes: comment mieux accueillir les …
 Des labels touristiques pour les familles http://veilletourisme.ca/2010/08/05/des-labels-touristiques-pour-les-familles/
  Quand les musées font la cour aux familles veilletourisme.ca/2007/07/02/quand-les-musees-font-la-cour-aux-familles/
 La croissance des musées pour enfants fait des bonds aux États-Unis En 2003, plus de 25,7 millions d’enfants et de familles ont visité un musée faisant partie de l’Association of Children’s Museums (plus de 200 membres). …veilletourisme.ca/2005/06/06/la-croissance-des-musees-pour-enfants-fait-des-bonds-aux-etats-unis/
 Venir en famille au musée : recherche sur le public familial de trois musées parisiens- Anne JONCHERY, in Musées & collections publiques de France > n° 247 (2006) . – p. 10-13 – Le public familial représente une part importante de la fréquentation des musées de sciences et techniques où en moyenne, la moitié des visiteurs vient avec des enfants de moins de 15 ans. Phénomène massif, il serait même en augmentation à en croire notamment la fréquentation de la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire naturelle où la proportion d’adultes accompagnés d’enfants est passée de 29% en 1995 à 50% en 2001.
 Un nouvel espace (500M2) vient d’ouvrir au Museum, entièrement adapté aux jeunes!

Notre coup de coeur : la fiche du  PARENTS’ SURVIVAL GUIDE  ,  sur son site Internet, le Musée d’Histoire Naturelle de Londres, donne les conseils réellement indispensables pour ne pas se perdre, être à l’aise, langer son bébé ou  pique-niquer : tout cela existe dans ce  musée, il est vrai!

•Footwear
Visits involve plenty of walking, so wear comfortable shoes.
Suitability
Please be aware that some Museum areas can seem dark or scary to young children including the T.rex animatronic.
Bags and pushchairs
These can be left in the cloakroom. Please don’t take pushchairs on the escalator. The Exhibition Road entrance is pushchair-friendly.  See our Access guide.
Babycare
There are unisex babycare facilities around the Museum. We don’t sell tissues, but they are available from our restaurants, cafés and toilets.
Food and drink
Children are welcome at all restaurants and cafés, where you can warm bottles and use highchairs. Foods containing nuts and dairy products are labelled. If in doubt, please check with a member of staff. There is always a vegetarian option.
Picnic on the front lawns and in our indoor Picnic Area, both have drinking fountains. You’re welcome to bring your own food, it’s especially advisable if you have allergies, but please don’t eat in the galleries.
For more about our restaurants and cafés, please go to Eating and drinking.
First aid or lost children
Go to the nearest information desk. Identify staff by their purple uniforms and name badges.

A Voir sur le site du Muséum :
http://www.nhm.ac.uk/visit-us/getting-here/index.html

KEN, votre Touriste Parfait
Ken aperçoit Marie à la FIAC, sur fond de Buren, son doka!

Ken a fait un tour  à la FIAC (Paris) , entre ses passe-temps favoris : ses voyages d’Affaire pour  son job de business young man(Luxe, casinos, flux financiers et investissements… ), une visite à son ex, Barbie, pour voir Le Petit  et la recherche de la femme de sa vie. Peut-être une parisienne, pensait-il en accélérant le pas  vers la FIAC. Il avait enfilé ses Berlutti, pour marcher plus facilement en cas de grève, comme le lui avait conseillé son agent de voyage. Paris était réellement exotique, en grève, et il aimait en rapporter quelques photos, car ses amis croyaient toujours que c’était des montages, toutes  ces longues marches  de jeunes  pour, lui avaient-t-ils expliqué entre deux slogans « Deux années de travail de plus dans 50 ans! » . Il aimait passionnément la France, avec tous ses profonds mystères : sa centralisation, ses taxis de toutes les couleurs, et surtout ses jeunes! Il aperçu Marie, qui l’attendait, superbe. Chic! Il allait lui offrir son cadeau!( Voir notre photo, volée, comme d’ab).

Nos photos : Ken du haut : Instant City, Peter Cook, Archigram. Airship Zepelin Modèle 1969-70
                            Ken du bas :  Ken arrive à la FIAC avec son cadeau pour Marie : un somptueux carré d’Hermès dessiné par Buren, l’un de ses  artistes préférés

Aix-en-Provence et l’Evènement

 
 
 

Ken attendant son quart d’heure de Célébration

I – Une étude vraiment décapante!

Etude réalisée pour la Communauté du Pays d’Aix par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille Provence en partenariat avec l’Université Paul Cézanne, Aix-Marseille III (CERGAM): »L’impact socioéconomique durable de la Saison Picasso Aix 2009″- Rapport final Juin 2010

Voici une étude étonnante, car elle redonne du sens à la façon dont on peut penser le Tourisme Culturel de façon réellement nouvelle, en n’opposant pas le « public de proximité «  et les touristes », par exemple, car nous ne sommes pas à l’Ile Maurice ! Et les touristes apprécient , en France, les habitants, leur «  façon de vivre ».Dès le montage de l’opération  tout a été fait pour que la population soit concernée, via ses décideurs et ses relais (associatifs ou de l’éducation nationale) dans la grande diversité du territoire et de ses différents modes de gouvernance : Etat ou élus de la Communauté de communes et du département, du milieu culturel ou de celui des chefs d’entreprise.
Ne pas opposer l’évènement au « Durable », ne pas opposer le secteur public et les entreprises ou les mécènes est aussi un pas de plus pour que le dialogue s’instaure sans exclure ou caricaturer l’un ou l’autre(voir ci-dessous : Partie 4/c)
On voit mal comment un territoire peut se passer « a priori » des uns ou des autres, et on comprend de moins en moins les mises à l’écart ou  les exclusions mutuelles, car tous peuvent voir une exposition ou y emmener leurs enfants. Ces deux secteurs ont des objectifs différents, certes..Mais ils ont surtout des compétences spécifiques qui, croisées , peuvent  aboutir à ce qu’une exposition soit à la fois excellente et très fréquentée. 372 000 visiteurs à l’exposition Picasso-Cézanne au musée Granet (Une des 5 meilleures fréquentations  des expositions proposées en France en 2009 ). Bref, les retombées économiques servent le territoire et la culture.
– 63 manifestations de la « Saison Picasso-Aix »(6M€) ont généré un million de visites.
– 372 000 visiteursont visité l’exposition Cézanne Picasso et 40 840 personnes ont visité pour la première fois le château de Vauvenargues.
Enfin sont détaillées les stratégies pour que l’évènement ne soit pas un « one shot », mais au contraire quelque chose qui, dès le départ,sera conçu pour durer, s’améliorer au fil des années et prendre de l’ampleur ; le concept d’action culturelle durable prend ici tous son sens. 
Si l’étude apporte une très bonne méthodologie pour calcule l’impact économique de l’évènement, une quatrième partie est consacrée au rôle de l’évènement dans la cohésion sociale, et nous fait réfléchir sur un mode d’organisation propice pour  améliorer cette démocratisation pour Marseille 2013.

II – Nous  présentons un Plan-résumé des différents chapitres, en incluant quelques passages  de chaque partie qui nous ont paru significatifs pour vous donner envie de la lire in extenso ( références en fin de billet au « Pour en savoir lus », et pages indiquées pour aller plus vite…).
Trois ans après l’année Cézanne en Provence (2006), la saison Picasso -Aix 2009 présente un bilan des plus satisfaisants. On peut dire, aujourd’hui, qu’il a une démarche aixoise de l’évènement, de l’exposition, comme il y eut création d’une démarche à Lorient pour les festivals de musique.

Partie 1. Stratégie et gouvernance : déterminants de la saison Picasso-Aix 2009.  Mise en place d’un système de gouvernance original et fédérateur(p.21). Tout le montage de l’exposition et de la Saison : organisation des territoires et  des  différets collège pôur réunir et coordonner les décideurs.
Partie 2. Impact économique de la saison Picasso-Aix 2009.
a)L’impact direct de la saison et de l’exposition. Le calcul de l’impact direct d’après les budgets
 
Un budget de 3,5 millions d’euros pour la seule exposition  et  3,1 millions d’€ d’impact économique direct dans les Bouches du Rhône.

b)L’analyse des visiteurs pour Picasso-Cézanne
Rappel : 372 000 visiteurs ont visité l’exposition Picasso Cézanne.
Origine géographique du public : 74% de visiteurs français, 43% des visiteurs des BdR, et 26% d’étrangers. Remarque : L’origine géographique de l’ensemble des visiteurs n’est pas connue à 100%. Ainsi, les
analyses suivantes porteront sur 356 936 visiteurs de l’exposition ( Suivent une série de tableaux et d’analyses). Visiteurs Étrangers : 94 000 touristes étrangers : 26% des visiteurs de l’exposition (30% des billets vendus). La proportion de visiteurs étrangers est relativement élevée (5 points de plus que pour l’expo Cézanne 2006).Pour mémoire, la clientèle touristique étrangère des BdR est de 20%

c)L’impact économique indirect de l’exposition
Retombées économiques totales dans les Bouches-du-Rhône : 62,15 M€ (p.58)
L’examen des dépenses nécessaires à la tenue de la Saison révèle que 3,1 millions d’euros (52% du budget) sont dépensés sur le territoire des Bouches-du-Rhône (en salaires et auprès de fournisseurs locaux) dont 2,2 millions d’euros sur le territoire de la CPA (composé de 34 communes).
Autrement dit, pour 100 euros dépensés dans l’organisation de la Saison, plus de 50 euros profitent directement aux entreprises et aux salariés du département parmi lesquels plus de 20 euros profitent directement aux entreprises et aux salariés de la CPA.
d)L’ « effet Picasso – Cézanne » sur les commerces et le tourisme.
Des synergies à développer avec deux nouveaux émetteur de clientèles touristiques
Un impact sensible en termes de taux d’occupation hôtelière: la mauvaise saison hôtelière de 2009 aurait été épargnée localement grâce à l’année Picasso, qui représente entre 24 et 30000 nuitées. L’impact surle musée et  les commerces de la CPA  : 96% des visiteurs hors CPA interrogés déclarent vouloir revenir en pays d’Aix et plus de 90% revenir au musée après la visite.
La participation des commerçants à la Saison : l’initiative de l’APACA (Association des Commerçants du Pays d’Aix en Provence) et de l’École des Arts de la Ville d’Aix
 
e) Le mécénat et les partenariats         (p.64)
Le mécénat et les partenariats de la Saison Picasso Aix 2009. L’exposition Picasso – Cézanne : 2 mécènes principaux contribuent à 82 % du mécénat total. L’exposition : un vecteur de communication local pour les entreprises nationales
La recherche de mécénat a été confiée à la RMN pour l’exposition Picasso-Cézanne et à un partenaire extérieur (le groupement Kaïron Sarl et SB Conseil) chargé de trouver des mécènes de la Saison Picasso-Aix 2009 et de commercialiser les « moments privés » organisés durant la durée de l’exposition Picasso-Cézanne (soirées et petits déjeuners).
Les moments privés ont été organisés conjointement avec l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-en- Provence, qui a élaboré en amont un cahier des charges traiteur.
Le montage du mécénat de la saison a une forme pyramidale pouvant être résumée par :
> un mécène principal : la Fondation Total, avec un ticket d’entré élevé (300 K€),
> un partenaire associé : BNP Paribas (ticket de 150 K€)
> deux ambassadeurs de la saison : Groupe GSE et groupe Prado Prémaliance avec des participations
plus accessibles (50 K€)
A noter : Air France a apporté un mécénat en nature. La participation de la compagnie aérienne a consisté en l’octroi de billets d’avion pour les convoyeurs d’oeuvres. En contrepartie de leur participation, les partenaires ont disposé d’entrées gratuites sur les évènements de la saison, notamment l’exposition, de la location gratuite des salles du Musée Granet et/ou du Château de Vauvenargues, de catalogues de l’exposition etc.

f) Les entreprises « fan »et la place des PME dans la saison culturelle
Apparaît un profil d’entreprises fan : Il s’agit d’entreprises fidèles et qui soutiennent de façon récurrente les saisons culturelles, expositions ou les festivals de la Communauté du Pays d’Aix en Provence (CPA).

g) L’offre de partenariat lancée dans le cadre de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture2013 s’insère dans cette logique : quelques entreprises dont le nombre est limité et le ticket d’entrée élevé (compris entre 40 000 € et 1,5 millions d’€) et seront les « partenaires », un nombre plus important d’entreprises pourra être « supporters » avec des ticket d’entrée plus modestes (compris entre 3000 et 20 000 €), enfin un Club des Entreprises de MP 2013 fédérera près d’un millier de partenaires pour un ticket d’entrée relativement modeste de 1000 €.Orientation : ouvrir la participation à l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille.
Partie 3. Impact de la campagne de communication   (p.68 à 107) : toute l’organisation, les budgets, les stratégies retenues et les résultats de la campagne de communication.

Partie 4. Impact social et citoyen de la saison Picasso-Aix 2009.

a) Une saison culturelle en trois volets pour une attractivité citoyenne et sociale
b)L’attractivité citoyenne du territoire        (p.110)
c)Des moyens d’action en adéquation avec la logique de cohésion sociale
Les travaux et cadres d’analyse mobilisés pour évaluer les effets des activités culturelles sur le développement des territoires, privilégient généralement la dimension purement économique (analyse d’impact des dépenses injectées, métiers et nature des emplois…) beaucoup moins les retombées sociales ou citoyennes pourtant essentielles à la légitimité de toute action publique. Or, une approche sous le seul angle économique, principalement en termes de dépenses/recettes, peut amener au niveau d’un territoire, à sous estimer les retombées d’une politique culturelle.
Nous proposons ici de replacer l’analyse de la manifestation culturelle mise en oeuvre par la CPA à l’aune d’une préoccupation de développement durable de l’ttractivité du territoire, c’est-à-dire dans une lecture multidimensionnelle des actions culturelles.
Exemple : l’accueil des jeunes
Couverture territoriale des dispositifs scolaires :
– C’est l’existence, dans le budget global de l’opération Picasso-Aix 2009, d’une enveloppe pour les transports scolaires qui a contribué à la venue de classes issues des communes du Pays d’Aix les plus éloignées. En effet, 122 cars scolaires ont été affrétés à deux périodes hors vacances de mai à juin et de septembre à octobre afin de pallier le frein de l’éloignement géographique et du coût de transport.
– La fréquentation scolaire en 2009 a été marquée par l’ouverture des propositions aux classes de maternelles, qui n’avaient pas pu accéder aux visites du musée en 2006 (« Cézanne en Provence »).
– Les classes de grande section ont été privilégiées pour la visite de l’exposition et du château. A contrario, les petites et moyennes sections ont bénéficié d’une visite d’éveil dans le parcours multimédia29
– La politique tarifaire présentée ci-dessous témoigne de la volonté de la CPA de proposer une saison accessible au plus grand nombre et fondée sur une double problématique : une qualité artistique alliée à une démocratisation culturelle, « l’excellence en partage » (E3). Outre les éléments présents dans le tableau ci-dessous, une politique spécifique de gratuité a été proposée aux publics scolaires

Pour l’académie d’Aix-Marseille, cette approche qualitative s’est traduite par :
• L’implication des établissements scolaires dans les dispositifs EAC ou actions fédératives académiques
• Les différentes formes de rayonnement du projet hors établissement (quartiers, autres établissements scolaires, etc.) ;
• Les différentes formes de rayonnement d’un projet au sein de l’établissement (implication des élèves, des familles etc.) ;
• L’articulation du projet culturel aux enseignements ;
• La présence de partenariats culturels (structure culturelle, musée, artiste…) ;
• L’inscription du projet et de son action dans la durée ;
• L’ouverture du projet en transversalité : différentes disciplines, croisement des domaines artistiques. Dans le cadre de cette action, les enseignants ont mis en place des projets culturels en relation avec la manifestation sur la saison Picasso-Cézanne. L’organisation s’est déroulée de la manière suivante :
Une prise en compte des thèmes proposés par l’académie ;
– Une élaboration de projets au sein de leur établissement et la soumission de celui-ci au rectorat ;
– Des formations organisées ainsi que des réunions et ateliers afin d’informer et former les porteurs de projets ;
• Ensuite, la réalisation de ces projets avec des élèves volontaires, pour les lycées et les collèges.
Par ailleurs, le dispositif pédagogique pour la politique culturelle mis en place fin 2007 a permis à 19 lycées et collèges de participer à la manifestation culturelle portant sur l’exposition Picasso-
Cézanne

d)  Une saison culturelle comme outil de gestion démocratique d’un projet de territoire (p.146)
– Vers une gestion démocratisée
– Vers une gestion démocratisante
Les résultats de l’évaluation menée sur la saison Picasso-Aix 2009 nous invitent finalement à interroger les modes de fonctionnement propres à la gestion d’un événement culturel sur un territoire. En effet, autour de ce projet initié et porté par la CPA, il est intéressant de se demander si la gouvernance d’un système éphémère, voué à la production d’un événement culturel a permis de faire émerger une dynamique de développement territorial durable, impliquant un mode de gestion démocratique du territoire du Pays d’Aix. Nous entendons ici démocratique au sens de « démocratisé » dans ses modes de fonctionnement et « démocratisant » dans ses finalités et ses impacts. (Cf.Figure 60- Organisation de la gestion démocratique de l’événement culturel)Voir la typologie de Rozet (2005) et ses quatre degrés de démocratisation des modes de fonctionnement. Selon cet auteur, la gestion est d’autant plus démocratisée que les paliers sont atteints : information, consultation, concertation et participation des parties prenantes.
L’idée étant que plus le système de gouvernance a permis d’atteindre ces différents paliers, plus il peut être considéré comme un levier de gestion démocratique. Le « Tableau 49- Un système de gouvernance à l’origine d’une gestion démocratisée de l’événement culturel » donne des exemples de mécanismes qui ont permis, pour chaque dimension de la gouvernance de l’événement, de tendre vers une gestion démocratisée.

En conclusion : aucun évènement culturel ne devrait aujourd’hui se priver de ce modèle: fédérer les énergies pour réaliser un évènement majeur( plutôt que des petites expositions, chacun dans son coin… ); formuler des objecifs précis pour permettre l’évaluation ; prendre en compte tous les publics locaux aussi bien, avec autant d’attention  qu’elle en accorde aux touristes français et étrangers. L’impact économique mais aussi social est impressionnnant, dans ces conditions! 

POUR EN SAVOIR PLUS : Toute l’étude sur le site de la CCI,
Téléchargement gratuit sur le lien suivant,  de la synthèse (power point) ou l’étude complète (180 pages).
http://www.ccimp.com/ccimp/info_eco/etudes/etude_d_impact_economique/picasso_aix_2009_un_mariage_reussi_entre_culture_economie
 

DREAMLANDS, Des parcs d’attractions aux cités du futur, exposition du Centre Pompidou-Mai-août 2010

III – KEN LE TOURISTE PARFAIT, REVE …

DREAMLANDS…Terres de rêve, pays de rêve, voilà pourquoi le Touriste Parfait, Ken, avait décidé de jouer sa vie entre voyages, Affaires, hôtels et jets privés, flux financiers à la « Kerviel » et filles démentes, comme son ex, Barbie  : tous ces petits bonheurs de l’industrie touristique lui convenaient, car il rêvait d’un autre monde.
 Il rêvait aussi que tout le monde puisse en profiter. Ken était réellement socialiste, à sa façon .