Juil 20

Que pensent les français de leurs touristes?

Cet été est riche en observation des touristes, en études de leurs comportements, de leurs goûts, mais il semble aussi que l’on sorte de ce «Tourist, Go Home ! » , ce mauvais rapport entre les habitants et les touristes « haine-mépris-phobie » du tourisme et de ses excès(« Surtourisme »). Plusieurs villes, pays ou sites ont montré que «l’excès de touriste avait des solutions :
– Amsterdam a déconcentré la présence des touristes aux mêmes endroits de la ville, en leur faisant découvrir d’autres visites aussi intéressantes que les grands classiques de la ville (relire notre billet sur sa formidable stratégie !!)
– les calanques, près de Marseille, demandent aux visiteurs de réserver, comme ils le font pour les restaurants ou le Sport, pour ne pas être envahies ;
Même les musées se sont mis aux réservations systématiques, pour le confort des visiteurs dans les salles, et pour éviter les files d’attentes trop longues.
– BREF, RELATIVISONS car n’oublions jamais ue la France a, selon les dernières statistiques recensées plus de 71600 lieux, sites et équipements culturels, auxquels il faudra ajouter 7000 festivals ! Seules quelques dizaines deces sites et événements culturels sont trop fréquentés, dont la moitié en Ile-de-France.

L’ÉTUDE ATOUT FRANCE SUR LA PERCEPTION DU TOURISME PAR LES RÉSIDENTS FRANÇAIS

 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 𝘃𝗶𝘀-𝗮̀-𝘃𝗶𝘀 𝗱𝘂 𝘁𝗼𝘂𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 ?
Cette nouvelle étude d’ATOUT France, qui vient de paraître, avait pour but d’étudier la perception du tourisme par les habitants, sur leur lieu d’habitation.

PRINCIPAUX RÉSULTATS (Source : extraits du dossier de Presse, voir ce lien!)

– 3 Français sur 4 en moyenne (74%) considèrent que le tourisme a autant ou plus de conséquences positives que négatives ;
– Près de la moitié (43%) considère que le développement du tourisme sur leur lieu d’habitation génère plus de conséquences positives que négatives.
– 7 résidents sur 10 perçoivent le tourisme comme ayant un impact positif sur l’économie et l’emploi et enrichissant l’offre culturelle
– Environ 2/3 considèrent, d’après l’étude, que le tourisme influence favorablement l’offre d’activités culturelles et de loisirs ou la préservation et mise en valeur du patrimoine historique.
– Ce que reprochent les mécontents :
– 12% des résidents estiment que le tourisme engendre plus de conséquences négatives que positives. Près d’1/3 estiment que le tourisme nuit à la propreté des espaces publics et 1/4 craint l’impact négatif du tourisme pour l’environnement
– 6% sont « tourismophobes »,- ils ne veulent pas en accueillir- ce qui est peu, mais plus élevé que la moyenne européenne de 4%).
– Le niveau d’acceptabilité du tourisme varie selon les territoires et l’âge des habitants. Les reproches, quand ils existent, varient selon les destinations.
– Pour l’âge, l’étude prend l’exemple des jeunes (18-34 ans) « souvent très sensibilisés aux possibles impacts négatifs du tourisme. Le critère de la durabilité revient souvent dans l’étude, influent sur l’« aspect général de la destination (propreté, architecture, maitrise de l’urbanisation), la protection de l’environnement et l’impact du tourisme pour la qualité de vie des résidents. »
– Pour les différences au niveau des territoires : « Les résidents à la campagne et à la montagne estiment que le tourisme à un impact fort sur leur territoire, ce qui est moins ressenti dans les autres types d’espace. Les résidents en montagne sont les plus nombreux à estimer que le tourisme est porteur de plus d’avantages que d’inconvénients (37%).
– À l’inverse, les personnes résidant dans des zones très fréquentées se plaignent davantage et c’est « sur le littoral que la part des réfractaires est la plus élevée (10%), liées aux difficultés de stationnement, de circulation, de foule, de bruit, d’augmentation des prix de l’immobilier…
« Dans les grandes villes, c’est aussi la foule, les nuisances sonores et les prix de l’immobilier qui sont mentionnés »
– Cela dit, nous avons tous fait le constat que certains maires savent bien gérer le tourisme et en particulier, refusent le « tourisme de masse » et les files d’autocars garées sur les plages (protection des calanques, à Marseille, par exemple).D’autres élus « laissent faire », ce qui donne une surpopulation et des bateaux de croisières dangereux, donc les habitants se sentent dépossédés de leur vielle, transformée en Airbnb géante (Venise, mais aussi des villes françaises de la Côte d’Azur)

II-ASSOCIER LES HABITANTS AUX DÉCISIONS !
– On le sait depuis longtemps, associer les habitants à ce qui les concerne directement est la meilleure façon de réussir les politiques locales, dont celle du tourisme. Les italiens ont commencé il y a cinq ou six ans à s’organiser pour apprendre à écouter les avis des habitants, leurs nouvelles idées, et à les intégrer dans leurs stratégies. ( Cf nos billets de ce blog sur les villages, i Borghi, et les néerlandais ont fait de même, mais aussi nos amis Belges).
L’étude confirme évidemment,  cette demande de participation à la définition des politiques touristiques :
« Le score net de « considération des résidents », qui correspond au ressenti des résidents quant à la prise en compte de leurs besoins dans la définition des politiques touristiques, s’élève à 11%, soit un score en retrait de -17 points par rapport à la moyenne européenne. »[…] « Il s’agira donc pour les parties prenantes de développer des actions permettant de renforcer la prise en compte des populations locales dans les politiques et projets de développement touristique, afin de mieux prendre en compte l’impact du tourisme sur leur qualité de vie. »

Comme c’est ce que nous disons depuis dix ans, on ne peut que féliciter cette conclusion!

CONCLUSION
. Les résultats de cette étude confirment une perception majoritaire des impacts positifs, économiques, culturels et sociétaux du tourisme, et invitent à intégrer davantage les résidents dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques touristiques au niveau national et dans les territoires
Pour en savoir plus, il vous faudra acheter le livre, mais qui est un peu cher (95 euros). Dommage, car si le frein financier n’était pas l’une des raisons de certains mauvais accueils des touristes, tous les élus et les pros ou futurs pros (étudiants) pourraient faire des progrès ! D’autant que le même type d’étude est paru sur la satisfaction des clientèles étrangères françaises, en hausse 13 points depuis 2019, mais cette étude coûte aussi à 95 euros…

2- Contact presse : Atout France : Laura SOLA – laura.Sola@atout-france.fr

3- Consultez le communiqué de presse 
www.atout-france.fr/publications/perception-du-tourisme-par-les-residents-francais
PERCEPTION DU TOURISME PAR LES RÉSIDENTS FRANÇAIS Auteur: ATOUT FRANCE 47 pages _95,00 € (Version électronique)

•PHOTO  EN  HAUT DE L’ARTICLE / Sculpture El regreso de Williams B. Arrensberg d’Eduardo Úrculo, à Oviedo, en Asturie, Espagne Domaine public- Artiste : Astur
• File:El viaxeru d’Urculo.JPG Date de création : 14 octobre 2007

Ci-dessous, la couverture de l’étude d’ATOUT France, et je veux bien mettre les noms du  designer et du  photographe!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT  était absolument enchanté de ne pas voir le tourisme d’affaire évoqué dans ces enquêtes! Travaillant  dix heures par jour, avec des tours du monde trois fois par mois, il aurait aimé prendre son apéro avec Barbie, mais elle était prise par le succès de son film : même Zara avait fait des T SHIRTS à son effigie! La Gloire! Mais jamais pour lui? Simple faire-valoir, une fois de plus ? Mais non, les filles qui lisaient le  blog l’adorent! Et cela n’est pas une « mode »! 

Juil 13

Le tourisme culturel, vrai chouchou des touristes?

I-LA PLACE DU TOURISME CULTUREL AUJOURD’HUI
Je suis ravie de vous proposer ces superbes chiffres clés, grâce à un nouveau tableau qui figure dans une étude récente (avril 2023) et qui place le tourisme culturel comme attractivité majeure des visiteurs français. Nom de l’étude : » Le tourisme dans les villes de 2 000 à 20 000 habitants : pratiques et perceptions des Français ». Un grand merci aux auteurs, Toluna et Harris Interactive et leur partenaire, Les Plus Beaux Détours de France . Les Plus Beaux Détours de France sont de petites villes touristiques où l’on est toujours sûr de trouver un patrimoine intéressant, une identité artisanale et gastronomique, un hébergement et un accueil de qualité. Ce sont des villes où il fait bon flâner pour découvrir des chemins de traverses et leur savoir-faire, patrimoine, événements, etc…

Voir surtout le travail complet sur le lien de l’étude, dont je ne vous présente que quelques chiffres remarquables.

II- CETTE  ÉTUDE EST TRÈS COMPLÈTE, et comporte bien d’autres données que celles du tableau, mais ce type de données est assez rare, d’une part, et, sans chiffres et études, on manque souvent d’arguments pour développer le tourisme culturel de ces petites villes et convaincre que la culture, en France, est très appréciée des visiteurs français : « de manière spontanée, les Français associent le tourisme dans leur pays à la diversité des paysages (mer, plage, montagne, campagne), à la gastronomie et au patrimoine et monuments (P.8).
• SATISFACTION GÉNÉRALE ! Chaque séquence du plan de l’étude nos révèle de quoi es faite cette satisfaction.  
Ces communes sont avant tout appréciées pour leurs activités de balades et leur patrimoine, occupations préférées des Français en vacances, disent les résultats de l’étude.
• La quasi-totalité des Français (94%) disent avoir une bonne image de ces villes (2 000 à 20 000 habitants) et du réseau Plus Beaux Détours de France et sont même 34% à en avoir une « très » bonne image. Même s’ils ne s’y rendent pas très souvent, d’où la conclusion de l’étude : les faire mieux connaître serait important (Sites, réseaux sociaux, promotion de ces destinations en détaillant leurs « balades et patrimoine » par exemple, premières motivations de la visite, avec une bonne gastronomie locale.
• Profil des visiteurs français
Parmi les visiteurs français, les plus intéressés par la visite culturelle sont : les 35-49 ans, les familles et les catégories de populations aisées, et pas seulement les personnes âgées, comme on pourrait le croire. À mon avis, les plus jeunes comptent y retrouver leur désir de nature, d’authenticité et de respect des habitants pour l’écologie, l’agriculture biologique et autres activités durables qu’ils apprécient depuis une dizaine d’années.
• Pratiques des Français en matière de tourisme P.12
• Perception des villes de 2 000 à 20 000 habitants P.18
• Intentions de visiter des villes de 2 000 à 20 000 habitants P.26
• Détours et arrêts provisoires : pratiques, perceptions et attentes

1- « Dans ce tableau, La gastronomie, le patrimoine et la diversité des paysages sont également les trois principaux attraits du tourisme en France selon ses habitants. Ces caractéristiques arrivent en priorité dans les préférences des plus âgés, tandis que les plus jeunes considèrent davantage que leurs ainés la culture, la manière de vivre, l’architecture ou encore la position géographique centrale de la France au sein de l’Europe.
2- La perception du tourisme en France et le profil des visiteurs sont aussi très bien présentés et analysés ;
Si la mer reste la destination de vacances privilégiée des Français, les moyennes et petites villes apparaissent en deuxième position avec 7 Français sur 10 déclarants s’y rendre au moins de temps. Néanmoins, seulement 2 Français sur 10 déclarent y aller souvent.
– On remarquera le profil des « visiteurs occasionnels, qui iront au moins de temps en temps dans ces petites villes » :70 % des 25-34 ans : 68% des 35-49 ans et 71% vit en couple avec enfant(s). Parmi eux, 81% utilisent souvent le vélo pour voyager et 82% ont souvent un camping-car pour voyager.

3- En conclusion, la perception est que ces villes sont idéales pour tous types d’activités, « avec en premier lieu les balades et le patrimoine culturel et historique, qui correspondent d’ailleurs aux activités touristiques qu’ils apprécient le plus ». Les répondants sont davantage partagés concernant la possibilité d’y faire des activités sportives intéressantes.

III- LES DÉTOURS ET ARRÊTS PROVISOIRES PENDANT LE VOYAGE !  Terminons notre résumé de l’étude par les pratiques, perceptions et attentes » durant le voyage donnes aussi de très bonnes idées pour retenir les visiteurs : si l’histoire de la ville est davantage attendue dans un guide papier, les restaurants/bars et les évènements à venir sont davantage recherchés dans une version site ou application mobile. » Ainsi, les très bons diffuseurs de l’offre culturelle sont évidemment les lieux de proximité et de convivialité : hébergements, bars, restaurants, commerces, ou autres lieux de rencontres ! Et, pas seulement les sites ou événements culturels ou encore les Offices de Tourisme.


III-MÉTHODE Enquête réalisée en ligne du 4 au 6 avril 2023. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e). Aide à la lecture des résultats détaillés : ▪ Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage. ▪ Les chiffres en italique sont ceux qui apparaissent significativement au-dessus de la moyenne. Échantillon de 2 061 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

KEN LE TOURISTE PARFAIT, voyant qu’un film sur « Barbie » se préparait, était loin de se plaindre ! Bien sûr qu’il était toujours en  « mode mineur », sorte d’ombre de Barbie, mais sans caractère, sans personnalité. Tout cela était une feinte. Bien entendu, c’est Ken qui décidait tout!  Alors que Barbie était plutôt « fille », elle aimait plaire, s’amuser, se détendre…Et si on faisait la Révolution, demanda Barbie à Ken, car « demain, c’est le 14 juillet, en France, on pourrait aller visiter la Bastille? ».Mais non, répondit Ken, le tourisme déteste trois choses:  les pandémies, les régimes autoritaires ou les émeutes de rue!

Juil 06

LES CHIFFRES DE LA CULTURE en France: où les trouver?

Une fois encore, pour la mise à jour de l’ouvrage « Le Tourisme Culturel » à la demande des Éditions Territorial et pour rédiger un article pour la Revue Espaces, la semaine dernière, j’ai dû affronter bravement ce terrifiant chantier de fouilles archéologiques : où trouver des chiffres fiables pour la Culture ? Comment évaluer leur fiabilité? Pourquoi des chiffres, diront quelques amis, car la culture est d’abord appréciée pour sa qualité ? Cet éternel débat est en train de faiblir et j’en suis ravie.
♥ J’en suis ravie, car, d’une part, je ne vois pas en quoi les chiffres seraient nuisibles pour la qualité, mais par contre, je sais, d’expérience, que pour améliorer la visite culturelle, il faut se comparer (Que font les autres régions ou villes, mais aussi les autres pays du monde ? Pour quelles offres ? Quelles stratégies ? Avec quelles formations et combien tout cela leur coûte-t-il ?, etc..) .
Pour améliorer ou diversifier l’offre culturelle et mieux accueillir les visiteurs et les artistes, scientifiques ou scolaires et étudiants, les professionnels et élus culturels ont donc besoin de chiffres! Deux exemple basiques : calculer les dépenses, recettes, retombées économiques des sites et événements culturels, qui financeront des projets nouveaux ; ou demander un agent d’accueil supplémentaire au Service des Ressources humaines d’une ville ou d’un ministère, qui vous demandera l’évolution de la fréquentation pour justifier une nouvelle dépense.

I-LES CHIFFRES DÉCENTRALISÉS SONT LES MEILLEURS !
Le mieux serait de disposer d’un ensemble « Fréquentation et coûts des Etablissements ou parcours culturels dans les communes et leurs groupements, les départements, les régions. » Mais très peu d’établissements recensent, analyses, comparent leurs propres données, car ils n’ont pas cette mission, ni celle de mieux connaitre le profil de leurs visiteurs, pour voir « qui ne vient pas », au moins parmi les publics de proximité.. Certaines villes ou régions proposent des chiffres en ligne, mais rarement complets, récents ou « contextualisés ».
Seul l’Institut Paris –Région trouve grâce à mes yeux, avec des analyses et des chiffres dans toutes leurs publications, non seulement pour les équipements franciliens mais très souvent comparés au niveau international. Une fine équipe, dans cet Institut, très précieux, pour moi, et j’en profite pour les remercier, car parfois je ne trouve ce que je cherche que dans leurs publications, très érudites ou simples, mais toujours accessibles, gratuites et en ligne. (Références : Tome 1. Tour d’horizon international – 09 mai 2016 Contact Carine Camors, Odile Soulard. Lien ici !

II- UNE NOUVELLE APPROCHE : DYNAMIQUES ET DISPARITÉS TERRITORIALES CULTURELLES EN France ! Ministère de la Culture Etudes./ Culture 2022-213Atlas Culture : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France Edwige Millery Jean-Cédric Delvainquière Ludovic Bourlès Sébastien Picard
Comme d’habitude, je n’ai retenu ce billet sur les « chiffres que parce que j’ai trouvé cette nouvelle approche, une « data-base » du ministère de la Culture qui , sous la forme d’un site internet d’informations et de statistiques commentées.
Il manque les fréquentations (Profil des visiteurs des différents lieux; évolution..) et comme toutes les « data base », on met cent ans à trouver ce que l’on cherche si c’est quelque chose de rare….même si c’est très important.
Par ex., nous sommes très, très très nombreux à vouloir des études sur les motivations des visiteurs, ce qu’ils attendent comme type d’accueil et les incontournables de la visite, « avant, pendant et après » cette visite .
La fréquentation et le profil des visiteurs a fait quelques progrès, depuis l’Observatoire permanent des publics, pour les musées, mais le spectacle vivant ou les performances, l’art dans la Rue, etc… réservent rarement un petit budget pour cela. Nous manquons donc d’études études qualitatives, transversales (Patrimoine et musées, Spectacle vivant ou « Culture et tech ».) ou territorialisées ( Milieux urbains et ruraux; Régions ou Établissements…) .Et d’étude des « représentations » : « Comment les Chinois « lisent-ils « notre patrimoine ? Pas du tout comme nous? Eh oui, merci à ATOUT France qui m’avait permis de lancer trois études il y a plus de dix ans, sur les représentations des clientèles émergentes : Chine Brésil, Inde… : comment ces touristes « voyaient-ils » et « comprenaient-ils » nos biens culturels. Que retenir de leurs observations, remarques, pour mieux les accueillir ? était le but.
LIENS ET CONTENUS de cette data-base : ! Ministère de la Culture Etudes./ Culture 2022-213 Atlas Culture : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France Edwige Millery Jean-Cédric Delvainquière Ludovic Bourlès Sébastien Picard
Ministère de la Culture Etudes./ Culture 2022-23 ATLAS CULTURE : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France Edwige Millery Jean-Cédric Delvainquière Ludovic Bourlès Sébastien Picard. Le lien :
https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Etudes-et-statistiques/Publications/Collections-de-synthese/Culture-etudes-2007-2023/Atlas-Culture-dynamiques-et-disparites-territoriales-culturelles-en-France-CE-2022-3
1. Etudes et statistiques
2. Publications
3. Collections de synthèse
4. Culture études [2007-2023]
5. Atlas Culture : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France [CE-2022-3]
Vous y apprendrez que « l’Offre culturelle compte plus de 71600 lieux, sites et équipements culturels ; ou que le Spectacle vivant est le premier employeur culturel car il rassemble le plus grand nombre d’établissements culturels employeurs (28 % de l’ensemble), devant le livre et la presse (21 %), l’audiovisuel et le multimédia (15 %), l’architecture (12 %), la publicité (10 %), les arts visuels (9 %) et le patrimoine (2 %).
https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Etudes-et-statistiques/Publications/Collections-de-synthese/Culture-etudes-2007-2023/Atlas-Culture-dynamiques-et-disparites-territoriales-culturelles-en-France-CE-2022-3
Un Atlas culture, avec une cartographie et des « portraits culturels de régions » vous attendent aussi https://atlasculture.fr/
III- CHIFFRES-CLÉS, STATISTIQUES DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 2022, 342 pages , Ministère de la Culture et de la Communication https://www.cairn.info/chiffres-cles-statistiques-de-la-culture-2022–9782111410213.htm C’est dommage mais c’est payant, (3euros pour chaque chacun des chapitres suivants :
• Économie du champ culturel
• Formations, emplois et revenus
• Géographie des activités culturelles
• Pratiques, usages et consommations
• Patrimoines
• Création artistique et diffusion
• Médias et industries culturelles
• Annexes

ET LE TOURISME CULTUREL ?
Nous verrons dans un autre billet, les « Chiffres du Tourisme », qui posent aussi des bonnes questions, mais, évidemment, le tourisme culturel dépend des stratégies de chaque région, ou communes, ou encore des « concurrents » à la visite culturelle (Tourisme Sportif ou Tourisme d’Affaires)
« En utilisant le premier facteur dans le choix de la destination, la World Tourism Organisation, estime que 37% des flux internationaux sont liés au tourisme culturel, en croissance de 15% par an Les chiffres estimés pour l’Île-de-France dépassent largement les moyennes internationales. Le Comité régional du tourisme (CRT) d’Ile de France estime ainsi que la première motivation citée par les touristes est la « visite de monuments et musées» (73% des touristes en 2014).
Pour Paris, nous avons environ 80% des touristes français et étrangers « primo visiteurs » qui citent, comme motivation de leur visite, les principaux monuments et musées, mais aussi les Champs –Elysées, l’art de vivre et la gastronomie, m’ont répondu tous les acteurs du tourisme parisien que j’ai interrogés en juin dernier et qui me posaient des questions amusantes « Les défilés de mode, pour vous, Evelyne, c’est de la Culture » ? Oh que oui !
Enfin tous les pros que j’ai pu interroger (OT, Hébergement, Transports, autres activités…)ont le même avis : ne pas oublier d’autres visiteurs culturels, précieux : ceux qui ont d’autres motivations pour venir visiter la France (Visites en famille ; tourisme d’affaire ; traverser la France sans projet de s’arrêter (Pays du Nord vers l’Espagne…) mais qui « en profitent » pour FAIRE UN PAS DE CÔTÉ en visitant une chapelle ou un château-fort, bref, en ajoutant à leur séjour un petit un complément avec une visite culturelle. Combien sont-ils à vouloir « faire ce pas de côté » ? Nous l’ignorons !(Photo de la couverture de mon livre « Le Tourisme Culturel », sorti en mai dernier!). 

KEN LE TOURISTE PARFAIT   avait bien envie d’aller faire un petit tour à Paris, mais  Barbie Chérie lui annonça qu’ils iraient à la coupe du Rugby et aux J.O !

Alors, ils décidèrent d’aller faire un petit tour du monde en une semaine, et qu’elle ne choisirait que des hôtels cinq étoiles, pour que Ken se repose parfaitement et parce qu’il y avait toujours des piscines et des Roof Top pour le dîner du soir…

…Avec un petit « combo  » Plus beaux musées du Monde » !