Bonnes pratiques (2)

TOURISME URBAIN, TOURISME RURAL/TRANSPORT/HEBERGEMENT/
FORFAITS ET PASS TOURISTIQUES ET CULTURELS

 

Ken aux 40 ans du CAPC de Bordeaux (Oeuvre: La Maison,J.P Raynaud 1995)

Suite de notre feuilleton de printemps, cent Bonnes Pratiques pour le tourisme culturel, soit les exemples repérés par ce blog au sein des collectivités territoriales qui réussissent en France dans ce domaine. Avec si j’ose dire un Groupe de Luxe qui excelle pour le tourisme culturel : Nantes, Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis. Enfin une dizaine de pays étrangers font beaucoup mieux que nous, ne serait-ce qu’en accordant au tourisme culturel une place importante (USA, Royaume- Uni, Espagne, Allemagne, Pays-Bas et pays du nord de l’Europe..) ou très importante (Pays émergents, comme la Chine, les Emirates et la Corée du sud…).Le transfert de leur organisation, de leurs stratégies et de leurs savoir-faire serait tout à fait possible, mais le tourisme culturel traditionnel a encore, hélas, de beaux jours devant lui en France et le renouveler n’est pas une priorité politique, malgré ce qu’avait annoncé la ministre Silvia Pinel le 19 juillet dernier. Mystère….

I- TOURISME URBAIN: la Culture comme emblème

– De nombreuses villes ont investi prioritairement dans la Cultureen créant  leur nouvelle « marque culturelle» depuis 2 ans  : Lens (Le Louvre) , Metz (Centre Pompidou), Dunkerque (Capitale régionale de la Culture) , Narbonne (musée de la Romanité) , Marseille (Capitale européenne 2013 avec 78 autres communes), Saint Etienne (Creative City UNESCO pour le Design) , Le Havre, Mougins (MACM), Biarritz (Culture scientifique et technique), Versailles, Angers, Albi (musée Toulouse Lautrec) Aix-en Provence, Dunkerque (Capitale régionale de la Culture en 2013) . Bientôt ce sera le tour d’ Arles (Fondation Luma pour l’image, arch. Franck Gehry), de Rodez et son agglomération (musée Pierre Soulages, prévu pour 2014) ou de Paris et de Boulogne-Billancourt (Fondation Vuitton (Franck Gehry en 2013; Ile Seguin…). . Mais leur pari a du sens : avant elles, Lille, Lyon et Nantes, mais aussi Montpellier, Angoulême, , Strasbourg ont fait ce même choix depuis longtemps et sont devenues peu à peu des villes à forte image culturelle. Les villes culturelles profitent largement de cette image pour leur développement (Investissement pour Tourisme d’affaire ; installation d’entreprises ;afflux de clients et d’étudiants ou jeunes professionnels ; tourisme français et étranger sur leur territoire). Investir dans la Culture apporte donc de nombreuses retombées matérielles et immatérielles, en terme de renommée, d’image nationale et internationale. Paris est sans doute la ville qui, par défaut, résumerait tout cela : sans la Tour d’Eiffel, le musée du Louvre, celui d’Orsay, les quartiers de la Cité ou du Marais, l’Arc de Triomphe ou les immeubles qui bordent la Seine, y aurait-il encore 28 millions de touristes étrangers/an à Paris? On peut en douter. Bilbao, quant à elle,  est le meilleur exemple d’ingénierie du passage d’une ville en déclin à une nouvelle ville culturelle qui se recrée presque  ex nihilo en créant un nouvel urbanisme et de nouveaux équipements culturels.
Un bon livre, enfin !
Les villes, qui concentraient 8% de notre population en 1950 concentrent aujourd’hui 70% des français. Premier espace de fréquentation touristique de la destination France, elles participent, grâce à la culture, en particulier, à l’attractivité de notre pays; la culture est, rappelons-le, plébiscitée comme la meilleure image de la France par les visiteurs de l’étranger.Voilà un extrait de la présentation du livre  « Piloter l’attractivité touristique des destinations urbaines », Guide à l’usage des décideurs, un ouvrage de Marie-Laure Desmet qui selon nous est aussi le meilleur ouvrage en France pour comprendre le tourisme d’aujourd’hui et dans le monde entier. Une Bible ! Où l’acheter si vous ne l’avez pas encore fait ?  ICI !

II- Le TOURISME CULTUREL EN MILIEU RURAL semble pénalisé ces dix dernières années, face à la puissance des villes et à l’offensive du tourisme Durable, vert ,écolo, qui est devenu la priorité politique des Conseils régionaux et de la plupart de leurs petites communes. Peu de chemins, de routes historiques, de Circuits …ont été créés ces dix dernières années, et même celui de Saint-Jacques est d’une médiocrité étonnante. Les 10 000 pèlerins qui les empruntent en France sont sans doute tous prêts chaque année au « parcours du combattant » et, contrairement à ceux de l’Espagne, exemplaires, nos  chemins auraient bien besoin d’une fusion  “Culture et Tourisme” pour en magnifier le parcours.
On observera surtout , en plus des exemples précis de notre blog , l’explosion des propositions d’Oenotourisme . La Région Rhône-Alpes a d’ailleurs créé un accompagnement pour réussir la visite des vignes et la dégustation des vins. Mais c’est le projet de la La Cité des Civilisations du Vin de Bordeaux qui signe le mieux ce développement dela visite  oenologique en France. Ce Centre Culturel et Touristique du Vin a été reconnu par les services de l’Etat comme projet d’intérêt général. Une Fondation pour la culture et les civilisations du vin sera également créée et se chargera de l’exploitation. Le futur Centre. espère attirer plus de 400 000 personnes par an. Les agences X-Tu (arch.) et les anglais Casson Mann (scénographie, projet sur la photo) réaliseront  cette plateforme qui regroupera en un même lieu toutes les offres œnotouristiques de la région bordelaise mais aussi des autres régions viticoles du monde afin que les visiteurs puissent préparer leurs visites et leurs séjours dans ces vignobles. Ce projet rattrape, si l’on peut dire, le fiasco que nous avons signalé d’une impossible Cité de la Gastronomie en France, qui va se terminer par une dispersion des forces.

 

La future Cité des Vins de Bordeaux

La Gastronomie et des produits du terroir sont aussi  nos meilleurs « défenseurs » de la culture et de l’art de vivre à la française en milieu  rural davantage lié à la production des produits et dégustations régionales que ne le sont  les villes ;  avec le Tour de France, qui expose chaque année une France d’églises anciennes dans de magnifiques paysages et de petits couvents aux somptueux jardins, au bords des petites routes ou de la nationale 7 ! Chaque territoire « veut » le Tour!
– Dernière tendance forte de ce tourisme rural :   le rapprochement des pays « transfrontaliers », que ce soit pour l’ensemble du Massif des Pyrénées ou entre France et Belgique (Côte à Côte) ou les projets communs entre  Catalogne et Pays basque pour l’alliance entre France et Espagne.
– Enfin le développement de visites en familles (Agence de Développement Touristique de l’Aisne) et des célèbres Greeters qui, de guides conviviaux urbains, sont aussi devenus plus “ruraux”  avec  l’échelon départemental dans l’ensemble du  Nord-Pas-de-Calais.

II-TRANSPORT ET HÉBERGEMENT

Le Transport et l’Hébergement sont les deux premiers piliers de l’industrie touristique, et la culture pèse peu dans les objectifs et l’organisation professionnelle et financière de ces grosses filières. “Mais que fait le tourisme pour la Culture?”, me demandait il y a quelques années une professionnelle de la Culture? « “Juste transporter 180 millions d’individus chaque année, les loger, les nourrir et leur proposer des activités “», lui avais-je répondu. Ce qui n’a pas changé : le Tourisme apporte à la culture ses savoir-faire pour augmenter le potentiel de fréquentation et ne pas le limité aux  habitants de la proximité.
– Bien sûr la Culture joue pour ces deux filières un rôle d’attractivité pour la promotion des destinations. Le tourisme sait utiliser largement avec les images du patrimoine national et local pour communiquer  et  vendre ses produits. Les visites culturelles ou et évènements culturels, qui font partie du troisième pilier (les Activités) accroissent la fréquentation touristique et culturelle, puisque plus d’un visiteur culturel sur deux est un touriste.

– Certaines destinations sont d’ailleurs culturelles à 100% , comme le musée de  Giverny Claude Monet ou Jazz à Marciac, le Festival d’Avignon, celui de la BD d’Angoulême, des jardins à Chaumont/s/Loire. La Préhistoire a également révélé des territoires, aux  Eyzies ou à Carnac.
1- LE SECTEUR DU TRANSPORT a lui aussi mille autres priorités que celle d’un mariage avec la Culture, mais nous avons vu aussi dans ce blog que la SNCF avait entièrement redécoré rame de RER pour le voyage vers Versailles, en 2012, ou remarqué l’installation d’un musée Rodin dans l’aéroport de Roissy récemment.L’entrée culturelle est aussi très exploitée par le secteur des Croisières sur toutes les mers du monde. Enfin la construction des tramways dans une dizaine de villes depuis les années 2000 fut accompagnée par des commandes artistiques tout au long du parcours.

Le beau stand de Design Hôtel au Salon du Luxe ILTM de Cannes en décembre 2012

2) Les HÔTELS : la Culture est , pour l’hôtellerie,  un atout de poids contre la concurrence! Hôtels avec des chambres d’artistes, ou espaces et déco conçus par des grand designers, chaînes hôtelières spécialisées « Design »  : la Culture est une marque de distinction et peut même aider à redéfinir ce que l’on entend par “Hôtel”. Définir de nouvelles fonctions, en particulier, qui correspondent mieux au voyageur d’aujourd’hui.
– On a vu que des visiteurs peuvent préférer un petit hôtel bien pensé , où ils rencontreront la création toute la journée, à un Palace 5 étoiles connu dans le monde entier. Malheureusement le nouveau classement officiel des hôtels français, les fameuses “étoiles”, ne tient pas compte de cette nouvelle intelligence. Que vous placiez l’art au sein de votre projet, apportant  ne vous rapportera aucun point. Votre hôtel peut même être très laid et complètement dépassé par rapport aux savoir-faire actuels.


3- Hôtels et monuments historiques Enfin signalons, car tout n’est pas rose, le naufrage de l’opération nationale « Un hôtel dans un monument historique»,  lancée en 2010, naufrage car les réalisations et le succès de ces « paradores à la française »fut été compromis par les monuments proposés par l’Etat. Aucun joyau majeur ne fut proposé et l’absence d’un vrai  flux de visiteurs potentiels alentour pénalisa sans doute  la décision des investisseurs. Pourtant, lorsque  ces conditions sont remplies et si ces opérations sont menées rapidement, la reconversion Monuments-Hôtels fonctionne très bien. Les exemples de l’ancien Palais de Justice de Nantes en 2012 (Radisson Blu, 194 chambres) , l’annonce de celui de Lyon pour 2015 ( Intercontinental-140 clefs) ou l’ancien l’Hôtel-Dieu de Marseille (InterContinental de 194 clés, qui ouvrira en mars prochain) montrent que cette reconversion  permet aussi de conserver des bâtiments et l’esprit des lieux.Voir les conseils de la revue L’HôtellerieRestauration d’où est extrait ce petit tableau:

III-FORFAITS ET PASS
les Pass et Forfaits sont l’une des spécialités de l’ingénierie touristique, pour faciliter la prise de décision, l’accueil et le séjour des visiteur . Le Pass de Nice était un excellent exemple lors de sa création en 2007. Le « all Inclusive » et une réduction des coûts vous promettent aussi d’éviter les affres de l’embarras du choix, des comparaisons : vous faites confiance aux assemblages proposés (FNAC, Week-ends et Expositions). . Ces forfaits correspondent  aux publics de « niches », qui, mis bout à bout, compose le « grand public fidèle  » des visiteurs touristiques : amateurs de tel cépage de vigne ou de musique baroque, fans d’art contemporain, Troisième âge nostalgique du tourisme de Mémoire ou jeunes couples aisés parisiens de My Little Paris.

Les leaders du transport proposent tous des forfaits , comme la SNCF ou Air France . Cependant comme toute opération commerciale, ces forfaits, dont l’avantage est de permettent  au Tourisme de « faire du neuf pour communiquer », ne s’appuient pas toujours sur une réflexion globale élargie à la création d’une Destination. C’est pourtant la meilleure stratégie, adoptée par  Nantes pour Le Voyage à Nantes.
– Lille avec les suites de  Lille 2004,  ou Only Lyon qui fédère le voyage à Lyon ont aussi complètement revisité leurs stratégies. En Autriche la ville de  Vienne offre un excellent exemple de cette mise à jour nécessaire. Le Museum Quartier  a complètement rajeuni la destination « Grande capitale impériale historique » de Vienne.

– Londres, l’autre modèle! Londres est sans doute la ville la plus organisée en Europe pour son offre culturelle à la fois d’excellente qualité mais aussi très bien présentée (ah! les scénographes anglais!!!) et dédiée aux jeunes où à ceux qui ont leurs goûts.Pas de files d’attente, non plus, car on peut réserver son horaire pour les grandes expos.Voici le dernier forfait, trouvé ce matin pour l’exposition David Bowie, qui aura lieu à Londres au Victoria and Albert Museum du 23 mars au 11 août (Le  V§A des musées le plus cité dans notre blog,car bien que musée national, il est très innovant et a l’agilité d’un petit guépard ! ).Le TO TransEurope commercialise une formule 3j/2n au départ de Paris et Lille en EuroStar à partir de 285€ incluant 2 nuits à l’hôtel St Giles 3*, petits déjeuners anglais et entrées à l’expo. Même offre au départ de Nantes (tous les jours), Brest (les vendredis et dimanches) et Pau (les lundis, jeudis, samedis) à partir de 459€ TTC sur Cityjet. Egalement depuis Marseille, Toulouse, Lyon et Nice à partir de 356€ TTC avec British Airwayset 316€ TTC depuis Bordeaux. Offre est valable du 1er avril au 27 juillet, dernier retour.(Echo Touristique du 15 mars 2013).Citons aussi des forfaits pour Manet à la Tate Britain jusqu’au 14 avril, ou l’exceptionnelle expo de l’américain Roy Lichtenstein jusqu’au 27 mai (Voir l’affiche en bas de ce billet).

En conclusion : les meilleurs exemples cités dans note blog ne considèrent pas la Culture comme un gadget qui apporterait un “petit plus” à leur communication. Les industries du Tourisme peuvent aussi demander à la Culture d’apporter du sens et de la réflexion dans leur projets d’urbanisme et de restructuration et l’ensemble des filières culturelles peuvent y participer. Nous verrons comment elles font ce travail passionnant dans une prochaine synthèse (Gouvernances).

– EN SAVOIR PLUS  et compléter cet article avec d’autres nombreux exemples.(Derrière chaque lien : un article du blog!
TOURISME URBAIN: Investissement culturel des villes (Lille, Bologne, Bilbao, Cracovie, Liverpool et Région de la Ruhr(Forum d’Avignon) ;Intercommunalité comme celle de Roissy Porte de France (19 communes ont créé le musée d’archéologie très sympathique Archéa; exemple d’une Région(Rhône-Alpes). Une Capitale Culturelle régionale en 2013, Dunkerque ; une ville qui fédère ses musées, Angers.Sans oublier Nantes, véritable Star du tourisme culturel urbain.

HEBERGEMENT : les nouveaux hôtels et la Culture

TRANSPORTS : d’autres exemples ici.

TOURISME RURAL : Voir ici d’autres exemples (2010) lire ici l’épopée de la marque Oh Là Là du Département de Loire Atlantique.
OENOLOGIE EN ESPAGNE pour les VINS DE RIOJA

FORFAITS en France en 2013  et à l’

KEN LE TOURISTE PARFAIT

Aujourd’hui c’est mon jour de chance! pensait pieusement Ken en saluant la foule romaine depuis son balcon. Lei è il Papa del Mondo cultual? lui avait demandé un garde un peu obséquieux alors qu’il venait de garer son scooter sur la grand place. Et Hop! comme dirait Air France, le voilà  embarqué dans la petite troupe qui se hâtait vers le balcon et il dût lever le bras comme les autres…Et  voilà, Ken Il Turisto Perfetto, piú CultuRal che Cultuale, avait eu ce soir-là son quart d’heure de célébrité!

——————-NOS PROCHAINS BILLETS!

Définition : billet du 22 février 2013

Enjeux : billet du 1er mars 2013

Trois grandes tendances pour l’avenir du Tourisme Culturel (billet du 7 mars 2013)

– Tourisme urbain, tourisme rural/Transport/Hébergement/Forfaits et PASS touristiques et culturels : aujourd’hui

– Analyse de  l’offre culturelle (Patrimoine et musées, Evènements et expositions..) et un bilan des fréquentations : la semaine prochaine!

– E-tourisme culturel : 28 mars

– Politiques et modes de gouvernances repérés en France et à l’étranger:4 avril!

Notre Affiche de la semaine, pour annoncer la première rétrospective de Roy Lichtenstein (1923-1997) à la Tate Modern de Londres jusqu’au 27 août.Si vous y allez vous ne le regretterez jamais! Des forfaits ci-dessus mais aussi des hébergements gratuits (Couchsurfing) et des autobus pas chers pour Londres à trouver sur le web!



Bonnes pratiques Tourisme culturel (1)

 

Exposition “Cadavres Exquis”, Musée Granet d’Aix-en-Provence, jusqu’au 13 avri 

Voici le recensement de cent bonnes pratiques repérées dans ce blog sur le Tourisme Culturel, depuis 2009 ;  elles concernent plus de deux cents collectivités territoriales et une vingtaine de pays étrangers. Ce résumé des 220 articles (2009-2013), avec l’actualité et tous les liens nécessaires pour en savoir plus, vous sera présenté  en cinq articles , le premier aujourd’hui et les suivants au cours des prochaines semaines, comme suit:

A- Trois grandes tendances pour l’avenir du Tourisme Culturel, avec ce billet;

B-  “Tourisme urbain, tourisme rural/Transport/Hébergement/Forfaits et PASS touristiques et culturels, cliquez ici.

C-  Analyse de  l’offre culturelle (Patrimoine et musées, Evènements et expositions..) et un bilan des fréquentations, cliquez ici.

D- E-tourisme culturel, cliquez ici

E- Politiques et modes de gouvernances repérés en France et à l’étranger, cliquez ici.

 

A- TROIS GRANDES TENDANCES  POUR L’ AVENIR DU TOURISME CULTUREL

1) Un voyageur expert, voilà la plus grande tendance à laquelle nous devons répondre aujourd’hui. Il est informé et ne sera pas dupé facilement. La profusion de Destinations, une forte concurrence et un touriste interconnecté en permanence ne permettent plus de tricher, d’enjoliver une offre banale. Il faut donner du sens à la visite culturelle, ne plus l’isoler de son contexte (Les habitants; l’authenticité des sites…) et mieux profiter des partenariats possibles (Hébergement, Transport, Greeters). Notons aussi que les destinations qui ont le mieux réussi ont revisité leur histoire, pour “dire la vérité”, et invité la création, pour ne pas se cantonner au Passé mais aller jusqu’à la culture actuelle.

2) La fréquentation est partout forte “là où les villes françaises ont développé «une offre culturelle originale, dont le rayonnement est national. Il faut saluer leur imagination et leur énergie“, disait  Philippe Gauguier (Cabinet Deloitte) en 2009 . Voilà qui est encore vrai , d’autant que se prépare, à l’étranger, une offre culturelle plus actuelle, plus spectaculaire et sans doute plus attractive que l’offre classique des pays européens. Deux exemples : Abu Dhabi, sur l’Ile de Saadiyat ( 27 km2): y sont ou seront installés avant 2 ans: Le Louvre et la Fondation Guggenheim, la plus grande du monde avec 30 000 mètres carrés; un  Modern and Contemporary Art Museum, (architecte Frank Gehry); The Classical Art Museum, ( architecte Jean Nouvel) ; The Sheikh Zayed National Museum, the Performing Art and Conference Center (architecte Zaha Hadid) ; The Maritime Museum, (architecte Tadao Ando). Avec  29 hôtels très haut de gamme, 3 marinas et 2 golfs, un circuit automobile de F1 . A Dubai : la Gulf Art Fair, inaugurée en 2006, La Sorbonne, un aquarium de 40 000 poissons et 45 requins sans oublier l’hôtel Burj El Arab, un hôtel sept étoiles construit sur The World, une île artificielle dessinée comme une carte du monde…Les offres des 25 pays émergents sont aussi en préparation pour leurs habitants (Brésil, Inde, Chine, Indonésie…) mais aussi pour les touristes du monde entier.

3) Le Luxe, ou plutôt l’exigence de ses clients à tous les niveaux (Extrêmes Qualité; Confort, offres inédites, etc…) peut “servir de guide”. L’à-peu-près ou le nivellement des offres un  “grand public”  est-t-il une position tenable? Nous ne le pensons pas, sauf pour les quelques centaines de sites majeurs du monde, pour lesquels  nous sommes tous prêts à beaucoup supporté. Ou presque! Car même Le Mont-Saint Michel a vu sa fréquentation baisser cet été pour cause de parcours du combattant imposé aux visiteurs. Mais pour tous les autres, il faut donc bien connaître leurs  visiteurs potentiels, car le tourisme de masse a démontré, pour la Culture mais aussi pour le Tourisme, que trop a été sacrifié sur son autel, en particulier l’absence de prise en compte des profils des voyageurs. Visites au pas de course, offres standardisées, consommation-express de dates, lieux, évènements, tableaux ou paysages  : qui en veut encore? Il faut donc banaliser le sur-mesure en positionnant mieux ses offres ( Ex. de Chambord). Même chose pour les Boutiques touristiques, qu’elles soient petites ou grandes,comme la petite boutique Empire à Ajaccio, ou I WAS IN® à Paris.

En conclusion : les réticences des opérateurs de la Culture pour vouloir proposer  autre chose qu’une offre pré-jugée universelle et parlant à tout le monde sont-elles éternelles?  Nous pensons que non, ne serait-ce que pour des raisons économiques – profiter de l’effet Robin des Bois des  réelles retombées du Tourisme culturel!

La très forte chute du Tourisme français de la 3éme place à la 7éme* en deux ans,poiur sa compétitivité, annoncée ce matin, ainsi que les preuves quotidiennes d’un échec  de la “démocratisation” de la culture institutionnelle** et les désirs très nouveaux de la jeune génération Y sont aussi là pour inciter au changement.

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*Le rapport a été publié ce jeudi par le Forum économique mondial (WEF) à Genève. Il  est basé sur un indice qui utilise un ensemble de données provenant d’experts du domaine du voyage et du tourisme et d’organisations internationales comme l’Organisation mondiale du tourisme, les compagnies aériennes et l’Association internationale du transport aérien.

**Dernier exemple d’échec, lu ce matin : malgré l’objectif principal du Centre Pompidou mobile d’attirer de nouveaux visiteurs , leur profil demeure, d’après l’étude qui leur a été consacrée, celui des habituels visiteurs de la culture.  Les résultats : Chaumont : « 83 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 54 % durant l’année écoulée ». Cambrai : « 95 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 57 % durant l’année écoulée ». Boulogne-sur-Mer : « 83 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 60 % durant l’année écoulée ». Des taux très élevés sachant que l’enquête 2008 des pratiques culturelles des Français indique une moyenne de 30% de Français à avoir visité au moins une fois un musée dans l’année écoulée. Le doublement de visiteurs annoncé dans les musées de Chaumont  concernait en réalité… que 237 visiteurs supplémentaires!Enfin on constate une moyenne d’âge assez avancée d’où une présence importante de retraités, très fortement mobilisés (Les + de 45 ans représentaient 64% des visiteurs à Chaumont, 48% à Cambrai et 54% à Boulogne-sur- ). Lire l’article et l’analyse complète sur le site Louvre Pour Tous.

– Pour en savoir plus , relire les trois billets sur le Luxe ici, et  pour le troisième.

KEN LE TOURISTE PARFAIT était à Berlin pour quelques jours, où les affaires flambaient! Vous croyez qu’il y visite les musées, les nouveaux quartier créatifs, ou assiste à quelque concert de musiques électroniques? Que nenni, Ken est l’invité d’Honneur du Salon international du Tourisme, le plus grand du monde. Et que je te raconte mes aventures de Touriste Parfait, d’investisseur milliardaire…Et que je passe sous silence mon ex, Barbie Chérie, malgré la Semaine de la Femme…Pour le divertissement : la bière, emmenée comme cadeau par les premiers immigrants allemands, que Ken a-do-rait!

Exposition Cadavres Exquis, Aix-en-Provence, 13 janvier-13 avril 2013. Pour en savoir plus, voir sa présentation sur sur le site Internet du   Musée Granet.

Enjeux du Tourisme Culturel

Ken à la très chic Chalet Society, au Museum of Everything (Paris)

Le tourisme culturel est en France à la croisée de deux chemins : celui de l’autosatisfaction, style Cocorico nous sommes les meilleurs et pourquoi se donner du mal ?, et un autre chemin très innovant, déjà emprunté par plus de 200 villes ou régions, avec énergie, que nous découvrirons la semaine prochaine. Comprendre pourquoi le premier, malgré tous ses avantages, car il ne change rien ou presque, est une impasse, voilà notre fil rouge, sur fond d’un redémarrage salutaire autant qu’inédit !

Ce qui est en jeu, ce que nous avons à perdre, c’est notre leadership de Premier pays touristique du monde (80 millions de touristes étrangers chaque année) et de Premier pays culturel, au moins pour l’offre très abondante et en bon ordre de marche (2000 monuments historiques sur 40 000 inscrits ou classés; plus de 3000 musées; plus de 30 000 sites ou évènements ouverts à la visite , de toute nature –  galeries et site  d’art ,villages historiques, artisans, Festivals, entreprises, fouilles archéologiques, châteaux, muséums…et  38 sites majeurs inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO). Ensuite c’est notre modèle historique de Tourisme culturel qu’il s’agit d’évaluer,  où l’abondance de l’offre tient lieu de critère de qualité, même si ces offres ont souvent mal vieilli et auraient besoin, comme nos hôtels ou de nombreux Circuits, Routes, Chemins, y compris celui de Compostelle,  d’une sérieuse mise à jour.

Enfin ce que nous pouvons aussi perdre, à très court terme,  c’est la source de financements venus du Tourisme, pour la culture, source  dont on souligne rarement l’importance. Car « pas ou moins de visiteurs » : pas de financements ! A moins d’une hausse sensible des crédits publics, qui ne semble pas être dans l’air du temps. Un chiffre ? Les retombées économiques du seul domaine du patrimoine sont évaluées, dans la dernière étude sur le sujet du ministère de la culture, à 15 milliards d’euros annuellement en France.Bref, nous avons donc tout à gagner à revisiter l’ingénierie du Tourisme culturel!

I – MON EGLISE ROMANE EST PLUS JOLIE QUE LA VÔTRE…Nous avons vu la semaine dernière que les 25 pays émergents visitent l’Europe mais aussi leur propre pays, formant une immense et très inattendue concurrence étrangère. Mais il en est une autre, interne, qui est aussi redoutable : celle des sites culturels entre eux, celle des Offices de tourisme qui se « piquent  les clients », d’un beau village fleuri à l’autre.

Cette concurrence en interne, entre nos territoires ou entre nos sites culturels est vécue comme une fatalité et ses solutions techniques à chaque fois reportées alors que les Rapports se suivent pour dénoncer l’imbroglio et l’invisibilité de l’offre . Elles existent, de plus, mais le nouveau Gouvernement comme l’ancien font la sourde oreille pour réduire la confusion et les coûts du millefeuille décisionnel : car, en fait, l’Etat, les Régions, les Départements, les Villes ou villages ont tous le droit de créer des offres, d’en faire la promotion avec leurs propres moyens et sans concertation suffisante. Donc une bonne douzaine de petites églises sur chaque site Internet vous attendent, et ne comptez pas trop que l’on vous dise que celle-là est réellement la seule à visiter, la plus ancienne, la mieux conservée ou encore la plus riche de peintures murales. Bilan de votre quête : rien n’émerge, tout est « à voir absolument » puisque vous est donc présenté « à égalité ». Cette spécificité française ( Tout présenter à égalité) a été, il faut le signaler, abandonnée par les autres pays européens.

La solution serait évidemment de qualifier, de hiérarchiser ces offres, de ne proposer à un groupe ou à des véritables fans amateurs que ce qui leur convient. Que de déceptions seraient d’ailleurs évitées si l’on faisait une croix sur cet embarras du choix! On comprend mieux pourquoi les valeurs sûres, comme la Tour Eiffel ou le Mont-saint Michel, sont plébiscitées par les Tour Opérateurs, qui ne peuvent pas prendre le risque de cette déception.

A lire pour devenir parfait : l'excellent M-tourisme (Cahiers de la Revue Espaces)

II- UNE PETITE BAISSE DE REGIME ?Ce que nous pouvons vous assurer, c’est que ni l’effet « Eglise romane » ni les freins à la visite culturelle n’ont fait l’objet du moindre groupe de travail ou de la moindre stratégie au niveau national depuis les belles années 85-95. Le cas des usages du numérique est édifiant : les textes-papier sont très généreusement repris en copié/collé sur les sites Internet; les visites toujours aussi élitistes- “Aryballes IVs. Av. JC”– et les contenus des nouvelles aides à la visite numérique sont  décidés par les chefs d’établissement et les “scientifiques” qui parlent alors à leurs “pairs”.  Ces freins sont bien identifiés et depuis longtemps, mais la Culture, en total repli national sur les seuls « publics de la proximité » n’a changé aucune de ses procédures et missions pour y porter remède. Alors le Tourisme préfère investir dans les Golfs ou les Parcs d’attraction, le Tourisme Vert ou le Tourisme d’Affaire tellement la route y est plus facile (Pour faire bref : un projet+ des investisseurs et on peut foncer) et donc plus rapide et plus lucrative.

Les bilans de la fréquentation touristique montrent en conséquence une croissance pour les gros block busters de la culture, et une stabilisation ou déperdition ailleurs. Une exception : les sites culturels  qui, très nombreux, inventent de nouvelles destinations touristiques (Metz, Lens…) et de nouvelles gouvernances du tourisme culturel (Nantes ou Lyon, Lille ou Aix-en Provence..). Mais ces sites sont très minoritaires, peu encouragés et leurs « modèles » sont mal connus. Ils ne peuvent donc compenser l’immobilisme d’une grande majorité de sites et d’évènements culturels ou des services techniques du ministère de la culture, qui n’a toujours pas le moindre petit Bureau de ressources ou d’aides à la définition de stratégies pour le tourisme culturel (27000 fonctionnaires, pourtant.).

III- MALGRÉ UN POTENTIEL INCROYABLE…Reprenons les chiffres : 80% des touristes interrogés disent que la France Culturelle est leur premier souhait de destination. Pourtant, on sait que, au maximum, 30% d’entre-eux visiteront effectivement les sites ou évènements culturels. La marge est donc grande entre ces 80% de désirs potentiels et ce qui se passe en réalité.

ET DES SOLUTIONS à tous les problèmes « en jeu » :

– Ne plus réduire l’offre culturelle au Patrimoine et aux musées mais tenir compte des huit filières de la culture ;

Moins isoler l’offre culturelle en la mariant avec d’autres activités ( Tourisme culturel et Shopping, et tourisme d’affaire , et Agri tourisme, Tourisme Vert, œnotourisme ,etc…);

A partir de nouveaux objectifs, créer des réseaux diversifiés, qui sortent la Culture de cet isolement « Tout culture » dont témoigne ses partenariats historiques (Ecoles ; Universités ; autres sites culturels ou Publics Empêchés) qu’elle ne parvient que rarement à enrichir d’autres compétences (Voir le schéma en bas du billet);

– Réduire la fracture du « Travail ensemble » du tourisme et de la culture par la création de projets conjoints  (Au niveau local, par exemple  : Organisation/choix et  qualification des offres/répartition des compétences/commercialisation/promotion  de l’offre.(Voir le schéma en bas du billet)

III- LES PERSPECTIVES A partir de ce nouveaux ensembles culturels, plus contemporains (Cf. Les 8 filières de la Culture)  la principale perspective tient à notre avis aux réponses qui seraient apportées à ce désir de « Comprendre » plutôt que d’APPRENDRE » que nous avions souligné la semaine dernière, car il correspond aux trois  champs innovants à creuser dans les 5 prochaines années :

1) Du côté des visiteurs : CONVIVIALITE,  PARTAGE et rencontre avec les habitants ; ou, profitant du profil –type de tous les visiteurs culturels fidèles du monde entier : voyages à haute valeur ajoutée, visites  Haut de Gamme ou Luxe seront (et sont déjà, ailleurs qu’en France…) des pistes de développement local.

2) Du côté des contenus de l’offre : CO-CREATION DE CONTENUS et  EVALUATION : l’échange possible entre les sites culturels et leurs visiteurs sont en eux-mêmes des sources du changement, comme cette possibilité des internautes de créer des offres ou de faire évoluer l’offre actuelle. Tout ne viendra pas d’en haut, comme aujourd’hui, mais  prendra  la suite  d’un  dialogue avec les usagers. (Cf. les équipes Museomix pour l’évaluation).

3) Du côté des modèles de gouvernance : le tourisme culturel n’a aucune spécificité particulière, mais devra comme tous les autres secteurs ne plus subir à sens unique le poids des organigrammes verticaux, des conventions établies ou des statu-quo réglementaires et législatifs actuels, qui vitrifient ensemble et durablement une situation sans lui procurer de nouvelles énergies.

En conclusion : s’il est toujours difficile de « faire son deuil » des habitudes et des process anciens, que l’on sait ne plus correspondre au présent et encore moins à l’avenir, il convient de remarquer que le seul argument valable pour les conserver est souvent « Ça, je sais le faire et donc je continue ».Ce qui est peu. Et « ne plus subir à sens unique » c’est surtout inventer, au plus près du réel, de nouveaux projets. C’est ce qui ce qui se passe depuis dix ans pour les Creative Cites du monde entier, le seul modèle qui fasse réellement appel aux compétences locales, et dont on parle si peu en France. Une perspective très revigorante!

4) Demain, l’anticipation sera complexe et… collaborative !Pour ré-organiser le tourisme culturel, pas de Haut Conseil et encore moins de Comités de pilotages régionaux +120 réunions, vingt-mois de travail coûteux+ 22 Conférences pour débattre par région des résultats! Ce serait mieux de faire un projet collaboratif. Voici donc notre Cadeau Bonux : suivre les conseils de Norah Raford, lorsqu’il cite le jeu Connected Citizens lancé par l’Institut pour le futur : en 24 heures, lors de son lancement, quelque 7000 idées de plus de 5000 personnes provenant de 50 pays ont été produites  sur le changement de gouvernement. Un scénario en vidéo  était  proposé aux réactions des internautes, comme un scénario d’anticipation traditionnel, mais ici augmenté de la puissance du réseau. Autre exemple : le post-card urbanism a interrogé l’avenir du transport et de la mobilité dans les villes suédoises en utilisant la plateforme développée par Norah Raford, Futurescaper, un outil pour créer de la planification stratégique sur le mode collaboratif. (Futurescaper permet de créer des cartes mentales collaboratives  .Voir l’article complet au sujet de l’anticipation sur le site de la Fing cette semaine.

– LA SEMAINE PROCHAINE NOUS VISITERONS LES NOUVELLES EXPÉRIENCES, pleine de petits projets agiles ou de savantes réorganisations (Ah ! Le nouveau Versailles de J.J Aillagon, aussi étonnant que ce qu’il avait fait à Venise !).

– POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES ENJEUX DU TOURISME CULTUREL : lire Les enjeux du Tourisme Culturel en France, REVUE FUTURIBLES, n° 387, juillet 2012 ;

Le Tourisme Culturel, Editions Territorial ,  Évelyne Lehalle – Numéro 700 paru en décembre 2011-ISBN13 : 978-2-8186-0249-2. ISBN version numérique : 978-2-8186-0250-8-164 Pages- (70 € pour l’ouvrage broché et 50 € en version numérique).

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken n’était pas d’accord ce matin avec son ami Barack. Pourquoi c’était toujours lui qu’on envoyait en France ?, pensait-il… Mais, lui avait répondu son ami Président, « parce que tu es un Touriste Parfait , tu voyages comme je gouverne, dans la joie et la bonne humeur et tu en profites, je ne sais comment,  pour faire des Affaires, produire des retombées sur ton passage comme des nuées d’étoiles. »Sa mission était encore quasi-impossible : convaincre une chaine de télé  d’arrêter de dire toute la vérité sur Goldman Sachs, sur l’Europe Business ou encore Qui paye lorsqu’il faut sauver les banques ?  Mais un peu de tourisme sur la culture économique, ça lui plaisait bien. Fan de politique, Ken devait empêcher une révolte en Europe, Ouhaou !

—-Légende de la Photo de Ken Exposition Ça pince ! à l’Aquarium de Paris -17 janvier au 5 avril 2013.Spectacles, films ateliers, www.cineaqua.com/index.php/fr/
Chasse au trésor, marionnettes, visites de nuit…Jeudi 4 et samedi 6 avril 2013, l’Aquarium de Paris organise deux journées consacrées aux professionnels du tourisme. Un eductour destiné à présenter les activités du site et à permettre de tester ses offres. L’opération débute jeudi 4 avril à 13h avec un déjeuner, une présentation de l’aquarium et une visite guidée. Le programme du samedi 6 avril prévoit un accueil café, une présentation et une visite de l’aquarium et un déjeuner à partir de 10h.Le même jour, une autre visite est prévue à 19h. Elle est suivie d’une coupe de champagne et d’un dîner au restaurant de l’aquarium.(Info Tourmag)www.tourmag.com

G A L E R I E   DE  S C H É M A S

1) Les fréquentations , pour avoir des ordres de grandeur:

2) Les motivations


3) La part PIB

4)Travailler ensemble?

 

5) Passer des réseaux “tout culture” à des réseaux qui apportent des compétences nouvelles

6) Les trois publics de la Culture

7) Les huit filières du secteur  culturel