La visite touristique des musées, des expositions et des monuments

Les touristes sont-ils majoritaires dans les musées, monuments, sites culturels et villes et pays d’art et d’histoire? Bien sûr, et la nouvelle étude du CREDOC*, nous le confirme. Quels sont les profils des visiteurs français et internationaux ? Le rôle d’Internet est-il aussi majeur que ce que l’on croit ? Visite-t-on seul, ou accompagné ? La visite correspond-elle à l’attente des visiteurs? Voici  des réponses à ces questions, qui confirment celles des études réalisées depuis dix ans. Et les freins à la visite sont toujours aussi  nombreux.Pour y remédier il faudrait, à notre avis, améliorer l’accueil et renouveler l’offre culturelle! De nouveaux comportements de voyage, de nouveaux usages de la visite culturelle, de nouvelles clientèles sont apparues, dont il faudrait mieux tenir compte, à notre avis.

– 57% DE TOURISTES ! Les visiteurs touristiques sont les plus nombreux sur les sites culturels. Près de trois fois sur cinq, les visites culturelles ont lieu dans une région différente de celle où les personnes habitent, comme on le voit ci-dessous:

Du coup, on ne comprend pas bien pourquoi, en France, les missions et  l’ensemble des moyens de la culture du secteur public sont réservés aux seuls publics de proximité. Les procédures, les personnels, la formation, la connaissance des publics se limitent  aux seuls visiteurs « français », tout comme les  statistiques et  les projets. Faisons aussi le constat que le mot « Tourisme »ne fait pas partie des stratégies des départements du ministère de la culture. Comme il ne fait pas partie du vocabulaire du CREDOC, car une “personne en dehors de sa résidence habituelle s’appelle un touriste, selon l’OMT, organisation mondiale du Tourisme. Dommage, car le point de vue du Tourisme permet d’avoir un autre regard sur la culture, celui de l’extérieur, tout simplement.

– 67% DES TOURISTES FRANÇAIS ONT EFFECTUE UNE VISITE D’UN MONUMENT, d’un site historique ou d’une ville d’art et d’histoire au cours des douze derniers mois, contre 57% en moyenne. Pour le Spectacle vivant et les Festivals, la dernière étude sur les publics du Festival d’Avignon en 2011 annonce aussi que 64% des spectateurs étaient des touristes. Et, comme celle du CREDOC, cette étude ne parle jamais des publics  touristiques ; elle les appelle  « visiteurs   d’autres régions, d’autres pays ». Pour connaître la part Touristes/habitants d’Avignon, il faut donc faire l’addition soi-même: 30+25+9= 64% de touristes ou excursionnistes, et 32% pour les habitants de proximité.

II – LE TOURISME PERMET LA VISITE DES CLASSES DEFAVORISEES, la visite d’un site culturel fait partie du voyage pour les CSP modestes qui, nous le savons depuis des années, fréquentent peu ou très peu les sites culturels (agriculteurs, ouvriers ; personnes peu diplômées et qui ont des petits revenus (Cf.III, ci-dessous, Les freins à la visite). Le fait que l’on visite un monument en vacances, alors que l’on ne le fait pas dans sa propre ville, est bien connu. En tous cas c’est ce qui se passe, et l’étude le confirme :  73% des visiteurs en vacances sont bien décidés à profiter des sites pendant leurs séjour. Le voyage est donc une réelle incitation à la visite culturelle et favorise l’accès des plus défavorisés d’entre-nous à la culture.

III – FREINS A LA VISITE

1- Le diplôme « En définitive, c’est le niveau de diplôme qui se révèle le facteur le plus déterminant de lavisite d’une exposition ou d’un musée : toutes choses égales par ailleurs — c’est-à-dire en neutralisant l’effet du revenu, de l’âge, de la taille de l’agglomération et du genre —, les personnes titulaires d’un diplôme supérieur ou équivalent on une licence ont 20 fois plus de chance de se rendre dans un musée ou de visiter une exposition que les personnes non diplômées. »

– 90% des diplômés ont été  sur un lieu culturel contre 42% des non-diplômés, et 84% des titulaires d’un « bac+3 ou diplôme supérieur » se sont rendus dans un lieu de patrimoine au cours des 12 derniers mois, contre 57% en moyenne.

– Seulement 8% des non-diplômés ont visité une exposition de « Beaux-Arts » en 2011, contre 54% des personnes disposant d’un diplôme équivalent ou supérieur à une licence.

– Et les étudiants  semblent assurer la relève ! Ils sont surreprésentés parmi les visiteurs : 71% indiquent avoir effectué une visite culturelle dans l’année (10 points au-dessus de la moyenne nationale).

2- LES REVENUS DES VISITEURS « Les écarts de probabilité (de se rendre au musée ou dans une exposition) entre le bas et le haut de l’échelle des revenus varient du simple au double :

Bas revenus :      44% ont  visité un site culturel ; 56 % n’ont pas fait de visite

– Hauts revenus : 78% ont visité un site culturel ;   22% n’ont pas fait de visite
En conclusion : « Les personnes disposant de hauts revenus forment la frange sociale la plus assidue en termes de visites de monuments ou d’autres lieux patrimoniaux ». Rappelons, dit l’étude,  que parmi les bas revenus, 86% sont obligés de s’imposer régulièrementdes restrictions budgétaires (contre 62% en moyenne) et seulement 30% sont partis envacances dans les 12 derniers mois (contre 54% en moyenne). Difficile pour ces publics d’assumer les frais annexes d’un séjour éventuel (transport, logement, locations diverses).

3-  L’âge : avec ce diplôme en forme de Pass Culture, l’âge des visiteurs est aussi préoccupant : le public viellit ! Les « jeunes seniors » (âgés de 60 à 69 ans) sont beaucoup plus friands de patrimoine que les autres classes d’âge.Même si les visites scolaires se multiplient, grâce aux ateliers dédiés, les jeunes, une fois sortis de l’école, ne fréquentent pas massivement les lieux culturels. Selon l’étude du CREDOC,   les sexagénaires,comparativement aux autres tranches d’âge, ont environ deux fois plus de chances de se rendre au musée ou dans une exposition que leurs cadets ou que leurs aînés.

Mon avis sur le bilan Age+CSP+Diplôme : on peut faire l’hypothèse que l’offre semble très bien adaptée à ces classes d’âge avancé, aux diplômés, aux plus fortunés, et qu’un ensemble de freins  existe pour  la visite des plus jeunes, des moins érudits, des plus déshérités, lesquels sont d’ailleurs rarement consultés, d’ailleurs, pour renouveler l’offre ou y participer. Alors, que nous répond-on, du côté de la culture, devant ce triste constat? Qu’il faut continuer! En effet, 80% des professionnels, mais aussi des élus (Cf.la FNCC) et 99% des universitaires et des journalistes  culturels (Télérama, Le Monde…) pensent qu’il faut  “élever le niveau”, “choisir l”excellence”, “enseigner les visiteurs” et ne jamais transiger sur ces trois  missions. La solution est de  poursuivre, donc, et de multiplier l’action de médiation auprès des publics, d’expliquer, encore et encore. Mais revoir l’offre, son choix, sa présentation, sa communication ne les effleure pas une seconde. L’offre est difficile, élitiste?  Ce n’est pas grave, nous répond-on , il faut continuer, et multiplier les aides à la visite, les baisses de tarif, la communication. Ce que l’on fait, par parenthèse,  depuis 20 ans – nous sommes champions européens de l’offre difficile et donc de la médiation-  mais, comme on ne peut mettre un médiateur derrière chaque visiteur, cela ne fonctionne pas. Comme on veut apprendre, faire découvrir, cela ne peut fonctionner que pour les initiés.

– Connaître la demande? Vous plaisantez, j’espère? “C’est démagogique!”, vous répond-on aussi dans les milieux professionnels de la culture,” Il ne faut pas  adapter l’offre à la demande, enfin si, aux jeunes enfants (ateliers), aux personnes handicapées, ou aux “groupes“.  Il n’est donc  pas nécessaire de connaître les visiteurs, leur provenance, leurs différences et leurs souhaits. L’oeuvre est “universelle”, la liberté de création est “totale” et le public un tout, homogène et bien pratique :  le “grand public”.

Jusqu’à quand allons-nous subir le choix de l’élite? J’ai bien peur que, puisque de nombreux directeurs et programmateurs de sites culturels choisissent souvent leur programmation pour être reconnus et félicités par leurs pairs, par les institutions, que les statistiques présentées par le CREDOC n’empirent. Les bravos des publics érudits et des journalistes spécialisés  légitiment aussi les choix de ces programmateurs et directeurs. (Voir VII- Satisfaction des visiteurs).

– Quelle politique de démocratisation? Les professionnels, les plus érudits, les “plus riches que la moyenne” et les personnes âgées forment donc une majorité des visiteurs. Soit, mais comment, dans ces conditions,  faire vivre et fonctionner, à l’avenir,  les sites culturels sans un fort accroissement des visiteurs? Cela sera très difficile, car on préfère, en haut lieu, se dispenser d’évaluations formatives  et toujours dire “Espérons, espérons, on va bien finir par y arriver!”. Des mesurettes sont prises à chaque nouveau Gouvernement (Gratuité; mutualisation des moyens; circulation des oeuvres; “le tourisme doit payer!”, etc…).Sans jamais tenir compte de faits essentiels, comme celui  l’avenir de la “destination France”, avec en particulier une trop forte concurrence interne entre les collectivités locales et entre les sites culturels et les Festivals : concurrence entre régions, départements, villes; entre monuments-phares et les plus petits; entre musées, et surtout entre les autres activités possibles, sur place. Mais à cette concurrence culturelle interne, il faut en ajouter une encore plus puissante , celle entre pays, aujourd’hui, pour le patrimoine ; ou entre “artistes” et “commissaires” des différents pays. Quant aux activités concurrentes de la visite culturelle, voyez vos jeunes, cet été,  pianoter toute la journée ou  discuter avec leurs “amis”, vous aurez une petite idée de ce qui est, pour eux, prioritaire dans leur temps de loisirs… Enfin  on ne peut guère augmenter les impôts, locaux ou nationaux, pour financer l’ensemble des lieux existants- plus de 10 000 monuments historiques ouverts aux publics- et pour renouveler l’offre avec des nouveaux projets, plus innovants, qui sont  aussi les victimes de ce double manque de discernement et de financement en temps de crise.

IV- VISITES CULTURELLES EN SOLITAIRE OU ACCOMPAGNEES ? Dans 88% des cas, les visites culturelles et patrimoniales s’effectuent en compagnie d’autres personnes. A choisir, on s’y rend davantage avec des adultes de son entourage (76%), avec des enfants (32%) et, parfois, en groupe organisé (15%). Les visites s’effectuent rarement en solitaire (12% seulement).

V- UNE ASTUCE QUI A BERNE TOUT LE MONDE!

Regardons ici de plus près comment on aboutit au résultat global : Près de six personnes sur dix (57%) déclarent avoir  visité un monument, une ville ou un pays d’art et d’histoire. On remarque que le  périmètre habituel (Musée, monuments.. ) a été considérablement élargi avec la visite globale de villes et pays d’art et d’histoire”. En fait, les  VPAH”(163 labels décernés, pourtant depuis 1985, sur un total de plus de 10 000 villes pouvant prétendre à être aussi des villes d’art et d’histoire, car l’Etat exige des recrutements d’anuimateurs). Toutes  les personnes enquêtées connaissaient-elles les VPAH? Cela serait étonnant…Nous pensons plutôt que les enquêtés ont, bien évidemment, visité, circulé dans  un village, un “pays”,  une ville où il y a de l’art et de l’histoire   au cours des 12 derniers mois. Comme dans presque toutes les villes et pays de France,  ils y ont vu de l’art et de l’histoire (un ou plusieurs monuments, édifices  anciens,musées…). Cet élargissement du périmètre des sites de visites culturelles habituelles ( musées, monuments, sites archéologiques, églises..) aux VPAH a pourtant permis au CREDOC et aux journalistes de faire croître les statistiques « 6 personnes sur 10 visitent la culture ! ».Car  il n’y a aucune raison pour que les chiffres des enquêtes précédentes aient bondi de 20% environ. (Voir d’ailleurs ci-dessous les résultats de l’étude : entre 10% et 37% des personnes interrogées ont visité un site culturel, au sens commun de cette expression (musée, monuments, site industriel,archéologique,  mémorial,maison-musée d’écrivain ou d’homme célèbre, etc..).   ). Je pense d’ailleurs qu’en élargissant encore le périmètre de l’étude, la prochaine fois, aux  émissions culturelles de la télévision sur le patrimoine  et aux  sites (Internet) des musées, des monuments, de l’art et de l’histoire, on arrivera à “100% des français visitent la culture!”.

Les résultats de l’étude : un peu plus d’un tiers des personnes interrogées (37% exactement) indique avoir visité un monument religieux cette année. Les visites de châteaux, de fortifications et de palais ainsi que celles d’une ville ou d’un pays d’art et d’histoire attirent 32% de la population. Au total, lorsque l’on comptabilise l’ensemble de la diversité patrimoniale en intégrant les visites de bâtiments d’architecture contemporaine (14%), de sites archéologiques (12%), de maisons d’hommes ou de femmes illustres (11%), les sites industriels (10%) et les mémoriaux (10%), 6 personnes sur 10 visitent la culture.

Voici aussi les thématiques préférées des visiteurs des musées selon l’étude:

VI- INTERNET AVANT, PENDANT ET APRES LA VISITE ’Internet joue un rôle important dans les visites culturelles, dit l’étude. Les chiffres – effet générationnel et retard des sites culturels pour leur visibilité et les usages d’Internet? –  sont pourtant faibles, à notre avis (notre commentaire en italique) :  28% de la population  ont, au cours des douze derniers mois, recherché des informations pratiques (horaires, tarifs, accès, etc.) sur Internet;on sait que 80% des visiteurs utilisent Internet pour préparer leur visite et leur séjour… 10% ont réservé ou acheté un billet en ligne (Peu de sites proposent ce service…) ; 16%ont effectué une visite virtuelle sur Internet d’une exposition  d’un musée ou d’un monument (Il y a a très peu d’expos virtuelles dignes de ce nom, donc 16%, c’est normal); 5% ont téléchargé les commentaires des oeuvres exposées et 6% ont parlé, sur un réseau social, un  blog ou un forum de discussion d’une exposition ou d’un établissement.(Egalement des chiffres très faibles, qui seraient à mettee en  relation avec le profil  des visiteurs,le nombre et les pratiques des utilisateurs des réseaux sociaux).

VII- SATISFACTION DE LA VISITE « Trois fois sur quatre, la visite d’un lieu culturel correspond, pour ceux qui la font,  à leurs attentes  : “Dans 75% des cas, la visite du musée, de l’exposition ou du monument correspond aux attentes du public”.[…]On observe une relative homogénéité des réponses de la part de toutes les couches de la population”. Une observation que nous avions aussi notée, il y a plus de dix ans,  dans le bilan de l’Observatoire permanent des publics des musées (L.Mironer- Cent musées à la rencontre du public-France Editions, nov. 2001).

VIII- NOTRE AVIS

1 – le fait que l’étude montre qu’il y a une majorité de touristes en mobilité  –une nuit en dehors de son domicile habituel –  dans les sites culturels est réellement important et devrait inciter les acteurs de la culture à s’y intéresser, pour au moins trois raisons :

a. Ces visiteurs ont des conditions de visite très différentes des visiteurs de proximité. Ils ne connaissent généralement pas bien la ville, le pays, ou leurs environs,leur  histoire ;  ils ont des demandes d’aide à la visite particulières (Traduction en langue étrangères, par exemple ; ou demande d’autres idées de visites proposées par la localité);

b. Ils sont « en mobilité », et cette situation présente des avantages et inconvénients qu’il faut connaitre. D’ou viennent-ils ? A quelles conditions se déplaceront-ils pour une visite culturelle?  Combien ont-ils de temps pour visiter? En dehors de la culture, que font-ils?Peut-on, et de quelle façon, les faire revenir ?

c. Les publics potentiels, qui sont-ils? Quels pays, ou régions, ne sont pas représentés par les visiteurs présents sur le site culturel, et pour quelles raisons ? En particulier si la ville a une stratégie pour améliorer la fréquentation, ou une politique de jumelage, ou encore si l’Office du Tourisme travaille déjà avec des pays étrangers.

d. Le site culturel peut aussi contribuer à l’évaluation annuelle des visiteurs d’un territoire et à ses projets de développement ; pour que la culture ne pas vive en vase clos, indépendamment des autres stratégies locales; pour que soit effective  la fameuse « inscription sur le territoire » de l’action culturelle, si souvent convoquée mais rarement réalisée.
2 – Le profil du visiteur culturel est toujours aussi  majoritairement plus « haut de gamme » que la moyenne, avec des revenus et des diplômes plus élevés que ceux de la moyenne. Ce  profil ne change guère depuis des décennies, en France. Ce qui est normal, selon nous,  car l’offre et la gouvernance de la culture n’ont guère changé. Les tentatives de changement restent « à la marge », et   les classes moyennes et supérieures sont ravies de leurs visites et ne souhaitent pas changer la donne. Les colloques des professionnels et des élus prônent toujours la pluridisciplinarité, l’ouverture, mais , de facto, on reste entre soi (Secteur public du Patrimoine ; des Musées ; de la création et de l’art contemporain ;  Spectacle vivant ;  médiation culturelle, etc…). Ce cloisonnement est très courant, accompagné d’un repli vers des partenaires au fond très semblables, ceux qui partagent avec la culture institutionnelle l’objectif d’enseigner ou de former tout le monde de la même façon (Education nationale ; Universités, monde associatif…).Il faudrait ouvrir les partenariats à toute la société civile, revaloriser des notions simples comme le confort de la visite, le plaisir, et généraliser la co-création de contenus avec des pratiques plus collaboratives.

EN CONCLUSION , on peut encore rêver d’une culture plus participative,qui reconnaisse les  créateurs ou acteurs qui restent « en marge » du système actuel. On peut rêver d’évaluation, de publics potentiels, d’une offre renouvelée dans sa présentation, ses programme, une offre qui aurait du sens pour les plus jeunes ou les non-initiés. On peut espérer une gouvernance plus “agile”, moins verticale (hiérarchique, du haut vers le bas), avec des organigrammes adaptés aux changements. Et on peut rêver enfin que l’on commence par une vraie décentralisation de la décision, qui n’est pas une “collaboration”, comme on veut nous le faire croire, mais une réelle  dévolution de compétences  de l’Etat vers les collectivités territoriales avec les moyens nécessaires. En gros, l’Etat n’en peut plus, qu’il revoie aussi ses missions, ses directives, procédures, formations des personnels, recrutements…de fond en comble,  plutôt que de vouloir partager des faiblesses actuelles avec les collectivités.

On peut enfin souhaiter que ces objectifs de réflexion+innovation se généralisent rapidement, car ils existent déjà dans de nombreuses villes et régions et pour des sites et évènements culturels (Voir tout note petit blog, qui les recense et en fait l’analyse)! Tout n’est pas aussi “pesant” que les résultats de cette étude : les réussites des villes, des process, des innovations, de nouvelles entreprises, des sites et  des domaines culturels sont innombrables, aujourd’hui, en France et dans le monde entier.

* Références de l’étude LA VISITE DES MUSEES, DES EXPOSITIONS ET DES MONUMENTS , juin 2012 – CREDOC, Emilie Daudey, Sandra Hoibian,Jörg Müller- Département conditions de vie et aspirations. L’enquête a été réalisée en « face à face », entre décembre 2011 et janvier 2012, auprès d’un échantillon représentatif de 2 003 personnes, âgées de 18 ans et plus, sélectionnées selon la méthode des quotas. ( www.credoc.fr) – N° 281 Régis Bigot. Voir toute l’étude ici, et la synthèse .

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken avait décidé de se reposer un peu, de prendre une heure de vacances et de se rapprocher de la culture, comme tout le monde! Touriste Parfait était une profession épuisante, qui l’obligeait à parcourir le monde en jet privé, à loger dans des palaces et à dépenser sans compter, pour laisser des retombées sur place…Et à gâter son ex, Barbie Chérie.Il fila chez Hermès pour sa photo. Après Joseph Albers(2008)  et Daniel Buren(2010), Hermès a invité le photographe Hiroshi Sugimoto à produire sa vision du célèbre foulard carré.Après une exposition  au Museum den Kulkturen de Bâle, en juin 2012, le nouveau foulard est en vente sur le site d’Hermès, ici . Et dépêchez-vouuuuuus! Il risque d’être épuisé bien vite !  Le carré de  140 x 140 cm (notre photo, derrière Ken), est édité en seulement 7 exemplaires numérotés à la main de 1 à 7. Il est en Twill plume 100% soie, roulotté à la main et livré dans un étui cylindrique incluant un certificat d’authenticité et un livre.Enfin le  foulard ne coûte que  7000 euros…Pour vous, je sais, c’est 20 ans de camping, tout de même , mais bon, vous pourrez le porter tous les jours, pendant ces 20 ans! Le bonheur, comme la culture, a un coût, mais il n’a pas de prix! [Sur la Photo, Ken pose devant le bau foulard d’Hiroshi Sugimoto]

– Photo du haut :  suite à notre billet de la semaine dernière, voici l’affiche “I WANT YOU FOR THE US ARMY!”.  4 millions de soldats US ont été mobilisés en 1917 via  cette affiche, signée  de James Montgomery Flagg, (96,5X63,2cm). Exposition 1917, Centre Pompidou Metz.

LA SEMAINE PROCHAINE,  DES JOLIES NOUVELLES!  du numérique, des apps, des Greeters, des  territoires, des expos, et des surprises!


 

Placer la culture au coeur des projets touristiques

Ken devant le Rideau de scène de Picasso à l'expo 1917 de Metz!

Il faut placer la culture au coeur des projets touristiques des territoires, a dit notre ministre, Sylvia Pinel, hier à Nantes ! Le tourisme et la culture ont beaucoup en commun, l’un mettant en musique l’offre de l’autre. La nouvelle est donc d’importance, expression de cette volonté politique qui manquait depuis les années 80, car depuis chaque secteur était retourné dans son petit coin et ne se parlait plus…Sauf pour 500 villes, régions, départements ou sites culturels et touristiques qui excellent en France en la matière. Dont la ville de Nantes, notre « modèle absolu »! Comme nous avons la chance d’avoir le Maire de Nantes comme premier ministre, savourons cette déclaration, dans l’espoir qu’elle est un premier pas sur ce « Travailler ensemble » dont nous parlons dans ce blog depuis trois ans. Car  un partage est indispensable entre les compétences des deux domaines pour assurer à  l’attractivité culturelle de notre pays des résultats tangibles et mérités. Première destination touristique, la France a sans doute aussi la première offre culturelle mondiale, grâce à sa richesse et à sa diversité.

I– COMMUNIQUE DE PRESSE DE SYLVIA PINEL, MINISTRE DE L’ARTISANAT, DU COMMERCE ET DU TOURISME (Paris, le jeudi 19 juillet 2012)

Sylvia PINEL, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, s’est rendue à Nantes aujourd’hui afin d’encourager les initiatives pour placer la culture au cœur des projets touristiques des territoires. La communauté d’agglomération de Nantes, sous l’impulsion de Jean-Marc AYRAULT, a mené une politique de rapprochement entre culture et tourisme particulièrement réussie. La fusion en 2010 dans une société d’économie mixte unique, baptisée Le Voyage à Nantes, de l’office de tourisme et de la SEM « Nantes Culture et Patrimoine » a permis à la ville d’enrichir considérablement son offre culturelle et de bénéficier d’un rayonnement  international.La réussite de ce projet montre que les régions françaises, qui jouissent d’une richesse patrimoniale, culturelle, et de savoirs-faires uniques, gagnent au renforcement des liens entre la culture et le tourisme. Cela entraine un accroissement de leur visibilité et des moyens d’action multipliés.Les retombées économiques, grâce au développement touristique, d’une politique culturelle active permettent de redynamiser des territoires. La Ministre encourage les collectivités à rapprocher leurs politiques touristiques et culturelles afin de bénéficier de ces mêmes synergies. Contact presse : Cabinet de Nadhéra BELETRECHE, Conseillère Presse & Communication – Tél. 01 53 18 48 73 et en savoir plus sur le site Internet de la  DGCIS.

II- TRAVAILLER ENSEMBLE ! (Schéma des compétences à partager, dans l’ouvrage Le Tourisme Culturel, Editions Territorial janvier 2012, Evelyne Lehalle)

III-  NOS PROCHAINS BILLETS : Nous analyserons pour vous les résultats des études qui viennent juste de sortir :– Etude sur la fréquentation des monuments et des musées (Credoc, 2012) et Etude des publics du festival d’Avignon  – Bilan touristique 2011 et aussi cette très bonne étude : “L’adéquation de l’offre touristique française à la demande étrangère : un enjeu des politiques en faveur de l’activité liée au tourisme”.Avec des NEWS choisies pour vous dynamiser :-).

Car le Nouveau Tourisme culturel est celui qui tient compte des nouveaux comportements de visites, des changements apportés par les usages du numérique et des enjeux à venir, comme la création d’un tourisme pour les habitants des pays émergents. Dans les prochains billets, nous présenterons en particulier de nouvelles applications numériques;  les Greeters marseillais au top de TripAdvisor; Clic Alsace toujours le meilleur site régional; le dossier de Sciences humaines de l’été sur l’imaginaire du Voyage; des news des Creative Cities… Tout cela pour un été très joyeux !

KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken ne savait plus où il était et, hélas, une petite angoisse existentielle le frappa lorsqu’il appela son ex, Barbie chérie : « Tu comprends, je suis ton vrai Ken, reconverti en Touriste Parfait depuis que notre entreprise, Mattel,  nous a séparés. Donc, je voyage à tours de bras,  dans mille hôtels de luxe, je vole dans des jets dont les sièges sont en galuchat, je fais des affaires et je t’inonde de cadeaux pour laisser derrière moi des milliards de retombées économiques. Mais là, rien ne va plus. Un autre Ken, qui me ressemble énormément, remplit peu à peu les pages de Google…Je t’envoie en SMS la photo que je viens de trouver en googlelisant « Tom Wesselmann ». “Barbie, ajouta Ken, je suis en train de perdre toute intimité….Google m’a mis au milieu des toiles du maître. Je fais quoi ?”

– LEGENDE DES PHOTOS

– EN HAUT : le rideau de scène de Picasso pour Parade, Ballet créé le 18 mai 1917 au théâtre du Châtelet à Paris, qui fit scandale !Le rideau de scène de Picasso est une « toile libre » de  10,50 mètres sur 16,40 mètres soit plus de 170 m2, d’un poids de 45 kilos, commandée par Serge Diaghilev, directeur des Ballets russe, sur un thème de Jean Cocteau et une musique d’Erik Satie.Les artistes d’avant-garde ont voulu  réaliser une œuvre complète avec la peinture, la danse, la poésie…Picasso peint sur le rideau la vie des saltimbanques qui rêvent de gloire, avec Arlequin, les forains, une fée….L’ Exposition « 1917 » du Centre Pompidou à Metz, (26 mai au 24 septembre 2012) est la plus belle de l’été ! Elle propose un florilège de toute la création pour témoigner du foyer culturel incroyable de cette époque troublée :Tous les représentants des avant-gardes du XXéme siècle ou les grands maitres du XIX vivent ensemble la terrible période , avec des  artistes officiels missionnés pour témoigner du conflit, des artistes combattants, des artistes en exil : Guillaume APOLLINAIRE , Jean ARP, Pierre BONNARD,  Constantin BRANCUSI , Marc CHAGALL , Giorgio DE CHIRICO, Maudice DENIS , Otto DIX , Marcel DUCHAMP, Piotr  KANDINSKY , Paul KLEE,  Fernand  LÉGER MAN RAY, Henri  MATISSE, Amedeo MODIGLIANI,  Claude MONET, Francis  PICABIA , Pablo PICASSO , Auguste RODIN, Sophie TAEUBER, Jean ARP, Félix VALLOTTON, Théo  VAN DOESBURG et Edouard  VUILLARD. Tous sont présents dans l’expoosition grâce à leurs œuvres.Une programmation de films, conférences et performances accompagne l’exposition dont l’entrée est à 7 euros.

– EN BAS : capture d’écran, page Google, requête Tom Wesselmann, 20 juillet 2012.

 

 

Etes-vous prêts pour les vacances?

Ken dans sa caravane rigolote (Beaux-Arts Magazine)

Pour vos propres vacances, très certainement, je n’en doute pas, vous avez déjà pensé à tout, :-), mais pour accueillir les vacanciers, que ferez-vous cet été? Nous vous proposons aujourd’hui un petit portrait du profil des vacanciers 2012, afin que vous prépariez au mieux leur accueil et leurs activités.Un très grand nombre de sondages ont été réalisés, qui répondent à de nombreuses questions que vous devez vous poser, et nous vous ferons même des propositions, à la lumière de leurs résultats, en dix étapes! (Les recommandations sont écrites en bleu et en italique dans le texte, et une Galerie de Bonnes pratiques vous attend en fin de billet!).
I- QUE VONT FAIRE LES FRANÇAIS CET ETE ? A l’approche des vacances d’été, les sondages et Baromètres prolifèrent : qui sont ces Français et ces touristes étrangers qui viendront nous voir? Que souhaitent-ils faire?  Car chose est certaine, les touristes seront moins nombreux cet été, dépenseront moins, visiteront donc moins les sites et évènements culturels : créer des synergies entre l’ingénierie du Tourisme et l’offre culturelle devient de plus en plus incontournable de votre stratégie. Car  Même la ministre est inquiète!

-II-D’OU VIENNENT –ILS? Les trois quarts des français (74%) souhaitent partir à “au moins trois heures” de chez eux et souhaitent découvrir une nouvelle destination (75%). 56% d’entre-eux veulent absolument rester en France. -Avez-vous pensé à faire des enquêtes cet été, pour connaitre l’origine de vos visiteurs, leur profil, leurs comportements et leurs souhaits ? Oui, alors bravo, car l’an prochain leurs résultats vous seront très  utiles pour programmer l’accueil des visiteurs !

III-QUE FONT-ILS EN VACANCES? 53% des Français plébiscitent les séjours au bord de la mer, loin devant la campagne (20%), la montagne (18%) et la ville (7%). En vacances, ils souhaitent avant tout se reposer et se détendre (91%), se dépayser (88%), se cultiver et visiter (83%).Enfin la gastronomie et les bons petits plats sont importantes pour 79% d’entre eux, ainsi que , la convivialité et les rencontres (75%).[ Voir notes 1 et 2] -On le sait, seulement 10% des touristes n’aiment pas du tout visiter un site culturel. Tous les autres (15% de fans qui-ne-ratent-jamais-rien, et le reste qui ne dit pas non si cela vaut le coup) sont d’accord pour le tourisme culturel. Mais avez-vous pensé à croiser les fichiers culture et ceux des autres activités (Loisirs, hébergement, gastronomie, shopping…), pour votre communication? Les fans viendront sans problème, mais les visiteurs coccasionnels ont besoin d’un petit signe !Enfin, les Français privilégient les départs en famille (39%, une proportion qui monte à 66% pour ceux qui ont des enfants), devant les vacances en couple (31%), entre amis (21%), seuls (5%), voire avec des inconnus (3%).[ Voir note 2]-Avez-vous pensé aux familles et aux enfants ? Allez-vous leur proposer des « ateliers » et visites classiques, plutôt dédiés aux enfants de la proximité, en milieu  scolaire, ou bien allez-vous faire un petit effort pour cet accueil « en famille » et hors du milieu scolaire ?

IV- SERONT-ILS DEPENSIERS CET ETE ? A votre avis ? Tous les budgets sont en baisse, sauf ceux des plus riches d’entre eux. Si 58% des clients ont moins de 1000 € de budget, les foyers percevant plus de 3000 euros revenu mensuel, le taux de départ a progressé de 80% à 86% et la dépense sera donc plus grande. Le budget moyen a été établi à 599 €, soit 38 € de plus qu’en 2011, mais il reste inférieur au budget de 2008, qui était de 605 €. En outre, près d’un Français sur deux partira avec moins de 500 € alors que 6% partiront avec plus de 1 500 €[Note 3]. Seuls 55% des vacanciers envisagent en effet de s’offrir un hébergement payant cet été. Profil de leurs hébergements en secteur marchand : plus d’un tiers ont choisi une location, 27% le camping, 15% les clubs de vacances et résidences de tourisme, 12% l’hôtellerie et 10% les autres formes d’hébergement (circuits, itinérances, auberges de jeunesse, croisières…).

V-COMMENT PREPARENT ILS LEUR SEJOUR, LEURS ACTIVITES , avec quelles recommandations?Internet gagne chaque jour du terrain : 73% des sondés ont préparé leurs vacances sur Internet. : “17,2 millions de Français ont préparé leurs séjours en ligne, soit 58% des Français partis”, révèle le Baromètre Guy Raffour et parmi eux, “12,5 millions ont réservé tout ou partie de leurs séjours”.les avis sont désormais lus par 72 % des Français et 64 % en tiennent compte dans leur choix. De plus, 20% des e-touristes ont consulté des réseaux sociaux lors de la préparation de leurs séjours. Cette façon de s’informer entre voyageurs impacte les professionnels, qui doivent aujourd’hui constamment veiller à préserver leur e-réputation. En cause, le nombre croissant d’internautes et l’importance des avis en ligne et du mobile. La France compte aujourd’hui 41 millions d’internautes, soit 77% de la population de 15 ans et plus. Un chiffre qui a quasiment doublé depuis 2003. Enfin, les e-touristes équipés d’un smartphone seraient 35% à avoir utilisé leur téléphone pour préparer leur voyage, et 20% à avoir également consulté les réseaux sociaux.[Note 4]
Avez-vous de quoi renseigner ces visiteurs potentiels sur Internet ? (Site internet, mais aussi réseaux sociaux, adresses de contact mail , etc ..). Peut-on réserver un site ou un évènement culturel et payer les billets en ligne ? Votre site ou votre évènement culturel est-il présent sur les réseaux sociaux ? Sur des sites comparatifs? Peut-on laisser une appréciation de sa visite ? La partager avec des amis ?Ou encore faire des suggestions? Conserver son parcours de visite? Pas encore ? Pourtant de nombreuses destinations culturelles, en Europe, ont déjà ce type de démarche depuis plus de 5 ans.

VI- RESTERONT-ILS LONGTEMPS ?Où logeront-ils ? La crise pèse sur le taux des départs, sur le budget de dépense mais aussi sur la durée du séjour, par rapport à 2008 (avant la crise) , avec 42% des personnes qui prévoient de partir une semaine au maximum, 36% deux semaines et 22% trois semaines[ Note 5]

VII-ET POUR TOUS CEUX QUI NE PARTENT PAS?Avez-vous pensé à les instruire, à les occuper, à les faire jouer, leur faire connaître votre ville, votre site culturel? Car il vous faut préparer les prochaines vacances, et faire connaître votre établissement ou la culture de votre région via le web est une mission indispensable ! Cela consolera  ceux qui ne « peuvent pas «  partir » cet été, mais voyagent virtuellement sur la toile, et cela donnera des idées de destination aux futurs visiteurs! [ Voir TourMagazine .Car ne l’oubliez pas : il ya ceux qui viennent vous voir, ceux qui « pourraient venir » mais aussi tous ceux qui ne viendront jamais mais qui ne demandent pas mieux que de partager avec vous e belles idées!Ne les laissez pas passer leur vie sur Google Art,   regarder avec frénésie et un bonheur infini la Magic Ball de la Tate Gallery ou ne laissez pas toute la journée vos enfants jouer sur le site du Museum of London ! Après, vous ne comprendrez pas pourquoi ils ne parlent plus que l’anglais….

VIII- DES INFOS REGIONALES !Evidemment les données ci-dessus ne concernent qu’une moyenne, en France. Et la « moyenne », si elle trace une tendance générale, n’existe pas! Entre la Picardie et PACA,il n’y a pas photo pour les tendances du tourisme l’été! Allez donc, pour avoir des résultats  qui soient réellement uitlisables, visiter le site de votre Comité régional de votre région pour connaitre les tendances de » cet été , lire des études de clientèles (pardon, pour la culture on dit « visiteurs » 😉 ou encore, si vous ne trouvez pas, sur les sites de votre département ou de votre commune ou de la capitale de votre région. Aujourd’hui, la Gazette des Communes trace aussi un petit portrait du tourisme estival et partout on a une baisse ou une stagnation des visites.

IX-NOTRE GALERIE DE BONNES PRATIQUES ! Voir en fin de billet quelques exemples de solutions, qui existent depuis environ 10 ou 12 ans en Europe ( Espagne, Royaume Uni, aujourd’hui).

X- NOTES

-1-Pro du tourisme actualités -2- Sondage du cabinet Harris Interactive pour Voyages-sncf.com* qui tente de découvrir à quoi ressemblent leurs vacances idéales, article publié le 2 juillet dans « Pros du Tourisme ». L’enquête a été réalisée en ligne du 13 au 20 juin auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 15 ans et plus..-3Sondage Opinionway sur Pros du Tourisme et Baromètre Guy Raffour et Echo Touristique 4Baromètre Guy Raffour sur l’évolution des comportements et des achats touristiques des Français en 2012,  étude réalisée de janvier à juin 2012 auprès de 1002 personnes représentatives en face-à-face à domicile). –5Quotidien du Tourisme: le site Declicfrance.com  associé avec Ipsos, pour sonder 500 personnes âgées de 18 à 65 ans, qui ont l’intention de partir en vacances cet été. Un échantillon de ceux qui ont l’habitude de réserver à 75% ses vacances sur Internet.)


LES NEWS !


1-Les guides Gallimard et Latitude Sedona lancent une application iPhone SmartCITY qui permet de découvrir dix métropoles le temps d’un week-end (2,99 euros). Pointés sur des cartes, par quartier, les lieux sélectionnés incarnent l’esprit de la ville, les habitudes de vie des habitants, ce sont des sites à visiter, des lieux à vivre et des lieux à partager. et cela, ça plait bien à Ken Le Touriste Parfait ! Voir l’appli et la télécharger si vous avez envie de découvrir Londres, Paris New York, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Budapest, Rome, Lisbonne et Venise.

2- Arles peaufine ses Sentiers Numériques
3 – Marseille 2013, le Off, a un projet de  Camping Arty en projet en centre-ville. Comme tous les acteurs de ce Off sont éblouissants, il faut les encourager !

4 – Panique dans les  Etoiles! La ministre du Tourisme française Sylvia Pinel a jugé “insuffisant” le nombre d’hôtels (6.555 sur 20 000 hôtels) ayant fait la démarche de se classer selon les nouvelles normes, les seules qui seront valables à partir du 24 juillet.

5-La décentralisation est en route, à un pas de…Sénateur ! ( Des états généraux, une grand’messe les 4 et 5 octobre prochains, ici).

-6- Open Data : les données publiques affluent ! Enfin il y en aura tellement que l’on aura l’impression du choix.
KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken avait fait un petit crochet depuis l’Afrique du sud vers Hong Kong avant de retourner à Abu Dabi. Comme à son habitude, il allait de palaces en palaces et de jets privés en vols  longs courriers, ayant parfois des sueurs froides à l’idée que cette épreuve, « Rester le Touriste Parfait », durerait peut-être toute sa vie… Juste après son shopping – il devait aussi laisser sur place un maximum de retombées économiques, soit aujourd’hui tout plein de cadeaux pour son ex, Barbie, il eût une idée lumineuse ! Il prit son ordi et lui envoya une carte postale, en lui faisant croire qu’il était en Espagne….Vous ne me croyez pas ? J’en étais certaine…Alors, voyez vous-même ! Ici (Notre hhoto : Ken avec les danseurs de Decouflé).

 

NOTRE GALERIE DE SOLUTIONS! Des exemples de bonnes pratiques

1 : Ce mois-ci nous vous proposons, sur le site de Visit Espagne, avec, pour chaque site culturel, toutes les infos à disposition (Où dormir, réserver son billet d’avion, louer une voiture, etc…). Site Internet : http://www.spain.info

Même informations complètes sur le site de tous les Musées Guggenheim:


Racontez votre visite! Proposent aussi les musées Guggenheim!

Explore on Line! Popur tous ceux qui ne viendront pas chez eux, le Museum of London propose mille activités!

Le Museum of London a aussi de nombreuses visites pour les Familles, les Touristes!

INFO RIGOLOTE DE DERNIERE MINUTE : le Négresco, super Palace, est bientôt rattrapé, pour le prix d’une nuit,  par le tout petit HI Hôtel, à Nice! Pourtant HI Hôtel  lequel n’a même pas la vue sur la mer, n’a que quelques chambres, mais voilà : il est au top de l’innovation, de la créativité culturelle et du Design. Tout l’été, des musiciens et des DJ y sont aussi présents! La plage de HI, en bord de mer, vous réserve aussi des surprises…

179€ en promo aujourd’hui, pour HI Hôtel, contre 199€ pour le “Palace ” Negresco!

Les clientèles riches aiment le Luxe, mais aussi l’innovation, la création, un extrême raffinement et apprécient aussi que les codes de l’hôtellerie traditionnelle soient revisités, pensez-y!